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Littérature étrangère

Un amant naïf et sentimental

Un parvenu snob qui se dévergonde, un auteur à succès tombé dans l'oubli pour la simple raison qu'il se fait passer pour mort, une tentatrice chaussée de bottes à la Anna Karénine, et nous voilà entraînés dans leurs virées nocturnes arrosées. Dans un genre inattendu, celui de la grande tradition satirique anglaise, John le Carré nous livre une peinture en clair-obscur de la vieille société de classe britannique, qui au début des années 1970 se déglingue allègrement. De Londres à Paris, de la campagne anglaise aux Alpes suisses, ses rejetons accumulent fiascos et scandales, insultes aux bonnes mœurs et prophéties fulgurantes, dont Shamus, le romancier d'outre-tombe, tient la chronique insolente. Elle sera d'ailleurs publiée bien plus tard - sous le titre de Three for the road, en hommage à Stanley Donen - lorsque tout le monde sera rentré tant bien que mal dans le rang. Les fidèles du créateur de Smiley retrouveront dans ce roman, singulier en apparence seulement, la nostalgie d'une insouciance perdue, le sens du mystère, un humour décapant et, comme toujours, des êtres tiraillés entre leurs engagements institutionnels et leurs espoirs chimériques qui s'interrogent ici naïvement sur la nature de l'amour.

10/2003

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Cinéma

Total recall. L'incroyable et véridique histoire de ma vie

C'est une véritable saga hollywoodienne. Il est né dans un petit village autrichien, une année de famine. Tout jeune, il rêvait d'émigrer aux Etats-Unis pour y devenir champion de culturisme et vedette de cinéma. A dix-huit ans, il a gagné sa première compétition internationale. A vingt et un ans, il s'est installé aux Etats-Unis et est devenu en quelques années le champion le plus titré de l'histoire du culturisme, cinq fois Monsieur Univers et sept fois Monsieur Olympia. En moins de dix ans, il a obtenu son premier rôle important au cinéma, dans le film culte Stay Hungry, pour lequel il a reçu un Golden Globe. En moins de vingt ans,, il est devenu une vedette mondiale. Et en épousant Maria Shriver, nièce de JFK, il a intégré le clan des Kennedy. Trente-six ans après avoir posé le pied sur le sol américain, il a été élu gouverneur de la Californie, septième puissance économique mondiale. A ce poste, il a fait adopter des lois historiques en matière d'environnement et d'investissements publics. Voici enfin, racontée par le Terminator lui-même, avec franchise, intelligence et une bonne dose d'humour, l'histoire d'une success-story hors normes.

10/2012

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Pléiades

Oeuvres : Paroles juives ; Solal ; Mangeclous ; Le Livre de ma mère ; Ezechiel ; Les Valeureux ; O vous, Frères humains ; Carnets 1978

Ce second - et dernier - volume des Ouvres d'Albert Cohen dans la Pléiade permet au lecteur de retrouver l'univers de Solal et de Belle du Seigneur. Premier élément de l'édifice, Solal paraît en 1930. En 1938, Mangeclous est présenté par l'auteur comme le deuxième volume d'une série qui s'intitulerait Solal et les Solal et dont le troisième volume, alors en préparation, est annoncé sous le titre de Belle du Seigneur. En 1968 paraît enfin Belle du Seigneur, suivi dix-sept mois plus tard des Valeureux. Ces deux derniers volumes ne devaient en former qu'un. C'est à la demande de son éditeur qu'Albert Cohen scinde l'ouvrage en deux livres indépendants. Centrale dans l'ouvre d'Albert Cohen et chère à l'écrivain - qui aimait à raconter comment l'histoire de Solal avait d'abord été dictée à une « merveilleuse amie » pour lui plaire - la geste de Solal atteint à la grandeur par son mépris des limites. Principal acteur d'une histoire qui n'a ni commencement ni fin, Solal a la beauté insolente des héros d'Homère, lui qui peut mourir et se lever et qui, reprenant le départ, a le pouvoir de regarder le soleil « face à face ».

11/2000

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Histoire internationale

Rien ne sera plus jamais calme à la frontière finno-chinoise. La Russie vue d'en bas

" La Russie vue d'en bas, le sous-titre de ce livre dit bien son objet : ce n'est pas la Russie vue des hauteurs du Kremlin qu'il entend décrire. Pas plus que les images toutes faites auxquelles on réduit le plus souvent la Russie : la mafia, les nouveaux Russes, la corruption. Tout cela existe, bien sûr. Mais c'est l'autre Russie que ce livre raconte. Moins visible mais bien plus bouleversante. La Russie des gens ordinaires. Ces arrière-petits-enfants des humbles héros de Tchékhov et de Dostoïevski. De même on évoque trop souvent la Russie en se limitant à ses " deux capitales ", Moscou et Saint-Pétersbourg. Ce livre traverse ces villes extraordinaires mais ne s'y limite pas. Il voyage dans la vaste Russie, s'arrête dans des bourgades improbables, s'attarde dans des cités déroutantes, campe un été dans un village perdu. Et, aux confins de cette immensité, raconte quelques-uns des " peuples du Nord " bafoués par Moscou depuis des lustres. L'auteur revient à la Russie où il a été correspondant pendant quatre ans pour le quotidien Libération. On ne sort pas indemne d'un si long séjour. Cet ouvrage peut aussi se lire comme un guide intime arpentant la Russie d'aujourd'hui de l'intérieur. "

