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Pédagogie

S'il te plait, compte-moi les moutons ! Voyage épistémologique et didactique au pays du nombre

Cet ouvrage propose aux futur.e.s enseignant.e.s une vision synthétique des enjeux didactiques autour de l'enseignement et de l'apprentissage du nombre en début de primaire, ainsi que de l'histoire de ce concept. Il aborde les situations du nombre à travers des enjeux de transposition didactique et de construction d'ingénieries, puis esquisse un panorama des diverses représentations orales et symboliques du nombre. Il propose enfin de mieux saisir les particularités de la numération orale suisse francophone. L'auteur propose, en parallèle du texte, de courtes vidéos qui illustrent des situations d'enseignement ou d'usage du nombre.

01/2022

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Vie de famille

Les familles recomposées. Collection Rufo

Comment éviter aux enfants les souffrances provoquées par la séparation de leurs parents ? Comment gérer les émotions douloureuses et reconstruire sereinement un nouveau foyer ? Grâce à la thérapie narrative, le patient explore la capacité de s'analyser comme sujet et de devenir acteur et expert de son histoire. Cette méthode propose des réponses concrètes au stress, au mal-être, aux difficultés de communication intrafamiliale, aux changements d'habitudes ou aux questions organisationnelles. A travers les conversations thérapeutiques et son talent de conteur, l'auteur partage, en consultation et dans cet ouvrage, le pouvoir des mots et de la narration.

01/2024

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Littérature française

Biographie de la faim

"La faim, c'est moi". Cette Biographie de la faim, de ce désir jamais rassasié, de cette quête qui n'a jamais de fin, Amélie Nothomb la décline sous toutes ses formes, du ravissement à l'horreur, avec brio, douleur, amour, humour et lucidité, pour dire ce terrible paradoxe d'exister. Il s'en dégage une puissance de vision, une perception fatale où l'absolu et sa dérision se côtoient. C'est une mise à nu éblouissante où l'auteur est le sujet de son oeuvre et qui prouve ô combien qu'Amélie Nothomb est un de nos grands auteurs contemporains.

08/2004

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Beaux arts

We

Les We vivent dans les forêts de la frontière occidentale de la Côte d'Ivoire. Leur nom signifie "les hommes qui pardonnent facilement" . Dans la vie sociale de ce peuple, la cellule familiale joue un rôle important. Chaque famille est conduite par un patriarche, révéré pour sa sagesse et sa richesse, à qui incombe de superviser la vie du clan. Il organise les mariages, règle les conflits et influence la vie religieuse. Longtemps désignés sous d'autres appellations (Guere, Wobe, Kran), les We vivent de part et d'autre de la frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire - et sont de ce fait considérés, dans les deux pays, comme une population "périphérique" . Il s'agit d'une civilisation de masques, aux antipodes d'autres sociétés qui en sont dépourvues (tels les Ashanti, au Ghana). Leurs masques, pourtant, par leur hardiesse plastique, furent parmi les premiers à subjuguer les artistes cubistes en Occident. Kahnweiler, le célèbre marchand d'art de Picasso, racontait que l'artiste possédait un masque wobe et que c'est justement son étude qui poussa Picasso vers des évolutions si innovantes. Insolites, exubérants, fantasmagoriques, leurs masques surprirent par leur diversité et leur éblouissante inventivité formelle. Ils ont également influencé les oeuvres de peuples voisins. Au point que leur art, loin d'être isolé, à l'écart, perdu dans la forêt, apparaît comme une clé de voûte, un pivot - si l'on cesse de croire que la création obéit aux découpages coloniaux. Avec ce constat majeur : il s'agit bien d'une civilisation de masques, tant ils sont abondants dans chaque village. Régissant tous les domaines (juridique, mystique, agricole), ils participent aux multiples phases de la vie. Cet art évolutif, mobile, implique une différence capitale par rapport aux créations d'autres peuples, chez lesquels la morphologie détermine aisément le sens, la portée, le type de cérémonies : chez les We, la forme ne permet jamais vraiment d'inscrire l'oeuvre dans une catégorie.

