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Joyce Maynard

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Histoire internationale

1914, ruptures et continuités

L'année 1914 fut un big-bang à l'origine d'une accélération folle et d'une effervescence sans précédent. Comment les intellectuels et les artistes ont-ils appréhendé le déclenchement de la Première Guerre mondiale ? Quel regard ont-ils porté sur l'événement ? Tandis que les philosophes européens diagnostiquent une crise de la civilisation occidentale, des visions eschatologiques s'emparent des penseurs russes. En Espagne, les clivages politiques préfigurent la guerre civile entre franquistes et républicains. Le très pacifiste journal L'avenir de la Manche bascule dans la ferveur nationaliste, pendant que les compositeurs français crient sus à la musique "austro-boche". Une enquête socio-littéraire Don Quichotte à Paris et dans les tranchées fait du poilu le nouveau chevalier des temps modernes. En France, l'expérience combattante des écrivains bouleverse le rapport de la littérature au réel. Au Portugal, l'avant-garde littéraire explose autour de la figure multiple de Fernando Pessoa. Quant au poète russe Volochine, adepte de l'anthroposophie, il annonce la fin de la civilisation matérialiste dans son poème Harmaguédon. L'Irlandais James Joyce, en écrivant Ulysses, invente le roman moderne. Ivan Cankar, ravagé par le cauchemar d'une Europe en ruine, entrevoit pourtant la renaissance de la Slovénie. L'année 1914 ne cesse de questionner tout au long du siècle qu'elle inaugure. En 1971, l'ouvrage L'année 1913 recompose le paysage artistique à la veille de la guerre. Dans son roman 14, écrit à l'occasion du centenaire, Jean Echenoz entretient la mémoire du conflit en explorant les déchirures profondes qu'il provoqua. L'année 1914 se tient en équilibre entre rupture et continuité, face à des questions sans réponse, la destruction du monde et la pérennité de l'homme.

05/2016

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Critique littéraire

Portraits pour un siècle. Cent écrivains

Vous vous souvenez sans doute de la vigueur avec laquelle Baudelaire, à l'occasion du Salon de 1859, avait condamné la photographie en tant qu'aboutissement industriel du mauvais goût réaliste de la foule. " Un dieu vengeur a exaucé les voeux de cette multitude. Daguerre fut son Messie ". Les écrivains n'ont pas manqué de s'intéresser à cet art flatteur mais aussi dangereux et compromettant. On n'en finirait pas d'évoquer les rapports passionnés entre l'écrit et la photographie. Donc, pendant que certains écrivaient les livres ou même les éditaient, d'autres rassemblaient des photos d'écrivains. La rencontre entre une agence photographique et une maison d'édition donne ainsi naissance à une sorte de jeu mathématique. Cent ans, cent photographies, le choix est arbitraire mais l'échantillon nous permet d'errer à notre guise dans la forêt du Spectacle. Certains sont vivants, d'autres morts. Tous nous parlent. Force est donc de nous intéresser aux détails. Nous les scrutons avec toute l'attention d'un Sherlock Holmes et nous pourrions peut-être en tirer des vies imaginaires : la veste à chevrons de Faulkner, les perles d'Arendt, les cheveux en bandeau de Beauvoir, les guenilles de Céline, le gracieux col blanc de Yourcenar, le regard perçant de Char, la machine à écrire de Duras qui est peut-être aussi celle de Pirandello, le téléphone préhistorique de Paulhan, les mitaines de Tanizaki, les bagues de Joyce, la patte du vieux sphinx Borges posée sur sa canne, Apollinaire, couché bien au chaud, les yeux vagues, livres et papiers à portée de la main. On ne sait s'il va s'endormir ou s'il s'apprête à écrire un poème. Et pourtant, n'est-ce pas l'une des images qui en dit le plus sur l'écriture de l'homme ?

03/2011

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Critique littéraire

Antonin Artaud, ce désespéré qui vous parle. Essais

En 1946, Antonin Artaud sort de l'asile de Rodez. Des amis, Arthur Adamov et Marthe Robert entre autres, s'entremettent pour lui trouver un hébergement en milieu médical, proche de Paris. Une jeune interne en psychiatrie, Paule Thévenin, âgée de vingt-trois ans, rend visite au docteur Delmas qui a une maison de santé à lvry et avait soigné Roger Gilbert-Lecomte et la fille de Joyce. Il accepte de loger Artaud dans un bâtiment à l'écart où il pourra écrire en toute liberté. Artaud, qui a l'habitude de dicter ses textes une fois rédigés, demande à Paule Thévenin de les taper à la machine. Il lui dicte différents textes, dont le célèbre Van Gogh le suicidé de la société. Artaud meurt en 1948. Après diverses difficultés de mise en route les éditions Gallimard confient l'édition des Ouvres complètes à Paule Thévenin, seule capable de déchiffrer l'énorme somme des manuscrits et d'en établir une copie conforme à la lettre et à l'esprit de l'auteur du Pèse-nerfs. C'est le début de l'une des plus étonnantes aventures de l'édition contemporaine : Paule Thévenin y consacrera sa vie, son énergie, son talent de scribe et d'exégète en publiant, à ce jour, une trentaine de volumes, des premiers poèmes aux Cahiers de Rodez et aux Cahiers du retour à Paris. A l'édifice, énorme et flamboyant, des textes, s'ajoutera, en 1986, l'ensemble des Dessins et Portraits, qu'elle présentera en collaboration avec Jacques Derrida. Le présent livre rassemble les écrits de Paule Thévenin consacrés à Artaud, préfaces, commentaires de textes, élucidations, recherches généalogiques, entretiens, récits anecdotiques. Travaux incessants, exercices de fidélité esthétique autant que de l'admiration familière, ces essais ont accompagné le travail de l'édition des Ouvres complètes comme témoin, comme une lumière.

02/1993

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Littérature étrangère

L'affreuse embrouille de via Merulana

Dans un immeuble cossu de via Merulana à Rome, les bijoux d'une comtesse vénitienne ont été dérobés ; et voilà qu'on retrouve la belle Liliana Balducci assassinée de façon sanglante. Les enquêteurs sont sur les dents : indices, poursuites, interrogatoires... un vrai roman policier. Mais pour le nonchalant commissaire Ingravallo, chaque effet a une multitude de causes, chacune en cachant d'autres. Et dans le cas d'un crime, aucun des courants qui convergent dans ce tourbillon ne peut être négligé. Ainsi l'enquête prend son temps et s'embrouille affreusement, sillonnant, pour le plus grand bonheur du lecteur, les rues de la Ville éternelle, où le présent se mêle au passé mythique tandis que résonnent les multiples dialectes et les innombrables accents. Dans cette escalade sonore, la phrase gaddienne se déploie, s'étire et se retire, jouant sur tous les tons : la farce pour évoquer le peuple, le sarcasme pour Mussolini, la poésie pour un défilé de nuages... La nouvelle traduction, magistrale, de Jean-Paul Manganaro nous en restitue aujourd'hui toute la verve foisonnante. Avec L'Affreuse Embrouille de via Merulana, chef-d'oeuvre des lettres italiennes, l'ingénieur Carlo Emilio Gadda, passionné de mathématiques et de philosophie, devient en 1957 un écrivain mondialement connu. Carlo Emilio Gadda (1893-1973) est un des plus grands écrivains du XXe siècle. Comparé à Céline et à Joyce, ce révolutionnaire de la forme narrative et du langage a obtenu en 1963 le Prix international de littérature. Traduit de l'italien et présenté par Jean-Paul Manganaro. Jean-Paul Manganaro est professeur émérite de littérature italienne contemporaine à l'université de Lille 3. Lauréat du prix Halpérine-Kaminsky Consécration et du prix Laure-Bataillon Classique, il a traduit plus de cent soixante-dix romans italiens en français, dont Pasolini, Calvino, Bene, Del Giudice, Mari...

