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Yadh Ben Achour

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Littérature française

L'africain est une epine dans son propre pied

Une vieille maxime dit : qui veut aller loin, ménage sa monture. Et une autre également plus célèbre dit : Ne regarde pas où tu as chuté, mais plutôt où tu as trébuché. Pour guérir une maladie, on procède d'abord à un diagnostic pour en déterminer le mal. Et une fois cela fait, le traitement peut ensuite commencer jusqu'à la guérison totale. Alors, on ne peut donc pas vouloir le développement, et ne pas se débarrasser des maux qui empêchent de se développer. C'est-à-dire, la pauvreté et la misère que connait l'Africain ont bel et bien des causes. Dans un diagnostic profond, ce livre, divisé en trois parties, vient ainsi mettre au goût du jour les causes du sous-développement de l'Africain déjà identifiées, contrairement au du déjà entendu depuis l'époque coloniale, qui sont loin d'être suffisantes pour justifier son retard tant sur le plan mental, que sur le plan économique et du développement. Ces causes sont bien endogènes et exogènes. Le livre nous permet de mieux comprendre les problèmes inhérents à l'Africain qui sont réfractaires à son développement d'une part, et d'autre part, l'emprise du colon sur l'Africain qui est un facteur non négligeable de son sous-développement. Par ailleurs, dans sa dernière partie, le livre propose des solutions pertinentes pour aider l'Africain à sortir de l'auberge. C'est le but même de ce livre. Il met ici, l'Africain face à lui-même, pour qu'il prenne conscience de son existence avec ses prérogatives, dues non pas seulement à son statut de l'humain, mais et surtout aux facultés dont il est doté, afin de prendre le contrôle de ses acquis naturels pour se développer.

07/2022

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Suspense romantique

Felix et Lane Tome 2 : Une étincelle dans l'obscurité (parmi un tas d'emmerdes)

Dans cette course contre la montre, leurs seules armes sont leur humour et leurs esprits affûtés. Felix et Lane s'adaptent à leur nouvelle normalité. Et qui dit routine dit plus de courses-poursuites en voiture, plus de barons de la drogue et assurément plus d'enlèvements de malfrats. Tout cela fait partie du passé. Maintenant, bonjour les réunions de famille, les joggings pénibles et les galipettes épisodiques sur le parking. Felix a mis le vol de côté. En fait, il apprécie le côté ennuyeux de la vie, surtout avec Lane auprès de lui, faisant ce qu'il fait le mieux : être beau. Pourtant, lorsque le frère de Felix tente de renouer avec ce dernier, il ramène un secret qui pourrait leur coûter cher à tous. Lane ne s'en plaint pas, car le frisson du danger est exactement ce qu'il aime. Mais, s'ils pensent avoir la situation en main, ils ne se doutent pas que quelqu'un les manipule dans l'ombre, les force à faire tout ce qu'il veut et les entraîne dans son jeu pervers de vie ou de mort. #Cécité #Enquête #SecondeChance #Mystère #Suspense #Humour #Action Trigger warnings : drogues, alcoolisme, maltraitance infantile "Eh bien, j'ai vraiment aimé ce livre ! Plein de sarcasme, d'insolence et d'humour. Un bon rythme et une écriture brillante". - Chris (Goodreads) "Alice Winters pourrait bien être ma nouvelle obsession. Ce livre est époustouflant et complètement passionnant. Il est très drôle, avec des personnages uniques et une intrigue pleine de suspense". - Amanda (Goodreads) "Si vous hésitez à le lire, la seule chose que je vous dirai est de vous assurer que vous n'avez rien à faire après l'avoir commencé, car il est difficile à lâcher". - Ashley (Goodreads)

06/2023

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Romans policiers

Je vis la Bête surgir de la mer

1978. Un professeur de musique apparemment sans histoire est assassiné à Ratisbonne, en Bavière. L'enquête menée par le légendaire commissaire Kolnik et son jeune assistant Alwin Heller pointe l'organisation terroriste d'extrême gauche Fraction armée rouge : le maître de musique était un ancien nazi. Cette découverte ravive chez le jeune policier maintes interrogations concernant le passé honteux de son pays : comme bon nombre de gens de sa génération, Heller avait lui-même un père membre du Parti national-socialiste. Une blessure indélébile pour ce garçon épris de justice. Face à cet antimodèle paternel, Kolnik, un chef aux méthodes et à l'instinct si peu conventionnels, fait en revanche figure de héros : après la guerre, ce résistant qui avait connu l'enfer des camps s'était acharné à démasquer les anciens criminels nazis afin de les traduire en justice. Pourtant, ce professionnel à l'opiniâtreté légendaire semble ici se satisfaire de conclusions hâtives. Et, peu de temps après, il annonce prendre quelques jours de vacances pour aller à Prague assister au match de football qui doit opposer l'équipe nationale à celle de la RFA. Lui qui n'a pas posé une journée de congé depuis des années et qui déteste le sport ! Il confie le service à son assistant, qu'il considère comme son successeur désigné, avec cette sentence sibylline : " Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal... ! " Mais quelle peut bien être la vraie raison de ce voyage ? Et que signifie cette promesse énigmatique ? Mi-roman policier mi-roman d'espionnage, Je vis la Bite surgir de la mer éclaire d'un jour passionnant un aspect paradoxal et méconnu de l'histoire de l'immédiat après-guerre : celui d'anciens criminels nazis recrutés par les services secrets communistes afin d'espionner en République fédérale d'Allemagne pour le compte de la Sécurité d'Etat tchèque.

01/2022

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Littérature française

Mots pour maux

« — Elles sont bien belles toutes vos formules, ‘‘la commune à ses enfants morts ou à ses héros morts pour la France ou pour la Patrie'' qu'on trouve sur tous les monuments inaugurés ces temps-ci. J'ai rien contre, au contraire, mais il faudrait en plus quelque chose pour rappeler qu'on l'a gagnée cette guerre. J'lis l'journal. J'vois bien c'qui se passe. Il y en a déjà qui semblent l'avoir oublié, à commencer par les Allemands. Chaque jour, j'ai repoussé au jour suivant, mais demain l'échéance arrive à son terme. Je dois présenter devant le Conseil municipal ma réponse à cette demande du maire. Devant l'urgence de la tâche, cette nuit le sommeil me fuit. Les fantômes surgissent du passé. Je me remémore la période de la Grande Guerre, vécue côté civil, entre Allanche, Murat et Aurillac, loin du front : les lettres qu'on attend avec appréhension, mon travail d'architecte, l'église, la lecture des journaux, les discussions au café où se mêlent nouvelles vraies ou fausses de la guerre, politique, problèmes du quotidien. De possibles épitaphes surgissent, s'envolent. » 1923, dans un village d'Auvergne. Un architecte s'apprête à soumettre son projet de monument aux morts dédié aux disparus de 14-18. Il replonge dans ses souvenirs, à partir de 1890, lorsqu'il s'était vu confier le chantier d'une église... Jean-Louis Prud'homme remonte le temps et explore les cicatrices d'un nouveau siècle qui n'augurait rien de bon. « Mots pour maux » raconte ainsi la vie en suspens, les journaux qui mentent et oublient. L'humain et le politique, le sacrifice et l'absurde, des noms sur une pierre : une page d'histoire douloureuse, terriblement juste, hélas intemporelle.

