Recherche

Partition

Extraits

ActuaLitté

Histoire de la musique

Chansons pour le Léman. Ici, le lac ressemble à la mer...

Beaucoup savent que le morceau Smoke on the Water de Deep Purple a été inspiré par l'incendie du casino de Montreux en 1971, mais saviez-vous que William Sheller et Philippe Katerine ont chacun écrit une chanson à propos de Genève ? Pour ne rien dire des refrains de jadis et des auteurs-compositeurs d'aujourd'hui. Le Léman est une muse depuis toujours, et le musée de Nyon est son prophète, de la musique. Le Léman a inspiré des millions de pages, de vers, de peintures, de dessins, de clichés... et de chansons. Des airs que tout le monde connaît et d'autres que personne n'a fredonnés depuis des lustres, des mélodies composées par des musiciens célèbres et des textes écrits par de talentueux anonymes, des notes qui fleurent bon le temps jadis et des rimes tombées de la dernière pluie. Parce que le lac n'est pas silencieux et parce que la chanson a sa place dans les musées, celui du Léman lui consacre une exposition musicale conçue avec l'auteur-compositeur Marc Aymon et autour des oeuvres du peintre Cyrille Chatelain. Ce patrimoine immatériel du XIXe siècle à nos jours, est mis en scène par Lionel Gauthier, avec la rigueur scientifique, la créativité, la poésie, l'humour et la modernité qui caractérisent les événements proposés par le Musée du Léman. Les partitions, photos des artistes, manuscrits, couvertures de disques, etc. de 11 chansons disséquées par le menu, illustrent l'évocation des lieux et des circonstances de leur création. Chacune a inspiré à Cyrille Chatelain une ou plusieurs peintures que l'on verra à Nyon en écoutant les chansons interprétées spécialement par 6 artistes. Une trentaine d'autres chansons, plus succintement citées, viennent compléter ce festival des chansons pour le Léman. Gentille batelière (chanson traditionnelle) ; Le Vieux Léman (Rambert / Bovet, 1881-1923) ; La chanson du Léman (Alibert et Jenny Hélia, 1931) ; Une Louise dans chaque port (Jean Villars Gilles, 1959) ; Genève (William Sheller, 1976) ; Le jardin anglais (Philippe Katerine, 1996) ; A Saint-Saph (Marc Aymon, 2009) ; Le bec dans l'eau (Jérémie Kisling, 2009) ; Droit devant (Aliose, 2020) ; Suis-je bien arrivé ? (Marc Aymon, 2020) ; Vigne (François Vé, 2020).

11/2022

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Je réinventerai la pluie

"Si ton coeur est ailleurs, le verre se brisera". Pour Iris, être souffleur de verre a toujours été aussi facile que respirer. Formé par les plus grands, il pousse cet artisanat jusqu'à l'excellence. Mais malgré son succès, il n'aspire qu'à rentrer à Monterey pour reprendre l'atelier de sa grand-mère. Loin des expositions, des interviews et de cette question : qu'est-ce qui l'inspire ? Il n'y répond d'ailleurs jamais. Il garde ce secret au fond de sa poche depuis qu'il a quitté la Californie à la fin du lycée. Aujourd'hui, il est temps de rentrer près de cette famille italienne qu'il chérit tant et de Maddox, son meilleur ami, un thanatopracteur féru de grandes littératures. C'est le moment de tourner la page, de jeter cette vieille chanson mal enregistrée sur un MP3. Iris a eu du temps pour se faire une raison. Il ne le reverra jamais, à Monterey encore moins que n'importe où dans le monde. Il y a bien longtemps que Monsieur Scott est parti, ce professeur de musique avec qui il passait de longues soirées. Il s'asseyait dans le coin d'une salle de classe, il l'écoutait jouer, il griffonnait sur ses cahiers des idées de sculptures. Les interdits s'effleurent sans jamais se briser. Mais que reste-t-il de ces sentiments défendus, lorsqu'on se retrouve huit ans plus tard ? Lorsque la personne qui vous a le plus blessé est soudain devant vous ? Lorsqu'on espère de nouveau réinventer cette pluie, comme la toute première fois ? D'un atelier de souffleur aux partitions que l'on écrit la rage au coeur, de Monsieur Scott à Liv, d'un désir illicite aux prémices de l'histoire d'une vie, Iris devra trouver la force de se battre pour une passion qui l'a détruit. Et emmener jusqu'aux portes de son passé le seul homme qu'il ait toujours aimé. "Il est chacun de mes cris, emprisonnés dans le verre". #SouffleurDeVerre #Pianiste #SecondeChance #Famille #MM

05/2021

ActuaLitté

Musique, danse

Correspondance

Cent vingt ans après la mort du compositeur, la Correspondance de Moussorgski restait inaccessible en traduction française. Elle recèle néanmoins d'incalculables richesses. Outre les informations biographiques grâce auxquelles on peut retracer le parcours personnel et musical du compositeur entre sa dix-huitième année et sa mort, elle permet de cerner sa personnalité, avec ses zones d'ombre et de lumière : ses prises de position sur les sujets brûlants de son époque (l'amour de la Russie, l'abolition du servage, les bruits de guerre en 1870... ) s'expriment avec une violence parfois saisissante. Au travers de ces lettres c'est son activité de créateur que l'on peut suivre, avec le cheminement parfois lent et progressif, parsemé de périodes de doute et d'enthousiasme, de certaines partitions maîtresses, telle La Khovantchina. Ses conceptions esthétiques font également l'objet de développements importants qui, sur des sujets de fond, renferment des assertions indispensables à la compréhension en profondeur de l'œuvre du compositeur et de ses visées artistiques. Le groupe des Cinq auquel appartenait Moussorgski n'était pas une " école " ou une phalange où l'unanimisme aurait été de rigueur, bien au contraire. Les divergences esthétiques ou personnelles entre ses différents membres s'expriment parfois violemment dans la correspondance, et des ruptures interviennent, avec Balakirev lorsqu'il juge sévèrement Une nuit sur le mont Chauve ou avec César Cui qui écrit un article très critique sur Boris Godounov. Si le ton est vif avec les plus proches, il l'est encore plus avec les compositeurs de tendances opposées : Tchaïkovski et Anton Rubinstein en particulier concentrent les attaques les plus virulentes de Moussorgski. Les correspondants de Moussorgski ne sont pas tous musiciens l'intérêt de cet échange épistolaire dépasse ainsi la sphère strictement musicale et apporte des témoignages d'importance sur l'ensemble de la vie culturelle en Russie durant la seconde moitié du XIXe siècle. La personnalité originale de Moussorgski s'exprime dans une langue vigoureuse et audacieuse, qui, par ses constructions verbales, ses inventions de langage, manifeste un tempérament littéraire aussi créatif que celui du musicien.

