Recherche

stephen king musee

Extraits

ActuaLitté

BD tout public

Dragman

"Il n'y a pas de super-héros plus super que Dragman, le héros travesti de Steven Appleby. Appelé aussi Dolly Marie, il mène contre les voleurs d'âmes de Black Mist un combat apocalyptique, névrotique, tendre, drôle - et brillamment dessiné". Posy SimmondsDepuis qu'il a trouvé, adolescent, un bas de sa mère dans le sofa, August Crimp a découvert deux choses. La première est qu'il adore porter des vêtements de femme. La seconde est que lorsqu'il le fait, il devient capable de voler. Oui, comme un super-héros ! Hélas, cette passion un peu obsessionnelle est contrariée par la peur du ridicule et de la réprobation générale. Si sa mère, puis sa femme venaient à l'apprendre, c'en serait fait de lui. Du coup, il range sagement dans des cartons les tenues et souvenirs de Dragman, le nom de guerre qu'il s'était donné. De toute façon, la ville regorge de justiciers masqués. Mais voici que Cherry Mingle, la petite fille qu'il a sauvée d'une terrible chute du toit du Musée d'Art moderne un jour qu'il s'y était rendu en Dragman, réapparait dans sa vie. Elle a encore besoin de lui, cette fois pour aider ses parents qui ont vendu leurs âmes à la mystérieuse compagnie Black Mist pour lui payer ses études. Dragman reprend donc du service et l'aventure (même si elle finit bien) ne sera pas de tout repos... Comment partager sa vie entre le rôle de bon père de famille et celui de super-héros quand tous vos pouvoirs tiennent au fait de vous travestir en femme ? Telle est la question. Le coming-out et la confession de cette passion très singulière produisent le roman graphique le plus étonnant, détonnant et délirant de l'année...

09/2020

ActuaLitté

Verger

L'art de la taille des fruitiers

Marcel Vossen, (°1946 à Leerbeek, Gooik) a hérité l'amour et la connaissance de la culture fruitière de ses parents et grands-parents, qui la pratiquaient professionnellement. En 1995, j'ai créé le jardin-musée de Gaasbeek, près de Bruxelles, trésor vivant d'un patrimoine horticole flamand pratiquement disparu et de la fruiticulture contemporaine. Toutes les facettes de la fruiticulture y sont abordées. Il constitue une vaste collection de formes palissées de pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, pêchers, abricotiers, kiwis, etc. , en plus des formes contemporaines, des demi-tiges et hautes tiges fruitières, des petits fruits, des raisins, des figues, des citrons, des pommes en conteneurs, etc. Avec ses 36 formes de taille différentes, il s'agit d'un échantillonnage complet de la culture fruitière. Cette collection de formes de taille est unique au monde. Depuis plus de 25 ans, elle constitue également une mine d'informations unique pour l'amateur de fruits. Les nombreuses visites guidées que j'ai menées pour des visiteurs belges et étrangers m'ont surtout révélé ce qui est important pour l'amateur de fruits passionné. Outre les questions classiques sur la taille, la fertilisation et l'entretien, bon nombre de questions m'étaient posées sur le choix des variétés. En particulier sur les variétés dites "anciennes", que certaines organisations considèrent comme les variétés à planter absolument. Ce livre, qui repose sur plus de 60 ans d'expérience, entend répondre aux nombreuses questions auxquelles l'amateur de fruits est confronté. Il traite de tous les aspects de la culture des variétés fruitières les plus courantes en les abordant pas à pas, de manière pratique, pour aider l'amateur à adopter dans son propre jardin des variétés dignes de confiance, à les cultiver en connaissance de cause et à en récolter des fruits savoureux durant de longues années.

11/2022

ActuaLitté

Art mural, graffitis, tags

Graffiti Art N° 64, juillet-août 2022

Le Street Art entre ombre et lumière L'été est l'occasion d'un road trip à la découverte de hauts lieux du Street Art et des tendances qui en font sa richesse. A la recherche du soleil et de destinations régénératrices, nous partons assister à l'éclosion de la bouillonnante scène Street Art d'Athènes, berceau de la démocratie, où le passé antique rencontre le militantisme pour un autre monde. Puis nous traversons la méditerranée pour accoster à Djerbahood, l'île des rêves, où le Street Art a transformé le village d'Erriadh, au patrimoine millénaire, en musée à ciel ouvert et en destination majeure pour les fans. Après ce plein d'UV, le projet Transition - Les Portes apporte une vague de fraîcheur avec ses 140 portes issues d'un HLM, aujourd'hui démoli, exposées dans les salles et les alcôves de l'Abbaye de Saint-Riquier et dispersées au profit du Secours Populaire. Avide de couleurs, nous faisons un flash-back sur la deuxième édition du Colors Festival, qui, cette année, a investi un immeuble désaffecté au coeur de Paris. Dans le Street Art, tous ne veulent pas être reconnus, voire connus. Nous explorons différentes facettes de l'anonymat dans le Street Art, où "être anonyme" peut attribuer de super pouvoirs : notoriété décuplé, don d'ubiquité, bouclier juridique... Dans ce numéro, nous rencontrons des artistes aux signatures singulières. De Bom. K et sa noirceur quasi-angélique, au pionnier et virtuose MODE 2 et à ELLE et sa poésie picturale colorée, nous faisons un grand écart et nous aimons cela. La mise en avant de la pluralité du Street Art passe aussi par INO et ses silhouettes historiques en noir et blanc réhaussées d'une giclée bleue et par Ludovilk Myers à l'abstraction joyeuse. Street Art in the spotlight.

07/2022

ActuaLitté

Grandes réalisations

L'Hôtel de la Marine

Le guide indispensable de l'Hôtel de la Marine, écrit par l'éminente spécialiste qui a dirigé sa restauration et un grand historien de l'architecture. Après cinq ans de chantier, l'Hôtel de la Marine a ouvert ses portes au public juin 2021. Ce palais exceptionnel est un " balcon " sur la place de la Concorde, élément touristique majeur de la capitale et témoin des fastes et déboires la nation. Dans ce haut lieu de l'aventure maritime de la France moderne, occupé par le ministère de la Marine depuis la Révolution, fut signée l'abolition de l'esclavage en 1848. Il fut conçu par Gabriel, architecte du Louis XV et de la place royale pour y loger le Garde-Meuble de la Couronne : derrière la colonnade s'ouvrait la galerie considérée aujourd'hui comme le premier " musée " parisien d'arts décoratifs, où étaient exposés mobilier, objets d'art, armures et bijoux, dont le fameux Régent, jusqu'au " casse du millénaire " en 1792. L'ancien Garde-Meuble, à nouveau paré d'ensembles majeurs de l'art français du XVIIIe siècle notamment grâce au Mobilier national, a retrouvé ses dispositions et son éblouissant décor d'origine, miraculeusement préservés, grâce à la restauration méticuleuse conduite par le Centre des monuments nationaux à qui sa destinée est confiée. Cet ouvrage guide le visiteur, pas à pas, au fil des salons et des appartements à la découverte d'un patrimoine insigne, dans l'atmosphère d'une maison royale, sorte de Versailles à Paris. Lui sont aussi révélés les précieux chefs d'oeuvres de la Collection Al Thani, ainsi que la spectaculaire verrière de l'architecte Hugh Dutton au-dessus de la cour de l'Intendant.

