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Cinéma

Star Wars. Anatomie d'une saga

Star Wars, comme disent ses fans, c'est " tellement plus que du cinéma" : six films, des dizaines de jeux sur console, des centaines de romans et de BD, des milliers de sites internet et d'innombrables produits dérivés... sans parler du programme de la défense nationale des Etats-Unis qui porte son nom... Ce livre entend aborder ce continent foisonnant de manière objective, en posant des questions simples Comment expliquer le succès mondial de Star Wars S'agit-il encore de cinéma ou d'un laboratoire de création informatique ? L'histoire des Jedi est-elle le miroir de son temps ou l'équivalent des épopées mythologiques ? Distille-t-elle une morale douteuse ? Nous infantilise-t-elle ou nous fait-elle réfléchir à des questions existentielles ?...Pour répondre, il faut "décortiquer " les films et les comparer aux classiques de l'histoire du cinéma, il faut mesurer la différence entre les Chevaliers du Moyen Age et les Chevaliers Jedi, il faut jouer à Rogue Leader et consulter les sites spécialisés, regarder les courts-métrages réalisés par les fans, et les parodies, ... et surtout s'attendre à voir apparaître des résultats qui n'étaient pas ceux que l'on attendait... Un livre " pour tous ceux et toutes celles qui ont eu envie, un jour, de piloter un X-Wings "... ou de réfléchir à ce qui fait l'essence du cinéma populaire.

04/2005

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Religion

La Mère de Dieu. Joyau terrestre, Icône de l'humanité nouvelle

Poètes, écrivains, peintres, sculpteurs, artistes en tous genres ont à la fois magnifié au fil des siècles celle qui reflète la lumière de la Lumière portée en son sein et tenté d'exprimer sa beauté humano-divine. Plus pur joyau de l'humanité, sa grandeur, sa beauté et son amour pour les hommes dépasse l'entendement et échappe aussi bien au rationalisme froid qu'au sentimentalisme réducteur et à une piété teintée d'ésotérisme. Reflet des textes liturgiques de l'Église orthodoxe qu'elle précède parfois, et appelée pour cela image liturgique, l'icône reflète également la pensée des Pères et cristallise l'hymnographie. Dans l'impossibilité d'écrire une vie de celle que la tradition désigne du nom de Mère de Dieu, parce qu'elle a enfanté Celui qui est " pleinement Dieu et pleinement homme ", il nous reste à contempler son visage, à découvrir le lien profond entre le Dieu-homme et la première des créatures parvenue à sa ressemblance. En peu de mots et dans un langage simple, l'auteur restitue avec ferveur la grandeur de cette créature unique chantée par toute la création. Fort du lien indéfectible entre la vision du Dieu-homme et de sa Mère, il montre enfin son importance et sa place dans la vie de l'Église, du monde d'aujourd'hui et de chaque chrétien.

11/2006

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Esotérisme

96 quarts d'heure de bonheur . Sur 24 heures de la Roue Telluro-logique

La Joie est l'expression divine la plus répandue dans l'univers. La Joie est le contentement de Dieu qui se manifeste en nous. Lorsque l'on exprime la Joie spirituelle, on est l'interprète de la joyeuse création. Dieu est Joie. Il faut savoir incarner la Joie de vie, et alors seulement on connaît la Joie de vivre. De 8h30 à 8h45. 96 quarts d'heure de bonheur et de réflexion sur 24 heures de la Roue Telluro-logique à choisir pour méditer, réfléchir ou prier. Ces textes sont des bases de réflexion et de méditation. Ils sont proposés à tous ceux qui sont en quête de vibrer avec leur propre vérité. Ils permettent de faire des prises de conscience, de rêver, de créer et d'agir. Il est important de rester attentif à une phrase, une parole, un mot, tout peut être clef de résonance intérieure pour ouvrir une nouvelle porte à la révélation, à la joie profonde et nous permettre ainsi d'évoluer. Les 22 lames du Tarot Initiatique des Maîtres sont des symboles offerts à cette introspection. Ce livre doit être considéré comme un support de travail pour avancer sur son propre sentier. Allons avec humilité sur ce chemin de conscience et d'amour, enlevons les cailloux qui blessent et gardons les plus belles pierres pour mieux nous construire.

09/2004

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Religion

Prier avec saint Marc

Les évêques de Belgique invitent les catholiques à une année de prière et d'intériorité. Dans la prière, nous sommes en communion avec Dieu et nous vivons de son amour. Prier, c'est se tourner vers lui, pour le reconnaître comme la source de notre vie et de nos activités. Nous pouvons lui parler comme à un ami, lui faire nos confidences dans la plus grande confiance. Prier, c'est faire silence, se mettre à son écoute.
Il nous parle à travers la création, à travers toute personne que nous rencontrons. Prier, c'est aussi aller à la rencontre de Dieu en nous-mêmes. "Bien avant l'aube Jésus se leva. Il sortit dans un endroit désert, et là il priait" (Mc 1, 35). L'activité de Jésus est d'enseigner, de guérir et de prier. Cela ne fait qu'un. Demandons au Seigneur l'esprit de la prière, de la méditation, de l'adoration.
"Il s'en alla sur la montagne pour prier" (Mc 6, 45). Seigneur, je ne sais plus prier ! Viens guérir ma foi chancelante ! En toute simplicité, l'auteur nous invite à lire et prier l'évangile de Marc dans la liturgie dominicale, les assemblées de prière, les groupes d'animation, les réunions d'équipes en mouvement, etc. et, bien sur, personnellement.