04/2001

ActuaLitté

Réseaux informatiques

Windows Server 2022. Les bases indispensables pour administrer et configurer votre serveur

Ce livre sur Windows Server 2022 est destiné aux administrateurs système ou aux techniciens en informatique qui souhaitent se former sur cette version du système d'exploitation serveur de Microsoft ou mettre à jour leurs connaissances par rapport aux anciennes versions. Il est composé de parties théoriques toujours complétées de parties pratiques permettant de mettre en place les solutions étudiées. Après avoir bien identifié les différents rôles et les fonctionnalités offertes par le système d'exploitation, l'auteur présente Hyper-V (la mémoire vive, les différents types de disques, les snapshots...) puis le redimensionnement d'un fichier vhd, et enfin les nouveautés en termes de sécurité. Cet apport théorique permet la création d'une maquette (ou bac à sable) composée de machines virtuelles exécutant Windows Server 2022 et Windows 10. L'auteur présente ensuite les services Active Directory afin de permettre aux personnes débutantes d'appréhender le vocabulaire utilisé pour Active Directory. Les sites AD, la réplication, le catalogue global sont autant de paramètres étudiés. Le lecteur réalisera la promotion d'un serveur en tant que contrôleur de domaine et en tant que RODC (Read Only Domain Controller) et découvrira le clonage d'un contrôleur de domaine virtuel ou encore Azure AD et le fonctionnement de Azure AD Join. La console Gestionnaire de serveur et certaines de ses fonctionnalités, les containers, la mise en place de Windows Admin Center, ainsi que les objets Active Directory comme la corbeille AD sont également expliqués. L'aspect sécurité est également traité avec la mise en place de BitLocker ainsi que de l'outil PingCastle. Dans les chapitres qui suivent, les services DHCP sont traités (haute disponibilité, administration à l'aide de PowerShell...), ainsi que les services réseau, l'implémentation d'un serveur DNS et d'un serveur de fichiers ou encore la mise en place d'un espace de noms DFS. La mise en place d'une autorité de certification racine et intermédiaire est étudiée. Enfin, les derniers chapitres auront pour sujet la mise en place, la gestion et le dépannage des stratégies de groupe, la mise en place d'une stratégie de mot de passe affinée, la mise en place d'un serveur de déploiement (capture des données d'une partition ou création d'un fichier de réponse), l'installation d'un serveur WSUS ainsi que les outils permettant la gestion et la surveillance du serveur et la présentation du langage PowerShell. La sécurisation des DNS à l'aide de la fonctionnalité DNS Over HTTPS, nouveauté de Windows Server 2022, est également abordée. L'auteur aborde également la gestion des serveurs OnPrem avec Azure ARC. Tout au long de ce livre sur Windows Server, l'auteur a mis l'accent sur PowerShell : plusieurs ateliers sont réalisés uniquement en PowerShell. Des éléments complémentaires sont en téléchargement sur le site www. editions-eni. fr.

11/2022

ActuaLitté

Techniques instrumentales

L'art de jouer du piano. Conseils pour les débutants, les amateurs, les concertistes

Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur l'art de jouer du piano, quelque-soit leur niveau, de l'amateur au futur professionnel. Ils se propose d'aider tous les pianistes, quelque-soit leur expérience, en expliquant comment acquérir une bonne technique, construire une belle interprétation, réellement musicale, grâce à la maîtrise des moyens physiques adéquats. Cet ouvrage décrit aussi la meilleure manière d'apprendre une oeuvre sans perdre de temps, explique comment s'y prendre pour jouer par coeur sans avoir d'angoisses paralysantes, ni la peur panique des trous de mémoire. Au XIXe siècle, la technique se construisait d'instinct ; Liszt jouait comme un dieu, mais il n'expliquait pas. Lorsqu'il enseignait à la Hofgärtnerei de Weimar peu avant sa mort en 1886, il était devenu une sorte de mage, plus célèbre à l'époque que nos stars du football (les Zidane et les M'Bappé ! ). Hélas, il gardait aussi jalousement son secret. Quant à la plupart des professeurs de piano d'aujourd'hui, soit ils n'ont pas réfléchi rationnellement à la pédagogie de l'instrument, soit ils sont eux-mêmes des concertistes accomplis, et ils omettent alors de se mettre à la portée de leurs élèves en commençant par des évidences comme celles-ci par exemple : comment doit-on s'y prendre pour apprendre une partition qui contient des milliers de notes ? Quelle est la base de l'oreille musicale ? Est-il indispensable d'avoir l'oreille absolue ? D'où vient l'agilité des doigts ? Comment jouer avec musicalité et émouvoir les autres ? Comment faire pour ne pas avoir de trous de mémoire ? Que faire quand on est terrorisé face au public (qu'il s'agisse des voisins du premier étage, de nos lointains cousins venus de Belgique, ou du public du Carnegie Hall de New-York) ? A quoi penser en jouant ? Rares, donc, sont les pédagogues qui ont affleuré ces sujets de base. Seul un génie absolu, tant de la musique que de la pédagogie du piano, sut donner à ses disciples de vrais conseils frappés du sceau de son grand art : Frédéric Chopin. Ce livre s'inspire des grands principes de jeu de piano de Chopin et les développe. A la lumière de cet héritage, de la longue expérience de concertiste de l'auteur, et des connaissances des neurophysiologistes sur le fonctionnement de notre cerveau, il vise à ne jamais séparer la technique du piano et la connaissance du corps, de l'amour de la musique et du travail de l'esprit, de l'oreille et de la musicalité. Voilà un ouvrage essentiel pour tous ceux qui veulent apprendre à jouer du piano ou se perfectionner dans ce grand art de la musique.

03/2022

ActuaLitté

Musique, danse

Mécènes et musiciens. Du salon au concert à Paris sous la IIIe République

De Fauré à Stravinsky, de Debussy à Poulenc, d'Arthur Rubinstein à Clara Haskil, nombreux sont les musiciens qui entretiennent des liens souvent étroits avec la Société parisienne, bénéficiant ainsi de la publicité nécessaire à la promotion de leur carrière. Sous la IIIe République, le rôle majeur joué par les mécènes dans la diffusion et la création musicale semble pallier les carences de l'Etat qui ne mène pas de véritable politique musicale. Des concerts de la Société nationale de musique à ceux du groupe Jeune France en passant par les Ballets russes ou les Concerts Wiéner, une grande partie des manifestations qui font date dans l'histoire de la musique de cette période doivent leur survie et parfois leur existence à l'appui que les classes sociales fortunées apportent à ces initiatives privées. Animateurs de salons, dédicataires, commanditaires de partitions nouvelles, organisateurs de concerts publics, les mécènes s'illustrent en apportant un soutien matériel et moral à des musiciens, compositeurs ou interprètes. Non dénués de snobisme, ils sont nobles ou bourgeois, femmes pour la majorité, amateurs pour la plupart, l'amour de la musique s'accompagnant volontiers de sa pratique. Pour leur plaisir, la musique occupe l'espace privé que constituent les salons ; dictée par le goût, la fréquentation des concerts publics obéit aussi aux usages de leur milieu. Du salon au concert, des réseaux se dessinent, assurant une circulation subtile entre l'espace privé et l'espace public. Les activités musicales du salon de Madame Verdurin sont le reflet d'une réalité admirablement perçue par Marcel Proust. Simple réjouissance de l'intimité ou accessoire des réceptions mondaines, la musique occupe une place de choix dans les salons, lieux de sociabilité mais aussi lieux de travail pour les musiciens. Le salon de Marguerite de Saint-Marceaux offre un cadre aux débuts de la jeune Isadora Duncan, qui y danse accompagnée au piano par Ravel ; en s'improvisant organisatrice de concerts publics, la comtesse Greffulhe permet la création française d'oeuvres de Wagner, Mahler ou Schoenberg ; confidente de Diaghilev, Misia lui apporte un soutien sans faille ; quant à la princesse Edmond de Polignac, elle commande à Stravinsky, Satie ou Falla des oeuvres destinées à être interprétées dans son fastueux hôtel particulier. Ce qui a longtemps été considéré comme "la petite histoire" n'est en réalité pas anecdotique dans l'histoire de la vie musicale parisienne de cette époque.

