Recherche

Carmen Pellegrino

Extraits

ActuaLitté

Biographies

Carson McCullers et moi

Finaliste du National Book Award 2020, salué par la critique américaine "Carson McCullers" et moi de Jenn Shapland est un récit littéraire dans lequel l'autrice se plonge dans la vie de McCullers et mêle habilement sa vie à celle de l'écrivaine pour aborder les questions de l'identité, du genre et de l'amour. C'est lors d'un stage comme archiviste au Harry Ransom Center, bibliothèque de l'université du Texas à Austin, que Jenn Shapland tombe sur la correspondance entre McCullers et l'écrivaine voyageuse Annemarie Schwarzenbach. Shapland est saisie. Un sentiment amoureux émerge de ces lettres. Pourtant, ce sentiment n'est jamais nommé dans les nombreuses biographies qui lui sont consacrées. McCullers est présentée comme une personne n'ayant jamais rencontré l'amour ... La curiosité de Shapland est piquée au vif. Quelque chose se fait jour chez Shapland, son regard sur le monde change. Poussée par un sentiment d'urgence, elle décide de partir sur les traces de McCullers pour comprendre. Elle se plonge dans son oeuvre, se rend dans sa maison d'enfance, passe quelques jours dans sa résidence artistique, étudie sa garde-robe, parcourt les retranscriptions de sa thérapie que Carson voulait utiliser pour écrire son autobiographie. Pendant cette enquête qui va durer six ans, et en s'appuyant sur son expérience, Shapland interroge le genre, l'identité, l'amour. Elle redonne ainsi à l'histoire queer toute sa place dans la création et réussit à partager ce que la rencontre avec l'autre, imaginaire ou pas, peut changer dans une vie. La rencontre autorise à se percevoir hors des modèles établis. C'est ce que Carson McCullers a provoqué chez Jenn Shapland : par un effet de miroir, elle a investi son homosexualité. "Carson McCullers et moi" est un récit littéraire qui permet à Jenn Shapland de se retrouver aux côtés d'une Kae Tempest, d'une Maggie Nelson ou d'une Carmen Maria Machado. Ce livre est accompagné dans la Petite Collection par 3 courts textes de Carson McCullers.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

La cave se rebiffe

A la suite de son divorce, Carmen conduit depuis deux ans et demi un superbe bus sur la ligne N° 16 qui traverse son île perpendiculairement, de part en part. Elle aime son métier qui le lui rend bien même si elle trouve fastidieux le ménage journalier obligatoire. Un soir, au moment du Carnaval, en faisant le ménage du bus, elle fourre machinalement dans la poubelle un carnet égaré dans le tas de détritus. Elle le récupère au dernier moment, alors qu'une phrase sur la page ouverte lui explose au visage. Elle en commence la lecture au dépôt et ne peut s'en détacher. Elle l'achève à la maison, lecture frénétique qui lui fait même oublier ses enfants pendant ses quelques jours de congé. Quand elle le referme, elle est persuadée qu'elle a deviné qui en est l'auteur, un passager, habitué depuis peu, dénotant par son allure et sa tenue, qui monte à la station Hôpital et descend à l'arrêt au sommet de la chaine montagneuse qui constitue le centre de l'île. Fiévreuse, elle s'empresse de le remettre en main propre à son propriétaire, mais il a disparu. Elle se met à sa recherche, mais les disparitions c'est comme les trains, une disparition peut en cacher une autre, et c'est au terme d'un parcours sinueux, caverneux, de hasards en déterminismes - les ouvriers sont nos maitres, tu parles ! - qu'un cri de vérité surgit dans la lumière. Christian Jodon est né le 3 mars 1952, à Pontarlier, petite ville française, département du Doubs, proche de la frontière suisse. Il se mit à écrire grâce aux ateliers d'écriture qu'il découvrit tardivement et auxquels il participait assidûment. Quand il n'est pas sur ses skis, sur son vélo ou dans les bois, il écrit ou peint le reste du temps. La cave se rebiffe est son premier roman.

06/2019

ActuaLitté

Sociologie

Diplômées N° 276-277 : Genre(s)

Diplômées est une revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités. Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles, sa périodicité est de quatre numéros par an. Elle accueille ainsi des textes théoriques et de recherches. Pourquoi le thème du "genre" pour ce numéro ? L'association, en 2020, a eu cent ans et deux numéros ont permis d'aborder l'histoire des femmes avec les Pionnières (n°270-271) puis avec le numéro 100 ans de luttes pour l'égalité (n°272-273). Mais au fur et à mesure de la constitution de ces numéros ainsi que du suivant sur les Passions (n°274-275), nous nous sommes retrouvé. e. s face à un océan de nouveaux questionnements autour du "genre" et de ses intersections pluridisciplinaires. Raisons pour lesquelles, nous faisons aujourd'hui un numéro autour du "genre". Comme champ de recherche, on évoque les "études de genre" (traduction littérale de l'anglais gender studies. Ces études se définissent de façon très large comme "l'ensemble des recherches qui prennent pour objet les femmes et les hommes, le féminin et le masculin" . Mais que faut-il entendre par cet ensemble de recherches ? Sommes-nous en quête de la compréhension de comment le "genre" se forme, se caractérise puis s'encre définitivement dans la structure psychique individuelle et/ou collective ? Le genre nous permet-il d'étudier la façon dont "nos" sociétés pensent, organisent, arrangent, hiérarchise la différenciation des sexes ? Est-ce aussi questionner les normalisations des comportements sexuels ? Ont participé à ce numéro : Nicole Mosconi, Marie Buscatto, Yanick Ripa, Sonia Bressler, Véronique Perry, Annie Crépin, Claire Vient, Corinne M. Belliard, Nicole Fouché & Evelyne Nakache, Evelyn Campos Acosta, Chantal Morley et Carmen Gordon-Nogales, Mérabha Benchikh, Natacha Quiniou, Isis Castaneda et Daniela Jacob, Claude Mesmin, Isabelle Béné, Alex. ia Tamécylia

