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Cuisine

Halte aux plats industriels. 80 recettes pour en finir avec les produits ultra-transformés !

Colorants, conservateurs, agents de texture, épaississants, exhausteurs de goût, arômes... 53 % des aliments ultra-transformés contiennent au moins 3 additifs, et certains produits vendus en grande surface affichent jusqu'à 30 ingrédients. Dans ce livre de cuisine militant, en s'appuyant sur le plaisir qu'ils ont tous trois à cuisiner, Marina Carrère d'Encausse, Raphaël Haumont et Benoît Thevenet, respectivement présentatrice, chroniqueur et producteur du Magazine de la santé, s'engagent auprès des consommateurs dans une lutte contre les produits ultra-transformés, mettant en lumière ses risques avérés ou potentiels pour la santé. Ketchup, mayonnaises, tarama, guacamole, nuggets, poisson pané, cordon bleu, lasagnes, pizza, quiche, mousse au chocolat, crèmes glacées... 80 produits quotidiens dans le collimateur, passés au crible, avec un classement qualitatif : rouge/jaune/vert, alertant les lecteurs sur la quantité d'additifs et leur éventuelle toxicité. Trop caloriques, trop riches en gras, en sel, en sucre... Si le tout-prêt n'emballe pas, cuisinez ces produits à la maison ! C'est facile, souvent moins cher, plus responsable et tellement meilleur pour la santé ! De l'ultra-transformé à l'ultra-maison : 80 recettes addictives pour en finir avec ces plats qui nous empoisonnent. Avec des pas à pas, des focus sur les additifs et la malbouffe et leur impact sur la santé, des conseils pour décrypter les étiquettes et déjouer les pièges des emballages et autres produits marketing. Pour allier santé, responsabilité et gourmandise.

09/2020

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Psychologie, psychanalyse

Louis, pas à pas

"Votre fils Louis est pris en charge parce que votre mari est une vedette. Il s'appelle Francis Perrin. Mais nous, on n'est pas connus, tout le monde s'en fout de notre gamin autiste ! " Nous avons entendu cette phrase trop souvent. Aujourd'hui, par notre engagement, nous voulons porter la voix des parents brisés, comme nous-mêmes l'avons été. En 2004, notre vie bascule au moment où un "grand ponte" spécialisé dans l'autisme prononce cette phrase indélébile : "Faites le deuil de votre enfant ! " S'ensuit une année d'épreuves où des soi-disant professionnels arrivent à cette atterrante conclusion : "Madame, vous êtes une mauvaise mère, Monsieur, vous êtes un père trop vieux ! " Ce sont eux qui nous ont fait souffrir, jamais Louis. En 2005, à l'âge de trois ans, Louis est diagnostiqué autiste sévère par des professionnels compétents qui nous font découvrir l'A. B. A. (Applied Behavior Analysis), un traitement de stimulation non médicamenteux pratiqué depuis près de cinquante ans partout dans le monde. Nous passons alors de l'avant à l'après. Louis évolue dès les premiers jours du traitement. Il communique peu à peu avec ses frères, ses soeurs, ses amis, et commence à acquérir une véritable autonomie. Ses progrès sont spectaculaires : il devient pas à pas "un enfant presque comme les autres" . Avec courage et détermination, Gersende et Francis Perrin redonnent espoir aux parents et montrent que l'autisme n'est pas une fatalité.

04/2012

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Littérature étrangère

Histoire secrète du Costaguana

Londres, 1903. José Altamirano, colombien de naissance, fraîchement arrivé de la toute nouvelle république du Panamà, fait la connaissance de Joseph Conrad, alors en pleine écriture d'un roman qui a pour cadre la Colombie. Mais les souvenirs de l'écrivain sont trop anciens et trop vagues pour qu'il puisse recréer le pays dont il a besoin. Il interroge alors le nouvel arrivant. De cette rencontre naîtra Nostromo, chef-d'oeuvre de Conrad, tissu d'inepties et de mensonges pour José Altamirano, qui se sent dépossédé de sa vie. Vingt ans après cette entrevue, José Altamirano se souvient de tout ce qu'il a confié à Conrad et nous raconte, à nous lecteurs, l'histoire secrète du Costaguana, c'est-à-dire la sienne et celle de la Colombie. Un récit plein de violence, de guerres, de persécutions, d'épidémies, dans lequel s'entrecroisent aventuriers, hommes politiques corrompus et généraux cruels et où la tentative de creuser un canal interocéanique dans la jungle tropicale s'achève sur un échec politico-financier retentissant qui conduit à la sécession du Panamà. Une histoire, aussi, entre un père fantasque, journaliste mais aveuglé par le Progrès, et son fils, que sa passion dévorante pour une Française ne parviendra pas à sauver des ravages de l'Histoire. Avec ce deuxième roman très ambitieux, Juan Gabriel Vàsquez s'est imposé dans le monde hispanique comme le grand auteur de la nouvelle génération.