04/2004

ActuaLitté

Musique, danse

Tout Verdi

Dans sa préface à ce Tout Verdi, Dominique Fernandez présente le compositeur en "Victor Hugo de la musique" : un homme engagé, qui a cherché à rendre sa dignité à la musique européenne en en faisant le reflet des grandes questions de son temps. Le chœur des exilés dans Nabucco a donné le signal : avec Verdi, l'opéra a cessé d'être un divertissement futile pour devenir un élément actif dans la lutte patriotique. Impossible, dès lors, de dissocier les passions verdiennes, ses élans généreux et ses indignations, de celles portées par son œuvre. Tout Verdi s'ouvre donc sur le roman de sa vie, racontée par Sylvain Fort. Cette histoire du fils d'un aubergiste de la plaine du Pô est riche en péripéties de toutes sortes, en trahisons et en rebondissements. La bibliographie verdienne est ici enrichie par un événement éditorial : la traduction d'une vaste anthologie des Lettres de Verdi. Celles-ci, en partie inédites en français, sont présentées et annotées par Marc Lesage, et viennent compléter le portrait de Verdi. La publication de ces Lettres va permettre d'affiner notre connaissance de ce compositeur au cœur entier : il n'était pas seulement préoccupé d'enchanter l'auditeur par son art, il voulait surtout le bouleverser. L'ardeur de son style musical et les passions farouches de ses personnages d'opéra se retrouvent dans sa correspondance et donnent en outre un éclairage passionnant sur un génie au travail et sur son univers bouillonnant. Verdi a transcrit sur les scènes lyriques la quintessence du romantisme littéraire, donnant vie à des histoires souvent funestes et des personnages farouches, héroïques et bouleversants. L'étude de leurs caractères et des enjeux qui sont les leurs se trouve au centre de l'analyse de l'Oeuvre musicale que propose également ce volume. Les opéras y sont présentés par ordre chronologique, avec, pour chacun d'entre eux, un résumé de l'intrigue, les circonstances de la composition, une analyse du livret, de la partition, et de sa réception. Des indications discographiques et vidéographiques complètent ces études, ainsi qu'un très utile tableau des rôles verdiens. On trouvera également un guide de la musique chorale, de chambre et des œuvres de jeunesse, riches, comme dans le cas des opéras, en découvertes. Après ces approches de l'homme et de son œuvre, un Dictionnaire se propose de passer en revue les personnes, lieux et thèmes liés à Verdi et, ainsi, de faciliter la lecture de l'ensemble, tout en ouvrant des perspectives inédites : il synthétise un siècle et demi d'histoire culturelle. Comme Victor Hugo, Verdi touche les publics ; artiste populaire, il sait toucher les amateurs les plus exigeants, car son art est universel. Cet ouvrage vise aussi à réhabiliter et mieux faire connaître un grand compositeur qui n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur, comme le souligne Dominique Fernandez dans le vibrant plaidoyer qu'il lui consacre.

09/2013

ActuaLitté

Esotérisme

Voix sauvage, voie inspirée. Réenchantez votre quotidien avec le chant spontané

Ce livre vous plonge dans la découverte et la pratique du Chant Spontané Médecine pour en faire un allié au quotidien. Cette approche intuitive du chant permet de libérer sa voix, chantée et parlée, et de vivre plus largement la vie, dans ses épreuves et ses joies. Le livre vous propose de suivre un cycle lunaire, soit 29 jours et 29 propositions très concrètes pour ouvrir, libérer, apprivoiser, explorer et déployer votre voix. Chanter pour se reconnecter à sa joie intérieure, chanter pour accompagner le deuil, chanter pour traverser l'impuissance, pour libérer ses larmes, chanter pour s'ouvrir à l'inspiration, à son intuition, chanter pour incarner sa souveraineté, chanter pour rencontrer son animal totem... Chaque jour offre une invitation à chanter, ou plutôt à se laisser chanter, à recevoir et à exprimer les chants qui nous traversent. Au fil de ces 29 invitations concrètes, vous êtes invité à retrouver et à éveiller ou réveiller cette capacité innée de chanter que tout être humain possède. Car comme un proverbe africain le dit si bien : "Si tu sais marcher, tu sais danser et si tu sais parler tu sais chanter". Ce livre vous accompagne pas à pas, jour après jour pour mettre du chant dans votre vie. Du champ aussi, de l'espace, du recul, du silence, de l'écoute, de l'invisible. Le chant a soif de nous porter, de nous inspirer, de nous consoler, de nous galvaniser, de nous guérir... Au fil des pages, vous oserez toujours davantage vous laisser chanter, vous habiterez de plus en plus pleinement votre voix et donc votre corps, vous serez plus proche de vous-mêmes et de vos désirs profonds, serez plus ouvert au monde et à la vie pour voir et recevoir tous ses messages, présents, opportunités, synchronicités... Approche du chant libre et intuitive, le chant spontané Médecine est une voie du sentir et permet d'intégrer pleinement la dimension thérapeutique du chant, son pouvoir de guérison, pour être les plus vivants et vibrants possible dans nos vies. Chanter comme un voyage de retour à soi, une écoute de ses ressentis et de tout ce qui nous traverse, une pleine présence à soi. Qu'est-ce que la vie veut me dire ? Quel enseignement recevoir aujourd'hui ? Vers quelle direction aller ? Quelle posture intérieure adopter pour vivre pleinement ce jour ? L'auteure partage également son cheminement et son approche en tant que chanteuse et coach vocal, exploratrice et " éveilleuse " de voix. Ce livre vient répondre à la demande de nombreuses personnes qui la consultent d'un guide pour pratiquer au quotidien. Ce livre de pratique du Chant Spontané Médecine vous embarque pour un voyage de transformation : la voix s'ouvre, l'être se révèle, la voie s'éclaire. Ce livre s'adresse à toutes celles et à tous ceux qui ressentent le désir de chanter. Chanter librement, sans répertoire, sans partition, sans visée de performance, d'esthétisme, ni même de résultat. Simplement la joie de sentir le chant s'exprimer à travers soi.

06/2023

ActuaLitté

Opéra

A l'opéra chez les Despous !

