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Anouk Langel

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Archéologie

Morimond : approches pluridisciplinaires d'un réseau monastique

Le colloque pluridisciplinaire tenu à Langes et à Chaumont en 2017 a réuni vingt-quatre spécialistes du monachisme cistercien pour se pencher sur les réalités du réseau tissé par Morimond à l'échelle de l'Europe. Fondée vers 1117, à la limite des diocèses de Langres, de Toul et de Besançon, cette fille de Cîteaux essaima à travers toute la chrétienté grâce au dynamisme incessant de ses abbés dont le message trouva un écho auprès des institutions et des fidèles. Prolongeant les travaux de Michel Parisse sur les origines de l'abbaye et l'analyse des vestiges archéologiques trouvés sur le site, l'ouvrage illustre l'importance des sources écrites médiévales et modernes et la fécondité de les croiser avec les données matérielles en variant les angles d'approche. La connaissance des bâtiments abbatiaux, du cloître et de la nécropole en sort précisée et renouvelée. Une attention particulière est portée au rôle des abbés comme Henri de Carinthie au XIIe siècle, Antoine de Bosredon au XVe siècle, ou Jean Coquet au XVIe siècle qui continua à jouer un rôle international malgré les soubresauts de la Réforme. Précisant et complétant les listes d'abbés de la fin du Moyen Age, l'enquête souligne l'activité de ces hommes en perpétuel mouvement entre les filles de l'Ordre. Gravement touché par les troubles qui secouèrent le continent au XIVe et XVe siècle, il manifesta sa vitalité retrouvée en pratiquant une gestion efficace de son temporel et en menant à bien la reconstruction de nombreux établissements. Des résumés en trois langues et un index des noms de lieux et de personnes complètent cet ouvrage et en font une référence et un outil de travail indispensable à tout chercheur tourné vers la compréhension de la nébuleuse cistercienne.

03/2021

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Photographie

Photo Icons. 50 photographies emblématiques et leur histoire

Clic clac - Dans les coulisses des plus extraordinaires photos de l'histoire. Les photographies possèdent l'étrange pouvoir d'orienter notre vision du monde et d'influencer notre manière de percevoir la réalité. Les images qui ont connu le plus de succès ont pénétré notre conscience collective, définissant une époque, écrivant l'Histoire ou simplement en faisant ressentir une émotion si profondément universelle et humaine qu'elles sont devenues des icônes rayonnant dans le monde entier. Pour témoigner de cette emprise unique, Photo Icons passe les plus grandes étapes de l'histoire de la photographie au microscope. Des premiers clichés, dont celui de Nicéphore Niépce, pris de la fenêtre de son cabinet de travail en 1827 après une durée d'exposition de 8 heures, et la célèbre scène de rue de Louis Daguerre, prise en 1838, en passant par Martin Parr, cet ouvrage offre autant une histoire de la technique qu'une analyse de l'impact social, historique et artistique de chaque image. On suit les clichés expérimentaux des surréalistes dans les années 1920 et le photoréalisme courageux des années 1930, dans lequel se place l'Emigrante de Dorothea Lange. On assiste à la fabrication des puissants (Che Guevara) et des bourreaux des coeurs (Marilyn Monroe), et à l'immense palette des émotions et des destinées humaines dont témoigne si intensément chaque photographie : du fougueux Baiser de l'Hôtel de Ville de Robert Doisneau (1950) à l'horreur montrée par Nick Ut dans Les Civils bombardés au napalm et incarnée par la petite Kim Phúc, âgée de neuf ans, courant nue vers l'objectif du photographe, fuyant les bombardements au napalm des Sud-Vietnamiens.

12/2019

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Guides étrangers

Amérique centrale

Ce guide répond à trois objectifs : informer, guider et illustrer. Plus de 20 auteurs, photographes ou grands reporters ont collaboré à ce volume pour vous offrir le guide le plus exhaustif, et un récit vivant où anecdotes historiques, tableaux pittoresques et conseils pratiques se succèdent et se complètent. HISTOIRE & SOCIETE. Terre enfantée, il y a 15 millions d'années, du choc tectonique des plaques de Cocos et de Nazca ; architecturée par les Mayas, seigneurs de la jungle et maîtres du temps ; écrasée sous le joug des Hernán Cortés, Pedro de Alvarado et leurs conquistadors ; convoitée par la Couronne britannique et les magnats américains ; meurtrie par les perpétuels séismes, éruptions volcaniques et ouragans ; déchirée par les incessantes dictatures et guerres civiles... la luxuriante Amérique centrale a pétri un peuple d'une diversité exceptionnelle et au tempérament bien trempé comme en témoignent le prix Nobel de la paix Oscar Arias Sánchez et celui de littérature Miguel Angel Asturias. ITINERAIRES. Des monumentales pyramides de Tikal, impressionnante cité maya surgissant de la jungle guatémaltèque, au canal de Panamá, merveille d'ingénierie moderne ; de Cancún, festive station balnéaire du Yucatán, à Granada, paisible cité coloniale nicaraguayenne surnommée "Gran Sultana" ; de la Península de Osa, verdoyant écrin où fourmille une faune riche et variée, au Great Blue Hole, célèbre cénote sous-marin de la plus grande barrière corallienne de l'hémisphère Nord... Le coeur du continent américain, véritable conservatoire archéologique et environnemental, éveillera votre curiosité pour l'histoire et stimulera votre soif d'aventure. CARNET PRATIQUE. Trente-huit pages pour tout savoir sur les formalités, les moyens de transport, le logement, la restauration, la culture, les loisirs, les sports, etc.

04/2019

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Romance sexy

High School Revenge

Règle n° 1 : ne pas tomber amoureux de sa proie... En plus d'être la star du lycée, Kenan Adams est également un prodige du basket. Ce sport est le seul domaine où il exerce un minimum de contrôle sur sa vie chaotique, et il s'y dévoue corps et âme. Alors le jour où il se fait voler sa place de capitaine par Mason, l'un de ses coéquipiers, il décide de se venger. Rayer sa voiture de luxe ? Trop facile. Coucher avec la fille dont Mason est amoureux depuis le collège ? Déjà fait... Non, il y a mieux, beaucoup mieux pour atteindre son ennemi en plein coeur : Kenan va séduire sa petite soeur, d'un an plus jeune qu'eux, lui prendre sa virginité et la larguer brutalement. Angel a de grands yeux innocents, elle se cache derrière son violon et ses vêtements informes, elle n'est clairement pas de taille à résister à Kenan ! Du moins, c'est ce qu'il croit... Il pourrait bien se retrouver face à une adversaire farouche, sur un terrain qu'il ne maîtrise absolument pas : celui du coeur. A propos de l'autrice Derrière le pseudo Fanny Twice, il y a deux autrices : Fanny DL et Fanny Najöy. Elles se sont rencontrées sur une plateforme d'écriture où le coup de coeur a été immédiat. En plus d'avoir de nombreux points en commun (leur prénom par exemple), elles ont le même style d'écriture et la même passion pour la romance. Sur un coup de tête, elles décident d'écrire un livre ensemble, et six mois plus tard l'aventure était lancée !