01/2006

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Beaux arts

Les bâtisseurs d'avenir. Portraits d'architectes, XIXème-XXème siècle

Par la nature de son activité, l'architecte anticipe sur son temps : à la différence des autres modes d'expression artistique, sa création soumet les générations suivantes à ses desseins. L'importance sociale de l'acte de construire est telle qu'elle suppose un dialogue approfondi entre l'architecte et les institutions d'enseignement, entre le maître d'œuvre et son commanditaire - le plus souvent la puissance publique. Depuis la Révolution française jusqu'à nos jours, les rapports que Fontaine a entretenus avec Napoléon Ier et Louis-Philippe, les polémiques de Viollet-le-Duc au temps de Napoléon III, la commande privée au temps de l'Art nouveau avec Guimard, Hankar et Horta, la modernisation de Lyon sous l'action conjointe de Tony Garnier et d'Edouard Herriot et, pour finir, la recherche - infructueuse - par Le Corbusier d'un mécène d'Etat illustrent ce débat, voire cette contradiction: la formation, la condition professionnelle et les pratiques du métier évoluent, la commande se déplace de l'architecture publique destinée aux institutions vers l'urbanisme dans le sens où on l'entend aujourd'hui : bâtir la ville, telle est l'ambition qu'exprime, pratiquement pour la première fois, la Cité industrielle de Tony Garnier avant la Première Guerre mondiale... Une ambition qui, plus encore que celle de concevoir et de construire de grands projets monumentaux, marque notre siècle tout entier.

09/1998

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Economie

Wall Street ou Le miracle américain

L'idée que la société américaine connaît depuis quelques années un véritable miracle repose sur l'existence d'une croissance économique qui ne se relâche pas, alors que l'Europe connaît une stagnation elle aussi durable. Mais cette idée de miracle s'alimente surtout à la hausse spectaculaire de la bourse américaine, qui aura multiplié par plus de quatre, en dix ans, le patrimoine des heureux détenteurs d'actions américaines. Cette santé exceptionnelle de Wall Street accompagne, paraît-il, la création extrêmement rapide d'un réseau de communication mondial : Internet. Mais, à y regarder de plus près, ce miracle a d'autres explications. L'une, qui ne peut que nous surprendre, réside dans l'accroissement continu de la durée du travail aux Etats-Unis. L'autre tient à l'augmentation continue et considérable des inégalités de revenu et de fortune. Le président de Walt Disney a gagné en 1998 autant que 70 000 " pauvres ". Enfin, il est évident que la santé des Etats-Unis est un effet de notre démobilisation à l'égard de l'investissement, de l'entreprise et de l'innovation. Ce sont les pays riches d'Europe et d'Asie qui financent l'exceptionnelle croissance des Etats-Unis. Ce sont les rentiers du monde entier, dont nous faisons partie, qui donnent aux Américains les moyens de connaître leur miracle.

09/1999

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Poésie

L'Ignare. Edition bilingue français-japonais

Né à Tôkyô en 1931, Tanikawa Shunlarô est le poète vivant le plus lu et le plus aimé aujourd'hui dans l'archipel nippon. Au sein d'une oeuvre protéiforme qui inclut aussi bien des chansons saugrenues pour les enfants que des variations sur la forme du sonnet et des poèmes d'amour, L'Ignare appartient à une veine très personnelle où s'affirme la subtilité d'une poésie sans fard qui a l'art de faire naître l'émotion de notations apparemment triviales. Dans un mélange constant d'humour nonchalant et de gravité, les poèmes de Tanikawa se distinguent par une simplicité dont la transparence laisse apercevoir des profondeurs troublantes où vacille l'équilibre précaire de toute vie humaine. Il y a chez ce poète un sens prononcé de l'impertuanence des choses qu'il parvient à suggérer non seulement avec une grande fraîcheur d'esprit, mais avec une franchise qui serait à la fois celle d'un sage et d'un innocent. On admire la secrète élégance d'une poésie inclassable qui naît et se déploie apparemment avec une spontanéité sans apprêt. Apparemment est peut-être ici un mol clé, car Tanikawa a un jour confié qu'il écrivait connue Beethoven - le dur effort et les affres de la création - mais souhaitait que ses poèmes semblent écrits avec autant d'aisance que la musique de Mozart.

07/2014

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Cinéma

Magic ciné

Magic Ciné, c'est le nom de la salle de banlieue où, enfant, Pierre Tchernia a découvert le cinéma. Il ne se doutait pas alors qu'on l'appellerait un jour Monsieur Cinéma, titre d'une émission de télévision qu'il a proposée pendant vingt-deux ans. Magique cinéma qui lui a donné le goût du spectacle et l'envie de réaliser des films et des téléfilms, de produire et de présenter tant de programmes d'information et de divertissement. Pierre Tchernia est l'ami de tous. C'est à la télévision qu'il a commencé sa vie professionnelle à la création du journal télévisé en 1949. Pionnier du petit écran, il fait partie de la famille de tous les Français depuis un demi-siècle. Olivier Barrot l'a entraîné sur le chemin des souvenirs, au travers de ses œuvres mémorables, La Belle Américaine, Le Viager, Le Passe-muraille, et de ses émissions au long cours, " L'Ami public n° 1 ", " La Boîte à sel ", " Les Enfants de la télé ". Autant de rendez-vous d'amitié où l'on peut voir, parmi bien d'autres, Michel Serrault acheter des chaussures en plastique, René Goscinny hésiter devant une sole grillée, Georges Brassens commander les œuvres de Kipling, Jean Poiret dans la troupe des Spataragonflards, Lino Ventura ratant sa recette de chou rouge, Jean Carmet dans son " récital de tambours historiques "