Mardi 22 décembre 1896, c'est bientôt Noël... mais chez les Despous de Paul, c'est pour une autre occasion que l'on s'apprête, Charles empoignant sa canne à pommeau d'une main toujours aussi élégamment gantée même si un peu moins ferme que naguère, tandis que son épouse Fanny passe par-dessus sa belle tenue de soirée un manteau adapté aux sorties hivernales : ce soir, ils se rendent à la Première de l'opéra Thaïs, du compositeur Jules Massenet, qui connaît une tournée triomphale en province depuis sa création à Paris en 1894. Comme la plupart des membres de la bonne société montpelliéraine, les propriétaires de l'hôtel particulier – aujourd'hui appelé de Cabrières-Sabatier d'Espeyran -, bien qu'ils organisent de nombreuses soirées, bals et concerts de chambre, dans ce lieu qu'ils ont fait construire, aménagé et décoré à cet effet depuis 1875, ne dédaignent pas les sorties culturelles que leur offre la vie de la cité. En cette fin de – XIXe – siècle, elle s'y trouve particulièrement riche et variée, aussi bien au musée qu'à l'opéra qui connaît une période de renaissance, à travers sa reconstruction et les spectacles qui y sont créés, par des compositeurs dont la réputation devient nationale, ou donnés en raison de l'importance reconnue de la scène montpelliéraine. 3 juillet 1981, c'est déjà l'été... et le début d'une nouvelle longue histoire, celle de la création de Festival de Montpellier Danse, avec la création de Daphnis et Alcimadure, premier opéra- ballet en langue occitane créé en 1754 par le compositeur et violoniste Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (Narbonne, 1711 – Paris, 1772). Cette recréation, mise en scène par Jacques Bioulès, dont les décors sont de Jean Hugo et les costumes de Vincent Bioulès, fait sensation, une pastorale en occitan servant d'ouverture à une nouvelle ère dans le monde des arts et du spectacle à Montpellier. Grâce à un partenariat exceptionnel entre l'Opéra de Montpellier et le musée Fabre, et grâce à l'importance des prêts des archives municipales, cette exposition, sise dans l'hôtel de Cabrières-Sabatier d'Espeyran retracera la vie culturelle et musicale de la ville, à travers ses moments forts, de la fin du XIXe siècle à aujourd'hui. Costumes, partitions, archives, dessins, tableaux, et diffusions sonores donneront à voir cette effervescence artistique et la feront partager aux visiteurs tout au long du parcours, dans une expérience visuelle et acoustique.

07/2022

ActuaLitté

Musique, danse

Les chemins du baroque dans le nouveaumonde. De la Terre de Feu à l'embouchure du Saint-Laurent

Qui savait, il y a seulement quelques années, que les chemins du baroque musical s'étaient prolongés jusqu'au coeur de l'Amérique latine ? Si les réalisations architecturales ou sculpturales du temps des colonisations espagnole et portugaise sont bien connues, seule une poignée de musicologues gardait en mémoire les musiques de cette époque englouties par les turbulences de l'histoire. C'est à la ténacité de ces chercheurs que l'on doit le sauvetage des partitions de ce patrimoine musical des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles demeurées, jusqu'à un passé tout récent, enfouies au fond d'archives inexplorées ou, pis, retrouvées à l'abandon dans le recoin d'églises reculées d'Amazonie. Témoins des fastes de ce qui fut le plus vaste empire que le monde ait connu, supports idéaux d'une évangélisation forcée, ces musiques à caractère sacré sont nées dans les intenses foyers créatifs que furent aussi bien les orgueilleuses cathédrales de Mexico ou de Lima que les humbles missions jésuites du Paraguay. Faut-il voir en cette activité musicale l'arme idéale pour toucher le coeur des populations indiennes et faciliter leur édification spirituelle en même temps que la destruction de leurs anciennes cultures inca et aztèque ? Doit-on n'y distinguer qu'un instrument d'oppression doctrinale ? Ne peut-on déceler également les vestiges d'un rêve dans les sublimes illusions de ces missionnaires franciscains ou jésuites qui tentèrent de bâtir avec les Indiens l'utopie d'une société directement inspirée des Evangiles ? Parallèlement à ces interrogations, on découvrira ce que fut, dans le cadre de cette épopée colonisatrice, l'étonnant âge d'or de la musique au Mexique, née de la collaboration de disciples de Josquin des Prés avec les religieux et poètes aztèques. On verra surtout comment derrière ce qu'on peut appeler la " légende dorée " de Zipoli, le plus célèbre compositeur du continent sud-américain de cette époque, se cache sans doute la seule école indigène de composition au monde. De la Terre de Feu à l'embouchure du Saint-Laurent, cet ouvrage nous ouvre enfin aux dimensions de ce que fut la grande fête du baroque universel propagée à l'autre bout de la planète par les conquérants venus d'Europe. Journaliste et animateur, créateur puis directeur artistique du festival de musique ancienne de Saintes, Alain Pacquier est actuellement éditeur discographique. Passionné par ce qu'il appelle les " mémoires actives ", il sillonne depuis plus de dix ans les " Chemins du baroque " en Amérique latine.

11/1996

ActuaLitté

Droit

Edition. Convention collective étendue - IDCC : 2121 février 2019, 5e édition

La présente convention est conclue en application des articles L. 133-1 et suivants du chapitre III du titre III du livre Ier du code du travail. Elle règle les rapports entre les maisons d’édition qui ont leur siège en France et les salariés titulaires de contrat à durée indéterminée ou déterminée, à l’exception des VRP statutaires. L’application de la convention collective aux travailleurs à domicile est réglée par les dispositions de l’annexe IV. Cette annexe n’est pas exclusive des autres dispositions de la convention collective pour les correcteurs à domicile dont le statut est régi par l’ensemble des dispositions de la présente convention collective, hormis les spécificités réglées à l’annexe IV. Les parties signataires s’engagent à négocier d’ici au 30 juin 2000 des dispositions complémentaires à l’annexe IV pour l’ensemble des travailleurs à domicile, y compris les correcteurs à domicile. Champ d’application : Par maisons d’édition, on entend les entreprises ou leurs établissements dont l’activité principale est l’édition de livres : activité INSEE 5112, nomenclature d’activité européenne 221-A, à l’exception des éditions musicales (rubrique NAF partitions musicales). Cette définition comprend la phase éditoriale du produit « livre électronique «, lorsqu’elle est strictement identique à celle mise en oeuvre pour le livre en la forme traditionnelle (sélection de textes et d’illustrations, relations contractuelles avec les auteurs, validation des contenus, mise en forme), à l’exclusion de tout autre type d’activité électronique distincte de celle définie ci-dessus (développement de CD-Rom, DVD, logiciels, mise en place et diffusion de sites internet, traitement de données informatisées, notamment). La présente convention ne fait pas obstacle à la conclusion d’accords particuliers ou d’accords d’entreprise. Les entreprises ou leurs établissements dont l’activité principale n’est pas l’édition au sens de la présente convention et qui appliquent actuellement la convention collective nationale de l’édition continueront à le faire tant que l’application d’une autre convention collective, étendue ou dont le contenu correspondra aux normes requises pour obtenir un arrêté d’extension, n’aura pas été négociée à l’intérieur de l’entreprise ou de l’établissement, dans les conditions prévues par la législation en vigueur. Pour les salariés présents à la date d’entrée en vigueur d’une nouvelle convention, cette négociation portera notamment sur le maintien de certaines dispositions prévues par la convention collective nationale de l’édition (plus particulièrement : indemnités de licenciement, indemnités de départ à la retraite, maladie, accidents du travail, maternité...) et sur les modalités de ce maintien.