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Philosophie

Philosophie de la politique

Ce texte correspond au discours de réception du professeur Angel Sanchez de la Torre à la Royale Académie espagnole de législation et de jurisprudence, Section de Philosophie du droit. D'une longueur inhabituelle (plus de 250 p. en langue esp.), ces développements sont aussi d'une extrême densité d'érudition et d'une subtile acuité d'analyse. L'A. avoue avoir exposé là les résultats de plus de vingt années d'intenses recherches, ce que vérifie la variété de ses registres documentaires : dans l'ordre historique et linguistique comme dans l'ordre de la philosophie juridico-politique, il s'agit sans doute là de la synthèse la plus richement informée, qui permet de mieux saisir la portée d'approches déjà connues de Finley à Strauss, Vernant ou Cl. Mossé. Mais bien au-delà des curiosités d'une enquête située, la portée plus générale de ce livre n'échappera pas au lecteur. Sans reprendre les vieux débats, abordés sur le mode littéraire ou dialectique, de Kafka à Arendt, et que véhiculent encore tant de " criticiens " de la " démocratie ", l'A. philosophe et sociologue, porte ici un diagnostic renouvelé sur les structures permanentes du phénomène tyrannique. Il s'est employé à élaborer une sorte de portrait de la tyrannie d'où ressort un type psycho-comportemental assez caractérisé pour être tristement reconnaissable à travers certaines mœurs qui n'ont guère changé, quand les références juridiques et institutionnelles de complaisance et la rhétorique vide du politique servent de paravent au moins avouable des mobiles du pouvoir : à la destruction narcissique de l'altérité au nom du " lien social ".

12/1999

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Photographie

Soul'étude

Si la vie est un roman, ce livre pourrait e^tre qualifie ? de "roman-photo" , mais contrairement aux sce ? narios de roman-photos, celui-ci n'a pas e ? te ? e ? crit a` l'avance. Dans cette "auto-photo-biographie" , tel un arche ? ologue, l'auteur fouille un passe ? ressuscite ? par ses propres photographies pour nous livrer une fascinante odysse ? e visuelle et poe ? tique d'un nouveau genre. I ssu d'une famille de joueurs de tennis - ses parents, champions, se rencontrent a` Wimbledon - l'auteur britannique ne ? en 1964 sera e ? leve ? sur la Co^te d'Azur en allemand, raquette a` la main. Paralle`lement, tre`s to^t se greffera e ? galement a` son autre main un appareil photo qui l'accompagnera des anne ? es durant, sur les courts et a` travers le monde. De sa que^te home ? rique, il partage ici quelques moments de ? cisifs : naissance du tennis professionnel (dont son pe`re sera l'un des principaux acteurs), essor et de ? clin de la plus ce ? le`bre famille du tennis Allemand (avec laquelle il grandit), une enfance dissolue et sa rencontre avec la photographie sur un chemin d'e ? veil mise a` l'e ? preuve par des combats pour survivre a` ses re^ves d'enfance : devenir champion, trouver des racines et e^tre un bon pe`re. Sans de ? tours ni pudeur, c'est un voyage photographique et initiatique de plus de cinquante ans dans lequel l'auteur nous invite. Beau, e ? mouvant et inspire ? , il parvient en cent vingt minutes a` faire vibrer, dans un savant me ? lange d'e ? criture et de photographie, l'intime en chacun de nous.

11/2019

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Sciences politiques

El Nino de Hollywood. Comment les Etats-Unis et le Salvador ont créé le gang le plus dangereux du monde

Quelle est la relation entre le gouvernement de Ronald Reagan et un membre d'un gang en Amérique centrale qui a assassiné plus de 50 personnes ? Quel est le lien entre la Californie et le fait que le Salvador soit le pays le plus meurtrier au monde ? Comment un groupe d'immigrés à Los Angeles - fans absolus de heavy metal - est devenu l'embryon du gang le plus dangereux de monde ? Dans ce document poignant de réalité, les frères Óscar et Juan José Martínez - l'un reporter, l'autre anthropologue - racontent la vie de Miguel Ángel Tobar, dit El Nino de Hollywood, un tueur sanguinaire appartenant au seul gang faisant partie de la liste noire du département du Trésor aux Etats-Unis, la Mara Salvatrucha 13. Cette histoire brutale du Nino de Hollywood permet surtout aux auteurs de livrer les dynamiques sous-jacentes du phénomène des gangs aux Etats-Unis et en Amérique centrale, et de montrer comment des processus globaux construisent une infinité d'histoires microscopiques qui ont, elles, des conséquences bien réelles. Entre thriller, récit documentaire et enquête historique, les auteurs nous plongent au coeur des ténèbres - peuplées de mysticisme, codes d'honneur, tatouages et trahisons - pour essayer de déchiffrer les racines d'une violence qui semblerait inexplicable mais qui ne l'est pas. Des mauvaises décisions, des décisions stupides ont été prises et personne ne semble avoir conscience des erreurs. La fin d'une guerre n'est pas nécessairement le début de la paix. A travers des scènes d'une réalité féroce, nourries par des centaines d'heures d'interviews et de terrain, les frères Martínez font honneur à la terrible réponse qu'ils ont donné au Nino de Hollywood lorsque celui-ci leur a demandé pourquoi ils s'intéressaient à lui : " Parce que, malheureusement, nous croyons que ton histoire est plus importante que ta vie... "

02/2020

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Romans historiques

Le sourire de Robespierre

Le 10 thermidor de l'an II, Robespierre est exécuté avec vingt-deux de ses derniers partisans, au grand soulagement d'une population exténuée, mais aussi des affairistes de tout poil. Il n'aura pas eu la tête de la belle Mademoiselle Lange, cette si jolie comédienne qui se louait dix mille livres par jour. Et la démocratie va poursuivre sa construction sans lui. Mais savez-vous où est sa tombe ? Savez-vous qui vient encore la fleurir aujourd'hui ? Quelqu'un aurait-il pardonné à l'Ange de la mort ? Avec la correspondance entre deux frères, nous retrouvons la vie à Paris sous la Terreur et la Convention Thermidorienne, une société secrète qui veut poser les bases philosophiques et spirituelles d'une nouvelle nation en construction, la campagne d'Italie avec les soldats de Bonaparte, Rome la ville éternelle qui a perdu la mémoire. Deux siècles plus tard, la veille de son mariage, un fantôme vient rendre visite à Capucine dans l'austère maison ancestrale de son futur époux. Que vient-il lui dire ? Mais pourquoi ce sourire indicible sur le visage de Robespierre ? Une fiction étrange et réaliste basée sur des faits réels et des personnages ayant existé. Olivier de Lagausie part de la lettre authentique d'un officier de l'Ancien Régime, qui se retrouve malgré lui face aux troupes françaises de Bonaparte en Italie, pour nous emmener dans une vieille maison du Gers dont les murs parlent encore des ancêtres. La fidélité aux racines, la mémoire familiale, la survivance de l'âme, sont les thèmes abordés dans ce roman qui nous fait voyager dans deux époques à travers d'étonnants personnages pour terminer sur deux questions : que serait aujourd'hui notre démocratie si Robespierre n'avait pas existé, et qu'est-ce que le pardon ?