05/2021

ActuaLitté

Musique, danse

Les voies de l'opéra français au XIXe siècle

Hormis quelques rares oeuvres, l'opéra français souffre d'une mauvaise réputation. Fort mal connu, on lui reproche de ne viser que rarement au sublime, de ne guère rechercher l'intensité et la profondeur de l'expression ou la densité de l'écriture. Faust ou Carmen ne sont que les arbres qui cachent une forêt trop longtemps laissée à l'abandon. Sensible à la nuance et à la légèreté, parfois à l'intimisme (notamment dans l'opéra lyrique), allant du divertissant au grandiose (particulièrement dans le grand répertoire meyerbeerien) en mettant souvent en scène des sujets exotiques, ce répertoire, qui connut une très grande popularité, servit un temps de modèle aux plus grands compositeurs lyriques du moment, Wagner et Verdi en tête, au nom desquels on l'a, depuis, souvent rejeté. Comment dès lors comprendre ce qui fait la véritable spécificité de cet édifice lyrique français, si ce n'est en s'appliquant à en démonter les rouages, à en dévoiler les artifices et les originalités, à en présenter les acteurs : compositeurs, librettistes, interprètes, éditeurs et aussi journalistes, sans négliger le pouvoir politique, la censure et même le public. A travers un discours souvent pittoresque se dessinent les diverses voies empruntées par l'opéra français d'alors, certaines classiques, parfois académiques (Boieldieu, Auber, Adam), d'autres plus originales (Gounod, Bizet, Massenet) ou franchement iconoclastes au regard des conventions de l'époque (Berlioz), ainsi que les transformations qui s'opèrent au cours du siècle, parmi lesquelles l'influence grandissante de la musique allemande et du wagnérisme. Ce livre, nourri des écrits de nombre de compositeurs doués d'une plume remarquable et savoureuse (Berlioz, Saint-Saëns, Reynaldo Hahn), ne se prive pas du regard d'écrivains aussi essentiels que Stendhal, Balzac, Gautier ou Zola, observateurs attentifs et compétents de la vie lyrique. Une approche sociologique, esthétique, littéraire et bien évidemment musicale de cette période particulièrement féconde de l'histoire de l'opéra. Musicologue, maître de conférences à l'université de Metz, Hervé Lacombe prépare actuellement un important ouvrage sur Bizet.

04/1997

ActuaLitté

Thèmes picturaux

Le sport dans l'art

LE LIVRE De l'activité ludique à la compétition, le sport sous toutes ses variations est constitutif de nos sociétés occidentales. Aussi est-il peu surprenant que, dès l'époque antique, les artistes se soient saisis de ce motif. Posant au corps le défi de ses limites physiques, le sport est aussi, à sa manière une gageure plastique - ô combien stimulante et féconde. Comment figurer des gestes à la fois singuliers et multiples, restituer la dynamique des mouvements, représenter la tension de l'effort, l'élan du dépassement ... A la lumière d'une vaste approche chronologique, de l'Antiquité à nos jours, cette somme, richement illustrée, envisage autant une étude des esthétiques suscitées ou convoquées par le sport qu'une histoire culturelle de la pratique sportive à travers ses images les plus fameuses, mais aussi sous l'éclairage d'une iconographie moins connue. Des lutteurs athéniens aux sprinteuses contemporaines - en passant par les tournois de chevalerie, la chasse, les jeux de balles, l'escrime, l'équitation, le tir à l'arc, la boxe, le patinage, le tennis, le cyclisme, le football, sans oublier la natation, l'alpinisme, le cricket et les courses automobiles -, c'est une vision inédite du sport qui est proposée au lecteur. Démonstration de prestige, longtemps apanage des élites, l'activité sportive a gagné progressivement les milieux populaires jusqu'à devenir à l'époque moderne une voie d'émancipation, associée à un large mouvement de démocratisation, alors que se précisent les modalités compétitives (championnats, concours, jeux Olympiques) et la recherche toujours plus poussée de la performance. De la statuaire grecque au manga, les artistes témoignent avec une inventivité sans cesse renouvelée de plus de deux millénaires d'une épopée sportive passionnante. LES AUTEURS Yann Descamps est docteur en études nord-américaines de l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, maître de conférences en histoire du sport de l'université Bourgogne Franche-Comté et membre du laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société). Georges Vigarello, diplômé de l'Ecole normale supérieure d'éducation physique, agrégé de philosophie, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, membre de l'Institut universitaire de France, ancien président du conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France (2000-2008), il est l'un des pionniers de l'histoire du corps et de celle des apparences auxquelles il a consacré de nombreux ouvrages. Aux côtés d'Alain Corbin et de Jean-Jacques Courtine, il a notamment dirigé au Seuil, Histoire de la virilité (2011), Histoire du corps (2005-2006) et Histoire des émotions (2016-2017). Avec les contributions de Véronique Dasen, Antonella Fenech, Julie Gaucher, Sébastien Nadot, Nicole Pellegrin, Jean-Paul Thuillier et Serge Vaucelle.

04/2024

ActuaLitté

Religion

Prier 15 jours avec le père Jacques de Jésus

Le Père Jacques de Jésus (1900-1945) devint prêtre en 1925 avant de rejoindre les Carmes déchaux en 1932. Il entend l'appel à suivre Jésus au désert : " On ne sait pas le bien que l'on peut réaliser à distance, uniquement par la prière ". Il anime des retraites et est remarqué pour sa profondeur, son union à Dieu, son humilité et son sens de la justice. Par " obéissance " à ses supérieurs, il devient le fondateur et le directeur du Petit-Collège Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus d'Avon. Il y déploie les multiples ressources pédagogiques de son âme d'éducateur. Il veut que " ses " enfants deviennent des hommes accomplis, conscients de leur responsabilité future, qu'ils soient des saints en germes. En ce contexte de seconde guerre mondiale, son coeur d'homme, de prêtre est blessé par les actes de barbarie du régime nazi. En janvier 1943, il accueille sous une identité d'emprunt trois enfants juifs. Le 15 janvier 1944, la Gestapo encercle le Petit-Collège et arrête les trois enfants et le Père Jacques. A la prison de Fontainebleau, il murmure à de rares visiteurs : " Il faut des prêtres dans les prisons, si vous saviez... ", " Il y a trop de malheureux, trop de souffrances, je le sens, il faut que je reste ". Il est déporté au camp de Mauthausen où il s'éteint le 2 juin 1945. Il est honoré à Yad Vashem comme un Juste parmi les nations.

01/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Maîtresses et femmes d'influence. Le coeur du pouvoir depuis 1789

Dix histoires d'amour et de pouvoir au coeur des grands événements de l'histoire contemporaine. Aujourd'hui tombées dans l'oubli, les vies de Virginia de Castiglione, Sophie Dosne, Marguerite Baldensperger ou encore Thérèse Pereyra sont pourtant indissociables des destins de Napoléon III, Adolphe Thiers, Georges Clemenceau et Léon Blum. Elles ont été les amies, les conseillères, mais surtout les bien-aimées et les amantes de ces grands hommes. Dans cet ouvrage original, Robert Schneider retrace d'une plume enlevée le destin de dix femmes de l'ombre qui, à une époque où le deuxième sexe ne jouait aucun rôle dans la vie publique, se sont révélées indispensables. Elles ont été de tous les combats de leur amant : pions sur l'échiquier diplomatique, comme la comtesse Marie Walewska, poussée par le gouvernement polonais dans le lit de Napoléon Ier ; amours interdites, telle Jeanne Bibesco, la prieure du carmel d'Alger, qui fit du vieil et austère anticlérical Emile Combes un amoureux transi ; ou encore appuis politiques, à l'image de Berthe Cerny, la " petite sioux " d'Aristide Briand qui transforma ce dernier de la tête aux pieds et l'aida à devenir président du Conseil. De l'épopée napoléonienne à la Seconde Guerre mondiale, Robert Schneider éclaire d'un jour nouveau la vie de dix femmes qui ont été au coeur du pouvoir et ont pris part à l'écriture du roman national.