11/2016

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Littérature sud-américaine

La Havane

" Dans un pays de volupté et de guitares à rubans bleus, la chance est fière comme tout ce qui a été acquis sur terre ou à travers les aventures arides de la virilité. " José Lezama Lima, considéré comme l'égal de Proust et de Joyce, est le plus grand écrivain cubain contemporain. Il est universellement connu pour son oeuvre poétique qui s'étend de la narration à l'essai. Son roman Paradiso (1966) est la référence de la littérature du xxe siècle en langue espagnole. Ce livre recueille une série de 91 chroniques publiées initialement à la une d'un grand quotidien cubain (Diario de la Marina) entre septembre 1949 et mars 1950, et qui n'ont jamais été traduites ni rassemblées en volume. Chaque texte naît d'un élément de l'actualité : concert, début de carnaval, prémices de l'hiver, exposition de peinture, représentation théâtrale, match de base-ball, manifestation, détérioration d'un quartier. A travers la description de lieux, de personnages, de coutumes, Lezama Lima appréhende la profonde singularité de La Havane. Une ville aux multiples facettes, qui revendique ses origines européennes tout en étant fière de sa spécificité caribéenne. Poésie et divagation réflexive caractérisent ainsi ce livre à déguster lentement, dans lequel l'auteur porte sur ce coin du monde qui est le sien un regard empreint d'attachement et pourtant non dénué de lucidité et d'humour. Le ton y est souvent badin, espiègle et, comme un enfant rêveur, Lezama Lima se plaît à se détacher de la description objective des faits pour plonger dans la fiction. Ainsi, lorsqu'il imagine la vie d'un acrobate de cirque ou qu'il narre son trajet en autobus comme s'il s'agissait d'une épopée. Un enchantement littéraire pour les nombreux amoureux de La Havane

08/2022

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Littérature française

La troisième horloge. Poésies et récits, 1943-1986

Après Le surréalisme comme essuie-glace, premier volume des oeuvres complètes de Robert Lebel, qui réunissait ses écrits sur le surréalisme, avant Le regardeur démystifié qui réunira ses écrits sur l'art et Marcel Duchamp an-Tu'm et pos-Tu m', recueil de l'ensemble de ses textes sur l'artiste (ces deux volumes sont à paraître à L'Atelier contemporain), voilà le recueil de l'ensemble de l'oeuvre littéraire (avec plusieurs inédits) de celui qui fut tout à la fois critique d'art, poète, essayiste et expert en peinture ancienne. A propos de son récit La Double vue, François Di Dio (son éditeur premier au Soleil noir) notait ? : "? ce récit se lit comme un "suspens", le documentaire y côtoie l'humour, il donne à penser comme un essai, se déroule comme un film, explore de très près "l'ineffable", et se laisse regarder comme un tableau. ? " L'ensemble des écrits de création de Lebel manifeste qu'il s'est essayé à diverses formes ? : composition en vers, récit, pseudo-traité, autobiographie. Son refus d'insister dans une quelconque voie signale, pour l'écriture, le même principe d'économie et d'ironie mis en pratique par Duchamp dans le domaine des arts dits visuels. Précisons donc ? : l'ambition de l'écrivain Robert Lebel relève sans doute de la poésie, entendue plus largement à la manière surréaliste, comme un refus de capituler devant les platitudes de l'existence en recherchant, dans la vie même, des occasions d'aventures, dont l'écriture peut rendre compte, en adoptant des formes en elles-mêmes variées. A l'ensemble des poèmes et récits sont ajoutés des articles critiques (sur Michel Fardoulis-Lagrange ou Gherasim Luca, par exemple). Sont publiés, en annexe, un entretien de l'auteur avec Nicole Zand, des témoignages de Alain Fleischer, Pierre Klossowski, Joyce Mansour et Patrick Waldberg.

05/2023

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Contes et nouvelles

Humanum in silico. Horizon perpétuel 2020

HP20, Humanum in silico est le premier tome de L'horizon perpétuel, anthologie thématique annuelle de Flatland éditeur. En 2020, le thème était le suivant : "A force de le seconder, elles ont fini par reléguer l'humain au second plan, voire à l'état de souvenir. Hier esclaves, elles dominent à présent le monde, quand elles ne redéfinissent pas la réalité. Ordinateurs quantiques ou bons vieux robots à boulons, cyborgs trop humains ou nouveaux horizons virtuels, les machines intelligentes sont l'avenir de l'homme. Sur ces bases, aujourd'hui comme hier et plus que jamais, il reste forcément des tas d'histoires à raconter". Trente auteurs et autrices francophones ont accepté de relever le défi. Au sommaire : Paul Borrelli, Mirrors Jean-Louis Trudel, L'obéissance des cadavres et des vifs Olivier Caruso, La Cisaille Thomas Geha, Les trois cloches Gabriel Joyce Blake, Planètes hurlantes Eugène Wody, Comme des bulles de savon Céline Maltère, Olam Denis Coëdel, U. N. G. I. E. Xavier Lhomme, Obsolescence non programmée Yves Letort, La maladie ligneuse Julie Conseil, Chair de métal Quentin Bongard, Les fleurs d'oranger Laurent Copet, L'objet du complot luvan, Eugénisme Matthieu Clerjaud, Agent autonome Ketty Steward, Ma meilleure vie Eric Vial-Bonacci, Eveil Mélanie Leroux, Marta va vous aider Xavier Serrano, Guide du naufragé en milieu inhumain Anthony Boulanger, IBM, Intelligence Bornée Ménagère Nicolas Liau, La Serinette aux Larmoyeux Louise Sbretana, Outils volés Antonin Sabot, L'IA qui rêvait Antoine Bourven, L'émergence Julien Heylbroeck, AD Adeline Brun, L'andréide en costume d'arlequin Fabrice Schurmans, Le virus de la Méditation seconde Bruno Pochesci, Humains de A à Z Laura P. Sikorski, Le moindre mal Martin Niementowski, Le départ

02/2022

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Album de films

James Bond. L'intégrale des films et des voitures

En haute montage, sur les pistes de ski, sur deux roues dans les rues de Las Vegas, défiant les lois de la gravité et plongeant au fond de la mer Tyrrhénienne... Les scènes mythiques des films de James Bond sont indissociables de ses voitures. A travers les 25 films de la série, Dr No jusqu'à Mourir peut attendre, le dernier opus encore inédit, Jason Barlow plonge dans les histoires et les tournages pour examiner les voitures au coeur des aventure de l'agent secret. Le images du livres sont issues d'une recherche sans précédent dans les archives Bond. Chaque chapitre offre de documents rares ou inédits : plans, scripts originaux - accompagnés des annotations exclusives du réalisateur - dessins techniques et storyboards. Avec les interviews de Daniel Craig, des producteurs Michael G. Wilson et Barbara Broccoli et du vétéran des effets spéciaux de Bond Chris Corbould, cet ouvrage met le lecteur au volant de chaque voiture conduite par Bond. Cadillac, Chevrolet, Jaguar, Dodge, Mercedes, Ferrari, Aston Martin, Citroën, Rolles Royce... ce livre de référence est fait pour tous les passionnés, de cinéma, d'automobiles et d'aventure !

