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Littérature étrangère

Les fantômes des Victoriennes

Parmi les écrivains victoriens (1837-1901) qui se sont frottés au surnaturel, la majorité sont des victoriennes : paradoxe apparent car si une femme dirigeait le plus grand empire du monde, les Anglaises n'avaient encore aucun droit mais seulement des devoirs. La femme dépend de son père jusqu'au mariage (souvent de raison) et de son mari, ensuite, La seule femme libre, dans l'Angleterre victorienne, c'est la veuve - après un deuil éprouvant de trente mois, il est vrai. Le sexe est couvert par l'ombre et le silence. Un extrême suscitant souvent son contraire, l'obligation de neutralité, de dignité, de presque indifférence expliquera le goût inavoué mais très solide des Anglai(se)s pour le dramatique, l'horrible, le sanglant, l'atroce, sous tous ses aspects. Bien moins célèbres que leurs confrères masculins, les Victoriennes, non seulement ne leur sont en rien inférieures mais ajoutent dans leurs récits cette subtilité caractéristique des Anglaises qui ouvrent déjà la voie à ces fameux flux de conscience dont Virginia Woolf sera la maîtresse incontestée. Il s'agit de dire, à mots couverts, de ressentir, nuque baissée ; quoi de mieux alors que le prétexte d'un genre dont le moyen, faire trembler, permet surtout de faire vibrer les régions secrètes, voire impudiques de l'âme, finalité de ces "ghost stories". Ce volume contient : Elizabeth Gaskell, L'Histoire de la vieille nurse ; Mary Braddon, Le Visiteur d'Evelyne ; Amelia Edwards, Salomé ; Rhoda Broughton, L'Homme au nez ; Elizabeth Lynn Linton, Le Destin de Madame Cabanel ; J.H. Riddell, La Vieille Mrs. Jones ; Vernon Lee, L'Amant fantôme ; Edith Nesbit, Les Hommes de marbre ; Clemence Housman, Fourrure Blanche ; Violet Hunt, La prière ; Margaret Oliphant, La fenêtre de la bibliothèque.

05/2000

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Pléiades

Romans et nouvelles complets. Tome 2 : Faust ; Excursion dans les grands-bois ; Assia ; Nid de gentilhomme ; A la veille ; Premier amour ; Pères et fils ; Apparitions ; Assez ; Le chien ; Fumée

Il aura fallu près de cent ans après la mort de celui que les Russes ont toujours considéré comme le plus accompli de leurs prosateurs pour que la totalité de ses romans, nouvelles et esquisses soit publiée en français, dans les trois volumes que lui consacre la Bibliothèque de la Pléiade. Et pourtant Tourguéniev fut, de son vivant, l'écrivain russe le plus célèbre en France. Ami intime de George Sand, de Mérimée, de Flaubert, installé à Paris à partir de 1871, il fut le véritable initiateur du public français à la Russie, par ses romans et plusieurs de ses nouvelles qui furent traduits et édités en français presque en même temps qu'ils étaient publiés en Russie. Malgré cela, parmi ses oeuvres, seuls quelques titres isolés éveillaient encore un écho dans nos mémoires : Les Mémoires d'un chasseur, Premier amour, Pères et fils... Dans les trois volumes de l'édition de la Pléiade, le lecteur français retrouvera cette évocation merveilleuse, réaliste et lyrique à la fois, de la vieille Russie terrienne qui enchantait déjà George Sand et Flaubert ; il y découvrira aussi un autre Tourguéniev, peintre génial de l'actualité sociale et intellectuelle de son temps, que ses compatriotes, tantôt flattés, tantôt furieux, portèrent aux nues ou insultèrent férocement : ni Tolstoï, ni Dostoïevski, ni bien entendu Tchékhov ne soulevèrent jamais de telles passions. Cet aspect de Tourguéniev n'avait pas été perçu jusqu'ici par le lecteur français. L'édition de la Pléiade, avec son introduction, ses chronologies, ses notices historiques et biographiques, son appareil de notes et de variantes, lui en facilitera la découverte et la compréhension. On s'est fondé, pour traduire les textes, sur l'édition "académique" en 28 volumes des oeuvres et de la correspondance de Tourguéniev, une des meilleures éditions savantes qui soient en U.R.S.S.

01/1982

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Sciences historiques

Archives et manuscrits précieux tournaisiens. Volume 2

La seconde livraison des Archives et Manuscrits précieux tournaisiens analyse tout d'abord le plus ancien manuscrit conservé à la cathédrale, daté de l'an mil, découvert en 2006, et qui contient le commentaire sur l'évangile de Matthieu composé en 398 par saint Jérôme (par Pierre-M. Bogaert). Le manuscrit dit " Psautier Hirn " en raison d'un ex libris de l'évêque de Tournai bibliophile François-Joseph Hirn (1802-1819), est un psautier de travail qui se distingue des psautiers traditionnels utilisés pour la liturgie par la présence d'une glose. Muni d'une nouvelle reliure au 15e siècle, ce superbe manuscrit d'origine probablement anglaise, enrichi de lettrines qui introduisent onze des 150 psaumes, pourrait avoir fait partie de la bibliothèque de l'officialité (par Nathalie Demaret). Le missel de Noyon dit " Missel d'Ourscamp ", du 17e siècle, a été utilisé au choeur de la cathédrale jusqu'à la fin du 19e siècle. Son réalisateur, Claude Ruffin, a réutilisé quatre magnifiques miniatures tardo-médiévales. Ce manuscrit possède une belle reliure renouvelée au 18e siècle et des estampes en taille-douce coloriées issues d'ateliers renommés, dont celui de Pierre Paul Rubens (par Max Schmitz). La section " Archives " analyse en profondeur tous les recueils d'épitaphes de la cathédrale dispersés en Occident et dont la plupart sont restés inédits : ceux-ci font état de plus de 600 personnes inhumées entre 1252 et 1829 dans la cathédrale, alors qu'on ne conserve plus actuellement que 205 dalles funéraires et 25 stèles gravées. L'auteur met en garde les chercheurs qui se contenteraient de puiser des renseignements biographiques dans des recueils d'épitaphes dont ils ne connaîtraient ni l'auteur, ni l'origine, ni le modèle recopié ou ... trafiqué ! (par Florian Mariage, historien et historien d'art, attaché aux Archives de l'Etat à Tournai).