ActuaLitté

Littérature étrangère

Soraya fille de l'ogre. Féerie

"Comme toujours, chez Habibi, cela commence par la réapparition, inattendue et inexplicable, d'une adolescente aimée jadis, et sur laquelle les années ne semblent pas avoir eu de prise : Soraya, la "fille de l'ogre", l'énigmatique sauvageonne des pentes du Carmel. Comme toujours, chez Habibi, cet événement marque le retour d'un passé refoulé, et sert de prétexte à une nouvelle exploration de l' "exil intérieur" dans lequel il voit une dimension essentielle de l'expérience des Arabes d'Israël. Mais, si l'on retrouve ici tous les mythes familiers de l'auteur, ses lectures aussi étendues que diverses, ses souvenirs d'enfance et d'adolescence, son incurable nostalgie et sa passion pour la pêche à la ligne, cette "féerie" marque aussi une évolution importante dans son art qui, tout en s'affranchissant de plus en plus de toute contrainte narrative, se tourne de façon plus marquée vers des thèmes personnels, délaissant la veine satirique et la critique sociale qui marquaient les Aventures extraordinaires de Sa'îd le Peptimiste et Péchés oubliés. Cette évolution, qui n'est pas sans rapport avec la crise intérieure vécue par l'auteur dans les années 1980, crise qui devait culminer par sa démission du Parti communiste palestinien, dont il était l'un des chefs historiques, donne à ce récit, où la fiction se mêle indissociablement au témoignage, une résonance nouvelle, à la fois plus subjective et plus universelle. " Jean-Patrick Guillaume.

05/1996

ActuaLitté

Religion

Le pêché de l'ange. Peccabilité, nature et surnature

Le titre de ce recueil est emprunté à l'étude centrale, de nature principalement métaphysique ; les deux études qui l'encadrent sont d'ordre théologique. Quoique différentes de méthode, de style, d'importance, ces trois études convergent vers un même point, savoir l'approfondissement du mystère de la liberté créée et conséquemment du mal, saisi à son endroit le plus critique, dans la plus haute des créatures spirituelles. L'Écriture seule nous révèle l'existence des anges ; la métaphysique ne saurait que la soupçonner, mais elle comprend aussitôt que nulle part le drame de la liberté créée n'apparaîtra plus intense que dans ces pures intelligences « qui choisissent et qui aiment une fois pour toujours, dans un acte indéracinable où toute leur substance est engagée ». La question de la corporéité des anges, qui a longtemps préoccupé les écrivains chrétiens, semble aujourd'hui résolue. C'est un autre problème, celui de la peccabilité de l'ange, qui retient maintenant l'attention et justifie l'accueil bienveillant que la Bibliothèque de théologie historique a réservé au présent travail. Dès la fin de la guerre réapparaissent les débats théologiques sur les rapports entre la nature et la grâce, qui mettent directement en cause la destinée des anges. L'opinion suivant laquelle l'ange est impeccable par nature, regardée comme la plus commune dans l'école thomiste, et qui doit son origine aux Carmes de Salamanque, est attaquée de plusieurs côtés. La pensée même de saint Thomas est diversement interprétée.

04/1961

ActuaLitté

Science-fiction

Le Royaume du Nord et des Trolls

Pierre Dubois poursuit son exploration des mondes enchantés pour nous emmener dans le Royaume du Nord, le pays des Trolls, des Nisses et des Tomtes. Il a suivi le chemin déjà tracé par "les peintres, les illustrateurs de là-haut, de là-bas, dans l'aube et le couchant, qui ont emprunté leurs couleurs à même les paysages, brun de terre, gris de lichens, carmin et or aux feux des volcans, aux geysers... " . Il y a rencontré les Trolls chevelus, hirsutes, rugueux, monstrueux, à la fois roc, montagne, mousse, ou arbre de Theodor Kittelsen, le Norvégien, et ceux de John Bauer, le Suédois, moins cruels, vivant le plus souvent en groupe et toujours en harmonie avec la nature dans les profondeurs des forêts. Elsa Beskow lui a dévoilé ses Enfants de la forêt, petits êtres cachés qui habitent sous le tronc d'un vieux pin et sont amis avec tous les animaux. Hasse Bredenberg lui a ouvert les portes dérobées de son atelier pour l'inviter à partager le quotidien des Nisses domestiques, et il est certain que Pierre Dubois a dû se plaire en leur compagnie. Et tant d'autres... Il en a ramené cette imagerie exceptionnelle, peu ou pas connue en France. Mais en bon elficologue, il nous offre aussi ses connaissances pour tout apprendre de ces personnages fabuleux et, en bon conteur, nous livre des histoires qui lui ont été soufflées par les génies des lieux.

11/2014

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Maîtresses et femmes d'influence. Le coeur du pouvoir depuis 1789

Dix histoires d'amour et de pouvoir au coeur des grands événements de l'histoire contemporaine. Aujourd'hui tombées dans l'oubli, les vies de Virginia de Castiglione, Sophie Dosne, Marguerite Baldensperger ou encore Thérèse Pereyra sont pourtant indissociables des destins de Napoléon III, Adolphe Thiers, Georges Clemenceau et Léon Blum. Elles ont été les amies, les conseillères, mais surtout les bien-aimées et les amantes de ces grands hommes. Dans cet ouvrage original, Robert Schneider retrace d'une plume enlevée le destin de dix femmes de l'ombre qui, à une époque où le deuxième sexe ne jouait aucun rôle dans la vie publique, se sont révélées indispensables. Elles ont été de tous les combats de leur amant : pions sur l'échiquier diplomatique, comme la comtesse Marie Walewska, poussée par le gouvernement polonais dans le lit de Napoléon Ier ; amours interdites, telle Jeanne Bibesco, la prieure du carmel d'Alger, qui fit du vieil et austère anticlérical Emile Combes un amoureux transi ; ou encore appuis politiques, à l'image de Berthe Cerny, la " petite sioux " d'Aristide Briand qui transforma ce dernier de la tête aux pieds et l'aida à devenir président du Conseil. De l'épopée napoléonienne à la Seconde Guerre mondiale, Robert Schneider éclaire d'un jour nouveau la vie de dix femmes qui ont été au coeur du pouvoir et ont pris part à l'écriture du roman national.