10/2016

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Littérature française

Aux Jardins des Acacias. Suivi d'un entretien avec René Ceccatty

Petites Cendres, travesti qui se produit tous les soirs au cabaret La Porte du Baiser, court le long de l'Océan Atlantique. Elle fait du jogging et pense de façon obsessionnelle aux Jardins des Acacias, un refuge médicalisé pour les malades du sida. Cela se passe dans un décor de rêve, sur une île tropicale et c'est le crépuscule, le soleil sombre. C'est le crépuscule de sa vie, car elle-même, Petites-Cendres, est contaminée. C'est aussi le crépuscule pour le vieil Adrien, poète de 90 ans, qui regarde la mer et pense à son poème "Rendre compte". Et pourtant, aux Jardins des Acacias, le Docteur Dieudonné et son assistante Lorraine veulent redonner vie à tous les malades. Notamment à Angel, un enfant accidentellement contaminé, que les lycées américains ont rejeté. Autour de la joggeuse, bien des ombres circulent. Celle de Daniel, le romancier qui écrit peut-être son dernier roman "Les étranges années" et pense à sa fille Mai, jeune étudiante qui découvre la violence de la vie. Celle de Fleur, le compositeur de génie, qui vient de rencontrer un personnage sulfureux, le prêtre pédophile Wrath, ancien médecin, porteur d'une sorte de mal métaphysique. Celle de Charles, grand écrivain disparu. Celle de Christophe, le serial killer devenu, sous une autre identité, comédien. Celle de Bryan, le sympathique taxi-vélo qui recueille Lucia, vieille femme sénile qui a fui l'asile de vieillards où elle était maltraitée. Pendant les quelques heures où Petites Cendres court, elle reprend des forces et peut-être qu'aux Jardins des Acacias, ce n'est pas la tragédie qui attend tous ces personnages, mais une merveilleuse rédemption, dans une croisière en mer que tous projettent pour reprendre espoir.

08/2014

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Cinéma

Jean Renoir

Unanimement admirés, les films de Jean Renoir s'accordent mal au portrait jusqu'à présent dessiné de leur auteur, contrastés et divers quand l'homme est présenté d'un seul tenant. Le projet est né de ce constat, du désir de retracer l'histoire d'un des grands acteurs de son siècle, et d'une question jusqu'alors sans réponse : comment un même cinéaste a-t-il pu mettre en scène des classiques aussi dissemblables que Le Crime de M. Lange, La Grande Illusion et La Règle du jeu ou Le Fleuve ? A Renoir, ses admirateurs ont donné toujours raison. Enfant d'un immense peintre, combattant et mutilé de la Première Guerre, dandy fortuné dans les années vingt, proche des communistes dix ans plus tard, puis exilé volontaire à Hollywood, "inventeur" du cinéma aux Indes, "patron" de la Nouvelle Vague, écrivain enfin, tout cela est vrai, mais pourquoi alors refuser d'apprendre qu'au lendemain de la défaite de 1940 il s'habilla en pétainiste, ce après avoir revêtu une panoplie de mussolinien ? Comment refuser d'entendre qu'il livrait à chaque interlocuteur les mots que celui-ci espérait, aussi contraires fussent-ils à ceux prononcés quelques instants avant ? Que la méthode de cinéaste censément inventée par lui répondait à cette vérité qui établit que les théories naissent de la pratique, pas le contraire. Entre autres talents, Jean Renoir possédait celui, remarquable tout autant peut-être, de la communication. Epousant au plus près les soubresauts de son temps, il a inscrit son cinéma dans les pas de l'histoire, avant d'écrire lui-même sa légende et de devenir alors l'acteur d'un seul rôle, le sien. Si sa légende est belle, l'histoire l'est plus encore, qui offre de comprendre mieux un siècle, une personnalité et une oeuvre, qui ainsi trouvent à s'accorder enfin.

10/2012

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Policiers

El Bronx

Isaac Sidel, personnage emblématique de l’univers de Jerome Charyn, est revenu après une période d’absence romanesque. On l’avait connu inspecteur puis commissaire de police ; une irrésistible ascension l’a propulsé maire de New York, presque malgré lui. Il rêve de sortir les enfants des quartiers pauvres de l’engrenage de la violence et du crack pour les ramener sur les bancs de l’école grâce à « Merlin », un programme de développement éducatif.Dans l’immédiat, il doit résoudre le problème des Yankees, les joueurs de base-ball du Bronx ; ils se sont mis en grève, ce qui menace de faire exploser le quartier qui n’a pas besoin de ça. En effet, avec la pauvreté grandissante, des gangs et des flics ripoux s’y affrontent. Cette guerre sanglante est chroniquée par Angel, alias Aliocha, un gamin latino qui peint des fresques extraordinaires en hommage à ses potes tombés sur le champ de bataille. Il signe d’un « A » caractéristique, et Isaac, frappé par la beauté de ces œuvres, voudrait bien mettre la main sur lui pour en faire son joker dans son combat contre la violence et l’illettrisme. Mais même pour l’ancien commissaire, il devient de plus en plus difficile de distinguer amis et ennemis dans la jungle urbaine…Roman virtuose, kaléidoscopique, El Bronx est un conte à la noirceur teintée d’un humour souvent féroce. Il a pour cadre un quartier que l’auteur n’a cessé de radiographier au fil de ses métamorphoses. Avec ce mélange de réalisme et de merveilleux si caractéristique de son style, Charyn nous offre une vision désenchantée de l’Amérique, où les frontières entre le bien et le mal sont de plus en plus floues et où le seul salut pourrait venir de l’art et de l’éducation.

02/2012

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Photographie

Les photographes de la FSA Farm Security Administration. Archives d'une Amérique en crise 1935-1943

Entre 1935 et 1943, une équipe de photographes exceptionnels sillonne les Etats-Unis, avec pour mission d'enregistrer les méfaits de la plus terrible crise économique qu'ait jamais connue le pays, et qui se conjuguera avec les débuts de la Seconde Guerre mondiale. Engagés par la Farm Security Administration (FSA), une agence fédérale dirigée par Roy E. Stryker, qui est devenue, à partir de 1942, l'Office of War Information (OWI), ces opérateurs ont d'abord pour mission de rallier l'opinion américaine au programme économique du président Roosevelt, le New Deal. Ils ont reçu pour instruction de " photographier, partout sur le sol américain, tout ce qui paraît intéressant et vital ". Dorothea Lange, Ben Shahn, Walker Evans, Gordon Parks, Russell Lee, John Vachon et quelques autres, qui deviendront de talentueux photojournalistes ou d'incomparables artistes, vont ainsi mener l'archivage sans précédent d'une Amérique en crise, bien au-delà d'un travail de propagande. Il n'existait pas à ce jour d'ouvrage aussi complet que celui que nous présentent ici Gilles Mora et Beverly W. Brannan. Refusant l'illustration nostalgique d'une décennie trop souvent réduite aux clichés, les deux auteurs ont reconstitué l'esprit de ce travail photographique collectif. Pour la première fois, chaque photographe est présenté par le biais souvent complexe de la documentation par séries, comme le souhaitait Roy E. Stryker, privilégiant un ensemble cohérent d'images, plutôt que le tirage isolé. Choisies parmi les quelques 177 000 négatifs produits dans le cadre de ces missions, les illustrations de cet ouvrage sont, pour un grand nombre d'entre elles, inédites. Elles constituent le témoignage unique d'une méthode documentaire, devenue référence pour la photographie contemporaine. Ce livre est aussi un inestimable outil sociologique, qui exprime la grandeur d'un pays, représenté dans son humanité quotidienne.