01/2008

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Pléiades

Romans et nouvelles complets. Tome 1

Il aura fallu près de cent ans après la mort de celui que les Russes ont toujours considéré comme le plus accompli de leurs prosateurs pour que la totalité de ses romans, nouvelles et esquisses soit publiée en français, dans les trois volumes que lui consacre la Bibliothèque de la Pléiade. Et pourtant Tourguéniev fut, de son vivant, l'écrivain russe le plus célèbre en France. Ami intime de George Sand, de Mérimée, de Flaubert, installé à Paris à partir de 1871, il fut le véritable initiateur du public français à la Russie, par ses romans et plusieurs de ses nouvelles qui furent traduits et édités en français presque en même temps qu'ils étaient publiés en Russie. Malgré cela, parmi ses oeuvres, seuls quelques titres isolés éveillaient encore un écho dans nos mémoires : Les Mémoires d'un chasseur, Premier amour, Pères et fils... Dans les trois volumes de l'édition de la Pléiade, le lecteur français retrouvera cette évocation merveilleuse, réaliste et lyrique à la fois, de la vieille Russie terrienne qui enchantait déjà George Sand et Flaubert ; il y découvrira aussi un autre Tourguéniev, peintre génial de l'actualité sociale et intellectuelle de son temps, que ses compatriotes, tantôt flattés, tantôt furieux, portèrent aux nues ou insultèrent férocement : ni Tolstoï, ni Dostoïevski, ni bien entendu Tchékhov ne soulevèrent jamais de telles passions. Cet aspect de Tourguéniev n'avait pas été perçu jusqu'ici par le lecteur français. L'édition de la Pléiade, avec son introduction, ses chronologies, ses notices historiques et biographiques, son appareil de notes et de variantes, lui en facilitera la découverte et la compréhension. On s'est fondé, pour traduire les textes, sur l'édition "académique" en 28 volumes des oeuvres et de la correspondance de Tourguéniev, une des meilleures éditions savantes qui soient en U.R.S.S.

01/1981

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Musique, danse

Bowie, les livres qui ont change sa vie

" Cet ouvrage n'est pas consacré à l'histoire de David Bowie. Il en existe déjà beaucoup sur le sujet. Il s'agit plutôt d'un regard sur les outils dont il a usé pour diriger sa vie, ainsi que d'une piqûre de rappel d'une théorie peu en vogue mais que j'ai toujours appréciée : la lecture rend meilleur. " David Bowie, ou David Robert Jones, de son vrai nom, était un lecteur compulsif qui ne se déplaçait jamais sans sa bibliothèque portative. Trois ans avant sa mort, en 2013, dans le cadre de la mémorable exposition qui lui a été consacrée à Londres au Victoria & Albert Museum, il a offert au public une liste des cent livres l'ayant le plus influencé. Dans Bowie, les livres qui ont changé sa vie, John O'Connell a choisi de passer individuellement en revue chacun de ces ouvrages en examinant leur impact sur la vie et l'oeuvre de la star. Dans un premier temps, les titres semblent se succéder comme autant de pièces d'un puzzle insoluble : que viennent donc faire 1984 ou Sur la route à côté des Chants de Maldoror ou de L'Amant de Lady Chatterley ? Fiction, essais, revues de bandes dessinées et autres magazines satiriques... Occultisme, spiritualité, psychologie et histoire de l'art... Le moins que l'on puisse dire, c'est que la liste et les domaines qu'elle englobe sont éclectiques ! Au fil des pages, l'auteur nous abreuve d'indices révélateurs et d'une mine d'anecdotes qui permettent, à défaut de reconstituer le portrait exhaustif d'un artiste complexe et transformiste, de s'en faire une vision un peu plus définie. Un éclairage passionnant sur un esprit curieux, qui a su se nourrir de ses diverses passions pour construire une carrière et une oeuvre devenues cultes.

11/2020

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Musique, danse

Paul McCartney

Qu'aurait été Lennon sans McCartney ? On ne sépare pas comme ça le duo de compositeurs le plus prolifique du XXe siècle – la vie s'en est assez chargée. Et sous ses apparences de gentil garçon, compositeur de mélodies sucrées, éternel numéro deux dans l'ombre du flamboyant John, Paul n'aurait-il pas été, finalement, le véritable capitaine du Yellow Submarine ? Le découvreur hors pair de nouveaux horizons musicaux, à la force créatrice débridée, plus détonante encore que celle de son acolyte ? Superbe évocation d'un demi-siècle de musique et de culture populaires, cette biographie fait aussi la part belle aux à-côtés de la légende, aux détails de la vie privée dans les époques pré- et post-Beatles qui ont compté dans le destin hors normes de ce petit gars de Liverpool : les méandres de l'enfance avec la mort prématurée de sa mère, Mary – qui lui inspirera plus tard Let It Be –, l'âge d'or des sixties, les années 1970 et la séparation du groupe, les abîmes dépressifs, ponctués de sursauts de génie avec Wings et sa muse, Linda Eastman, l'amour, la mort, une nouvelle muse, Heather Mills... Sexe, drogue, rock'n'roll, et l'un des divorces les plus coûteux et acrimonieux de l'histoire de la justice britannique. Chroniqueur éprouvé de l'histoire du rock, Philip Norman ajoute à son oeuvre une nouvelle pièce qui trouvera naturellement sa place dans la bibliothèque de tout beatlemaniaque qui se respecte. " La plus importante biographie de Paul McCartney jamais publiée. " The Washington Post. " Une biographie archi-détaillée... Vous pourrez même sentir l'odeur de la sueur, de la merde de rat et des moisissures du sous-sol du Cavern Club. " Rolling Stone.

09/2017

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Littérature française (poches)

Elle et lui, lui et elle

De même qu'il existe une "littérature jeunesse", on pourrait concevoir une "littérature vieillesse" : les auteurs seraient des vieux, qui mettraient en scène des personnages de vieux, pour toucher un public de vieux. Les thèmes de prédilection en seraient la vieillesse, la maladie, et bien entendu, la mort. Le recueil des dix nouvelles de Michel Arrivé, intitulé Elle et lui, lui et elle figurerait en excellente place dans cette bibliothèque. Et ceci d'autant plus justement qu'il constitue une édition posthume ! Car Michel Arrivé est mort le 3 avril 2017, dans sa quatre-vingt-unième année. Dans ce "rayon vieillesse", il y aurait deux sous-genres : la collection White et la collection Black. La première proposerait une littérature de la sérénité, de la sagesse et de la transmission ; on y verrait de beaux vieillards chenus donner aux générations montantes les leçons apaisées d'expériences maîtrisées et heureuses. Les autres textes, ceux du désespoir, de la désillusion et de l'amertume seraient réunis dans la seconde collection, la Black. Sa devise, empruntée au personnage de Jacques Horlaville dans La 273ème fois, serait que "tout est définitivement pis dans le plus mauvais des mondes possibles". C'est assurément à cette seconde catégorie de la "littérature vieillesse" qu'appartiendraient les nouvelles de Michel Arrivé. Extrait de la préface de Sylvaine Arrivé Livre posthume de Michel Arrivé, linguiste, spécialiste de Jarry et du Collège de Pataphysique, dont les écrits ont beaucoup tourné autour de son rapport à la vieillesse et la mort, avec notamment "Les Remembrances du vieillard idiot" (Flammarion, prix du premier roman). Avec une couverture d'Alexis Horellou et des illustrations intérieures de Brito (ancien reporter-dessinateur au Canard Enchaîné et au Monde).

