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Sociologie

Ethique et Famille. Tome 1

Les évolutions profondes que connaît la structure familiale, qui sont liées, entre autres, aux progrès de la médecine (assistance médicale à la procréation, recul de l'âge du décès, etc.), à l'impact des nouvelles normes juridiques, aux mouvements de populations et aux interpénétrations culturelles, aux nouvelles technologies, à l'environnement, nécessitent de s'interroger sur l'évolution des représentations de la famille, de la nature des liens et des comportements en son sein, et sur les problématiques d'ordre éthique qui résultent de ces bouleversements. C'est l'objectif des deux ouvrages "Ethique et Famille", conçus à l'initiative du Centre de recherche Sens, Ethique, Société (CERSES - UMR 8137) Université Paris Descartes, CNRS et de la Fondation Ostad Elahi - éthique et solidarité humaine. Ces ouvrages rassemblent des contributions au croisement des disciplines des sciences humaines et sociales (éthique, anthropologie, psychologie, droit, économie, sociologie, philosophie, etc.) et des sciences du vivant, et à dimension internationale (Brésil, Canada, Côte d'Ivoire, France, Italie). Loin de prétendre à l'exhaustivité, ces volumes veulent seulement permettre le renouvellement des théories et de la recherche en éthique de la famille et tenter de cerner des raisonnements moraux, ou ce qui en tient lieu, dans des contextes hétérogènes - raisonnements souvent enchevêtrés avec d'autres considérations normatives et factuelles. A terme, l'enjeu de cette réflexion est l'ouverture du débat moral à autre chose qu'une polarisation autour de positions de principes, et notamment à la complexité du raisonnement moral en contexte. Ce premier tome aborde plusieurs thématiques : l'Ethique et la Famille, les Nouvelles Formes familiales et les Rôles parentaux, la Vulnérabilité et la Responsabilité, l'Honneur, la Crainte, et la Violence.

03/2011

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Droit

Les groupes de sociétés en Afrique. Droit, pouvoir et dépendance économique

La concentration économique - réalité majeure de l'économie contemporaine - trouve son expression la plus aboutie dans les groupes de sociétés. Cet ouvrage propose sur la question un éclairage novateur, en prenant en compte la doctrine du traité de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). L'examen du cas du Sénégal est d'autant plus intéressant qu'une réglementation spécifique y existait jusqu'en 1998. Cependant, depuis l'avènement de I'OHADA, ces dispositions ont été abrogées par le législateur sénégalais. Ce livre suit à la trace, reconstitue et nomme les étapes majeures du processus à la base du groupe de sociétés. Par-delà les informations utiles et précises relatives au Sénégal, Abdoulaye Sakho propose, en véritable professionnel du droit, un plaidoyer en faveur de la restauration d'un droit des groupes. Dans ce cadre, il démontre que la notion de pouvoir est la clé de voûte de la domination économique. II propose une qualification et un régime juridiques susceptibles d'en limiter les excès, à l'image du contrôle du pouvoir en droit public. Cet ouvrage, qui repose sur une documentation consistante, présente un intérêt indiscutable pour la théorie juridique. II constitue, pour les praticiens, un répertoire relatif aux règles d'établissement et de fonctionnement de la domination économique (création des groupes et protection des intérêts catégoriels). Par la même occasion, il peut servir de guide pour l'accompagnement juridique de la croissance de l'entreprise. Ce livre permet aussi d'alimenter la réflexion relative au cinquantenaire des indépendances africaines. Il constitue un outil indispensable à la compréhension des dynamiques sociales et économiques de l'Afrique contemporaine.

11/2010

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Histoire de France

Ecritures de l'espace social. Mélange d'histoire médiévale offerts à Monique Bourin

L'histoire sociale du Moyen Âge est aujourd'hui en pleine évolution : elle redéfinit ses objets et, construisant des approches originales, délaisse vieux paradigmes et anciennes périodisations, sans rien renier pour autant de l'acquis transmis par les générations précédentes. Ce livre s'empare des thématiques les plus renouvelées depuis les années 1990 - l'espace, l'écriture, la vie économique comprise comme l'une des modalités de la domination sociale. Ces différentes approches témoignent du dynamisme d'une discipline qui se place délibérément à la croisée des sciences de l'homme et de celles de la société, n'hésitant pas, pour enrichir ses analyses, à mobiliser les concepts de la sociologie et de l'économie. Des sciences plus classiques et plus techniques, comme la paléographie et la diplomatique, sont de la même façon convoquées pour saisir les raisons de l'inscription des choses et des faits dans des listes ou dans des récits. Au coeur de ces problématiques se retrouvent les notions de territoire, seigneurie, paroisse mais également des sujets qui rénovent l'histoire sociale, telle l'anthroponymie. L'histoire économique, quant à elle, dépassant les débats qui ont structuré son historiographie dans la seconde moitié du XXe siècle, cherche à définir les notions-clés de crise ou de commercialisation et s'interroge sur le fonctionnement concret de la société paysanne. Conçu comme un hommage à Monique Bourin età son oeuvre d'historienne, ce livre atteste de la richesse et de la fécondité de son enseignement ainsi que de son talent à transformer un champ d'études en guidant et fédérant les travaux de très nombreux chercheurs.

12/2010

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Histoire internationale

L'idée nationale en Italie. Du processus d'unification aux déchirements de la guerre civile (fin XVIIIe-début XXIe siècle)

L'idée nationale en Italie, sans être responsable d'une quelconque " anomalie " italienne en Europe, revêt d'assez fortes singularités dans ses fondements et ses caractéristiques. Elles ont déterminé pour le pays une trajectoire propre, en tant que Nation, marquée notamment par une difficile rencontre entre l'Etat et la Nation, par des interrogations récurrentes sur l'identité nationale. Ce furent parfois, lors de certaines périodes de crise aiguë, particulièrement à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'unité du pays et le sentiment d'appartenir à une même entité nationale qui furent en cause ; l'Italie ne fit alors pas l'économie d'une guerre civile. C'est l'étude des fondements et de l'évolution de l'idée nationale qui est au coeur de l'ouvrage, avec un éclairage particulier apporté à certaines périodes clés de l'histoire du concept de nation : triennio révolutionnaire de 1796-1799, Risorgimento évoqué au travers de la figure de l'un des pères de l'Unité, Giuseppe Mazzini, ventennio fasciste, années 1943-1945 marquées par une lutte fratricide et l'effondrement de l'idée nationale, reconstruction nationale sous le signe de la République démocratique et de l'antifascisme, enfin crise de l'identité nationale sous l'effet des bouleversements politico-idéologiques et des enjeux mémoriels des années 1990 et 2000. Les interrogations sur l'idée nationale occupent en effet une place de choix, depuis les années 1990, dans le débat public. Si la recherche et la réflexion sur la question se trouvent, de fait, stimulées, elles n'échappent cependant pas, de la part d'une partie des forces politiques, à la tentation de l'instrumentalisation.