10/2003

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Philosophie

Le sentiment d'humanité

Prends tes ailes, hisse-toi sur les marches de l'infini et déploie à pleine voix, le rire qui est en toi" . C'est par ces mots qu'une mère s'adresse à son fils, en lui offrant sous la forme d'un héritage philosophique, la possibilité d'une autre vie. Mais au-delà de ce legs, c'est à tous les hommes que s'adresse la philosophe et psychanalyste, Elsa Godart. Révoltée par un monde dans lequel elle ne se reconnait plus, elle décide de réagir et de chercher ce qui peut nous relever : retrouver le fondement même de ce qui lie tous les hommes au-delà d'eux-mêmes ; au-delà de leurs contradictions ; au-delà de leurs intérêts égoïstes. Un lien qui fait vérité parce qu'il fait sens. Ainsi, ce petit pamphlet, qui nous fait cheminer individuellement et collectivement, n'a d'autre but que de rappeler, qu'en nous subsiste un lien transcendant, un lien au-delà de tout, un lien capable de tout : de création, d'amour, d'humour, de générosité, d'empathie, d'humilité, de sagesse, de vérité, de joie, de puissance... Un lien qui nous plonge dans ce qu'il y a de plus humain en l'homme et qui rétablit avec force et conviction, l'espérance en l'avenir, l'espérance en la vie : notre sentiment d'humanité.

11/2014

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Développement durable-Ecologie

La Solidarité . Chez les plantes, les animaux, les humains

Une interprétation, fort discutable, de l'œuvre de Darwin a imposé la compétition et la lutte comme les moteurs de la vie, aussi bien dans la nature que dans la société. Or la nature met en oeuvre d'innombrables systèmes de symbioses et de solidarités qui ont joué un rôle déterminant dans toute l'évolution biologique et sans lesquels il serait impossible de comprendre le fonctionnement des écosystèmes. Les lichens comme les coraux sont des êtres doubles où chacune des parties rend des services à l'autre ; quant aux champignons, ils nourrissent les arbres qu'ils paraissent parasiter. Dans le règne animal, les prestations de services mutuels entre espèces sont tout à fait courantes. Poissons et oiseaux pratiquent des comportements d'entraide qui témoignent d'un authentique altruisme et qui, comme l'amitié chez de nombreux mammifères, ne sont pas le propre de l'homme. Quant aux sociétés humaines, elles ont développé de précieuses organisations : les mutualités, les coopératives, la sécurité sociale et les assurances... qui sont la hase de l'économie solidaire. La création de nouveaux mécanismes de solidarité sera pourtant absolument nécessaire si l'on veut assurer demain à tous un emploi et un statut dignes d'un être humain ; mais aussi pour sauver la planète des menaces grandissantes que notre mode de développement fait peser sur elle.

06/2006

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Littérature étrangère

Le Musée de l'athéisme. Trad. du macédonien par Harita Wybrand

La malédiction de l'exil pèse comme une fatalité sur certains peuples. Par-delà le changement des idéologies, passé et présent se conjuguent dans le choc douloureux d'une histoire toujours recommencée. Dans ce nouveau livre de Luan Starova, le troisième paru en français (après Le Temps des chèvres et Les Livres de mon père), on retrouve la chronique de l'exil familial replacée, cette fois, dans la perspective du retour : le retour au pays d'origine, mythiquement érigé en symbole de la famine exilée. L'auteur retrace alors le pénible épisode de son voyage dans l'Albanie natale, qui coïncida avec la sombre période du stalinisme vieillissant, lorsque le régime d'Enver Hodja voulut éradiquer les trois confessions qui, pendant des siècles, avaient coexisté sans heurts. Cette mise à mort de toute foi était censée trouver un accomplissement- grotesque -dans la création de musées de l'athéisme, dont celui de Shkodër fut l'exemple le plus caricatural. Le narrateur va se trouver ainsi impliqué dans une farce au goût d'enfer. Le rêve du retour se heurte pour lui à la désastreuse réalité d'une idéologie qui broie des vies humaines en exploitant l'ancestrale pulsion d'auto-immolation qui se perpétue de nos jours encore dans ces régions. Il faut se rendre à l'évidence : le vrai retour est impossible. Seul l'exode continue.