01/2010

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Littérature française (poches)

Le village de l'Allemand. Ou Le journal des frères Schiller

Les narrateurs sont deux frères nés de mère algérienne et de père allemand. Ils ont été élevés par un vieil oncle immigré dans une cité de la banlieue parisienne, tandis que leurs parents restaient dans leur village d'Aïn Deb, près de Sétif. En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg. Pour les deux fils, le deuil va se doubler d'une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid... Basé sur une histoire authentique, le roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d'un jeune Arabe qui découvre avec horreur la réalité de l'extermination de masse ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, et en particulier la vie des Algériens qui s'y trouvent depuis deux générations dans un abandon croissant de la République. A ce train, dit un personnage, parce que nos parents sont trop pieux et nos gamins trop naïfs, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez seulement la contenir dans ses frontières actuelles. Sur un sujet aussi délicat, Sansal parvient à faire entendre une voix d'une sincérité bouleversante.

09/2009

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Littérature française

Quelqu'un cherche à vous retrouver

A la sortie du cinéma où il vient de revoir son film culte, Casablanca, un professeur, depuis peu à la retraite, se fait aborder par une jeune femme. Il ne sait pas que Claire le suit depuis plusieurs jours : quelqu'un cherche à le retrouver et c'est elle qui mène l'enquête. Claire veut le rencontrer. Tout savoir des entrelacs de sa vie. D'abord réticent, Julien se prête peu à peu au jeu... Le secret de cette femme au chignon trop sage l'intrigue. Commence alors une étrange balade dans Paris. Au fil des souvenirs qui s'égrènent (la Libération, la guerre d'Algérie, un mariage raté, la rentrée des classes à Henri-IV, une folle nuit dans la grisaille berlinoise), une singulière complicité se noue entre le vieux professeur et la jeune femme au sourire inquiet : sans trop savoir pourquoi, Julien se confie. Mais il se rend vite compte qu'il ne devine rien de Claire. Est-elle cette ingénue qu'elle joue si bien ? Que cherche-t-elle au juste à apprendre de lui ? Que cache l'intensité de son désir dans cette enquête ? Au service de qui travaille-t-elle ? Pourquoi lui pose-t-elle tant de questions sur une année précise : 1968 ? Un roman en forme de quête des origines. Une histoire où la légèreté d'une robe d'été évoque l'obscure puissance de la naissance des sentiments.

08/2009

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Histoire internationale

Les Condottières. Capitaines, princes et mécènes en Italie; XIIIe-XVIe siècle

Sur la place San Zanipolo de Venise s'élève la statue équestre de Bartolomeo Colleoni. Du haut de son piédestal, le condottiere s'apprête à foudroyer ses ennemis dans un assaut décisif. Meneur d'hommes, véritable professionnel de la guerre, il est l'un de ces capitaines d'aventure qui ont fait la puissance et la ruine de l'Italie à la fin du Moyen Age et à la Renaissance (XIII-XVIe siècle). Objet de mépris, d'envie ou d'admiration, le condottiere est une figure obligée de la Renaissance au même titre que le prince ou l'artiste. En effet, s'il représente le côté sombre, violent et brutal de cette époque, il sait aussi se faire humaniste et mécène dans la compagnie des savants et des artistes. Le capitaine n'ignore pas comment utiliser leur talent au service de sa gloire. Faiseur d'Histoire, le condottiere est devenu objet d'histoire ; en témoigne une abondante historiographie en italien et en anglais. Il demeure cependant un personnage trop méconnu en France. Certes, quelques figures emblématiques comme celles de Federico da Montefeltro, César Borgia, Francesco Sforza évoquent des images mêlées de luxe, de cruauté et de ruse, mais ces capitaines sont trop souvent assimilés à des princes ordinaires et leur aspect guerrier, oublié, gommé ou lissé. Cette synthèse souhaite combler une lacune, en proposant un double regard, celui de l'historienne de l'art et de l'historien.