04/2010

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Philosophie

Naissance de la biopolitique. Cours au collège de France (1978-1979)

Le cours prononcé par Michel Foucault au Collège de France de janvier à avril 1979, Naissance de la biopolitique, s'inscrit dans la continuité de celui de l'année précédente, Sécurité, Territoire, Population. Après avoir montré comment l'économie politique, au XVIIIe siècle, marque la naissance d'une nouvelle raison gouvernementale - gouverner moins, par souci d'efficacité maximum, en fonction de la naturalité des phénomènes auxquels on a affaire -, Michel Foucault entreprend l'analyse des formes de cette gouvernementalité libérale. Il s'agit de décrire la rationalité politique à l'intérieur de laquelle ont été osés les problèmes spécifiques de la vie et de la population : " Etudier le libéralisme comme cadre général de la biopolitique. " Quels sont les traits spécifiques de l'art libéral de gouverner, tel qu'il se dessine au XVIIIe siècle ? Quelle crise de gouvernementalité caractérise le monde actuel et à quelles révisions du gouvernement libéral a-t-elle donné lieu ? C'est à cette tâche de diagnostic que répond l'étude des deux grandes écoles néolibérales du XXe siècle, l'ordolibéralisme allemand et le néolibéralisme de l'Ecole de Chicago - unique incursion de Michel Foucault, tout au long de son enseignement au Collège de France, dans le champ de l'histoire contemporaine. Cette analyse met en évidence le rôle paradoxal que joue la " société " par rapport au gouvernement : principe au nom duquel celui-ci tend à s'autolimiter, mais cible également d'une intervention gouvernementale permanente, pour produire, multiplier et garantir les libertés nécessaires au libéralisme économique. La société civile, loin de s'opposer à l'Etat, est donc le corrélatif de la technologie libérale de gouvernement.

10/2004

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Géographie

GEOGRAPHIE HUMAINE DE L'ALLEMAGNE. 2ème édition

Dix ans après la réunification de l'Allemagne, il est possible d'en établir un premier bilan, non seulement en termes d'équilibres économiques, sociaux et politiques mais aussi de transformation dans les relations entre les hommes et les territoires. La réunification s'est faite à marche forcée, par un alignement pur et simple de l'Est sur l'Ouest, dans le climat de confiance en l'avenir qui prévalait en 1990. Aujourd'hui, le désenchantement est grand et l'Allemagne rencontre de sérieuses difficultés d'adaptation. La réunification n'est pas seule responsable de ces problèmes, mais son coût (au moins pour les budgets publics) a restreint les marges de manœuvre face à l'usure du modèle de l'" économie sociale de marché ". L'ouvrage présente ce cadre général et donne une synthèse des controverses qu'a suscitées son évolution. Mais sa véritable originalité est de montrer les incidences spatiales de ces changements, qu'il s'agisse du territoire et de son peuplement, des conséquences de la réunification ou du rôle des villes. Le parallèle avec la France a conduit à privilégier certains éléments de différenciation entre les deux pays : permanence ou variabilité du territoire, droit du sol ou droit du sang, nature des relations villes-campagnes, rôle de l'armature urbaine dans l'organisation de l'espace, principes et mise en œuvre de l'aménagement. La structure fédérale de l'Allemagne apparaît en définitive comme un trait majeur, aux incidences multiformes, mais le long effacement de Berlin en a renforcé les effets : d'où la place importante que consacre l'ouvrage à la capitale de l'Allemagne réunifiée.

02/2000

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Littérature française

Le carnaval des vents d'Islande

Port de Gravelines, 1898. Après six mois forcés à terre, à la suite du décès de sa mère, le jeune Pierre Blondeel embarque une nouvelle fois sur la Louise-et-Gabrielle. Au loin, l’Islande et ses eaux poissonneuses. Pour le jeune homme, la pêche à la morue est aussi mythique que vitale : elle fait vivre l’économie locale de Dunkerque et de ses environs. Surtout, en Islande se trouve la délicieuse Soley, aux cheveux roux pâle, qu’il compte bien épouser malgré les frontières de langue, de culture et de distance. Mais une tempête, un naufrage, un autre homme aussi, seront autant de périls qu’il devra affronter. Années 2000, Dunkerque. Raphaël Nemours, parisien pur souche, débarque dans le Nord pour suivre un stage de journalisme, enquêtant notamment sur des pollutions illégales. Accompagné de son amie Agathe, originaire de la région, il va découvrir l’une des plus solides traditions de la ville : le carnaval. Hymne à Jean Bart, déguisements rituels, bière qui coule à flots, rires francs et, bien sûr, le parlé ch’ti… La rencontre avec Antoine, un vieux monsieur charmant, mémoire vivante de Dunkerque, va entraîner Raphaël dans l’histoire de ce Nord méconnu. Antoine, en effet, est le descendant direct des pêcheurs à la morue d’Islande. Passionné par ce passé très riche, volontaire et curieux, Raphaël découvrira peut-être ce qui, vraiment, l’attendait à Dunkerque… Dans ce roman où s’entrelacent deux récits et deux époques, c’est toute une région qui se met à vivre sous nos yeux, avec chaleur, pour dessiner une véritable saga familiale.

05/2011

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Histoire internationale

Les îles britanniques au XVIe siècle. L'âge des grandes mutations ?

Depuis Shakespeare, la littérature et l'historiographie, sous l'influence de protestants fanatiques et d'idéologues whigs, ont construit l'image mythique d'un XVIe siècle glorieux et triomphant, dominé par Henri VIII et Élisabeth. Un siècle qui contraste avec la caricature de Marie Tudor et de Jacques Ier, l'une parce qu'elle était catholique, l'autre parce qu'il s'était heurté aux puritains et au Parlement. Ces mythes ne résistent pas aux recherches récentes menées par les historiens anglais et qui portent sur ce "grand siècle" des vues neuves, souvent dispersées et parfois contradictoires. Les grandes mutations attribuées à l'époque élisabéthaine sont pour la plupart postérieures d'un siècle. Si la réforme religieuse a vite rallié l'aristocratie, la masse de la population a difficilement suivi les changements de confession à chaque succession royale. En dépit des imprécations de Thomas More, les campagnes se sont peu modifiées et la grande période des clôtures a commencé plus tard. Le régime politique n'a guère évolué malgré le renouvellement de l'aristocratie. Enfin, bien que sa population ait presque doublé et que son économie ait cessé d'accumuler des retards par rapport au continent, l'Angleterre n'a, à la fin du XVIe siècle, ni la puissance de l'Espagne, ni celle de la France et de l'Empire, ni même la richesse des Provinces-Unies. Dans les îles britanniques où les continuités estompent les transformations, l'éclat du théâtre de Shakespeare ou les "fabuleuses maisons de campagne" bâties par Robert Smythson ne doivent pas faire illusion : le génie peut naître partout.