07/2022

ActuaLitté

Biographies

Beauvoir

Simone de Beauvoir dévorait la vie en en consommant les multiples possibles : la vitesse avec la voiture, la musique et la danse dans les caves germanopratines, l'ivresse grâce aux alcools forts et, enfin, le sexe avec ses passions et ses amitiés polyamoureuses. Quarante ans après la mort de Jean-Paul Sartre, elle est plus citée, lue et admirée que le philosophe de l'existentialisme. Ses écrits et ses engagements répondent à aux doutes, rages et désirs des jeuens générations. Dans Beauvoir, Géraldine Gourbe aborde cette figure mythique du féminisme par le biais de différentes personnalités qui l'ont inspirée et qui permettent de (re)découvrir une autre Beauvoir : la journaliste anticonformiste dressant le portrait de Brigitte Bardot, l'éditrice de Violette Leduc, la militante anticolonialiste ayant défendu Djamila Boupacha, l'écrivaine amoureuse de Nelson Algren, la figure de proue féministe pour Françoise d'Eaubonne... Cette approche originale et inédite replace ainsi Simone de Beauvoir dans la perspective des féminismes contemporains. Géraldine Gourbe est philosophe, critique et commissaire d'art, spécialiste de la scène artistique de la Californie du Sud, de l'histoire des pédagogies radicales et du féminisme inclusif. Elle a enseigné la philosophie de l'art à l'Ensad, l'université de Metz, Sciences Po Paris, aux Beaux-Arts de Marseille et d'Annecy. Depuis 2015, elle oeuvre à une contre-lecture de l'histoire des idées et de l'art de la France de 1947 à 1989, en partenariat avec l'historienne de l'art Florence Ostende. En 2020, elle co-signe avec Hélène Guenin l'exposition She-Bam Pow POP Wizz ! Les amazones du POP au Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice.

03/2021

ActuaLitté

Littérature Allemande

Les amants de Mantoue

Lorsque les squelettes de deux jeunes gens datant du néolithique ont été mis au jour près de la ville de Mantoue en 2007, l'image a fait le tour du monde. "Enlacés depuis 6000 ans ! " ... "Roméo et Juliette à l'âge de pierre" ... , annonçaient les gros titres des journaux. Le roman de Ralph Dutli commence une dizaine d'années plus tard. Entretemps, Mantoue a été secouée par la crise puis par le "printemps maudit" , le tremblement de terre de mai 2012. Deux amis de jeunesse s'y rencontrent par hasard, le sismologue Raffa est venu étudier les conséquences du tremblement de terre, l'écrivain Manu s'intéresse au célèbre couple du néolithique. Or celui-ci a mystérieusement disparu, il n'a jamais trouvé sa place dans le musée qui devait l'accueillir. Manu est sur ses traces mais il lui-même va bientôt disparaître à son tour, enlevé et sequestré dans sa propriété par un étrange personnage, un aristocrate esthète qui rêve de fonder une nouvelle religion de l'amour substituant à l'image du crucifié celle des amants de Mantoue... A travers cette intrigue digne d'un roman d'aventure - Raffa ne déli- vrera son ami, avec l'aide de la belle Lorena, qu'après de nombreuses et invraisemblables péripéties - Ralph Dutli nous entraîne dans un monde intermédiaire entre réalité et rêve, où la Mantoue de la Renais- sance reprend vie sous nos yeux, où le peintre Mantegna doit peindre une nouvelle fois sa célèbre Chambre des Epoux, où le poète Virgile plane au-dessus de sa ville natale en observateur étonné. Avec le même bonheur que dans son Dernier Voyage de Soutine, le romancier ressasse les questions qui le hantent depuis toujours : les zones sismiques de la vie, le rêve d'une nouvelle utopie amoureuse, le statut incertain de la réalité et les pouvoirs inquiétants de l'écriture.

09/2023

ActuaLitté

Ecrits sur l'art

Une vie in progress

Hans Ulrich Obrist a enregistré des milliers d'entretiens avec les meilleurs créateurs, artistes, musiciens, écrivains, penseurs, philosophes. Il est un des curateurs d'exposition les plus réputés à l'échelle internationale. Dès son adolescence, il s'est mis à écumer l'Europe, en trains de nuit, pour visiter des ateliers - là où s'approche l'essentiel de l'art et de ses mystères. "J'ai toujours été inspiré par l'idée d'être au milieu des choses mais au centre de rien". Pourtant, qui connaît Hans Ulrich Obrist ? Curieux et enthousiaste de tout, il est resté très discret sur lui-même. Dans ce livre événement, il accepte enfin de s'exposer. Tout part de l'enfance, en Suisse, à deux pas des frontières allemande et autrichienne, à même d'inspirer une conception fluide de la notion d'identité. Et puis, vers l'âge de six ans, c'est un très grave accident : renversé par une voiture, il passe plusieurs semaines entre la vie et la mort. Il en tire le sentiment persistant que chaque jour pourrait être le dernier. Sa frénésie de découvertes, de rencontres, de lectures, en fait un infatigable bourlingueur. Mais, tout à coup, c'est la pandémie, le confinement. Un arrêt brutal. Et l'occasion de prendre le temps d'un retour sur soi. Entre rituels, croyances, convictions, fulgurances, on comprend la cohérence des choix, et la volonté de toujours se renouveler. Hans Ulrich Obrist (né en 1968 à Zurich) est directeur artistique de la Serpentine à Londres et conseiller principal de la Fondation LUMA à Arles. Il a également été curateur au musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Depuis sa première exposition World Soup (The Kitchen Show) en 1991, il a été le commissaire de plus de 350 expositions.

04/2023

ActuaLitté

Critique

L'atelier en acte(s). Espace de création, création d'espace

En continuité avec la pensée de Paul Valéry, René Passeron définit en 1971la poïétique comme " la promotion philosophique des sciences de l'art qui se fait " , ajoutant que, pour elle, la peinture se comprend comme " un phénomène d'atelier " - à l'inverse de l'esthétique qui la conçoit comme " un phénomène de galerie, de musée, de lieu public " . Dans cette perspective poïétique, interrogeant les conduites créatrices depuis (avec) la question du lieu, cet ouvrage collectif pluridisciplinaire se propose d'aborder ce phénomène qu'est l'atelierà la lueur de toutes les disciplines qu'intéresse la recherche-création : de l'atelier de peinture au studio virtuel de création numérique, de l'atelier d'écriture au studio de danse, de l'in situà l'in vivo ou l'in silico, c'est ainsi l'atelieren acte(s)à la croisée des arts qui en motive les analyses croisées. En quoi l'atelier - quelles qu'en soient les dénominations : studio, fabrique, workshop, laboratoire... - participe-t-il de ce que le philosophe Michel Guérin propose sous le néologisme de " topoïétique " ? Car si créer veut dire " donner lieu (au lieu) " , la dimension topique se révèle un trait essentiel de la poièsis, et l'atelier constitue alors de façon paradigmatique ce lieu singulier/commun, réel/symbolique, fixe/mouvant... qui donne lieu au lieu de l'oeuvre. Avec les contributions de : Chloé Baudry, Richard Bégin, Gwenaëlle Bertrand, Céline Cadaureille, Claire Chatelet, Camille Deslauriers, Maxime Favard, Thibault Fayner, Romain Fohr, Anne-Laure George-Molland, Jean-Marie Gleize, Karleen Groupierre, Marie Joqueviel-Bourjea, Loig Le Bihan, Joanie Lemieux, Sabine Macher, Patrick Marcolini, Alix de Morant, Rodolphe Olcèse, Lydie Parisse, Chloé Persillet, AMarie Petitjean, Karine Pinel, Mathieu Pradat, Valérie Provost, Jean-Paul Quéinnec, Cécile Sans, Mattia Scarpulla, Stéphane Trois Carrés, Eric Villagordo.