05/2011

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Histoire internationale

L'Italie de la Renaissance à la fin du XVIIIème siècle. 3ème édition

L'Italie de la lumière, celle de Machiavel, de Léonard de Vinci, des Médicis et du Bernin ! Aucun pays d'Europe n'a été à ce point convoité comme s'il était la clé de l'Occident et de l'Orient, la condition de la puissance, le couronnement de toute ambition. Les souverains de France, d'Espagne et d'Autriche ont rêvé de le dominer et ont cru tour à tour y parvenir. Mais l'Italie a glissé entre les mains de ceux qui voulaient la saisir ; et elle ne s'est jamais hispanisée au point de ne pas rester elle-même : c'est le premier " miracle " italien. Pendant près de 400 ans, la péninsule est un des principaux foyers de la vie économique, artistique et scientifique de l'Europe. Morcelée mais prospère, elle domine son temps par la qualité de ses techniques, la fermeté de sa vie économique, le rayonnement de sa culture. Ce livre est l'histoire des structures et des continuités d'un destin national, à un niveau plus profond que celui de la conjoncture économique, à travers la succession des esthétiques et des dominations. C'est aussi un essai, rédigé avec clarté et rigueur, qui réagit contre le schéma trop habituel et trop facile qui n'exalte la Renaissance que pour dénigrer l'âge espagnol et passer vite sur le temps des " Lumières ". Une réhabilitation de l'Italie de Monteverdi et de Galilée, de Goldoni et de Volta...

07/1998

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Romans historiques

DOLCE FARNIENTE. La comédie de Terracina

Côté cour, voici Henri Beyle qui a quitté Rome pour Naples et s'arrête à Terracina. Côté jardin, Gioacchino Rossini qui a quitté Naples pour Rome et fait étape dans la même ville frontière (c'était alors la limite du royaume de Naples). Au centre de la scène - ou du roman - une auberge et un palais. Au centre encore, une aristocrate en exil, son épouse trop frivole et sa cousine trop mélancolique. Nous sommes en décembre 1816. A trente-trois ans, Beyle n'a pas encore trouvé son pseudonyme de Stendhal, et parcours l'Italie pour être heureux et pour être aimé des femmes - mais ce n'est pas chose facile ! A vingt-quatre ans, Gioacchino, qui s'appelle déjà Rossini, est le maestro le plus intelligent, le plus fêté et sans doute le plus aimé d'Italie - mais ce n'est pas de tout repos ! L'Histoire, après l'épopée napoléonienne, affiche un calme plat. Mais les individus au contraire, dans le feu croisé des dialogues, vibrent de leurs illusions amoureuses comme de leurs déceptions politiques. En toile de fond, ombres plus dangereuses, des contrebandiers sillonnent les eaux du golfe, d'anciens soldats de Murat rançonnent les voyageurs, et des mouchards se retrouvent assassinés dans les canaux d'irrigation du port. Tandis que sur le devant de la scène, en pleine lumière, les femmes restent toujours habiles à confondre amants et destinées avec une même ferveur. En un mot, il s'agit d'une comédie.

09/1998

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Pédagogie

Psychosociologie de l'éducation. Regard sur les situations d'enseignement

La très grande complexité des situations d'enseignement et d'apprentissage justifie de multiples approches et autorise plusieurs niveaux d'analyse. C'est le regard psychosocial que mobilise le présent ouvrage, avec la focalisation qui s'imposait sur les représentations des enseignants. En effet, les principaux rôles qu'il est prescrit à ces derniers d'assumer (instruire, éduquer, socialiser, gérer le groupe-classe) font toujours et nécessairement, à ce niveau, l'objet d'un ajustement délicat. La nature de cet ajustement, sa qualité, les choix opérés engagent et orientent de manière diversifiée la construction de l'identité professionnelle de l'enseignant. A partir d'études de cas, et donc avec un solide ancrage empirique, l'auteur construit une réflexion novatrice, en phase avec les interrogations et les débats contemporains, sur les représentations et les conduites des enseignants. Evitant à la fois le caractère trop déterministe de la notion de rôle et les limites d'une attention trop exclusive au parcours individuel des acteurs, cette réflexion hisse l'analyse au plan des représentations socialement partagées, qui sont envisagées sous deux angles : comme connaissances échangées entre partenaires d'une même situation, et comme valeurs communes, marquées par la position institutionnelle et les interactions quotidiennes qui produisent au niveau intra-individuel une dynamique identitaire. Cet ouvrage apportera donc un éclairage précieux à tous ceux qui, enseignants ou futurs enseignants, désirent avoir une meilleure connaissance des modalités individuelles et collectives de leur engagement professionnel.