01/2020

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Musique, danse

Rallumer le feu. 1996-1998 : deux années qui ont fait de Johnny une légende

Le 9 décembre 2017, à la mort de Johnny, ils sont près d'un million sur les Champs-Elysées à lui faire une haie d'amour. Pendant soixante ans, le chanteur à la carrière exceptionnelle leur a donné espoir et joie. Mais peu de gens savent que tout cela aurait pu s'arrêter net en 1996, après le concert très controversé de Destination Vegas. L'artiste n'évoluait plus, ses vieilles recettes s'usaient, son look frôlait la ringardise. Pour se réinventer, Hallyday, quasiment ruiné, prend alors le pari de larguer les amarres dans les Carabes, le temps d'une longue pause sabbatique. De Miami à Saint-Barthélémy, en passant par Los Roques, Cuba puis New York, il va d'abord toucher le fond, avant d'atteindre ce retour aux fondamentaux nécessaires à sa reconquête. Régénéré, il va se servir de son yacht comme d'un luxueux bureau pour convoquer artistes, compositeurs, producteurs et patrons de maisons de disques. Hallyday doit impérativement trouver le sang neuf qui lui redonnera de l'énergie pour réussir son défi : une série de concerts au Stade de France. La fin de ces deux années d'errances, d'incertitudes, de trahisons, d'intrigues byzantines et de situations burlesques sera marquée par cet énorme coup de poker où Hallyday va tout miser, pouvant rejoindre le purgatoire des ringards du "métier" ou bien devenir une légende. Patrick Mahé et Gilles Lhote ont eu le privilège de vivre pratiquement au jour le jour ces deux années décisives où tout a basculé. Du mariage avec Laeticia à l'incroyable migration de 5 000 fans vers Vegas dans une escadrille de jets, sans oublier les péripéties hilarantes des aventures dans les Caraïbes, les répétitions à Los Angeles et les coulisses secrètes du Stade de France, Lhote et Mahé, témoins privilégiés, racontent un thriller électrique à la sauce rock, dont le héros est un électron libre incontrolable.

10/2019

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Beaux arts

Paul Delaroche

En 1971, Madame Delaroche-Vernet-Henraux offrait au département des Arts graphiques du Louvre un extra-ordinaire ensemble de dessins de son ancêtre Paul Delaroche, plus de sept cents feuilles provenant de la succession de l'artiste. Celui-ci était déjà bien représenté dans les collections du musée par des tableaux célèbres, comme Les Enfants d'Édouard ou La Jeune Martyre, oeuvres spectaculaires récemment rejointes sur nos cimaises par le Napoléon franchissant les Alpes et le Portrait du comte de Pourtalès- Gorgier. Souvent défini comme le parangon du juste milieu, tendance artistique qui s'est essentiellement développée à l'époque de la monarchie de Juillet et qui regroupe des artistes aussi éloignés des emportements romantiques que des obédiences néoclassiques, académiques ou ingresques, Paul Delaroche a exercé son talent dans de nombreux genres, grandes décorations (à l'hémicycle de l'Ecole des beaux-arts notamment), peinture religieuse et portraits; mais il est surtout connu par ses évocations historiques, se concentrant sur des épisodes dramatiques de la Renaissance et du XVIIe siècle, choisis plus spécifiquement dans l'histoire de la France et celle de l'Angleterre; aucun visiteur de la National Gallery de Londres n'a pu oublier la monumentale Exécution de Lady Jane Grey qui trône au centre de la salle consacrée à la peinture du XIXe français, de même que l'image de L'Assassinat du duc de Guise est demeurée séminale dans les livres d'histoire illustrée. C'est la spécificité du regard de Delaroche sur l'Histoire que traduit aussi la sélection de dessins présentée dans les salles Mollien à partir de mars 2012. Le don de l'évocation se conjugue ici avec un graphisme d'une haute qualité, très significatif dans son addiction à de petits formats particulièrement évocateurs. Mais on y trouvera également de superbes portraits dessinés presque égaux à ceux d'Ingres dans leur empathie envers les modèles, et quelques notations de voyage d'une grande sensibilité.

03/2012

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Beaux arts

Comment regarder les symboles et allégories

Que disent les oeuvres d'art et que représentent-elles ? Est-il possible que, sous ce que voient nos yeux, l'artiste ait dissimulé un message caché ? Dans le très vaste répertoire des symboles du passé, les peintres ont puisé images et codes de représentation, dont la clef de lecture est souvent perdue. Ces codes font partie intégrante de la structure de l'oeuvre, et le spectateur, s'il ne les connaît pas, n'est pas en mesure de reconnaître ce que les images racontent ni la signification dont elles sont porteuses. Le présent volume veut offrir aux lecteurs d'aujourd'hui et aux visiteurs des expositions et des musées un instrument pour s'orienter dans le monde des images et apprendre à déchiffrer le sens caché de tableaux célèbres. Comme une telle matière interdit par nature une interprétation univoque et définitive, nous proposons quelques clefs d'interprétation des différentes oeuvres, sans avoir la prétention d'épuiser, en de simples et brèves explications iconographiques, l'étendue et la complexité de leurs références et des sujets qu'elles traitent. Cet ouvrage est organisé en quatre sections thématiques : la première, " Symboles du temps " , est consacrée à la manière d'exprimer la conception de la temporalité aux différentes époques de l'histoire européenne, et elle en présente les principales personnifications symboliques ; la deuxième section, " Symboles de l'homme " , illustre quelques archétypes de l'imaginaire culturel et anthropologique de l'humanité tirés des traditions religieuses et philosophiques de l'Occident ; la troisième section, " Symboles de l'espace " , se propose de faire découvrir au lecteur des lieux " magiques " du monde qui l'entoure ; et la quatrième section, intitulée " Allégories " , s'attache aux principaux thèmes iconographiques de l'histoire de l'art. Dans les annexes, sont présentées les sources littéraires, philosophiques, religieuses et iconographiques dont se sont inspirés les artistes ou les intellectuels qui guidaient ceux-ci dans la composition de leurs oeuvres, ainsi qu'une bibliographie essentielle, permettant ainsi au lecteur d'approfondir la connaissance de ce monde fascinant et riche de nombreuses surprises captivantes.