11/2022

ActuaLitté

Mystique

Mariam. Une sainte arabe pour le monde

Extases, visions, lévitations, stigmates, ubiquité : la carmélite arabo-palestinienne Mariam Baouardy (1846-1878) aura connu toutes les grâces au point d'être canonisée en 2015. Pourtant, on la connaît mal. Un livre pour corriger cette anomalie. Une approche vivante d'une spiritualité novatrice. D'origine syro-libanaise, sujette de l'Empire ottoman, Mariam Bawardi, plus connue sous son nom en religion Marie de Jésus Crucifié (1846-1878) a été canonisée en 2015. Orpheline très tôt, elle est amenée en France où elle passe près du tiers de sa brève existence. Catholique grecque melkite, elle est sensible à l'évolution de l'Eglise, marquée par le premier concile de Vatican, puis par l'annexion des Etats pontificaux qui met un terme au pouvoir temporel du pape. Simple soeur converse, elle participe à la fondation du premier carmel féminin en Inde et est à l'origine de celle du couvent de Bethléem, où elle mourra. Dotée de grâces extraordinaires d'ordre charismatique, elle une figure majeure de la mystique du XIXe siècle, encore trop peu connue. Sa spiritualité à bien des égards novatrice anticipe d'une génération la petite voie d'enfance de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et met l'accent sur la miséricorde divine et la dévotion au Saint Esprit, alors peu familières aux catholiques. Par bien des aspects, elle préfigure le catholicisme d'après Vatican II et illustre d'avance les grandes lignes du pontificat du pape François.

05/2022

ActuaLitté

XXe siècle

Marie de la Trinité. Une mystique du sacerdoce

Nantie, éduquée, intellectuelle, Marie de la Trinité, Paule de Mulatier (+1980) pour l'état civil, renonce au Carmel, devient dominicaine des campagnes et soigne sa dépression avec Jacques Lacan. De son destin contrarié, elle tire une mystique du quotidien et une célébration du laïcat qui, depuis, rayonnent. Absolument contemporain. Marie de la Trinité (1903-1980) est rapidement devenue, dans sa communauté des Dominicaines missionnaires des campagnes, " signe de contradiction ". Au coeur de ces difficultés, elle choisit de vivre le " commandement nouveau " de l'amour. Elle le vit à la fois dans la nuit de l'esprit et dans la lumière des grâces mystiques dont deux fondamentales : en 1929 : le Père la prend en lui et en 1941 : le Christ la prend dans son sacerdoce. Mais elle s'engage aussi dans une psychanalyse avec Lacan, dans l'étude de l'hindouisme, dans celle des langues bibliques, et mène une réflexion sur la condition féminine ; Dans la crise actuelle et peut-être durable de l'Eglise et des vocations, ses développements autour des dons de filiation et de sacerdoce accordés à chaque baptisé, ont un très grand intérêt existentiel et théologique ! La parution des Carnets a constitué un événement. Mais ces trois mille pages sont difficilement abordables. Cet ouvrage offre une introduction substantielle à cette oeuvre étonnante, autour de ce qui en est le coeur : la mystique du sacerdoce, et propose un choix de quarante très grands textes des Carnets.

06/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Mesdames de France. Les filles de Louis XV

Elles étaient huit. Nées entre 1727 et 1737, Mesdames de France, filles de Louis XV et Marie Leczinska, furent les témoins privilégiés des quarante dernières années de la royauté et de la magnificence de Versailles (du moins six d'entre elles, l'une étant morte à sept mois, une autre à huit ans). A Versailles, puis à Meudon, elles sont les enfants les plus courtisées du royaume avant que le cardinal de Fleury n'en expédie quatre, par souci d'économie et de bonne éducation, à Fontevrault, la reine des abbayes : deux d'entre elles, Madame Sophie et Madame Louise, y passeront plus de dix ans, jusqu'en 1750 sans voir une seule fois leurs parents. Les cinq autres - Henriette, Adélaïde, Victoire, Sophie et Louise - restèrent célibataires. Elles forment une cour au milieu de la Cour. Arbitres du bon ton elles ne cessent, après l'entrée de Louise au Carmel et la mort de leur frère le Dauphin, de nourrir la chronique. Devenues Mesdames Tantes sous le règne de leur neveu Louis XVI, les redoutables cancanières se transforment en vestales de Versailles jusqu'à l'éclatement de la Révolution qui réduira Madame Adélaïde et Madame Victoire à contempler, de leur exil romain, les ruines de leur maison. C'est le récit et le tableau excellemment documentés, savoureux, pleins d'un humour discret d'une Cour et d'un art de vivre qui finissent dans l'éclat des derniers feux.

04/2001

ActuaLitté

Religion

Requiem. Histoire d'une conversion spirituelle

Xavier est un enfant maltraité. A deux ans et demi, ce petit d'homme est déjà malade. Il souffre d'une pathologie que la médecine ne sait pas nommer. A neuf ans, il se rêve compositeur et chef d'orchestre. Il est doué. A treize ans, un soir d'une rare violence, il voit la haine, la folie, la mort. Il regagne son lit. Se cache sous ses draps. Il écoute sur son radio K7, les choeurs d'une liturgie orthodoxe. Il se fait à lui-même une promesse : "Aujourd'hui, c'est décidé... mes parents sont morts. Quand je serai grand, j'écrirai un Requiem". Une longue nuit s'annonce. Rien ne soulage ses douleurs physiques et ses souffrances : ni les médecines, ni la psychanalyse, ni les rebouteux, ni le yoga... Rien ne vient combler sa soif de guérison, sa soif d'absolu : ni les mondanités cathos, ni les spiritualités orientales, ni la franc-maçonnerie... L'écriture de son Requiem annoncera-t-elle la fin d'un calvaire de plus de quarante-cinq années ? Xavier Goulard, est marié, père d'une jeune artiste. Il est compositeur, auteur, réalisateur et comédien. Il met ici ses dons au service d'une écriture qui veut témoigner d'un parcours atypique, dont la nuit ne pouvait laisser espérer la lumière de sa conversion mystique. Il est engagé dans l'Ordre des Carmes Déchaux Séculier. Retrouvez la musique du livre sur : www. xaviergoulard. com

09/2020

ActuaLitté

Vie des saints

Vera Grita. Une vie eucharistique

La cause de béatification ouverte récemment pour Vera Grita (1923-1969) permet de découvrir la personnalité hors du commun de cette admirable institutrice italienne, dont la spiritualité intrinsèquement eucharistique est novatrice et prophétique. Ce livre met l'accent sur le "fil eucharistique" qui a secouru et guidé Vera à partir de la tragédie du 4 juillet 1944 quand, piétinée par la foule lors d'un bombardement, sa santé fut ruinée de façon irréversible. Fil qui plonge ses racines dans son enfance et son lien avec la grande famille des Salésiens de Don Bosco. Peu à peu, le fil s'épaissit et se transforme en une intense expérience mystique, culminant durant les deux dernières années de sa vie, dans un contexte de crise pour l'Eglise. Dans une communion profonde avec Paul VI, Vera devient alors confidente de Jésus et dépositaire des messages qu'il lui "dicte" en vue de la création de l'OEuvre des tabernacles vivants. Cette oeuvre eucharistique sans précédent envisage notamment, de façon très encadrée, le port permanent de Jésus-Hostie par certaines personnes. Sa reconnaissance, soutenue par les Salésiens mais aussi par les Carmes, est actuellement à l'étude à Rome. Vera Grita, bénie par Padre Pio comme le révèle son abondante correspondance, fait déjà partie du cercle des plus grandes mystiques de l'Eucharistie, au même titre que Julienne de Cornillon, Catherine de Sienne, Gemma Galgani ou Thérèse de Lisieux.