07/2001

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Littérature française

La saison des hommes

Zol Divois a douze ans. Elle reçoit régulièrement des visiteurs de l'assistance sociale venus enquêter, chez elle ou au collège, sur le genre de vie qu'elle peut bien mener, seule avec sa mère Alice, dans la maison qu'elles occupent à la périphérie de l'une de ces villes des rivages de l'Atlantique en partie reconstruites après les ravages de la dernière guerre. C'est là, dans ce paysage où vestiges de campagne et décombres de l'histoire voisinent avec tours d'habitation et zones commerciales en construction, que Zol va affronter tout le poids du passé familial. Car, pendant la Seconde Guerre mondiale, sa grand-mère a aimé un Allemand et sa mère, née de cet amour, est, tant d'années après, toujours en butte à l'opprobre. Dans la mesure de ses moyens - et alors que toute la région prépare des festivités marquant la réconciliation franco-allemande -, Zol décide d'en finir avec la honte, d'exorciser les malédictions du sexe, et de sauver cette mère, aussi fragile que séduisante. Enfant de l'amour et enfant des désastres, Zol, plantée comme un reproche sur les ruines de l'histoire comme sur les chantiers de la repentance et des commémorations, ose le regard et les mots qui révèlent dans leur plus "fantastique" nudité les passions d'une société prompte à faire peser sur les innocents l'injustice de sa mémoire trop courte et de ses rancunes trop longues.

08/2005

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Sociologie

NOS CHERS PRIVILEGES. Quand les mauvais acquis chassent les bons

Et si notre pays, riche comme jamais, au lieu de protéger ceux qui en ont vraiment besoin, s'était engouffré dans la pire des impasses ? La brutalité américaine sans la création d'emplois, la marginalisation anglaise sans le dynamisme économique, le malaise japonais sans l'effort collectif ! Et si, aveuglés par la peur, par le chômage, par ce monde qui nous attend, nous avions choisi un système où les mauvais acquis sociaux chassent les bons ? Car notre Sécu part en lambeaux, ballotée de " plans " en mesures d'urgence. Le RMI n'insère personne. Le SMIC est trop faible pour le salarié... et trop coûteux pour l'entreprise ! et nos enfants ne toucheront pas de retraite garantie... Pourtant, tous nos dirigeants l'ont dit, de Jacques Chirac à Martine Aubry, de Marc Blondel à François Mitterrand : " Je suis le défenseur de vos acquis sociaux. " Une petite phrase sans risques, et qui plaît à chacun... Mais ne nous ont-ils pas caché que ces mêmes acquis sociaux allaient disparaître ? A nous d'assumer ces choix collectifs, sans fausse compassion. A nous de choisir la justice plutôt que les privilèges. Les acquis qui entraînent la croissance, contre ceux qui tuent l'emploi. Les acquis qui favorisent la responsabilité contre ceux qui s'enfoncent dans l'assistance. Mais sommes-nous prêts à repenser notre monde ? Un livre iconoclaste sur le dernier tabou français : les acquis sociaux.

05/1998

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Psychologie, psychanalyse

Folies minuscules. Suivi de Folies meurtrières

"Tu es un accident, tu n'étais pas désiré"... Si ces mots ne sont pas des mots de tous les jours, ils ne débordent pourtant pas les limites d'une folie ordinaire. Comme celle de confier à un ami de la famille, en présence du quatrième enfant : "Je me serais bien arrêtée à trois." Folies minuscules... L'idée n'est pas éloignée de celle qui fait écrire à Freud une Psychopathologie de la vie quotidienne, soit la rencontre en un même lieu de l'ordinaire et du désordre, quelque chose comme "l'inconscient de tous les jours". Mots de haine ou mots d'amour, les folies minuscules font flèche de tout bois : "Tu es celui que j'ai le plus désiré", "mon enfant est tout pour moi". Enceinte, accouchée, tout absorbée par le souci du nourrisson, chair et psyché mélangées, peut-on être mère sans être folle? Sur cette donnée de la vie commune, Winnicott ira jusqu'à fonder une théorie psychanalytique. Au rayon des folies minuscules, les folies maternelles ne sont pas seules, elles n'ont pour privilège que d'être (généralement) les premières. Des folies minuscules aux folies meurtrières, il y a plus qu'un pas, quand la folie devient évidente, parfois délirante, quand il n'est d'autre issue que de faire disparaître l'être proche, trop aimé, trop haï. C'était en Guadeloupe, il y a une vingtaine d'années.