07/2007

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Sociologie

La République immobile

Est-il trop tard, vraiment, pour réveiller une France endormie ? Pour briser ses conservatismes et ses corporatismes ? Pour réformer un Etat à la fois omniprésent et impuissant qui étouffe le pays et son économie ? Trop tard pour réconcilier ce " cher et vieux pays " avec une modernité qui fut si longtemps son privilège ? Dans ce livre, qui est à la fois un réquisitoire contre " le mal français " de cette fin de siècle et la recherche tonique d'une voie libérale et solidaire à la française, Pierre Lellouche refuse toute forme de pessimisme. Un réquisitoire ? Comment, de fait, pourrait-il en être autrement quand on constate que la société française qui ne demande qu'à bondir vers l'avenir est, aujourd'hui, ligotée, ossifiée dans des archaïsmes idéologiques, des préjugés et des habitudes néfastes ? Quand tout, de la pression fiscale à la législation sur la protection sociale, conspire à l'avènement d'une société étatisée, déresponsabilisant le citoyen, véritable machine à fabriquer chômage de masse et appauvrissement de tous ? Quand enfin, figée dans ses certitudes, cette France-là refuse des méthodes de simple bon sens qui ont déjà métamorphosé bon nombre de nos partenaires qui renouent avec le plein emploi. Qui, en France, aura le courage de conduire l'indispensable révolution des esprits et des mœurs, de montrer à nos concitoyens que loin de les protéger, le fameux modèle social français étatisé et malthusien n'aboutit qu'à produire des générations d'assistés, de citoyens invalides, " allocataires " de subventions publiques plutôt qu'acteurs de leur propre destin ? Et quelle force politique de droite ou de gauche osera, face à cette " République immobile ", accueillir avec confiance le mouvement qui s'impose ?

03/1998

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Economie

Absurdité à la française. Enquête sur ces normes qui nous tyrannisent

Se doute-t-on qu'en France un simple réverbère doit répondre à plusieurs centaines de préconisations obligatoires qui, d'ailleurs, changent tout le temps ? Imagine-t-on que des dizaines de piscines publiques installées en milieu rural vont bientôt être acculées à la fermeture, car la surface de leur cafétéria est inférieure au minimum légal ? Sait-on que notre administration réglemente tout, du grammage des portions de purée dans les cantines scolaires à la puissance de l'éclairage dans les corridors d'hôtel (pas moins de 150 lux mesurés à 1,30 mètre de hauteur), en passant par la taille des draps de lit, la pression des bas de contention et la hauteur des potelets scellés sur les trottoirs pour y interdire le stationnement. Aux derniers pointages, le Journal officiel de la République française recensait quatre cent mille normes, ce qui constitue probablement un record du monde. Chaque jour, nos fonctionnaires nous pondent en moyenne cinq nouvelles réglementations, sans se soucier de leurs conséquences. Bien sûr, lorsqu'on les regarde de près, ces règles présentent toutes une certaine utilité. Elles facilitent l'accès des handicapés aux équipements publics, améliorent la sécurité des usines, imposent une bonne isolation thermique aux logements, confortent la lutte contre l'obésité. Qui oserait s'opposer à cela ? Le problème, c'est qu'à force de vouloir tout réglementer, protéger, contrôler dans les moindres détails, notre pays est en train de se détruire lui-même. Il sape le pouvoir d'achat de ses ménages, grève ses finances publiques, freine la construction de logement et, c'est cela le plus grave, sacrifie la compétitivité de son économie avec l'eau du bain.

11/2013

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Sociologie

Un nouveau paradigme. Pour comprendre le monde aujourd'hui

Dans les premiers siècles de sa modernisation, l'Occident a décrit et pensé la réalité sociale en termes politiques : le désordre et l'ordre, le roi et la nation, le peuple et la révolution. Puis, avec la Révolution industrielle, le capitalisme s'est émancipé du pouvoir politique. Nous avons alors pensé et agi au nom d'un nouveau paradigme, économique et social celui-ci, et parlé classes, richesses, inégalités et redistribution. Aujourd'hui, à l'heure de l'économie globale et de l'individualisme triomphant, la mondialisation a fait voler en éclats ces anciens modèles de sociétés. Chacun de nous, pris dans la production et la culture de masse, s'efforce de leur échapper et de se construire comme le sujet de sa propre vie. Le nouveau paradigme dans lequel nous rendons compte de ces préoccupations nouvelles est culturel. En témoignent les grandes interrogations de notre époque quelle place faut-il faire aux minorités ? La sexualité doit-elle être placée au centre de tout ? Assistons-nous au retour des religions ? Les anciens paradigmes étaient tournés vers la conquête du monde, avec le nouveau, c'est de nous qu'il s'agit. Et tandis que nous prenons acte de la décomposition d'un monde qui était dirigé par les hommes, nous entrons dans une société de femmes. Comme toujours chez Alain Touraine, le souci de donner forme théorique à nos pratiques sociales est fécondé par la vie telle qu'elle est vécue, et tout ce qui est pensé ici renvoie à l'expérience la plus quotidienne de l'univers globalisé dans lequel nous évoluons désormais. Un grand livre de référence.