08/2018

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Histoire de la peinture

Lettres à Tolstoï et à sa famille

Cela commence, en octobre 1880, comme une scène de roman : la visite du grand homme à l'atelier du jeune peintre, qui dès lors nouera avec son aîné les liens d'une amitié qui durera près de trente ans. C'est ainsi qu'Ilia Répine, destiné à devenir l'artiste russe le plus célèbre du XIXe siècle, fit la connaissance de Léon Tolstoï, qu'il fut admis dans le cercle de sa famille et fit de fréquents séjours dans le fameux domaine d'Iasnaïa Poliana : il y puisera, au fil de ses souvenirs, la matière de merveilleux croquis de la vie russe où Tolstoï se révèle dans toute son énergie et sa sensibilité - travail aux champs, cavalcades en forêt, courses en traîneau dans un paysage de neige... C'est ainsi, également, qu'il fit la connaissance de la jeune Tatiana et qu'il entretint avec elle une correspondance où l'on peut suivre tous les méandres d'une inclination amoureuse qui ne dit pas son nom, un marivaudage nourri de confidences où défile la bonne société de l'époque, mécènes, artistes, politiques : Répine s'y livre totalement, dans son caractère mouvant, enthousiaste, séducteur, à l'image de l'oeuvre prolifique qu'il nous a laissé, relevant aussi bien de la peinture d'histoire que des scènes de genre, des portraits officiels que des représentations intimistes, excellant toujours dans une variété de styles stupéfiante, à laquelle ces lettres constituent une excellente introduction. Un témoignage de premier ordre, pour la première fois traduit en français, tant sur la vie du grand écrivain que sur le travail du peintre, que l'on voit peu à peu s'émanciper de cette figure tutélaire, et affirmer, face au rigorisme chrétien de son mentor, un amour "païen" de la vie et de l'art. Laure Troubetzkoy, ancienne élève de l'ENS Sèvres, est agrégée de russe et professeure émérite à Sorbonne Université. Elle a notamment traduit Boris Pasternak (Fragments de prose des années 1920, Gallimard, 1990) et Vladimir Nabokov (Lettres à Véra, Fayard, 2017).

09/2021

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Art japonais

Hiroshige et Keisai. Les soixante-neuf stations du Kisokaïdo

Le début des années 1830 a marqué un tournant décisif dans la carrière d'Utagawa Hiroshige (1797-1858), car après avoir pratiqué le genre très populaire des portraits - femmes, acteurs ou guerriers -, il s'oriente vers le paysage. Il accède alors à une notoriété soudaine avec la série d'estampes Cinquante-trois stations sur la route du Tokaïdo (1833-1834), consacrée à l'axe majeur menant d'Edo, capitale du shogunat, à Kyoto, où résidait l'empereur. Le succès exceptionnel obtenu par cet album conduit les éditions Hoeido à projeter une nouvelle série qui serait consacrée, cette fois, à une autre route reliant les deux villes, le Kisokaïdo. C'est d'abord l'artiste Keisai Eisen (1790-1848), alors au sommet de sa gloire, qui reçoit la commande, mais celui-ci s'interrompt après avoir réalisé vingt-trois estampes. Hiroshige est alors sollicité pour compléter l'album des Soixante-neuf stations du Kisokaïdo, dont quarante-sept planches sont de sa main. Le talent des deux artistes s'y déploie pleinement, dans une homogénéité parfaite : on y retrouve la précision élégante de Eisen, tandis que Hiroshige met au point sa manière lyrique de sublimer les paysages par la pluie, la neige, le brouillard ou la nuit. Si la série décline les beautés de la nature, changeantes selon les saisons mais toujours admirables, elle offre aussi de multiples saynètes pleines de vie : des enfants jouant dans l'eau, un daimyo accompagné de sa suite, des voyageurs traversant une rivière ou la halte bienfaisante dans une auberge... Plus long d'une quarantaine de kilomètres, en grande partie montagneux, peu urbanisé, cet itinéraire était beaucoup moins fréquenté que le Tokaïdo et ne jouissait pas de la même notoriété. C'est probablement ce qui explique le succès modeste qu'a connu cette série, publiée entre 1835 et 1842, et la relative rareté de ces estampes. La réédition aujourd'hui de ces Soixante-neuf stations du Kisokaïdo permet donc de découvrir une oeuvre injustement négligée.