09/2021

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Ski

Le ski de randonnée brouille les pistes

Ancêtre des pratiques de glisse, le ski de randonnée est en pleine mutation et connaît un vif regain d'intérêt. Certaines pratiques restent très discrètes, d'autres deviennent plus visibles, au point de brouiller toutes les pistes. Au départ symbole de liberté et d'absence de règlementation, le ski de randonnée se pratique aujourd'hui en des lieux qui n'échappent plus à l'emprise du droit et de l'économie touristique. Il brouille aussi les frontières entre espaces aménagés et sauvages. C'est enfin un marché en pleine croissance qui recompose la dynamique de l'ensemble des pratiques du ski et des espaces des stations. Les marques rivalisent de recherche d'innovation, les stations ont imaginé sur leurs domaines des itinéraires balisés. Un ouvrage édité dans le cadre du projet de recherche "A Tourisme sportif de montagne et innovationA ", financé par le Labex ITTEM Innovation et Transitions Territoriales en Montagne.

10/2022

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Documentaires jeunesse

Autos

Un catalogue mondial des voitures, françaises et étrangères : 185 modèles illustrés, de la voiture de star à celle de Pépé, pour les enfants à partir de 6 ans... et leurs parents. Une présentation simple et accessible des voitures : le modèle, la marque, l'année et le pays ; et des informations pour rêver : performances, records, dimensions... Rolls-Royce ou Ford T, Batmobile, Golf ou 2CV ? Ce beau livre, au format généreux, propose un magnifique panorama tout illustré des voitures qui nous font rêver. Alternant planches simples, doubles, vignettes et illustrations au format poster, "Autos" emmène l'enfant à la découverte de l'univers de l'automobile, du XIXe siècle jusqu'à demain, à travers une vingtaine de thématiques incontournables et 185 modèles : les voitures de luxe, les coupés et les cabriolets, les voitures de cinéma, les sportives, les voitures de course, les voitures de demain, les voitures insolites, mais aussi les taxis, les utilitaires, les monospaces, les 4 x 4 et les SUV, les citadines, les petites voitures, les records, les hot rods et les customs, les berlines, la petite histoire des autos et les voitures dans la grande Histoire. Un véritable catalogue richement illustré, à découvrir, à regarder, à feuilleter, à lire et surtout à partager !

10/2020

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Sports

Supermarine Spitfire. Tome 2, Mk VI à IX & Mk XVI

En 1941, la carrière du Spitfire est bien lancée, et la RAF dispose d'un avion performant avec le Mark V qui répond bien à ses attentes du moment. Pourtant, Supermarine et la RAF préparent déjà sa relève et de nouvelles versions sont à l'étude pour conserver au chasseur une certaine avance sur l'adversaire. Après les Mark VI, Vll et VIII finalement produits en nombre limité, c'est surtout le Mk IX , mis en service dans l'urgence à l'été 1942, qui deviendra le plus connu des Spitfire. Fabriqué jusqu'à la fin du conflit, utilisé sur tous les fronts , cet appareil devint le chasseur standard de la RAF et fut largement exporté, notamment après la fin des hostilités. La dernière version du Spitfire équipée d'un moteur Rolls Royce Merlin, le Mark XVI, est en fait un Mk.IX équipé d'un moteur produit par Packard aux Etats-Unis. Entrée en service en 1944, cette version introduisit pour la première fois la "verrière bulle" sur le Spitfire et fut utilisée par la RAF jusque dans les années cinquante, en remplacement du Mk IX et en attendant la mise en service des premiers jets dans les squadrons de première ligne.

04/2015

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Cahiers de vacances

Cahier de vacances été de la 4e à la 3e. Edition 2020

Le cahier de vacances pour réviser pendant l'été et bien préparer sa rentrée en 3e. Ce cahier de vacances regroupe toutes les matières : français, Anglais, Maths, Physique-chimie, SVT, technologie, Histoire-géo-EMC. Des séquences avec : les notions à maîtriser, des rappels de cours, des exercices variés, et des quiz-bilans. Pour aller plus loin : des pages Docu variées et des parcours de révision "dont vous êtes le héros" en Histoire-Géo-EMC.

04/2020

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Critique littéraire

L'assiette anglaise, lectures anglophones. A bâtons rompus dans des lectures-souvenirs de la langue anglaise

Partant du livre de John Lancaster The debt to Pleasure (1996), un roman "gastronomique" initiant la cuisine comme métaphore conductrice, cet essai vagabond pose en chemin les problèmes exégétiques récurrents tels que la vérité, le jeu auteur/lecteur, l'usage de la langue et des langues, les rapports de la rationalité et de l'étrangeté, la place de la métafiction, de la satire et de l'utopie ou de la contre-utopie. On y mêlera le dialogue implicite des oeuvres et des créateurs d'une époque et d'une autre, d'un continent à l'autre. On s'arrêtera longuement sur des oeuvres centrales comme The opium eater de De Quincey ou The remains of the day d'Ishiguro et même la nouvelle de Daphné Du Maurier "The way of the cross" et, plus rapidement, sur The defense Luzhin de Nabokov, "The dead" des Dubliners de Joyce, The Handmaid's tale de Margaret Artwood ou celui de McCormac The road, certains textes de Paul Aster et aussi de Millhauser et son lanceur de couteaux The knife-thrower... ou celui d'Ian McEwan, On chesil beach. Mais beaucoup d'autres entrent dans ce menu composite, Bram Stoker, Malcolm Lowry, Virginia Woolf, Dylan Thomas ou Paul Bowes. Des "menus plus frivoles" permettront de revenir aux fabuleuses satires d'Evelyn Waugh avant David Lodges, en remontant aux maîtres d'antan Fielding et Trollope. Comme chez John Lancaster la profusion de mets conduit à une certaine satiété, à une anorexie qui renvoie à des textes atones sous l'égide du "Bartleby" de Melville ou de la "terreur" de Nabokov un peu en écho de la nausée de Sartre... La thématique du comestible se fondera sur The old boys de Trevor et les repas chagrins de sa maison de retraite pour déboucher sur les schémas répétitifs du Waterland de Graham Swift. Mais c'est avant tout les morceaux indigestes qui clôturent le parcours, le "Bartleby" de Melville et celui, extraordinaire, d'Ambrose Bierce "The death of Halpin Frazer" .