02/2002

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Sports

Le roman noir du PSG

En 1991, Canal + vient au secours d'un club sinistré, qui vivote à la onzième place du championnat de France, dont le déficit cumulé approche les 50 millions de francs, et qui peine à rassembler quelques milliers de spectateurs par match au Parc des Princes. Avec la chaîne cryptée, pendant cinq ans, de 1993 à 1197, le PSG va plus marquer le football français qu'au cours de ses vingt premières années, raflant un titre de champion, une Coupe d'Europe, deux coupes de France et deux Coupes de la Ligue. Ces années glorieuses sont pourtant grosses de la terrible crise qui, au cours des deux saisons suivantes, plongera le club en enfer. Aujourd'hui, le Paris Saint-Germain n'est plus le poids lourd européen tant espéré, tout juste - et encore - une " bonne équipe ", une formation en convalescence nettement distancée par la Juventus, le Barça ou le Bayern. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ce qu'il faut bien appeler cet échec sportif de Canal + ? Une enquête très complète, au confluent du sport, des médias et de la politique : l'auteur a recueilli les propos des principaux protagonistes des années Canal et a bénéficié de nombreuses confidences sur ce club qui a toujours attisé les passions.

05/2000

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Couple, famille

Aimer ses enfants sans se laisser dévorer

«Mon enfant me dévore», ou «je me sens bouffée», est une plainte récurrente chez les mères. «Elle se fait complètement vampirisée», observent les pères. Dans tous les cas, cette difficulté à résister et à mettre des limites à l’enfant réside dans la culpabilité. Et c’est un cercle vicieux : «Je me sens coupable de ne pas en faire assez, donc j’en fais encore plus, cela m’est insupportable car je me sens dévorée, du coup j’en ai marre et j’ai des sentiments de rejet dont je me sens encore plus coupable, moyennant quoi je me protège encore moins». Comme si c’était une preuve d’amour que de ne pas mettre de limites à la demande insatiable des enfants. Lyliane Nemet-Pier explique aux parents, aux mères, mais aussi aux pères, comment sortir de cette spirale. Elle met en évidence les mille et une façons de se laisser dévorer et donne des conseils pour se mettre enfin à respirer. Il ne s’agit pas de faire une révolution mais d’intervenir sur des petits détails pour faire bouger les choses. Ce livre publié en 2003 sous le titre Mon enfant me dévore est ici revu, mis à jour et augmenté, et son argumentation est toujours d’une actualité criante.

01/2015

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Littérature française

Les lianes

Après une longue absence loin des lieux de son enfance, la narratrice, une Réunionnaise surnommée Ti'boulon, revient sur l'île pour y retrouver ses traces et celles de sa famille, en particulier celles de deux personnages assez extraordinaires, sa grand-mère, Mimi, et Grand-Bègue, le conteur, celui qui, par la magie des mots, sait traduire l'âme de l'île et transporter ceux qui l'écoutent dans les régions les plus sauvages. Roman de quête et d'enquête, roman de mémoire qui fonctionne à la façon d'un puzzle temporel où les moments du présent et les moments d'un passé qui n'avait jamais été dit s'articulent pour reconstituer l'image intérieure que Ti'boulon avait d'elle-même et de son histoire. Mais c'est aussi un roman plein de chair, âpre et drôle, traversé de scènes cocasses comme celle où Ti'boulon apprend à nager à sa grand-mère ou d'épisodes bouleversants comme celui des étranges amours entre Poupète-la-chaux, la prostituée, et Ti'Pierre, le fils simple d'esprit de Mimi. Rempli d'ombres et de lumière, de violence et de désirs, ce livre est aussi dense que l'enchevêtrement des lianes de son titre dont l'interprétation sera révélée dans un ultime rebondissement.

04/2002

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Esotérisme

Le Grand Albert du XXIème siècle. Ces vieilles recettes magiques qui fonctionnent encore

Le Grand Albert est un recueil de recettes magiques des siècles passés et constitue l'un des fleurons de toute bibliothèque occultiste. Le livre que vous allez ouvrir se veut comme le Grand Albert une compilation de recettes et de procédés issus du passé et d'autres grimoires actuellement utilisés en magie. Vous voilà en possession d'un ensemble de recettes anciennes utilisées encore aujourd'hui, adaptées naturellement aux conditions du monde actuel. Il s'agit de recettes pratiques à la portée de tous, présentées à la fois dans leur version ancienne et dans leur version moderne (avec tous les rituels d'accompagnement). Tous les sujets sont traités par le détail comme dans une encyclopédie : magie d'amour, argent, guérison, confort, justice, pouvoirs, protections, rêves prémonitoires, sceaux planétaires, talisman du pape Léon... À titre d'illustrations, citons pour la seule magie d'amour : le carré de Sator, la pomme d'amour, l'œuf, les élixirs, le ruban... Bien entendu cet ouvrage ne prétend pas égaler le modèle que constitue le Grand Albert, mais il n'y avait pas eu jusqu'à présent d'effort de modernisation comparable. Que Jean-Luc Caradeau en soit remercié ! Vous trouverez là, entre vos mains, un ouvrage de référence tout à fait exceptionnel sur la magie pratique traditionnelle actualisée.