12/2014

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Littérature française

Swiftitudes. De la rapide consolation d'un chagrin d'amour

Leur histoire avait commencé heureuse, légère, éblouissante, florissante, les deux êtres s'étaient métamorphosés en un seul, magnétique et fort, profus de splendeur. Puis, subrepticement, elle s'était annulée d'elle-même, aussi vite qu'elle avait pris forme, telle une bulle de savon. Swiftitudes n'est pas la minutieuse radiographie d'un chagrin d'amour. C'est bien plutôt une sorte de "manuel d'indépendance à l'usage des filles", où on apprend, pour son plus grand bonheur, par quelles voies échapper à la fatalité de l'accablement. Plutôt que de se laisser aller à la mélancolie d'usage, la narratrice, une jeune femme d'aujourd'hui au bon sens normalement trempé, embarque littéralement pour un voyage imaginaire tissé de rencontres et de coïncidences troublantes dont Swift sera le guide. Swift dont elle a rêvé une nuit alors qu'elle venait de se séparer de son amoureux... qui justement avait écrit sur l'auteur des Voyages de Gulliver. Et le récit de se transformer en une formidable dérive où l'aventure imaginée devient bien plus riche que la vraie histoire d'amour : les hasards, les rêves, les illuminations prennent le pas sur le désir ou la nostalgie et de Molière à Nerval, de l'artiste Raymond Hains à Matisse, d'Yves Klein à... Swift, on rapprend le pouvoir exaltant du beau et de l'art. Non sans mal parfois, quand les amis de la narratrice tentent de la ramener à la raison ou quand elle-même se laisse rattraper par le spectre de la tristesse. Mais il y a une irréductible loufoquerie dans ce conte qui, avec sa fausse ingénuité et son sens ravageur du non-sens, est là pour donner toutes les raisons, à l'instar de Swift, de poursuivre l'inaccessible étoile. Swiftitudes, contrairement à solitude, rime ici avec plénitude.

09/2003

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Littérature étrangère

Frances et Bernard

Une bouleversante histoire d'amitié et d'amour entre deux écrivains. « J'ai rencontré une fille qui m'a assez plu. Je pense qu'elle te plairait à toi aussi. Elle a un petit air virginal, à croire qu'elle a grandi dans une laiterie, mais elle est sèche, rapide et prompte à l'estocade, impossible donc de s'y méprendre : c'est une fille de la ville, élevée à Philadelphie. Elle s'appelle Frances Reardon. » Bernard. « Un jeune homme sortait du lot. Bernard Elliot. Harvard. Il prétend descendre de puritains. Encore un poète. Très bon. Et sans doute même encore mieux que très bon. Un grand poète. » Frances. Au milieu de l'été 1957, Bernard Elliot et Frances Reardon se rencontrent dans un atelier d'écriture. Elle le trouve un peu ridicule mais talentueux, il la trouve coincée, quoique intrigante - d'ailleurs, à côté d'elle les jolies plumitives de l'atelier lui paraissent insipides. Il lui envoie une lettre peu de temps après. Une amitié jaillit du dialogue, qui va changer le cours de leurs vies. Le poète bien né et la romancière sans le sou entament leur correspondance, avec New York pour toile de fond : les foyers pour jeunes filles, les cuisines bondées du West Village, les promenades le long de l'Hudson, et l'introduction aux cercles littéraires. Ensemble ils explorent les limites de la foi, de l'art, de la passion, de la raison, de l'amitié, du sacrifice. Malmené par l'instabilité de Bernard et l'ambition de Frances, le lien qui unit ces deux âmes sours grandit, s'approfondit et se transforme. Peut-on aimer au point de se perdre en l'autre ? À quoi renoncer par amour ? Telles sont les questions qui traversent ce roman épistolaire bouleversant, écrit avec une grâce incomparable.

03/2013

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Policiers

Below zéro

« Une fois de plus, C. J. Box nous donne tout ce qu’il faut de suspense… dans un décor absolument somptueux. » Kirkus Review Dis à Sherry qu’April a appelé. Tel est le message que reçoit un jour Sheridan, la fille aînée du garde-chasse Joe Pickett. Stupéfaite, elle en fait part à son père qui n’y croit pas une seule seconde : il est impossible que la petite April, recueillie par les Pickett, ait survécu au massacre déclenché par les autorités fédérales six ans plus tôt contre les Survivalistes alors retranchés dans leur camp. Impuissant, il a assisté à la tuerie et le dit et le répète à sa fille. Seulement Sheridan l’écoute d’autant moins qu’elle continue de recevoir des messages de l’inconnue… Dans ces messages, certains détails semblent bel et bien confirmer que celle qui les envoie n’est autre qu’April. Au même moment, accompagné d’une jeune fille, un ancien gangster de Chicago atteint d’un cancer en phase terminale traverse le pays derrière son volant. Certain de mourir dans peu de temps, il essaie de se réconcilier avec son fils, éco-terroriste. Qui lui n’a aucune envie de se réconcilier avec son père et entend bien l’obliger à se repentir de tous les crimes commis contre l’environnement. À cet effet, il exige de lui une empreinte carbone au-dessous de zéro… autrement dit : faire comme s’il n’avait jamais existé. C’est alors que les messages de l’inconnue se faisant plus pressants et convaincants, Joe Pickett découvre qu’ils proviennent d’une région où des crimes de plus en plus violents sont en train de se produire.

