Recherche

Shakespeare 2Pac

Extraits

ActuaLitté

Musique, danse

Voyage au coeur du Ring. Richard Wagner - L'Anneau du Nibelung, poème commenté

Tentative de réincarnation du théâtre grec, L'Anneau du Nibelung se réclame tout à la fois de Shakespeare pour l'expression dramatique et de Beethoven pour la caractérisation musicale. Cette tétralogie se veut, sous le couvert d'une intrigue en bien des points subversive et provocatrice même aujourd'hui, une dénonciation de la dictature du pouvoir, de l'argent et de la force brute. De la création du monde (L'Or du Rhin) à l'apocalypse finale (Crépuscule des dieux), en passant par les ambiguïtés et les hypocrisies du pouvoir politique (La Walkyrie) et l'analyse psychanalytique avant la lettre de la progression d'un adolescent vers l'âge d'homme (Siegfried), c'est une condamnation sans équivoque des perversités qui ont marqué de tout temps les sociétés humaines. On ne saurait ressentir toute la force émotionnelle, la cruauté et la poésie contenues dans cette œuvre monumentale à la seule lecture du poème de Wagner présenté ici dans sa version originale et sa traduction française par Françoise Ferlan, tant la musique et la dimension dramatique lui sont indissociablement associées. Des commentaires musicaux et théâtraux distincts, suivant au plus près le texte, guident ainsi l'écoute en aidant à percevoir le réseau complexe des motifs musicaux qui structurent l'œuvre et permettent à l'auditeur de trouver son chemin dans l'entrelacs de l'intrigue. Ce volume, " Poème commenté ", est complété par une " Encyclopédie " qui, outre une étude très détaillée du réseau des motifs musicaux, offre entre autres une multitude de points de vue qui contribuent à la compréhension de l'œuvre sollicitant la philosophie, la mythologie, la psychanalyse, l'économie...

10/2005

ActuaLitté

Critique littéraire

Les tragiques grecs. Tome 2

" Nous assistons à une renaissance de la tragédie ", s'écriait Nietzsche dès 1872. Et nombreux sont les auteurs qui, depuis, ont évoqué le retour du tragique. En effet, il est omniprésent. Et que serait le théâtre occidental sans les Tragiques grecs ? Il n'existerait pas. Tant est grande l'influence d'Eschyle, d'Euripide et de Sophocle sur l'ensemble des auteurs qui leur ont succédé : de Sénèque à Corneille, de Shakespeare à Racine, de Goethe à Victor Hugo, de Gide à Cocteau, de Giraudoux à Anouilh, nous retrouvons les figures d'Hélène, d'Agamemnon, d'Electre ou de Ménélas. Ils incarnent, pour l'éternité, certaines attitudes humaines, certains destins exemplaires qui reparaîtront sur les scènes de théâtre aussi longtemps qu'il y aura des hommes. Les Tragiques grecs n'ont pas seulement été revisités à chaque génération, ils ont également inspiré d'innombrables pièces modernes et suscité une multitude de traductions. Il était indispensable de proposer au public d'aujourd'hui une version nouvelle tenant compte des derniers acquis de la science. ROBERT KOPP. Cette nouvelle édition en deux volumes des Tragiques grecs a été préparée par Bernard Deforge, doyen de la faculté des lettres et de sciences humaines de Caen, et François Jouan, professeur émérite de langue et littérature grecques de l'université de Paris-X, avec le concours de Louis Bardollet, professeur agrégé de l'Université, et jules Villemonteix, maître de conférences à l'université de Poitiers. Ce deuxième volume est consacré à Euripide. Le premier volume contient, outre une introduction générale, toutes les pièces (et fragments) connus d'Eschyle et de Sophocle; chaque volume est complété par un Index mythologique, historique et topographique.

09/2001

ActuaLitté

Beaux arts

Eugène Delacroix. Ecrivain, témoin de son temps, écrits choisis

Peintre majeur du XIXe siècle, Eugène Delacroix a hésité entre une carrière d'homme de lettres et de peintre. Fervent épistolier, diariste, critique d'art, voire romancier et poète dans sa jeunesse, Delacroix a écrit toute sa vie. Rassemblant un choix inédit de lettres, d'extraits du Journal, de textes théoriques et de manuscrits littéraires, le volume offre aux lecteurs, en s'appuyant sur des travaux récents, une approche renouvelée de l'artiste. Nous suivons ainsi ses réflexions, ses doutes, comme son ambition quant à son travail. Delacroix fut également un homme profondément ancré dans son époque, témoin attentif de la création artistique - en témoignent ses impressions à la découverte du théâtre de Shakespeare, sa passion pour Lord Byron ou son aversion pour les créations de Giuseppe Verdi -, mais aussi sensible aux correspondances entre les arts, fidèle à l'idéal qu'il portait en lui. Classés en six chapitres chronologiques, les textes de cet ouvrage font alterner des extraits du Journal, de nombreuses lettres écrites par ce correspondant prolixe - avec George Sand, Charles Baudelaire, Théophile Gautier ou avec ses amis de jeunesse auxquels il demeura fidèle -, publiées chacune dans son entier, ainsi que des manuscrits préparatoires aux articles que le peintre fit paraître, notamment dans la Revue des deux-mondes, dont il fut un collaborateur régulier. Chaque chapitre s'ouvre par une courte introduction ; les textes font l'objet de quelques lignes en préambule, permettant de replacer les écrits dans leur contexte. Cet ouvrage permet à un large public de découvrir un Delacroix écrivain, encore méconnu, et de comprendre quelques secrets de sa création artistique. Il offre également de percevoir la richesse et la diversité créatrice du XIXe siècle.

03/2014

ActuaLitté

Critique

Le complot en littérature

Les pièces de Molière ont-elles été écrites par Corneille ? Celles de Shakespeare par Florio ? Les poèmes d'Homère par une femme ? Cet ouvrage explore ces opinions littéraires hétérodoxes qui, au-delà de la simple mystification, dérivent vers le complotisme. Les pièces de Molière ont-elles été écrites par Corneille ? Les poèmes d'Homère par une femme ? Ceux de Louise Labé par un collectif d'écrivains lyonnais ? Ces opinions hétérodoxes sur la littérature courent toutes le risque d'être taxées de complotisme car elles postulent que l'on nous a sciemment caché la vérité dès l'époque où ces oeuvres ont été écrites. Cependant, des complots littéraires ont bel et bien existé : de fausses chartes ont été écrites au Moyen Age pour justifier les prétentions temporelles de l'Eglise, des auteurs de l'époque romantique ont falsifié des sources pour satisfaire le désir de racines de leurs contemporains, et Romain Gary a bien inventé Emile Ajar pour sa satisfaction personnelle. Ce livre interroge les pratiques, mais aussi les théories qui, de l'apparemment inoffensive mystification jusqu'au complot avéré, s'ingénient à mettre en question nos croyances littéraires. Les cas qui y sont étudiés nous font bien comprendre que l'excuse voulant que tout cela ne soit "que de la littérature" ne tient pas toujours face aux dangers de déstabilisation du savoir et de désinformation galopante qui caractérisent notre époque. Alain Corbellari est professeur de littérature française médiévale aux universités de Lausanne et de Neuchâtel. Il a travaillé en particulier sur l'histoire des études médiévales et la question de la réception de la culture du Moyen Age dans la modernité.