01/2005

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Gestion

Innovation, 50 success stories. Ruptures, héritages et coups de génie

LinkedIn, Carrerbuilder, Monster, Google, Wikipedia, Pages jaunes, Paypal, M-Pesa, Square, Airbnb, Booking, Amazon, Ebay, Alibaba, Blablacar, Drivy, Uber, Twitter, Yahoo, Periscope, Criteo. Voici des exemples d'innovations mythiques dans le domaine des services. L'innovation est sans frontière et passe souvent d'un secteur de service à un autre. Ce livre rassemble 50 success stories classées par domaine d'activité : la finance, l'emploi, l'information, le tourisme, la distribution, la communication, le transport, l'économie collaborative. Chacune est présentée dans son contexte historique, "de l'Antiquité au Web". Ce livre, attractif et accessible, y compris pour des non spécialistes des technologies, dévoile de nombreux exemples de ruptures avec un focus particulier sur l'ère du Web, et ses start-up qui prennent le lead sur de grands groupes. Chaque chapitre présente les acteurs emblématiques qui ont porté ces innovations, dans une rubrique "Serial Entrepreneurs" qui décrit le parcours des inventeurs. Par exemple pour le secteur du tourisme et des voyages : Charles Estienne, Théodore de Mayerne, Thomas Cook, Jay Walker, Rich Borton, Brian Chesky. Le livre est aussi illustré d'interviews de grands innovateurs, comme Brent Hoberman (Lastminute), Muhammad Yunus (Grameen Bank, Prix nobel de la Paix), Paul Foster (Indeed), Nicolas Le Douarec (CityzenCar), Marion Carrette (Ouicar), Vincent Cerf (pionnier de l'Internet). Une lecture agréable et enrichissante, pour comprendre les évolutions de l'offre de services au cours de l'Histoire et mieux maîtriser les bouleversements de nos modes de vie. Chaque entreprise, quelle que soit sa taille et son champ d'activité peut s'en inspirer pour créer un esprit de rupture et de nouveaux axes de croissance.

03/2017

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Sciences politiques

Une époque de transitions. (1998-2003)

Après les bouleversements des années 1990, le monde se recompose. Mais les transitions, qu'on annonçait faciles, se révèlent laborieuses, malaisées et, dans certains cas, porteuses de menaces plus que de promesses. Présentée comme le triomphe de la démocratie sur le totalitarisme, la victoire du monde occidental n'a été contestée ni dans son effectivité, ni dans sa légitimité. Mais, on le sait, plus une légitimité est forte, et plus elle suscite des attentes qui ne souffrent pas d'être déçues ; or, il semblerait qu'on ait pris le parti d'y répondre dans la seule langue du marché. A l'échelle européenne, sans que l'on puisse parler d'échec, la réunification allemande n'est pas aussi facile à réaliser que certains l'avaient cru, et il n'est pas impossible que l'Union européenne ait, elle aussi, à souffrir d'avoir sous-estimé, en s'élargissant, l'insolubilité de l'histoire dans l'économie - notamment si elle tarde (ou, pire, si elle échoue) à se doter des moyens de son intégration politique. Par ailleurs, à l'échelle mondiale, on sait depuis le 11 septembre 2001 que la globalisation sans frein du marché et l'hégémonisme arrogant de l'Occident engendrent bien plus que des résistances. Tels sont les principaux thèmes abordés par ces écrits politiques, rédigés entre 1998 et 2003. Autant de plaidoyers en faveur d'une politique animée par les principes de justice et de démocratie. On trouvera, en outre, dans ce recueil les textes qui furent à l'origine de la réflexion récente de Jürgen Habermas sur les problèmes de la médecine reproductive face à l'individualisme marchand.

05/2005

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Histoire de France

Un régicide au nom de Dieu. L'assassinat d'Henri III, 1er août 1589

C'est un des rois les moins aimés de l'Ancien Régime, et l'un des plus méconnus, que le poignard de Jacques Clément fait mourir. Ayant fui sa capitale en insurrection, au milieu de ces guerres de Religion qui n'en finissent pas, Henri III succombe à l'attentat du moine régicide. Avec lui s'éteint la dynastie des Valois : un chapitre se referme, une autre histoire de la monarchie commence, inaugurée par l'accession au trône d'Henri de Bourbon. De ce règne presque oublié, Nicolas Le Roux restitue les desseins secrets et les drames sanglants. Il décrit un monarque hanté par l'ambition de pacifier le royaume, de réconcilier ses sujets et de régénérer l'autorité royale par la piété, la justice et la douceur. Il analyse les violentes résistances que les catholiques zélés opposent à ce rêve d'harmonie, jusqu'à faire la guerre à leur propre souverain. Faisant parler les voix et les passions de ces années terribles, l'auteur propose une lecture renouvelée de l'extrémisme ligueur, de ses pulsions meurtrières et de ses fantasmes tyrannicides. L'événement inouï qu'a été ce régicide en recèle un autre moins immédiatement visible : non seulement il prépare la fin des guerres civiles, mais il contribue à modifier en profondeur l'économie des représentations de la légitimité politique. Henri III se voyait en détenteur d'un ministère sacré, mais dont la personne restait inséparable du corps de ses sujets. Avec son successeur, la figure du prince tend à se détacher de la communauté des humains et acquiert, par l'investiture divine, une dimension d'absolu.

11/2006

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Musique, danse

Felix Mendelssohn. La lumière de son temps

Lumière de son temps, Felix Mendelssohn le fut à plus d'un titre. Né dans une famille de haute culture, petit-fils du philosophe Moses Mendelssohn, il fut le premier né de la " génération de 1810 " qui vit éclore tant de génies (Schumann, Chopin, Liszt, Wagner...). Ses dons précoces encouragés par sa famille firent de lui un artiste accompli, chef d'orchestre magnétique, âme de festivités édifiantes et de projets pédagogiques ambitieux, qui pratiqua l'art musical dans sa globalité. Brigitte François-Sappey avait déjà consacré à Mendelssohn un bref ouvrage. Elle développe ici, avec une empathie érudite, les traits de l'artiste dont la réputation posthume, modeste par rapport à l'éclat qu'il connut de son vivant et sujette à controverses, commence à être réévaluée. Elle s'attache à éclairer les passages entre l'être affectif et le créateur exigeant, le musicien attiré par les arts du silence (ses dessins et aquarelles témoignent d'un incontestable talent) et l'organisateur d'événements qui réunissent des foules (la recréation de la Passion selon saint Matthieu), le juif converti au protestantisme qui œuvre à la constitution d'une identité allemande, le frère ébloui par sa sœur bien-aimée Fanny dont il ne soutient pourtant pas l'ambition de compositrice. L'auteur commente avec finesse une œuvre animée par deux tendances extrêmes, la féerie et la solennité, dans laquelle elle fait mesurer l'absolue efficacité de la précision et l'économie de la magique orchestration, en mettant en évidence comment, par sa hauteur de vue et sa volonté de conciliation, l'immense artiste fut amené à dépasser l'égotisme romantique pour conjuguer au suprême degré esthétique et éthique.