09/2006

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Cinéma

Va là où il est impossible d'aller. Mémoires

Né en Arcadie, dans une Grèce déchirée par l'Occupation et la guerre civile, le jeune Costa-Gavras n'aurait jamais pu imaginer nous emmener comme il le fait aujourd'hui là où il lui était impossible d'aller. Il arrive à Paris en 1955, immigré sans argent. Son rêve : suivre des études. Au hasard des rencontres, il découvrira la Sorbonne, la Cinémathèque d'Henri Langlois, et deviendra rapidement, après avoir fait l'Idhec, l'assistant des plus grands : René Clair, René Clément, Jacques Demy, Henri Verneuil, Jean Becker, Jean Giono, le tout muni d'une carte de travail qui excluait tout assistanat de mise en scène. Il passe à la réalisation avec un premier film coup de poing, Compartiment tueurs. Et enchaîne les succès internationaux : ce sera Z, L'Aveu, Section spéciale, Music Box, Missing, Amen... Il est l'auteur de dix-huit films qui ont autant changé le cinéma que notre manière de voir le monde. Ses Mémoires retracent sa jeunesse, sa vie "d'avant", et fourmillent de détails sur Hollywood, les acteurs, les tournages, comme sur le rôle majeur qu'il a joué à la Cinémathèque française. On y croise bien sûr des légendes, Luis Bunuel ou John Ford, des actrices et acteurs tels Romy Schneider, Jessica Lange, Jean Seberg, Jack Lemmon, Marlon Brando, John Travolta ou Dustin Hoffman. Mais plus encore, ce livre redonne vie à une magnifique famille de pensée dont il suffit d'évoquer les noms - Yves Montand, Simone Signoret, Jorge Semprún, Salvador Allende, Artur et Lise London, Chris Marker, Romain Gary - pour faire comprendre que Costa-Gavras a été nourri des plus grands rêves de notre époque, comme de ses combats les plus rudes.

04/2018

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Littérature étrangère

Les insouciants

Billy Lange est né en 1909 sur l'île de Wight, en Angleterre, où son père est skipper pour un riche baron juif allemand. Enfant, Billy est fasciné par la fille du baron, l'insaisissable et volontaire Karin von Weinbrenner. Après la Première Guerre mondiale qui a obligé les parents de Billy à émigrer en Allemagne, les deux jeunes gens se recroisent sur la propriété du baron, près de Francfort. Au fil des ans, alors que la société perd ses repères moraux et que l'Allemagne marche vers la Seconde Guerre mondiale, Billy et Karin se découvrent des points communs : les chevaux, le jazz, la vitesse, un tenace rêve d'évasion. Et, tandis que Billy se trouve une "situation" chez IG Farben, Karin, si représentative d'une certaine jeunesse argentée, part mener une vie de bohême à Berlin. Face à la montée du nazisme, aux traitements infligés au baron et à son entourage, Billy et Karin vont faire front, taraudés par une même question : faut-il rester ou se résoudre à fuir ? Le roman entrelace les souvenirs de Billy : son enfance anglaise, l'emprisonnement de son père soupçonné d'espionnage pendant la Première Guerre mondiale, le refuge dans une Irlande secouée par l'IRA, la fuite en Allemagne auprès du baron, l'entre-deux-guerres où se mêlent insouciance et signes annonciateurs d'un nouvel ordre des choses. Peter Behrens poursuit son ouvre semi-autobiographique et offre un éclairage subtil et une fine compréhension de la "grande Histoire" à travers les itinéraires de ses personnages. Profondément émouvant, Les insouciants est une histoire d'amour, une épopée historique, et une réflexion lucide sur la violence de l'Europe du XXe siècle. Un roman magistral.

02/2017

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Essais

Pourquoi les gens photographient

Le photographe américain Robert Adams a publié plusieurs textes théoriques en marge de sa pratique. Why People Photograph, paru chez Aperture en 1994, constitue l'un de ses ouvrages critiques les plus influents. Pourquoi les gens photographient en est la traduction française inédite et est enrichie d'une préface signée de l'auteur, spécialement écrite pour cette nouvelle publication. L'ouvrage rassemble une sélection d'essais et de textes à propos des oeuvres de divers photographes parmi lesquels Ansel Adams, Eugène Atget, Dorothea Lange, Susan Meiselas, Michael Schmidt, Paul Strand, Edward Weston et leurs publications respectives. Le corpus de textes porte également sur différents genres, époques et sujets photographiques tels que l'expérience de l'espace dans l'Ouest américain pour les paysagistes du xixe siècle, mais aussi des thèmes plus concrets comme les liens entre collectionneurs et photographes, ou comment vivre de sa pratique photographique. Robert Adams aborde également son thème de prédilection, qui sous-tend tout son travail, celui des questions environnementales et de la protection de la planète. Ces essais sont illustrés d'une trentaine de photographies et peintures reproduites en noir et blanc. Dans un style direct, libéré du jargon académique, le lecteur appréciera l'attention que porte Robert Adams à l'expérience du quotidien, ses petites joies (un essai est consacré aux chiens et à la photographie) et avant tout à l'importance de l'art dans nos vies. Comme il l'écrit les photographes " peuvent ou non vivre de leur photographie mais elle les rend (tous) vivants ". Quatrième titre de la collection TXT, créée en 2018, Pourquoi les gens photographient apporte un regard nouveau sur la photographie et sa pédagogie, dans un ouvrage inédit en langue française.

09/2022

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Comics

Décennies : Marvel dans les années 80. L'univers Marvel évolue

Célébrons les 80 ans des comics Marvel décennie par décennie. Découvrez les grandes révolutions des années 80. Une nouvelle génération de créateurs apporte des intrigues novatrices. Un nouveau visage se cache sous le masque d'Iron Man et le bouclier de Captain America change de propriétaire. Les lecteurs font alors bien des découvertes : le costume noir de Spider-Man, la crête de Tornade, l'armure de guerre de Thor, la couleur grise de Hulk et la conversion d'Angel qui devient le cavalier d'Apocalypse aux ailes d'acier. Miss Hulk rejoint également les Quatre Fantastiques et Peter Parker et Mary Jane Watson surmontent ensemble la plus grande épreuve de leur vie : le mariage. Ce tome fonctionne comme une anthologie montrant les évolutions que connaissent les icônes Marvel durant une décennie. Dix ans durant lesquels émergent aussi de nouveaux auteurs talentueux, qui vont façonner chacun à sa manière, l'univers Marvel. Cinquième tome (sur huit) de la collection commémorative des 80 ans de Marvel. Pour les années 80, l'album se focalise sur les changements des principaux héros de la Maison des Idées. Spider-Man endosse son costume noir, Iron Man l'armure Silver Centurion, Hulk redevient gris, Steve Rogers devient le Captain, tandis que Thor arbore un look plus viking que jamais. Ce volume contient Iron Man (1968) 170, Uncanny X-Men (1981) 173, Fantastic Four (1961) 265, Amazing Spider-Man (1963) 252 et Annual 21, Incredible Hulk (1968) 324, Thor (1966) 378, Captain America (1968) 333 et X-Factor (1986) 24 - écrits par Denny O'Neil, Chris Claremont, John Bryne, Roger Stern, Tom DeFalco, Al Milgrom, Walter Simonson, Mark Gruenwald, Jim Shooter, David Michelinie et Louise Simonson, et illustrés par Luke McDonnel, Paul Smith, John Byrne, Ron Frenz, Al Milgrom, Sal Buscema, Tom Morgan, Paul Ryan et Walter Simonson.