01/2008

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Philosophie

Nom de Dieu

La Question de Dieu se présente aujourd'hui de façon plus neuve, comme si la tendance était de reprendre possession de problèmes essentiels que la religion a confisqués pour les gérer à sa façon. " Dieu " serait donc une Question trop sérieuse - ou trop drôle - pour être laissée aux religieux qui d'ailleurs ne semblent pas si heureux que ça de la gérer. Les autres, les athées, croient l'écarter par le silence, l'indifférence, et voilà qu'elle les rattrape au détour des générations (" Papa, c'est qui, Dieu ?... "). En temps de crise, aussi : comme aujourd'hui, quand des tours s'effondrent. Il nous a donc fallu revoir pourquoi l'idée de Dieu, dans l'étroit monothéisme, est une bombe à retardement. Avant de voir comment chacun se fait son Dieu ou se fait à Dieu. La question n'est pas de savoir quel est le bon (en un sens, " y a pas de bon Dieu "...) ni ce que chacun met à cette place ; mais de comprendre de quoi est fait l'emplacement du divin. Que nomme donc ce Nom de Dieu ? Et pourquoi est-ce un juron ? Comme s'il pointait le fait d'être à bout, aux limites de sa vie. Comme si Dieu n'était qu'une limite... Au terme de ce livre, chacun pourra parler de Dieu comme d'une question qui lui est propre, singulière, sans crainte d'être " fusillé " comme religieux ou comme athée.

03/2002

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Actualité et médias

Combats. Pour que la France s'en sorte

"La gauche, avec François Hollande, est aux responsabilités depuis mai 2012. Elle n'est pas revenue au pouvoir par accident ou par intérim. Après dix ans de gouvernement de droite et cinq ans de sarkozysme, la défaite était interdite, l'alternance nécessaire. Les Français nous ont donné cinq ans pour changer le pays. Mais la France est aujourd'hui entre l'espoir et le doute. Minée par cinq ans de crise, elle est marquée par un chômage insupportable, une croissance trop faible, des déficits trop importants. Pourtant, notre politique économique - sérieux budgétaire, Europe, compétitivité, justice sociale - commence à porter ses fruits. La reprise est amorcée. J'en ai la conviction : la France va s'en sortir, la gauche réussir. L'ambition de cet ouvrage est de le démontrer. J'y fais le récit de mes seize mois à Bercy, à la tête du ministère des Finances, et des combats que j'y ai menés. Combat contre la crise. Combat pour réorienter l'Europe vers la croissance. Combat personnel, clans l'affaire Cahuzac, face à la rumeur, à la calomnie. J'y expose aussi ma vision pour l'avenir. Pour poursuivre la "révolution copernicienne" de la gauche, dans la ligne tracée aujourd'hui - clairement réformiste, sociale-démocrate et européenne. Pour aller plus loin encore dans le changement économique et social. Pour préparer une France plus rayonnante dans dix ans. En somme, pour continuer et gagner le combat du redressement de notre pays".

10/2013

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Sociologie

La revanche de la chair. Essai sur les nouveaux supports de l'identité

Après avoir exhorté les pères à couper le cordon ombilical de leur nouveau-né puis valorisé le contact peau à peau, on incite aujourd'hui les mères à regarder, voire emmener leur placenta. Désormais, quand un bébé meurt autour de sa naissance, ses parents sont encouragés à toucher son corps et à le photographier. Plus généralement, une nouvelle théorie du deuil s'est diffusée comme une traînée de poudre : chacun se devrait de " faire son deuil " et celui-ci serait " impossible " sans confrontation avec les traces du défunt. Certains professionnels de la transplantation se sont même mis à formuler la crainte que la personne greffée ne rejette psychiquement - et non plus physiquement - le greffon, parce que la personnalité du donneur y serait trop présente. Ajoutons à cela la demande de plus en plus pressante de personnes de se confronter, en chair et en os, à ceux qui ont participé à leur naissance " biologique " d'adoptés, de nés sous X ou par dons de sperme... Telles sont quelques-unes des nouvelles pratiques, apparues progressivement à partir des années 1990 autour de la naissance et de la mort, dont il s'agit de comprendre la cohérence et les logiques cachées. A travers ces gestes parfois sans phrases, un grand récit collectif - un récit en pratiques - se dessine, où la chair est investie, par sa matérialité, d'effets psychiques censés fortifier une construction identitaire éprouvée comme trop flottante.

10/2014

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Critique littéraire

"Un peu profond ruisseau". La mort en littérature

"Dans tout roman la mort est présente sous la forme simple de l'achèvement. La mort violente ou naturelle, brutale ou détaillée du héros, et de ses compagnons, en est la métaphore. Elle est en fait très ordinaire. Stéphane Mallarmé tient le Styx pour "un peu profond ruisseau". Une mort discrète imbibe la vie comme une eau la prairie. On a sans cesse à franchir la limite, la fin du paragraphe, celle du chapitre, plus difficile, celle du livre. Et si le chant reprend, c'est qu'on a deux fois vivant franchi l'Achéron. Comme Nerval après chaque douloureuse exploration qu'on dit être la folie. C'est un événe- ment "trop calomnié", la mort, tant qu'on ne la tient pas pour ordinaire. Elle est aussi intime que la "petite mort" aux amants. Elle peut être trop redoutée". "Les êtres humains sont des animaux particuliers : leur condition, pensent-ils, ne concerne que les autres. On les dit mortels par modestie, ou pour conjurer le sort. La littérature est un rappel à l'ordre acceptable : elle constitue un art de mourir imaginaire. On n'y meurt pas pour de vrai, et le lecteur, en refermant le livre, fait l'expérience de son immortalité. Il survit à ceux qu'il a aimés. Il fait aussi la preuve de sa puissance en ressuscitant ceux qui l'ont accompagné. Il leur suffit d'ouvrir le livre".