09/2023

ActuaLitté

Romans graphiques

Dragman

"Il n'y a pas de super-héros plus super que Dragman, le héros travesti de Steven Appleby. Appelé aussi Dolly Marie, il mène contre les voleurs d'âmes de Black Mist un combat apocalyptique, névrotique, tendre, drôle - et brillamment dessiné". Posy SimmondsDepuis qu'il a trouvé, adolescent, un bas de sa mère dans le sofa, August Crimp a découvert deux choses. La première est qu'il adore porter des vêtements de femme. La seconde est que lorsqu'il le fait, il devient capable de voler. Oui, comme un super-héros ! Hélas, cette passion un peu obsessionnelle est contrariée par la peur du ridicule et de la réprobation générale. Si sa mère, puis sa femme venaient à l'apprendre, c'en serait fait de lui. Du coup, il range sagement dans des cartons les tenues et souvenirs de Dragman, le nom de guerre qu'il s'était donné. De toute façon, la ville regorge de justiciers masqués. Mais voici que Cherry Mingle, la petite fille qu'il a sauvée d'une terrible chute du toit du Musée d'Art moderne un jour qu'il s'y était rendu en Dragman, réapparait dans sa vie. Elle a encore besoin de lui, cette fois pour aider ses parents qui ont vendu leurs âmes à la mystérieuse compagnie Black Mist pour lui payer ses études. Dragman reprend donc du service et l'aventure (même si elle finit bien) ne sera pas de tout repos... Comment partager sa vie entre le rôle de bon père de famille et celui de super-héros quand tous vos pouvoirs tiennent au fait de vous travestir en femme ? Telle est la question. Le coming-out et la confession de cette passion très singulière produisent le roman graphique le plus étonnant, détonnant et délirant de l'année...

09/2023

ActuaLitté

Graphisme

Polygraphe(s) N° 3/2021 : Espaces, environnement et territoires

Le troisième volume de Polygraphe(s) examine les actes graphiques à travers les questions très larges de l'espace, des environnements et des territoires. La rubrique Dialogues, temps fort de la revue, est diversifiée. Des chercheurs, un designer et un éditeur témoignent du quotidien de leur collaboration et réflexion autour de la mise en forme de l'Atlas de la grotte Chauvet-Pont d'Arc, notamment sur la question des images cartographiques. Un historien de l'art et une psychologue croisent leur regard quant aux compétences graphiques des auteurs des figures pariétales du Paléolithique et étudient la distribution géographique de ces modes opératoires. Des plasticiennes, une chargée de projets culturels et une sociologue s'interrogent sur les modalités du contrat passé par les municipalités avec les artistes lorsqu'il est question de fresques dans l'espace public. Un préhistorien et une plasticienne reviennent sur leur approche respective concernant une exposition intitulée Bruit originaire présentée au Musée de Préhistoire de Terra Amata de Nice. L'espace urbain est plusieurs fois sollicité. Est analysée la diversité des signes dans la ville qui évoque un multilinguisme accepté et, surtout, une dynamique discursive permanente qui s'adapte aux lieux et aux supports. Est revisitée la relation du lieu et du contenu des affiches, des marquages et des graffitis dans l'espace urbain. Il est aussi question d'annonces de rencontres, dans un journal, qui finissent par mettre en place des modalités scripturales particulières, éloignées des formes standard. Entre Préhistoire et période contemporaine, l'ensemble des articles porte sur la relation des lieux avec les contenus et les formes de l'acte graphique, et nous interroge sur notre rôle et notre appréciation en tant que spectateurs ou spectatrices de ces processus d'interaction.

10/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Champion Métadier

On naît peintre dans un moment donné de l'histoire de la peinture et, comme un tout jeune enfant se saisit de ce qui lui tombe sous la main, on s'empare des instruments et du répertoire formel que les derniers développements de cet art mettent à disposition. Et puis, on renaît peintre quand on commence à oublier le moment où l'on est né, qu'on se fiche un peu de ce que l'histoire de la peinture avait alors en magasin, ou que l'ayant suffisamment exploré, on s'aperçoit qu'on y a mis de toute façon du désordre. Désormais déchargé du poids de la conjoncture, le peintre comprend que cet âge est celui de la liberté. J'ai d'abord vu les Timetrackers d'Isabelle Champion Métadier dans son atelier. J'ai noté les contours des figures en remarquant à quel point elles occupaient la surface désormais blanche, devenue presque trop étroite pour les contenir. J'ai été séduite par leurs couleurs lumineuses et contrastées, mais l'artiste nous a habitués depuis déjà longtemps à de telles réjouissances chromatiques. Il fallut que, presque un an plus tard, je me promène à nouveau au milieu des toiles pour que leurs ondes aillent vibrer plus profondément dans ma mémoire visuelle, pour que je prenne conscience du mouvement tout à la fois tournant et ascensionnel de ces formes charnues et pour qu'enfin ma pensée les mette en résonance avec d'autres représentations rangées depuis longtemps dans mon musée imaginaire. C'est que ces œuvres ont remonté le temps bien au-delà de la formation des symboles, qu'ils sont partis en chasse d'images qui se sont formées en nous il y a très longtemps, que nous conservons au fin fond de notre inconscient. Catherine Millet