07/2002

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Critique littéraire

Les poètes et les économistes. Pour une approche anthropologique de la littérature

Les Poètes et les Economistes ne se fréquentent guère. Ils sont placés face à face dans cet essai incisif et engagé qui replace l'anthropologie au coeur de la critique littéraire. Pour cela, l'auteur propose une méthode originale et son application au romantisme. Ce dernier est défini comme une critique exaltée du monde moderne. Cette exaltation est analysée dans trois directions principales: l'amour de l'Amour, l'amour de la Révolution et l'amour de l'Art. Dans chaque cas, la morale des Poètes, au sens large du mot, s'est construite en opposition à celle des Economistes: Mais la partie n'est gagnée d'avance ni par les uns ni par les autres car l'égoïsme des Economistes et l'altruisme des Poètes sont évalués à partir de la notion d'ambivalence. En même temps qu'il est un exercice de critique littéraire, mené à partir des grands textes du XIXe siècle, cet essai intéresse la psychologie, la sociologie et l'histoire des idées. L'amour, la politique et l'art romantiques reçoivent une définition qui excède les limites chronologiques habituelles pour trouver une actualité inattendue. Trois interprétations, enfin, sont proposées, à titre illustratif, des oeuvres de Nerval, de Proust et de Giono.

02/2004

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Poches Littérature internation

Institut Benjamenta

"Nous apprenons très peu ici, on manque de personnel enseignant, et nous autres, garçons de l'Institut Benjamenta, nous n'arriverons à rien, c'est-à-dire que nous serons plus tard des gens très humbles et subalternes". Dès la première phrase, le ton est donné. Jacob von Gunten a quitté sa famille pour entrer de son plein gré dans ce pensionnat où l'on n'apprend qu'une chose : obéir sans discuter. C'est une discipline du corps et de l'âme qui lui procure de curieux plaisirs : être réduit à zéro tout en enfreignant le sacro-saint règlement. Jacob décrit ses condisciples, sort en ville, observe le directeur autoritaire, brutal, et sa sour Lise, la douceur même. Tout ce qu'il voit nourrit ses réflexions et ses rêveries, tandis que l'Institut Benjamenta perd lentement les qualités qui faisaient son renom et s'achemine vers le drame. "L'expérience réelle et la fantasmagorie sont ici dans un rapport poétique qui fait invinciblement penser à Kafka, dont on peut dire qu'il n'eût pas été tout à fait lui-même si Walser ne l'eût précédé", écrit Marthe Robert dans sa très belle préface où elle range l'écrivain, à juste titre, parmi les plus grands.

06/2006

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Littérature française

Mirabilia

Outre leur étrangeté et leur singularité, un des points communs à ces dix nouvelles, " merveilleuses " au sens classique du mot, résulte de la fascination des villes grandes ou petites : ici Naples, Rome, Londres, Le Havre, Laon, Genève, mais aussi telle bourgade moins connue d'Autriche ou d'Auvergne. D'où ce titre : Mirabilia. Un autre est d'actualiser les grands mythes Orphée, Janus, l'Apocalypse et l'éternel retour dans la plus présente des réalités. Et des figures universelles de la littérature d'imagination, tels le fou en liberté, Robinson, le revenant, le grand personnage déchu en amuseur de troisième zone, le peintre qui vit en trompe-l'œil. Passionné du monde du cirque, du théâtre, de l'illusion, Hubert Haddad pourrait faire sienne la formule d'un célèbre biologiste : " La vérité est dans les monstres. " Des héros en quête d'une figure du destin bouleversante se perdent dans un monde de signes, de constellations de signes. Quelque chose d'une initiation périlleuse ouvre alors au mystère de temps. Dans l'envers anachronique des choses, parmi les marginaux et les illusionnistes, l'univers fantastique d'Hubert Haddad propose une nouvelle fiction faite d'une accélération des hantises les plus aiguës et redoutées de notre temps, quand la réalité entrouvre ses oubliettes et ses double-fonds.