03/2019

ActuaLitté

Opéra

Histoire de l'Opéra français. De la Belle Epoque au monde globalisé

Si, au XIXe siècle, l'opéra français a continué à se définir en tant qu'expression artistique distincte des opéras italiens et allemands, au cours du XXe siècle l'internationalisation du répertoire et des créations conduit à une modification profonde de la notion d'école nationale. En revanche, perdure un lien important entre l'Etat, les collectivités territoriales et le genre, comme en témoigne l'inauguration en 1989 de l'Opéra Bastille, voulu par François Mitterrand, ou le label "opéra national" , décerné par le ministère de la Culture à quelques théâtres en régions. Plus que jamais, la place de l'opéra dans la société est un défi, à la fois esthétique, culturel, économique, social et politique. Jusqu'à 1945, et malgré sa lente et inexorable désagrégation, le système mis en place précédemment maintient la vie lyrique dans une relative continuité avec le XIXe siècle. L'opéra du XXe siècle, que l'on élargira aux deux premières décennies du XXIe, est l'opéra de toutes les aventures et de toutes les crises, qui l'ont un temps conduit aux limites de ses possibles et menacé de disparition. Face aux révolutions de tout ordre - de la société des loisirs, de la démocratisation et de la décentralisation, du multiculturalisme et de la mondialisation, du langage musical occidental et de la mise en scène, des nouvelles technologies et des musiques populaires urbaines -, face aux avant-gardes, aux nouveaux médias et aux nouvelles formes d'art comme le cinéma, l'opéra a su se réinventer. Son aptitude à absorber sans se perdre les nouveaux outils et les nouvelles questions du monde contemporain est stupéfiante. A l'encontre des idées reçues, ce sont encore, de Debussy à Saariaho, des centaines d'oeuvres que ce siècle de turbulences a produites. Tragiques ou légères, formules radicales ou partitions pour enfants, grandes fresques ou opéras-minutes, opérettes ou comédies musicales, elles n'ont cessé de reconfigurer le genre et d'élargir son spectre. Ce continent lyrique restait à explorer dans la diversité de ses aspects. Une histoire s'imposait donc pour en faire le récit et en décrire les mécanismes, pour en reconstituer les valeurs et les tendances, pour suivre ses acteurs et découvrir ses productions. Entreprise sans précédent par ses dimensions et par sa conception, cette Histoire de l'opéra français en trois volumes réunit une équipe internationale de plus de cent cinquante auteurs - musicologues, littéraires et philosophes, historiens et spécialistes du théâtre, de la danse et des arts. Elle est placée sous la direction d'Hervé Lacombe, professeur de musicologie à l'université Rennes 2

05/2022

ActuaLitté

Musique, danse

Ivanhoé (réduction). cantate sur un poème de Victor Roussy pour solistes et orchestre

Bien loin de constituer un ouvrage isolé dans l'oeuvre de Camille Saint-Saëns, Ivanhoé appartient à un ensemble réalisé dans le contexte particulier du concours pour le prix de Rome. Institué en 1803, supprimé dans la foulée des événements de mai 1968, ce dernier fut pendant longtemps le plus convoité des prix français de composition musicale. Organisé par l'Institut, il garantissait à ses lauréats, à défaut de l'assurance d'une future carrière sans embûches, du moins l'entrée par la grande porte dans le monde artistique et quelques années de pension en Italie, à la villa Médicis. De fait, bien peu résistèrent à l'attrait de cette récompense susceptible de marquer avec éclat l'aboutissement de longues années d'études. Que l'auteur de la Danse macabre s'y soit présenté n'a finalement rien d'étonnant. Mais bien qu'appelé à devenir au tournant du siècle l'un des plus illustres représentants de l'art académique, il n'obtint jamais le fameux premier grand prix. Certes, il serait aisé de mettre son premier échec, en 1852, sur le compte de l'inexpérience, mais son second et dernier, douze ans plus tard, demeure plus surprenant ? : ayant presque atteint la limite d'âge, le musicien n'est alors plus un novice. Est-ce sa situation d'artiste déjà établi qui lui valut d'être écarté ? Rien ne peut le confirmer, mais il n'en reste pas moins qu'après avoir été placé en tête des six candidats admis à l'épreuve finale en juin 1864, il échoua finalement au profit de Victor Sieg, camarade appelé à un destin autrement plus modeste. Composé par Victor Roussy, le livret d'Ivanhoé s'inspire d'un épisode du roman éponyme de Walter Scott. Tout en répondant aux obligations d'une cantate de Rome, il exploite différents antagonismes susceptibles de mettre en valeur les candidats les plus talentueux. Sur fond de tensions entre Saxons et Normands dans l'Angleterre de la fin du xiie siècle, il développe l'amour impossible et unilatéral de la juive Rebecca pour le chrétien Ivanhoé, la grandeur d'âme de ce dernier répondant à l'ambiguïté de son ennemi Bois-Gilbert, pris quant à lui par son désir pour la jeune israélite. Entre histoire et religion, c'est un véritable petit opéra qui se développe dans ces cinq courtes scènes. Bien qu'inégale, la partition de Saint-Saëns est remarquablement variée. Si certains airs purement strophiques peuvent nous sembler convenus, nous ne pouvons qu'admirer son sens de la mélodie, l'efficacité de ses progressions dramatiques ou certaines fulgurances comme cet étonnant épisode vocal sur une simple note tenue. Ouvre de transition, Ivanhoé n'en contient pas moins certains aspects d'une écriture déjà personnelle, notamment cette volonté d'unification par des motifs conducteurs ou son goût prononcé pour les trames orchestrales denses qu'une instrumentation limpide vient éclaircir. Autant de qualités que le musicien ne tardera guère à mettre en pratique... son chef-d'oeuvre lyrique, Samson et Dalila, ne fut-il pas entrepris dès 1867 ??

01/2018

ActuaLitté

Photographie

Mirages d'Orient, grenades & figues de Barbarie. Chassé-croisé en Méditerranée

Alors que, depuis le début de l'année 2011, les pays arabes qui entourent le Sud-Est de la Méditerranée ne cessent de nous surprendre par leur héroïsme et une dignité retrouvée, la Collection Lambert propose une exposition faisant l'apologie du voyage dans ces pays fascinants. Ils le sont tant par la richesse de leur culture que par une histoire bien plus ancestrale que la nôtre, par la beauté des êtres, et par ce courage dont ces peuples fiers font preuve aujourd'hui. Cette fascination n'est pas récente. Le monde arabe était auparavant décrit aux Occidentaux par des écrivains et des artistes qui accomplissaient des voyages longs et éprouvants. La France a toujours eu le goût de l'exotisme, d'une attirance pour la culture de l'Autre, cet étranger oriental ou arabe qui, lui-même, pendant des siècles, a cultivé le fait de recevoir le voyageur comme un art de vivre à part entière avec un raffinement poussé à son paroxysme. Nos plus grands écrivains en ont rêvé - Chateaubriand, Nerval, Flaubert, Lamartine ou, plus proche de nous, Pierre Loti... -, tout comme nos plus grands artistes, de Delacroix à Matisse. L'exposition s'organisera autour de quatre sections restituant les différentes images de l'Orient, qui se télescoperont tel un kaléidoscope de visions fantasmées ou réelles. Des collections jamais montrées au public seront associées à des oeuvres plus connues. Ainsi, le fonds de l'Association des amis de Pierre Loti présentera des documents inédits de cet écrivain : portraits, peintures et photographies... Une collection privée provenant de Gadagne fera découvrir des objets rares et précieux : bijoux, ustensiles, livres enluminés... À travers des oeuvres de maîtres du XIXe siècle et du début du XXe siècle, on comprendra comment est né cet orientalisme, mouvement aux répercussions si denses dans l'art de vivre en Europe. Des oeuvres sur papier de Delacroix et de Matisse confirmeront l'influence de la Méditerranée. Un lit turc de harem du début du XIXe siècle, entouré de peintures de la fin du XIXe siècle de femmes au bain et accompagné d'un magnifique film tourné dans un hammam par l'artiste anglaise Tacita Dean, donnera une ambiance de langueur. Plus loin, dans un univers plus viril, des photographies de Nan Goldin présentant son amant égyptien, Jabelawe, côtoieront des clichés chez un coiffeur turc de l'Italien Maloberti et des images anciennes d'un quotidien oublié où la tolérance était encore de mise. Dans une section plus contemporaine, les oeuvres engagées de Mona Hatoun, originaire du Liban, se confronteront aux images implacables de l'Iranienne Shirin Neshat, toutes deux féministes engagées et révolutionnaires avant l'heure. Enfin, à côté des vidéos de Douglas Gordon tournées aux portes de Marrakech avec des charmeurs de serpents et de scorpions, deux oeuvres teintées d'espoir et d'optimisme irradieront cette exposition : une installation vidéo de Charles Sandison où des milliers de mots calligraphiés en arabe se transforment en mains qui s'unissent à jamais, alors qu'Idriss Khan a photographié sur une même plaque argentique toutes les pages du Coran. Ces pages se superposent en traçant une immense partition sublime où, dans ce feuilleté visuel, on ne devine plus que la beauté des mots divins insufflés à jamais par le Prophète.