10/2021

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Histoire internationale

Voyage pittoresque et historique au Brésil

Marqué par le néoclassicisme de l'épopée révolutionnaire, le peintre Jean-Baptiste Debret (1768-1848) avait dirigé l'atelier du grand David avant de s'exiler au Brésil à la chute de Napoléon, dans le cadre de la "Mission française", un groupe d'artistes invités à créer une Académie des beaux-arts à Rio de Janeiro, capitale du nouveau royaume. Durant ce long séjour (1815-1831), Debret produira plusieurs centaines de dessins et aquarelles sur la vie quotidienne au Brésil. A son retour en France en 1831, il publiera ce Voyage pittoresque et historique au Brésil chez Firmin Didot (1835-1839). Oublié pendant un siècle, puis traduit en portugais en 1944, cet ouvrage exceptionnel est devenu pour le Brésil la source iconographique et littéraire fondatrice puisque contemporaine de la naissance de la nation brésilienne. Peintre et mémorialiste, Debret n'est pas un voyageur occasionnel séduit par l'exotisme de l'ancienne colonie portugaise. Il vit à Rio quinze années, y travaille et participe à la vie locale. C'est en ethnologue qu'il témoigne de la vie quotidienne des colonisateurs, des Indiens, et plus particulièrement celle des esclaves qui constituent la principale population active. Et c'est en historien qu'il analyse la naissance d'une nation, en accord avec la sensibilité politique qu'il avait acquise durant la Révolution de 1789. Sa plume et ses dessins sont précis, explicatifs, parfois ironiques et souvent dénonciateurs. Cette première réédition en France, depuis 1839, est offerte dans son intégralité. Elle rend enfin accessible à tous un monument de l'esprit de découverte au XIXe siècle et une oeuvre réellement patrimoniale. La qualité exceptionnelle des reproductions rend justice à un artiste fin et scrupuleux, doublé d'un historien qui avait su anticiper le développement du Brésil moderne. Un "classique" pour tous les Brésiliens, pour les ethnologues, pour les historiens, notamment de la colonisation et de l'esclavage, comme pour tous les amoureux du Brésil.

11/2014

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Photographie

Pierre Jahan : Libre cours

Il est des artistes à qui rien n'importe davantage que d'affirmer leur liberté, leur individualisme, en mariant pulsions de vie et ressorts de création, goût pour la fantaisie et esprit frondeur, ils fondent leur œuvre sur le plaisir qu'ils éprouvent à l'accomplir. Pierre Jahan était de ceux-là: un photographe au libre cours, un artiste qui laisse une œuvre considérable dont seules quelques crêtes majeures ont affleuré de son vivant à la visibilité, et que la masse d'images publiées depuis 1934 ne reflète guère. Cet ouvrage comme l'exposition qu'il accompagne entendent faire la part belle à l'œuvre artistique de Pierre Jahan photographe, en puisant en toute liberté, à son exemple, dans ses différentes veines au gré de séries constituées par lui-même, ou subjectivement assemblées à posteriori, en un parcours d'une centaine de tirages de l'époque. A la curiosité et à la poésie, il alliait un sens de l'étrangeté, de la facétie, et une prédilection acérée pour les dérapages et les télescopages visuels qu'offre l'observation du monde, ou que les jeux de laboratoire permettent à la photographie - photomontage, photogramme, surimpression... -, ce qui a fait qualifier une partie de son oeuvre de surréaliste, alors que pour Pierre Jahan il s'agissait d'invention plastique et de libérer des idées, sans relation conceptuelle avec le mouvement constitué. Son oeuvre participe néanmoins de la succession des enjeux historiques et esthétiques du médium entre les années 1930 et 1960, tout en s'affirmant singulière et particulièrement diversifiée. Capable de passer d'une légèreté spontanée, d'accent souvent humoristique, à des enjeux graves qu'il traite métaphoriquement, de la photographie naturellement directe à des constructions élaborées, de la tendresse lovée dans les ombres lumineuses du nu féminin au chant nocturne de la ville, du reportage en temps de guerre à des impertinences publicitaires, de la commande industrielle à l'expérimentation libre, Pierre Jahan a traversé le siècle de biais, sans contrainte, avec la photographie comme manière de vivre.

07/2010

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Beaux arts

Aimez-vous l'art ?

On connaissait l'interview express, télévisé, radio, internet, imaginaire, mais on connaît bien peu l'interview dessinée... C'est à ce protocole amusant que nous t'invitons, cher lecteur... A chaque rencontre, les mêmes questions posées à l'interviewé sur son rapport amoureux - "conjugal" nous dit l'un d'entre eux -, à l'art, et chaque fois, les dessins réalisés in-situ. En résulte pour chaque personnalité une présentation librement inspirée et une sélection de petites phrases justes ou percutantes. Les dessins quant à eux "croquent" le profil et l'environnement de travail, restituant la vie et le moment partagé. L'art n'appartient ni aux institutions, ni aux magazines, ni aux tendances, ni aux études, ni à la cote d'un artiste : il est d'abord le fait de femmes et d'hommes profondément engagés. S'il nous touche et nous fait réfléchir, c'est parce qu'il est humain : indomptable, irréductible et farouchement libre. Notre fil conducteur est un prétexte pour pénétrer de plain-pied dans cet univers de délectation mais aussi de réflexion sur le sens (et la nécessité !) de l'art, sur la manière dont on y consacre sa vie et sur ces étranges vocations qui échappent à toute raison. Choisis pour leur diversité, la qualité de leur engagement, la chaleur de leurs personnalités et leur amour du partage, ces artistes, commissaires-priseurs, galeristes, conservateurs, éditeurs, libraire, graveur, experts, marchands d'art ou collectionneurs se sont très volontiers prêtés au jeu. Ils ont toujours ouvert grands leurs esprits passionnés en nous invitant dans leur cadre de travail (souvent de vie, aussi !) pour nous faire goûter à leur connivence intime avec les oeuvres d'art. Aimez-vous l'art ? Plus qu'une question, un prétexte à la découverte et à la jubilation partagée. Et toi, lecteur, aimes-tu l'art ? Comment l'aimes-tu, où, et avec qui ? Peut-être trouveras-tu tes propres réponses au fil de ces pages.