06/2023

ActuaLitté

Critique

Les mondes extraordinaires de Jules Verne. Aux origines de la pop culture et de la science-fiction

Cet ouvrage s'adresse à tous les amoureux de la littérature et de l'univers de Jules Verne mais aussi à ceux qui sont curieux de savoir comment cet écrivain du 19e siècle sous-estimé en son temps est devenu le symbole de la culture populaire et de la science-fiction. Jules Verne est l'écrivain français le plus traduit dans le monde et le deuxième dans le monde après Agatha Christie (et avant Shakespeare). Ses oeuvres ont été adaptées au cinéma ou à la télévision plus de 300 fois. Malgré cette reconnaissance internationale, Jules Verne a été l'objet en France d'amour et de désamour. Souvent présenté comme le père de la science-fiction, il est aussi l'un des premiers représentants de la pop culture, d'où un mépris pour ce "gros vendeur" de livres souvent assimilé à un auteur de littérature enfantine. Cet ouvrage s'attache à mettre en avant son influence dans l'univers de la "culture populaire", celle que l'on connaît aujourd'hui avec les auteurs de best-sellers. L'auteur nous montre l'héritage de ce que Jules Verne a laissé pour la science-fiction et la pop culture en partant du monde contemporain et non du passé, ce qui permet de relier son oeuvre à l'univers que le grand public connaît aujourd'hui, des mangas à la bande dessinée, du cinéma à la télévision. In fine, il s'agit de démontrer que Jules Verne, auteur souvent dédaigné, alors que la France peut être perçue comme la patrie de naissance de cette culture, a toute sa place dans notre patrimoine littéraire et même au-delà.

10/2021

ActuaLitté

Autres éditeurs (P à T)

Isidore Dé, couturier des fées

Plongez dans la secrète et volatile histoire de l'illustre maison, Isidore Dé, haute couture, robes & fantaisies pour fée. " Voilà une pelote d'années, sur la margelle du puits de l'île Madame, j'ai trouvé ce coquillage... A l'intérieur, posé sur du velours, un dé, une paire de minuscules ciseaux, un étui à aiguilles. " A la demande du petit peuple des fées, un créateur de robes doit imaginer les plus belles parures de six fées issues de la mythologie ou de légendes populaires : -C'est ainsi que Titania commande une robe fraîche et légère pour une nuit d'été (Le songe d'une nuit d'été de Shakespeare) -Mélusine demande une robe flamboyante pour le Bal des Serpents (Fée issue des contes légendaires et chevaleresque du Moyen-âge) -Viviane rêve d'une robe du soir, aussi noire qu'une nuit blanche (Dame du lac, personnage mythique des légendes arthuriennes) -La Fée des lilas lance le défi de créer une robe couleur d'âme (Fée issue du conte Peau d'âne) -Loreleï aimerait une robe porte-bonheur (Nymphe de la mythologie germanique) -Et la fée Morgane, désenchantée, désire une robe feuilletée d'histoire (Demi-soeur magicienne du roi Arthur dans les légendes arthuriennes) Entre cahier de style et fiction, fééries et mythologies, ce bel album nous plonge au coeur d'un univers magique où la couture est omniprésente. Les différentes robes se retrouvent d'ailleurs en pleine page à la fin de chaque chapitre, ce qui permet au lecteur d'apprécier chaque détail des parures réalisées. Le texte très littéraire écrit de manière romanesque fourmille de références mythologiques et littéraires.

11/2021

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

L'origine des génies

Pourquoi telle femme, tel homme deviennent-ils ce que nous appelons un " génie " ? Claude Thélot s'est posé la question en contemplant le plafond de la chapelle Sixtine. Puis il s'est mis au travail, en sociologue et en homme de culture. Sur les 450 dernières années, et en se limitant à l'Europe, à l'Amérique et à la Russie, l'auteur a retenu 350 noms. La plupart font l'unanimité : Einstein, Léonard de Vinci, Shakespeare, Beethoven, Picasso, Marie Curie, etc. Mais le choix de certains est fatalement plus arbitraire. Libre à chaque lecteur de compléter la liste. L'essentiel, démontre Claude Thélot, est que ces variations du palmarès ne modifient en rien les tendances fortes. La moitié des génies sont issus d'un milieu supérieur, le quart d'une famille populaire. Le génie est urbain, très rarement paysan. Les artistes et les inventeurs sont fréquemment d'origine populaire, les intellectuels parfois, les génies de l'action jamais. Il arrive que le génie se fasse tout seul. Et quatre fois sur cinq, il s'affirme dans un domaine nouveau par rapport à l'héritage familial. On s'amusera à noter l'abondance des fils de pasteur, et aussi la profusion d'orphelins. Et l'on verra, finalement, se profiler deux grandes silhouettes. Le génie précoce, éblouissant, qui aurait jailli quelles que soient les circonstances. Et le génie qui n'aurait pas éclos sans son environnement, voire sans un coup de chance. " J'espère, conclut Claude Thélot, que ce livre sera aussi agréable et instructif à lire qu'il le fut à écrire. " Pari gagné. L'idée en était géniale.