07/2007

ActuaLitté

Montagne

L'Alpe N° 93, été 2021 : Les grands cols

Une traversée des Alpes d'ouest en est, du nord au sud, avec escales sur les grands cols. Depuis le Néolithique, les Alpes sont des terres de passages, des terres de brassages. L'histoire militaire, économique, politique a façonné la cartographie des grandes routes alpines. Les cols en sont des points névralgiques. Qu'ils se nomment Grand et Petit Saint-Bernard, Gothard ou Brenner, tous figurent en bonne place dans les livres de géographie comme d'histoire. Certains, comme le Galibier ou l'Izoard, sont devenus mythiques grâce aux courses cyclistes. Dans le dossier : - L'histoire des grandes routes alpines, depuis l'époque romaine à aujourd'hui. - Le Galibier, monographie cycliste. Le col des géants entre Savoie et Hautes-Alpes fut le théâtre de bien des rebondissements du Tour du France. " Oh ! Sappey ! Oh ! Laffrey ! Oh ! Col Bayard ! Oh ! Tourmalet ! je ne faillirai pas à mon devoir en proclamant qu'à côté du Galibier vous êtes de la pâle et vulgaire bibine ", écrit Henri Desgrange dans L'Auto le lendemain de la victoire d'Emile Georget en 1911. - La gastronomie des cols. Portrait de Marzio Eusebio, personnage haut en couleurs qui dirige l'hôtel-restaurant et musée du Gothard, ainsi que les restaurants des cols Nufenen et Grimsel. - Bulletin météo. La météorologie des cols est particulièrement capricieuse : effet Venturi, confrontations entre air maritime et atmosphère d'altitude, permanence des équipements et services de déneigement, dangerosité des circulations. Le déneigement des routes offre chaque printemps un nouveau spectacle. - Le patrimoine spirituel des cols. Monuments, sanctuaires, ex-voto, c'est tout un patrimoine qui balise les cols, religieux ou païen, militaire, politique ou sportif. - Les cols vus par les écrivains-voyageurs, tels Nicolas Bouvier.

06/2021

ActuaLitté

Photographie

David Seidner

Né à Los Angeles en 1957 et prématurément disparu en 1999, David Seidner a laissé une oeuvre aux registres multiples, encore largement méconnue. Dès ses débuts - il avait dix-huit ans lorsqu'il exposa pour la première fois -, ses séries personnelles jouent de l'image du corps et du visage à travers des processus de fragmentation, de découpage, de glissement, de diffraction et de condensation qui provoquent un sentiment proche de ce que Freud nommait "inquiétante étrangeté".
Collaborateur des revues les plus prestigieuses, de Vogue Italie à Harper's and Queen et Vanity Fair, il assura durant plusieurs saisons les campagnes photographiques de la maison Yves Saint Laurent. Les deux livres qu'il se vit confier par le Musée des Arts décoratifs - Moments de mode et Le Théâtre de la mode - sont aujourd'hui ardemment recherchés ; ils prennent place auprès d'Artists' Studios, sans doute son ouvrage majeur, où sont rassemblés les portraits, tant photographiques que littéraires, qu'il mit plusieurs années - et toute son énergie - à recueillir, établissant à sa manière une petite histoire de l'art contemporain.
Articulées autour de différents thèmes - corps fragmentés, nus, portraits, ainsi qu'une ultime, et éblouissante, séquence d'orchidées -, les oeuvres ici présentées allient le souci formel le plus extrême à la sensualité la plus raffinée, tout en restant soumises à ce qui fut peut-être le principe directeur de son approche : l'ouverture aux puissances créatrices du hasard, de l'aléa et du changement.
Cet ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition "David Seidner" présentée à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent du 2 octobre 2008 au 29 janvier 2009, est le premier à remettre en lumière la force d'une oeuvre que diverses circonstances ont quelque peu maintenue dans l'ombre depuis la mort du photographe.

10/2008

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

La naissance de l'opinion publique. Bertin et le Journal des débats

Qui est ce personnage au regard pénétrant qui domine le XIXème siècle : Le fondateur du "Journal des Débats littéraire et politique" et font de lui l'inventeur d'une force qu'on appellera "le Quatrième pouvoir" : la presse ? Son nom : Louis François Bertin l'Aîné (1766-1841), dont on peut admirer le portrait par Ingres, au Musée du Louvre. Apôtre et défenseur de la liberté, il sera tout d'abord victime de l'autoritarisme impérial. Il connaîtra la prison, puis l'exil, avant d'être dépossédé de son journal en 1811 et 1814 mais la grande période commence pour lui avec la Restauration. C'est en pensant à sa collaboration aux Débats politiques et littéraires que Chateaubriand attrait pour un pamphlet devant un juge qui lui demanda sa profession, répondit avec fierté : "Journaliste" . Les Débats, journal conservateur éclairé, exerça pendant près d'un siècle une influence considérable sur la vie intellectuelle et artistique de la France. Bertin l'Ainé fut aussi un grand mécène. Il comptait parmi ses amis les plus connus qu'il recevait à l'époque romantique dans son domaine de Bièvres : Hugo, Lamartine, Ingres, Berlioz, fréquentaient son salon. Le succès de son journal lui permit d'engager des correspondants dans les grandes capitales d'Europe. Une telle diversité porte la marque d'une personnalité exceptionnelle que ce livre vous invite à découvrir. Cette biographie est une contribution à l'Histoire de la presse et un tableau coloré d'une société représentée ici à travers ses personnalités les plus prestigieuses. Jean-Paul Clément est l'auteur de nombreux ouvrages dont deux biographies de Chateaubriand, l'autre de Charles X. Dans Bertin, il ressuscite un personnage méconnu en s'appuyant sur des témoignages et des documents inédits.

09/2023

ActuaLitté

Thrillers

Les enquêtes de Luke Perrone. L'héritage Monna Lisa

Dans la lignée de Steve Berry, une nouvelle série pour les amateurs d'histoire, d'art et de religion. Paris, 21 août 1911. Un homme s'introduit de nuit dans le musée du Louvre et s'empare de La Joconde. La stupeur est internationale. Le tableau ne sera retrouvé que deux ans plus tard, à Florence. Florence, 2019. L'historien d'art Luke Perrone se rend dans la légendaire bibliothèque de la basilique San Lorenzo. Le journal de son grand-père, Vincent Perrugia, le voleur de La Joconde, vient d'être retrouvé par un collectionneur. Grâce à ce document inestimable, Luke espère résoudre quelques mystères vieux d'un siècle : qui a commandité le vol ? et pourquoi ? Accompagné d'un inspecteur d'Interpol de Lyon et d'une étrange jeune femme rencontrée à Florence, Luke se lance dans une quête qui le mènera du monde des collectionneurs à celui des moines franciscains. Il comprendra bientôt à quel point ses recherches mettent en danger de mystérieux adversaires, prêts à tout pour laisser dans l'ombre une vérité dérangeante. Avec cette première enquête de Luke Perrone, Jonathan Santlofer nous propose, entre Paris et Florence, une exploration passionnante des arcanes du monde de l'art. Se fondant sur des faits réels, il développe une hypothèse étonnante autour du tableau de Léonard de Vinci, qui passionnera les amateurs d'histoire et d'intrigues. " Un roman d'intrigue fascinant, plein d'anecdotes relatives à l'histoire de l'art en général, et en particulier à Léonard de Vinci. " - Joyce Carol Oates " Jonathan Santlofer tisse une toile remarquable avec ce roman que l'on ne peut pas lâcher et dont les rebondissements insoupçonnables suscitent un suspense de tous les instants. " - Michael Connelly " Fabuleux - Immersif, intriguant et rempli de suspense [... ], Santlofer était né pour écrire ce thriller ! " - Lee Child " Un livre délicieusement angoissant. " - Ruth Ware