08/1999

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Littérature étrangère

AU CHATEAU DE KAFKA. Une fantasmagorie

Le château de Kafka, nous avertit l'auteur, ne se trouve pas en Bohême, mais dans les profondeurs du cerveau, et il s'éloigne au fur et à mesure que l'on s'en approche. De même ce récit étourdissant, dans lequel le lecteur avisé s'engouffrera avant de relever le pont-levis sur l'esprit de sérieux. On entre dans ce Palais des glaces par le colloque Kafka, qui eut lieu en 1963 dans un château des environs de Prague. Le gratin de la littérature et de la critique des blocs est-ouest, dont Roger Garaudy, René Depestre, Anna Seghers, Milan Kundera... s'y livre à des disputes passionnées sur le rôle de Kafka dans la Guerre froide, ses affinités avec Brecht, discute zombies et Barbe Bleue au sauna ou démasque l'Arpenteur K, probable agent sioniste infiltré aux cuisines. Entre deux agapes, on assiste à une pièce plutôt leste sur la dernière année de Casanova - dans le rôle-titre - au château de Dux où il mourut. Lequel chevalier galant, baron de Münchhausen en réalité, enfourchant son boulet de canon à remonter le temps, fait marcher son auditoire... jusque chez le sultan de Constantinople, en compagnie de Don Quichotte. Tout l'art d'édifier, ou de démolir, des châteaux en Espagne.

11/1999

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Religion

Nouveau Diatessaron. Les quatre Evangiles en un seul

Les quatre Évangiles en un seul : c'est ainsi que le premier historien de l'Église, Eusèbe de Césarée (IVe siècle), traduisait le mot Diatessaron, titre de l'œuvre-pilote de Tatien au IIe siècle (Tatien lui-même traduisait plus prudemment : Harmonie des quatre Évangiles). Le Nouveau Diatessaron a pour objet de rassembler toute l'information des quatre Évangiles. Il fait la preuve de leur cohérence historique, spirituelle et même stylistique, selon le style de la prédication. C'est un projet de synthèse plus que d'analyse, pour sonder l'inépuisable richesse de " l'Évangile ", mot que les évangélistes eux-mêmes et l'Église emploient régulièrement au singulier. Le " tétramorphe " de la couverture du présent livre est un hommage aux quatre évangélistes inspirés et à la personnalité de leurs auteurs symbolisés par quatre figures selon la tradition prophétique d'Ézéchiel (1, 5-14) et de l'Apocalypse (6, 6-8) qui décrivent quatre hypostases proches de Dieu et ayant respectivement le visage d'un homme, d'un lion, d'un taureau et d'un aigle. Cette quadruple figuration symbolise l'unité de l'Évangile par l'harmonie des quatre évangélistes, qui évoquent le même Christ dans la lumière du même Esprit.

11/2002

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Philosophie

Discours de métaphysique suivi de Monadologie et autres textes

Discours de métaphysique et Monadologie sont parmi les plus célèbres opuscules de Leibniz. Le premier (fin 1 685-début 1686) marque le moment où le philosophe se déclare " satisfait " sur les questions fondamentales ; vingt-huit ans après, le second semble réunir les éléments d'un ultime bilan. Entre les deux textes, demeurés inédits du vivant de l'auteur qui ne leur a pas même donné le titre sous lequel la postérité les a retenus, il est d'usage commun d'identifier un seul et même système, tel qu'en lui-même : l'architecture globale demeurant identique (Dieu est le créateur ; corps, âmes et esprits sont hiérarchiquement ordonnés ; nulle interaction causale physique entre les êtres), seuls différeraient le vocabulaire et les points de vue. Or, montre Michel Fichant, s'il n'y a pas équivalence dans la terminologie, c'est qu'il n'y en a pas non plus dans la signification des concepts fondamentaux : la " substance individuelle " du Discours n'est pas la monade. C'est donc la genèse et l'élaboration de la métaphysique leibnizienne qu'il nous donne à voir dans cette édition inédite, où d'autres textes et des lettres mettent en perspective les deux opuscules majeurs.

04/2004

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Esotérisme

La lumière par le mystère de la croix

Tout est suggéré dans le titre, l'idée de recherche, d'initiation, de cheminement et de sublimation. Intéressant tout le monde, chrétien ou non, cet outil, ce livre, vous divulgue certains aspects de ce symbole répandu et souvent mal compris, qu'est la croix latine. Elle relie le ciel et la terre, le temps et l'espace ; elle est diffusion, émanation, mais aussi rassemblement et amour. Il est ici question d'Amour universel qui nous permet de nous affranchir de tout égoïsme, celui qui nous connecte à l'énergie divine au plus profond de notre être et qui doit se répandre à l'extérieur de nous-mêmes ; c'est là qu'il devient logos, pur dialogue apte à relier et se transformer en Lumière. Aimer celui qui est différent en passant outre les apparences pour figer l'essentiel, le cœur. L'initié se nourrit de cette énergie ignée et la distribue grâce à la croix qui l'invite à accomplir son travail dans la matière, tout en s'élevant pour retourner vers l'esprit, la source, le sommet. Ceci afin que demeure la mémoire et survivent les valeurs d'une verticale croisant une horizontale, projection de l'homme dans l'espace. La croix révèle, transforme et embrase l'étincelle.