02/2003

ActuaLitté

Critique littéraire

Samuel Pepys ou monsieur moi-même

Le 1er janvier 1660, à Londres, un jeune clerc de l'Echiquier se lançait un défi inimaginable : tenir quotidiennement un journal en y consignant non seulement les événements importants, mais aussi les moindres petits détails de sa vie intime, comme par exemple le nombre de harengs mangés dans une taverne ou pourquoi sa femme l'avait menacé d'un tisonnier chauffé au rouge. En dix ans, Samuel Pepys, l'un des écrivains anglais du XVIIe siècle les plus connus après Shakespeare, emplit ainsi six gros carnets d'un Journal qui permet une plongée exceptionnelle dans le quotidien londonien de l'époque. Dans un livre unanimement célébré par la critique en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, Claire Tomalin nous raconte la longue vie (1633-1703) de celui qui va déployer ses talents d'administrateur pour bâtir la marine royale anglaise. En suivant Pepys pas à pas depuis sa petite enfance dans la Cité de Londres jusqu'à sa mise à l'écart de la vie publique, elle expose magistralement la complexité des événements qui se déroulèrent à cette époque trouble du Protectorat de Cromwell, de la Restauration, des guerres contre la Hollande et de la "Glorieuse Révolution". Des sujets aussi variés que la chirurgie, le théâtre, les tavernes, la vie à la cour, la peste, la jalousie et les aventures galantes, les conflits avec les collègues de travail, les justifications devant les commissions parlementaires et les emprisonnements côtoient les anecdotes toujours cocasses qui émaillent la vie du diariste et nous font constater que certains aspects de la vie quotidienne et publique ont finalement peu évolué en trois cent cinquante ans...

02/2014

ActuaLitté

Théâtre

Journal de travail. Tome 3, 1972-1974 L'Invention de la liberté

Acteur, scénariste, metteur en scène de théâtre et d'opéra, réalisateur, Patrice Chéreau (1944-2013) a joué un rôle majeur sur la scène artistique et culturelle européenne durant plus de quarante ans. En 1972, il quitte le Piccolo Teatro de Milan pour rejoindre le TNP de Villeurbanne. C'est un moment de liberté artistique, intellectuelle et politique. Le metteur en scène peut se consacrer exclusivement à ses créations. Il s'essaye à la réalisation audiovisuelle et s'intéresse à la psychanalyse. Nourri par sa lecture de Jean Starobinski (L'Invention de la liberté, 1700-1789, Skim, 1964), il ne cesse de réfléchir aux moyens dont un groupe ou un individu en situation disposent pour conquérir et affirmer leur souveraineté. Les notes réunies dans cet ouvrage concernent ses mises en scène de Massacre à Paris de Christopher Marlowe, Tallet scènes d'une révolution allemande de Tankred Dorst, La Dispute de Marivaux, Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach et Jules Barbier, ainsi que la réalisation du court métrage Le Compagnon et l'adaptation cinématographique de La Chair de l'orchidée. Ce volume inclut les écrits relatifs à des projets inaboutis tels qu'Antoine et Cléopâtre de Shakespeare, la reprise de Lulu de Frank Wedekind, Lucio Silla de Wolfgang Amadeus Mozart ou encore La Gioconda d'Amilcare Ponchielli et Arrigo Boito. Il contient les premières traces de l'implication de Patrice Chéreau à la mise en scène de L'Anneau du Nibelung de Richard Wagner. Ce livre est le troisième d'une série de six volumes consacrée aux notes du metteur en scène, issues des archives du fonds Patrice Chéreau conservé à l'IMEC.

05/2019

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Les jours de Pépin

Mon Pépin, la vie avec toi est une épopée baroque. Larguée au coeur d'un monde extravagant et primitif, j'ai le sentiment d'être selon l'humeur du jour fervent ethnologue ou chevalier hagard. Tu me fais penser à l'île folle de La Tempête de Shakespeare. Tu es ma joie et mon tourment, ma malédiction et ma grâce. Tu es ce mystère qui inconstamment me mène. Tu es mon fils. Ce drôle de surnom de Pépin m'est venu comme une évidence pour parler de toi : je trouve qu'il te représente bien. Un pépin, c'est minuscule, ça n'a l'air de rien, et c'est même plutôt risible à première vue. Et pourtant, à y bien regarder, c'est une image riche qui invite à la rêverie et à l'imagination. Laissons-là doucement germer en nous. Dans ce récit du quotidien qui n'ignore pas les épisodes difficiles, ni le va-et-vient incessant entre joie et peine, amour et peur, paix et alarmes, Marie Ollier a choisi de partager "ce qui est bon et fait du bien, parce que c'est la seule chose qui vaille" . Ce livre, à l'image de l'enfant autiste qui aime s'élancer avec ses balles encore et toujours, est une invitation à rebondir, en révélant les vraies richesses de la vie. Illustratrice et traductrice, Marie Ollier a animé un groupe de parole pendant plusieurs années. C'est avec La page de Pépin, créée sur Facebook, qu'elle maintient aujourd'hui le lien avec différents groupes de réflexion, mêlant professionnels et familles, auxquels elle participe.

04/2015

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres romanesques complètes Coffret en 2 volumes : Tome 1, Don Quichotte précédé de La Galatée ; Tome 2, Nouvelles exemplaires suivies de Persilès

Pour nos contemporains comme pour ceux qui les ont précédés, Cervantès incarne sans contexte le génie littéraire de sa nation. Mais ce destin, qu'il partage avec Dante, Goethe et Shakespeare, s'assortit, dans son cas, d'un curieux privilège : il est le seul écrivain espagnol à avoir atteint ce qui fait toujours défaut à un Lope de Vega, à un Góngora ou à un Calderón : une renommée pleinement universelle. Qu'il doive cette renommée à Don Quichotte est une évidence ; mais si l'ingénieux hidalgo s'est projeté bien au-delà du récit de ses aventures, le mythe qu'il incarne est d'abord lié à l'avènement de ce qu'on appelle aujourd'hui le roman moderne. Si les premiers lecteurs de Cervantès ont ri aux exploits de Don Quichotte, leurs préférences sont allées à d'autres textes, tel que Persilès, qui sont à redécouvrir, et plus encore aux Nouvelles exemplaires, que nous continuons de lire, mais d'un autre oil que les sujets de Philippe III. La modernité de Cervantès n'est pas la résultante d'un simple questionnement des valeurs établies, qui exprimerait les tensions d'un âge de crise. Elle tient plutôt à la vertu de cette écriture grâce à laquelle une ouvre, inscrite au départ dans le climat culturel d'une époque aujourd'hui révolue, a débordé au fil des âges le dessein qui l'avait engendrée. Tel est le paradoxe auquel elle nous confronte. Sans doute eût-il été vain de prétendre en découvrir le secret ; du moins convenait-il de la replacer dans l'espace et le temps qui l'ont vue naître. C'est l'ambition du deuxième volume.