12/2017

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Littérature française

Le pays où les arbres n'ont pas d'ombre

Trois femmes, Marie, sa mère Astrid et sa grand-mère Sabine, habitent ensemble dans la Plaine, à la périphérie de la Ville, où elles ont été déplacées pour une raison qu'on leur tait. Dans cette banlieue végète une population misérable qui travaille dans de grandes usines de recyclage pour alimenter en matières premières utilisables la Ville peuplée de nantis paisibles. La Ville et la Plaine sont séparées par un no man's land, la Zone, réputée infranchissable. Marie, Astrid et Sabine tentent de survivre, chacune à leur façon, dans une société qui empêche toute forme de solidarité. Sabine, passionnée par la botanique, est porteuse d'un savoir qui n'intéresse plus personne ; au fil des ans, elle transforme une ancienne usine en une serre immense où elle implante des végétaux glanés dans la Plaine. Astrid se nourrit des souvenirs de l'histoire d'amour qu'elle a vécue avec un homme marié, directeur de la plus grande bibliothèque de la Ville. Marie, 14 ans, travaille au tri dans l'usine de papier où elle vole des morceaux de livres et cherche une échappatoire à l'univers glauque dans lequel elle est enfermée. Chacune de ces trois femmes puise dans les ressources dont elle dispose pour sauvegarder ce qui continue de donner sens à sa vie : le monde du savoir pour Sabine, le monde des sentiments pour Astrid, celui de l'imaginaire pour Marie. Un jour, Astrid et sa fille décident de franchir la Zone pour rejoindre le père de Marie... On retrouve dans la maîtrise de ce récit polyphonique, aux temporalités juxtaposées, la marque d'un auteur très singulier. L'univers imaginé par Katrina Kalda, oppressant et désolé, possède une grande force d'évocation et un charme puissant, instillant chez le lecteur un malaise et une fascination qui ne se dissipent pas.

05/2016

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Littérature française

Napoléon à l'île d'elbe : 300 jours d'exil

Pendant trois cents jours, de mai 1814 à février 1815, Napoléon régna sur un "royaume d'opérette" où l'avaient exilé les Alliés après la campagne de France. Là, à l'île d'Elbe, l'homme qui avait dominé et dirigé l'Europe se conduisit en souverain, réglant minutieusement le gouvernement de quelques kilomètres carrés et de quelques milliers de sujets. Et il s'ennuya beaucoup, si bien que rapidement, les projets d'évasion et de retour en France furent à l'ordre du jour. Napoléon les accéléra lorsqu'il apparut que ses ennemis d'hier et le gouvernement de Louis XVIII ne respectaient pas leurs engagements (notamment financiers) à son égard et qu'on commençait à parler de son transfert vers une petite île de l'Atlantique sud, Sainte-Hélène. L'empereur décida donc de repartir à la conquête de son royaume dont il reprit le contact pour cent nouveaux jours. Ce sont tous ces aspects que Guy Godlewski a étudiés dans ce maître-livre dont Jean Tulard écrit dans sa préface que, plus de quarante ans après, "il n'a pris aucune ride et n'a d'ailleurs pas été remplacé" . . Trois cents jours d'exil était devenu introuvable. Il était normal que la Bibliothèque Napoléon accueille dans sa série "Grands Historiens" ce texte important, vingt ans après la mort de son auteur. Parmi ses multiples activités (médecin, enseignant, conférencier), Guy Godlewski (1913-1983) fut un historien du Consulat et de l'Empire. Il fut membre de l'Institut Napoléon et président du Souvenir Napoléonien (1969-1983). On lui doit plusieurs ouvrages dont Trois cents jours d'exil est le chef-d'oeuvre qui, toujours selon Jean Tulard, "lui fait prendre place dans la cohorte des grands historiens de Napoléon" .

01/2003

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Musique, danse

Art et santé mentale. Tome 2, Quatre grands compositeurs bipolaires (Beethoven, Berlioz, Schumann, Williamson)

Alors que le premier volume de ce grand ouvrage consacré aux relations entre l'art et la santé mentale décrivait la vie tragique de 150 écrivains de premier plan, dont Artaud, Balzac, Baudelaire, Byron, Dickens, Goethe, Hemingway, Hugo, Maïakovski, Nerval, Poe, Pouchkine, Tolstoï, ou encore Zola ; le second analyse en détail la vie et l'oeuvre de quatre compositeurs parmi les plus célèbres. Comment la bipolarité et ses troubles se sont-ils manifestés dans la vie et l'oeuvre de ces quatre grands compositeurs ? Combinant immersion dans leur quotidien et étude approfondie de leur art, François Buhler compose un nouvel essai bibliographique à la hauteur du premier, aussi accessible qu'intelligent, aussi éclairant que passionnant. France Loïse Rehbur Voici le livre fondamental que l'on attendait, le livre nouveau qui procède enfin à l'inverse de la quasi-totalité des ouvrages parus sur le trouble bipolaire depuis plusieurs décennies. Au lieu d'être écrit par un psychiatre et de se servir des grandes personnalités du monde musical comme simples exemples pour le bénéfice presque exclusif de l'étude et de la connaissance de la maladie, il est rédigé par un musicologue et se fonde sur les dernières avancées de la psychiatrie pour faire progresser la connaissance des compositeurs et leur oeuvre. Ce livre mérite de trouver place dans la bibliothèque de toute personne intéressée par la psychologie et la musique. Claudio Leubacher Ancien virtuose de la clarinette et professeur de conservatoire dans sept disciplines différentes, François Buhler est aussi écrivain, critique littéraire, traducteur, auteur de nombreuses publications spécialisées en musicologie, correcteur, relecteur, rewriter, graphologue et conférencier international. Il est l'actuel directeur de la collection Musicologie aux éditions Connaissances et Savoirs où il a publié Aleko, l'opéra tzigane de Rachmaninov.

10/2019

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Littérature française

CAHIERS. Tome 4

A la fin de l'année 1900, les Cahiers changent durablement d'aspect. Une écriture disciplinée s'installe dans l'espace stable de grands registres cartonnés, révélant le souci d'un travail régulier maintenant devenu rituel. Le quatrième volume de l'édition intégrale, établie d'après les manuscrits originaux conservés à la Bibliothèque nationale, contient les trois premiers cahiers d'une longue série chronologique, commencés respectivement en novembre 1900, juillet 1901 et novembre 1901.
Valéry a trouvé sa devise, que rien désormais ne démentira : "J'ai l'esprit unitaire, en mille morceaux". Elle dit la volonté de ne jamais donner prise, le principe de rupture qui préside au choix de la forme fragmentée. Sous l'hétérogénéité apparente de notes très diverses, le texte a pourtant sa continuité souterraine. Le but principal se dit, comme naguère, représenter la connaissance et tenter d'en définir le fonctionnement.
Valéry reprend un très ancien problème : le rapport de l'image sensible et de l'intelligible, de la sensation et du concept. La recherche est sous-tendue par une lecture critique, avouée ou tacite, des philosophes : Aristote, Thomas d'Aquin, Descartes et surtout Kant suscitent le désir de repenser les concepts fondamentaux de la culture occidentale. Mais une autre tension anime ces cahiers : celui qui se plaçait sous le signe de la mystique de l'intellect se confronte à l'étrangeté corporelle.
Comment l'esprit peut-il s'accommoder du corps, cet incompréhensible véhicule du Moi, avec son langage obscur et les mystères de ses organes ? L'importance maintenant accordée à la condition incarnée freine l'élan d'une ascèse qui rêva de conduire l'esprit là où il coïnciderait avec les structures a priori de la conscience : à la Limite.