06/2020

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Critique littéraire

Par la haute mer ouverte. Notes de lecture d'un Moderne

Eugenio Scalfari est le fondateur et le directeur d’un quotidien italien devenu une référence en Italie comme à l’étranger, La Repubblica. Homme de presse, Eugenio Scalfari s’inscrit, par nécessité, dans le flux de l’actualité, l’approche, fractionnée par la dictature de l’instant, d’une réalité toujours plus complexe et différenciée que la vision que nous en donne le Journal. Homme de culture, Eugenio Scalfari aime à prendre le temps d’écouter la respiration du monde à partir des murmures de la littérature, des myriades de petites touches que les écrivains, toute sensibilité déployée, déposent non pas dans le Journal, mais dans le Livre. Homme de plume, Eugenio Scalfari joue sur les différents styles pour nous dresser son Panthéon des Lettres, c’est-à-dire ce que devraient être les Lumières du XXIe siècle, ce que pourrait être une République mondiale des Lettrés. C’est de ce décalage des trois identités que se nourrit ce livre de lectures. La réactivité au cours du monde ? Rien ne vaut un solide dialogue fictif, en ouverture, avec Diderot. L’impression que le flux des choses interdit, par sa rapidité, le temps de la connaissance ? Voyez Montaigne, bâtissant une sagesse qui aujourd’hui encore fascine sur le « branloire » du monde, d’où il conclut à un scepticisme tempéré qui ruine les prétentions des idéologies, qui, dès cette époque, montre la nature humaine commune au Sauvage et au Colonisateur. S’il est des passages obligés (Kafka qui a l’intuition de ce que sera son siècle avec Le Procès ou La Métamorphose), en revanche nul n’a mieux exprimé le sentiment d’un écoulement irrémédiable qui conduit à un écroulement d’un monde – nos certitudes, nos paysages, nos conduites sociales – que Rilke, alors même qu’un autre nous apprend à saluer les configurations nouvelles –Joyce. Si le Journal décrit le monde en surface, la Littérature nous en ouvre les portes de la compréhension.

09/2012

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Littérature française

Boxing-Club

"Quand les boxeurs montent sur le ring, cet espace théâtralisé, 6 mètres sur 6, clos de cordes en chanvre, violemment éclairé, et où il arrive que le sang coule, leur âme s'approche des territoires complexes, qui se nomment pays de la Peur, de la Cruauté, de la Pitié et de la Domination. Trois minutes, le temps du premier round, suffisent souvent à un boxeur pour savoir s'il a poussé la porte d'un rêve ou celle d'un cauchemar. Mais attention : les dernières secondes ne sont pas les moins dangereuses. La foudre peut toujours tomber quand on ne l'attend plus. Un ring est une boîte à surprises". La boxe, cette passion vitale qui mène à des émotions paroxystiques, n'est jamais loin de la littérature. C'est l'un des seuls sports, avec le cyclisme, proche des artistes et des écrivains (Byron, Cocteau, Joyce Carol Oates, Albert Camus, Hemingway, Arroyo, etc). Le noble art passionne Daniel Rondeau depuis plus de dix ans, quand il découvre le Boxing-Club d'Epernay, riche d'un palmarès étonnant et où règne un esprit singulier. Dix ans de rendez-vous hebdomadaires avec la discipline, l'humilité, la force, la douleur. Son coach, Jérôme, lui enseigne "la douce science des coups". Souple, inattendu, magnifique, toujours très littéraire, Daniel Rondeau surprend, façonne, enchaîne. Les portraits de boxeurs, rapides, vifs. Amira, la championne de vingt-neuf ans. Maye, le fantôme du club. Georges, le benjamin. Mais aussi des lectures, des considérations morales, le goût pour la transmission, la grange où s'entraîne l'écrivain, sublime et souffrant, chaque semaine. Ce Boxing-Club ne parle pas seulement de la vie d'un club comme il en existe beaucoup d'autres, c'est aussi une méditation sur le peuple, la fraternité, la passion. Au fil des années, Daniel Rondeau partage avec ces boxeurs d'exception, pour la plupart ouvriers dans les caves de Champagne, le goût de l'effort et de l'accomplissement. Une leçon de vie et de littérature.

03/2016

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Histoire des religions

La grande Marie ou le luxe de sainteté

Imaginons une barque qui remonte le fleuve Saint-Laurent, entre ses rives escarpées, depuis Tadoussac et accoste à Québec le 1er août 1639 après une escale à l'île d'Orléans. Dans cette barque, éprouvées par trois mois de traversée depuis Dieppe, trois religieuses ursulines, dont l'une, ayant quitté son couvent de Tours, dotée d'un fort tempérament, aussi bien tournée vers l'action que vers la mystique, apparaît déjà comme une figure centrale : Marie de l'Incarnation. N'imaginons plus. A quatre siècles de distance, c'est son portrait que brosse ici, d'une main leste, d'un oeil admiratif, l'écrivain Carl Bergeron, séduit par la force de caractère, les qualités d'organisatrice et le grand talent d'épistolière d'une femme portée par un désir d'absolu et celui, tout aussi impérieux, qui la poussera à faire corps avec ce pays de froid dément, de rochers austères et de forêts implacables, à apprendre les langues autochtones, à y bâtir un monastère, à enseigner, à s'abandonner à l'Amour avec des élans que nous savons plus comprendre. Ce faisant, Carl Bergeron tend à la religieuse de fer et de chair un miroir qui fera paraître étriquées notre époque, ses lâchetés, son amnésie souvent. Il prend la mesure de son legs, interroge la société québécoise issue de la Nouvelle-France. D'un même coup de fleuret, il égratigne l'université quand elle n'est que refuge, l'esprit bourgeois quand il n'est que calcul. Plus que tout, son chant d'amour à la "Grande Marie" , aussi beau que nécessaire, est tourné vers l'avenir : "N'allons pas croire, naïfs que nous sommes, que Marie est morte en 1672 et qu'elle s'est arrêtée là. [... ] Il se pourrait que le XXIe siècle fasse de Marie de l'Incarnation une contemporaine, et la ressuscite plus proche et vibrante à notre conscience qu'un Proust, un Céline ou un Joyce".