08/2008

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Economie

Le coeur américain. Eloge du don

Le don, le volontariat, les fondations, la philanthropie sont au coeur de la société américaine : 90 % des Américains participent, en donnant du temps ou de l'argent, à une activité dite "non lucrative" pour soutenir les écoles, les universités, les arts, la nature, l'action humanitaire, les églises... Ce troisième secteur, ni capitaliste ni socialiste, représente 10 % de l'économie américaine et emploie 10 % des Américains !Curieusement, le sujet est peu connu, peu décrit : il n'existe aucun livre qui en donne une vision d'ensemble. Le Coeur américain propose cette vision sous la forme d'une enquête menée dans tous les Etats-Unis auprès de ceux qui donnent et de ceux qui reçoivent. Ce voyage est accidenté : bien des fondations sont inefficaces ou relèvent du spectacle. Certaines Eglises font oeuvre utile, d'autres non. Quelques fondations, dites think tanks, jouent un rôle politique déterminant. D'autres défendent bruyamment des causes qui divisent (drogue, armes), si bien que les minorités actives se révèlent souvent plus influentes que la majorité silencieuse. C'est la philanthropie qui vient réparer la société américaine, fragmentée par la violence, les conflits ethniques et la faiblesse des protections sociales collectives. Observer aujourd'hui ce troisième secteur permet de découvrir une face méconnue des Etats-Unis, mais aussi de la comparer à la France et à l'Europe : en Europe, où l'Etat providence est à bout de souffle, l'expérience américaine nous enseigne quelques approches innovantes pour promouvoir la solidarité, améliorer la vie des quartiers difficiles, l'éducation, voire créer de nouvelles formes de citoyenneté fondées sur la société civile plutôt que sur la dépendance envers l'Etat.

09/2013

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Actualité et médias

La nouvelle frontière. Pour une social-démocratie du XXIe siècle

La gauche européenne, aujourd’hui à la peine, peut connaître demain un spectaculaire retour de fortune. Les instituts de sondage la donne gagnante en France (2012) et en Allemagne (2013). Cette gauche ne vit pas son agonie, ni une crise de croissance, mais une crise de refondation, la troisième du genre, due au bouleversement de son écosystème politique. Henri Weber analyse les nouveaux paramètres historiques de l’action de la gauche au XXIe siècle : mondialisation et financiarisation de l’économie, bien sûr, mais aussi fragmentation de la société et du salariat, montée de l’individualisme moderne, avènement de la « vidéocratie », surgissement de « l’urgence écologique ».Il présente les diverses réponses que les partis socialistes ont apportées depuis 1970 à ces évolutions : le social-libéralisme (Blair, Schröder), la néo-social-démocratie nordique (Göran Persson, Poul Rasmussen...), le socialisme républicain français, le socialisme méditerranéen... Pour conclure que les échecs de ces « nouvelles voies », à partir de 2002, ont pour cause principale leur caractère étroitement national et non coopératif. L’auteur déduit de ce bilan historique le contenu de la troisième refondation de la social-démocratie européenne : renouer avec l’internationalisme des origines en s’affirmant d’emblée comme un acteur transnational, et au moins, européen ; réussir la synthèse entre la doctrine social-démocrate et l’apport de l’écologie politique, l’éco-socialisme; inventer les modes d’organisation et d’action adaptés au nouvel âge de la démocratie ; réussir l’alliance des classes populaires, des « bobos » et des exclus. En revisitant un demi-siècle d’histoire du socialisme européen, ce livre met en perspective le moment présent de la gauche en Europe et trace le programme de sa « troisième refondation ».

08/2011

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Histoire et Philosophiesophie

Histoire des sciences et des savoirs. Tome 1, De la Renaissance aux Lumières

Les trois tomes s'enchaînent selon une logique chronologique (1. De la Renaissance aux Lumières ; 2. Modernité et globalisation, 1770-1914 ; 3. Le siècle des technosciences, depuis 1914) mais sont structurés selon une même organisation thématique. Ils dégagent dans un premier temps ce qu'est la science à chaque époque et comment elle s'inscrit dans la société et la culture de la période, puis offrent un panorama approfondi de l'évolution des principaux champs et disciplines phares, et enfin replacent les évolutions scientifiques dans l'histoire globale et dans les enjeux de gouvernement (de la nature, des corps, des savoirs, de la société, du progrès, de ses risques, etc.). Savants, médecins, administrateurs, artisans et amateurs composent le monde des sciences à l'époque moderne. Des mathématiques mixtes au triomphe de l'histoire naturelle, de la cartographie à la question des races, de la philosophie naturelle à l'économie politique, et des jardins botaniques aux théâtres d'anatomie, les circulations sont nombreuses qui nous permettent d'enrichir les histoires disciplinaires. Mais cet ancien régime des sciences et des savoirs ne se limite pas à l'Europe, il s'embarque avec les marins, les marchands et les missionnaires, dans l'océan Indien, au Mexique, en Chine - à la conquête du monde. Premier tome d'une ambitieuse Histoire des sciences et des savoirs depuis la Renaissance, cet ouvrage, écrit par les meilleurs spécialistes, propose une autre lecture du lien entre sciences et première modernité. En suivant les savants au travail, il nous permet aussi d'en finir avec les représentations trop classiques de la "révolution scientifique".

10/2015

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Développement personnel

C'est (vraiment ?) moi qui décide

Pourquoi la période des soldes nous pousse-t-elle à acheter des choses dont nous n'avons aucun besoin ? Pourquoi sommes-nous persuadés qu'une aspirine à 50 centimes nous guérit plus sûrement qu'un cachet à 5 centimes ? Pourquoi cessons-nous à midi le régime que nous avons décidé le matin ? Pourquoi, en d'autres termes, des gens intelligents comme vous et moi prennent régulièrement des décisions absurdes ? Parce que, nous répond Dan Ariely, spécialiste d'économie comportementale, nous ne sommes pas aussi rationnels que nous voudrions, et cette irrationalité se traduit par une multitude de " mauvais " choix qui touchent tant à notre quotidien qu'à des décisions plus engageantes, telles le fait d'acquérir une maison, de changer de travail ou de nous lancer dans une relation amoureuse. Conçu à partir d'expériences aussi variées qu'instructives, ce livre a pour but de nous aider à mieux déjouer les pièges de notre irrationalité. Nous y apprendrons ainsi que notre mode de pensée naturel est la comparaison, et pourquoi ce fonctionnement nous destine particulièrement aux pièges des publicitaires ; nous explorerons notre rapport complexe à l'argent et verrons pourquoi nous surestimons toujours les biens que nous possédons, ou encore pour quelle étrange raison nous prenons moins de plaisir à faire un travail du moment qu'il est rémunéré... Au terme de cet amusant périple nous attend une heureuse découverte : Comme elle est quasi-systématique, notre irrationalité est, en quelque sorte, prévisible ! Nous faisons et nous répétons sans cesse les mêmes erreurs de jugement. Il se pourrait bien alors que, si nous avons appris à les identifier, nous nous donnions des chances d'acquérir une meilleure capacité de décision...