08/1999

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Développement personnel

Le meilleur de soi. Le rencontrer, le nourrir, l'exprimer

Trop souvent, notre image de nous-même est enfouie dans un fatras de jugements négatifs et de doutes. Et pourtant, le meilleur reste à venir... Dans son nouveau livre, Guy Corneau nous invite à redécouvrir nos aspirations profondes. C'est comme une grille que l'on ouvre sur le plus beau des jardins: celui qui vit caché à l'intérieur de nous et ne demande pour s'épanouir que la lumière de notre attention. Lequel d'entre nous n'a pas eu de ces bagarres qui semblent se répéter sans cesse dans la vie amoureuse, professionnelle ou amicale ? De ces discussions qui paraissent n'avoir aucun sens et ne débouchent sur rien? Guy Corneau nous apprend à les saisir comme autant d'occasions qui nous sont offertes de nous comprendre. Mieux, il nous propose un véritable itinéraire vers l'épanouissement personnel. Notre vie dans son apparente banalité nous offre en réalité de nombreuses situations qui nous permettent d'accéder à ce " meilleur de soi" où nous exprimons enfin -et joyeusement- les possibilités qui somnolaient en nous. Nous ne sommes pas tous des Picasso et des Mozart; mais chacun d'entre nous peut faire une place à sa pulsion de création, sous la forme qui lui convient. Loin des angoisses de la frustration et de l'obsession de la performance, cet élan est la clé de la liberté.

03/2007

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Sciences politiques

Mondes N° 5, Automne 2010 : Nouveau rapports de force, nouvel équilibre ?

Etats-Unis, Union européenne, Chine, pays émergents : le monde se dirige-t-il vers un nouveau concert des nations, un nouveau balance of power, comme après le Traité d’Utrecht en 1713 ou le Congrès de Vienne en 1815 ? Ou bien, un tel équilibre est-il illusoire face aux déséquilibres de toute nature entre les différentes puissances en jeu ? Autres sujets du moment : la réforme de l’action culturelle de la France à l’étranger avec la création du nouvel Institut Français pour succéder à CulturesFrance et la reconstruction de l’Irak.• Dossier thématique : Vers un nouvel équilibre des puissances ?- Une histoire du Balance of power, par Georges-Henri Soutou- États-Unis et Chine, des puissances à l’équilibre ? par François Bujon de l’Etang- Quel équilibre des puissances pour les autres pays émergents ? par Christophe Jaffrelot- Puissances numériques sans frontière, par Bertrand de la Chapelle- Balance of power et puissances non-étatiques, par Karim Benyekhlef• Analyses & Témoignages : une série inédite de ré-flexions et d’analyses, notamment la présentation du nouvel Institut Français par Bernard Kouchner et un article de l’ambassadeur de France en Irak.- Bernard Kouchner – L’Institut français- Boris Boillon – L’Irak en reconstruction- Henry Zipper de Fabiani – Tadjikistan : exemple d’une réconciliation nationale- François Zimeray - Enfants-soldats et conflits, pré-vention et réinsertion- François Gave - Biosécurité et diplomatie environnementale

01/2011

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Critique littéraire

Les entretiens de la Fondation des Treilles Tome 7 : La poésie en prose au XXe siècle

Le présent ouvrage tente d'établir en quoi le poème en prose se rapprocherait davantage du "naturel" et du "non-convenu" - disons : de l'authentique et du primesautier. Bien des questions relatives à la problématique posée y sont abordées et élucidées, à commencer par le dilemme, crucial, entre une approche "essentialiste" et une approche "situationnelle". Ainsi, les défenseurs de la poésie en tant que genre se voient critiqués par les défenseurs qui insistent sur son conditionnement en tant que processus. Il en résulte une ouverture "post-poétique" proposant de délaisser la séparation des genres, pour s'attacher au texte - vers ou prose -, non pas tant comme objet autotélique, mais à travers sa réalisation au moment de la lecture, d'une audition, d'une mise en scène, en se cristallisant autour de la performance qui en résulte. Un autre problème, non négligeable, réside dans le retard "institutionnel" qui persiste à maintenir les classifications anciennes. C'est ce qu'illustrent, entre autre, Judith Abensour avec Philippe Beck, Nathalie Quintane et, surtout, Christophe Tarkos et sa création originale, la "pâte-mot". Si bien des écrivains contemporains ne s'identifient plus clairement ni à la poésie ni à la prose, cette problématique renoue avec la rupture introduite autrefois par Arthur Rimbaud, avec des textes qui déconstruisent le poème isométrique rimé de l'intérieur.

01/2013

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Musique, danse

A l'écoute

Ecouter, c'est agir. Ecouter la musique est une aventure. Ces postulats énoncés par André Boucourechliev ont guidé sa pratique d'"écrivain de musique" : ses textes amènent le lecteur-auditeur à une conscience plus aiguë de ce qu'il entend. Cette activité, André Boucourechliev l'a menée à une époque où la musique contemporaine était " très attaquée et fort peu connue ", afin de " la défendre passionnément ". " Je n'ai jamais été, disait-il, un critique qui se pose en juge suprême et objectif, mais un musicien engagé dans la musique de son temps. " Les chroniques réunies ici retracent le foisonnement de la création durant une trentaine d'années : des lieux d'élection (Darmstadt, Donaueschingen, Royan, Venise, Paris avec le Domaine musical) offrent " à l'homme moderne un art à sa mesure, qui s'ouvre à la tension, à la violence, aux interrogations de notre temps ". C'est en compositeur que Boucourechliev témoigne, rendant compte de l'effervescence dans laquelle naissent les formes nouvelles et de la ferveur qui unit compositeurs, interprètes et auditeurs. On trouve aussi dans cet ensemble les lignes de pensée qui irriguent les ouvrages auxquels l'auteur a travaillé durant les dernières années de sa vie : outre ses réflexions sur différents compositeurs, son étude Le Langage musical qui prolonge et approfondit ce que contenaient de définitif ces textes liés à des événements.