05/2021

ActuaLitté

Vie religieuse

Petite vie du père Marie-Eugène

Henri Grialou (1894-1967) se sentait "fait pour l'aventure" . Ce fou d'amour, passionné de Dieu, scrute les voies de l'Esprit Saint à travers les méandres d'une vie traversée par la souffrance et le service. Prêtre, carme, fondateur de l'Institut Notre-Dame de Vie, auteur de Je veux voir Dieu, amené à voyager de l'Orient à l'Occident, le père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus vécut plusieurs vies en une, poussé par l'unique désir de rejoindre la multitude des "âmes qui cherchent Dieu". A elles, à chacun de nous, il ouvre le chemin de la prière silencieuse unie à l'audace évangélique ; il nous place inlassablement au coeur de la "petite voie" si chère à son "amie d'enfance" , Thérèse de Lisieux. A son école, il nous apprend à ne pas craindre notre pauvreté, au contraire ! Elle ouvre sur l'amour infini qui a pour nom "miséricorde" . Proclamé bienheureux en 2016, le père Marie-Eugène devient pour tous ceux qui l'approchent un père, un ami, un guide sûr pour voir et laisser voir Dieu. Françoise-Emmanuelle Doron, née en 1975, est consacrée à Notre-Dame de Vie depuis 1997. Elle y exerce actuellement la fonction d'archiviste, après avoir enseigné les lettres classiques et travaillé dans la solidarité internationale.

06/2022

ActuaLitté

Religion

DICTIONNAIRE DE LA MYSTIQUE

Le Dictionnaire de la mystique est riche de quelque 1200 articles, qui sont flanqués chacun d'une bibliographie bien à jour et éventuellement complétée pour le domaine francophone. Dans le choix des entrées, les auteurs témoignent du souci d'aborder des manifestations mystiques sans aucune exclusive géographique, chronologique ou religieuse. P. Dinzelbacher et son équipe ont veillé à maintenir un équilibre entre les notices factuelles relativement concises et des articles de synthèse plus étendus. Le Dictionnaire de la mystique offre ainsi : des centaines de biographies de mystiques ou d'auteurs ascétiques, anciens, médiévaux ou modernes, y compris des personnalités quasi contemporaines comme Rudolf Steiner ou le Padre Pio da Pietrelcina ; des synthèses développées sur la place de la mystique dans toutes les branches du christianisme (mystique anglicane, protestante, catholique, orthodoxe, etc.) ; des aperçus sur les dimensions mystiques des différentes religions non chrétiennes (judaïsme, religions antiques, hindouisme, islam, bouddhisme, taoïsme, etc.) ; des exposés sur divers mouvements parareligieux à connotation mystique (hermétisme, alchimie, anthroposophie, mouvement hippie, New Age, etc.) ; des articles consacrés à la mystique des grands ordres religieux (Carmes, Bénédictins, Chartreux, Franciscains, Dominicains, etc.) ; des études des grands mouvements mystiques (Dévotion Moderne, mystique eucharistique, piétisme, hésychasme, etc.) ; une approche par pays ou aire culturelle (mystique française, espagnole, italienne, flamande, rhénane, etc.) ; plusieurs contributions sur la sociologie de la mystique (mystique des femmes, des laïcs, etc.) ; les grands concepts de la théologie mystique et ascétique (vision béatifique, union mystique, etc.) ; l'examen des phénomènes paranormaux liés à la mystique (stigmatisation, bilocation, lévitation, etc.) ; une typologie des genres littéraires utilisés pour l'expression de la/h

04/1993

ActuaLitté

Bénélux

L'Amigo et Bruxelles / D'une prison à un hôtel mythique. 1522 - 2022

La prison de l'Amigo a intimement suivi le cours de l'histoire de la ville de Bruxelles. Née de la coutume féodale des "vroente" , ces maisons aï¬ermées pour l'occasion par le Seigneur de la ville ; elle prendra en 1522 son adresse définitive, rue de l'Amigo, derrière l'Hôtel de Ville. Maison de détention le temps du procès du prévenu, elle verra au sein de ses cellules des hérétiques, des opposants politiques, des vagabonds, des artistes et d'illustres détenus. Vidocq s'en évade fin 1795. Sur la table de sa cellule, Paul Verlaine y écrira une lettre à Victor Hugo en juillet 1873 avant son transfert pour la maison d'arrêt des Petits-Carmes. Karl Marx et sa femme Jenny y seront détenus en 1848 avant d'être expulsés de Belgique. Détruite peu avant 1930, son emplacement accueillera en 1958 le nouvel écrin que l'on connaît de nos jours : un palace bruxellois afin d'y recevoir les célébrités et les plus grands de ce monde, en plein coeur du centre historique de la ville. De quoi voir leurs yeux briller de 5 étoiles... Sur base d'archives, cet ouvrage décrypte les faits historiques et aborde le parcours si particulier de cette ancienne prison. Celle dont on dira qu'il faut y avoir passé une nuit pour devenir un bourgeois de Bruxelles ! Le récit convie également le lecteur à un tête-à-tête avec un héritage fascinant, dont l'année 2022 marque les 500 ans.

11/2022

ActuaLitté

Architecture régionale

LES COUVENTS DE METZ DU XIIIe SIECLE A NOS JOURS

Les prestigieuses et puissantes abbayes messines, Saint-Arnould, Saint-Vincent, Saint-Clément et Saint-Sympho­rien, ont toujours fait de l'ombre aux multiples couvents que comptait la cité patricienne au milieu du Moyen Age. Installés dans un contexte nouveau, implantés dans une so­ciété peu encline à les recevoir et à les entretenir, moines et moniales en ont profondément transformé le tissu et l'as­pect. Hérissée de campaniles et de clochers, Metz médiévale devient une ville où les ordres mendiants, hospitaliers, voire enseignants, disputent à la bourgeoisie et aux clercs sécu­liers le guidage dans la voie du salut. Ces couvents sont des foyers de prière, d'architecture et d'art : les Célestins, les Carmes, les Clarisses et les Trinitaires ont orné leurs "mai­sons" de statues, d'épitaphes sculptées et ornées, d'objets liturgiques, dont certains font actuellement la fierté et l'at­trait du musée de la Cour d'Or. La période de la Réforme catholique et du "siècle des saints" a été tout aussi produc­tive et marquante. Aux générations présentes et futures de préserver et valoriser ce qui subsiste. Cet ouvrage incite à la promenade mémorielle dans les rues de la cité, dans les quartiers d'outre-Seille et d'outre-Moselle, avec un regard particulier et bienveillant sur ce qui a parfois focalisé la colère et les sarcasmes des contempo­rains "hostiles à la moinerie". C'est aussi un répertoire commode avec glossaire, qui dévoilera pédagogiquement un aspect méconnu du Metz que nous avons perdu.