01/2012

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Histoire de France

Philippe III le Hardi

Long de quinze années, le règne de Philippe III le Hardi a été négligé par les historiens. Probablement son père, Louis IX (Saint Louis), et son fils, Philippe le Bel, lui font-ils tous deux de l'ombre par-delà les siècles... En outre, la personnalité effacée, évanescente d'un roi sachant à peine lire, capable des plus surprenants enfantillages, mais féru de violence et d'exploits militaires donna par la force des choses le pouvoir à son entourage familial et à ses conseillers. Sans les solides réformes administratives et fiscales faites sous Louis IX, la monarchie française aurait pu connaître entre 1270 et 1285 une mutation semblable à celle que la Couronne anglaise avait subie quelques décennies plus tôt : le régime des grandes assemblées mêlant l'aristocratie, les princes territoriaux, les techniciens du droit et de la fiscalité, les évêques et les grands abbés. Ponctué d'expéditions guerrières calamiteuses - y compris la dernière où il laissa la vie - et de secousses politiques comme l'exécution du favori Pierre de Brosse, ce court règne aux péripéties parfois shakespeariennes est passionnant à suivre, car on y voit l'Histoire hésiter : le renforcement du pouvoir central va-t-il s'arrêter là, l'édifice capétien est-il sur le point de se défaire, ou bien les institutions vont-elles se montrer plus fortes que les individus ? Bien sûr - nous connaissons la suite -, ces quinze années de flottement seront oubliées, mais elles auront enrichi l'expérience politique de la dynastie. Première biographie de Philippe III depuis plus d'un siècle, cet ouvrage clôt la magnifique galerie des portraits du " siècle de Saint Louis " que l'auteur a mis plus de trente ans à composer.

03/2003

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Littérature française

Excursion dans les bas-fonds. Direction artistique

Ceux qui gèrent la communication s’appellent les «communicants». Ceux à qui s’adresse la communication s’appellent les «communiqués». Quand la communication est efficace, les communicants décident et les communiqués obéissent. Les parents de Mathieu, par exemple, qui vivent dans le Nord-Pasde- Calais, ont été très mal communiqués. Ils trouvent de bon goût de s’habiller chez Decathlon et pensent que, bien qu’il gagne à peu près cinq fois plus d’argent, Mathieu n’a pas aussi bien réussi que son frère, qui a passé son Capes et est devenu prof. Mais qu’importe. Un professionnel du talent de Mathieu, qui code subtilement des messages à longueur de journée, est aussi capable de décrypter les signes sociaux, et n’est pas dupe de lui-même dans son désir d’ascension et de revanche familiale. La supériorité du communicant en général et de Mathieu en particulier tient à cela : il n’est dupe de rien. Du moins, jusqu’à ce qu’il croise Elise. Il n’aurait pas dû s’y intéresser, vu qu’elle travaille à l’étage inférieur - et donc dans un service subalterne. Mais Elise résiste à tout déchiffrage, toute classification. Aurait-elle cette chose rarissime que Mathieu appelle un style ? Mathieu doit en avoir le coeur net. Mais l’homme qui n’est dupe de rien n’est pas au bout de ses errances. Dans une langue brutale et précise, Christophe Mouton rend compte d’un monde où les inconscients, les relations aux autres et le langage sont pervertis. Un monde qui se révèle peu à peu avoir plus soif de conditionnement généralisé, d’appartenance et d’aliénations collectives que d’aventures et d’amour. Notre monde. Christophe Mouton est notamment l’auteur de Un garçon sans séduction, Feuilles de calcul (Julliard, 2012) et de Cocaïne, Business-model (Julliard, 2014).

01/2016

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Esotérisme

La vigne et le vin, sacrés symboles

Un amateur faisant tournoyer un grand cru dans son verre à pied vous dira peut-être que ce vin a "du corps". Ce dont on ne peut douter, c'est qu'il ait de l'esprit. De fait, la partie du volume d'un alcool qui s'évapore pendant son vieillissement en fût est appelée "la part de l'ange". A défaut d'être un spiritueux, le vin est bel et bien spirituel. Dans cet ouvrage érudit, Jean-François Blondel s'intéresse au symbolisme associé à la treille et son jus, ainsi qu'à son évolution à travers les millénaires et les civilisations. Les mythologies et légendes méditerranéennes, les religions abrahamiques, les sociétés à mystères (telles que le Compagnonnage et la Franc-maçonnerie), mais aussi la culture populaire, ont toutes enrichi ce message symbolique pour lui donner une dimension universelle. Ainsi trouve-t-on dans ce divin breuvage la matière même d'allégories propices aux questionnements métaphysiques de l'humanité. Le vin est une boisson complexe et ambiguë. Alors qu'il était célébré depuis la nuit des temps pour ses innombrables vertus thérapeutiques et glorifié pour son ivresse qui rapprochait le simple mortel du sacré, la modernité fait de lui le compagnon d'infortune de la classe ouvrière et ses excès font l'objet d'une lutte de santé publique. Regorgeant d'anecdotes insolites qui satisferont les chercheurs de vérité comme la curiosité du grand public, le travail de Jean-François Blondel nous interroge sur le devenir de cet inestimable héritage. Le goût du vin se mariant si bien avec l'amour des mots, l'ouvrage fait également la part belle à l'analyse du langage, tant ce dernier recèle les marques d'un imaginaire collectif aux origines mystérieuses. Dans le même esprit, un recueil de proverbes, dictons, citations célèbres et un choix de chansons à boire sont consignés en annexe.

02/2020

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Cinéma

Les bonnes chansons ne meurent jamais... De 36 Chandelles à The Voice, l'histoire des variétés à la télévision

En avril 1960, Line Renaud joue la marraine d'un jeune artiste invité sur le plateau de L'Ecole des vedettes, un rocker âgé d'à peine 17 ans. Son nom ? Johnny Hallyday. Les cheveux gominés, la guitare autour du cou, il semble très intimidé par les caméras. Mais lorsqu'il entonne "Laisse-toi aimer des filles", le succès est assuré. Et sa carrière prend son envol. En 1984, en direct du studio Gabriel, au cours de l'émission Champs-Elysées, Barbra Streisand et Michel Legrand entonnent " What are you doing the rest of your life "... Et les téléspectateurs retiennent leur souffle : le moment est magique. Durant la première saison de The Voice, la plus belle voix, en 2012, plus de 9 millions de téléspectateurs se pressent devant le petit écran. Un score historique, la meilleure audience d'un lancement de télé-crochet français, toutes chaînes confondues. A travers ces trois exemples - et il y en a bien d'autres -, une vérité apparaît : les émissions de variétés traversent les époques, pour peu que la formule soit bonne ! Une histoire fabuleuse, qui parle à tous, qu'un passionné connaissant bien les coulisses de ces émissions a décidé de raconter : Jacques Sanchez. De la première émission de variétés, 36 Chandelles, animée par Jean Nohain en 1952, à The Voice présentée par Nikos Aliagas, en passant par Numéro Un de Maritie et Gilbert Carpentier, Palmarès de Guy Lux, Champs-Elysées de Michel Drucker, sans oublier les émissions de Jacques Martin, Pascal Sevran, Jean-Pierre Foucault ou Nagui, Jacques Sanchez raconte pour la première fois la grande histoire des émissions de variétés. En connaisseur, puisque depuis vingt-cinq ans il collabore avec les plus grandes stars de la télé, parmi lesquelles Laurent Ruquier, Thierry Ardisson, Stéphane Bern, Guillaume Durand, Patrick Sabatier...