08/2019

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Ouvrages généraux

L’Est à l’Ouest . Trajectoires, expériences et modes d’expression des intellectuels, écrivains et artistes émigrés hors de RDA

Ce numéro s'intéresse aux écrivains et artistes est-allemands ayant quitté la RDA avant 1990, et aux conséquences de ce déplacement sur leur oeuvre et leur discours. Quatre exposés introductifs (Schmitz, Sapiro, Farges, Terrisse) fournissent d'importants outils d'analyse théorique. Cet ouvrage présente et analyse le cheminement d'écrivains et d'artistes plasticiens qui ont quitté la RDA et se concentre sur la période comprise entre le moment de leur passage à l'Ouest et la réunification de 1990. Les contributeurs de ce numéro ont exploré la réalité d'un " seuil " autre que celui, très étudié, de la chute du Mur, en se penchant sur les conséquences, moins connues, de cette Übersiedlung sur leur production artistique. Ils mettent en lumière la variété des réactions à ce qui constituait une rupture biographique, politique et esthétique forte, mais aussi la similitude des stratégies adoptées pour continuer à écrire, peindre et exister dans l'espace public occidental. Entre la césure franche et le choix de la continuité, cet ouvrage dessine les contours d'une adaptation protéiforme. Les études individuelles sont précédées de quatre articles généraux fournissant des outils pour appréhender le phénomène qui, conçu comme un exil littéraire et artistique interallemand, tend vers l'extraterritorialité (Walter Schmitz), appelle des comparaisons avec d'autres exils (Gisèle Sapiro, Patrick Farges), et interroge la translocation des bibliothèques (Bénédicte Terrisse). Si certains ont éprouvé un net sentiment d'exil (Fuchs, Rachowski) ou au contraire insisté sur la continuité (Kirsch, Brasch, Eckart, Lange-Müller), d'autres encore ont joué les médiateurs ou les trouble-fête (Kantorowicz, Johnson, Kunert, Loest, Maron). Les artistes plasticiens (Loewig, Kerbach, Herrmann, Grimmling, Dammbeck, Stelzmann), confrontés au monde de l'art occidental, élargissent pour finir l'horizon de cette étude.

03/2023

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Revues

Portrait N° 4, printemps 2016 : L'autre c'est vous

Ce nouveau numéro de la revue Portrait prolonge la réflexion du précédent autour des géographies intérieures. Mais cette fois-ci, le point de vue change : les auteurs ne parcourent plus les mondes habités des personnes rencontrées, ils s'installent à leurs côtés et questionnent le rôle que joue l'autre dans leurs existences. Il semblait probable qu'à travers ces autres, fictifs ou réels, les portraiturés de la revue, reliés par le désir de penser différemment, révèleraient quelque chose de leur propre travail. L'intuition s'est vérifiée. Agnès Desarthe, dont l'écriture emprunte à la grammaire de la musique, déroule le fil de sa longue et parfois difficile relation à cet art, qui fait écho à sa rencontre avec le jazzman René Urtreger. Michel Lebris, fondateur du festival Etonnants Voyageurs, confie son émerveillement persistant face à la magie des visages, à la manière dont certains d'entre eux relient encore sa vie au réel. Anne Landois, scénariste en chef de la série télé Engrenages, ne cesse, elle, de scruter avec empathie l'autre face à son drame, tandis que l'auteure Caroline Boidé poursuit sa quête intime de liens historiques entre Arabes et juifs, dans une nouvelle inédite : Si j'étais Amina. Pauline Guéna nous dévoile le carnet de bord qu'elle a tenu en marge de ses entretiens littéraires parus dans l'Amérique des écrivains, co-signé avec Guillaume Binet. Enfin, la revue Portrait publie deux portfolios : l'un extrait de Hang on de Neak Sophal, présenté par l'élégant Christian Caujolle, et l'autre, tiré d'Angel de Ronan Guillou, dont les images, dit Wim Wenders, sont précédées par un moment magique : le passage d'un ange...

04/2016

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Littérature anglo-saxonne

Le temps et le fleuve. Légende de la faim d'un homme dans sa jeunesse

Le Temps et le Fleuve reprend le personnage principal de Look Homeward, Angel, Eugene Gant, qui cette fois commence ses études à Harvard. Il est dévoré de l'envie de connaître toutes sortes d'expériences, lit plus que jamais d'un appétit insatiable, et dans l'espoir de devenir un jour un auteur dramatique étudie l'art de la scène avec passion. Eugene Gant fréquente beaucoup de monde, mais surtout se lie avec un curieux personnage Francis Starwick, jeune assistant du professeur d'art dramatique et qui est aussi un esthète fort désagréable. Gant écrit une pièce de théâtre qui est refusée, passe une nuit en prison et ses études achevées, retourne dans son Sud natal. Puis il s'installe à New York comme professeur d'anglais. On trouve de fabuleuses descriptions du New York de l'entre-deux-guerres. Gant décide alors de voyager en Europe, recroise Starwick sur sa route et les deux voyagent sur le vieux continent en compagnie de deux jeunes femmes de Boston qu'ils ont rencontré sur leur route. Gant finit par se brouiller avec Starwick et à court d'argent rentre aux Etats-Unis. Là il rencontre Esther et pense trouver son salut. Comme le premier livre, il s'agit d'un roman autobiographique, à l'atmosphère épique très réussie. Bien sûr, il s'agit d'un roman de Thomas Wolfe, c'est-à-dire qu'il est touffu, long, parfois brutal. Mais c'est un livre très attachant, parce que l'auteur excelle dans les longues descriptions, qu'il sait faire preuve d'une vitalité prodigieuse. Ce diptyque de Thomas Wolfe constitue le socle fondateur du roman américain contemporain qui exercera une influence très profonde sur toute la littérature d'Outre-Atlantique du XXe siècle.