12/2012

ActuaLitté

Littérature française

Les plus belles histoires vraies de Noël

Des histoires de Noël, belles, insolites, incroyables (souvent inconnues) ayant pour héros des anonymes, des célébrités contemporaines ou des personnages historiques. Le lecteur est plongé dans une ambiance magique, celle de la plus belle fête de l'année. Durant cette courte parenthèse enchantée, surgissent de belles et incroyables histoires... - 1818. Afin d'attirer du monde dans la petite église d'Obendorf, en Autriche, où il est second pasteur, Josef Mohr écrit "Douce nuit". Il est soutenu par l'instituteur, organiste et compositeur, Franz Gruber. - 1843. Charles Dickens publie le premier de ses livres de Noël qui va devenir une tradition contribuant à faire de Noël, en Angleterre, la principale fête de l'année. - 1742. Au matin de Noël, Mme de la Tournelle se fait déposer dans sa chaise à porteurs au milieu de la Cour des Ministres du château de Versailles. Elle veut attirer l'attention de Louis XV. Et ça marchera puisqu'elle va devenir sa favorite... - 1847. En quelques heures, un inconnu, Placide Coppeau, de Roquemaure, sur les bords du Rhône, écrit "Minuit chrétiens" pour la collégiale. Une cantatrice tombe sur le texte et le donne à Adolphe Adam, célèbre musicien qui a notamment signé le ballet "Gisèle". Il en compose la partition. Création le 24 décembre à Roquemaure. - 1925. La première aventure de Winnie l'Ourson paraît sous la plume d'Alan Alexander Milne le 24 décembre 1925 dans un quotidien britannique avec un tel retentissement que la BBC fait lire le texte le lendemain sur son antenne ! Derrière ce Winnie imaginaire, se cache une émouvante histoire vraie... - 1797. A peine cinq mois après leur rencontre coup de foudre, Walter Scott épouse Charlotte le 24 décembre. - 1898. Louis Renault part réveillonner dans une voiturette de son invention. Ses amis le voyant arriver sont séduits. Il repart avec douze commandes pour le même véhicule ! - 1642. Naissance le 25 décembre d'Isaac Newton. L'enfant est tellement chétif que deux sages-femmes affirment qu'il ne passera pas la journée. Il vivra 85 ans... - 1914. Dans la précipitation la plus totale (elle enfile une robe banale même pas neuve !), Agatha Christie épouse Archibal, son premier mari. - 1959. Le 24 décembre, Joséphine Baker adopte un bébé trouvé un peu plus tôt enroulé dans un chiffon à côté des poubelles de la gare Saint-Lazare. - 1954. Le 24 décembre en début de soirée, une inconnue décidée à devenir chanteuse arrive d'Egypte à Paris sous la neige. C'est Dalida. - 1956. Jean Nohain anime la soirée du réveillon à la RTF en direct. Soudain, le feu se déclare sur le plateau alors qu'il raconte un conte de Noël intitulé "Le briquet"... Tout se terminera bien ! - 1946. Quelques mois avant Noël, Tino Rossi tourne "Destin", un film de Richard Pottier. Au cours des prises de vue, on se rend compte qu'il manque une chanson pour Tino. En vitesse, Raymond Vinci et Henri Martinet écrivent "Petit papa Noël" dont la carrière discographique démarre à Noël. Le début d'un triomphe. Le film, lui, n'est pas passé à la postérité. - 1967. A Paris, réveillé en sursaut, un homme reçoit un coup de poing sur la figure. Son plus merveilleux Noël commence ! - 1985. Un businessman anglais rate son train. Il erre dans une gare jusqu'à ce qu'il soit attiré par un clochard très différent des autres... - 1990. Un gamin de sept ans parcourt trente kilomètres seul pour offrir à sa famille le plus beau des cadeaux.

11/2014

ActuaLitté

Littérature française

C'est l'amour que nous aimons

Accompagné d’une superbe préface de Marc Lambron, ce volume rassemble les deux premiers romans de l’auteur : L’Amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), un de ses meilleurs textes autobiographiques, Au revoir et merci, ainsi que sa trilogie inspirée par l’histoire des soeurs Mitford – Le Vent du soir, Tous les hommes en sont fous et Le Bonheur à San Miniato –, laquelle remporta un immense succès (un million d’exemplaires vendus) lors de sa parution dans les années 1980. Un ensemble très cohérent dans l’oeuvre du romancier, une sorte de carte du Tendre où l’exaltation de l’hédonisme et le vertige du temps se conjuguent à la fascination du monde. Les deux premiers récits ont le charme à la fois enivrant et désenchanté des années 1950, dominées par deux monstres sacrés : Françoise Sagan et Roger Nimier. Jean d’Ormesson invente sa partition personnelle à ce moment-là, avec ce mélange de lucidité, de légèreté et d’allégresse qui fait toute la singularité de son style et de sa vision des hommes. Ses thèmes de prédilection sont déjà là : la quête éperdue du bonheur et l’insatiable besoin d’évasion, le culte du soleil, des voitures et des bains de mer. « Je ne faisais rien de ma vie. Je la traînais à travers l’inutilité, l’admiration, les plaisirs, l’amour », confesse l’un des héros de L’amour est un plaisir, roman que Marc Lambron résume en ces termes : « Une seule femme pour trois hommes ; c’est l’équation d’un voyage d’été ». Dans Un amour pour rien, le jeune narrateur se partage, à l’occasion d’un séjour romain, entre deux femmes, illustrant à travers ce dilemme sentimental la célèbre formule proustienne : « J’appelle ici amour une torture réciproque ». Marc Lambron observe que si ce texte a la « résonance du vécu », « l’autobiographie possible est comme censurée par les apanages du roman ». Il faut attendre la parution en 1966 de sa première véritable autobiographie, Au revoir et merci, pour découvrir quel auteur se cache sous ses personnages. À trente-sept ans, Jean d’Ormesson y parle très librement de lui-même, de ses origines, de sa famille, de ses goûts, de ses opinions, tout en feignant de prendre congé d’une carrière littéraire où il n’a connu jusque-là que des échecs. On sait la suite… C’est un auteur largement consacré qui se lance, vingt ans plus tard, dans l’écriture d’une trilogie romanesque, dont Lambron explique ainsi l’ambition : « Récapituler des fragments de l’histoire du monde à partir des méditations d’un esprit qui les rêve. Les généalogies, les continents, les guerres, les amours, les entrecroisements baroques, les hasards secrets, les filiations inconnues. On sent, ajoute-t-il, que l’imagination de l’auteur, libérée des incertitudes du narcissisme, embrasse avec ivresse l’histoire du monde. » Conchita Romero, Rosita Finkelstein, Nadia Wronski, les soeurs O’Shaughnessy, alias les soeurs Mitford, sont autant de composantes d’une sorte de famille universelle représentative de la tumultueuse et tragique histoire du siècle. Jean d’Ormesson remporte ici avec brio son pari, qui est de « ressusciter, sûrement pour mon plaisir, frappé d’un peu de mélancolie, et peut-être pour le vôtre, tout un monde évanoui qui s’agite encore en moi ».