03/2015

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Musique, danse

Les symphonies du Nouveau Monde. La musique aux Etats-Unis

"Je ne considère pas le titre d'Amériques comme purement géographique, mais comme symbole de découvertes - de nouveaux mondes sur terre, dans le ciel, ou dans l'esprit des hommes", écrivait Edgard Varèse. Le rôle qu'ont joué les Etats-Unis dans la constitution d'une nouveauté en musique est l'objet de cet ouvrage. On y voit que le Nouveau Monde, en se fondant sur sa culture populaire, a maintenu des liens plus ou moins étroits avec l'ancien. L'émancipation progressive se réalise dans l'oeuvre de compositeurs fondateurs (Charles Ives, George Gershwin notamment) ainsi que dans la création d'un genre spécifique, la comédie musicale, qui se développe jusqu'à Hollywood et rayonne dans le monde entier. A la suite de Gershwin et Copland, Leonard Bernstein réalise l'idéal d'une synthèse entre genre populaire (jazz, musical) et musique savante. Les échanges sont incessants : terre d'immigration, les Etats-Unis accueillent de nombreux musiciens (interprètes ou compositeurs) victimes des totalitarismes : des Américains viennent se former en Europe ; des Fondations commandent des oeuvres qui enrichissent le répertoire. La modernité du langage s'exprime également sous diverses formes, d'Elliott Carter à John Cage, jusqu'aux plus récents John Adams, Philip Glass ou Steve Reich.

01/2014

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Histoire internationale

Comment guérir un fanatique

La question du fanatisme obsède notre monde contemporain. Nos sociétés occidentales, à tort ou à raison, ont l'impression de devoir combattre un ennemi invisible, car sous la forme paroxystique du terrorisme, le fanatisme frappe, au nom d'une foi ou d'une idée, sans que nous sachions comment répondre à cette agression de notre mode de vie et de nos modèles de société. Le Proche-Orient peut se prévaloir d'une tragique longueur d'avance en ce qui concerne les fanatismes de toute sorte. Amos Oz a toujours été un spectateur engagé de l'histoire de son pays et de sa région, et dans les trois textes rassemblés ici (dont l'un a déjà été publié sous le titre Aidez-nous à divorcer !), il tente un début de réponse face à ce défi. A partir de souvenirs personnels, voire d'anecdotes, il engage une réflexion non seulement sur le conflit israélo-palestinien, mais aussi sur la nécessité de comprendre l'autre, de se mettre à sa place, puis sur les vertus du compromis, de l'humour. En écrivain, et non en politicien ou sociologue, Amos Oz réfléchit au pouvoir des mots, du rire, de la fiction, comme remède au fanatisme, et nous fait le cadeau d'une stimulante contribution au débat actuel.

01/2006

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Littérature française

Capitaines de la Route de New-York

Dans l'immensité glacée de l'Atlantique Nord, entre l'Europe et l'Amérique, la ligne de New York emmène des passagers insoucieux du danger. Ils ont confié leur vie à des hommes courageux, mais faillibles, aux prises avec d'indomptables tempêtes dont la nature n'est pas avare sous ces latitudes. Le poids de décisions, vitales, dans le conflit entre l'intérêt commercial, le devoir sacré de porter secours et le risque pour la vie des passagers tissent la trame du drame de ces Capitaines de la Route de New York, seuls sur la passerelle face à leur destin. Un haletant récit, mené de main de maître. Avaries, naufrages... Jamais sans doute la colère de la mer n'aura été aussi présente dans les pages d'un livre où se noue la tragédie. Capitaines de la Route de New York est le premier titre d'une trilogie née de la plume de l'immense Edouard Peisson. Un maître incontesté de la littérature française et sans doute l'un des plus importants écrivains maritimes français, à l'égal de Roger Vercel. Hans le Marin, le Voyage d'Edgar, le Sel de la Mer, autant de succès dans une longue liste de beaux romans.

04/2005

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Policiers

Chroniques de Saint-Placide-de-Ramsay Tome 1 : Pompes funèbres ; Fonts baptismaux

Pompes funèbres : Bertrand est le patron du salon des pompes funèbres de Ramsay. Son meilleur ami, Wilfrid, un ancien camionneur, lui donne souvent un coup de main. Un jour ils ont l'idée saugrenue de cacher un magnétophone dans le cercueil d'une défunte pour enregistrer ce que disent ses proches en se recueillant. Wilfrid est victime d'un accident de la route. Bertrand le ramasse, le ranime. Le faux-mort était seulement sous le choc et s'enferme chez son ami. Ils vont pousser la plaisanterie très loin, ce qui fait remonter à la surface un terrible secret bien enfoui. Fonts baptismaux : dans cette autre chronique de Ramsay, un prêtre, tout à fait respecté, entre en conflit avec une certaine Gisèle, à propos de l'achat de fonts baptismaux pour son église. Cette femme intraitable est à la tête du conseil qui gère le budget paroissial. La haine entre eux va monter au point de donner au prêtre des idées criminelles. Ira-t-il jusqu'à passer à l'acte ? Les deux courts romans réunis sous le titre de Chroniques de Saint-Placide-de-Ramsay illustrent le talent de Barcelo : une imagination débridée y fait des siennes, n'épargnant rien, ni la religion, ni les politiciens, ni la police.