07/2020

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Ethnologie

TOINOU. Le cri d'un enfant auvergnat

" En ce temps-là, la France était le plus riche pays de la terre. Elle produisait trop de vin, trop de blé. Par milliards, les banques " pompaient " un excédent de ressources qu'elles disperssaient dans toute l'Europe et par-delà les océans. " En ce temps-là, quelque part dans le Livradais, en Auvergne, le Jean, métayer, et la Marie, nourrice à Lyon, lièrent une existence " que la nécessité d'acheter le pain et de se vêtir tant bien que mal empoissona jusqu'à la mort ". C'est la fin du XIXe siècle, " la belle époque. " Toinou va naître et grandir parmi les plus pauvres. Le petit garçon va tout découvrir de ce monde implacable et sans joie. Le sein de la vie familiale, d'abord, qui " n'admet pas d'effusion ", puis la petite école des sœurs, où les élèves terrorisés sont roués de coups. La grande école des Frères, ensuite, avec sa cohorte d'injustices et d'aberrations, " qui fournit à la bourgeoisie locale une ample provision d'ouvriers et de métayers sans exigence, sillencieux, soumis, craintifs ". Et surtout... le pitoybable cortège de tous ces malheureux aux vies ratées - tels les propres parents de Toinou. C'est dans la tendresse d'un grand-père qui lui donne le goût du savoir que Toinou puisera la force du refus. Ce cri d'enfant, exceptionnel dans l'histoire rurale française, est digne des plus grands : Hugo, Zola.

05/1985

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Littérature française

Raptus mélancolique

Pour réussir, il faut de l'intelligence et un diable qui te porte. De l'intelligence, nos personnages n'en manquent pas, c'est juste le diable qui en fait trop autour d'eux, trop jusqu'à ce que les fumées de Satan asphyxient leur coeur. Prenez Valentin Février, au sortir de la Grande Guerre, il va mettre au point un numéro unique, celui de la femme coupée en deux. Et il en coupera des femmes. Quant à Hubert de Ménargues, manipulateur et menteur par mélancolie, il devra aller jusqu'au bout de son raptus, faire le vide autour de lui pour sauver les apparences. Tout comme cette bonne vieille Emilie Poireau qui tutoiera le diable par amour pour son fils. Mais il n'y a pas que des assassins victimes d'attaques de panique. Il y a ceux qui nous réconcilient avec la vie. Enfin, il y a l'histoire revisitée à la manière polar ou fantastique, celle qui nous mène au sommet du Galibier en compagnie d'un Aigle et d'un Pirate que quarante années séparent, ou celle qui nous entraîne sur les routes de Provence en 1952 sur les traces de la famille Hammond. Ajoutons le vol d'un Brueghel au musée de Wien, un camion fou qui fonce sur une terrasse de la Grand Place à Bruxelles, et cette hallucinante commémoration d'un jour de 1995, et d'autres nouvelles encore qui vous attendent dans ce Raptus mélancolique.

11/2017

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Littérature érotique et sentim

Le Grand Nord Tome 3 : Secrets

Avant, la jeune intrépide Lark n'avait peur de rien. Sa vie était une suite d'aventures passionnantes jusqu'à ce que sa dernière mission au sein d'une ONG soit celle de trop. A présent, ses nuits sont remplies de terreur. Quand sa meilleure amie lui propose un séjour dans un verger en échange de son aide pour la vente de fruits sur les marchés paysans, elle saute sur l'occasion de passer l'automne dans le Vermont. Mais ses cauchemars persistent, et pour les apaiser, elle se confie au résident le plus réservé de la ferme Shipley. Zachariah est un survivant, lui aussi. Il a fui, il y a quatre ans, la secte polygame dans laquelle il a grandi, et a trouvé la paix à la ferme Shipley en cueillant des pommes et en réparant des machines agricoles. Mais être rejeté à l'âge de dix-neuf ans par sa propre famille laisse des traces, qui plus est dans un monde dont il ne connaît ni les moyens de communication ni les codes. En réalité, il y a beaucoup de choses que Zachariah n'a jamais faites. Zach et Lark apprennent peu à peu à se connaître. Une nuit, ils se rapprochent même davantage l'un de l'autre. Mais Lark est encore trop abîmée pour accorder sa confiance à quelqu'un. Zach saura-t-il s'en montrer digne ?