03/2014

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Beaux arts

Renaissance dionysiaque. Inspiration bachique, imaginaire du vin et de la vigne dans l'art européen (1430-1630)

La figure de Bacchus ou de Dionysos incarne et résume un faisceau d'idées, d'évolutions et d'aspirations caractéristiques de la Renaissance, période au cours de laquelle on a cherché à renouer plus étroitement avec l'héritage antique et certaines de ses valeurs, à relativiser ou à redimensionner la place du christianisme pour des registres existentiels qu'il avait souvent disqualifiés, et à explorer les parentés multiples qui faisaient s'entrecroiser des composantes culturelles païennes et chrétiennes. Bacchus n'est pas que le dieu de l'ivresse, compagnon de tous les plaisirs, notamment de la danse et de l'amour ; il préside à la fertilité sous toutes ses formes : agricole et humaine, mais aussi littéraire ou artistique. Il est la source ou le symbole d'une inspiration qui sert régulièrement de miroir aux peintres et se fait parfois principe de contemplation philosophique et métaphysique. Divers artistes parmi les plus célèbres de la période, tels Bellini, Titien, Michel-Ange, Raphaël, Caravage, Rubens, ont exploré ces potentialités à travers des oeuvres majeures d'où ressortent les fonctions multiples et souvent paradoxales, propres à la sphère dionysiaque. Elles relèvent en effet aussi bien de l'excès que de la tempérance, du burlesque que du philosophique, du populaire que de l'aristocratique, de la trivialité que de l'élévation, de la vie que de la mort. Ainsi, l'antique divinité chtonienne s'est transformée en vecteur et incarnation du salut, et ce rapport à l'au-delà, un artiste comme Donatello va savoir génialement le renouveler dans une perspective chrétienne. Au-delà d'une redécouverte élargie et d'une réinterprétation variée de la culture antique, la Renaissance a ainsi travaillé à une fusion de ces traditions apparemment contradictoires, comme à une remise à jour de ce qu'il y a de profondément païen dans le christianisme, à un retour du refoulé dionysiaque tel qu'il ressort des thèmes iconographiques du pressoir mystique ou du Christ-vigne.

02/2015

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Littérature française

Nuit d'épine

La nuit, chacun la voit, la vit, la sent, l'apprivoise à sa manière. De celle de Guyane, trouée d'un faible lampadaire sous la lueur duquel enfant, à la faveur de la moiteur et du silence, elle allait lire en cachette, à celle qui lui permettait de régler ses comptes avec les péchés capitaux que les religieuses lui faisaient réciter dans la journée, la nuit a souvent été, pour Christiane Taubira, une complice, une alliée, une sorte de soeur intime, un moment particulier. C'est la nuit des chansons qu'on adore et dévore, la nuit du sommeil qui refuse qu'on annonce la mort d'une mère, la nuit des études passionnées et des yeux en feu à force de scruter les auteurs sacrés, la nuit qui ouvre sur les petits matins des métros bougons et racistes. C'est aussi la nuit des militantismes, de la Guyane qui se révolte, des combats furieux à l'Assemblée autour du mariage pour tous — un cathéter au bras et le courage en bandoulière. C'est enfin la nuit d'un tragique vendredi 13, bientôt suivie de celle où l'on décide d'un adieu. Ces nuits des espoirs, des questions, des inquiétudes parfois, des colères aussi sont un roman du vrai. Un récit littéraire où l'auteur montre que la vie est souvent plus forte, inventive, poétique, envoûtante, dure, terrible que bien des fictions.

09/2019

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Récits de voyage

Le Tour du monde en 80 livres

En vingt deux chapitres, depuis " Mythologies ", jusqu'aux " Conquérants ", et passant par "Nous sommes tous de grands enfants ", "Les observateurs de Civilisations ", "Du bon usage des moyens de transport "... Marc Wiltz propose une nouvelle lecture de 80 livres qui l'ont marqués et dont le thème principal tourne autour du voyage. Sont ainsi convoqués dans cette saga de l'aventure par l'écriture Don Quichotte et Casanova, Henry Miller et André Malraux, Bruce Chatwin et Victor Segalen, Saint-Exupéry et Hemingway... Et le personnage mythique du premier voyageur : Ulysse. "Tout est parti d'Homère, le poète, l'aveugle, le chantre, celui qui, pour le bonheur ou le soin mental des autres, a la charge de les distraire, de les sortir de leurs préoccupations, de rassembler dans un verbe social les faits et les gestes mystifiés de leur existence. Au commencement était la parole de l'aveugle, celui qui n'existait pas, celui qui ne savait pas écrire. Comme Jésus, celui que les écritures disent fils du verbe, mais dont aucune preuve historique n'atteste la réalité et dont, sans écrire lui-même, le geste a inspiré tant et tant de littérature... Pourquoi croire en l'un et pas en l'autre ? " Pour présenter les chapitres de ce grand rassemblement, l'auteur explique par l'exemple en quoi ses propres voyages ont été influencés par les lectures de ces auteurs magnifiques pour lesquels il se livre là à un salutaire exercice d'admiration.