03/2012

ActuaLitté

Musicologie

Fragmente-Stille, an Diotima de Luigi Nono

Luigi Nono (1924-1990) est l'un des compositeurs les plus importants de l'après-guerre. Aux côtés de Boulez et de Stockhausen, il participe à une véritable reconstruction de la musique en s'appuyant sur l'héritage sériel de l'école de Vienne. Sa singularité au sein de l'avant-garde musicale de l'époque tient à ses engagements éthiques et politiques, qui le conduisent à adhérer au Parti Communiste Italien, dont il devient une figure dominante. Ses oeuvres se veulent "engagées" , au sens sartrien du terme : elles témoignent d'événements historiques tragiques comme le nazisme (Il canto sospeso), la Shoah (Ricorda cosa ti hanno fatto in Auschwitz), l'arme atomique (Sul ponte di Hiroshima), la guerre du Vietnam (A floresta é jovem e chesa de vida), et bien d'autres encore. Cet engagement l'éloigne des scènes musicales institutionnelles et le conduisent à se tourner vers les moyens électro-acoustiques. La musique de Luigi Nono est chargée d'une expressivité intense et cherche en même temps des voies nouvelles, aussi bien musicales que dans l'alliance avec d'autres arts (notamment dans ses deux opéras), et dans sa présentation : il organise de nombreux concerts dans les usines ou sur les places publiques, qui se terminent par de longs échanges avec les auditeurs. Au milieu des années 1970, il se remet profondément en question, ce qui l'amène vers d'autres sources d'inspiration et vers l'exploration des moyens nouveaux fournis par la live-electronics, tout en maintenant ses exigences musicales, éthiques et politiques. Le quatuor à cordes Fragmente-Stille, an Diotima est l'oeuvre qui inaugure cette nouvelle période créatrice. Présentée le 2 juin 1980 à Bonn par le Quatuor LaSalle, qui l'avait commandée, l'oeuvre modifie radicalement l'idée que l'on se faisait du compositeur ; elle a un fort impact sur les jeunes compositeurs et est souvent jouée par de nombreux quatuors. L'oeuvre est une immense méditation traversée de gestes éruptifs, une suite de moments (Fragmente) dans lesquels le silence (Stille) joue un rôle essentiel. La Diotima du titre renvoie à une figure du roman par lettres Hypérion de Friedrich Hölderlin et au nom qu'il donna à la femme aimée en secret. La partition comporte, sous les portées, des fragments de poèmes de Hölderlin que les musiciens doivent lire de façon muette tout en jouant. Au plus profond de l'intime, Nono interroge la nature du son et du silence, sa relation à l'époque, qui fait écho à celle vécue par Hölderlin. Chaque sonorité est ciselée, prolongée sur des durées inhabituelles, prise dans des relations énigmatiques et fascinantes, qui confèrent à l'oeuvre un caractère de cérémoniel, loin de la tradition du genre. La richesse sonore du quatuor répond à une richesse sémantique foisonnante : outre les écrits de Hölderlin, Nono fait référence à Maïakovski et Lili Brick, Kafka, Beethoven, Verdi, Scherchen, Maderna... Laurent Feneyrou démêle tous ces fils tissés les uns avec les autres, comme il démêle ceux de la construction musicale, retraçant la genèse de composition en s'appuyant sur toute une série d'esquisses et de documents publiés ou inédits. Il replace ce quatuor dans le contexte politique de l'époque et approfondit le lien à Hölderlin. Ainsi éclaire-t-il l'oeuvre de l'intérieur dans une approche à la fois historique, esthétique et analytique. C'est le premier livre en français sur cette oeuvre.

11/2021

ActuaLitté

Histoire littéraire

Les Labyrinthes. Vingt mille ans de métamorphoses

Ce volume est le premier consacré, avec cette ampleur, à un thème universel : la figure du labyrinthe depuis les temps préhistoriques jusqu'à nos jours dans tous les domaines de la création. L'origine du labyrinthe se perd dans un passé immémorial mais sa résurgence à toutes les époques, sous les avatars les plus divers, prouve qu'il n'a jamais réellement disparu de la mémoire collective. Encore aujourd'hui nombre d'architectures labyrinthiques sont au coeur de nos modes de représentation et de nos usages. L'impressionnant réseau de sens et de formes de ces figures nécessitait une pluralité d'approches disciplinaires ; l'archéologie, l'histoire, la géographie, l'anthropologie, l'architecture, l'urbanisme, la sémiologie, la poésie, la musique, la littérature, les arts modernes et contemporains sont ici convoqués pour rendre compte de la grande diversité de leurs manifestations, de leur richesse interprétative, comme de la complexité de leurs influences culturelles. Une documentation iconographique importante courant depuis les temps paléolithiques jusqu'à notre ère planétaire accompagne les contributions des auteurs. L'art pariétal, le mobilier préhistorique, l'artisanat, l'architecture, les arts graphiques et paysagers participent de ce corpus d'illustrations qui éclaire les phénomènes complexes de variations, répétitions, circularités, détours et autres progressions à rebours caractéristiques des graphies labyrinthiques. En ce sens, les schémas, cartes, dessins au trait, gravures, partitions musicales, calligraphies, photographies se révèlent indispensables à la compréhension des différents types de labyrinthes. La première partie - de la préhistoire au Moyen Age - est en bonne part consacrée à l'examen de la genèse et des évolutions d'un labyrinthe classique appelé communément " de type crétois ". Il symbolise un cheminement initiatique, un itinéraire de salut, un support de procession méditative ou de pratiques liturgiques. La deuxième partie - de la Renaissance au XXIe siècle - est celle d'une rupture. En Italie, autour de 1420, de nouvelles formalisations labyrinthiques, détachées de toute tradition religieuse, contribuent à magnifier les arts du jardin. Un type spécifique de labyrinthe prospère : le dédale, qui n'est plus spirituellement instruit. Cet espace sécularisé truffé de méandres et de culs-de-sac retrouve les lignes brisées du dispositif inventé par le légendaire Dédale. Ces pages accordent une place conséquente au XXe siècle, période de révolutions épistémologiques de laquelle naîtront de remarquables variétés de labyrinthes. Les configurations de type rhizomique sont ainsi devenues une métaphore privilégiée de la condition moderne. Leur structure n'a ni centre ni périphérie, ni dedans ni dehors, ses éléments peuvent se connecter entre eux en plusieurs noeuds selon les intentions de l'individu qui, de lui-même, choisit la direction à imprimer à son propre trajet. Mais les auteurs montrent aussi la face heureuse des labyrinthes, quand le symbole prend la fonction d'un rite conjuratoire ou printanier, d'une quête initiatique de soi, d'une chorégraphie dansée, d'une poétique de la dérive urbaine ou d'une pratique de libertinage amoureux. Ce versant solaire donne aussi le ton de cette étude qui a choisi de ne pas désespérer du labyrinthe.