10/2001

ActuaLitté

Critique littéraire

Idées et visions et autres écrits polémiques, philosophiques et critiques, 1897-1923. Volume 1

André Suarès (1868-1948) est le plus méconnu des auteurs de sa génération, celle de Gide, de Proust, de Claudel et de Valéry. Il a pourtant été leur égal. Bergson, Ernst-Robert Curtius ou Paulhan ont salué en lui un maître. Condisciple à l'Ecole normale supérieure de Romain Rolland, Suarès partageait avec ce dernier une même passion pour la musique. Excellent pianiste, il a consacré à ses compositeurs favoris une série de portraits qu'on retrouve ici pour la première fois Mozart, Beethoven, Wagner, Debussy, Ravel. Et bien d'autres. Souffrant de la veulerie de son époque, Suarès, pour ne pas désespérer de l'homme, s'est raccroché aux grands créateurs Tolstoï et Dostoïevski, Shakespeare et Cervantès, Baudelaire et Pascal, Goethe et d'Annunzio. Tous, ils incarnent des valeurs, ils transmettent ce sens de la grandeur, lisible également dans l'architecture des villes italiennes ou dans certains paysages bretons. La violence avec laquelle il a combattu les dérives fascistes et antisémites de son époque n'a d'égale que celle de Zola, de Péguy ou de Bernanos. Engagé dans l'affaire Dreyfus alors qu'il n'avait que vingt ans, Suarès a été le premier à dénoncer la montée du nazisme. Ayant vécu la Première, puis la Seconde Guerre, il était persuadé que seule une Europe unie était capable de prévenir les folies meurtrières de la France et de l'Allemagne. Poète, essayiste, philosophe, voyageur, Suarès aborde tous les genres. Pour la première fois est donné ici un choix représentatif de son œuvre immense. La plupart de ses textes étaient devenus introuvables ; beaucoup sont restés inédits. Ils sont plus actuels que jamais.

09/2002

ActuaLitté

Beaux arts

Les créateurs

Conçu comme une véritable épopée, cet ouvrage traverse plus de trois mille ans de création artistique dans chacun des genres - sculpture, architecture, musique, danse, littérature, théâtre, cinéma - où s'est illustré le génie humain. Des pyramides aux gratte-ciel, des bâtisseurs de cathédrales aux peintres de la lumière, Daniel Boorstin souligne la dimension à la fois singulière et universelle d'oeuvres qui se sont inscrites durablement dans l'histoire des hommes et continuent d'habiter leur imaginaire. Au fil de cette entreprise monumentale, il évoque tout ce que Michel-Ange, Dante, Cervantès ou Shakespeare, comme Victor Hugo, Marcel Proust, Kafka ou Picasso, ont apporté de révolutionnaire ou de novateur à l'histoire de l'art. Remontant jusqu'à la préhistoire, l'auteur montre comment les hommes ont pris conscience de leur pouvoir créateur, souvent indissociable d'une quête spirituelle gravitant elle-même autour de l'énigme d'un Dieu démiurge. Des vallées de l'Indus et du Nil jusqu'aux côtes bretonnes ou aux jungles du Yucatàn, partout l'humanité, écrit-il, "témoigne de l'effort qu'elle a fait pour se survivre et créer quelque chose qui durerait éternellement". Cette volonté, qu'elle s'inscrive dans la pierre, les images, le verbe ou la musique, est restée la même à travers les âges. Mais au besoin de transcender la précarité de la destinée humaine puis celui de raconter le monde a succédé, de Montaigne à Joyce, le désir de "création de soi" qui fait de chaque individu un sujet en puissance. Autant de façons, conclut l'auteur, de retracer "l'histoire tout entière de la race humaine".

01/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Ethiopiques : Théagène et Chariclée. Tome 2, livres IV-VII, Edition bilingue français-grec ancien

Les amours de romans grecs sont traditionnellement contrariées, et Les Ethiopiques n'échappent pas à cette règle. L'histoire, aussi haletante que rocambolesque, relate en mille et un détour les séparations et les retrouvailles de la belle Chariclée, fille du roi d'Ethiopie et prêtresse d'Apollon, et de Théagène, noble Thessalien. Rebondissements et mésaventures les mènent de Delphes à Méroé en passant par les bouches du Nil. Face à cette surabondance de péripéties, les informations concernant l'auteur sont des plus pauvres. Natif d'Emèse en Syrie Phénicie, il aurait appartenu à une famille attachée au culte du soleil et aurait probablement vécu au IIIème siècle de notre ère. Etait-il païen ? Chrétien ? L'Histoire ecclésiastique de Socrate nous fait part d'un Héliodore évêque qui serait à l'origine du célibat des prêtres, cependant rien ne permet d'identifier l'homme de lettre et l'homme d'église. L'audace et le talent de l'écrivain ne sont pas à mettre en doute: le début in medias res, l'intensité dramatique et la puissance pathétique font des Ethiopiques l'un des romans grecs les plus réussis. Notre édition rassemble en 3 volumes les X livres des Ethiopiques. L'Introduction et la préface du traducteur font le point sur les débats relatifs à l'identité de l'auteur ainsi que sur l'histoire, complexe, de ce texte riche en variante. Une analyse de la fortune des Ethiopiques qui fascinèrent, entre autres, Cervantès, Racine et Shakespeare, est proposée au lecteur. Des notes accompagnent et éclairent la lecture. Tome I: livres I-III, Tome II: livres IV-VII, Tome III: livres VIII-X.

01/1960

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Ethiopiques : Théagène et Chariclée. Tome 3, livres VIII-X, Edition bilingue français-grec ancien

Les amours de romans grecs sont traditionnellement contrariées, et Les Ethiopiques n'échappent pas à cette règle. L'histoire, aussi haletante que rocambolesque, relate en mille et un détour les séparations et les retrouvailles de la belle Chariclée, fille du roi d'Ethiopie et prêtresse d'Apollon, et de Théagène, noble Thessalien. Rebondissements et mésaventures les mènent de Delphes à Méroé en passant par les bouches du Nil. Face à cette surabondance de péripéties, les informations concernant l'auteur sont des plus pauvres. Natif d'Emèse en Syrie Phénicie, il aurait appartenu à une famille attachée au culte du soleil et aurait probablement vécu au IIIème siècle de notre ère. Etait-il païen ? Chrétien ? L'Histoire ecclésiastique de Socrate nous fait part d'un Héliodore évêque qui serait à l'origine du célibat des prêtres, cependant rien ne permet d'identifier l'homme de lettre et l'homme d'église. L'audace et le talent de l'écrivain ne sont pas à mettre en doute: le début in medias res, l'intensité dramatique et la puissance pathétique font des Ethiopiques l'un des romans grecs les plus réussis. Notre édition rassemble en 3 volumes les X livres des Ethiopiques. L'Introduction et la préface du traducteur font le point sur les débats relatifs à l'identité de l'auteur ainsi que sur l'histoire, complexe, de ce texte riche en variante. Une analyse de la fortune des Ethiopiques qui fascinèrent, entre autres, Cervantès, Racine et Shakespeare, est proposée au lecteur. Des notes accompagnent et éclairent la lecture. Tome I: livres I-III, Tome II: livres IV-VII, Tome III: livres VIII-X.