09/2011

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Histoire internationale

Gernika Guernica. Chronique d'un bombardement ordinaire

Livre témoignage dans lequel le réalisateur Charles Paolini évoque sa fascination pour Guernica, le tableau mythique de Picasso, qu’il découvrit à New York lors du tournage d’un film pour TF1. Le parallèle s’établit entre le noir tableau de Picasso et le massacre du village basque espagnol de Gernika (plus de 1600 morts sur une population de 5000 habitants) qui fut bombardé en 1937 par des avions allemands et italiens. L’auteur fait aussi état de ses fabuleuses rencontres autour du tableau tragique de Picasso et de ses interviews de célèbres témoins tels que : Picasso lui-même, qui l’a reçu à Vauvenargues. L’inconnu du pont de Rentéria, filmé à Gernika en dépit des franquistes. Jean-Louis Barrault, qui vit peindre le chef-d’oeuvre. Les Flying Partners, ces pilotes de guerre ennemis d’hier, réconciliés à Pampelune. Le conservateur du musée d’Art Moderne à New York qui ayant gardé 40 ans le tableau sous séquestre, annoncera enfin son retour en Espagne. La directrice du Musée de la Paix de la ville martyre qui invite à la conciliation, mais aussi à ne pas oublier le « cri de Picasso », telle une mise en garde. Car cet acte de terreur délibéré n’est-il pas la boîte de Pandore d’où pourrait être issu le terrorisme aveugle des Tours de Manhattan... ? Le jury de la Société des Auteurs SCAM a décerné à ce récit son label « Un rêve d’écriture. »

01/2014

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Littérature scandinave

La ferme africaine

" Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie. Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant. " Le travail d'Alain Gnaedig, un des plus éminents traducteurs des langues scandinaves, mais aussi l'auteur d'une nouvelle traduction de Dickens, rend enfin tout son éclat à la prose de Karen Blixen, en proposant au lecteur français une traduction fidèle de l'original danois de La ferme africaine, un des titres les plus populaires de la littérature du vingtième siècle.

05/2005

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Beaux arts

Le Geste et l'Expression

Des gestes et expressions sont attachés aux représentations de l'homme que les artistes nous donnent. Empruntés au quotidien ou issus de la tradition iconographique, ils sont porteurs de sens que cet ouvrage se propose d'éclairer, afin de décrypter les situations décrites par les ouvres, la symbolique particulière liée à certains gestes, l'état d'esprit, voire le tempérament ou la santé mentale des personnages représentés. Ainsi les artistes du Moyen Age, en jouant sur les différences d'échelle entre les personnages, sur la position de leurs mains, bras et pieds, ont voulu définir les rôles sociaux et les degrés de moralité des actes reproduits dans l'image. En caractérisant certaines figures, ils permettent à chacun de comprendre ce qui est "réellement" représenté: l'être hirsute et grimaçant sculpté sur les chapiteaux est à n'en pas douter le Diable, celui dont il saisit les chevilles est à coup sûr un damné. Sacrée ou profane, cette iconographie, bien souvent héritière de l'Antiquité, évoluera au fil des siècles. C'est ainsi qu'à travers une suite ininterrompue de legs et de trouvailles, les artistes vont s'efforcer, selon Léonard de Vinci, de reproduire les " mouvements de l'âme " et les " affects " de la nature humaine. Le corps, ses parties et surtout son aspect sont révélateurs d'un monde et de sa pensée: ainsi l'entend la physiognomonie, science qui établit des correspondances entre physionomie et caractère et dont s'inspireront aussi bien Le Brun que Lavater. Plus moralistes, les caricaturistes exagèrent ou ridiculisent les traits physiques à proportion qu'ils posent un ail critique sur leur société. De son côté, la psychiatrie naissante constitue avec le concours des artistes, et avant la photographie, l'iconographie de l'aliénation mentale. Le XXe siècle, enfin, restitue la physionomie dans le fracas et les vertiges provoqués par la psychanalyse.