05/2007

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Critique littéraire

Histoires d'en lire

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le livre et que vous n'avez jamais osé demander, tel pourrait être le sous-titre du présent ouvrage, qui dresse, avec humour et érudition, la liste des questions plus ou moins sérieuses qui préoccupent tout lecteur : Faut-il ranger vos livres et ceux de votre conjoint dans une seule bibliothèque ou faut-il au contraire garder des étagères séparées ? Que faire des livres dont nous devons nous séparer faute de place ? La lecture aux toilettes est-elle féminine ou masculine, ou universelle ? Comment voyager avec ses livres sans déclencher de douloureux lumbagos ? Pourquoi la donation des Tables de la Loi constitue-t-elle le premier événement éditorial de l'Histoire ? Doit-on prêter ses livres ? Y a-t-il une position qui permet de lire confortablement au lit ? Quelle est la différence entre un auteur et un éditeur ?En une soixantaine de brefs billets d'humour, Michael Handelzalts aborde ainsi tous les aspects ou presque de la vie du livre. Drôle et érudit à la fois, Histoires d'en lire s'adresse à tous ceux qui, de près ou de loin, partagent ce besoin ancestral et très humain d'entendre ou de raconter des histoires.

03/2001

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Poésie

De la mort sans exagérer

Quand le prix Nobel fut décerné en 1996, le nom de Wislawa Szymborska n'était pas, c'est le moins que l'on puisse dire, très familier aux lecteurs de poésie, excepté dans sa Pologne natale. Cette reconnaissance soudaine était à la fois surprenante et justifiée. Surprenante car Szymborska s'était toujours tenue résolument à l'écart de toute scène publique ou médiatique, mais justifiée tant son oeuvre apparaissait singulière, sans équivalent, réussissant le rare prodige d'user d'une écriture sans obscurités ni affèteries formelles alors qu'elle convoquait et développait les thèmes les plus vertigineusement philosophiques et métaphysiques. Autre remarquable caractéristique : aucune pesanteur, une ironie souvent désinvolte, un sens du tragique traduit en quasi plaisanterie, ce que révèle excellemment le titre de cette anthologie : De la mort sans exagérer. Il y a chez Wislawa Szymborska une sorte de désenchantement heureux ou de bonheur sans illusion qui, loin de bannir les grands questionnements, ne cesse de les jeter au vif de la vie quotidienne. En cela, elle s'impose comme la grande perturbatrice des réflexes de pensées, des normes et des habitudes. Avec un art constant du clin d'oeil qui, d'un même mouvement, rassure et trouble profondément : Il n'est point de vie qui, même un court instant, ne soit immortelle.

06/2018

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Critique littéraire

Abd el-Kader. L'harmonie des contraires

C'est par ces vers flamboyants tirés de sa somme spirituelle, Le Livre des Haltes, qu'Abd el-Kader al-Hassani témoigne de son expérience de l'indicible. Figure mystique majeure de l'époque moderne, commentateur émérite de l'œuvre d'Ibn `Arabi, celui que les historiens ont retenu sous le titre d'émir Abd el-Kader a été porté par un destin hors du commun. Né en 1808 dans un milieu soufi de l'Ouest de la Régence d'Alger, il reçoit une éducation intellectuelle et spirituelle qui le préparait à une carrière de lettré, quand la conquête de l'Algérie entreprise par la France le projette sur le devant de la scène politique et militaire. Fondateur d'Etat, fin stratège, diplomate ingénieux, mais aussi poète, chantre de la tolérance, humaniste : sa personnalité nourrit de son vivant une véritable légende et continue d'alimenter après sa mort une chronique foisonnante. Biographie atypique, spirituelle autant qu'historique, cet ouvrage tente de restituer la complexité du personnage d'Abd el-Kader parvenu, au bout d'une existence aussi éprouvante qu'exceptionnelle, à la certitude que l'homme ne peut espérer accéder à la présence divine qu'en réalisant sa propre Humanité.

09/2008

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Littérature française

Journal / Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc. Wellington Août 2003 - janvier 2004

Le titre de ce livre, Au pays du long nuage blanc est emprunté à une légende maorie très connue. C'est une manière poétique de désigner la Nouvelle-Zélande. Charles Juliet a écrit ce journal au cours d'une résidence de cinq mois qu'il a effectuée l'année dernière à Wellington. Il l'a tenu avec assiduité, afin de garder trace de ce qu'il a vécu au long de ce séjour. On trouvera dans ces pages le récit de ses rencontres, de ses voyages à Auckland, et dans l'île du sud à Dunedin et Christchurch, puis de son passage à Singapour. On trouvera également des notes de lecture, des notes sur la Nouvelle-Zélande, sur ses habitants, des notes de réflexion sur la création poétique alternant avec des souvenirs d'enfance et des poèmes. Ces pages d'une certaine diversité n'ont rien d'anecdotique. Ecrites avec rigueur, elles ont été méditées et sont d'une réelle densité. Plusieurs ont trait aux thèmes de prédilection de cet auteur : quête de soi, recherche d'une meilleure compréhension des autres et du monde. Bien que différent des cinq tomes précédents, ce Journal s'inscrit tout naturellement dans leur prolongement.