01/1960

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le démon du No

Sur fond de Japon splendide et corrompu du XIVe -XVe siècle, Le démon du nô nous raconte l'histoire des "saltimbanques" qui élaborèrent, dans sa forme quasi définitive, le célèbre théâtre nô, et de la relation passionnée et féconde qui les unit au puissant Yoshimitsu, le troisième shôgun Ashikaga. C'est d'abord la dure initiation à l'art et à la vie d'un petit garçon extraordinairement doué qui deviendra Zéami, le plus grand acteur-auteur de la scène japonaise. Le théâtre, il l'apprend de son père, le superbe Kanami, maître de la compagnie Kanzé, qui, le premier, remet en question les habitudes acquises, la routine, incorpore aux nouvelles pièces qu'il écrit une musique populaire et rythmée, et forge des formes révolutionnaires, au contact aussi bien des publics les plus divers, en tournée, qu'à celui des connaisseurs d'un raffinement extrême, dans la capitale où sa troupe est enfin parvenue. Zéami, grâce à sa passion obsessionnelle et à la protection très attentive que lui accorde le grand shôgun, va parvenir, au travers des pires obstacles, à mener à bien ce que son père avait entrepris et à léguer à son pays et au monde entier une oeuvre qui continue, au XX ? siècle, d'inspirer jusqu'en Occident les jeunes metteurs en scène. Sur ces formidables personnages, nous dit Nobuko Albery, on n'en sait à la vérité pas beaucoup plus long que sur Shakespeare. Peut-être, cependant, personne n'a-t-il songé à nier qu'ils aient existé... Mais il fallait la puissance d'imagination de Nobuko Albery pour les faire revivre de façon aussi intense et nous les rendre aussi proches.

04/1988

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Songe d'une nuit d'hiver

Bienvenue à l'université. Son campus, ses étudiants, ses fêtes de fin d'année et... son jeu de la bouteille ! Quand Micah reçoit le plus sexy des baisers qu'il ait jamais reçu, sa vie se retrouve bouleversée. Surtout que ledit baiser a été échangé avec UN étudiant. Et même s'il a toujours été "bicurieux" , jamais il ne s'était imaginé séduire un autre homme. Leo a deux passions : le théâtre et la lutte contre les discriminations homophobes. Ah, et il s'est aussi fixé une règle : jamais, au grand jamais, il ne sort avec des hétéros. S'il a embrassé Micah, le président de Delta, connu pour ses innombrables conquêtes, c'était uniquement pour le jeu ! Inutile de s'attarder sur le fait que Micah est chaud comme la braise et que leur baiser lui a donné la chair de poule. Surtout que Leo a bien plus urgent à penser : il doit mettre en scène la pièce de Shakespeare Songe d'une nuit d'été. Et quand la salle qui devait les accueillir peu avant Noël annule au dernier moment, il n'a d'autre choix que d'accepter la proposition de Micah de tout organiser dans la grange de ses parents. Entre la représentation, les succulentes lèvres de Micah et son terrible bouledogue déterminé à récupérer le rôle de Puck, Leo pourrait bien succomber à la magie de Noël. Mais qu'en sera-t-il de son coeur, dans tout ça ? #Université #Thêatre #Bisexualité --- "Comme c'est merveilleux de retourner dans le monde de Hank et Sloane. J'ai adoré apprendre à connaître Micah et Leo, ils forment un couple génial". Alicia J, Goodreads

01/2022

ActuaLitté

Histoire des religions

Parabole de Notre-Dame

Le feu embrasant la cathédrale Notre-Damede Paris na pas seulement ému le peuple français mais afrappé le monde. A preuve, les messages de toutes provenances et les dons, qui ont aussitôt afflué. Mais cetévénement nétait pas que tragique. Spectaculairement chargé de symboles, visibles et perceptibles par lensemblede la planète, il a tant frappé les imaginations et les âmes, croyantes et incroyantes, que beaucoup nont pu retenirune interrogation : cela doit avoir un sens. Punition ? Mise en garde ? Son sens apparaîtrait peutêtreun jourcomme la prédiction, la métaphore dune chose à venir, lannonce dune épreuve, voire dun châtiment... Il faudrait un prophète pour déchiffrer un tel message. Mais ce nest pas prétendre lêtre que découter iciattentivement ce que raconte le monument lui-mêmepar son architecture concrète et symbolique, par la manièredont il fut attaqué par le sinistre, la blessure infligée, et ladmirable façon dont son grand vaisseau fut au derniermoment épargné, sauvé de lécroulement. Pour entrouvrir humblement cette piste, Il suffit dinterroger les croyants sur lusage quils font de lédifice autour dugrand mystère quest le Saint Sacrifice du Christ, et dy suivre lEglise marchant ou naviguant, depuis deuxmillénaires dune histoire dont la première séquence, peut-êtreaujourdhui, sachève ou se transforme. Cest doncinterroger Notre-Damesur notre vocation actuelle. A ceux qui voulaient faire taire ses amis, Son Fils na-t-ilpas dit (Luc 19, 40) : "Même sils se taisent, les pierrescrieront" ? A propos de l'auteur : Auteur de travaux littéraires, dramatiques, politiques et historiques, diplômé de lEcole pratique des Hautes Etudes, traducteur de Shakespeare, Marlowe, Synge, Eich, Merwin... et des troubadours occitans, Luc de Goustine est aussi un commentateur fervent de lart sacré et de la Sainte Ecriture.

12/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le secret

"Dans ce contexte très particulier, voire surréaliste, Yves s'accroche, il n'a de toute façon pas le choix. Sa survie et celle de ses collègues en dépendent. Même si, quelquefois, les chances d'échapper à la mort ne tiennent qu'à un fil, à la limite de l'impossible. L'impossible, le mot est lâché. Comment certaines populations ou individus peuvent-ils vivre dans un état de délabrement total, aussi bien au niveau physique que mental, démunis de tout sens moral leur permettant ou les poussant à agir d'une manière brutale avec une violence souvent impensable ? A vivre ces expériences absolument intenables et le marquant à tout jamais, Yves s'est forgé une idée et un projet, s'il parvient à se sortir indemne de cet épisode de vie, il consacrera le reste de son existence à parcourir le monde à des fins humanitaires". Découvrez l'histoire d'un homme au parcours exceptionnel, malgré une enfance malheureuse et une jeunesse brisée. En toile de fond, une histoire d'amour remarquable et un secret inavouable se cachent... Gilles Verry est né en 1960 en Normandie. Issu d'un milieu familial défavorisé, son enfance et son adolescence sont chaotiques. Passionné par la langue de Shakespeare, il suit des cours d'anglais afin de travailler à l'étranger. En 1999, il rentre en France et travaille dans la construction modulaire. Son divorce en 2019 et les confinements successifs liés à la pandémie de Covid-19 le privent de toutes activités et le plongent dans une grande solitude. Il décide alors de combler ce vide immense grâce à l'écriture, qui bouleverse sa vie.