11/2015

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Critique littéraire

Fortunes et infortunes de Théophile de Viau. Histoire de la critique suivie d'une bibliographie

La fortune de Thophile de Viau a subi au fil du temps de nombreuses oscillations. Cet ouvrage en retrace l'histoire, depuis les dbuts du pote jusqu' nos jours ; il permet en mme temps de comprendre les causes de fluctuations hors du commun. Tout jeune, Thophile connat un succs clatant, comparable, quoique dans un registre bien diffrent, celui de Malherbe. Mais il ne faut que quelques annes pour qu'il soit jet en prison, victime d'une perscution sans merci, et condamn au ban perptuel l'issue du premier procs proprement littraire de l'histoire. Avant que le sicle ne s'achve, il est encore la victime de Boileau, qui donne le coup de grce sa renomme et jette sur son uvre un discrdit durable. Gautier reviendra le mrite de quasiment le ressusciter, en s'insurgeant contre l'anathme qu'avait lanc le Lgislateur du Parnasse . Malheureusement, Sainte-Beuve ne s'associera pas cette tentative de rhabilitation, et ses critiques ne seront que trop entendues. Cependant, Thophile a toujours t apprci par des lecteurs de choix, tels que Hugo, Nerval, Mallarm, Swinburne, au XIXe sicle, Gourmont et Apollinaire au dbut du XXe sicle. Mais ce sont surtout ces dernires dcennies qui lui ont t favorables, et d'une manire qui parat, cette fois, irrversible : sympathie pour l'homme, intrt pour ses uvres, qui sont devenues l'objet d'une littrature critique abondante et souvent de qualit. Dsormais, Thophile touche un public de plus en plus vaste sans vraiment occuper encore la place qu'il mrite. propos de Thophile et de sa fortune, c'est--dire d'un cas particulier et bien des gards exceptionnel, l'enqute mene par Guido Saba rend compte largement de l'volution des gots littraires sur prs de quatre sicles.

07/1997

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Religion

Le Cénacle. Fondements christologiques et spirituamlité

Habiter le temps du Cénacle, c'est un certain regard sur le Christ c'est un certain art de croire et de vivre le Christ On découvrira ici un beau travail de Théologie Spirituelle en même temps qu'un beau document d'Histoire de la Spiritualité. Le fait est assez rare en ces matières pour qu'il soit bon de le souligner. Mais, en outre, cette publication est heureuse pour notre temps parce que, en bien des lieux de notre Eglise contemporaine, le mot "spirituel" se trouve galvaudé, édulcoré, ravalé au niveau d'un sentimentalisme facile, au gré de tous les courts circuits immédiats entre nos spontanéités et ce que nous appellerions trop facilement le surnaturel. Au sujet de ce travail théologique, je voudrais dire deux choses encore. La première est que l'on pourra apprécier une forme théologique assez peu usitée encore... En effet, l'auteur se place ici, délibérément, dans le cadre d'une théologie esthétique. Et l'on verra que l'ambiance générale, le climat, le ton, en même temps que certaines ouvertures en profondeur, permettent une approche renouvelée de bien des points théologiques traités. La deuxième... c'est tout simplement : "Bienheureux Cénacle" . Comme il serait souhaitable, en effet, que d'autres congrégations puissent s'offrir la chance d'un renouveau spirituel aussi profond. Je me demande d'ailleurs, à ce sujet, si la rencontre avec ce livre ne va pas déclencher, dans telle ou telle congrégation, le désir efficace de tenter la même expérience. Louis SINTAS S. J. Ghislaine CÔTE, religieuse de N. D. du Cénacle, docteur en théologie, maître en philosophie, est actuellement supérieure provinciale, dans sa congrégation, pour la France et la Suisse. Elle a été engagée dans l'enseignement de la philosophie, l'animation des retraites, l'accompagnement spirituel individuel et de groupes, la formation.

01/1991

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Développement personnel

Hygge. L'art du bonheur à la danoise

Malgré leurs hivers longs et rudes, leurs journées qui parfois ne durent pas plus de 6 heures, les Danois sont considérés, depuis plus de 40 ans, comme le peuple le plus heureux au monde. Pourquoi ? Grâce à leur mode de vie : le Hygge. Ce petit quelque chose de plus qui les rend heureux… " Hygge ", prononcez (heu-gah), pourrait se traduire par " bien-être ". Le hygge, qui n'est pas une tendance mais un véritable art de vivre, consiste à transformer l'ordinaire en enchantement ; à chercher le confort, la tendresse, la simplicité, la convivialité ; à privilégier l'être plutôt que l'avoir. Etre hygge, c'est rendre le quotidien unique grâce à des détails simples, comme boire et manger avec des gens qu'on aime, prendre un bain à la lueur des bougies, préparer un feu de cheminée quand il neige dehors, s'asseoir à sa fenêtre et regarder les gens marcher dans les rues, décorer sa maison avec des matières naturelles et des couleurs douces, rester au lit avec une théière et un bon livre… Etre hygge, c'est aussi un état d'esprit, chercher ce qui va rendre plus belle sa vie de tous les jours, ralentir son rythme et profiter en pleine conscience de chaque moment ; être à l'écoute de soi, des autres, mais aussi de la terre, du rythme des saisons, des variations de lumière. Etre hygge, c'est fleurir sa maison, préparer un bon café à ses collègues, organiser un pique-nique en forêt avec ses enfants… Petit guide pratique et philosophique, ce livre vous expliquera qu'être hygge au quotidien ce n'est pas compliqué, c'est une façon de penser et d'être qui ne nécessite ni argent ni connaissance particulière, mais de la générosité et de la simplicité.

11/2016

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Littérature étrangère

Crève !