10/2023

ActuaLitté

Science-fiction

Le pacte des étoiles

"Ajaccio, 20 juillet 2101, grave accident sur le chantier du nouvel aéroport. Suite à la fausse manoeuvre d'un engin de terrassement, un pan entier de colline s'est effondré sur plusieurs ouvriers à 11h11 ce matin. On ignore encore le nombre de victimes." Nul ne soupçonne alors, en lisant cet entrefilet, que ce banal accident prélude à de graves bouleversements planétaires et cosmiques. La colline va en effet dévoiler, jour après jour, le plus gigantesque vestige du monde. A la tête de l'équipe scientifique du musée local de Corse, un jeune préhistorien insulaire va mener des recherches et tenter de comprendre l'intemporalité de cette œuvre anachronique, de facture récente mais édifiée plus de cent mille ans auparavant. Parallèlement à cette découverte qui ébranle la communauté archéologique mondiale, de graves dysfonctionnements solaires, accompagnés d'un profond dérèglement du magnétisme terrestre, défient le savoir des hommes. Soleil, Terre et vestige forment une inquiétante trilogie soupçonnée de mettre la planète en péril. Au fil des semaines, confronté à l'invraisemblance de ses découvertes, le jeune archéologue s'enfonce petit à petit dans son obscur passé et prend conscience des liens intimes qui existent entre le vestige et lui. De vieilles tablettes d'argile vont finalement lui révéler que cette troublante trilogie s'est forgée il y a fort longtemps, dans un lointain pays où régnait un roi mythique qui refusait la mort. Il devra désormais affronter seul son étrange destin. Avec ses deux amants, une astrophysicienne et un chanteur polyphonique, il accomplira alors ce que les dieux et les étoiles ont décidé pour lui depuis la nuit des temps : réaliser, à un jour précis fixé de longue date, le rêve légendaire du roi utopique dans sa quête d'éternité. Le jour même où un lointain cataclysme stellaire, porteur d'immortalité, vient frapper la Corse de plein fouet.

11/2013

ActuaLitté

Revues

XXI N° 62

Comment raconter, en journalistes, ce qui relève de la croyance ou peut-être, tout simplement, échappe à nos sens ? L'invisible, l'imperceptible à l'oeil nu. La question se pose dans ce numéro d'été, qui espère vous faire voyager. Ce sont d'abord les réactions des femmes de ménage qui ont mis la puce à l'oreille du journaliste Pierre Carrey : elles refusent de travailler devant certaines oeuvres du musée du Quai Branly. Les statuettes seraient-elles hantées ? Passées au scanner, désacralisées lors de cérémonies, cachées au sous-sol, elles provoquent en tout cas des réactions bien particulières. Les chasseurs de trésors, eux, craignent les djinns, en Turquie, et peut-être plus encore en cette période électorale. Ils n'y croient pas, mais sait-on jamais. Il faut dire qu'ils pillent des tombes arméniennes, dans l'espoir de faire fortune. Miroir aux alouettes, ou retour du refoulé ? Comme en Irak, où doivent vivre cloîtrés les enfants d'anciens membres de Daech, et pour la reconnaissance desquels les mères se battent aujourd'hui. En France, à l'Assemblée nationale, les invisibles, ce sont les gardes, les fleuristes ou encore les cuisiniers, qui ne témoignent jamais. Ils ont accepté - une première - d'être suivis par Kokopello, en BD, et racontent un espace clos soumis à l'accélération du temps législatif, de plus en plus malmené. Dans d'autres enceintes, celles de parcs naturels, en Afrique, c'est une nature sauvage pour chasseurs occidentaux et grandes entreprises qui est préservée à coup d'interdictions, au détriment des populations vivant sur place, et sous couvert de protection de la biodiversité. Il semble qu'aujourd'hui, l'invisible se fasse très géopolitique.

06/2023

ActuaLitté

XVIIe - XVIIIe siècle

Noël Coypel (1628-1707). Peintre du roi

Fondateur d'une dynastie de peintres, Noël Coypel (1628-1707) s'illustra brillamment dans plusieurs domaines : plafonds, peintures de chevalet, arts graphiques, cartons de tapisserie. Après avoir reçu une première formation à Orléans, il revint à Paris et participa aux décors de l'opéra Orfeo de Luigi Rossi. Repéré par le peintre Charles Errard, alors directeur des décors royaux du Louvre, le grand décor devint la partie essentielle de son activité : le parlement de Rennes tout d'abord, puis les demeures royales ou encore, au crépuscule de sa vie, les Invalides. Certains de ces ensembles ont aujourd'hui disparu–au Louvre, à Fontainebleau, au Palais-Royal, et même ceux du premier Versailles–d'autres ne sont connus que par quelques tableaux, qui seront présentés à l'exposition. Cette première exposition consacrée à Noël Coypel (du 26 septembre 2023 au 28 janvier 2024 - Salle des gardes de la Reine et Grand Trianon) mettra à l'honneur l'artiste à travers une sélection de 90 oeuvres (peintures, dessins, cartons de tapisserie, etc.) présentées au sein du Grand Trianon et au château de Versailles dans la salle des gardes de la Reine, sous un décor qu'il a lui-même réalisé et qui a fait l'objet d'une restauration entre 2015 et 2017. En prolongement de cette exposition, le musée des Beaux-Arts de Rennes organisera à son tour une exposition sur l'ensemble de la carrière du peintre en 2024. En parallèle, Noël Coypel franchit avec brio les étapes de la carrière académique. Reçu en 1663 à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il fut dès 1664 nommé professeur, avant de prendre la tête de l'Académie de France à Rome de 1673 à 1675, puis celle de l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1695.

10/2023

ActuaLitté

Ethnologie et anthropologie

Le mal du voyage

Après deux ans de travaux, la Black Box - la salle d'exposition temporaire du MEN - rouvre ses portes, marquant la fin d'un long chantier de rénovation. Pour cette occasion, l'équipe du Musée souhaite présenter une exposition en prise avec l'actualité, dans laquelle chacun peut interroger ses propres pratiques grâce à un éclairage anthropologique. Le tourisme s'est imposé comme un thème idéal, conjuguant phénomène de masse, interculturalité, rapports de forces, polémiques virulentes et malentendus profonds. Dès ses origines au 18e siècle, le tourisme a suscité de nombreuses critiques. Il incarnerait un double négatif du voyage : ses adeptes parcourraient le globe sans autre but que leur plaisir immédiat, nivelant les diversités culturelles, créant des mondes factices, creusant les inégalités sociales et détruisant les ressources naturelles. Cultivé dans la littérature, la production scientifique et les médias, cet antagonisme traduit pourtant un jugement de valeur. En focalisant sur les travers de l'industrie touristique, il élude trop souvent les raisons qui poussent aujourd'hui plus d'un milliard de personnes à sillonner la planète. Il masque aussi tout un pan des interactions entre visiteurs et visités, notamment des phénomènes de revivalisme culturel, d'inventions, de résistance et d'affirmation. L'exposition Le mal du voyage invite à questionner l'homogénéité du champ touristique. Un parcours en douze salles aborde autant de pratiques et d'imaginaires contrastés : projets de moralisation, sens cachés du farniente plagiste, quêtes de santé mentale et physique, appétit du monde, réactions autochtones face à l'engorgement des villes, mises en image de la nature, confessions de backpackers attirés par l'interdit, fascination pour les confins, productions de nouvelles esthétiques et blues du retour, aboutissant à formuler sans cesse de nouveaux projets de départ. Les tourismes offrent ainsi matière à une réflexion passionnante sur la condition et la mobilité humaine dans ce premier quart du 21e siècle.