07/2023

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Critique littéraire

Pierre et Blanche. Souvenirs sur Pierre Jean Jouve et Blanche Reverchon

Blanche Reverchon tient dans l'œuvre d'Henry Bauchau un rôle majeur. Elle est la double initiatrice, celle qui le mène à la psychanalyse et à l'écriture. C'est en 1948 qu'Henry Bauchau, traversant une période de difficultés (il vit avec Laure, mais sa première femme ne consent pas à divorcer ; son affaire d'édition et de distribution de livres périclite), entre en analyse avec elle. Dès La déchirure (1966), elle apparaît sous les traits de la Sybille, deviendra un personnage récurrent de bien des poèmes, et, au moins en partie, inspirera d'autres figures (Diotime, Véronique dans L'enfant bleu...). Au-delà de sa première psychanalyse, Bauchau restera toute sa vie dans une relation d'amitié avec Blanche, et dans une profonde reconnaissance pour son don de l'écoute. Blanche Reverchon est également la seconde épouse de Pierre Jean Jouve, l'auteur de Paulina 1880, écrivain admiré par Bauchau. Entre 1956 et 1971, le couple Bauchau va à plusieurs reprises retrouver les Jouve pour un séjour d'été à Sils Maria, ou recevoir leur visite à Montesano. En 1971, pour un Cahier de l'Herne, Bauchau consacre un long article à Jouve. Il a par la suite évoqué Jouve ou son œuvre dans diverses circonstances, mais c'est bien la figure de Blanche qui demeure prépondérante à ses yeux, malgré la discrétion et le silence qui la caractérisent. Anouck Cape mène ici à bien un projet déjà ancien de Bauchau qui, dès le milieu des années 1980, souhaitait évoquer sa rencontre avec la Sybille, puis les moments où il a côtoyé le couple Jouve. Le livre débute par un entretien (juin 2011) avec Bauchau, puis propose, dans sa version intégrale inédite (celle du Cahier de l'Herne était incomplète), l'étude consacrée à "Pierre Jean Jouve en Engadine", ainsi que divers documents, souvenirs, notes, interventions, et s'achève par une correspondance. Ces divers éléments composent un "dossier", un ensemble d'archives variées dont Pierre Jean Jouve est le sujet le plus visible, et dont Blanche Reverchon est bien évidemment aux yeux de Bauchau, l'élément le plus essentiel.

10/2012

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Droit des affaires

Droit social appliqué aux procédures collectives. Edition 2024-2025

Le premier ouvrage sur le droit social dans les procédures collectives. Cet ouvrage contient une étude approfondie de l'intersection existant entre le droit social et le droit des entreprises en difficulté. Est d'abord exposée la place des salariés dans le droit des entreprises en difficulté, tant dans la prévention, que dans les procédures collectives. Puis sont présentées les règles relatives au contrat de travail dans les diverses phases des procédures collectives : période d'observation, plans et liquidation judiciaire. Sont étudiées la continuation, la cession et la rupture du contrat de travail, avec la question essentielle des licenciements économiques. L'ouvrage s'intéresse ensuite aux créances salariales, à leur traitement, leur fixation au passif et à leur garantie de paiement, spécialement celle de la couverture des créances salariales par l'Association de gestion des créances salariales (AGS). Enfin, l'ouvrage expose la question des instances prud'homales, qu'elles soient entamées avant ou après le jugement d'ouverture d'une procédure collective. La rencontre du droit social et du droit des entreprises fait naître des problèmes complexes. Ceux-ci sont aggravés par l'effervescence législative dans les deux domaines du droit social et du droit des entreprises en difficulté. Complexité et mouvance des deux matières au centre de l'ouvrage rendent d'autant plus utile un outil permettant de rendre accessible et compréhensible le droit social dans son application au droit des entreprises en difficulté. C'est l'ambition de cet ouvrage. L'ouvrage est original en ce qu'il constitue la première étude pratique et théorique à destination des praticiens du droit social de l'entreprise en difficulté. Il a vocation à répondre aux préoccupations des administrateurs et mandataires judiciaires, des avocats, des magistrats, juges consulaires et conseillers prud'homaux, des cabinets de restructuring, et des personnes ayant vocation à graviter autour des difficultés sociales des entreprises en difficulté. Les auteurs sont tous docteurs en droit. Le Directeur scientifique, Pierre-Michel Le Corre, Professeur agrégé des Universités, auteur du Dalloz Action Droit et pratique des procédures collectives, est praticien spécialiste du droit des entreprises en difficulté en qualité de formateur et de consultant. Laurence Fin-Langer, Professeur agrégé des Facultés, co-dirige la Lettre d'actualité des procédures collectives, est auteur de nombreux fascicules consacrés au droit social appliqué aux procédures collectives, et commente maintenant depuis 15 ans les décisions intéressant le droit social appliqué aux procédures collectives. Christine Gailhbaud, maître de conférences des universités, exerce comme avocat en droit social et en droit social des entreprises en difficulté. Elle assure la formation continue des mandataires de justice et de leurs collaborateurs dans cette spécialité. Enfin, Léa Vecchioni-Ben Cheik a consacré sa thèse de doctorat aux avances de l'AGS, Institution au sein de laquelle elle a travaillé pendant sept ans, jusqu'en 2019, à la direction juridique.

12/2023

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Littérature française

Le passé défini. Tome 3, journal 1954

Jean Cocteau aurait cent ans en 1989. Il touche à ses soixante-cinq ans en cette année 1954 où un premier infarctus le terrasse pendant quelques semaines ("je vogue sur une épave de linges"), et où il donne pourtant l'habituel spectacle de son activité, de sa curiosité. L'atmosphère est lourde. Le froid a été vif et Cocteau a salué l'abbé Pierre qui portait secours aux pauvres. Guerre non moins froide : "On s'insulte avec politesse." Le gouvernement Laniel qui décommande les ballets soviétiques, c'est "l'école Villèle". Un "visage humain", celui de Mendès France. C'est l'année de Diên Biên Phu... La Machine infernale triomphe à Paris, mais aussi en tournée (Sud-Est, Suisse, Allemagne, Alsace), à la radio, à la télévision. Cocteau publie Clair-Obscur, qu'il place très haut (Mauriac y trouve des poèmes "obscènes"). Il peint son dernier tableau, la grande toile Odipe et ses filles, ses filles "à l'âge où l'aveugle les voit". Il prépare aussi des Ouvres complètes, dont Claude Roy devrait être le préfacier : voir le dossier de leur malentendu. Il rencontre le président Coty, qui a lu de près ses poèmes... Il perd Yvonne de Bray, Cingria, Matisse, Colette. De la feria de Séville, il rapporte l'ébauche de La Corrida du 1er mai et de curieuses réflexions sur la tauromachie. Au festival de Cannes, qu'il préside, c'est une année "McCarthy", où tout est politique ; il aime le film japonais que l'on couronne, La Porte de l'enfer. Tout au long de 1954 court le thème des phénomènes paranormaux : soucoupes volantes d'Aimé Michel, catastrophes interstellaires à la Hoerbiger, géants de Denis Saurat. Retenons-en la part solide, une vue très personnelle de l'espace-temps poétique et une méthode du "plus vrai que le vrai" qui fait de lui, dit-il, un authentique surréaliste : "Personne plus que moi n'a porté scaphandre. Personne n'a pratiqué plus de fouilles dans l'inconscient".