08/2021

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Philosophie

Fritz Mauthner, scepticisme linguistique et modernité. Une biographie intellectuelle

Pour la première fois en langue française, une biographie intellectuelle est consacrée à Fritz Mauthner, figure majeure du tournant linguistique de la modernité. Dans les Contributions à une critique du langage (1901-1902), l'essai sur Le Langage (1907) et le Dictionnaire de la philosophie (1910-1911), Mauthner recueille la tradition de réflexion du langage depuis Herder et Humboldt, pour la mettre au service du scepticisme linguistique le plus radical jamais formulé à l'époque contemporaine. Sa haine des mots le pousse à vouloir sortir du langage pour accéder à la " mystique sans Dieu ". Son scepticisme trouve son aboutissement dans L'Athéisme et son histoire en Occident, publié à partir de 1920. Né en 1849 dans une famille juive de culture allemande, Mauthner passe son enfance dans la petite ville de Horzitz-Horice, voisine de Sadowa, en Bohême, puis sa jeunesse à Prague. De la " guerre des langues " en Bohème, à laquelle il réagit en condamnant l'État habsbourgeois multinational, il tirera plus tard argument pour dénoncer la tyrannie des mots. Déstabilisé par l'antisémitisme qui lui inspire son roman le plus personnel, Le Nouveau Juif errant (1882), Mauthner redécouvre son identité juive au contact de Gustav Landauer et de Martin Buber. À Berlin, il réussit une brillante carrière d'écrivain et de journaliste et s'impose comme une des grandes figures du réalisme et du naturalisme. En 1905, Mauthner s'installe à Fribourg-en-Brisgau d'abord, puis à Meersburg sur le lac de Constance, où il meurt en 1923. Tout au long de sa vie, Mauthner a pris une part essentielle à la vie intellectuelle du monde allemand. II a impressionné Landauer, Hofmansthal, Wittgenstein, Hugo Ball, Dôblin et les avant-gardes des années 1968. Astre noir du scepticisme linguistique poussé jusqu'au nihilisme, son rayonnement s'est étendu au-delà du monde germanique: ses textes ont fasciné Borges, Joyce, Beckett et trouvé en George Steiner un interprète perspicace.

04/2012

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Critique littéraire

William Blake. Poète et peintre

William Blake (1757-1827) est bien connu du public comme dessinateur, graveur, peintre, aquarelliste; le succès renouvelé des expositions de la Tate Gallery l'atteste. La variété des œuvres picturales séduit chez cet artiste proche de Henry Fuseli., à mi-chemin entre le "gothique" et le fantastique selon Goya, qui a en outre illustre la Bible, Dante, Shakespeare ou Milton. Mais Blake est aussi un poile considérable qui -fait assez exceptionnel- a lui-même illustré ses œuvres poétiques. Certes, innocence et expérience, ou Le Mariage du Ciel et de L'Enfer ont toujours été associés à Blake; cependant cela a conforté sa réputation de naïf ou d'illuminé pour de mauvaises raisons, car l'essentiel de l'œuvre poétique est demeuré fort longtemps méconnu, voire même pratiquement inédit. Cet ouvrage propose un portrait qui s'efforce d'être complet, avec une biographie. restituée à partir des faits connus, des journaux, lettres, anecdotes dont on dispose. une introduction à l'ensemble des œuvres picturales ou poétiques, sans les amputer de la moitié d'entre elles, et en s'interrogeant sur les rapports que gravure et écriture (la plume et le burin) entretiennent. Songeons que la plupart des poèmes sont publiés sans les illustrations avec lesquelles Blake les a conçues, alors qu'il s'agit d'un double texte pictural et verbal, quelquefois sur la même page. Le grand prêtre James Joyce fut l'un des premiers à exhumer et à utiliser cette œuvre singulière. Les titres étranges ou insolites (Urizen, Ahania, Thel, L'Amérique, Tiriel, Milton, Jérusalem) nous font découvrir hommes, femmes, enfants -un univers humain appréhendé dans sa gloire et sa boue, entre abjection et sublime, véritable archipel de ses bas-fonds, ses coraux, ses écumes, ses vagues successivement Jésus selon Blake y émergeant en surimposition. Présenter Blake comme un précurseur ou un pré-romantique n'a plus guère de sens. Son œuvre s'impose comme un roc sur un océan, énigmatique et d'une troublante immédiateté.

10/2008

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Littérature étrangère

LA GLOIRE ET LA RENOMMEE. Tome 2

La Gloire et la Renommée s'inscrit dans la grande tradition du roman-fleuve et doit sans doute beaucoup à Proust et davantage à Henry James qu'à James Joyce. Avec ce roman d'envergure Iwaszkiewicz, pourtant célèbre pour ses formes coudes, a voulu rendre hommage à une Europe qui a sombré dans le cataclysme de la Seconde Guerre mondiale. Cet immense roman en deux parties débute en Ukraine avant la Première Guerre mondiale pour se terminer à Varsovie avec la Seconde. Pendant trente ans il nous promène à travers toute l'Europe des années 20 et 30. Le premier tome nous conduit de la Russie sanglante de la révolution jusqu'à la Pologne recouvrant son indépendance, du Paris des années Arts-Déco à l'Allemagne de la république de Weimar et celle d'Hitler. Les héros principaux du récit, Janusz Myszynski et son ami, le compositeur Edgar Szyller y vivent leur jeunesse " d'enfants du siècle ". Dans le présent volume nous les retrouvons mûris par les épreuves et les amours malheureux. Les destinées chaotiques d'une foule de personnages - la comtesse Bilinska et son fils, le fougueux Alo, la modeste Ola et son pâtissier de mari Golabek, la cantatrice Ela et la belle Ariadna - s'acheminent inexorablement vers la déflagration finale. Après avoir quitté l'Espagne en flammes Janusz retrouve Edgar à Rome. Nous sommes en 1937 et la guerre en Europe semble inévitable. Janusz passe par Paris en route vers sa demeure polonaise. C'est là-bas qu'il sera témoin de l'invasion allemande, de la terreur nazie, de la résistance... Les années noires de l'occupation fasciste en Pologne sont décrites à travers le sort tragique de tous les personnages qui disparaissent abattus par la soldatesque, meurent dans le ghetto, dans les camps ou sur les barricades de l'insurrection de Varsovie. Ce tableau épique d'un pays en guerre se termine en 1947 avec l'installation des communistes au pouvoir.

11/1999

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Littérature étrangère

Street Life

« Au cours de mon temps, j'ai visité et j'ai traîné dans chaque quartier parmi les centaines de quartiers dont cette ville est faite, et par ville, j'entends la ville entière – Manhattan, Brooklyn, le Bronx, Queens et Richmond. » Joseph Mitchell est décédé en 1996 à l'âge de 88 ans. Écrivain au New Yorker durant presque cinquante ans, il composa pour ce dernier la presque totalité de ses chroniques, rassemblées dans les recueils suivant : My Ears are Bent, McSorley's Wonderful Saloon (Le Merveilleux Saloon de McSorley, éditions Diaphanes, 2016), Old Mr Flood, The Bottom of the Harbor et Joe Gould's Secret (Le Secret de Joe Gould, Autrement, 2012. À paraître en Folio Gallimard). Auteur et chroniqueur New Yorkais majeur du 20e siècle, encore méconnu en France, quoique largement loué par ses pairs (Rushdie, Amis, Auster ...), les trente dernières années de sa vie sont dominées par une longue et désormais légendaire aphasie littéraire. Le livre qui paraît en novembre 2016 aux éditions Trente-trois morceaux rassemble quatre textes écrits par Mitchell au cours de cette dernière période, les seuls connus à ce jour : Street Life, Dans le bras d'eau, Par les passés, Note de l'auteur. Ils constituent chacun à leur façon un chapitre interrompu de ce grand roman autobiographique dont Mitchell avait plusieurs fois, dans sa correspondance ou son œuvre antérieure, établi le projet. Là s'invente une langue différente des chroniques, comme une prose poétique suspendue au-dessus du silence, faite d'énumérations, de gonflements, d'errance dans la ville et la mémoire de l'écrivain. Mitchell est un auteur déterminant par la radicalité et la fluidité conjuguées de son style et de son projet d'écriture qui, sous les dehors de simples chroniques, dialoguait souterrainement avec Ulysse et Finnegans Wakes de Joyce. Une postface du traducteur François Tizon, situant ces récits dans l'œuvre de Mitchell, complète l'ouvrage.