11/2021

ActuaLitté

Monographies

Luz Severino

Monographie de plus de 100 oeuvres de Luz Severino. Luz Severino est née à Sabana del Mar dans la partie est de la République dominicaine. Elle vit et travaille en Martinique depuis 2000. Entre 1979 et 1985, elle poursuit ses études à l'école nationale des Beaux-Arts de Saint-Domingue. En 1986, elle est diplômée en génie civil de l'université autonome de Saint-Domingue. Elle étudie la gravure à la Ligue des étudiants en arts de New York de 1986 à 1987. Elle a réalisé principalement des peintures, des dessins, des gravures et cinq installations de grand format. La première intitulée Salir del hoyo (Sortir du trou) a été exposée en 2008 au musée d'Art moderne de Saint-Domingue. La seconde installation fut présentée dans une exposition à la Fondation Clément, Avançons tous ensembles, en 2011 ; une troisième, Derrière le voile en 2012, que l'on trouve dans le jardin des sculptures de cette même Fondation ; une quatrième exposée à Saint-Domingue en 2011 et une cinquième installation que nous découvrons en octobre 2019, dans l'exposition Dentro del bosque à la Fondation Clément. Luz Severino a participé à de nombreuses expositions individuelles, expositions collectives et biennales depuis 1985, tout d'abord dans son pays d'origine, puis aux Caraïbes, en Amérique latine, aux Etats-Unis et en Europe. Luz Severino a été durant les années 1990 et 1991, professeure d'expression plastique à l'université autonome de Saint-Domingue ; professeure de gravure de 1995 à 1998 à l'école Altos de Chavon de La Romana en République dominicaine et a organisé le premier symposium de sculpture en 1993 à Saint-Domingue. Dans les Antilles françaises, elle a eu en charge plusieurs ateliers de fabrication de papier à la main et en feuille de banane à Basse-Pointe (1997) et Fort-de-France (2000), en Martinique.

04/2023

ActuaLitté

BD tout public

L'Afrique en partage

Parallèlement aux ouvrages accompagnant ses expositions, le musée Dapper a publié, pendant plus de dix ans, des romans adultes et jeunesse ainsi que des livres illustrés pour enfants. Avec L'Afrique en partage, un album collectif de bande dessinée édité sous la direction de Christophe Cassiau-Haurie, l'un des meilleurs spécialistes en ce domaine, Dapper renoue avec la fiction tout public. L'édition de ce livre est liée à l'exposition Formes et Paroles comprenant deux sections, bande dessinée et arts plastiques. Cette manifestation, qui a lieu à Gorée (Sénégal) du 21 novembre 2014 au 29 mars 2015, est organisée dans le cadre du XVe sommet de la Francophonie. Dapper a également la volonté, à l'heure où le neuvième art africain va fêter son centenaire, de contribuer à mieux faire connaître quelques-uns de ses meilleurs représentants. En coéditant L'Afrique en partage avec l'Atelier Fons, les éditions Dapper souhaitent rendre ce livre accessible au Sénégal et en Afrique de l'Ouest. Comprenant une étude de Christophe Cassiau-Haurie riche d'informations sur l'histoire de la BD africaine, L'Afrique en partage reflète les orientations communes aux cinq talentueux auteurs regroupés dans cet ouvrage. Chacun a bâti une intrigue originale avec un style et des dessins qui lui sont propres. Mais tous les bédéistes ont, d'une façon ou d'une autre, mis en scène leur société avec ses problèmes et ses questionnements. Les artistes de L'Afrique en partage ont du souffle, du savoir-faire. Ils alternent l'ironie, l'émotion, la critique pour témoigner, donner à réfléchir. L'intérêt que suscitent ces drôles d'histoires est une preuve de réussite car le lecteur est séduit, touché.

11/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Quand la Grande Guerre s'invite à Brive, 1914-1917. Histoire de deux hôpitaux de l'arrière

Brive, dimanche 30 août 1914 : la population attend, fébrile, l'arrivée de "ses" premiers blessés de guerre. "Un spectacle à la fois pénible et grandiose" l'attend. Brive entrevoit les premiers indices du drame qui se joue déjà sur le front. Les hôpitaux corréziens accueillent des soldats martyrisés par l'armement moderne de cette première guerre de masse industrielle. Très vite on s'organise pour porter assistance à ces hôtes exceptionnels nimbés de prestige. Une vague de générosité les enveloppe. Elle ne sera pas de trop pour pallier aux insuffisances initiales d'un service de santé qui entame le conflit avec une doctrine de prise en charge erronée. A l'orée de la guerre, un dépôt de blessés s'installe dans la caserne Brune. Rapidement prise de court, la structure ne doit son salut qu'au soutien de la population civile. Au début de l'année 1915, un nouvel hôpital est aménagé dans le collège Cabanis. Son installation n'est pas exempte de rebondissements malgré l'élan de solidarité locale dont elle fait l'objet. Bien desservie, Brive fait partie intégrante du vaste dispositif d'hospitalisation militaire de l'intérieur qui se construit et évolue au fil de la guerre. L'intrusion soudaine des blessés et des hôpitaux affecte la vie quotidienne de la population civile. La générosité spontanée des premiers temps se trouve peu à peu confrontée au prolongement imprévu de la guerre. La situation s'éternise, l'endurance charitable locale s'étiole... Les archives du fonds 1914-1918 du Service des Archives Médicales et Hospitalières des Armées, du centre de documentation du musée du service de santé ainsi que la presse locale corrézienne ont permis de reconstituer l'histoire des hôpitaux militaires temporaires qui ont fonctionné à Brive et dans ses environs pendant la Grande Guerre.

10/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Chercheurs en Résistance. Pistes et outils à l'usage des historiens

Cet ouvrage collectif est le fruit de deux journées d'études organisées par le Centre d'histoire et de recherche sur la Résistance. De jeunes chercheurs y réfléchissent, à partir de cas pratiques, aux problèmes épistémologiques et méthodologiques que pose l'écriture de l'histoire : Comment un objet de recherche se construit-il et se saisit-il ? Que faire lorsque la définition de ses contours se dérobe au fur et à mesure que l'enquête avance ? Comment composer avec l'abondance, l'absence ou le caractère parfois éminemment biaisé des sources ? Les auteurs ont accepté de mettre au pot commun les écueils, interrogations, doutes qui sont le lot de tous les chercheurs et de les placer délibérément au centre de la réflexion afin qu'ils puissent être discutés. Qu'on étudie la désobéissance pionnière autour de la nébuleuse du musée de l'homme (Julien Blanc), l'histoire du Bureau central de renseignement et d'action (Sébastien Alberlelli), les métamorphoses des "vichysto-résistants" (Johanna Barasz), les déportations de répression (Thomas Fontaine), les relations de la société corse avec la Résistance (Sylvain Gregori), les rapports entre la gendarmerie et le corps social (Emmanuel Chevet) ou les composantes d'une identité résistante (Cécile Vast), ce sont bien en effet des questionnements voisins et croisés qui surgissent. De ce point de vue, les contributions réunies dans ce volume vont bien au-delà du champ de l'histoire de la Résistance et seront susceptibles d'intéresser ceux que l'écriture de l'histoire intrigue et d'aider chercheurs de toutes périodes et de toutes thématiques. Il s'agit -ce qui n'est pas si simple-de permettre à chacun de mettre en lumière ce qui est d'ordinaire relégué dans la pénombre, à savoir les doutes, incertitudes, appréhensions qui s'attachent à tout projet de longue haleine.