09/1989

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Musique, danse

Ecrits

Leos Janâcek a passé sa vie à écrire : des notes de musique, mais aussi des mots, des textes. Il a écrit lui-même (ou co-écrit avec d'autres auteurs) les livrets de certains de ses opéras, et éprouvait une passion effrénée pour l'expression verbale (sa forme et son contenu, son sens, sa beauté), passion qu'il a assouvie tous les jours, farouchement, singulièrement, jusqu'à la fin de sa vie. Il prêtait l'oreille à tout ce qui " parle " (êtres humains, bêtes, plantes, minéraux, éléments), ne rechignait point à parler lui-même, il était grand lecteur aussi ; mais par-dessus tout il éprouvait - en vrai solitaire - un besoin irrépressible, et intarrissable, d'écrire. Études, essais, esquisses, articles, critiques, récits, feuilletons, préfaces, conférences, lettres (des milliers), tous les écrits de Janâcek sont empreints, aussi bien au plan de la pensée qu'à celui du style, d'une même originalité, celle de l'artiste qui s'y exprime. Des notations de tout ce qui s'entend (l'abeille qui bourdonne, l'enfant qui gazouille, les conversations et leurs mélodies...) à la réflexion théorique la plus poussée, de la perception charnelle du son à la construction de formes puissamment expressives (Jenûfa, L'Affaire Makropoulos, la Messe glagolitique, De la maison des morts...), son être musical se révèle ici dans toute son ampleur. En mettant à disposition des amateurs francophones un choix varié de textes jusqu'alors exclus de leur compréhension, Daniela Langer, qui traduit et présente l'ouvrage, permettra au public sans cesse grandissant que touche l'oeuvre de Leos Janâcek de mieux comprendre et apprécier un des compositeurs majeurs de notre temps. La structure de l'ouvrage reflète le parcours suivi, à travers mainte embûche et jusqu'à l'explosion de son talent, par un musicien qui n'aura connu qu'à la fin de sa vie la consécration, d'abord dans son pays devenu un État indépendant et libre, puis sur la scène internationale.

11/2009

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Pédagogie

Dictionnaire critique des enjeux et concepts des "éducations à"

Depuis le début des années quatre-vingt ont émergé de nombreuses formes d'éducations à... (Développement durable, santé, citoyenneté, solidarité internationale, médias et information, patrimoine...), sources de nouvelles problématiques et de questionnements pour le champ des sciences de l'éducation et de la formation, et d'interrogations pour les praticiens. Appelées également éducations transversales, elles prennent en charge les questions sociétales et s'inscrivent dans le contexte de la mondialisation. Cette situation conduit les chercheurs et les praticiens à questionner ces nouvelles prescriptions, à problématiser leur place dans les curricula et les disciplines scolaires, à apporter des étayages aux réflexions des enseignants et des formateurs, et à en reformuler de nouvelles. Cette édition actualise et complète la précédente.

03/2024

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Littérature étrangère

Carpentarie

Là-haut, tout au nord de l'Australie, sur les rives du golfe de Carpentarie, survit comme elle peut, entre sécheresse et cyclones, la petite ville côtière de Desperance, qui fut autrefois un port et que les caprices des fleuves ont abandonnée à l'intérieur des terres. Des Blancs se sont installés là, pour dominer les Aborigènes locaux, pour chasser le crocodile et, bien sûr, pour exploiter les richesses du sous-sol. Mais les temps changent et la résistance aborigène s'organise, prête à s'attaquer aux installations modernes, charriant aussi revendications d'identité, de territoire et de droit au rêve. Interviennent alors dans un récit halluciné, souvent drôle, des personnages hauts en couleur, tel Norm Phantom, embaumeur de poissons, conteur d'histoires, soupçonné de meurtre, dont le combat est de rassembler le clan de l'Est et le clan de l'Ouest, séparés à la suite d'une querelle épique pour le contrôle d'une décharge. Deux frères ennemis s'activent sous l'oeil vigilant d'un maire criminel et du capitaine Nicoli Finn, en permanence à l'affût des dérapages indigènes. Il y a aussi Mozzie Fishman avec sa gueule à la Clint Eastwood ; Elias Smith, homme à la chevelure blanche rejeté par la mer, ni vivant ni mort, ses souvenirs perdus quelque part dans le non-temps du Temps du rêve ; des gamins qui sniffent de l'essence, un choeur de vieux qui commentent... et Angel Day, un peu clocharde, un peu sorcière, brandissant une statue de la Vierge récupérée dans les poubelles. Empli d'un souffle magique mêlant agissements des personnages et vie des paysages, Carpentarie - guerre de Troie, ou Roméo et Juliette à sa façon - est un roman monumental et fondateur, combinaison de narration à l'occidentale et d'une forme propre aux Aborigènes d'Australie, mélange de récit oral et de mythologie, dont Alexis Wright est l'initiatrice depuis Les Plaines de l'espoir.

09/2009

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Rock

Jimi Hendrix. Les manuscrits de plus de 130 chansons, photos rares, textes autographes et inédits

Jimi Hendrix était un guitariste si extraordinaire que l'on en oublie presque qu'il mettait tout autant de passion, d'âme et de précision dans ses textes. Fervent admirateur de Bob Dylan, Hendrix était un défricheur de mots ébouriffant qui laissait son imagination le guider vers des horizons jusqu'alors inexplorés par la musique pop. L'incroyable corpus musical composé et enregistré par Jimi Hendrix au cours des quatre dernières années de sa vie témoigne avant tout de son incomparable génie créatif. Déterminé à capturer toutes les idées qui pouvaient attiser sa curiosité, il écrivait sans cesse, avidement, s'emparant de chaque bout de chiffon, enveloppe, papier à en-tête d'hôtels ou de compagnies aériennes, menu ou serviette de table qui lui passait sous la main pour noter une pensée qu'il comptait approfondir ensuite. Des explorations psychédéliques de Purple Haze à la douce beauté d'Angel en passant par les résonances mystiques de Valleys Of Neptune, les drôleries d'Astro Man et les sonorités blues de Hear My Train A Comin'... Tous ses textes sont aujourd'hui inscrits au panthéon du rock. Son écriture créative, en constante évolution, était imprégnée de la même inventivité, virtuosité et intrépidité qui vibrait dans son jeu de guitare. Cette nouvelle collection augmentée réunit les paroles de plus de cent trente chansons de l'artiste, dont nombre de manuscrits sont ici présentés pour la toute première fois. Riche en illustrations et compilé par Janie L. Hendrix - soeur de Jimi et présidente de la société chargée de préserver l'intégrité du patrimoine de l'artiste - Jimi Hendrix : Les manuscrits de plus de 130 chansons, photos rares, textes autographes et inédits regroupe de nombreuses photos peu connues ou inédites. Cette compilation extravagante est aussi l'occasion de découvrir le parolier à travers ses chansons, un auteur-compositeur dont les mots étaient aussi flamboyants que ses solos.

10/2021

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Contes et nouvelles

Au ciel comme en terre. Nouvelles

Les dix nouvelles que le lecteur va découvrir dans ce livre sont reliées par un fil d'Ariane. Chacune d'entre elles met aux prises des hommes et des femmes avec la terre où ils vivent, avec les arbres et plantes qu'ils y cultivent et qui forment les paysages qui sont devenus leur cadre de vie. Que ce soit au coeur de Paris, sur les plateaux du Doubs, à Marrakech ou dans la plaine marrakchie, chacune et chacun de ces personnages ne saurait se comprendre sans que soit observée la relation qui est la leur avec leur environnement familier, natal ou d'adoption. L'enracinement de chacun d'entre nous dans un substrat où il puise sa force, sa folie parfois, l'essence de ses passions, est en effet une donnée fondamentale de nos vies. Tous ont un point commun : leur destinée est liée, indissolublement, à la terre qu'ils cultivent ou possèdent et, pour Angel, à l'infiniment petit des végétaux qu'il sait faire pousser dans ces jardins en miniature que sont les bonsaïs en pot. Ces personnages sont les fils - et les filles - du hasard ou de la nécessité. Leurs caractères, leurs pulsions, leurs impulsions, le chemin qu'ils ont emprunté, guidés par on ne sait quelle attraction tellurique, ont forgé leur singulier destin. Tous ont croisé sur leurs chemins improbables des êtres sans lesquels rien de ce qu'ils vécurent ne se serait produit. Des êtres chers, des êtres sulfureux, des êtres malveillants ou nocifs, des hommes et des femmes qu'ils ont aimantés par leur charisme ou leur fragilité, leur réputation ou leur seule présence fortuite quelque part, à un instant de leur destin. Ils sont désormais figés comme des figures de cire, dans ces pages, saisis dans l'instant qui scelle leur sort, souvent cruel, comme la vie sait le réserver aux femmes et hommes de bonne volonté. Car tous l'étaient, de bonne volonté...