09/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Géopolitique de la Côte d'Ivoire

Le 21 mai 2011 à Yamoussoukro, se tenait la cérémonie d'investiture du Président ivoirien Alassane Ouattara en présence d'une vingtaine de chefs d'Etat dont Nicolas Sarkozy et de Ban Ki-moon, Sécrétaire général de l'ONU. Cet événement qui symbolise le retour à la démocratie en Côte d'Ivoire intervenait après dix années d'une crise qui, d'économique était devenue politique puis globale, car au cours de ces deux dernières années on avait pu constater l'effondrement du pays dans pratiquement tous les domaines. Le refus pendant cinq ans de Laurent Gbagbo d'organiser des élections présidentielles puis sa volonté par la suite d'en ignorer le verdict parce qu'il lui était défavorable, laissera sans aucun doute pour longtemps des traces profondes et traumatiques dans ce pays qui avait été le phare de l'Afrique noire francophone au lendemain des indépendances. Faut-il rappeler que cette ancienne vitrine de la coopération française est encore aujourd'hui confrontée aux problèmes du sous-développement, en même temps qu'elle doit relancer une économie tombée au plus bas et rasséréner des esprits encore choqués par des souvenirs de pillages, d'exactions, de déplacements de population. Certes, le milieu naturel ivoirien est riche. Mais il est aussi en danger. Certes, la population du pays est jeune, dynamique, de plus en plus citadinisée. Mais elle est demeurée un puzzle d'ethnies encore trop souvent rivales, comme l'a montré la guerre civile qui a ravagé ces dernières années les espaces et les esprits. Pourtant, le père de la nation, Félix Houphouët-Boigny avait su en faire un pays en plein essor en choisissant dès le début de l'indépendance l'économie de marché alors que plusieurs de ses voisins s'enlisaient dans les déboires d'un socialisme à l'africaine, disparu aujourd'hui. De fait, ce sont des turbulences économiques qui ont provoqué peu après la mort du " vieux " la fin du " miracle ivoirien ", et ce, parce que le pays était sans doute trop dépendant des cultures de rente. Cette dégradation a eu pour conséquence une lente désagrégation des structures politiques de la nation qui s'est parallèlement traduite par l'émergence d'une forte hostilité vis-à-vis des étrangers. Le pays allait même jusqu'à connaître la guerre civile, la partition et le jeu de pouvoirs factieux. Cela est d'autant plus étonnant que la tolérance politique et religieuse avait auparavant facilité l'installation sur le sol ivoirien de plus de 4 millions d'immigrés. On a pu croire un moment, à partir des années 2007, que la reprise économique était au rendez-vous dans un contexte national et international apaisé. Il n'en fut rien et ces deux dernières années furent sans doute les plus mauvaises que les Ivoiriens aient connues depuis l'indépendance, malgré les efforts développés par le gouvernement d'Union nationale dans l'attente d'élections présidentielles sans cesse repoussées. Enfin organisées, elles donnèrent la victoire à Alassane Ouattara. Les troubles qui s'en suivirent menèrent la crise à son paroxysme. L'arrestation de l'ancien chef d'Etat donna un coup d'arrêt à cette descente aux enfers. Exsangue aujourd'hui, la Côte d'Ivoire devra se relever, panser ses plaies tant physiques que morales et retrouver son unité. C'est la tâche ardue qui attend le Président Alassane Ouattara. Il reste aussi à espérer que revenue à la démocratie, la Côte d'Ivoire puisse, aidée par des pays amis et les institutions internationales, reprendre en matière économique sa place de " poumon vital " de l'Afrique de l'Ouest. Le pari est difficile. Il peut être tenu.

06/2011

ActuaLitté

Théâtre

Les deux bourreaux ; Fando et Lis ; Lulù ; Ne donnez pas de pommes aux vaches ; Aristides ; De souffle et d'oubli

Dans ce volume, nous sommes heureux d'accueillir deux textes de Fernando Arrabal, notre auteur invité qu'on retrouvera dans un prochain volume et de vous faire découvrir des écritures et des thèmes à la fois neufs et militants pour lesquels le théâtre et la dérision sont le lieu idéal. La pièce autobiographique de Fernando Arrabal, les Deux Bourreaux nous plonge dans l'univers concentrationnaire contemporain. L'Etat policier s'est installé dans tous les domiciles. Françoise est sa complice ; elle a dénoncé son mari. Maurice, l'un des deux fils, l'accuse. L'élimination brutale du Père aliène le fils qui, privé de la force morale que lui donnait son identification à cette figure idéale, n'a plus le courage nécessaire pour devenir un adulte, un homme libre. A la fin, il rejoint son frère dans l'obéissance respectueuse de l'ordre, représenté par la mère, à qui il demande pardon. Fando et Lis contient l'absurde et la férocité que l'on retrouve dans l'oeuvre de Fernando Arrabal, l'un de nos plus grands auteurs contemporains. Lis, la femme à la voiture d'enfant et Fando, l'homme qui la conduit croisent sur la route trois hommes un peu étranges en route pour la même quête :Tai, ville extraordinaire, paradis terrestre resté inaccessible. Mais leur voyage les ramène toujours au même endroit ... En chemin, on découvre leur univers où se mêlent naïveté et cruauté, émerveillement et sadisme. En quête d'un monde meilleur, ils avancent entre rêve et cauchemar. Vision surréaliste de la nature humaine où l'innocence côtoie la violence, où la beauté émerge de la brutalité, ce spectacle est une incursion poétique dans l'inconscient. Lulù d'Ana Harcha Cortés nous vient du Chili et a été découverte par Le Théâtre des Chimères de Biarritz. " Elle" parle, déroule des moments de vie qu'elle organise comme des plages musicales. Sorte de mélopée sur laquelle se règlerait la respiration, ou qui la réglerait. Une grande économie de ponctuation confère de la fluidité à des récits originaux, inattendus, sans liens apparents les uns avec les autres. Et, une belle langue, directe et rythmée. Avec Ne donnez pas de pommes aux vaches de Bernard Da costa, on retrouve une écriture toujours corrosive et tendre dans deux " comi-drames " où un univers bousculé est ponctué par la présence d'un spectateur privilégié, le patron du café tabac ; il est un peu l'oeil de la " France profonde ", et assure, le lien entre les divers épisodes. Musique et lumière jouent aussi leur propre partition. Aristides de Béatrice Hammer se passe de nos jours : deux colocataires (Blanche, une romancière, et Arnaud, un comédien) traversent des difficultés dans leur métier. Arnaud suggère à Blanche de s'essayer à l'écriture dramatique, en concevant une pièce dans laquelle il jouerait le rôle d'Aristides de Sousa Mendes, ce consul du Portugal à Bordeaux qui a sauvé 35 000 personnes en désobéissant aux ordres de Salazar. Blanche, trouvant l'idée trop convenue, refuse. Un peu plus tard, un personnage habillé à l'ancienne, qui ressemble étrangement au Consul, lui rend visite. Il lui demande de l'aider à recouvrer la mémoire... De souffle et d'oubli de Sophie Thomas est la chronique d'une " après catastrophe " peut-être plus proche de nous qu'on ne le pense... Rodéric, seigneur déchu et colérique, sa maîtresse Zénobie et le fidèle Fernand, vivent reclus dans un domaine cerné par des ombres. Suspendu au souffle de l'invisible petite Lili, la fille de Rodéric, chacun tente de survivre dans ce no man's land, habité par le souvenir de jours plus fastes... Jusqu'à ce qu'un étranger se présente à la porte.

02/2010