11/2016

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Mode

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Rihanna

SOPHIA LOREN - PAUL BOWLES - FRANK SINATRA - AMELIA EARHART - MARGUERITE DURAS - THELONIOUS MONK - MARIANNE FAITHFULL - WILLY DeVILLE - JACKIE ONASSIS - KAREN BLIXEN - GRETA GARBO - MARVIN GAYE - CAROLE LOMBARD ET CLARK GABLE - WOODY GUTHRIE - LAUREN BACALL - THE KILLS - C. ISHERWOOD ET W. H. AUDEN - MILES DAVIS - BRIAN JONES - LOUISE BOURGEOIS - CURZIO MALAPARTE - AMY WINEHOUSE - CARY GRANT - JAMES BROWN - GRAM PARSONS - RIHANNA - MARLENE DIETRICH - LEONARD COHEN - MICHAEL CAINE - THE WHO - JIMI HENDRIX - DAVID CROSBY ET GRACE SLICK - MARTIN ET KINGSLEY AMIS - JEAN COCTEAU - BRYAN FERRY - JOHNNY ROTTEN - DIANA ROSS - JULIE CHRISTIE - JEANNE MOREAU - BIANCA JAGGER - DOLLY PARTON - YAYOI KUSAMA - GRACE JONES - STEVE McQUEEN - BILLIE EILISH - DANI ET ZOUZOU - CHLOË SEVIGNY - ELVIS PRESLEY - JANE RUSSELL - BRUCE SPRINGSTEEN - CARDI B - GABRIELE D'ANNUNZIO - FRANCIS SCOTT FITZGERALD - BOB DYLAN - PATTI SMITH - GRACE KELLY - ALAIN DELON - SIGOURNEY WEAVER - ANAÏS NIN - WILLIE NELSON - FRED ASTAIRE - CHARLIE PARKER - JACK LONDON - CHET BAKER - SACHA GUITRY - SIMONE DE BEAUVOIR - YUKIO MISHIMA - JOHN UPDIKE - MEL GIBSON - JANE FONDA - MARLON BRANDO - JAMES DEAN - PABLO PICASSO - DEBBIE HARRY - DENISE HO - CHRISTOPHE - ANDY WARHOL - ALBERT CAMUS - IRIS APFEL - PETER FONDA - ANDRE BRETON - FRIDA KAHLO - NANCY CUNARD - MARCEL PROUST - CARSON McCULLERS - PETER DOHERTY - MADONNA - PHARRELL WILLIAMS - FRANCOISE DORLEAC - NENEH CHERRY - RAYMOND ROUSSEL - JIM MORRISON - JANE BIRKIN - KANYE WEST - GEORGIA O'KEEFFE - AUDREY HEPBURN - JOAN CRAWFORD - DAVID BOWIE - ANNEMARIE SCHWARZENBACH - JEAN-PAUL GOUDE - JOANNE WOODWARD ET PAUL NEWMAN - NEIL YOUNG - KATE MOSS - FRANCOISE HARDY - JIM HARRISON - AVA GARDNER - FRANCOISE SAGAN ET ANNABEL SCHWOB - JAMES JOYCE - BALTHUS - KIRK DOUGLAS - ANGELINA JOLIE - TILDA SWINTON - RITA HAYWORTH - PJ HARVEY - MARILYN MONROE - JACK KEROUAC - PRINCE - ELIZABETH TAYLOR - URSULA ANDRESS - CHARLOTTE RAMPLING - ROMY SCHNEIDER - FAYE DUNAWAY - WILLIAM FAULKNER - THE BEATLES - TERENCE STAMP - LEE MARVIN - CHARLOTTE GAINSBOURG - SALVADOR DALÍ - JACQUES PREVERT - FOUJITA - JAMES TAYLOR - INGRID BERGMAN - ANDRE GIDE ET JEAN-PAUL SARTRE - LEONARDO DiCAPRIO - BRIGITTE BARDOT - JAYNE MANSFIELD - KATHARINE HEPBURN - JACK LEMMON - ANTHONY PERKINS - ERROL FLYNN - WES ANDERSON - EDWARD NORTON - G. B. SHAW - JACQUES DUTRONC - DAVE DAVIES - RAMÓN NOVARRO ET ROBERT MONTGOMERY - DENNIS HOPPER.

10/2022

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Littérature française

La faim

L'errance physique et mentale d'un jeune écrivain torturé par la faim et par la misère dans la capitale norvégienne... La Faim (1890), récit initiatique et semi-autobiographique le plus célèbre de Knut Hamsun, prix Nobel de littérature 1920, a eu une influence considérable sur la littérature du XXe siècle. Avant-propos d'Octave Mirbeau. Préface d'André Gide. Le plus célèbre roman du prix Nobel de Littérature 1920 Le narrateur de La Faim (1890) est un anonyme auquel Knut Hamsun, après avoir connu la misère et l'exil, a prêté nombre de ses traits. Jeune écrivain torturé par la faim et le désespoir, il survit misérablement en plaçant non sans mal quelques articles dans un journal local. Le lecteur suit pas à pas ses errances en quête d'inspiration dans Christiana (qui deviendra Oslo en 1925), ses déambulations mentales et ses hallucinations, qui l'apparentent au Raskolnikov de Crime et Châtiment, à l'orée de la folie. Mais la faim n'est pas son ennemie : elle est la compagne de sa destinée, peut-être même la source d'où jaillira l'oeuvre en gestation, entre accès d'euphorie et phases d'abattement. Il ne trouvera la délivrance qu'en fuyant la ville à bord d'un navire... Long monologue, " vie inconsciente de l'âme " préfigurant le stream of consciousness d'un Joyce ou d'une Virginia Woolf, La Faim fut une révélation pour des auteurs comme André Gide, qui ne commit pas l'erreur de ranger Hamsun au nombre des disciples du naturalisme zolien, écrivant dans sa préface : " On tourne les feuillets de ce livre étrange. Au bout de peu de temps, on a des larmes et du sang plein les doigts, plein le coeur. Ah ! Combien toute notre littérature paraît, auprès d'un tel livre, raisonnable. " " Une oeuvre unique, de premier ordre et qui passionne. " (Octave Mirbeau) " Toute la fiction moderne est irriguée par l'oeuvre de Hamsun " (Isaac Bashevis Singer)