02/2005

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Histoire de France

Histoire de france (888-995). Tome I, 888-954

L'Histoire de Richer se présente comme une continuation des Annales d'Hincmar, qui s'arrêtent en 882. Elle est formée de quatre livres, dont le dernier s'arrête brusquement après le récit du concile de Mouzon du 2 juin 995. L'ouvrage se termine par quelques notes annalistiques qui concernent les années suivantes (juillet 995-avril 998). Les deux premiers livres de l'Histoire nous conduisent jusqu'à la mort de Louis IV d'Outremer (954). Le troisième embrasse le règne de Lothaire, et le quatrième contient un récit détaillé des dix années qui ont suivi le décès de ce prince (986-995). Richer est donc un contemporain des événements racontés dans les deux derniers livres, et à ce titre son témoignage est précieux. L'Histoire de Richer n'est pas à proprement parler une histoire, mais une oeuvre de rhétorique. Moine lettré, épris de l'antiquité latine, élève de Gerbert, Richer a voulu composer un ouvrage à la manière de l'historien romain Salluste avec les éléments que lui offrait l'histoire de son siècle. Ce qui l'intéresse, ce n'est pas la matière qu'il pétrit à sa fantaisie, mais la forme. L'exactitude lui importe peu.

01/1967

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Littérature française (poches)

A la recherche du temps perdu : Sodome et Gomorrhe. Tome 3 (partie 2 : Albertine disparue)

Albertine disparue est le dernier volume revu et remanié par Proust avant sa mort. Prévu d'abord sous le titre La Fugitive, comme le pendant de La Prisonnière, il présente la fin de l'épisode d'Albertine : sa fuite, sa mort, le chagrin, puis l'oubli. Le huis-clos de La Prisonnière s'achève, non sur l'apaisement, mais sur une multiplication des regrets et des enquêtes posthumes. Un long passage conduit Marcel à Venise, depuis toujours cité de ses désirs, maintenant univers thématique dense où nous retrouvons sa mère, Mme de Villeparisis et M. de Norpois. Il s'y livre à la fois à l'éblouissement esthétique et à de nouvelles poursuites amoureuses. À la fin de sa vie, Proust songeait à développer ses recherches sur l'homosexualité dans un Sodome et Gomorrhe IV, un Sodome et Gomorrhe V et au-delà, avant d'en arriver au Temps retrouvé. D'où les remaniements profonds - allant jusqu'à l'étonnante suppression des deux tiers du volume - qu'il fit subir à Albertine disparue, sans pouvoir les conduire à leur terme. Nous donnons de cette partie l'édition qui nous paraît la plus plausible, comprenant le texte initialement prévu et faisant apparaître clairement les modifications apportées dans les derniers jours.

03/2003

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Histoire ancienne

La démocratie contre les experts. Les esclaves publics en Grèce ancienne

Supposons un instant que le dirigeant de la Banque de France, le directeur de la police et celui des Archives nationales soient des esclaves, propriétés à titre collectif du peuple français. Imaginons, en somme, une République dans laquelle certains des plus grands serviteurs de l'Etat seraient des esclaves. Ils étaient archivistes, policiers ou vérificateurs de la monnaie : tous esclaves, quoique jouissant d'une condition privilégiée, ils furent les premiers fonctionnaires des cités grecques. En confiant à des esclaves de telles fonctions, qui requéraient une expertise dont les citoyens étaient bien souvent dénués, il s'agissait pour la cité de placer hors du champ politique un certain nombre de savoirs spécialisés, dont la maîtrise ne devait légitimer la détention d'aucun pouvoir. Surtout, la démocratie directe, telle que la concevaient les Grecs, impliquait que l'ensemble des prérogatives politiques soit entre les mains des citoyens. En rendant invisibles ceux qui avaient la charge de son administration, la cité conjurait l'apparition d'un Etat qui puisse se constituer en instance autonome et, le cas échéant, se retourner contre elle. Que la démocratie se soit construite en son origine contre la figure de l'expert gouvernant, mais aussi selon une conception de l'Etat qui nous est radicalement étrangère, voilà qui devrait nous intriguer.