11/2018

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Développement personnel

Libérez vos émotions. Pourquoi elles sont plus rationnelles que nous le pensons

Qu'est-ce qui est le plus clairvoyant, votre cerveau ou vos tripes ? Nous connaissons aussi ce refrain familier : "Vous êtes trop émotif, essayez de penser rationnellement". Mais... est-ce toujours de bon conseil ? Dans cet ouvrage surprenant, Eyal Winter se pose une question simple : pourquoi avons- nous des émotions ? Si elles conduisent à de mauvaises décisions, pourquoi l'évolution ne les a-t-elle pas rendues inutiles depuis longtemps ? La réponse est que, même si elles peuvent ne pas être purement logiques, nos émotions nous conduisent souvent vers de meilleurs résultats, plus sûrs, parfois même optimaux. En fait, comme le met en évidence Winter, il y a souvent de la logique dans l'émotion et de l'émotion dans la logique. Par exemple, nombreux sont les engagements mutuellement bénéfiques – comme le mariage ou la participation à une équipe – qui ne sont possibles que lorsqu'ils sont soutenus par l'émotion plutôt que par une pensée délibérée. La différence entre une musique agréable et du bruit est mathématiquement précise, mais c'est aussi quelque chose que nous ressentons instinctivement. Et bien que les gens soient généralement trop confiants, cet excès de confiance leur est souvent bénéfique. Libérez vos émotions réunit la théorie des jeux, la théorie de l'évolution et les sciences comportementales pour construire des arguments surprenants, mais très convaincants, sur la manière dont nous pensons, même si ce n'est pas sciemment.

05/2017

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Histoire internationale

Volpi, Prince de la Venise moderne

Aventurier et marchand, homme d'affaires, financier, industriel, diplomate et ministre, homme politique et protecteur des arts, libéral et fasciste, Giuseppe Volpi est le Vénitien absolu. De la fin du XIXe siècle à la chute du fascisme, celui qu'on a surnommé "le dernier Doge" a fait revivre Venise en même temps qu'il bâtissait l'une des plus grandes fortunes d'Italie. Cela semble aujourd'hui incroyable, mais sous le fascisme, la Venise de Volpi a connu son époque la plus flamboyante depuis la chute de la Sérénissime. On y danse, on s'y amuse, on y boit, on s'y livre à des plaisirs interdits. La ville devient un port franc culturel sous le régime mussolinien, une ville où se précipite toute la "bella gente" internationale, la jet-set du monde entier. Volpi veut rendre sa grandeur à Venise. Il invente la Mostra du cinéma et crée de nombreux autres festivals en même temps qu'il lance la grande aventure du port industriel de Marghera. Le mariage de la tradition, des arts et de la modernité. Trop flamboyant, trop fasciste – ou pas assez pour d'autres – on l'oubliera après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il était devenu gênant pour ceux qui l'avaient courtisé, pour des Vénitiens qui avaient beaucoup à se faire pardonner. Ce livre raconte son aventure extraordinaire et fait revivre les derniers fastes de la plus belle ville du monde.

05/2017

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Littérature étrangère

Le mensonge de Daniel Branwell

Le soleil ne va pas tarder à se lever. Rien ne me rend visite dans la journée. Il n'y a que le vent qui murmure, la mer qui se ride, même les jours les plus calmes... La maison de Mary Pascoe et la terre m'appartiennent maintenant. Sa chèvre, ses dix poules, le fumier, le petit ruisseau... Elle était devenue trop vieille pour s'en occuper. Ses yeux laiteux avaient perdu la férocité qui nous faisait peur quand nous étions enfants, mais elle me reconnut quand j'arrivai sur le chemin avec mon havresac. "C'est toi, Daniel ?" dit-elle, et je répondis oui. Puis elle ajouta : "Entre, mon enfant." Quand Daniel est revenu de la guerre, celle de 14, qu'on l'avait expédié faire en France, essentiellement dans les tranchées où il allait voir mourir tant de ses camarades, il n'a pas été accueilli à bras ouverts dans son village. Personne ne l'attendait plus. Seule la vieille Mary Pascoe, que beaucoup considèrent comme une sorcière, l'a laissé se construire un abri près de sa masure. Mais il va y avoir un prix à payer, une terrible promesse à faire. Et à partir du moment où Daniel devra la tenir, il sera obligé de mentir, de s'enfoncer dans un mensonge devenu trop lourd. Les fantômes du passé qui l'obsèdent pourront-ils l'aider ? Ou la tendresse de Felicia, la petite amie d'enfance autrefois perdue mais jamais oubliée ?