"Je suppose que j'étais un sale voyou depuis le début. C'était en regardant crouler cette sale école que j'avais pour la première fois compris combien j'avais de haine en moi, et comme c'était bon de la laisser s'exprimer. Quand les flics réussirent à me faire avouer, après m'avoir bien coincé dans tous mes mensonges, mon père, pendant des semaines, m'avait battu, dans la baignoire, avec de grosses rallonges de fer à repasser. Je dormais dans le garage, entre les poubelles et les rats. L'endroit était si moche qu'il n'y garait même pas sa voiture. Mes parents avaient divorcé juste après que j'avais foutu le feu à l'école. J'étais parti vivre avec ma mère à Aliso, un village de moins de deux kilomètres carrés composé de cubes de ciment délabrés que tout le monde appelait les Boîtes. La "solution finale" que nous avait réservée la ville de Los Angeles : habitations à bon marché avec toute la panoplie, routes de terre battue, cafards format Cadillac, et des milliers de mamas de l'assistance sociale. La population était composée pour deux tiers de Mexicains et pour un tiers de Noirs. Tous les gamins appartenaient à une bande. La règle tacite voulait que tout petit Noir surpris dehors pendant la nuit serve de gibier aux Mexicains. Les flics ne bougeaient pas et rigolaient. Inutile de les appeler. Les bandes de gosses se battaient comme chiens et chats, des crétins s'entre-tuaient... ça n'intéressait pas les flics qui n'auraient eu à défendre, en fait de propriété, que le magasin de liqueurs du coin et les blocs de ciment." James Carr

04/1994

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Musique, danse

Clifford Brown. Le roman d'un enfant sage

Bien des musiciens de jazz, parmi les plus célèbres, ont mené une vie de bâton de chaise, où figuraient en bonne place l'alcool, les drogues, les comportements asociaux et les frasques sexuelles. D'aucuns en ont conclu que leur génie ne pouvait s'épanouir que grâce à ces excès ou à ces dérives. Ce livre les étonnera. Il trace le portrait d'un garçon qui - fils respectueux de parents extrêmement méritants, puis musicien plein de raison, lucide, appliqué, déférent à l'égard de ses aînés, discipliné dans sa vie comme dans son art - n'en devint pas moins l'un des improvisateurs les plus flamboyants et les plus féconds de sa génération. De surcroît, " ce mouton à cinq pattes, cet enfant sage dans la cour des enfants terribles " a bel et bien existé. " Il s'appelait Clifford Benjamin Brown. Il jouait de la trompette, et il en jouait mieux, beaucoup mieux, follement mieux que la plupart des fous. " Est-ce d'avoir trouvé la mort à vingt-cinq ans, dans un accident de voiture, qui lui a conféré après coup l'aura d'un ange foudroyé ? Fascinés par sa quête tranquille de la perfection et cette façon, tout aussi sereine, qu'il avait de viser l'inaccessible, les créateurs majuscules auxquels il s'est un jour ou l'autre mesuré (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Miles Davis, Fats Navarro, Sonny Rollins, Art Blakey, Max Roach...) ont tous vu en lui, de son vivant déjà, quelqu'un d'un peu miraculeux. Alain Gerber raconte ici l'histoire de " Brownie ", ses rencontres et ses traverses. Mais aussi, à sa manière habituelle faite d'intime compréhension, il décrit une entreprise esthétique sans pareille et saisit la musique du trompettiste dans le mouvement qui lui confère sa grâce et la rend aussi actuelle aujourd'hui qu'à l'époque où on la découvrait.

03/2001

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Cinéma

Jean Marais

Sa beauté était parfaite et Villain son véritable patronyme. Champion toutes catégories du charme masculin à l'écran, Jean Marais a assis sa réputation d'acteur en disparaissant derrière l'hideux et terrifiant masque de la Bête dans le film de Jean Cocteau, son mentor, amant et ami. Arrivé au sommet de la popularité grâce à de flamboyants films de cape et d'épée, comme Le Bossu, il fut en même temps un intransigeant expérimentateur au théâtre ainsi que le fer de lance des essais cinématographiques de Jean Cocteau. Comique dans la série des Fantômas ou coqueluche des jeunes filles dans L'Éternel Retour, s'engageant parfois dans d'authentiques liaisons féminines, il n'en assuma pas moins avec sérénité son homosexualité, alors politiquement incorrecte. Pas de doute, les paradoxes ne manquent guère dans la vie bien remplie de Jean Marais. Ni les secrets de famille. Né en 1913, à Cherbourg, il resta fort peu de temps dans la capitale du Cotentin, enlevé brutalement par une mère abusive à un père qu'il ne retrouva que bien plus tard. Ballotté de modestes pavillons de banlieue en discrets appartements parisiens, l'enfant rebelle au cursus scolaire catastrophique donna naissance à un jeune homme ambitieux dont la soif culturelle sera apaisée par sa rencontre avec Cocteau. Comédien renommé, certes, mais tout autant peintre, écrivain, organisateur de spectacles, sculpteur ou potier... Jean Marais ne se laissa jamais enfermer dans une discipline. Cette biographie intime et éclairée retrace le destin exceptionnel d'un homme qui se défendait d'être un monstre sacré et ne prétendait, selon ses termes, qu'à devenir un bon " artisan ". Aujourd'hui, il n'en demeure pas moins une légende.

11/2005

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Littérature érotique et sentim

Pas celle que tu crois

"Un savant mélange d'humour et de romance. Brillant et drôle !" Sunday Mirror Lorsque, suite à un énorme malentendu, Edie est surprise en train d'embrasser le marié lors du mariage d'un de ses collègues, elle se laisse condamner sans réagir, incapable de se défendre. Aussitôt mise à l'écart au bureau et par tous ses contacts sur les réseaux sociaux, elle finit par accepter la proposition de son patron : quitter Londres pour la ville de son enfance, Nottingham, afin d'y suivre un acteur en vogue dont elle doit écrire la biographie. Sauf que, faute de moyens, elle doit s'installer chez son père et cohabiter avec sa soeur excentrique et définitivement insupportable. Comme si ce n'était pas suffisant, la première rencontre avec Elliot Owen, le fameux acteur, est catastrophique. Quand le destin s'acharne à ce point, il ne reste plus que deux possibilités : subir ou réagir. Alors, Edie laissera-t-elle les autres décider à sa place ou bien choisira-t-elle de leur prouver à tous, ainsi qu'à elle-même, qu'elle n'est pas celle qu'ils croient ? Avec cette comédie romantique pétillante, à la fois drôle et pleine d'émotion, Mhairi McFarlane nous offre un nouvel exemple éclatant de son talent. A propos de l'auteur Mhairi McFarlane est née en Ecosse en 1976. Depuis, elle n'a de cesse d'expliquer comment prononcer son nom. Elle vit aujourd'hui à Nottingham - avec son homme et son chat - où elle écrit des livres et anime des blogs. Ses petits plaisirs ? Un bon vin, un bon plat et du shopping. Rien d'extravagant, mais largement suffisant ! Mhairi McFarlane est également l'auteur de Comme si c'était toi.