02/2023

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Communication - Médias

Infernet. Suivi de : Internet et moi (une confession)

Infernet Comment les réseaux sociaux nous rendent fous : Arnaques, manipulations, perversité, meurtres ... Préface Denis Robert "Les nouvelles technologies peuvent être aussi de formidables terrains de jeu pour escrocs et pervers en tout genre". La Dépêche Infernet, ce sont des faits divers, des histoires vraies, sinistres, grotesques et sérieuses, qui servent de loupes grossissantes pour comprendre ce qu'Internet et les réseaux sociaux sont en train de faire de nous. C'est Marina Joyce, la " kidnappée " du réseau social ; Gabby Petito, l'influençeuse lifestyle tuée par son amoureux lors de leur roadtrip documenté au quotidien sur Instagram ; Manti Te'o, la star du football victime d'un catfish sur Twitter ; Nikocado Avocado, un YouTubeur qui fait des mukbangs à se tuer la santé pour faire des vues ; Michelle Carter et Conrad Roy, les amants Facebook maudits... Toutes ces victimes, parfois attachantes, parfois inquiétantes, sont comme l'avant-garde de ce que nous sommes amenés à vivre si nous confondons la fiction numérique et la réalité, et si nous cherchons notre salut dans les likes, les pouces bleus et l'attention que nous réussissons à obtenir sur la toile. Cette série d'articles et de vidéos publiés sur Blast depuis le 1er janvier 2022, à mi-chemin de Pierre Bellemare et de William Burroughs, propose une interprétation du phénomène des quinzes dernières années : notre vie depuis que les réseaux sociaux nous ont transformés. Le livre est complété par un texte autobiographique, Internet et moi (une confession). Dans cette longue postface, l'auteur décrit les épisodes principaux de sa vie liés à Internet de 1996 (arrivée de son modem) à 2020 (année où il a décidé de quitter pour toujours les réseaux sociaux). Il y raconte comment il a cherché son salut dans la vie numérique, mais surtout pourquoi il en est arrivé à comprendre qu'en faisant ça, il se mettait, en réalité, en danger de mort.

05/2023

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Montagne

On ne m'a pas volé l'Everest

1988 : une jeune femme de 27 ans redescend du sommet de l'Everest, tout sourire sous ses dreadlocks blondes. Elle est la première femme au monde à réussir cet exploit sans oxygène. Mais que se passe-t-il ? Pourquoi ses compagnons ont-ils déserté la montagne alors qu'elle se trouvait encore, seule, dans la zone de la mort ? Et pourquoi, contre toute évidence, affirment-ils qu'elle a menti, elle dont la sincérité dérange ? Lydia Bradey a passé des années à chercher les réponses à ces questions, et près de trente ans à les écrire avec l'aide de Laurence Fearnley, une amie écrivaine. Et la plus belle réponse est sa vie intense, sa relation puissante et dérangeante avec Royce, cette mère qui l'a élevée seule, sa passion dévorante pour l'alpinisme et son talent inné pour l'altitude, sa trace en zigzag dans un Himalaya souvent macho où elle se promène en dansant, sans jamais s'user. 2019 : Lydia Bradey est guide de haute montagne et se dresse pour la sixième fois de sa vie sur le Toit du monde, avec une cliente. Presque au même instant, la photo d'une hallucinante file d'attente est diffusée en direct sur les réseaux sociaux, mais Lydia, comme toujours, a tracé sa voie loin de la cohue.

02/2020

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Royaume-Uni

Majesté. Le règne d'Elizabeth II

Plus qu'une biographie, aussi palpitant que la série The Crown, ce livre nous ouvre les portes de Buckingham Palace et nous invite à partager le quotidien pas tout à fait ordinaire d'une souveraine. Après soixante-dix ans d'un règne tumultueux, Elizabeth II reste la femme la plus célèbre au monde. Pourtant, sa véritable personnalité demeure en partie un mystère tant elle est entrée en monarchie comme d'autres entrent en religion. Le devoir chevillé au corps, malgré son âge avancé, elle assume les charges de sa fonction, même si ses proches ne lui ont épargné aucune épreuve : séparations, divorces, crises familiales... Sans compter aujourd'hui les frasques du prince Andrew qui ternissent sa couronne et l'exil tapageur de Meghan et Harry aux Etats-Unis. Heureusement, la reine peut s'appuyer sur William, la prunelle de ses yeux, et son épouse Catherine, au parcours sans faute. Dans cet ouvrage très documenté, Bertrand Meyer-Stabley nous raconte les grands événements d'une vie. Il nous dévoile la femme dans l'ombre de la reine, nous fait découvrir une héroïne à la fois humaine et dure comme le diamant, inébranlable et désemparée, volontaire et fataliste, drôle et amidonnée, casanière et globe-trotteuse. Il nous explique enfin pourquoi la couronne britannique demeure la Rolls-Royce des monarchies et la dernière à pouvoir jouir d'un tel apparat.

05/2022

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Policiers

A qui se fier ?

Carr, ex de la CIA, et sa bande s'apprêtent à délester d'une centaine de millions de dollars le banquier Curtis Prager, ancien gestionnaire de hedge funds devenu blanchisseur d'argent sale à grande échelle. De quoi se retirer paisiblement sous les palmiers des tropiques. Leur plan est impeccable, quoique fort tordu, et chacun est un as dans sa spécialité, ce n'est pas là que le bât blesse. Le vrai problème, c'est que Carr n'a aucune confiance en ses hommes, dont la fébrilité et l'indocilité annoncent des moments difficiles. Est-ce parce qu'ils ont la nostalgie de leur ancien chef, Declan, qui a trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses lors de leur dernier coup ? Comment expliquer les désobéissances et mensonges qui s'accumulent ? Au fil d'une action portée par une sacrée dose d'adrénaline, Carr est de moins en moins serein. D'autant que leur commanditaire, l'énigmatique Boyce, lui a passé des infos erronées. De quoi devenir paranoïaque, non ? A la croisée des chemins qui relient Les Arnaqueurs, Ocean's Twelve et L'Affaire Thomas Crown, Peter Spiegelman réussit un thriller musclé où la subtilité de la combine n'a d'égale que l'intensité du suspense. Mais son indéniable séduction procède aussi d'une écriture insolente traversée de traits d'humour noir qui fera le bonheur des fans d'Elmore Leonard et du Donald Westlake de la série "Dortmunder".

01/2013

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Histoire internationale

Majesté !