05/2006

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Critique littéraire

Albert Camus, un portrait. Suivi de 29 lettres inédites

"J'ai eu l'incroyable chance de travailler avec plusieurs hommes admirables. Parmi eux, le plus connu, le plus exemplaire, et sans doute celui que j'ai le plus aimé fut Albert Camus. La première rencontre, le premier choc, fut celui du style et de la voix inimitable de l'écrivain, qui disait ce que mes vingt ans souhaitaient entendre, avec impatience : il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : juger si la vie vaut ou ne vaut pas d'être vécue. Au sortir de la guerre, la rigueur de Sisyphe allait droit au coeur autant qu'à la raison. La seconde rencontre fut ce jour miraculeux - autour de Pâques 1953 - où nous nous retrouvâmes par hasard en tête à tête dans une auberge de Cabris, dans l'arrière-pays niçois. Nous ne nous perdrions plus de vue. La personne de Camus, son sourire, son accent, son élégance et sa simplicité, sa disponibilité, puis nos échanges épistolaires, nos entrevues, l'aventure de la création théâtrale, sa pièce Les Justes, l'amitié grandissante et le coup terrible de sa mort, je vais essayer, après tant d'années, avant que tout ne s'efface et que ma mémoire ne se brouille, d'effectuer cette descente dans ce que je n'ai pas oublié, que j'avais enfoui au plus profond puisque c'est ce que j'avais de plus précieux".

09/2013

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Critique littéraire

Le regard d'Orphée

L'histoire est digne d'une légende. Un petit garçon de Quassabine (Syrie), né près d'Ougarit, où demeurent les traces de la première écriture, devient poète et choisit le nom d'un dieu païen, Adonis. Cet entretien évoque toutes les facettes du poète, ses années d'apprentissage, sa vie au Liban, ses liens avec de grands poètes français comme André du Bouchet, Alain Bosquet, Jacques Prévert ou encore Henri Michaux. Il retrace son parcours littéraire depuis la création de la revue Shi 'r (Poésie), qui lui permit d'affirmer son génie et de contribuer à la modernisation de la poésie arabe, jusqu'à l'analyse des éléments pré-socratiques et nietzschéens de sa pensée. Adonis rompt en effet avec le système platonicien, qui désigne le corps comme tombeau de l'âme, et rétablit le corps et la chair. Mais on le sait aussi rebelle, poète de la révolte, et c'est en homme libre qu'il aborde également des thèmes comme l'orientalisme, la question de la femme, l'érotisme, la transgression, l'exil, la religion. La forme de l'entretien ne pouvait pas mieux convenir qu'à cet homme au contact duquel on comprend immédiatement que la pensée est, par essence, mouvement. Le jeu des questions et des réponses, des arguments et des doutes bouscule alors les idées préconçues, les a priori, les dogmes.

05/2009

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Cinéma

Voir ensemble

Le 6 juin 2001, six mois avant sa mort, Jean-Toussaint Desanti prononçait à l'Ecole des Beaux-Arts une conférence intitulée " Voir ensemble ". Elle traitait des liens qui se tissent entre les sujets - leurs corps, leurs regards, leurs paroles - chaque fois que surgissent, dans le monde, des signes qui s'adressent à eux et auxquels ils répondent. Ce livre ne se contente pas de porter ce grand texte à la connaissance de tous. Il vise, conformément à ce que fut l'exercice dialogué de la philosophie durant toute la vie de Jean-Toussaint Desanti, à rassembler autour de lui une polyphonie de voix. Marie José Mondzain a réuni des personnalités du monde de la création et de la pensée (les cinéastes BenoîtJacquot, Nicolas Philibert, Olivier Assayas et Jean-Louis Comolli, les hommes de théâtre Alain Françon et Robert Cantarella, le plasticien Ernest Pignon-Ernest, les philosophes Myriam Revault d'Allonnes et Patrice Loraux, la médecin haptonomiste Catherine Dolto, le critique Jean-Michel Frodon) pour réfléchir ensemble aux exigences éthiques et politiques qui soutiennent non seulement le regard sur le monde, mais les gestes de ceux qui font voir. Dans un monde où règnent ensemble la solitude et la fusion, voir ensemble et montrer à une assemblée sont deux démarches qui ont en charge de construire l'espace d'un vrai partage...

10/2003

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Critique littéraire

Les rimbaldolâtres

Tout semble avoir été dit sur Rimbaud. Tout. De son vivant déjà, Verlaine l'avait rangé dans son recueil des Poètes maudits, et on n'avait jamais vu maudit si fameux. Le mythe s'augmentait de l'absence, le poète abandonnant la poésie et partant pour le Harar. Rimbaud est très vite devenu plus que Rimbaud, plus que sa poésie. Tout de suite sont apparus des "rimbaldolâtres", qui l'ont utilisé pour leur cause. Catholiques, surréalistes, révolutionnaires, rockers, tant d'autres ! En allant à la rencontre les rimbaldolâtres du XXIe siècle, biographes exaltés, essayistes maniaques, passionnés sincères, écrivains, cinéastes, hommes de télévision, jusqu'à Patti Smith qui, cent vingt ans après sa mort, lui a rendu un hommage public dans l'église Saint-Rémi de Charleville-Mézières, ce livre nous raconte la création d'une mythologie moderne. Seulement, plus on s'approprie Rimbaud, moins il est là. Plus on croit l'étreindre, plus il nous échappe. Cessant d'être poète, il est devenu, sous le regard érudit et jaloux des rimbaldolâtres une star, un extraterrestre. Son mystère est devenu la proie de tous les fantasmes. D'un style drôle et mordant, l'auteur nous révèle une face méconnue de ce continent littéraire, où prospère une légende dont on se demande qui elle sert le plus : l'idole ou ses dévots ?