06/1992

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Beaux arts

Auguste Perret, la cité de l'atome. Le centre d'études nucleaires à Saclay

Ce livre est l'histoire passionnante de la création du Centre d'études nucléaires de Saclay, fleuron de la recherche atomique française en même temps que modèle d'une architecture industrielle publique de prestige. Au croisement des mondes de la science et de la politique, la recherche atomique a une histoire nécessairement complexe, que l'auteur restitue avec brio, racontant les avancées des scientifiques, leurs tiraillements face aux possibles applications militaires d'une science qu'ils préféreraient voir destinée au bien-être des populations, évoquant l'influence du second conflit mondial et de la guerre froide sur la construction du Centre. Mais cet ouvrage est aussi et surtout la monographie architecturale du Centre d'études nucléaires de Saclay, dernière grande oeuvre d'Auguste Perret. En 1948, alors au sommet de sa carrière et âgé de soixante-quatorze ans, l'architecte saisit les enjeux majeurs de cette commande, d'autant plus difficile que la recherche ne cesse d'évoluer et qu'il faut donc anticiper d'inévitables modifications et extensions. A cet égard, l'application par Perret de son système de trame, que ce soit pour le plan de masse de cette cité de l'atome ou pour les bâtiments eux-mêmes, trouve ici une brillante concrétisation. C'est ainsi une véritable petite ville qu'il livre avec ce projet, qui comprend bâtiments administratifs, laboratoires, cantine et bibliothèque, mais aussi, bien sûr, tous les édifices destinés à abriter les expériences atomiques. En 2005, avec l'inscription du centre reconstruit du Havre sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco, la notoriété d'Auguste Perret s'est amplifiée. Gageons que cet ouvrage, hommage à une oeuvre majeure et trop peu connue de l'architecte, contribuera à sa reconnaissance.

10/2018

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Décoration

Les Abécédaires français illustrés du xixe siècle

Les abécédaires illustrés qui servaient à apprendre à lire aux enfants ont été les livres les plus répandus en France au XIXe siècle. Petits livrets fragiles bientôt dégradés par un usage quotidien, un siècle a suffi à les faire disparaître. Voici qu'aujourd'hui, dans un superbe album, Ségolène Le Men les ressuscite à partir d'un fonds jusque-là inexploré de près de 700 alphabets conservés à la Bibliothèque nationale. Avant d'analyser le contenu de ces ouvrages au charme suranné, l'auteur évoque les problèmes de production, de diffusion et d'utilisation des abécédaires à figures. Puis elle aborde leur pédagogie en tant que livres d'apprentissage où le texte et l'image déploient deux traditions différentes, voire opposées, fondées ici sur le raisonnement et là sur la mémoire, enracinées ici dans le mouvement littéraire des Lumières, de Jean-Jacques Rousseau à Buffon, et là dans l'imagerie populaire. L'importance de l'éducation à la maison et du climat familial, à ce niveau tout élémentaire, se manifeste aux dépens de l'éducation scolaire dans l'iconographie des frontispices de la leçon de lecture. Mises à part les visées générales éducatives avant tout morales et religieuses, deux thèmes de lecture courante apparaissent souvent dans les abécédaires : les arts et métiers et l'histoire naturelle. L'un et l'autre démontrent le processus d'élaboration de la culture imposée à l'enfant par l'adulte. Ségolène Le Men a rapproché ici les listes de mots illustrés, les notices d'accompagnement et les vignettes elles-mêmes, de façon à mettre en évidence des modifications insensibles au premier abord, par exemple le passage significatif autour de 1850 du mot " usurier " au mot " usine ". Surprenante révélation, à travers des séquences d'images enfantines, que ces représentations d'un monde et d'une société qui n'ont plus rien de commun avec les nôtres.

10/1984

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Littérature étrangère

Une Certaine parenté

"J'ai vécu toutes les époques, les belles et les laides, les folles et les raisonnables, deux guerres mondiales... quatre chiens, trois épouses, deux châteaux, une bibliothèque fidèle et quelques amis comme vous", dit Branly au narrateur en l'entraînant vers une table de l'Automobile Club qui surplombe le jardin des Tuileries. Tout au long de cet après-midi de novembre, le vieil aristocrate évoquera l'étrange destin des Heredia. De souche française, ils ont essaimé en Amérique latine, mais une attirance obscure renvoie leurs descendants à une demeure proche d'Enghien, où les feuilles meurent au cour même de l'été. Au fil de son récit, Branly se souviendra - ou rêvera - des pans secrets de sa propre vie, renvoi opaque à d'autres vies, d'autres morts peut-être. Faut-il admettre que nous avons un fantôme à nos côtés, qui se confond avec notre être "comme la mer dans la mer" ? D'abord simple auditeur, l'auteur se trouve pris comme dans une nasse. À mesure que le comte de Branly lui livre les pans d'un récit voué au secret, il comprend qu'il en est l'ultime dépositaire, contraint par là même d'en devenir le narrateur. Une certaine parenté est l'un des romans les plus étranges de Carlos Fuentes. Au travers de dialogues apparemment banals, l'écriture glisse imperceptiblement - diaboliquement - vers sa propre subversion, chaque geste acquiert plusieurs "sens", faisant basculer la raison, la logique, les identités, déformant les rapports du temps et de l'espace. L'homme du monde a érigé la courtoisie au rang de maxime philosophique. Pourtant, sous le masque lisse, la mort rôde parmi le grouillement des fantasmes. L'invisible sous-tend chaque épisode et ronge, larvé, les apparences du quotidien. Pour dire ce fantastique, Carlos Fuentes utilise aussi l'arme visuelle, sensitive : celle de la poésie.

01/1982

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Beaux arts

Les différents publics de Paris

Deux albums satiriques méconnus du jeune Gustave Doré. Dans La Ménagerie parisienne, il croque l'élite de la capitale dans un bestiaire féroce. Les Différents publics de Paris offre un portrait plus attendri, mais implacable, des hauts lieux culturels de la capitale. Un souvenir vif et fringant d'un Paris disparu mais dont les rapports entre classes continuent de s'exprimer. Repéré dès ses 15 ans par l'éditeur parisien Charles Philippon, Gustave Doré commence sa carrière par des contributions hebdomadaires au Journal pour rire. Sa virtuosité, son sens aigu de la caricature lui valent très vite un incroyable succès, qui conduit Philippon à publier des albums de ses illustrations de presse, mais aussi des séries inédites croquant avec vigueur la population de la capitale. Dans Les Différents publics de Paris, Doré passe en revue les théâtres de la capitale, en y ajoutant quelques lieux plutôt réservés à l'étude comme la Bibliothèque ou l'Amphithéâtre de médecine... On y croise une faune variée, certainement plus occupée à se donner en spectacle qu'à s'instruire ou se cultiver. Vigoureuse mise en abîme du théâtre de la condition humaine, on comprend que nul n'est besoin de regarder la scène pour se divertir. Avec La Ménagerie parisienne, Doré continue sa représentation satirique du monde parisien. On peut même parler de " faune ", puisqu'il assimile chaque type social à une race animale, sans pour autant que le dessin perde de son humanité. Pour désigner les aristocrates du Faubourg Saint Germain, il reprend un terme usité en Angleterre depuis le XVIIIe siècle : les lions et les lionnes. Des lions aux rats d'égout, le crayon de Doré n'a ménagé aucune des classes de la société urbaine.