05/2018

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Littérature étrangère

Dans la tête d'Andrew

Dans ce qu'on imagine être le cabinet d'un psychanalyste, un homme évoque l'un de ses amis, un chercheur en sciences cognitives répondant au prénom d'Andrew, qui n'est autre que... lui-même. Victime d'un délitement mental peut-être lié aux recherches requises par sa discipline, Andrew s'est convaincu que le cerveau n'était qu'une machine à mentir et à feindre qui fait de lui un prisonnier à vie. Imperméable à la culpabilité, au chagrin comme au bonheur, il est persuadé que chacun de ses actes nuit aux êtres qu'il aime, qu'un désastre va se produire quoi qu'il fasse, alors que lui-même sort indemne de toutes les épreuves de la vie. Tandis que l'étrange narrateur se confesse, le lecteur s'interroge : ledit Andrew a-t-il bien, lorsqu'il était enfant, provoqué un accident de voiture ? A-t-il, de fait, empoisonné par mégarde son propre bébé ? Une femme a-t-elle vraiment disparu à cause de lui un certain 9 septembre ? A-t-il pour de bon bu des cocktails avec des nains ? Et est-il exact que le président ait été son camarade de chambre pendant ses études à Yale ? Véritable tempête sous un crâne, ce texte survolté, pétri de malice virtuose et de clins d'oeil littéraires et cinématographiques convoquant aussi bien Mark Twain et Lewis Carroll que Le Magicien d'Oz ou L'Ange bleu, ouvre des mondes vertigineux. C'est le roman d'une Amérique pieds et poings liés à l'inconscient collectif et à son imaginaire artistique, le point d'orgue d'une oeuvre magistrale en forme d'invitation réitérée à voyager sans entraves au pays des expériences-limites.

11/2016

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Littérature étrangère

Un maire en sursis

Igor Louchtchenko, maire d’une grande ville qui pourrait bien être Moscou, vit en concubinage avec Aliona Sabourova, la femme la plus riche de Russie. Heureux de sa réussite, il l’est jusqu’au jour où, six mois après son élection, il décide de supprimer une grande partie des kiosques commerciaux de la ville pour des raisons sanitaires et esthétiques. La date de fermeture doit coïncider avec l’ouverture d’un hypermarché construit par son épouse. Tout irait bien si, ayant décidé de construire un hypermarché concurrent, l’entrepreneur Piotr Kozine, propriétaire d’une grande partie de ces kiosques très rentables, ne tentait pas de résister. Entre les deux s’engage une lutte pour les parts de marché. Sabourova est une adversaire rusée : elle parvient à faire bloquer le chantier pour non-respect de normes sanitaires… La guerre est immédiatement déclarée. Campagne de calomnies, meurtres et procès, tout est bon pour faire tomber le maire. L’avocat Artiom Pavlov réussira-t-il à empêcher ce véritable assassinat politique ? Toute la question est là, et la réponse donnée par l’auteur n’est guère rassurante.   Deuxième roman d’Astakhov, Incitation au meurtre éclaire de nombreuses affaires qui ont défrayé la chronique moscovite et révèle un monde dont même les spécialistes étrangers de la politique intérieure russe ne soupçonnent pas tous les dessous. Le personnage principal du roman, Igor Louchtchenko, est ainsi inspiré de l’ancien maire de Volgograd, Evgueni Ichtchenko, qu’Astakhov a eu l’occasion de défendre avec succès devant la justice. Mais Louchtchenko évoque aussi par beaucoup d’aspects, y compris son nom, le maire de Moscou, Iouri Loujkov, limogé en septembre dernier par un président Medvedev qui disait « n’avoir plus confiance en lui ».

06/2011

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Policiers

Zoltan Horn

« Markechouche était né dans le djebel d'Oasur. On ne lui connaissait pas de mariage ni d'enfants et aucune mention sur sa famille dans son dossier. Quelques feuillets sur un bref passage dans les rangs du FLN en 1957. Le 1er juillet 1958, il s'était engagé dans la Légion, où il avait été de toutes les batailles. Décoré plusieurs fois pour acte de bravoure, il était décrit comme quelqu'un de secret et d'exalté. C'était un combattant très en vue, chargé des basses besognes. Il était capable de tout et rien ne l'arrêtait. Ce Kabyle était un militant farouche pour l'indépendance de l'Algérie. Il se fit remarquer très tôt par sa détermination. Il avait toujours été bien noté par ses supérieurs et respecté par ses collègues. Un homme sans histoire qui ne buvait pas et n'attirait jamais l'attention sur lui. Il était d'ailleurs très discret. Le dossier relevait de nombreuses citations et des éloges lui étant adressées à de nombreuses reprises par ses supérieurs au travers de lettres de félicitations. Un homme exemplaire, si on se référait à ce dossier. Et pourtant, il avait bel et bien été assassiné. » Un légionnaire atrocement mutilé dans sa propre caserne. Un commandant déboussolé au point de faire appel, avec les consignes de son ministère de tutelle, à son ami Zoltan, un ancien frère d'armes reconverti en enquêteur. Quarante-huit heures pour démêler une affaire tragique, quatre-vingt-treize suspects... Conduite par un duo singulier, un légionnaire et un avocat, ce thriller troublant revisite les heures les plus sombres de la guerre d'Algérie et explore une cicatrice à jamais ouverte, où fantômes et démons grouillent en une danse macabre sans fin.

10/2015

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XVIIe siècle

Charles IV de Lorraine. 1604-1675. L'esprit cavalier

Charles IV de Lorraine (1604-1675) est une personnalité hors-norme dans le XVIIe siècle européen, entre Bourbons et Habsbourg. Usurpant les droits de sa femme Nicole pour régner seul sur Les duchés lorrains, cherchant à y renforcer l'Etat et l'autorité souveraine, il doit composer avec les pressions d'une monarchie française soucieuse de maîtriser un espace essentiel face à ses ennemis. Homme au caractère impétueux, il apparait souvent comme un piètre gouvernant. Cavalier dans l'âme, bon général, it semble mener son existence et son Etat comme sur les champs de bataille qu'il affectionne. Exilé à la suite de l'occupation française de ses terres, il devient une sorte de condottiere au service des Habsbourg dans cette guerre de Trente Ans qui ravage en partie l'espace lorrain. Il combat les Suédois, prend part à la Fronde des princes, participe aux campagnes espagnoles dans le conflit qui se poursuit avec la France jusqu'en 1659. Toutefois, par son attitude, Charles IV s'attire nombre d'inimitiés, au sein de sa noblesse, de sa famille et parmi ses alliés qui vont jusqu'à l'emprisonner un temps. Son règne est ainsi marqué de maints épisodes rocambolesques qui ont poussé ses contemporains et, à leur suite, des historiens, à ne voir en lui qu'un bien piètre duc. Il faut pourtant relire l'histoire de ce règne long d'un demi-siècle et rompre avec une vision téléologique de l'histoire qui pousse à dire que Charles IV a été bien inconséquent de ne pas plier face à la France : ses choix furent ceux d'un duc souverain, non ceux d'un prince à la tête d'un Etat client des Bourbons.