03/2023

ActuaLitté

Cinéma

Une vie pour le cinéma

"Il n'y a de grandes oeuvres d'art qu'à l'ombre d'un grand rêve." Jean-Jacques Annaud avait fixé le sien dès l'âge de neuf ans, quand, un peu crânement, il annonçait à sa mère qu'il serait cinéaste ou rien. Objectif atteint. Des films comme La Guerre du feu, L'Ours, Le Nom de la rose, L'Amant, Sept ans au Tibet, Stalingrad, Deux frères, Le Dernier Loup, ont fait rêver des dizaines de millions de spectateurs. Ces projets ont conduit Jean-Jacques Annaud, voyageur infatigable, en Afrique noire, au Maghreb, au Canada, au Vietnam, sur les sommets de la Cordillère des Andes ou encore dans l'immensité des steppes mongoles. Avec sa caméra, il a su célébrer la nature, révéler la poésie sauvage du monde animal, capter le génie des plus grands - de Patrick Dewaere à Sean Connery, de Jude Law à Brad Pitt, de Jean Carmet à José Garcia, en passant par Ed Harris, Rachel Weisz et, dernièrement, Patrick Dempsey. Une vie pour le cinéma revient, à la première personne, sur ce parcours étonnant. On y découvre un gamin rêveur issu d'un milieu modeste, un bourreau de travail, un cinéaste inclassable, un homme d'audace et de passion qui, quels que soient les obstacles, ne s'est jamais perdu de vue. Au travers d'une quantité de personnages et d'anecdotes, il dévoile aussi les exigences, les secrets et les folies de la fabrique du cinéma. En se racontant, Jean-Jacques Annaud écrit un chapitre de l'histoire du septième art.

10/2018

ActuaLitté

Beaux arts

Daniel Cordier. Le regard d'un amateur : Donations Daniel Cordier dans les collections du Centre Pompidou Musée national d'art moderne

Loin de retracer une histoire de l'art depuis la Deuxième Guerre mondiale, la collection de Daniel Cordier, dans sa singularité, est plutôt un regard sur la création et l'expression de " l'amour de l'art " d'un " amateur " qui fut, entre 1956 et 1964, un des marchands les plus actifs de l'après-guerre. La passion de Daniel Cordier pour l'art du XXe siècle s'est nourrie de la fréquentation des œuvres de Dewasne et de Dubuffet dans les années 1950, de la découverte d'artistes tels que Réquichot, Dado et Falhström et de l'intuition de l'expression picturale du poète Henri Michaux. Daniel Cordier fut le premier à exposer dans sa galerie parisienne Nevelson et Rauschenberg. Il acquit pour lui-même des œuvres de Robert Morris, de Simonds et de Stankiewicz. Au cours de ses visites dans Les galeries parisiennes, il acheta les œuvres d'artistes des années 1970, notamment Viallat, Rouan, Meurice, Raynaud, Le Gac et Titus Carmel. Sa collection ainsi constituée- plus de 500 peintures, sculptures, dessins et photos réalisés par 66 artistes -, Daniel Cordier la remettra peu à peu à l'Etat par des donations et des dons effectués en 1973, 1976, 1983 et 1989. L'ensemble a fait l'objet d'une présentation au Centre Pompidou en 1989. La présente édition reprend l'ouvrage publié à l'occasion de cette exposition, et intègre les œuvres que Daniel Cordier, avec une générosité toujours renouvelée, a récemment données au Centre Pompidou.

06/2005

ActuaLitté

Religion

Les premiers thérésiens. De l'Histoire d'une âme (1898) à la canonisation de Thérèse de l'enfant-Jésus (1925)

Thérèse Martin, en religion Thérèse de l'Enfant-Jésus, morte à 24 ans le 30 septembre 1897, a laissé des manuscrits et des "paroles" que le carmel de Lisieux a fait connaître dans l'Histoire d'une âme : cette rapide publication, en octobre 1898, allait déclencher une impressionnante ferveur populaire et révéler une spiritualité nouvelle, consacrée en 1997 par le titre de docteur de l'Eglise. Or la première réception de ce livre hors norme, réédité jusqu'en 1955, n'avait jamais été étudiée. L'enquête minutieuse de l'auteur permet de la suivre en trois temps distincts. Les deux premiers, très ciblés, portent sur les "lecteurs-commentateurs" des tout débuts (1898-1900), comme son préfacier le P. Madelaine, et sur les dépositions significatives du procès diocésain (1910-1911). Le troisième, plus ample, part de la profusion des témoignages avant-guerre, pour aboutir à la faveur des papes Benoît XV et Pie XI (1921-1925) en passant par le débat renouvelé sur l'actualité de la mystique. Dans ce vaste cortège d'hommes et de femmes, à côté de figures connues, tels Marc Sangnier ou l'abbé Bremond, on rencontre par centaines des oubliés, voire des inconnus, laïques, clercs, et souvent religieux ; on y entend les carmélites, premières destinataires de l'Histoire d'une âme, des doctes comme le jésuite Auriault, des spirituels comme le trappiste dom Lehodey. Saisissant portrait collectif, qui prend sens dans un paysage religieux en plein bouleversement : exil des congrégations, Séparation, crise moderniste, Première Guerre mondiale, nouvelles perspectives missionnaires.

09/2015

ActuaLitté

Littérature française

La vie tourmentée d'un honnête homme. Mémoires retrouvées d'Ernest Sauteron (1865-1947)

L'existence d'Ernest, né dans la seconde moitié du XIXe siècle, s'est déroulée au cours d'une période d'inventions sans aucun précédent dans l'histoire de l'humanité : il a été le premier de sa lignée à monter à bicyclette, il approchait de ses 12 ans lorsque Thomas Edison inventa le phonographe et allait en avoir 14 lorsque celui-ci réalisa une ampoule électrique qui révolutionna la vie quotidienne. Ce n'est qu'à 22 ans qu'il vit sa première voiture, et avait 25 ans lorsque Clément Ader a réalisé un petit bond avec sa chauve-souris. Il lui fallut atteindre 30 ans pour connaître le cinéma muet et puis la radio. Il a été mis au ban d'une Eglise toute-puissante qui l'a excommunié. Il a vécu loin de sa fille enfermée dans un carmel cadurcien aux moeurs moyenâgeuses, et d'un de ses trois fils parti en Afrique. Il a traversé trois guerres de plus en plus atroces, a senti douloureusement l'éclat aveuglant de la bombe atomique ! Il est de ceux qu'on appelait bourgeois, notables, formant une caste avec ses règles strictes, sa vêture, son jour de visite, et la perpétuelle obsession de tenir son rang. Il nous fait découvrir cette France en mutation au gré de ses différentes nominations, à la recherche d'un bonheur tellement rare en ces temps troublés de début du XXe siècle, de Comps sur Artuby, Draguignan, La Porta, Montcenis, Nogent-sur-Marne, Châtillon-sur-Marne, Cahors, à la Roche-sur-Yon où il repose.