03/2019

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Géographie

Un géographe de plein vent. Albert Demangeon, 1872-1940

Albert Demangeon (1872-1940) a occupé une place décisive dans le développement de la géographie humaine française au cours du premier XXe siècle. Au-delà d'une thèse sur la Picardie considérée dès sa publication (1905) comme un modèle de géographie régionale, et de manuels pédagogiques qui expliquent l'écho que suscite parfois son nom auprès du grand public, son oeuvre scientifique fut considérable, ses terrains d'investigation diversifiés, ses thèmes de recherche largement ouverts sur l'actualité. Il a puissamment contribué à construire cette géographie humaine "moderne" ou "nouvelle" esquissée autour de son maître Paul Vidal de La Blache (1845-1918), et à la promouvoir à travers les débats intenses qui animaient alors les sciences humaines. Parmi ses sujets de prédilection figurent la formation des paysages ruraux, les migrations et l'économie mondiale, le déplacement du centre de gravité du monde, la question coloniale, les formes de l'habitat et l'urbanisation... L'extraordinaire richesse de ses archives - manuscrits, bibliothèque de travail, correspondance, carnets de relevés et de mesures, moisson photographique issue de ses enquêtes "de plein vent" - permet de redécouvrir Demangeon et de lui redonner la place qu'il mérite dans l'histoire de l'école française de géographie. Ce livre invite à croiser les regards sur l'homme et le savant : sur son cursus et son enseignement, sa production éditoriale et la réception de son oeuvre, sur ses outils et méthodes de travail, mais aussi sur la position d'un intellectuel qui, interrogeant l'évolution de la scène européenne dans un temps encadré en amont par l'Affaire Dreyfus et en aval par la montée des totalitarismes et les prodromes de la Seconde Guerre mondiale, ne pouvait ignorer les implications politiques du savoir auquel il contribuait.

03/2018

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Histoire de France

Dictionnaire amoureux de François Mitterrand

Le 8 janvier 2016, cela fera 20 ans que François Mitterrand s'est éteint. Jack Lang fut un des témoins privilégiés de la carrière politique de François Mitterrand, aussi longue qu'exceptionnelle, qui fera de lui le premier homme de gauche à être élu à l'Elysée en 1981. Réélu en 1988, il sera également le premier président à exercer ses fonctions durant deux septennats consécutifs. Homme de gauche, mais non encarté dans un parti, impliqué dans le théâtre à Nancy, Jack Lang rencontre François Mitterrand pour la première fois dans les années 1970, à la demande de ce dernier. Dès cet instant, c'est un coup de foudre intellectuel réciproque et ils ne se quitteront plus. Ils écriront ensemble parmi les pages les plus célèbres de la gauche au pouvoir, notamment en termes de politique culturelle : grands travaux, pyramide du Louvre, Grande Bibliothèque, loi sur le prix unique du livre, la liste est longue. Au-delà de cet engagement politique commun, Jack Lang deviendra l'ami de la famille Mitterrand, et sera l'un des rares à être invité régulièrement à Latche, l'antre du Président, privilège réservé aux vrais intimes. Là, il découvrira à l'occasion de longues promenades dans la campagne, le Mitterrand secret, aux vies multiples et aux amitiés aussi solides que l'airain, en dépit des années et des événements. De A à Z, Jack Lang fait revivre pour nous l'homme, l'ami, le politique et le Président, mais aussi l'homme de gauche engagé dans un combat pour la justice sociale, le passionné de culture, de littérature, des arts sous toutes leurs formes. Qui mieux que Jack Lang, qui fut son ami durant ces "décennies Mitterrand", pouvait nous convier à ce voyage, aussi amoureux qu'impartial, dans la mémoire d'un homme public dont il reste cependant encore beaucoup à découvrir ?

12/2015

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Littérature française

Appartenir

De la guerre, de la déportation et de la mort de ses proches, Boris, le grand-père de la narratrice, n'a jamais parlé. Autour de lui chacun savait, mais, dans l'appartement du 30, rue de Leningrad, que tout le monde appelait «le 30», le sujet n'était jamais évoqué. Et puis Boris est mort. La jeune femme a vécu un moment au 30, en attendant que l'appartement soit vendu, elle avait vingt ans, et elle a cédé à une bibliothèque les livres en russe et en yiddish de son grand-père. Plus personne ne parlait ces langues dans la famille. Ce n'est que dix ans plus tard, au moment de devenir mère, que s'est imposé à elle le besoin de combler ce vide et de reprendre le récit familial là où il avait été interrompu. Moins pour reconstituer le drame que pour réinventer des vies. Retrouver les rues de Paris autrefois populaires où vivaient Rosa, la soeur de Boris, avec sa fille Lena, déportées en 1942 ; voir ce village lointain d'où son grand-père était parti pour se créer un avenir qu'il espérait meilleur ; entendre couler cette rivière d'Ukraine sur laquelle, enfant, il patinait l'hiver. Comprendre où ils vécurent et furent assassinés. Alors elle cherche, fouille, interroge, voyage, croisant la mort à chaque pas dans son étrange entreprise de rendre la vie à ces spectres. C'est une quête insensée, perdue d'avance, mais fondamentale : celle d'une identité paradoxale qu'il lui faut affirmer. Séverine Werba nous livre une enquête profane, intense, et part à la recherche de l'histoire dont elle procède comme d'elle-même. Elle montre qu'écrire est sans doute la façon la plus poignante de rompre et d'appartenir.

08/2015

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Critique littéraire

Lire Michaux

Cet ouvrage inédit de Raymond Bellour propose un " Parcours de Michaux ", au double sens duchemin parcouru par Michaux et des sentes que le lecteur peut tracer dans l'oeuvre de cet écrivain majeur. " Il y a environ vingt ans, quand j'entrepris l'édition des Oeuvres complètes d'Henri Michaux dans la Bibliothèque de la Pléiade, je me trouvai confronté à deux difficultés. La première concernait la possibilité de "penser en chronologie", puisque telle était la forme éditoriale que devaient prendre ces volumes. La seconde difficulté, qui découlait de la première, était la nécessité de séparer l'élaboration critique proprement dite de la part d'information érudite indispensable. Je décidai donc de conserver une cloison aussi étanche que possible entre les Notices et les Notes sur le texte destinées à introduire chaque livre ou recueil publié par Michaux. Ce principe me permit de concevoir ce dont je découvris au fur et à mesure de l'avancée de l'édition la réalité confusément entrevue dès sa mise en route : la construction d'un discours critique, à la fois discontinu et continu, tenant au propre de chaque oeuvre mais saisissant par là aussi tout l'oeuvre dans son développement, sa logique, son histoire intime. Une sorte de livre de Notices, ou de chapitres, dont je formai ainsi très tôt le dessein, et dont l'écriture de chacune d'entre elles, au fur et à mesure des dix années environ de leur rédaction, me confirmait l'efficience. C'était bien, trente ans après mon premier livre sur Michaux (Henri Michaux ou une mesure de l'être, " Les Essais ", Gallimard, 1965), un second livre sur Michaux que j'avais entrepris, à la fois plus ample et beaucoup plus fouillé ".