01/2022

ActuaLitté

Poésie

Les furies et les peines. 102 sonnets

"Borges, dans l'un des textes qu'il consacre à Quevedo, s'étonne de ne pas le voir figurer au Panthéon de la littérature universelle, alors qu'il le tient pour "le plus grand artiste des lettres hispaniques". Sans doute, avance-t-il, parce qu'à son nom n'est associé aucun de ces grands symboles qui marquent l'imaginaire collectif. [... ] En effet, la grandeur de Quevedo est avant tout verbale. Son oeuvre n'est celle ni d'un philosophe ni d'un théologien, ni d'un penseur politique. Elle est d'abord celle d'un poète au sens le plus large et en même temps le plus précis du terme. Ses idées sont communes et empruntées et il n'invente aucune des formes littéraires qu'il manie avec une virtuosité sans égale. Autrement dit, ce qu'il nous laisse, c'est un passage de vie qui ne s'incarne dans aucune figure universelle, aucun symbole, aucun événement pathétique mais dans le flux ininterrompue d'une incomparable force de langage où le laconisme le dispute à l'hyperbole, la fulgurance à la surcharge, la simplicité à la complexité. Cette force, on la retrouve concentrée dans ses poèmes et, en particulier, dans un certain nombre de sonnets parmi les plus mémorables de la poésie espagnole. Car Quevedo, avec quelques-uns de ses grands contemporains - Malherbe, son rival Gongora, Shakespeare et John Donne - est sans conteste l'un des maîtres du sonnet européen. C'est donc comme tel qu'on le présente ici, en privilégiant dans son oeuvre foisonnante un genre qui, par son universalité, traverse les frontières et nous parle encore directement". Jacques Ancet.

01/2011

ActuaLitté

Notions

Pourquoi le mal frappe les gens bien ?

Ce qui ne devrait jamais se produire arrive parfois pourtant. Lorsque la vie bascule, et que l'injustice du sort sidère, c'est tout notre univers de sens qui chavire. Nous avons beau savoir que l'innocence ne protège pas et que le mal frappe à l'aveugle, le vertige nous gagne. Comment vivre dans un monde où des choses affreuses arrivent à des gens bien ? La philosophie et la théologie ont proposé des solutions pour relever le défi. Mais elles peinent à soulager le sentiment de scandale, quand elles ne le renforcent pas encore en prétendant passer outre. Sans Providence à qui adresser sa plainte, auprès de quelle instance faire appel ? Cette cour d'appel existe. C'est la littérature. Elle n'a certes pas le pouvoir d'effacer les dommages. Mais elle offre au moins la reconnaissance sans laquelle le désarroi ronge, en affrontant le scandale du mal sans chercher à le nier. Depuis l'immémoriale histoire de Job, l'homme heureux et juste à qui tout a été retiré pour voir ce que cela lui ferait, les expériences sur l'injustice du sort ne constituent-elles pas l'un des motifs préférés de la fiction ? Du Roi Lear de Shakespeare à Némesis de Philippe Roth, en passant par Dostoïevski, Charlotte Brontë, Kafka ou Camus, les grandes fictions explorent la signification que la rencontre du mal peut avoir dans nos vies. En nous libérant des mauvaises interprétations des "épreuves", celles qui culpabilisent, emprisonnent dans la sidération et empêchent d'avancer, elles nous ouvrent un chemin en littérature pour surmonter la perte de sens. Et guérir.

01/2023

ActuaLitté

Actualité politique

Les radios associatives et communautaires arco 4e assises 2004

A mon retour au Congo en 1999, après treize ans d'absence, il n'y en avait que 5 radios, en majorité commerciales, dans toute la république démocratique du Congo. En mars 2001, à Kinshasa, au palais du peuple, nous avons organisé le Festival Fréquences Libres ou le pluralisme radiophonique pour défendre le tiers secteur du paysage audiovisuel congolais (Pac). Elu président du réseau des radios associatives et communautaires (Arco) de 2001 à 2007, nous avons bataillé fort pour la reconnaissance des radios communautaires, radios de proximité et citoyennes. A mon départ du Congo, il y avait plus de 280 radios communautaires en RDC. Institut Panos Panos, qui a fermé ses portes à Paris depuis 7 ans, fut un faux partenaire méchant. La Françafrique des Médias, pour mieux nous combattre, a fait une grosse campagne de diabolisation contre nous, une volonté de nous nuire. Elle a pratiqué la politique de diviser pour mieux régner. Corsaire des médias, l'Institut Panos Paris a disparu, sans avoir jamais réussi à nous abattre, plus des traces sur le Net. Tout a été effacé. Les 4e assises de l'Arco à la Halle de la Gombé furent une grande réussite. Cent cinquante-trois radioteurs venant de toute la république. Nous avons gagné que les radios associatives et communautaires puissent participer au processus électoral : avant, pendant et après les élections Louis Michel 2006. Nous avons réussi à plier Modeste Mutinga et sa fameuse Haute autorité des médias (HAM), étouffoir des libertés. Cet ouvrage est un rappel du travail bien fait car l'expérience est une lanterne accrochée au dos qui n'éclaire que ceux qui viennent après.