12/2021

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Littérature étrangère

L'ombre du mur. Chroniques du mur de Berlin

L'Ombre du mur est une " géographie personnelle " et littéraire du mur de Berlin tombé il y a vingt ans, vécue, écrite par douze écrivains venus de l'Est. Autant de séquences individuelles où l'Histoire s'imbrique dans une collusion permanente entre passé, présent et avenir. Le " cercle " de Velibor Colié, le Bosniaque, commence à Auschwitz, passe par Srebrenica et l'Espagne républicaine pour se refermer provisoirement à Berlin. L'" étonnement infini " de Bessa Myftiu, l'Albanaise, est né presque imperceptiblement le jour où la statue d'Enver Hoxha est tombée, poussée par une foule transfigurée. " Partir, c'est mourir un peu " pour le transfuge roumain Norman Manea et Berlin devient un lieu de " pèlerinage de la croisée des chemins d'une existence et de tant d'autres ". Lutz Seiler, l'Allemand, parle d'héritage, littéraire avant tout, et son mur se transforme en une mesure du temps. L'homme des frontières, Luan Starova, le Macédonien, évoque les Portes de l'Enfer derrière lesquelles se sont murés, depuis des siècles, les Balkans. Les anges échafaudés du Hongrois Làszlô Garaczi veillent sur Berlin, où tout doit être réappris en permanence. Théodora Dimova, la Bulgare, évoque ses transitions : Tchernobyl, les hivers postcommunistes ou ses propres livres. Katja Lange-Müller, l'Allemande, est témoin des temps où Marina, Marina n'était encore qu'une chanson joyeuse, avant de devenir une margarine bon marché. Le Polonais Wlodzimierz Odojewski se demande si on pouvait entendre à travers le mur les voix de l'autre partie de l'Europe. Le mur de Martin Smaus est celui de Lennon, symbole de résistance à Prague. Pour Anatoli Koroliov, l'enfermement a commencé avec la palissade qui entourait la maison de son enfance. Sous les décombres, Edin, le personnage du jeune Serbe Vladimir Kecmanovié, essaie en vain de retrouver un morceau du mur de Berlin perdu pour toujours... Et ce mur continue de hanter, telle une ombre sur un paravent de pierres qui, hier encore, séparait les hommes.

10/2009

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Critique littéraire

Mélancolie d'Emmanuel Berl

Henri Raczymow nous propose ici un essai sur Emmanuel Berl dont la figure et l'oeuvre sont aujourd'hui quasiment oubliés. Dans l'introduction, il brosse à grands traits le portrait de Berl et souligne les paradoxes de sa trajectoire (oeuvre irrégulière, engagements politiques, amitiés de tous bords). L'ouvrage est une relecture du parcours biographique de Berl, rappelant notamment la proximité de sa famille avec la famille de Bergson et la figure de son oncle Emmanuel Lange, brillant agrégatif mort prématurément, dont ne cessait de lui parler sa mère et sa grand-mère, et qui hanta son enfance. Très jeune, Berl se révèle grand séducteur et brillant causeur. Dans les années 20, il fréquente Proust mais finit par se fâcher avec lui. Il est proche des surréalistes, et de Breton en particulier - à qui il disputera Suzanne Muzard. De Drieu (avec qui il crée un journal, Les Derniers Jours). De Malraux. De la NRF. Et d'un grand nombre d'autres futurs fascistes et collaborateurs comme Morand ou Bertrand de Jouvenel. Les entretiens menés par d'Ormesson et Patrick Modiano avec Emmanuel Berl sont sur le sujet de précieuses sources. Dans les années 30, il se lance en politique avec le journal Marianne, sans réelle conviction. Dans les années 40, il collabore à la rédaction de l'un des plus célèbres discours de Pétain - on lui attribuera plus tard les formules "Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal" et "La terre ne ment pas". Mais les lois raciales et son mariage avec la chanteuse Mireille, d'origine juive, comme Berl, vont l'obliger à se cacher en Corrèze à partir de 1941. Intéressant projet que de se pencher sur cette figure qui a littéralement traversé le siècle et fréquenté, pour ne pas dire magnétisé, les plus grands écrivains du XXe siècle. Les louvoiements de Berl sont passionnants, tant ils épousent ceux de son pays. Réfléchir à Berl, c'est aussi réfléchir à notre Histoire.

10/2015

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XVIIIe siècle

Le sourire de Robespierre

Le 9 thermidor de l'an II, Robespierre est exécuté avec vingt-deux de ses derniers partisans, au grand soulagement d'une population exténuée, mais aussi des affairistes de tout poil. Il n'aura pas eu la tête de la belle Mademoiselle Lange, cette si jolie comédienne qui se louait dix mille livres par jour. Et la démocratie va poursuivre lentement sa construction sans lui. Mais savez-vous où est sa tombe ? Savez-vous qui vient encore la fleurir aujourd'hui ? Quelqu'un aurait-il pardonné à l'Ange de la mort ? Avec la correspondance entre deux frères, nous retrouvons la vie à Paris sous la Terreur et la Convention thermidorienne, une société secrète qui veut poser les bases philosophiques et spirituelles d'une nouvelle nation, la campagne d'Italie avec les soldats de Bonaparte, Rome, la ville éternelle qui a perdu la mémoire. Deux siècles plus tard, la veille de son mariage dans une bastide du Gers, un fantôme vient rendre visite à une jeune femme dans l'austère maison ancestrale de son futur époux. Qui est-ce, et que vient-il lui dire cette nuit ? Elle ne croit pas aux fantômes, mais pourtant... Il se passe bien quelque chose de mystérieux dans cette maison. Et pourquoi ce sourire indicible sur le visage de Robespierre ? Olivier de Lagausie a écrit plusieurs romans historiques : " Melchisédech Roi de SalemA " (Anfortas 2014), " La promesse de l'anneauA " (Salvator 2012), " La nuit du SamainA " (Anfortas 2015), et " Frères de feuA " (L&C 2019) qui a obtenu le Grand prix du roman historique Toulouse 2019. " Le sourire de Robespierre " est une fiction basée sur une histoire authentique, celle de deux nobles pris dans la tourmente de la Révolution, et c'est aussi une ode aux femmes de cette époque, solides piliers de leurs familles, et, tout spécialement à Eulalie, l'aïeule de l'auteur qui aime encore revenir dans sa maison... Pour nous dire quelque chose.

10/2022