03/2011

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Ethnologie

La vie en double. Ethnologie, voyage, écriture

À travers l’itinéraire singulier de son auteur, cette autobiographie intellectuelle, qui débute à la fin des années 50, à l’époque de la guerre d’Algérie et se poursuit jusqu’à nos jours, étudie le mouvement irrésistible qui fit passer toute une génération de l’ère de la colonisation à celle de la globalisation. C’est la réflexion d’un ethnologue qui, s’interrogeant sur lui-même et sur les autres, essaie de justifier et de prolonger l’affirmation de Lévi-Strauss selon laquelle l’ethnologie est, au même titre que la musique ou les mathématiques, l’une des rares activités humaines qui réponde à une vocation.C’est aussi une réflexion sur l’acte d’écriture, présenté comme indissociable de l’activité d’ethnologue mais ne s’y réduisant pas, de même qu’il ne se réduit à aucun des genres qui y recourent.Cet ouvrage fait le bilan d’un demi-siècle de recherche, réaffirmant la nécessité d’une anthropologie critique, l’importance de l’écriture pour créer de nouvelles formes de narrativité et tenter ainsi d’échapper au nouveau « cauchemar mythique » qui nous guette si nous nous laissons séduire par les sirènes du global et des médias, l’idéologie du présent et de la transparence.L’ethnologue, ici, raconte donc à grands traits certains épisodes de sa vie intellectuelle. À ses yeux, l’essentiel tient dans trois nécessités étroitement complémentaires : celles de ne pas renoncer à la pensée du temps, de ne pas ignorer la relation et d’écrire pour être lu.Marc Augé est l’auteur en collection Manuels/Payot de Pour une anthropologie de la mobilité et en collection Petite Bibliothèque Rivages, de L’Impossible voyage (PBR nº214), Les Formes de l’oubli (PBR nº333), La Communauté illusoire (PBR nº 669) et Éloge de la bicyclette (PBR nº685)

03/2011

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Littérature française

Monument Valley

Avec ce texte à l'écriture tendue, toujours juste, Pascal Chapus nous donne un premier roman tout en nuances, où la perte et le deuil, loin d'être effacés, seront peut-être seulement le début d'autre chose. Un motel, posé au milieu de nulle part mais proche de Monument Valley. Un homme y fait étape, lors d'un voyage dans l'Ouest des Etats-Unis durant lequel il essaie de faire un deuil que l'on devine difficile. Mais le lieu, dans son étrangeté, faite d'immobilité et de mystère, le retient. Il s'y installe tout naturellement, trouvant peu à peu sa place dans la petite "société" qui l'habite, à commencer par Monsieur Heartwood, le propriétaire et sa fille Lisa. Il y a aussi Madame Delcour, énigmatique Française installée là depuis plusieurs années, Anoki, l'Indien Navajo, et quelques clients de passage qui disparaissent comme ils sont arrivés. Au fil des jours, des habitudes se prennent. Lire l'oeuvre de James Hadley Chase, dont les romans garnissent à eux seuls la bibliothèque du motel, donner un coup de main au propriétaire en le remplaçant à l'accueil, chevaucher dans le désert, cuisiner à l'occasion, toutes ces choses aident Pascal à trouver un début d'apaisement. C'est comme si le motel, le désert qui l'entoure, toute cette beauté minérale et épurée, apportaient enfin une réponse muette au questionnement douloureux qui semble l'avoir jeté là. Mais l'équilibre est fragile. Dans une sorte de lente dramaturgie, le récit, tout en émotions contenues, nous mène vers un dénouement inattendu. Avec ce texte à l'écriture tendue, toujours juste, Pascal Chapus nous donne un premier roman tout en nuances, où la perte et le deuil, loin d'être effacés, seront peut-être seulement le début d'autre chose.

03/2023

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sociologie du genre

Gaze N° 5, 2022 : Le repos des guerrières

Dans ce nouveau numéro, Gaze fait évoluer sa formule : enrichie d'un dossier thématique fort , plus proche de son lectorat et plus beau, la revue devient un objet encore plus précieux et singulier. Le dossier "Le repos des guerrières" focus sur le repos des guerrières, et se réapproprie cette expression sexiste née au 19e siècle, pour en faire un manifeste en faveur du soin de soi. A découvrir : - Une interview croisée entre la chanteuse et soignante Louisadonna et la performeuse Fannie Sosa, à l'origine du projet Black power naps - Une enquête intime sur un dilemme impossible : celui de refuser de porter plainte, quand on est victime de violences - Un portrait de Lido Pimienta, musicienne colombienne et douce pasionaria - Une rencontre avec Djihene Abdellilah, championne du monde de lutte qui a quitté le ring - Une tribune émouvante sur le repos imposé par le cycle menstruel, par Elise Thiébaut Mais aussi... - Une plongée exceptionnelle dans une communauté lesbienne, dans les années 70 en Oregon, sous la plume et le regard de Carol Newhouse - Le journal hilarant de Lolita, 70 ans, qui raconte ses rencontres amoureuses et sexuelles depuis la maison de retraite - Un hommage poignant de la poétesse Kiyémis à son icône, la poétesse et écrivaine bell hooks Et de nombreuses surprises ! La Revue Gaze est née en 2020. Avec ses textes incarnés et sa direction artistique léchée, la revue est entièrement pensée et faite par des femmes et personnes non-binaires et propose un nouveau regard sur le monde. Elle sort deux fois par an, c'est un bel objet sans publicité, bilingue français-anglais, pensée en objet de collection dont chaque numéro sera toujours pertinent quand on le ressortira de sa bibliothèque deux ans après sa parution.

12/2022

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Romans policiers

Tout Sherlock Holmes

La Bibliothèque des Classiques publie, dans une superbe édition reliée et illustrée, idéale pour les fêtes de fin d'année, le " canon " holmésien, soit les 4 romans et 56 nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le célèbre détective du 221 B Baker Street. L'intégrale illustrée des aventures de Sherlock Holmès de nouveau disponible Arthur Conan Doyle ne s'attendait pas au succès rencontré par les aventures de Sherlock Holmes. C'est en 1887, dans Une étude en rouge, qu'apparaît le plus célèbre des détectives, issu de l'imagination de ce jeune diplômé de médecine. La pipe, la loupe et la casquette de son héros deviendront les emblèmes d'une méthode consistant à reconstruire le déroulement d'un crime par le seul raisonnement. Mais à l'agilité logique s'ajoute un talent qui n'appartient qu'à lui : l'intuition. Car Holmes est aussi un artiste, confiant en ses dons quasi surnaturels... ainsi qu'en son ami le Dr Watson, narrateur de ses exploits. Conan Doyle fait réapparaître son personnage dans un second roman, Le Signe des quatre, puis dans une série d'aventures qui le rendent plus célèbre que lui-même, au point qu'il doit suspendre ses consultations médicales pour satisfaire les lecteurs. Après l'avoir fait disparaître en 1893 dans Le Dernier Problème, il résistera dix ans aux protestations du public, avant de lui redonner vie dans Le Chien des Baskerville. Un quatrième roman, La Vallée de la peur et cinquante-six autres aventures de Sherlock Holmes suivront jusqu'en 1927. L'ensemble forme le " Canon " holmésien, réuni au complet dans ce volume. Ce volume relié reproduit l'ensemble des dessins créés par Sidney Paget (1860-1908), illustrateur du Strand Magazine et second père de Sherlock Holmes, qui doit à son crayon sa silhouette reconnaissable entre toutes.