05/2015

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Photographie

France(s) territoire liquide

Quarante-trois photographes, jeunes pour la plupart, se sont autosaisis d'une mission inscrite dans une forte tradition (de la Mission héliographique en 1851 à celle de la DATAR au début des années 1980, en passant par la grande opération menée aux Etats-Unis par la Farm Security Administration entre 1935 et 1942), celle de dire un pays sans le figer. Les frontières deviennent incertaines, les catégories s'abolissent, la photographie rejoint la littérature dans sa capacité à décloisonner le temps et l'espace. Métaphoriser le territoire par la liquidité, c'est affirmer la possibilité de secouer les perceptions qui ont cours.Nulle commande ici, aucune administration à l'initiative de quoi que ce soit. Pour les photographes, indépendants et cooptés, il y avait simplement le désir d'appréhender les réalités contemporaines de leur pays, de percevoir ses élans, ses lignes de fracture, ses mélanges, ses espaces naturels ou urbains, ses recoins, ses sommets, ses relais, ses évolutions, ses subtilités, ses complexités, ses habitudes, ses modes d'habitation, ses virtualités.A chaque photographe il a été proposé d'écrire un texte et/ou d'ouvrir les coulisses de sa démarche artistique, de nous dévoiler les sentiers de sa création. Ils ont, avec leurs mots ou leurs documents, constitué une esthétique saisissante et passionnante du regard dans un double mouvement d'appartenance et de décentrement.Bernard Comment

10/2014

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Philosophie

Critique de la raison pratique

" La loi morale est sainte (inviolable). L'homme est sans doute très éloigné de la sainteté, mais il faut que l'humanité dans sa personne soit sainte pour lui. Dans la création tout entière, tout ce que l'on veut, et ce sur quoi on a quelque pouvoir, peut aussi être employé simplement comme moyen ; l'homme seul, et avec lui toute créature raisonnable, est fin en soi-même. Il est, en effet, grâce à l'autonomie de sa liberté, le sujet de la loi morale, laquelle est sainte. C'est précisément en raison de cette liberté que toute volonté, même la volonté propre à chaque personne et dirigée sur elle-même, est bornée par la condition de l'accord avec l'autonomie de l'être raisonnable, à savoir de ne le soumettre à aucune intention qui ne serait pas possible suivant une loi pouvant trouver sa source dans le sujet même qui pâtit, et donc de ne l'utiliser jamais simplement comme moyen, mais en même temps en lui-même comme une fin. Cette condition, à bon droit, s'impose, pour nous, même à la volonté divine relativement aux êtres raisonnables dans le monde, en tant qu'il s'agit de ses créatures, parce qu'elle repose sur la personnalité de ceux-ci, par laquelle seule ils sont des fins en soi. "

08/2003

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Géographie

Des villes et des hommes. Enquête sur un mode de vie planétaire

C'est un fait nouveau : depuis 2011, plus de la moitié de l'humanité vit dans les villes. L'espèce humaine est devenue une espèce urbaine, pour le meilleur et pour le pire : pour chaque 5e Avenue il y a un bidonville à Mumbai. Pourtant, la ville reste un incomparable moteur d'innovation et de création, un accélérateur de civilisation, qui attire la pauvreté davantage qu'elle ne la crée. Telle est la conviction profonde d'Edward Glaeser, économiste de renommée internationale, fasciné depuis toujours par l'univers urbain et les mille questions qu'il pose : pourquoi des villes autrefois puissantes tombent-elles en ruine ? Comment se forment les ghettos ? Pourquoi certaines cités se développent-elles en hauteur et d'autres à l'horizontale ? Est-il vrai que la vie en ville rend plus malheureux ? Guidant son lecteur de New York à Bangalore, de Singapour à Vancouver, de Detroit à Rio ou de Paris à Tokyo, l'auteur mène l'enquête et fait la chasse aux idées reçues : la ville n'est pas moins écolo que la campagne, les gratte-ciel n'ont pas que des inconvénients, la préservation acharnée du Paris haussmannien est loin d'être un cadeau pour ses habitants, contraints à le déserter... Or, rien de pire qu'une ville-vitrine car la vraie cité est faite de chair, non de béton.