05/2021

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Littérature française

Mauvaises herbes

Dehors, le bruit des tirs s'intensifie. Rassemblés dans la cour de l'école, les élèves attendent en larmes l'arrivée de leurs parents. La jeune narratrice de ce saisissant premier chapitre ne pleure pas, elle se réjouit de retrouver avant l'heure "son géant". La main accrochée à l'un de ses grands doigts, elle est certaine de traverser sans crainte le chaos. Ne pas se plaindre, cacher sa peur, se taire, quitter à la hâte un appartement pour un autre tout aussi provisoire, l'enfant née à Beyrouth pendant la guerre civile s'y est tôt habituée. Son père, dont la voix alterne avec la sienne, sait combien, dans cette ville détruite, son pouvoir n'a rien de démesuré. Même s'il essaie de donner le change avec ses blagues et des paradis de verdure tant bien que mal réinventés à chaque déménagement, cet intellectuel — qui a le tort de n'être d'aucune faction ni d'aucun parti — n'a à offrir que son angoisse, sa lucidité et son silence. L'année des douze ans de sa fille, la famille s'exile sans lui à Paris. Collégienne brillante, jeune femme en rupture de ban, mère à son tour, elle non plus ne se sentira jamais d'aucun groupe, et continuera de se réfugier auprès des arbres, des fleurs et de ses chères adventices, ces mauvaises herbes qu'elle se garde bien d'arracher. De sa bataille permanente avec la mémoire d'une enfance en ruine, l'auteure de ce beau premier roman rend un compte précis et bouleversant. Ici, la tendresse dit son nom dans une main que l'on serre ou dans un effluve de jasmin, comme autant de petites victoires quotidiennes sur un corps colonisé par le passé.

08/2020

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Histoire de France

Poitiers, 19 septembre 1356

Ce 19 septembre 1356, aux environs de Poitiers, les 12 000 Français du roi Jean II le Bon affrontent 8 000 Anglo-Gaxons sous les ordres du prince de Galles, fils d'Edouard III d'Angleterre, surnommé le "Prince Noir". S'en suivent cinq heures de mêlée furieuse et de charges folles des chevaliers français qui sont décimés par les archers anglais et contraints à une fuite éperdue. Surtout, véritable désastre, le roi de France est fait prisonnier. Au soir de la bataille, près de la moitié de l'armée française a été anéantie : 2 500 hommes ont été tués, 3 000 ont été faits prisonniers. Vainqueurs, les Anglais ont à déplorer des pertes bien moindres. Dix ans après Crécy (1346), qui a révélé la terrible efficacité des archers anglais, Poitiers, c'est déjà la routine de la défaite. Pourtant, la bataille de Poitiers est plus qu'une simple péripétie de la guerre de Cent Ans, cet interminable conflit ouvert en 1337 et qui va durer jusqu'en 1453. Elle vient conclure une course poursuite haletante d'un mois entre le roi de France et le Prince Noir en août-septembre 1356. Elle marque aussi un tournant dans la guerre de Cent Ans. A la suite de la capture de Jean le Bon, le royaume se trouve dirigé par le dauphin, tout juste âgé de dix-huit ans. Le pays est alors déchiré entre les ambitions du roi de Navarre Charles le Mauvais et la démagogie d'Etienne Marcel, le prévôt des marchands, écrasé d'impôts pour acquitter le montant de la gigantesque rançon exigée par les Anglais et confronté à une terrible jacquerie. Ultime conséquence de la bataille de Poitiers : le traité de Brétigny en 1360 ampute le pays du quart de son territoire.

02/2014

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Littérature érotique et sentim

Trois célibataires à marier. Avis de coup de foudre ; Un couple inattendu ; Un amour imprévu

Alors que leur meilleure amie vient de se marier, Phoebe, Kate et Bella prennent une grande résolution : ne pas fêter leurs trente ans sans un fiancé ! Avis de coup de foudre Gib n'en revient pas. Ses proches sont convaincus qu'il est incapable de se lier d'amitié avec une femme sans que le désir s'en mêle. Résolu à leur prouver le contraire, il relève le défi qu'on lui lance : s'installer en colocation avec trois jeunes femmes, et gagner leur amitié. Un jeu d'enfant, pense-t-il. Jusqu'à ce que son regard croise celui de la jolie Phoebe... Un couple inattendu Kate déteste Finn McBride, son patron, qu'elle juge arrogant, guindé et totalement dépourvu d'humanité. Quelle déception lorsqu'elle découvre que cet odieux personnage et le fameux prince charmant avec lequel ses amies lui ont organisé un rendez-vous ne sont qu'une seule et même personne ! Un amour imprévu Elle, tomber amoureuse de son meilleur ami ? Ca n'a aucun sens ! Bella connaît Josh depuis l'université. Si elle avait réellement été amoureuse de lui, ses sentiments se seraient manifestés plus tôt. Hélas, quand Josh lui propose de l'accompagner pour un voyage d'affaires, Bella doit bien reconnaître que ses sentiments pour lui ont bel et bien évolué... A propos de l'auteur : Contrairement à de nombreux auteurs Harlequin, Jessica Hart n'avait pas en tête de devenir romancière. Pourtant, au grès de ses études et de ses expériences profesionnelles, elle a commencé à écrire des romances passionnées plébiscitées par ses proches. Dès lors, elle a envisagé cette carrière comme un défi, qu'elle relève aujourd'hui haut la main !