05/2014

ActuaLitté

Littérature française

Romans et voyages. Tome 1

Impossible de parler de Barrès sans susciter des réactions passionnées. " Condottiere de salon " ou " maître de liberté " ? Compliments et insultes s'équilibrent. Les uns fustigent son " dilettantisme satisfait ", sa " grandiloquence effrénée ". Les autres assurent qu'" il a connu la grandeur de vivre " et s'enivrent de la " prodigieuse musique ", de la " musique de perdition " de son style. Le Roman de l'énergie nationale est tantôt qualifié de " pièce de musée ", tantôt de " document politique et social incomparable ". Les Déracinés ? " Ouvrage raboteux, abstrait, désolément réactionnaire ", selon certains critiques. " Un livre d'aujourd'hui ", affirment d'autres. Quelle conclusion tirer de ces jugements contradictoires, tous émis par d'éminents contemporains ? Que Barrès " nous concerne encore avec son génie et sa sottise ", comme le dit l'un d'eux, qu'il est " invisible et présent " à la fois, que son influence est immense quoique diffuse, et sa descendance nombreuse : Aragon et Malraux, Proust et Gide, Giraudoux et Giono, Mauriac, Montherlant et Jouhandeau ont subi son ascendant. Et combien d'autres ! Voici les grands textes de l'un des fondateurs de la littérature du XXe siècle. La présente édition des Romans et Voyages comporte deux volumes. Le premier contient : Le Culte du moi : Sous l'oeil des Barbares - Un homme libre - Le Jardin de Bérénice ; L'Ennemi des lois ; Du sang, de la volupté et de la mort ; Le Roman de l'énergie nationale : Les Déracinés - L'Appel au soldat - Leurs figures. Le second contiendra : Amori et dolori sacrum ; Les Amitiés françaises ; Les Bastions de l'Est : Au service de l'Allemagne - Colette Baudoche ; Le Voyage de Sparte ; Greco ou le Secret de Tolède ; La Colline inspirée ; Un jardin sur l'Oronte ; Le Mystère en pleine lumière.

02/2014

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

La Vénus hottentote entre Barnum et Muséum

Originaire du cap de Bonne-Espérance, la Vénus hottentote, de son vrai nom Sarah Baartman, fut présentée au public comme "le plus merveilleux phénomène de la nature" dès son arrivée à Londres en 1810. Affublée d'un fessier hors de proportion (stéatopygie), elle fut ainsi chosifiée comme "monstre" de son vivant. A partir de septembre 1814, elle défraya la chronique parisienne avant de mourir dans les derniers jours l'année suivante. Son corps, entièrement moulé puis disséqué au Jardin des plantes, allait un temps rejoindre les collections d'anatomie comparée du Muséum national d'Histoire naturelle. Prise pour type de race "sauvage", la Vénus hottentote n'en perdit pas tout prestige. Ses représentations s'avérant toujours contemporaines de ses usages scientifiques et sociaux, elle parut indistinctement un sujet d'enquête toujours révisable au crible des connaissances et la victime idéale, sollicitée, d'un exorcisme de masse. Au centenaire de sa mort, elle restait une célébrité. Dans le périmètre du Muséum, elle passa des galeries d'anatomie à celles d'anthropologie avant que son moulage, devenu sculpture ethnographique, en vint à exemplifier dans les vitrines du Musée de l'Homme la survivance des "Vénus" stéatopyges de la lointaine préhistoire. Les différents chapitres de ce livre offrent des clés de lecture des imaginaires collectifs, tant savants que populaires, sans nier les zones d'ombre qui entourent la biographie de Sarah Baartman. Ils mettent en évidence les "métamorphoses" complexes de la Vénus hottentote au fil de ses appropriations naturalistes, morales et juridiques, depuis les premiers témoignages des professeurs du Muséum qui l'examinèrent en mars 1815 (Georges Cuvier, Henri de Blainville) jusqu'aux débats du Sénat qui préludèrent à la restitution puis à la cérémonie nationale d'inhumation de ses restes, en août 2002, en présence du président d'Afrique du Sud Thabo Mbeki.

06/2013

ActuaLitté

Beaux arts

Voyage sentimental. Déplacements dans l'art contemporain

L'ultime ouvrage de Laurence Sterne, voyage sentimental à travers la France et l'Italie., paraît en 1768. à une époque où les Anglais semblent pris de fièvre pérégrine et où se multiplient guides et comptes rendus à l'usage des voyageurs. Mais Sterne déjoue les attentes des lecteurs. Il redéfinit la relation auteur/lecteur et nous offre, comme le précise la postface, "un recueil d'impressions personnelles, intimes, reçues en courant. au jour le jour ; sorte de journal de l'âme que l'écrivain est maître d'arrêter où bon lui semble. ou plutôt qui s'arrête de lui-même, quand les éléments d'impression viennent à manquer". Ce voyageur "sentimental" cherche donc à partager les sentiments les purs vifs et les plus intimes des êtres, à s'élever au-dessus des prétendues nécessités de l'existence sociale pour se réaliser lui-même dans l'ordre d'un monde qu'il ne peut admettre comme seulement "matériel". En 2009, prenant pour fil conducteur l'ouvrage de Sterne, trois Fonds régionaux d'art contemporain (Languedoc-Roussillon, Poitou-Charentes, Provence Alpes d'Azur), le Musée de Valence. la Maison de la Culture d'Amiens et Angle art contemporain à Saint-Paul-Trois-Châteaux se sont associés dans un projet commun pour confronter cette thématique du voyage sentimental à la création contemporaine : vagabondage mélancolique, périple entre dialogue intérieur et découvertes hasardeuses, passage d'une frontière à l'autre, d'un champ artistique à un autre, esthétique du divertissement et de l'artifice, typologie du voyageur... Un parcours en six expositions - dans différentes villes dont certaines visitées par Sterne lui-même - visant à montrer combien la circulation des oeuvres d'art concerne la réalité humaine dans sa totalité et son universalité.