09/2011

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Littérature étrangère

Foe

Quand Susan Barton est abandonnée sur une île au milieu de l'Atlantique, elle pénètre dans l'univers de deux hommes. L'un est un Nègre appelé Vendredi ; l'autre est Robinson Cruso. L'île est une société déjà à l'oeuvre. Ses règles sont simples et strictes : survie, travail, ordre. Cruso est le maître et Vendredi est l'esclave. Susan observe la création d'un monde stérile - architecture de terrasses pierreuses dominant des plages mornes et désolées - et attend d'être secourue. De retour à Londres avec, sur ses talons, Vendredi comme preuve de son étrange aventure, elle s'adresse à l'écrivain Daniel Foe. Mais Foe s'intéresse moins à l'histoire de lîle qu'à celle de Susan, et des lignes de combat sont tracées entre l'auteur et son sujet. Seul témoin de leur lutte, comme il le fut du mystère de l'île, Vendredi qui ne peut parler. Fable, allégorie, palimpseste littéraire, ce roman à la fois brillant et austère explore et interprète les extrêmes vers lesquels nos vies sont poussées. Mais entre ces extrêmes - verbe et silence, raison et folie, vérité et mensonge - résident ces tensions que J. M. Coetzee sait rendre si riches et si lumineuses, et qui se nomment l'art, le rêve et l'imaginaire. L'oeuvre de J. M. Coetzee a été récompensée par le prix Nobel de littérature en 2003.

12/1988

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Critique littéraire

Alain-Fournier

De la vie brève d'Alain-Fournier, l'histoire a retenu un unique chefs-d'œuvre, Le Grand Meaulnes. Tombé au champ d'honneur à l'âge de vingt-sept ans, le jeune auteur a pourtant laissé derrière lui une grande quantité d'écrits : poèmes, récits, articles, et surtout d'innombrables lettres où l'on peut découvrir, presque au jour le jour, le parcours d'un homme aux prises avec la création d'un univers singulier, tendu vers la recherche de l'absolu. Derrière la figure de l'éternel adolescent rêveur se dessine ici un autre Alain-Fournier, amant passionné, soldat héroïque, journaliste infatigable dialoguant avec les plus grandes plumes de son temps, d'André Gide à Charles Péguy. La rencontre avec Jacques Rivière, son condisciple au lycée Lakanal et futur directeur de la N.R.F., qui épousera plus tard Isabelle, la sœur bien-aimée de l'auteur, la confidente et la complice, fut décisive. Cette amitié exemplaire entre deux esprits de premier ordre suscitera une correspondance, véritable chronique de l'époque en même temps que modèle du genre. Dans cette grande biographie d'Alain- Fournier, Violaine Massenet dresse un portrait charnel et habité de l'écrivain. Au-delà des légendes, elle a cherché à restituer la vérité intime, mais aussi les révoltes et les tentations, de l'auteur du Grand Meaulnes.

09/2005

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Histoire ancienne

La civilisation romaine

La civilisation de Rome est-elle différente de la nôtre ? Nous en sommes les héritiers, mais connaissons-nous bien notre héritage ? Et que recouvre ce terme de civilisation ? Apparemment un ensemble complexe de coutumes, de techniques, de règles sociales formulées et informulées, des goûts, un style ou des styles de vie, une manière pour les hommes de s'insérer dans le monde. Aspirations spirituelles et contraintes matérielles s'y affrontent. Dans certaines civilisations, le poids du passé paralyse les forces de vie. A Rome, ces deux forces s'équilibrent, du moins en fut-il ainsi pendant des siècles, où l'on voit se produire une création continue, sans reniement, qui a pour effet (et sans doute pour dessein) de donner à l'homme les moyens d'affirmer et de vivre sa dignité, sa liberté, au sein de la société. Les problèmes romains ne sont jamais très loin de ceux que connaît notre temps. Ils nous aident, sinon à résoudre ceux-ci, du moins à en prendre conscience. Avec ses lumières et ses ombres, ses vertus et ses vices (qu'une tradition méchante se plaît à peindre sous les plus noires couleurs), Rome n'en reste pas moins l'un des grands moments de l'humanité, l'un des plus inspirants et que nous ne saurions oublier sans mutiler le plus profond de notre être.

01/2009

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Economie

Les Ennemis de l'emploi. Le chômage, fatalité ou nécessité ? Edition 2015

Revu et mis à jour par les auteurs, ce livre donne un éclairage entièrement nouveau sur le fonctionnement du marché du travail, la manière de penser le chômage et les politiques pour le combattre. Non, le chômage n'est pas une fatalité liée à la mondialisation et au capitalisme financier ; non, un bon salaire n'est pas toujours l'ennemi de l'emploi ; non, la législation sur les licenciements ne protège pas l'emploi ; non, la formation n'est pas le remède à tous les maux du chômeur ; non, le travail ne se "partage" pas, car il se recompose par d'incessants mouvements de création et de destruction d'emplois. Voilà ce qu'enseignent les recherches les plus récentes conduites en France et dans de nombreux pays. On n'a pas "tout essayé" pour combattre le chômage. Loin de là. Ce livre traque les ennemis de l'emploi et nous dit comment les abattre. A sa première parution, en 2004, sous le titre Le Chômage, fatalité ou nécessité ? l'ouvrage a été salué par une critique unanime et a reçu le prix Mutations et Travail, le Prix européen du livre d'économie, le prix Manpower de l'ouvrage de ressources humaines en 2005 et le prix Zerilli-Marimo de l'Académie des sciences morales et politiques en 2006.