03/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

Les textes spirituels de Léopold Sédar Senghor. Correspondances L.S. Senghor - C. Bartels

La notion d'identité chez Senghor fait partie d'un processus plus large qui vise l'émancipation et grandit en lui-même. Les lettres publiées dans ce volume ont ainsi une place importante pour comprendre des thématiques souvent oubliées de la littérature de Senghor. Quelle que soit la position de chacun dans ce débat sur la compréhension par Senghor de l'Afrique post-coloniale, cette remarquable correspondance impose des ajustements de la vision fondamentale de Senghor. Il s'agit des lettres échangées avec Cees Bartels, un religieux Carme néerlandais avec lequel Senghor a entretenu une longue et cordiale amitié. Dans ces lettres, Senghor se présente sans réserve comme une personne religieuse. Les lettres au Père Bartels montrent que, pendant la trentaine d'années qu'a duré leur correspondance, Senghor n'a cessé de se poser des questions sur le sens de la foi catholique qu'il confesse et les développements politiques du monde dans lesquels il est si souvent acteur. Elles montrent combien Senghor étend sa réflexion bien au-delà de l'activité ecclésiale et des questions sur la relation entre la foi chrétienne et le socialisme dont Senghor est un fervent supporteur — comme il le dit tout au long de sa correspondance. Au fil des années, Senghor est de plus en plus intéressé par la mystique : Jean de la Croix et Thérèse d'Avila sont devenus le point focal de son itinéraire.

04/2020

ActuaLitté

Musique, danse

Histoire de l'opéra français. Du Consulat aux débuts de la IIIe République

L'opéra français est déterminé par son caractère d'institution d'Etat, depuis sa création par Louis XIV, qui consacra le genre de la tragédie en musique, jusqu'à l'inauguration en 1989 de l'Opéra Bastille, voulu par François Mitterrand, à l'occasion des festivités du bicentenaire de la Révolution. Le XIXe siècle est en France l'ère du piano, des virtuoses, des concerts symphoniques, de la presse musicale, de la mélodie et des salons, mais, plus que tout, il est le temps de l'opéra. A Paris, en province et dans les colonies, sous sa forme spectaculaire ou par ses innombrables arrangements, ce genre déjà plus que séculaire demeure l'objet d'attentions particulières des pouvoirs qui se succèdent, du Consulat aux débuts de la IIIe république. Il continue à se ramifier, avec l'opérette et l'opéra de salon, s'enrichit d'apports étrangers, de Rossini à Wagner, devient le centre de toute l'activité musicale et infiltre les diverses couches de la société. L'opéra est donc tout autant un phénomène culturel d'une ampleur considérable qu'un objet artistique, le résultat d'une industrie que le fruit d'une esthétique. Sollicitant les yeux, les oreilles et les émotions, manipulant les idées comme les imaginaires, il reflète et concentre son époque. Outre quelques titres mondialement connus -- Carmen et Faust, Manon et Orphée aux enfers... --, ce sont des centaines d'oeuvres que ce siècle a créées. Ce continent lyrique restait à explorer dans la diversité de ses aspects. Une histoire s'imposait donc, pour en faire le récit et en décrire les mécanismes, pour en reconstituer les valeurs et les tendances, pour suivre ses acteurs et découvrir ses institutions, ses salles, ses pratiques, ses thèmes, ses productions... Entreprise sans précédent par ses dimensions et par sa conception, cette Histoire de l'opéra français en trois volumes réunit une équipe internationale de plus de cent cinquante auteurs - musicologues, littéraires et philosophes, historiens et spécialistes du théâtre, de la danse et des arts. Elle est placée sous la direction d'Hervé Lacombe, professeur de musicologie à l'université Rennes 2.

10/2020

ActuaLitté

Mexique

Explorez Cancún et la riviera maya

Guide Ulysse Cancún et la Riviera Maya, l'outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum de son séjour dans cette région du Mexique qui combine visites archéologiques et activités balnéaires : attraits, activités, plein air, restaurants, sorties, hôtels. Le guide Ulysse Explorez Cancún et la Riviera Maya est l'outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum d'un séjour dans cette région mexicaine. Tout en couleurs et en photos, le guide de voyage Explorez Cancún et la Riviera Maya est aussi agréable à consulter qu'ultra-pratique grâce à son format de poche et sa structure facile à comprendre en un clin d'oeil. La première section, intitulée " Le meilleur de Cancún et de la Riviera Maya ", met en lumière à l'aide de listes thématiques ce que cette destination du Mexique a de mieux à offrir et facilite l'organisation générale de son séjour selon ses envies, tout en ciblant les incontournables. Le chapitre " Découvrir Cancún et la Riviera Maya " propose ensuite une série d'itinéraires clés en main pour ne rien manquer des villes, villages, stations balnéaires et sites archéologiques de la région : Cancún, son centre-ville et sa célèbre zone hôtelière ; Isla Mujeres, Isla Contoy et Isla Holbox ; la Riviera Maya, incluant Puerto Morelos, Playa del Carmen, Xcaret et Tulum ; Isla Cozumel, véritable paradis pour les plongeurs ; excursion jusqu'à Chichén Itzá et la ville de Valladolid. Pour chaque itinéraire, un plan double-page clair et précis permet de se repérer dans le secteur couvert, avec localisation des attraits, activités, boutiques d'artisans, restaurants, bars, boîtes de nuit et lieux d'hébergement. Impossible de louper quoi que ce soit ! Qui plus est, un système d'étoiles et les coups de coeur d'Ulysse guident le lecteur vers les adresses qui se démarquent. Le chapitre " Cancún et la Riviera Maya pratique ", bourré de renseignements utiles pour mieux voyager, complète l'ouvrage. A tout cela s'ajoutent des cartes additionnelles à l'intérieur de couvertures dépliantes : vue générale du Yucatán et de la Riviera Maya, zoom sur la zone hôtelière de Cancún et la zone archéologique de Chichén Itzá.