06/2019

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Littérature érotique

La croqueuse d'hommes

Initiée aux plaisirs charnels par Virgile, son premier amour, Violaine se révèle à elle-même dans sa course effrénée à la jouissance. Elle assume tous les fantasmes que lui édicte son imaginaire, se fait un devoir -et une joie ! - de satisfaire les caprices de ses partenaires, repousse les limites de ce que son corps peut endurer... Mais au fond, que cherche-t-elle ? Cette quête ne serait-elle pas celle d'une liberté absolue, aussi bien sexuelle que sentimentale ? Et si cette lueur intense dans ses prunelles immenses cachait des secrets inavouables... Je m'autorise un verre de grand vin de Bordeaux tandis que sur la platine glisse un album de musique électro-jazz. Alanguie et bien au chaud, je pose mon verre et entreprend, entièrement nue, de ranger mes achats du jour : escarpins rouges, chaussures de ville blanc cassé, bottes de cuir à hauts talons, ensemble de lingerie haut de gamme brodé de dentelle... Je ne résiste pas et revêt le bel objet qui effleure ma peau en me donnant des frissons, contemple le résultat dans un grand miroir d'angle : plutôt pas mal... Mon pied de princesse glisse à l'intérieur des bottes, dont l'encolure vient jusqu'à l'arrière de mes cuisses. Je savoure le toucher extraordinaire de ma seconde peau, au noir luisant, au niveau de la cheville, admire sa façon de sublimer avec élégance le galbe de mes jambes... Mon front est brûlant, je sens la chaleur du désir rayonner dans mon ventre, embraser lentement tout mon corps ; je marche un peu, féline, devant le miroir et la caméra, faisant légèrement craquer la matière. J'ignore si je le dois au vin, mais oui, je suis d'humeur chasseresse... Sensuel, crû, brûlant, fantasque ou poétique, un hymne à l'amour sous toutes ses formes.

07/2021

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Immigration

La France, tu l'aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane

Ils s'appellent Mourad, Samira, Karim, ou bien Sandrine et Vincent. Ils sont nés et ont grandi partout en France, la plupart sont diplômés de l'enseignement supérieur, mais ils ont décidé de s'installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal ou Bruxelles... Discriminés sur le marché de l'emploi et stigmatisés pour leur religion, leurs noms ou leurs origines, ces Français de culture ou de confession musulmane trouvent à l'étranger l'ascension sociale qui leur était refusée en France. Ils y trouvent aussi le "droit à l'indifférence" qui leur permet de se sentir simplement français. Appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1000 personnes et sur 140 entretiens approfondis, cette enquête sociologique sans précédent met au jour pour la première fois un phénomène qui travaille la société française à bas bruit. En interrogeant ces élites minoritaires, elle détaille leur formation, comment elles se sentent et sont perçues comme musulmanes, les raisons de leur départ, le choix des destinations, l'expérience de l'installation et de la vie à l'étranger, le regard qu'elles portent sur la France, leurs perspectives de retour... Ce n'est pas seulement une fuite des cerveaux que l'ouvrage documente : se révèlent en creux les effets délétères de l'islamophobie qui, vus d'ailleurs, semblent bel et bien constituer une exception française. Olivier Esteves est professeur des universités (université de Lille), spécialiste du monde anglophone, de l'ethnicité et de l'immigration. Alice Picard est enseignante agrégée de sciences économiques et sociales et chercheuse associée au laboratoire Arènes (UMR 6051). Julien Talpin est directeur de recherche au CNRS (Ceraps, université de Lille), spécialiste du racisme et de l'engagement dans les quartiers populaires.

04/2024

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Littérature française

L'oiseau blanc

La favorite se couchait de bonne heure et s'endormait fort tard. Pour hâter le moment de son sommeil, on lui chatouillait la plante des pieds et on lui faisait des contes ; et pour ménager l'imagination et la poitrine des conteurs, cette fonction était partagée entre quatre personnes, deux émirs et deux femmes. Ces quatre improvisateurs poursuivaient successivement le même récit aux ordres de la favorite. Sa tête était mollement posée sur son oreiller, ses membres étendus dans son lit et ses pieds confiés à sa chatouilleuse, lorsqu'elle dit : "Commencez ; " et ce fut la première de ses femmes qui débuta par ce qui suit. LA PREMIERE FEMME. Ah ! ma soeur, le bel oiseau ! Quoi ! vous ne le voyez pas entre les deux branches de ce palmier passer son bec entre ses plumes et parer ses ailes et sa queue ? Approchons doucement ; peut-être qu'en l'appelant il viendra ; car il a l'air apprivoisé, "Oiseau mon coeur, oiseau mon petit roi, venez, ne craignez rien ; vous êtes trop beau pour qu'on vous fasse du mal. Venez ; une cage charmante vous attend ; ou si vous préférez la liberté, vous serez libre". L'oiseau était trop galant pour se refuser aux agaceries de deux jeunes et jolies personnes. Il prit son vol et descendit légèrement sur le sein de celle qui l'avait appelé. Agariste, c'était son nom, lui passant sur la tête une main qu'elle laissait glisser le long de ses ailes, disait à sa compagne : "Ah ! ma soeur, qu'il est charmant ! Que son plumage est doux ! qu'il est lisse et poli ! Mais il a le bec et les pattes couleur de rose et les yeux d'un noir admirable ! "

11/2023

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Littérature française

Sur les traces de ma mère

une femme de kerkena - Ce livre est un récit de souvenirs, qui offre un témoignage original, permettant de reconstruire une mémoire aveuglée par le temps qui passe et aussi par l'effacement des traces. Il essaie de construire une histoire nostalgique, dont le tissu narratif tire son substrat d'une enfance lointaine. Bien que légèrement biographique et autobiographique, ce récit cherche l'authenticité de la narration, plus que la véracité des faits. Il s'agit d'un témoignage subjectif du vécu d'une mère bien enracinée dans son village natal, aux iles de Kerkena dans le sud de la Tunisie. Ce récit essaie de l'arracher de l'oubli et de la faire revivre par l'écriture, une écriture qui légende le réel et participe à sa définition. George Perec disait : " Ecrire, c'est essayer méticuleusement de retenir quelque chose, d'arracher quelques bribes précises au vide qui se creuse ". A travers ce livre, l'auteur nous entraîne dans les méandres de certains espaces oubliés de la Tunisie d'hier et d'aujourd'hui, et nous fait partager la vie simple et heureuse du bon village d'Ouled Yaneg, bourgade mythifiée de sa mère et berceau de ses nostalgies. Cette terre sauvage, d'où se dégageait jadis, une spiritualité envoûtante, connaissait à présent une crise environnementale, économique et migratoire sans précédent. Kerkena ressemblait actuellement, selon les impressions de certains habitants, à un village endormi et misérable. " Sur les traces de ma mère " est un livre, qui à travers plusieurs aspects de la vie sociale, culturelle, cultuelle et politique de la Tunisie, peut faire aimer une population multiculturelle particulièrement attachante, mais aussi, invite à aimer un magnifique pays, qui autrefois, était connu pour être un havre de paix et de tolérance, et que maintenant affichait un penchant vers le repli identitaire et l'obscurantisme.

04/2024

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Livres 0-3 ans

Petit Ours Brun et sa mamie

Petit Ours Brun est en vacances chez mamie. Elle connaît bien les habitudes de son Petit Ours... Il se sent aussi bien qu'à la maison !

01/2017