02/2006

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Histoire du cinéma

Le cinéma argentique au XXIe siècle. Obsolescence et réinvention

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; border : none ; } Depuis 1990, l'expansion du numérique confronte le cinéma argentique aux enjeux de l'obsolescence. Ce livre analyse les oeuvres des artistes qui s'appropriant le laboratoire photochimique, les collections filmiques et la machinerie du cinéma argentique réinventent le cinéma argentique au XXIe siècle. Depuis les années 1990, face à l'expansion du numérique, le cinéma argentique est confronté aux enjeux économiques, politiques et poétiques de l'obsolescence. Ce livre vise à explorer les ambivalences et les potentialités de l'obsolescence qui ouvre des nouveaux champs de possibles à la réinvention du cinéma argentique. La période dite de réinvention est traitée à partir de la fabrication de l'émulsion-maison, de la réutilisation des collections filmiques et de l'exposition de la machinerie du cinéma argentique. Entre esthétique et technique, ce livre propose une systématisation théorique de la problématique de l'obsolescence. Il nous incite à réfléchir sur la pratique du laboratoire photochimique, la machinerie cinématographique, et l'archivage filmique, ainsi qu'à analyser un corpus d'oeuvres actuelles. Dans le parcours esquissé, qui s'appuie sur des entretiens avec les artistes et professionnels du film, il est question d'élucider les techniques impliquées dans les oeuvres et le processus créatif des artistes. Afin de saisir comment à partir des liens cousus entre théories et pratiques, les artistes réinventent, grâce à l'obsolescence, le cinéma argentique au XXIe ? siècle et entretiennent une mémoire de toute sa spécificité et sa technicité.

01/2023

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Littérature française

Marabout de Roche

Pendant presque vingt ans, Karine Miermont a pour voisin de palier un homme connu que, somme toute, elle connaît peu ? : Denis Roche. Leurs relations sont chaleureuses, teintées d'estime et de confiance ? ; mais une réserve propre à l'auteure, la discrétion mutuelle qu'implique le voisinage et, bientôt, la maladie de l'écrivain et photographe maintiennent entre eux une distance. A son décès, le besoin prend Karine Miermont de reconstituer - de souvenirs en photographies, de bribes de conversations en lectures, de marabout en bout de ficelle - l'image de celui dont la disparition révèle soudain toute l'importance ? : "? Des silences et des énigmes. Chasse, défrichage, décryptage. Relevé d'indices, de traces, de signes. [... ] Je cherche mon voisin, je cherche Denis Roche. ? " C'est donc ici une sorte de "? tombeau de Roche ? " qu'érige avec délicatesse Karine Miermont ? : hommage qui tient autant du témoignage que de l'essai d'exégèse, reconstitution "? de fil en aiguille ? " d'une personnalité plutôt côtoyée que connue, portrait en mosaïque de celui qui eut lui-même à coeur, dans ses photographies et ses Essais de littérature arrêtée, de fixer les traces de son passage dans le temps. C'est dans cette distance à son sujet, dans ce mixte de retenue et d'intimité que l'ouvrage acquiert sa dimension propre ? : celle d'un récit. A travers l'évocation de ses rencontres avec Roche, c'est l'histoire de sa propre accession à l'écriture que retrace l'auteure, aiguillonnée par ce modèle lointain avec lequel ses affinités profondes se révèlent au fil de l'enquête. Et dans ce dialogue rabouté et sans cesse repris avec l'ami et soutien disparu, Karine Miermont donne la pleine mesure d'une figure d'homme et d'artiste.

08/2021

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Littérature française

Plomb polonais. A partir d'oeuvres de Michel Journiac et Urs Lüthi

S'engageant dans une évocation de la Pologne des années Walesa, la narratrice croise les oeuvres de deux artistes majeurs du body-art. Ces univers, en s'entrechoquant, vont nourrir un récit singulier et tranchant.

02/2013

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Papier et carton

Les masques de l'art

Van Gogh, Picasso, Modigliani, Klee, Magritte, Dali, Khalo, Lichtenstein, Wharol, Kusama, Haring... 11 masques à découper inspirés des plus grands artistes pour jouer avec l'art moderne, en cadeau : un masque à décorer soi-même !

03/2021

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Droit

L'émotion et la raison. L'Afrique face à la justice internationale

La justice pénale internationale incarnée par la CPI pourrait n'être que l'avatar judiciarisé d'un droit discriminatoire et injuste, la perpétuation apprêtée de la volonté de domination des puissants de ce monde. Dans une large mesure, les critiques que les Etats africains lui ont adressées se justifient ainsi. Mais le constat n'exonère pas les contempteurs de cette justice. Les logiques bipolaires et simplificatrices trouvent alors leurs limites, comme les critiques africaines elles-mêmes trouvent les leurs. Dans ce débat, les Etats ne sont pas figés dans un statut donné et adoptent des rôles et des postures opportunistes. Ils jouent sur divers registres et un syncrétisme gouverne leur comportement : syncrétisme du pulsionnel et du rationnel, de l'intuitif et du discursif, de l'émotion et de la raison.

06/2020

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Droit

L'animal et l'homme

La dégradation climatique de la planète, l'annonce du commencement de la sixième extinction de masse des animaux ou la médiatisation d'affaires de sévices sur les animaux illustrés de vidéos insoutenables provoquent une véritable prise de conscience de la nécessaire préservation de la planète et protection des animaux. Cette récente préoccupation sociétale, appuyée par la pression des associations de défense des animaux, a impulsé de récentes réformes sur le statut juridique de l'animal, et invite à poursuivre les réflexions pour un renforcement de la protection des animaux. Cet ouvrage permet d'aborder les principales questions juridiques découlant de ce rapport particulier, se fondant sur l'instrumentalisation et la protection de l'animal par l'homme. Cet état des lieux de notre droit doit permettre d'envisager des perspectives d'évolution.