05/2008

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Technologies

Le grand livre de la maintenance. Concepts, démarches, méthodes, outils et techniques

La mondialisation a étendu son influence sur tous les pans de l'économie. Dans ce foisonnement de défis et de contraintes, la maintenance n'est pas restée figée. Elle s'est développée, elle aussi, au fil des ans, pour accompagner la mutation du monde industriel. Véritable guide conçu par un expert de la maintenance, cet ouvrage passe en revue : - Les concepts généraux (Défaillances, FMD, Coûts directs et indirects, LCC, objectifs...). - Les opérations, niveaux et formes de maintenance (Corrective, de routine, systématique, conditionnelle, prévisionnelle dont la prévisionnelle 4.0). - Les formes connexes (Maintenances améliorative, conceptuelle et d'acquisition). - Les démarches de maintenance (RCA, TPM, JIT et Kanban, Lean, Kaizen, Six Sigma, Management des risques). - Les méthodes et outils (Analyse fonctionnelle, AMDEC, Diagnostic, Conditionnement, couture ou agrafage métallique, démontage, alignement d'arbres, SMED, 5S, Poka yoke, VSM, DMAIC, Analyse PM et Méthode MAXER). - Les techniques de contrôle et d'analyse non destructifs pour les maintenances conditionnelles et prévisionnelles (analyse d'huile, analyse vibratoire, méthode des ondes de choc, thermographie, méthodes thermiques, méthode visuelles, détection de fuites, ressuage, magnétoscopie, ultrasons, Rayons X et Gamma, techniques de mesurage d'épaisseur, stroboscopie). Il a été conçu afin d'être exploitable aussi bien par les professionnels de la maintenance que par les dirigeants, les enseignants ou les étudiants. Il aborde la plupart des démarches, méthodes et techniques liées directement ou indirectement à la maintenance en consacrant une large place aux descriptions de mise en oeuvre accompagnées des outils et documents. A acquérir et à consulter pour " mettre de l'huile dans les rouages " de votre maintenance et en assurer la performance !

04/2019

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Histoire ancienne

Gens de l'eau, gens de la terre. Ethno-archéologie des communautés lacustres

Qui n'a entendu parler des fameuses "cités lacustres", anciens villages bâtis sur pilotis ? Les archéologues ont été longtemps divisés sur la signification de cet habitat très original. Aujourd'hui encore, les ruines des villages construits au bord de l'eau, dont les plus anciens remontent au IVe millénaire avant J. -C. , font l'objet d'une recherche d'avant-garde qui tend à modifier considérablement nos connaissances sur les prémiers agriculteurs d'Europe occidentale. En effet, le milieu aquatique a favorisé l'excellente conservation des vestiges des maisons en bois et de toutes les traces d'activités de l'homme, depuis le Néolithique et l'Age du Bronze jusqu'au Moyen Age. Mieux qu'ailleurs, on peut retracer la vie quotidienne dans les premiers hameaux des lacs alpins, les cités nouvelles d'Italie du Nord et de Pologne et les maisons fortes d'Ecosse. Grâce aux résultats des fouilles les plus récentes en Europe, et notamment celles du lac de Clairvaux dans le Jura dirigées par l'auteur, cet ouvrage fait le point sur l'habitat, l'économie et l'évolution des communautés préhistoriques qui, durant quatre millénaires, ont lié leur vie aux lacs et aux marais. Par le biais de comparaisons avec des villages lacustres contemporains - en particulier ceux du lac Nokoué, en République populaire du Bénin -, Pierre Pétrequin propose des solutions nouvelles pour cerner les raisons qui ont poussé certains groupes d'agriculteurs à construire leurs villages sur l'eau, à s'y adapter, et à y développer des civilisations particulières. Pierre Pétrequin est docteur d'Etat en préhistoire et attaché de recherches au C. N. R. S.

01/1984

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Economie

Banque coloniale ou Banque d'affaires. La Banque de l'Indochine sous la IIIe République

Créée en 1875, la Banque de l'Indochine est la plus grande banque française à avoir opéré hors d'Europe sous la IIIe République. Bénéficiant du privilège d'émission pour l'Indochine, elle a su ne pas se contenter de gérer une position favorable et élargir considérablement son champ d'action, tant d'un point de vue géographique que pour ce qui concerne ses opérations : elle combina bientôt les caractéristiques d'une banque coloniale et celles d'une banque d'affaires. Volontairement interrompue en 1939, année qui constitue en tous points une césure, l'étude pionnière de Yasuo Gonjo dresse pour toute cette période un tableau précis des succès et des échecs, des différentes phases d'expansion de la Banque de l'Indochine qui fut un exemple cardinal du dynamisme et de l'esprit d'entreprise des milieux bancaires français, et fut partie prenante de cette sorte d'union sacrée entre banques et Etats pour ce qui concerne la politique coloniale. Plus avant, il met au jour les facteurs de succès de cette banque - en particulier la répartition des bénéfices et le mode d'approvisionnement en capitaux - qui furent par la suite, repris par toutes les multinationales ; il évalue l'influence réelle d'une telle banque sur le développement de la colonie indochinoise et la pénétration, à un rythme très lent, du capitalisme en Asie orientale. Bref, l'ouvrage de référence de Yasuo Gonjo permet d'aborder les problèmes, en particulier financiers, de la colonisation, du rôle de l'État dans l'économie, et de percevoir plus précisément les mécanismes décisionnels et les contingences globales auxquelles une grande banque, et toute grande entreprise, doit s'adapter.