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

Tu as le bonjour d’Alfred

La Guyane française est parmi tous les pays que nous avons connus celui que nous avons le plus apprécié. Dans cette immense forêt peuplée d'animaux fantastiques qu'on ne pouvait pénétrer que par les rivières le long desquelles nous avions la possibilité de contempler toute cette faune abondante. Les circonstances particulières nous ont permis de connaître certains d'entre eux qui ont fait partie de notre famille. C'était le cas d'Alfred, ce petit ouistiti dont j'étais devenu le père. Il ne me quittait jamais et partageait avec mon épouse et mon fils notre quotidien. Je lui ai trouvé comme compagnon un autre petit singe qu'on a appelé Frifri et ils sont devenus les meilleurs copains du monde. Frifri, plus habitué à la vie sauvage, a petit à petit entraîné Alfred hors de la maison. Cette émancipation lui a été, hélas, fatale, car il a été capturé et en est mort. Frifri étant seul, il a rencontré une copine et ensemble ils vivaient leur vie, venant manger à la maison et y passer la nuit. Par la suite, nous avons eu Alphonse, un singe capucin à l'intelligence remarquable, qui utilisait notre chien "Pac" comme monture et compagnon de jeu. Enfin, au Gabon, nous avons connu Noémie, une femelle chimpanzé naine, qui m'avait pris en affection et dont nous avons pu mesurer la vivacité d'esprit hors du commun. Toutes ces aventures nous ont fait comprendre à quel point nous étions sur le plan affectif proches de ces animaux sauvages. Et c'est pour mieux les faire connaître et aimer comme nous les avons aimés que j'ai écrit ce livre.

03/2021

ActuaLitté

Cinéma

Dialoguer avec Ray, Godard, Visconti & friends. Regards et écoutes

Né des bouleversantes expériences d'écoute et de regard que ne cesse d'occasionner le cinéma, de celles que l'on emporte avec soi, qui nous aident en secret à vivre et qui donnent l'envie d'écrire, cet ouvrage assemble diverses analyses de films et dessine un trajet soumis à l'hétéroclite, au non raccord, à la disparate. Il laisse au lecteur la liberté de trouver son propre chemin et abandonne aux îlots de texte le soin de faire sentir les affinités qui les lient souterrainement. Les oeuvres de trois cinéastes, Nicholas Ray, Jean-Luc Godard et Luchino Visconti, servent de repères ou de balises au fil de la traversée. Mais le voyage maritime que propose le livre s'aventure dans leurs films non pour s'immobiliser, s'y fixer, et risquer à terme de disparaître dans les eaux stagnantes, mais cherche au contraire à prendre appui sur leurs oeuvres pour mieux repousser l'horizon d'exploration, se mettre en mouvement et investir d'autres filmographies dans lesquelles se fait entendre l'écho fraternel d'enjeux et de questions en commun (les films de Lynch, les films de Welles, ceux de Coppola ou encore de Sergio Leone, Josef von Sternberg et Manoel de Oliveira). L'analyse de films oeuvre à mettre en lumière les convergences secrètes et amicales entre les films, le dialogue entre leurs formes : la façon par exemple dont une séquence de Lynch transforme et ravive une oeuvre de Ray. Et cela ne peut passer que par une analyse qui, tout en ne ? écartant jamais de l'approche esthétique qui doit être la sienne, accepte fréquemment de sortir du domaine strictement filmique et appelle à la rescousse une foule d'amis venus de tous les horizons, de la littérature (Shakespeare, Pessoa, Bataille...) à l'histoire de l'Art (Malraux) en passant par la philosophie (Nietzsche).

12/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires insolites du patrimoine littéraire

Cet ouvrage, où l'érudition reste à la portée de tous, invite le lecteur à entrer par effraction dans l'univers des livres et des bibliothèques, inépuisable réserve de surprises. Il met en évidence les stratagèmes, supercheries, hasards, coïncidences, passions et entêtements qui ont acheminé jusqu'à nous des textes constitutifs du patrimoine de l'humanité. Tous les aspects du livre sont envisagés. Non seulement le texte (éventuellement absent) et sa langue (inventée, naturelle ou se voulant universelle), mais aussi son auteur (fictif, anonyme, dissimulé), son public espéré (du bibliophile averti aux enfants), sa conservation (parfois bien problématique), ses relations avec d'autres écrits et ses usages plus ou moins convenus. Sans omettre ses illustrations (luxueuses ou non) et leurs rapports variables avec les mots qui les suscitent, sa reliure (du métal à la peau humaine), ses représentations picturales, le façonnage de ses pages (parfois découpées en fonction de différentes intentions) et de leurs tranches (peintes, gravées). Sur le chemin qui sépare l'auteur de son public, des questions se posent qui articulent le propos : de la paternité d'une oeuvre (Homère, Molière, Shakespeare, Ossian) aux trésors perdus (les manuscrits de la mer morte, la bibliothèque d'Alexandrie) ; des livres interdits (Sade) aux lectures qui fourvoient (le lai d'Aristote) ; des emplois détournés aux usages imprévus ; du livre-objet (Depero, Exter) au livre-question (Borges, Ghérasim Luca). Ces points de vue sur l'objet sont complémentaires de réflexions sur les visées de ses concepteurs - ce qui suggère que "la littérature" se manifeste selon des chemins hétérogènes, et que l'image que l'on en prend risque d'être toujours insuffisante. Libre au lecteur de ces pages de continuer la quête, pour découvrir à son tour des textes curieux, des bibliothèques improbables, et des modes d'écriture profitant des multiples relations que l'auteur peut entretenir avec le public.

10/2019

ActuaLitté

Pléiades

Théâtre

Un siècle exactement après sa mort, le Norvégien Henrik Ibsen est considéré comme l'un des pionniers du théâtre moderne. Le temps ne semble pas avoir de prise sur lui, peut-être parce qu'il a soulevé des questions essentielles, sur la morale, la société, la famille, l'individu, l'humain en général, tout en laissant aux générations successives le soin d'y apporter les réponses qui leur conviennent. Les grands écrivains ont proclamé leur admiration pour son ouvre, et le jeune Joyce n'a pas hésité à apprendre les rudiments du norvégien pour lui dire, dans une lettre célèbre, à quel point son théâtre, « absolument indifférent aux canons officiels de l'art, de l'amitié et des mots d'ordre », comptait pour lui. Joyce ne se trompait pas en pointant la « résolution farouche » avec laquelle Ibsen cherchait à « arracher à la vie son secret ». Comment mener une « vie vraie » : la question est centrale dans le théâtre d'Ibsen, dont cette édition, composée de traductions nouvelles, propose l'essentiel : les dix-sept dernières pièces (sur un total de vingt-six), depuis Les Prétendants à la couronne, encore imprégnée de l'inspiration historique qui fut celle du jeune dramaturge lecteur de sagas, jusqu'à Quand nous ressusciterons, qui est en quelque sorte l'« épilogue dramatique » de l'ouvre, en passant par Peer Gynt, où s'accuse la rupture avec le romantisme, et par tous les chefs-d'ouvre dits « bourgeois ». Mais le qualificatif ne rend guère justice à ces tragédies du quotidien. Chez Ibsen, les fenêtres du salon donnent sur le fjord. La force et le mystère du paysage scandinave passent dans les caractères des créatures de celui qui fut (selon André Suarès) « le seul Rêveur, depuis Shakespeare ».