09/2021

ActuaLitté

Histoire de la peinture

William barbotin. Un artiste rétais hors du commun

"Fils d'un pauvre marin rétais, William Barbotin voit le jour le 25 août 1861 à Ars-en-Ré. Passionné par le dessin, le jeune garçon couvre de ses oeuvres les murs des maisons blanches de son village. Le grand peintre rochelais William Bouguereau, de passage sur l'île de Ré, est frappé par son talent et le prend sous son aile. C'est le début pour le jeune casseron d'une brillante carrière artistique. Il deviendra l'un des plus grands graveurs de la Belle Epoque. William Barbotin obtient un premier prix de Rome de gravure en 1884, avant de s'installer à Paris avec sa compagne, Sophie Guériteau, qui vivait depuis son plus jeune âge au sein du foyer du grand géographe et théoricien de l'anarchie, Elisée Reclus et de sa compagne Ermance, qui la considéraient comme leur fille. Converti par son beau-père aux idées anarchistes, William Barbotin collabore à la presse libertaire. Il est également, durant une vingtaine d'années, l'un des animateurs du cercle anarchiste qui se reconstitue, chaque été, à Ars-en-Ré, où Elisée Reclus passe régulièrement ses vacances chez son gendre. Barbotin accède rapidement à la célébrité, au point d'être choisi par le président de la République Armand Fallières, pour réaliser son portrait officiel. Après la Grande Guerre, son étoile se ternit, la gravure étant passée de mode. L'artiste meurt à Paris, en 1931, oublié, désargenté et alcoolique. Il laisse deux filles, Carmen et Denise qui mèneront une existence misérable. Didier Jung : Après des études de sciences économiques, puis de sciences politiques, Didier Jung débute sa carrière professionnelle en 1970 à Alger, au sein d'une société d'Etat. Deux ans plus tard, il entre à EDF, où il occupera des postes très divers, notamment dans le domaine international. Depuis sa retraite, il partage son temps entre l'île de Ré et la région parisienne. Il a déjà publié onze oeuvres de fiction et neuf biographies de personnalités charentaises, pour lesquelles il a obtenu, en 2020, le prix "Ile de Ré" de l'Académie de Saintonge".

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le Labyrinthe du caméléon

Andréas, après un rêve prémonitoire, rencontre à La Paz un mystérieux chaman, qui lui révèle qu'il fut jadis Luna, prêtresse d'un temple de la Lune, sur le lac Titi-kaka, l'amante de Fils de Inti. A Cuzco, la réalité de cette existence se confirme. La certitude absolue s'impose lorsque Andréas, avec sa compagne Noémie, visite le Temple du Soleil, puis le Temple de la lune, sur les îles du lac. Des coïncidences troublantes lui prouvent qu'ils se croisèrent dans maintes autres incarnations. Ainsi fut-il Iljir, gitan amoureux de la belle Sûrya, indienne qui fut jadis Fils de Inti. Iljir dut fuir le continent indien et partit avec toutes les tribus gitanes dans la grande migration qui les mena jusqu'en Andalousie. Mais il mourut en chemin du chagrin qui fut le sien en abandonnant Sûrya. Alors il découvre que tous les pays où il a vécu ou qu'il a visités dans cette existence, il les a connus en d'autres temps et qu'il y a toujours croisé les mêmes personnes qu'il connaît maintenant... Et le roman nous mène tour à tour dans les forêts froides de Russie où il fut moujik, dans la France du Moyen Age où il fut proxénète. Parti enseigner au Bénin, il découvre la certitude d'avoir vécu dans ce royaume, d'y avoir été réduit en esclavage et déporté dans les bayous de l'embouchure du Mississipi et de là dans l'île de Karukera, l'actuelle Guadeloupe. Et maintes autres aventures surprenantes, maints événements dramatiques au cours desquels il croisa Sûrya, Noémie et d'autres personnes encore : son actuelle épouse Carmen, qu'il connut jadis en Grèce, le Cheik au turban vert connu à la mosquée de Cordoue, Axelle la yoruba blanche dont il fut le frère sous le nom de Yago, Astrid qui fut sa compagne lorsqu'il était chamelier berbère... Et d'autres personnages hauts en couleur. Jusqu'à la métamorphose finale, le baptême de l'Eau et du Feu, enfin l'ouverture de la Porte du Soleil...

09/2013

ActuaLitté

Histoire internationale

Etudier à l'Est. Expériences de diplômés africains

Au moment où ils accèdent à l'indépendance, de nombreux pays d'Afrique subsaharienne et du Maghreb établissent des relations diplomatiques avec Moscou. Certains, comme l'Éthiopie, entretenaient depuis longtemps déjà des liens étroits avec la Russie. Cependant, c'est surtout avec le mouvement de décolonisation que les pays communistes s'ouvrent à l'accueil massif et systématique d'étudiants maghrébins et subsahariens. Les trajectoires de formation de ces diplômés africains partis en URSS ou dans un autre pays de l'ancien bloc de l'Est ont été peu étudiées. En rendre compte, c'est notamment s'intéresser aux expériences diverses et contrastées, d'étudiants formés non pas dans l'ancien pays colonisateur, comme cela était souvent le cas, mais dans un pays tiers qui suscitait chez eux à la fois admiration et méfiance, où ils ont connu pour les uns de fortes désillusions, pour d'autres « les meilleurs moments de leur vie ». C'est aussi étudier les cadres sociaux et politiques de leurs expériences, et prêter attention aux nombreux étudiants, partagés entre deux ou plusieurs mondes, et souvent confrontés aux soubresauts de l'histoire. À l'issue des études, les diplômés étaient immédiatement renvoyés dans leur pays. Mais les devenirs des étudiants et stagiaires africains formés dans les pays de l'ancien bloc socialiste n'ont pas eu la linéarité prévue par cette description formelle. Les parcours professionnels et sociaux, parfois politiques, sont autant le fruit d'arbitrages individuels que de mutations politiques : l'effondrement de l'URSS, mais aussi les changements politiques et économiques dans les pays d'origine. La rédaction de l'ouvrage a été dirigée dans le cadre du programme ÉLITAF par Monique de Saint Martin, Grazia Scarfò Ghellab et Kamal Mellakh. Avec des contributions de Tassé Abye, Charles Zacharie Bowao, Ekaterina Demintseva, Svetlana Dimitrova, Nikolay Dobronravin, Élieth P. Eyebiyi, Mihaï D. Gheorghiu, Constantin Katsakioris, Abel Kouvouama, Natalia Krylova, Lucette Labache, Michèle Leclerc-Olive, Irina Macovei, Sergey Mazov, Manétou Ndiaye, Adrian Netedu, Boubacar Niane, Carmen Olaru, Régine Tchicaya-Oboa, Anna Siim-Moskovitina, Tatiana Smirnova, Patrice Yengo et une préface de Jean-Pierre Dozon.

11/2015