03/2015

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Cinéma

L'ENTRE-IMAGES. Tome 2, Mots, Images

L'Entre-Images, Photo, Cinéma, Vidéo (Editions de la Différence, 1990) rassemblait des essais échelonnés entre 1981 et 1990. L'Entre-Images 2, Mots, Images rassemble des essais publiés entre 1988 et 1999. D'un livre à l'autre, le champ et l'insistance sont les mêmes - le changement de sous-titre suggérant, avec un infléchissement de perspective, la montée en puissance de l'ordinateur. Depuis l'apparition avec l'humain de deux niveaux de signes incompatibles, les mots et les images, il est la première machine susceptible de les traiter et de les transformer ensemble. Il y a désormais, de plus en plus, des images. Des passages entre les images. Parce que tout passe à la télévision et dans l'ordinateur. Parce que la vidéo et l'image digitale ont pu former, transformer toutes les images - c'est le destin des «nouvelles images». Entre photo, cinéma, vidéo, infographie, l'entre-images est un lieu de passages. Le lieu où passent aujourd'hui les images. Entre immobilité et mouvement, figuration et défiguration. Et aussi, entre peinture et littérature ou langage. Entre ces images, ces passages, il faut choisir : les images, les ouvres, par quoi faire exister encore un monde et un art.

02/1999

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Sciences de la terre et de la

Sur les traces du géant

Avril 1999 : une équipe française reconstitue au Pakistan le squelette du plus grand mammifère de tous les temps, un géant de vingt tonnes et neuf mètres de long, le balouchithère. La découverte exceptionnelle d'un animal mythique gros comme trois mammouths ! L'aventure commence avec un homme hors du commun, Jean-Loup Welcomme. En 1993, il parvient à entrer au Balouchistan, une région du Pakistan interdite depuis presque un siècle, hostile, désertique, peuplée de guerriers légendaires, les " tigres Balouch ". Pendant presque dix ans, il parcourt l'un des déserts les plus inhumains du globe, apprenant la langue des guerriers, adoptant leur costume et leurs coutumes. La détermination est sans faille et les aventures folles : guerres tribales et sanglantes dont nos chercheurs risquent à chaque instant de devenir les otages et les victimes. Jusqu'au jour où, là où toutes les expéditions s'étaient cassé le nez depuis un siècle, Welcomme réussit enfin à reconstituer l'ossature complète de la bête mystérieuse. Mais l'histoire extraordinaire continue, les surprises sont nombreuses et quelques traces de nos lointains ancêtres se profilent à l'horizon... Pour la première fois, un paléontologue ouvre ses carnets de terrain et raconte : " J'ai envie d'emmener les gens là où ils n'iront jamais. " Une incroyable aventure scientifique, ethnologique et humaine.

03/2003

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Economie

Délocalisations. Aurons-nous encore des emplois demain ?

" Entreprises riches et délocalisées cherchent consommateurs sans emploi pour acheter produits pas chers " : cette " petite annonce ", qui aurait pu être le titre de ce livre, dit tout sur le paradoxe des délocalisations. En séparant le lieu de production (beaucoup moins cher) du lieu de consommation (où se multiplient les chômeurs), elles aboutissent en effet à créer des entreprises riches qui fabriquent des produits bon marché pour des consommateurs privés de leur emploi ! Ce livre propose d'expliquer au plus grand nombre le pourquoi et le comment des délocalisations, qui pourraient constituer un tournant historique pour la destruction d'emplois en Europe et notamment en France. Il en décrit les raisons et les mécanismes imparables dans le contexte actuel de la mondialisation et de la révolution des échanges internationaux. Il détaille les éléments qui les favorisent : la tendance générale à une " économie immatérielle ", la création de " méga-multinationales ", l'arrivée d'Internet, la demande des consommateurs... Mais l'auteur ne s'en tient pas là : devant la réalité cruelle des délocalisations, inquiétante dès aujourd'hui et peut-être dramatique demain, il donne des clés pour, grâce à la mobilisation de tous, non seulement en limiter les effets, mais l'affronter avec succès et préparer des jours meilleurs.

09/2005

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Sciences politiques

Sahelistan

« Voici l’histoire d’un périple qui devait rester confidentiel, au même titre que toutes mes missions précédentes. Mais face à ce que j’ai découvert, le silence n’était plus une option. » Parti en Libye pour un voyage d’affaires peu après la chute de Kadhafi, Samuel Laurent se retrouve plongé dans un pays en proie à l’anarchie, livré aux milices de toute obédience et aux trafics en tout genre (drogues, armes, cigarettes, médicaments…). Mais une fois son travail accompli, au lieu de reprendre la destination de chez lui, cet intrépide voyageur choisit, au mépris de tous les dangers, de s’enfoncer plus avant dans le désert libyen… à la rencontre des djihadistes et autres groupes surarmés plus ou moins politisés. Les interviews qu’il recueille, plus stupéfiantes les unes que les autres, donnent pour la première fois longuement la parole à ceux qui ont choisi de défier la France. Elles permettent de comprendre les vraies raisons de l’incendie qui embrase maintenant toute la région. Comme on le voit au Mali et ailleurs, en intervenant militairement en Libye, la France a bel et bien ouvert la boîte de Pandore : une vaste zone du Sahara, le Sahélistan, est désormais tombée dans des mains peu recommandables.

05/2013