01/2015

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Poésie

Fond de troisième oeil

Né en 1949, Matthieu Messagier participe en 1971 au Manifeste électrique. Ses livres paraissent ensuite régulièrement chez Pauvert, Bourgois, Seghers, Fata Morgana notamment. La collection Poésie/Flammarion a déjà publié Les Chants tenses (1996) et Les Grands Poèmes Faux (2000), ainsi qu'une importante anthologie de son œuvre de jeunesse : Poésie 1964-1974, la compil. Plusieurs signes ont témoigné ces dernières années de la reconnaissance à laquelle accède enfin l'œuvre éclairée de Matthieu Messagier : réédition de ses premiers livres, publication d'essais et de dossiers consacrés à son travail sans parler du film de Nicola Sornaga : Le Dernier des immobiles, qui offre le spectacle paradoxal d'un poète parvenant à tenir son propre rôle devant la caméra, tout en restant cet Autre dont l'écriture seule incarne le nom. Fond de troisième œil est le premier livre majeur à paraître depuis ce nouvel élan que connaît sa création. D'une Ode à l'indolore à Artifices. comme, en passant par Le Tombeau de Cymbale et La Femelle du train, on y retrouvera tous les registres de sa poésie, d'un surréalisme profondément revivifié à un art de la formule et de l'absurde, qui en font l'héritier désinvolte de Jarry ou d'Arthur Cravan. Neuf " idéographes " viennent par ailleurs enrichir ce volume, comme autant d'enluminures verbales dans ces paysages du dedans.

04/2005

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Musique, danse

Michael

Retour en images inédites sur la carrière de la plus grande star de la pop. Fan inconditionnel de Michael Jackson, Christophe Boulmé débute son parcours par la création de photomontages et de dessins s'inspirant de l'univers du chanteur. Il ne le sait pas encore, mais ses oeuvres deviendront cultes. Et ce qui n'arrive que dans les films arrive à Christophe Boulmé : Michael Jackson, séduit par l'univers créatif du "little French photographer" , lui accorde sa confiance. Il lui donne accès aux coulisses de ses concerts et pose pour lui, en toute intimité. Christophe Boulmé, qui ne parle pas un mot d'anglais, ne communiquera avec le chanteur qu'avec le regard et les gestes. Il sera l'un des rares photographes autorisés à conserver l'entière propriété de ses clichés, et à bénéficier d'une liberté d'action totale. Dix ans après la disparition de la légende Jackson, le "petit Français" , toujours ému quand il évoque son idole, ouvre sa photothèque pour partager ses clichés avec le monde entier. Des centaines de photos inédites nous en apprennent un peu plus sur le roi de la pop. Bouleversant. A propos de l'auteur : Christophe Boulmé est graphiste, illustrateur et photographe autodidacte. Il met régulièrement ses talents au service d'artistes comme Sheila, Marie Myriam ou Alban Ivanov.

11/2019

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Histoire et Philosophiesophie

La légende de demain

Evoquer demain, c'est convoquer l'espoir et l'angoisse, et bien souvent aussi la passion. Ce demain qui n'existe pas nous obsède. Que sera-t-il? Quel visage nous offrira la Terre? Parler de demain, c'est parler du temps. Mais qu'est-ce que le temps? Est-ce la mesure de la transformation des choses? Dans notre monde en perpétuel devenir depuis le Big Bang de ses origines, le déroulement du temps a été créateur, menant l'Univers vers toujours plus de complexité. Le rôle de l'homme est maintenant de prolonger l'évolution qui a permis son émergence. Car, tel Prométhée libéré de ses chaînes, l'homme, libéré de son ignorance, forge désormais son propre destin. Demain sera son apport au cheminement de la création. Or nous nous trouvons maintenant à la croisée des chemins: le siècle qui commence peut être celui de la barbarie triomphante, ou celui de l'"humanitude" triomphante. Les problèmes fondamentaux que sont l'explosion démographique, l'épuisement des ressources naturelles, la répartition des richesses nous mettent au pied du mur: quels choix désirons nous pour demain? La société occidentale, dominante et sûre d'elle, a confondu croissance de la consommation et progrès humains, elle a mesuré la réussite à l'aune d'évaluations économiques ou comptables. Saurons nous remettre en cause ces critères, et construire un monde respectueux de chaque être humain?

10/1997

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Sociologie

Objet banal, objet social. Les objets quotidiens comme révélateurs des relations sociales

Le papier, les livres, la voiture, les objets de communication, comme le tam tam, le mobile ou la lettre, sont des objets matériels qui entrent dans le jeu des rapports sociaux. La relation à l'objet peut alors être révélatrice de relations sociales, des plus intimes aux plus publiques. L'analyse de la pratique d'un objet dans un contexte social (l'anthropologie et la consommation) met en lumière des phénomènes divers, comme la constitution du couple, les échanges intrafamiliaux, les mises en scène de soi et de ses rôles sociaux, la dynamique de la construction identitaire (professionnelle, privée, générationnelle, sexuelle, etc.). Les objets participent en effet de la socialisation, de la construction de l'acteur social, en lien avec la société, et de son évolution à travers les cycles de vie. De plus l'objet est une ressource dans un jeu social, dans une interaction, par son usage (ranger des photos dans un album, conduire la voiture), son échange (transmettre à ses enfants, faire un cadeau), sa création (écrire des mots d'amour). Les huit articles proposés ici sont donc une contribution à l'anthropologie de la consommation, du quotidien, de la banalité, en apportant une connaissance renouvelée des actions et interactions sociales, pour mieux connaître ce qui forme notre société contemporaine. Par sa construction en objet anthropologique, l'objet banal est devenu objet social.

07/2001