10/2022

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Littérature anglo-saxonne

Edgar Allan Poe. L'intégrale illustrée

La Bibliothèque des Classiques réédite, dans une superbe édition reliée et illustrée, idéale pour les fêtes de fin d'année, l'intégrale illustrée des romans, nouvelles, essais et poèmes du père de la littérature fantastique et policière : Edgar Allan Poe. L'intégrale illustrée de Edgar Allan Poe, le père de la littérature policière Le nom d'Edgar Poe évoque l'énigme et le mystère. Le plus obscur reste celui de sa mort, suite à une crise de délire dans une taverne de Baltimore, en octobre 1849. Fin pathétique d'un homme de 40 ans, après " une vie semblable à une tempête sans accalmie ", digne de celui qui fut le père de la littérature policière. Né en 1809 à Boston, orphelin à deux ans, adopté par un marchand de tabac, l'enfant prodige publie son premier recueil poétique à 18 ans, puis embrasse la carrière militaire. Renvoyé de West Point, il rédige ses premiers contes, ainsi qu'un roman maritime, les Aventures d'Arthur Gordon Pym. Le Scarabée d'or, en 1843, restera son plus grand succès public. Regroupées de 1856 à 1864 par Baudelaire, les Histoires extraordinaires, suivies des Nouvelles Histoires extraordinaires, des Histoires grotesques et sérieuses et des Contes grotesques, déploient les thèmes favoris de Poe : la déduction comme un des beaux-arts, le romantisme noir, le fantastique scientifique et la femme fatale. Sans ces cauchemars somptueux, Lovecraft, Borges ou Cortázar seraient-ils devenus des maîtres de l'étrange ? Ce volume relié l'ensemble de son oeuvre en prose, son théâtre, sa poésie et ses essais, tels qu'Eurêka (1847), fascinante réflexion sur l'univers matériel et spirituel qui préfigure la théorie du Big Bang. Il reproduit, entre autres, les illustrations d'Arthur McCormick pour les Aventures d'Arthur Gordon Pym et de Harry Clarke pour les contes et nouvelles.

10/2022

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Pères de l'Eglise

La Cité de Dieu de saint Augustin traduite par Raoul de Presles (1371-1375). Livres VI à X, édition du manuscrit BnF fr 22912 Volume 2

Le De Civitate Dei contra paganos fut écrit par saint Augustin au Ve siècle de notre ère et ne fut traduit en français pour la première fois qu'à la fin du Moyen Age. Cette traduction a été réalisée par le juriste Raoul de Presles sur la commande du roi Charles V entre 1371 et 1375. Le manuscrit qui a servi de base à la présente édition est le BnF, fr. 22912, manuscrit royal copié vers 1376 et inscrit à l'Inventaire des livres de la bibliothèque royale en 1380. Le traducteur, outre sa propre traduction des vingt-deux livres de la Cité de Dieu, propose à la suite de chaque chapitre traduit - pour les dix premiers livres - une "exposition" , sorte de glose-commentaire qui renseigne le lecteur moderne sur la réception que le XIVe siècle fit du chef-d'oeuvre d'Augustin. Ainsi, cette édition entend combler un manque. En effet, celle-ci donne accès à cet immense texte dans une version inédite - la dernière édition du texte de Raoul de Presles date de 1531 - et propose aux lecteurs modernes l'interprétation que fit le bas Moyen Age de ce texte d'autorité. Le premier volume de la présente édition contient deux tomes : le tome 1 (introduction, bibliographie, prologues, livres I, II et III, index) et le tome 2 (livres IV et V, index). Il est le fruit d'un travail collaboratif financé par l'Union Européenne (European Research Council) et effectué au sein du laboratoire ATILF (Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française) en collaboration avec l'université de Cergy-Pontoise. Le présent volume (volume 2) contient les livres VI à X de l'ouvrage d'Augustin et clôt ainsi un premier ensemble des dix premiers livres qui, selon la tradition manuscrite, forme un tout que l'évêque d'Hippone lui-même appelait de ses voeux.

04/2021

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Religion

Les Antiquités juives. Volume 5, Livre X et XI

Après la ruine de Jérusalem en 70 ap. J.-C., la situation du judaïsme était difficile et celle du christianisme encore incertaine. Flavius Josèphe (37-97), prêtre de Jérusalem et historien de la Guerre des juifs (vers 78), est de ceux qui ont cherché à organiser l'avenir dans l'Empire romain dont la puissance était à la fois fascinante et inquiétante. Les Antiquités juives, son oeuvre majeure, sont publiées en 93. En vingt livres, dont le centre est l'Exil, Josèphe se révèle un témoin exceptionnel de son siècle. Il y donne, depuis Rome, sa manière de voir l'histoire de son peuple, en la faisant remonter à Adam. Il s'efforce de montrer que la loi mosaïque est rationnelle. Lui-même se voit à la fois comme Jérémie, incompris de son peuple, et comme Daniel, isolé dans une cour étrangère. Le présent volume comprend le texte, la traduction et un commentaire des livres X et XI, qui relatent la fin du royaume de Juda et l'Exil ainsi que la période perse jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand, avec une affaire samaritaine. La partie biblique est une paraphrase de l'hébreu dans un grec laborieux, mais les sources de Josèphe, qui proviennent des archives du Temple, sont assez éloignées du texte hébreu usuel. En particulier, Josèphe témoigne de formes inédites des Chroniques, d'Esdras-Néhémie et d'Esther, preuve que la bibliothèque des Ecrits n'était pas encore stabilisée de son temps. En ce qui concerne les Samaritains de Sichem, Flavius Josèphe donne sans le vouloir des éléments qui vont à l'encontre de ses propres préjugés antisamaritains : les Samaritains sont restés témoins de l'ancienne religion israélite, avant l'arrivée du judaïsme avec ses traditions orales d'origine babylonienne.