11/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Ecrire la catastrophe. L'Angleterre à l'épreuve des éléments (XVIe-XVIIIe siècle)

De par sa situation insulaire, l'Angleterre n'a cessé de s'approprier les récits des catastrophes naturelles qui ont façonné son histoire pour se forger une identité poétique qui lui est propre et affirmer une sensibilité particulière aux phénomènes extrêmes. Cet ouvrage se propose d'explorer la première modernité anglaise (XVIe-XVIIIe siècles), époque du "petit âge glaciaire" où l'écriture du moi l'emporte peu à peu sur l'écriture du nous, à travers le prisme de catastrophes naturelles vécues ou fantasmées par les dramaturges, les poètes, les théologiens, les philosophes et les explorateurs de la période. Entre mathématisation du monde et reconstruction du réel, l'écriture de la catastrophe participe autant d'une volonté de résilience que d'un désir de mise en scène, comme le montrent les treize chapitres du livre : les récits d'événements hors-normes sont tous soigneusement construits et contribuent à unir une contrée en proie à des tensions religieuses et à une forte instabilité politique. Il s'agit pour les écrivains de dépasser la terreur suscitée par les inondations, les vents violents, les tremblements de terre et le froid glacial, afin de promouvoir une vision sociale prônant l'entraide et une réflexion sur la manière dont foi et science peuvent se nourrir l'une l'autre, sans oublier de mettre en avant l'image d'une Angleterre endurante et conquérante. Cette poétique du cataclysme permet en outre de mettre en lumière les rapports que les contemporains de Shakespeare, de Bacon ou de Cook entretenaient avec une Nature désenchantée et progressivement muée en "environnement". Plus encore, elle nous conduit à mieux comprendre comment et pourquoi l'avènement de l'Anthropocène, ère géologique qui correspond au moment où les effets de l'activité humaine ont véritablement commencé à modifier notre écosystème, est situé par certains climatologues au début du XVIIe siècle.

11/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

So british ! 23 visages d'écrivains d'Outre-Manche

"A l'âge de neuf ans, je suis tombée amoureuse de la langue anglaise. J'écoutais la BBC sans comprendre, comme on écoute une musique. Puis j'ai aimé l'Angleterre, le pays et ses écrivains..." Au Monde, l'anglomanie de Florence Noiville est connue. Elle est toujours volontaire pour franchir les trente-sept kilomètres qui séparent Calais de Douvres. Au fil du temps, elle a ainsi rencontré la plupart des écrivains qui comptent de l'autre côté du "Channel". Avec certains, des liens privilégiés se sont tissés. Autour de la littérature bien sûr, mais pas seulement : "J'ai parlé de peinture avec William Boyd, de cuisine avec Julian Barnes. J'ai plaisanté avec David Lodge au sujet de la France, joué à cache-cache avec Ian McEwan et recueilli la dernière interview, à Berne, de John le Carré..." Le tout a fini par constituer une galerie de portraits intimes, décalés, non conventionnels. Ce sont vingt-trois d'entre eux qui sont réunis ici. Tous ont paru dans Le Monde des livres entre 1997 et 2013. Par petites touches, ils composent un tableau vivant et coloré de la littérature d'Outre-Manche - celle qui est en train de s'écrire. Stefan Zweig avait beau dire que "la véritable Angleterre, c'est Shakespeare", qu'avant lui tout n'est que "préparation" et qu'après lui il n'y a plus que "contrefaçon boiteuse", ce qui se dégage de ces textes, au contraire, c'est la vitalité extraordinaire du roman anglais où se mêlent, depuis quelques décennies, la prose la plus classiquement "british" et le souffle régénérateur venu de l'ancien Empire. Ce qui se publie à Londres aujourd'hui ? Une littérature globale, souvent au meilleur sens du terme.

10/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Comme les amours

Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l'éditrice madrilène Maria Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d'un tel bonheur qu'elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d'assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant. Or, l'été passe et, à la rentrée suivante, le couple n'est plus là. Maria apprend alors qu'un malheur est arrivé. Le mari, Miguel Desvern, riche héritier d'une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de son anonymat et d'entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l'entourage de Luisa, María rencontre Javier Diaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans ambiguïté. Bien au contraire : cette relation jette une ombre troublante sur le passé du couple, sur la disparition de Miguel, sur l'avenir de Luisa et même sur celui de Maria. Servie par une prose magistrale, habile à sonder les profondeurs de l'âme humaine mais aussi à tenir son lecteur en haleine, cette fable morale sur l'amour et la mort ne peut que nous rappeler, par son intensité, les meilleures pages d'Un cour si blanc ou de Demain dans la bataille pense à moi. Comme par le passé, Javier Marías y dialogue avec les tragédies de Shakespeare mais également avec Le Colonel Chabert de Balzac dont il nous offre ici une lecture brillante, complètement inattendue et strictement contemporaine.

08/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Une île

Une île est un espace particulier, où les apparences peuvent être trompeuses et le meurtre d'une femme ne pas relever du banal fait divers. Le voyage de Nikki Black vers l'île d'Aysaar n'a rien d'un classique retour aux sources et aux racines familiales. II en est au contraire une version antithétique, dans le registre de l'humour noir et du tragi-comique, voire du tragique puisque ce qui aurait pu être une simple quête des racines est motivé par l'idée fixe de Nikki : tuer sa mère, qui l'a abandonnée à sa naissance 29 ans plus tôt. La rencontre d'un demi-frère, Calum, dont elle ignorait l'existence, va tout changer, et l'aventure insulaire revêtir dès lors la forme d'un roman d'initiation tandis que l'inclusion dans le récit des histoires et légendes racontées par Calum relie Une île à toute une tradition de contes et de mythes, celtiques et autres, et lui donne ainsi une dimension qui transcende l'anecdotique malgré un ancrage très visiblement contemporain. De même que certaines références précises au contexte social et historique de la fin du XXe siècle, la langue du roman, en particulier dans les dialogues, l'inscrit en effet ostensiblement dans l'époque actuelle. La traduction est accompagnée de notes car un contexte contemporain peut, tout autant que le passé, nécessiter des éclaircissements pour un lecteur étranger auquel ce contexte n'est pas toujours familier. Cette traduction est suivie de quelques réflexions sur le roman de Jane Rogers, esquisse d'analyse d'un texte dont la très grande richesse ne tient pas uniquement, loin s'en faut, au fait que l'on y puisse lire, par un paradoxe qui n'est qu'apparent, un hommage appuyé à La Tempête et, au-delà, à l'écriture dramaturgique de Shakespeare.

02/2011