Elizabeth II est la femme la plus célèbre du monde et pourtant sa véritable personnalité reste en partie un mystère ! La Grande-Bretagne fête, en 2012, ses soixante ans de règne. Car, depuis 1952, Sa Majesté, chef suprême de l'Eglise anglicane, généralissime des forces armées, tient bon! Avec courage et dignité. Contre vents et marées. Le devoir chevillé au corps, elle assume, sans lassitude aucune, les charges de la fonction royale, même si ses proches ne lui ont pourtant rien épargné : séparations, divorces et crises familiales. Sans compter l'annus horribilis marquée par le divorce de la princesse Anne, la séparation des ducs d'York puis des princes de Galles et, point d'orgue symbolique, par l'incendie du château de Windsor. Mais la somptueuse cérémonie de mariage entre le prince William et Catherine Middleton, extraordinaire manifestation de relations publiques, semble avoir tout effacé. Dans ce livre très documenté, Bertrand Meyer-Stabley nous raconte 60 ans de règne, les grands événements d'une vie, côté cour comme côté jardin. Il nous dévoile la femme dans l'ombre de la reine, nous invite à découvrir une héroïne à la fois humaine et dure comme le diamant, inébranlable et désemparée, volontaire et fataliste, drôle et amidonnée, casanière et globe-trotteuse. Il nous explique enfin pourquoi la couronne britannique reste envers et contre tout la Rolls-Royce des monarchies et la dernière à pouvoir jouir d'un tel apparat.

04/2012

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Histoire automobile

Une histoire de l'automobile en 100 modèles mythiques

Comment raconter l'histoire de l'automobile en cent modèles ? C'est le défi de ce livre où anecdotes et techniques se complètent et s'épaulent. La formidable aventure de l'automobile est en effet tout autant humaine qu'industrielle, comme en témoigne l'histoire de l'équipementier Valeo, qui a ouvert ses archives inédites à Gérard de Cortanze. En 1923, Eugène Buisson, avec sa Société Anonyme Française du Ferodo, équipait les bolides de garnitures de freins et d'embrayages. Au fil des années, la petite entreprise s'associa à d'autres, en absorba certaines, en racheta, en développa. Cibié, Ducellier, éclaireurs des routes sombres, Sofica, le chauffagiste, Chausson, maître des radiateurs, rejoignirent le groupe en train de se former, vaste puzzle qui commença à sortir des frontières hexagonales pour partir à la conquête du monde... Ce fil rouge de l'innovation, choisi par l'auteur à l'occasion du centenaire de Valeo, permet de partir à la découverte des modèles les plus mythiques de l'histoire automobile, de la Panhard et Levassor type A à la Rolls-Royce Phantom, de la Citroën Traction Avant à la Renault Dauphine, de la Ford Mustang Shelby à la Tesla M3 ou encore de l'Aston Martin DB7 à la Porsche 911 ! Cent ans d'innovations, d'inventivité, de conquêtes rassemblés dans ce livre qui se lit comme un roman, illustré d'une iconographie rare et très riche

04/2023

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Psychologie, psychanalyse

Entre le dit et l'écrit. Psychanalyse et écriture poétique

Lacan dont les écrits et les séminaires sont intrinsèquement noués à la lettre, jouait de l'homophonie entre l'être" et la "lettre". Ainsi il écrivait en 1977 à François Cheng, après avoir reçu son livre L'Ecriture poétique chinoise : " Je le dis : désormais, tout langage analytique doit être poétique ", et répondra " Vous allez donc être le premier analyste-poète "à la demande d'analyse didactique de Joseph Attié. Lacan ouvrait ainsi une question entre parole et écriture qui ne lâcha pas celui qui fut son analysant. Si la lettre est au principe de la psychanalyse et de la poésie, il y a cependant entre l'écriture de l'une et de l'autre, une fracture qui pose question. Dès lors, la littérature analytique est au joint de la rigueur scientifique et de la poésie, tel est son enjeu. En tant que psychanalyste Joseph Attié part du récit du rêve entre parole et écriture. Il ouvre ainsi un nouveau chemin à la voie royale du récit du rêve et poursuit sur le sentier de la parole poétique devenue écriture — celle de Mallarmé, Ponge, Dostoievski et Joyce. Il nous laisse voir comment le bien-dire du poète ne tient pas à la structure de l'inconscient transférentiel tissé de savoir mais à l'inconscient réel sans savoir. C'est ce qui permet au poète de devancer l'analyste, comme nous l'a appris Lacan, puisqu'il avance, lui, sans le savoir inconscient. Ainsi Joseph Attié questionne-t-il poètes et écrivains dans le fil du symptôme et de la sublimation, et se demande si l'oral mène à l'écrit ou l'écrit à l'oral. Il reporte sa question au niveau du discours, dans ce qui de la parole est entendue sur le divan. Que véhiculent les mots, d'amour, de mort, de savoir et de jouissance entre divan et page blanche, là où la lettre attend le poète ? Pratique analytique et poésie relèvent toutes deux de l'indicible, et ce livre l'éclaire d'une nouvelle lumière. Cet ouvrage s'inscrit dans le fil de cette question même, comme un bonheur de lecture d'un analyste-poète.

10/2015

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Sociologie

La diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation. Théorie et pratique, 2e édition

Fruit de la collaboration de 39 spécialistes de la question identitaire au Québec, cette deuxième édition, conçu pour la formation des futurs enseignants et du personnel scolaire, s'inscrit dans un contexte de crise internationale engendrée par la pandémie de la COVID-19. Cette crise, marquée par le confinement et l'arrêt abrupt de la vie sociale, économique et institutionnelle dans la plupart des pays, a aussi accentué les polarisations et les inégalités entre les groupes sociaux au sein des sociétés, et entre les pays riches et les pays moins nantis, notamment en matière de santé et d'éducation. En 2020, les morts en direct de George Floyd, un Afro-Américain étouffé sous le genou d'un policier, aux Etats-Unis, puis de Joyce Echaquan, une femme autochtone de la nation atikamekw décédée sous les insultes racistes de deux employées dans un hôpital de Joliette, au Québec, ont suscité l'indignation et de nombreuses manifestations à travers le monde. Ces crimes s'inscrivent dans un contexte mondial profondément marqué, depuis quelques années, par une série d'attentats et par la montée de tensions raciales, de radicalisations identitaires et de théories complotistes, qui pullulent sur les médias sociaux et soulèvent d'importants défis éducatifs et sociaux en termes de socialisation, de vivre-ensemble, d'inclusion et de rapports entre groupes majoritaires et minorisés. Les milieux éducatifs sont désormais aux premières lignes des préoccupations collectives et des politiques publiques, qui les interpellent particulièrement quant aux compétences que doivent développer leurs intervenants pour agir dans des contextes difficiles, pour actualiser le vivre-ensemble et garantir des conditions d'équité et de justice pour tous les apprenants. Les enseignants, du préscolaire à l'université, doivent être préparés professionnellement à prendre en compte des réalités de plus en plus complexes en classe et à l'école : discriminations intersectionnelles reliées notamment au linguicisme, au racisme, au sexisme, au capacitisme ; accommodements raisonnables ; arrivée d'enfants de la guerre sous-scolarisés et traumatisés ; transposition de conflits mondiaux dans les classes, etc. Le présent ouvrage propose des clés pour la compréhension de ces enjeux et des pistes concrètes pour guider les pratiques en milieu scolaire auprès des élèves issus de l'immigration ou de groupes minoritaires, mais aussi auprès de l'ensemble des élèves.

09/2023