10/1998

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Histoire internationale

Entre l'Islam et l'arabisme. Les Arabes jusqu'en 1945

Que le monde arabe ne soit plus aujourd'hui ce qu'il était il y a un demi-siècle est une évidence. Cependant ce monde en pleine mutation demeure encore trop mal connu... Les volumes de cette collection s'efforcent de montrer, sous des formes diverses, les différents aspects de sa présence d'hier et d'aujourd'hui : histoire, culture, économie, religion, idéologie, relations avec les autres peuples, position face aux grands problèmes de notre temps. PRESENCE DU MONDE ARABE ne cherche pas à être une collection réalisée par des spécialistes pour un public de spécialistes, mais, en quelque sorte, une invitation au voyage. Evoquer aujourd'hui l'arabisme, c'est rappeler une expérience politique qui apparaît à tous égards comme un échec historique retentissant. Car si le nationalisme arabe - l'arabisme - est l'aspiration d'une " nationalité " - l'arabité - à se constituer en entité politique intégrée et indépendante, il n'est que de considérer la désintégration et la subordination actuelles du monde arabe pour mesurer la faillite du nationalisme en question. Ce paradoxe historique m'a inspiré ce livre. Il ne s'agit pas d'une étude désintéressée, présentée par une orientaliste désengagé. Il s'agit bien au contraire de la réflexion d'un Arabe engagé dans la vie publique, qui pour cela ressent l'échec du nationalisme arabe comme un échec personnel et qui, lorsqu'il en fait le bilan, fait en quelque sorte le bilan de sa vie propre. C. R. L'auteur, docteur en droit de l'Université de Paris, licencié ès lettres, est actuellement PDG de la Télévision libanaise.

03/1983

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Religion

Clermont

Pendant plus d'un millénaire, il ne fut question que du « diocèse d'Auvergne ». Le diocèse de Clermont prend sa personnalité, à partir du XIVe siècle et dans des remodelages successifs qui concernent également ses voisins : Saint-Flour et Moulins. Le diocèse de Clermont n'en atteste pas moins, hier comme aujourd'hui, d'une âme auvergnate dont la complexité semble s'inscrire dans le paysage : une rugosité dont témoignent les montagnes d'accès difficile, au climat rude, tournées vers un intérieur où s'entretiennent traditions croyantes et folklore religieux très riche ; une sociabilité qui l'ouvre aux influences - extrêmes parfois - d'un extérieur qui pénètre par ses plaines plantureuses et vient battre les marches. Des étonnants édifices romans - abbayes et églises - le diocèse recueille la tradition de l'accueil simple et du sens communautaire: que ce soit dans ces cellules originales des prêtres « filleuls » ou, à l'âge industriel, chez les « prêtres Michelin », comme on dit dans le pays, pour symboliser l'action multiforme du Patronat chrétien. Le sens de la justice sociale habite aussi les grands prélats réformateurs : en situation de chrétienté avec Massillon, ou, clans un processus de déchristianisation contemporaine, on sait se rappeler à l'attention de Versailles ou de Paris ! D'une économie proverbiale, l'Auvergnat ne rechigne pas à la générosité missionnaire : « plantant » l'Eglise jusque dans les jeunes Etats-Unis. Que de demi-teintes dans ce bloc en apparence immuable ! Les auteurs de ce volume, en amoureux d'un terroir natal ou d'adoption, se sont efforcés de les restituer, à partir souvent de sources inédites, en soulignant une complexité parfois méconnue des mentalités religieuses de ce vaste espace.

01/1979

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Philosophie

Le marxisme d'Ernest Mandel. [Pourquoi je suis marxiste . [séminaire, Amsterdam, 4-6 juillet 1996

Ernest Mandel (1923-1995) appartenait à une espèce devenue fort rare : celle des théoriciens du marxisme militant. Il était l'un de ces rares hommes ou femmes dans l'histoire du mouvement socialiste, qui ont été capables de mener de pair une activité inlassable de dirigeant politique et une œuvre intellectuelle obéissant aux critères académiques de la recherche scientifique, au point de forcer le respect des milieux universitaires. C'est à un bilan critique de cette œuvre considérable que cet ouvrage collectif est consacré. Les auteurs présentent et discutent les principaux apports d'Ernest Mandel à la théorie politique et économique : la variante humaniste et optimiste du marxisme qui fut la sienne; son apport fondamental à l'analyse de la dynamique du capitalisme dans la seconde moitié du XXe siècle; son rôle déterminant dans la réhabilitation de la théorie des ondes longues en économie; ses analyses de la bureaucratie dans le mouvement ouvrier et dans les Etats du " socialisme réellement existant "; sa conception des problèmes de gestion de la transition au socialisme; ainsi que le rapport particulier que cet homme, qui frôla la mort dans les camps nazis, entretint avec la question de l'Holocauste. Deux textes de Mandel figurent en deuxième partie : des thèses consacrées à cette même question de l'Holocauste, ainsi qu'une longue contribution traduite de l'allemand, et inédite en français, dans laquelle ce marxiste impénitent expose les raisons profondes de son adhésion au marxisme. Une bibliographie des travaux de Mandel publiés en langue française clôt cet hommage collectif, dont les éditions allemande, anglaise, brésilienne, espagnole, japonaise et turque, sont déjà parues ou en voie de paraître.

02/1999

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Economie

La Chine du 21e siècle. Une nouvelle superpuissance ? Edition revue et augmentée

La Chine n'a pas fini de surprendre. Elle a plus changé au cours de vingt années de réforme qu'en trois décennies de socialisme orthodoxe, et depuis son accession à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001, le mouvement s'est emballé : les Chinois travaillent, échangent avec le reste du monde, et s'enrichissent. Face à leur entrée fracassante au premier rang du jeu économique mondial, le monde développé hésite entre crainte et contentement, scepticisme et fantasmes. Bien des inconnues restent à lever, mais une approche raisonnée est déjà possible. Ce livre la propose. Nourri de discussions approfondies avec chercheurs et acteurs économiques chinois, il offre un riche bilan d'étape et saisit les points forts comme les lignes de fractures. Tourné vers l'avenir, il affronte les questions essentielles : l'impressionnante croissance de la Chine, amplifiée par sa démographie, la hissera-t-elle au premier rang mondial sous deux, trois ou quatre décennies ? La coexistence d'une économie en pleine effervescence et d'un système politique particulièrement rigide est-elle viable à long terme ? La Chine reparcourt-elle le chemin des petits dragons d'Asie au moment de leur décollage (1967-1982), celui du japon de la haute croissance (1953-1973), ou bien n'est-il de comparaison possible qu'avec les bouleversements apportés par les États-Unis au début du XX° siècle ? Sans concession aux spéculations et jeux de l'esprit, très solidement informé, ce livre apporte un éclairage indispensable sur les enjeux de cette montée en puissance de la Chine, sur son affirmation comme rival stratégique des États-Unis et sur la modification en profondeur des relations économiques internationales qui peut en résulter.