11/2019

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Comics

Détestable Deadpool Tome 1 : Deadpool tue Cable

Dernier volet de la très longue prestation de Gerry Duggan (Savage Sword of Conan) sur le personnage qu'il a débuté avec Marvel NOW ! en 2013. L'homme le plus honni d'Amérique. Wade Wilson a tiré un trait sur sa carrière de héros. Désormais, c'est un homme dangereux et recherché. Il est revenu à ses anciennes activités et à ce qu'il fait le mieux : tuer. Sa cible du jour n'est autre qu'un très bon ami, le mutant Cable. Deapool n'aura aucune pitié et la confrontation s'annonce particulièrement violente. Gerry Duggan (Savage Avengers, Savage Sword of Conan) redonne à Deadpool son statut de mercenaire, avec l'aide du dessinateur Scott Koblish. Cet album contient les épisodes Despicable Deadpool (2017) 2817 à 291.

08/2019

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Littérature étrangère

L'écharpe des jumelles

Le 26 septembre 2002, le naufrage du Joola fait plus de 1953 morts. Parmi les victimes figure Awa Baldé, une jeune fille peulh. Awa, après avoir sacrifié son honneur pour sauver sa soeur jumelle Adama Baldé d'un scandale familial, fuyait les siens, son village et sa communauté. Réfugiée chez des bienfaiteurs à Ziguinchor, son tragique destin la rattrape et la contraint à prendre le bateau pour Dakar afin de mettre à l'abri son fils. L'histoire d'Awa et d'Adama Baldé reflète la condition féminine et le statut des jeunes filles dans les sociétés africaines. Ce roman met en perspective les comportements insidieux qui perpétuent des traditions rétrogrades, comme le mariage forcé et/ou précoce, les violences faites aux femmes et d'autres pratiques socioculturelles dégradantes.

11/2013

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Philosophie

Le contrat naturel

Peut-on considérer la nature comme un sujet de droit ? Comme martres et possesseurs, nous la dominons et la réduisons au statut d'objet. Pourtant, cette nature nous reçoit, nous accueille et nous fait vivre. Si nos extractions et nos exploitations la mettent en danger, la menace se retourne aujourd'hui contre nous. La nature nous conditionne et, désormais, nous conditionnons la nature. Ancienne et nouvelle, cette interdépendance appelle, pour Michel Serres, l'établissement d'un "contrat naturel", fondement d'un droit nouveau, d'une symbiose vitale, qui termine par un pacte la guerre que nous menons contre la nature. Passé entre les humains et le monde, jadis laissé hors-jeu par le contrat social, le Contrat naturel octroie une dignité juridique à la nature et définit les devoirs de l'humanité envers elle.

03/2020

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Religion

Corps des dieux

La question du corps des dieux hante toutes les religions. Chaque religion apparaît comme tendue entre le besoin d'une présence divine directement accessible aux hommes et la nécessité de soustraire le divin à toutes les limitations d'un monde auquel il doit demeurer étranger. Partout, cette même tension, et partout des réponses différentes : dans l'Egypte ancienne, en Grèce, à Babylone, en Inde, en Chine, en Afrique, dans le bouddhisme japonais axé sur la vacuité et dans le christianisme, axé sur l'incarnation. Au-delà du problème spécifique de la figuration des dieux, c'est toute la question du statut de l'image qui est ici abordée par une voie neuve. Corps des dieux est à l'origine un numéro du Temps de la réflexion, revue publiée sous la direction de J.-B. Pontalis.

02/2003

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Musique, danse

Observation, analyse, modèle : peut-on parler d'art avec les outils de la science ?

Comment parler de la musique ? Peut-on observer objectivement un phénomène musical et en tirer des analyses universelles ? Quels seraient le statut et les modalités d'une science autonome de la musique ? C'est à ces questions, au carrefour de l'esthétique et de l'épistémologie, que tentent de répondre dans cet ouvrage des chercheurs issus des différentes branches de la musicologie : acousticiens, analystes, ethnomusicologues, historiens, sociologues et psychologues de la musique, cogniticiens, philosophes, épistémologues... De l'étude du signal acoustique à celle du mystère des chants polyphoniques sardes, ce livre intéressera tous ceux qui s'interrogent sur le rapport entre musique et connaissance, tous ceux qui veulent en savoir plus sur les pratiques et le sens des différentes approches dont s'enrichit aujourd'hui la recherche musicologique.

10/2002

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Philosophie

Des animaux sur la Terre

Le moment est venu de refonder le statut de l'animal, en questionnant l'image que nous avons construite de nous-mêmes. Mais tandis que la philosophie peine à se détacher de traditions dépassées pour penser notre rapport à l'animalité, la science est insuffisante pour rendre compte des animaux. Cet essai entreprend alors une déconstruction profonde des barrières qui structurent notre horizon de pensée, par la construction même d'une voie alternative débarrassée de nos présupposés. C'est en dévoilant la richesse des mondes animaux qui coexistent sur la Terre, que s'envisage la naissance d'une vision globale où la réalité n'est plus restreinte à la seule perspective humaine. L'ouvrage propose une compréhension de l'existence animale qui rend possible une véritable reconnaissance des animaux pris dans leurs diversités et singularités.

10/2017