08/2010

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Musique, danse

Répertoire des chansons françaises de tradition orale. Tome 1, La poésie et l'amour

Nul ne peut aborder l'étude de la chanson française de tradition orale sans avoir recours à l'oeuvre du grand ethnomusicologue Patrice Coirault, et en particulier à son immense travail d'inventaire de la chanson française réalisé entre 1890 et 1950. Ces milliers de références bibliographiques sont conservés dans une impressionnante armoire au département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France. Patrice Coirault avait classé ces références par chansons types, elles-mêmes réparties en 120 rubriques en fonction de leur sujet. Ainsi, pour la poésie, le lecteur choisira à son gré entre les rubriques "Lyriques", "Fantaisistes" ou "Badines", et, pour l'amour, il puisera dans "Sages, prudentes" , "Petites scènes d'amour", "Galants joués"... C'est cet inventaire que Georges Delarue, Yvette Fédoroff et Simone Wallon ont entrepris de rendre public. La tâche n'était pas simple car, élaboré par un chercheur pour son usage personnel, ce répertoire devait être adapté afin d'être accessible à tous. Aussi, pour chaque chanson, les éditeurs se sont efforcés de multiplier les éléments d'identification (titre, résumé, coupe), de codifier les références bibliographiques (utilisation de sigles), d'en ajouter de nouvelles (réédition d'ouvrages anciens, publications récentes, études, etc.). En outre, pour permettre l'accès rapide aux renseignements recherchés, ils ont élaboré de nombreux index ; signalons en particulier ceux des coupes et des mots-clés (abandon, abbesse, berger, foire, ombre, or, rocher, roi...), véritable providence pour le chercheur par les rapprochements qu'ils suggèrent et les pistes de recherche qu'ils offrent. Ainsi, débordant le simple cadre de l'ethnomusicologie, cet ouvrage intéressera les ethnologues, les musicologues et tous ceux qui, à un moment ou un autre de leur vie, ont fredonné une de nos chansons populaires...

08/1996

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Récits de voyage

Bouts du monde N° 50, printemps 2022 : Alpinisme

En levant la tête vers les cimes, je ne percevais rien de ce qui se jouait là-haut. La grande montagne, pour moi, consistait surtout à mettre un pied devant l'autre, le souffle court, maudissant le poids de mon sac à dos et regardant émerveillé les sommets enneigés du Dhaulagiri ou de l'Annapurna. Les nuages menaçants pouvaient bien s'amonceler autour des arêtes sommitales, le soir venu, c'est dans un lodge salvateur que je mangerais un dhal bat. Eclairé à la lueur de la frontale, bien au chaud dans un duvet sarcophage qui promettait confort jusqu'à - 9 °C, je tournais les pages de ce bouquin déniché dans une librairie de Thamel, à Katmandou : Annapurna, premier huit mille. L'histoire d'un exploit authentique sur fond de nationalisme exacerbé, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Avant de découvrir que le récit de Maurice Herzog avait fait couler beaucoup d'encre, je me posais alors cette question : comment diable pouvait-on se mettre dans un pétrin pareil ? Il faut en lire des histoires de cordées pour tenter de trouver une réponse. La bibliothèque personnelle s'est enrichie de gros livres rouges, de Lachenal, de Terray ou de Rebuffat, mais aucune réponse n'y figure de manière évidente. " Parce qu'il est là ", disait Mallory. La formule est bien pratique et elle empêche de rendre des comptes à la raison. Souvent, coincé sur une vire en attendant que le vent se calme, relié à la vie par les sangles d'un portaledge à mi-hauteur d'une paroi battue par la tempête, une autre formule vient à l'esprit des alpinistes : " Qu'est-ce que je fous là ? ".

04/2022

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Le monde de Meg Corbyn, T3 : Aile de Corbeau

Au coeur du territoire contrôlé par les Autres, Vicki DeVine a commencé une nouvelle vie au Patchwork, un hôtel pittoresque attirant une clientèle désireuse de côtoyer les terra indigene. La soirée qu'elle organise pour la nuit des Farces est troublée par l'apparition d'un mauvais plaisantin déguisé en Corbemort, le croque-mitaine Corbeau. Lorsque l'imposteur, puis un Corbeau, sont retrouvés morts, l'inquiétude s'installe : le véritable Corbemort rôderait-il au Patchwork ? Afin d'aider les humains à mener l'enquête, les Aînés et les Elémentaires barrent toutes les routes. Victimes comme suspects se retrouvent bloqués à Boing. Vicki, Grimshaw, Ilya Sanguinati et leurs alliés devront découvrir qui manipule le cours des événements dans l'intention manifeste de monter les humains contre les Autres. Et qui a placé Vicki dans la ligne de mire d'une tueuse. " Tout ce qu'écrit Anne Bishop a immédiatement une place de choix dans ma bibliothèque. " Patricia Briggs " Un des meilleurs romans d'urban fantasy. " Tor. com " Anne Bishop a créé un univers impressionnant de richesse et de complexité. Le regard des Autres sur leur monde et sur les humains rend chaque histoire unique et inoubliable. " RT Book Reviews " Le style d'Anne Bishop est un mélange inimitable d'humour et de frissons. Son monde est incroyablement original. " Charlaine Harris " Anne Bishop a toujours eu un don pour créer des univers magiques et enchanteurs, et celui-ci contient certains de ses meilleurs personnages. " Barnes & Noble " Anne Bishop a créé un monde véritablement unique. " Under the Covers Book Blog " Anne Bishop continue à nous enchanter avec son monde imaginaire extraordinaire et captivant. " Fresh Fiction " Un superbe ajout à l'univers de Meg Corbyn. " Fiction Vixen

10/2022

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Biographies

Souvenirs sur Gustave Flaubert

Tous les lecteurs de la Correspondance de Flaubert connaissent Caroline Commanville, la nièce de l'écrivain, sa "chère Caro" . Fille de la soeur de Flaubert morte quelques jours après l'avoir mise au monde, et délaissée presque aussitôt par son père, elle fut élevée par sa grand-mère et par son oncle. Mariée à 17 ans à un riche négociant de Dieppe, Ernest Commanville, elle resta toujours pour Gustave Flaubert la fille qu'il n'avait jamais eue. La ruine d'Ernest Commanville en 1875 entraîna celle de Flaubert lui-même, qui vendit tous ses biens pour solder les dettes et sauver sa nièce du déshonneur. Après la mort subite de Flaubert en 1880, Caroline devint la dépositaire de tous ses manuscrits. Ce fut elle qui entreprit la première édition de sa Correspondance en 1887. Elle rédigea pour le premier volume de cet ensemble des Souvenirs intimes qui demeurent un témoignage unique sur son oncle. De ce texte souvent cité mais très peu lu, Caroline Commanville, qui était peintre, publia en 1895 à tirage très restreint une édition pour bibliophiles illustrée par ses soins. C'est ce joyau typographique que nous réimprimons en fac-similé à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Flaubert. Ces dessins d'une artiste douée ont le grand mérite de nous conserver le souvenir de Croisset, la propriété de Flaubert rasée en 1882 et dont ne subsiste aujourd'hui qu'un simple pavillon. On y voit la bibliothèque de l'écrivain - son célèbre "gueuloir" - et différents aspects de la maison, ainsi que l'Hôtel-Dieu de Rouen où naquit Flaubert. Le témoignage de Caroline Commanville sur Flaubert est une source essentielle pour la connaissance de sa biographie. La présente réimpression s'accompagne de quelques notes discrètes placées en fin de volume, que le lecteur pourra consulter pour préciser certaines allusions.

05/2021