03/2012

ActuaLitté

Photographie

Living Colors

Living Colors est tout simplement un dispositif qu'a imaginé la photographe française Isabelle Arthuis pour classer et présenter ses images du monde par couleur et le résultat est à la fois captivant et magnifique. Née en 1969 au Mans et formée à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes, Isabelle Arthuis se partage entre la France et la Belgique. Elle poursuit un travail sur l'image, à la fois comme un moyen de saisir le monde et d'y participer activement. En relation avec l'espace, ses oeuvres, comme des traces du réel, relèvent d'un incessant mouvement. Les expériences de ses voyages, de ses séjours et de ses rencontres l'amènent à explorer différents modes de production et de présentation des images. Ses photographies en noir et blanc ou en couleur, d'un format allant de celui d'une carte postale à la taille d'une affiche publicitaire, trouvent leurs sources formelles principalement dans le cinéma et la peinture, l'image se construit en relation avec les contextes et en résonance avec les histoires dont ils relèvent. Depuis dix ans, elle a bénéficié de nombreuses expositions à l'étranger : en Belgique (Bruxelles, Liège) mais aussi au Brésil (Rio de Janeiro), en Suisse (Fribourg), en Autriche (Vienne, Salzbourg), au Luxembourg, en Allemagne (Francfort), en Grèce, Monte Negro, Pologne. A côté de cette activité internationale importante, Isabelle Arthuis n'en est pas moins présente sur la scène artistique française que ce soit dans les collections publiques (FRAC Bretagne, MAMVP, Musée des Beaux-arts de Brest), les fracs et centres d'art. De nombreux critiques d'art et commissaires d'expositions défendent son travail : Denys Zacharopoulos, Hans-Ulrich Obrist et Laurence Bossé ("Traversées", MAMVP, 2001), Eric Corne ("Voir en peinture", le Plateau, 2003), Jean-Marc Huitorel, Judicaël Lavrador, François Aubart, Bernard Marcellis, Cécile Bourne, Bruno di Rosa, etc.

01/2012

ActuaLitté

Beaux arts

Zervos et Cahiers d'art

" Cahiers d'art " désigne une revue (1926-1960), une maison d'édition (1923-1970), une galerie (1934-1970), fondées par un universitaire grec, Christian Zervos (1889-1970), et installées au 14, rue du Dragon, à Paris, près de Saint-Germain-des-Prés. Lors de sa création, en 1926, Cahiers d'art est un modèle quasi unique : luxueuse revue d'art contemporain abondamment illustrée de photographies, quel que soit le sujet traité (peinture, sculpture, architecture, cinéma), où les poètes, Tzara, Eluard, Char, Ponge, remplacent avantageusement les critiques d'art. Les débuts (1926-1933) coïncident avec la découverte du Bauhaus, de Klee, de Kandinsky, avec l'assimilation des arts primitifs et de l'archéologie des Cyclades. Après les années de crise (1934-1936) et jusqu'à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, la revue se replie sur la publication des valeurs parisiennes : Picasso et Matisse, Braque et Léger, Ernst, Arp et Giacometti... En 1932 paraît le premier tome du catalogue de l'oeuvre peint et dessiné de Picasso ; le deuxième est préparé en deux volumes pendant l'occupation. À la Libération, l'offset, puis le tout couleur bouleversent l'édition d'art. Après 1950, Zervos se concentre sur l'archéologie protohistorique du bassin oriental de la Méditerranée et sacrifie tableaux et sculptures pour publier d'énormes recueils de planches en noir et blanc. À sa mort, en 1970, il lègue des oeuvres d'art à la ville de Vézelay, où s'est ouvert en 2006 un musée qui porte son nom. Les dons d'archives photographiques et administratives de la revue faits par Yves de Fontbrune, propriétaire du fonds commercial de Cahiers d'art, au Centre Pompidou ont permis la création d'un Fonds Cahiers d'art que la Bibliothèque Kandinsky met à la disposition des chercheurs.

02/2011

ActuaLitté

Actualité et médias

Le kit du 21e siècle. Nouveau manuel de culture générale

Le G 20, le séquençage du génome humain, la crise des dettes souveraines, ou encore la cuisine moléculaire sont des notions que l'on voit passer dans les journaux : êtes-vous bien sûr d'avoir compris exactement ce qu'elles signifiaient ? Le monde dans lequel nous vivons est compliqué. Ce livre a pour ambition de l'expliquer de façon simple. Il existe dans les librairies de nombreux « précis de culture générale », souvent très bien faits, qui rappellent aux lecteurs les bases des connaissances classiques. Ce « manuel » propose quelque chose de tout à fait nouveau : donner à tous les clés de la culture générale du XXIe siècle, faire comprendre à chacun tout ce qui a changé depuis l'an 2000. Exemples : Géographie, Le siècle à venir sera dominé par les « pays émergents », la Chine, l'Inde, le Brésil. Pourquoi sont-ils si puissants ? Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ? Mathématiques, On découvrira pourquoi les algorithmes sont si importants aujourd'hui et encore la façon de se servir de toutes les touches de la calculette de son téléphone. Économie, On comprendra enfin comment fonctionne l'euro (et sa banque centrale européenne) ainsi que les bases de la spéculation financière. Arts et musique, On apprendra les trois ou quatre notions qu'il faut connaître pour se repérer dans un musée aujourd'hui et les dix mots à retenir pour parler à un D-J. Arts ménagers, On saura enfin comment faire la différence entre tous les nouveaux régimes amaigrissants et même comment trier dans ses ordures ménagères. Le propos du livre, tour à tour sérieux et ludique, inventif ou drôle, est le plus varié possible. Son principe est toujours le même : rendre la connaissance d'aujourd'hui simple, claire, et accessible au plus grand nombre.

10/2012

ActuaLitté

Loisirs et jeux

Enigmes à tous les étages. Tome 7, Rendez-vous chez les dingos !

Bienvenue chez les dingos ! Pour chaque énigme, des questions sont posées et des indices donnés pour progresser. Le lecteur résout l'énimge grâce à des témoignages de victimes et à l'observation de décors intérieurs et extérieurs. Chaque énigme comporte un niveau de difficulté. Les textes sont bourrés d'humour grâce aux nombreux jeux de mots de Paul Martin. 12 nouvelles énigmes à résoudre dans des lieux et univers très différents : - La recette du fameux Camentruffe à l'usine de camemberts Calendosse et fils a été volée ! - Une statuette du célèbre musée inca de Guaquipèt a disparu ! - Panique à la pâtisserie : les fraises pour faire un gâteau de fête se sont volatilisées ! - C'est l'inauguration d'une expo très attendue au palais des Glaces et la sculpture du grand artiste Igor Sacaïlle a été cambriolée... - L'usine du père Noël est à l'arrêt car les machines qui préparent l'envoi des jouets ont été sabotées ! - C'est la nuit d'Halloween et les esprits, monstres et morts-vivants font des siennes ! - Mystère au zoo du futur : le drôle de Pangolax a mystérieusement disparu ! - Alerte générale à la base secrète du docteur X : un agent secret y est entré pour tout saboter ! - Mystère à l'école de magie de Boudlard : un élève a dérobé les sujets du prochain examen d'alchimie ! - Dans le temple égyptien de Kroketh, un voleur a dérobé un oeil de rubis de la grande statue... - Où est passé Zouzou ? Le perroquet de lady Denantes s'est envolé ! Qui a donc bien pu lui ouvrir sa cage ? - Ali Babette, reine du pays des Mille et deux Nuits vient de se faire voler son tapis de gymnastique !

05/2020