10/2005

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Littérature étrangère

Terres rares

Biarritz, son rocher, sa plage, ses tamaris, ses surfeurs, tout cela est bien connu, mais Biarritz destination peu regardante à l'heure d'accueillir des nouveaux riches russes, cela l'est moins. C'est dans cette ville, en tout cas, qu'un certain Bazz Oxelotl, écrivain en exil, double d'Axionov, au surmoi hypertrophique et juché parfois sur un âne portugais, commence son récit. Quelques vagues, et voilà que le roman se débride, s'imbrique et se désimbrique comme les célèbres poupées russes. On se trouve entraîné dans un rythme échevelé, du fin fond de l'Afrique avec ses richesses des terres rares jusqu'en Sibérie, et à Moscou évidemment, le Moscou des grandes purges de 1937 mais surtout la capitale de cette nouvelle Russie avec ses " oligarques " séduisants et arrivistes, sans scrupules et tout-puissants, bien qu'en butte au vieil appareil de contrôle. Apparatchiks nouvelle mouture, tenants de l'économie libérale aux dents longues, entrepreneurs audacieux, hommes de main en 4X4, avec lunettes noires et téléphones mobiles, surprenant président africain imprégné de magie et d'idéologie marxisante, amoureux fous, jeune surdoué, tels sont les personnages qui peuplent Terres rares. Au final, une farandole loufoque et jubilatoire, une fable boulgakovienne d'aujourd'hui, quelque chose comme un Hellzapoppin romanesque, peut-être. Et pour le lecteur, un petit tour dans les cuisines de la littérature, où un Vassili Axionov, en permanente et féroce autodérision, convoque, comme pour un adieu prémonitoire, tous les personnages de ses romans précédents. Un bonheur sans réserve donc, à servir aussi glacé qu'une vodka en savourant les zakouskis d'une langue jouissive, inventive et aussi déjantée que tout le reste.

01/2009

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Non classé

Exil

PERSONNAGE-NEANT 2 : Quand je vois la mer, je me sens en vacances avec l'odeur, le bruit des vagues qui se cassent sur le sable. PERSONNAGE-NEANT 3 : Des personnes se noient. On ne retrouve par leurs corps. C'est ainsi que s'ouvre le spectacle. Sur front de mer. Ici rien n'est vrai, mais tout est juste. Les adolescentes qui jouent transmettent aux spectateurs une émotion brute et sans fioriture : "Ils sont là" . Rien ne sert d'ignorer ... Entre les tribunaux, les CADA et la rue ; perchés sur des bateaux de fortune, accueillis ou rejetés. Et les autres sont là aussi. Les bras ouverts ou les mains fermées, des questions plein la tête et aucune solution à apporter. D'une rive à l'autre, les histoires s'inventent et se racontent entre le rire et les larmes. Une heure c'est court pour dresser le portrait d'une société en crise, tiraillée entre ce que certains appellent l'humanisme et ce que d'autres nomment le pragmatisme. A quinze ans et même toute la vie, chacun a droit au rêve et à la revendication. Chacun peut (doit ? ) penser une société meilleure. Même si le chemin est long et complexe. Elles ont eu le courage de se prêter au jeu par le biais d'une écriture fantaisiste et parfois fragmentaire, choisissant une mise en scène sobre qui pousse parfois jusqu'à l'abstraction pour toucher au symbole. Les lire ou même aller les voir, c'est accepter de penser et de réfléchir sa propre posture sans faire l'économie de tous les doutes et de tous les aprioris qui habitent chacun d'entre nous.

02/2017

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Histoire de France

Annales algériennes

Pellissier de Reynaud aura eu le mérite immense de percevoir et d'énoncer un système original qui, mis en application, aurait peut-être totalement transformé le cours des relations entre l'Algérie et la France, entre les deux rives de la Méditerranée. Pellissier a su, dans la première édition de ses Annales, dégager l'idée que l'occupation militaire accompagnée d'une occupation civile ne conféraient pas seulement des droits, mais également des obligations ; allant plus loin, il a réalisé qu'aucune solution pérenne ne pouvait être construite sur A seul fondement d'une présence militaire, que A recours à la force était l'aveu même de l'échec de toute possibilité de colonisation humaine... Il est cependant à regretter que son système n'ait pas retenu l'attention de ceux qui présidaient à la destinée de ces deux pays ; il aurait non seulement fait l'économie de tous As déchirements et affrontements qui éclatèrent entre les trois peuples (algérien, colonisateur et français), et qui sous d'autres formes, liées à l'ignorance, perdurent encore de nos jours, entretenus par un aveuglement médiatique coupable et irresponsable. Mais peut-être que ce système, qui n'a pas vu le jour alors — et sans doute, hélas, devait-il en être ainsi car il relevait de ces belles utopies prématurées —, renaitra-t-il dans un futur plus ou moins proche à la faveur de l'apaisement des tensions nées de l'incompréhension et de l'inconscience. Alors, la pensée féconde du jeune Pellissier de Reynaud pourra redevenir un modèle pour façonner un avenir deux civilisations qui ont tant d'Histoire et tant de liens en commun.

02/2019

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Histoire de France

Les maîtres de la Guadeloupe. Propriétaires d'esclaves 1635-1848

Si les sociétés coloniales des Antilles françaises sont bien connues à travers l'histoire des esclaves, celle de leurs propriétaires restait à faire. Et pour cause : c'est la chronique honteuse de dominants engagés dans une épouvantable entreprise d'exploitation de femmes, d'hommes et d'enfants. Pourtant, l'histoire des esclaves est indissociable de celle des maîtres. C'est celle que raconte Frédéric Régent, à travers le cas de la Guadeloupe. Il suit en particulier le parcours de quatre familles sur huit générations et reconstitue leur installation sur l'île, à partir de 1635. C'est le temps de la culture du tabac, il faut mettre en valeur les terres : ces premiers colons font appel à des engagés, des Européens, qui sous un contrat de servitude subissent de terribles conditions de travail qui préfigurent celles que subiront les esclaves. Par la suite, certains de ces engagés deviennent eux-mêmes des maîtres. Puis avec le développement de la production de sucre, les esclaves sont de plus en plus nombreux à être importés d'Afrique. Ces maîtres ont recours à une extrême violence. Toutefois, du fait du faible nombre de femmes européennes, certains s'unissent avec leurs esclaves. Au gré de la fortune, quelques-uns de leurs descendants passent pour blancs, tandis que d'autres forment la catégorie des libres de couleur. La production de sucre fait la richesse de ces propriétaires. A travers leurs habitations, ils mettent en place des entreprises mobilisant d'énormes capitaux en s'intégrant à une économie connectée au monde. Les maîtres de la Guadeloupe constituent bien un des acteurs moteurs d'une des principales puissances de l'Europe moderne.

04/2019