05/2015

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Littérature française

Paisiello

En 1788, Louis, seize ans, et sa sœur Céline, douze ans, mènent une vie heureuse chez leurs grands-parents maternels qui les éduquent selon leurs propres idées. Ils rêvent d'une société faite de liberté et d'égalité, dans laquelle la musique joue un rôle premier. Pour Céline, la vie c'est le chant, et le chant c'est Mozart qu'elle souhaite un jour interpréter et rêve d'épouser. Son frère, lui, ambitionne d'enseigner la musique. Il s'y sent poussé par le souvenir de sa mère trop tôt décédée et encouragé par la découverte d'une brève pièce pour clavier – un Rondo – composée par le musicien de Tarente Giovanni Paisiello et pour laquelle il ressent un vrai coup de cœur. De leur côté leurs grands-parents estiment que les beaux-arts, et particulièrement la peinture qu'ils aiment pratiquer à leur manière, demandent d'être libérés de la sclérose résultant de trop de modes imposées par le pouvoir. Tous quatre pensent que la réunion des États-Généraux convoquée par le Roi Louis XVI pour mai 1789 fournira les prémices d'un renouveau auquel ils aspirent pour le bien et le bonheur de tous. Seul toutefois le rêve de Louis, qui se trouve au centre du récit, pourra se réaliser à l'issue d'un périple long et incertain dans le temps, l'espace et les aléas de l'Histoire. Sans que la petite musique de Paisiello l'ait jamais quitté.

05/2015

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Alimentation de l'enfant

Mon p'tit cahier alimentation équilibrée

Difficile parfois de faire goûter à votre enfant vos petits plats et de déjouer les pièges du sucre ? Pourtant, bien manger, c'est essentiel pour bien grandir ! En adoptant dès le plus jeune âge un mode de vie sain, votre enfant va se développer harmonieusement, redoubler d'énergie et réussir à rester concentré plus longtemps... de bonnes habitudes qu'il conservera toute sa vie et qui l'aideront à être bien dans son corps ! Avec Mon p'tit cahier Alimentation équilibrée... Révisez les bonnes bases de l'équilibre alimentaire : la nutrition de votre enfant en 6 points clés, le point sur sa croissance idéale, les règles d'or de son alimentation, les besoins en vitamines, minéraux et fibres. Faites le point sur les bons et les mauvais aliments pour les enfants : l'apport en protéines, l'index glycémique, doser les fruits, les légumes et les produits laitiers, l'intérêt des matières grasses, les 3 clés d'un petit déjeuner réussi, savoir composer un déjeuner consistant, un goûter reboostant et un dîner léger, le guide food pour lui faire aimer ce qu'il déteste. Gérez les envies de sucre et grignotage : 4 problèmes liés à une alimentation trop sucrée, le pas à pas pour réduire le sucre, le programme healthy family pour lutter contre la malbouffe, les alternatives au fast-food, la boite à outils en cas de grignotage, les solutions en cas de kilos en trop.

04/2021

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Les Dragons de Paragon Tome 6 : Xavier Campbell

Elle aspire à un avenir meilleur. Trop, c'est trop, la famille d'Avery est encore dans le pétrin. Une fois de plus, elle doit voler au secours des siens. Pendant des années, elle les a fait passer avant tout. C'est décidé, elle fait un dernier truc pour eux, et ensuite, elle prend son envol. Le "truc" ? Trouver un dragon et le ramener ... . Rien que ça ! Une promenade de santé, surtout quand on sait que si un dragon se cache, le débusquer est mission impossible. Pourtant, l'avenir de Paragon en dépend. Il est prisonnier du passé. Pendant des siècles, Xavier a utilisé sa magie de dragon pour protéger son clan de Highlanders, en le maintenant dans un lieu hors de l'espace-temps, coupé du monde moderne. Mais une fée machiavélique l'a capturé, et a effacé de la mémoire de son peuple tout souvenir de son existence. Son refuge, le havre de paix qu'il a construit, est devenu sa prison. En débarquant dans son monde, Avery se rend compte que quelque chose ne va pas. Où est donc le dragon qu'elle recherche ? Elle n'a pas le choix : elle doit se faire embaucher au château. Son séjour s'annonce plus long que prévu. Surtout à cause de l'attirance inexplicable qu'elle ressent pour ce prisonnier exaspérant et arrogant... Peuvent-ils se libérer mutuellement des chaînes qui les lient ?

12/2022

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Religion

Nom de Dieu. Par-delà les trois monothéismes

La Question de Dieu se présente aujourd'hui de façon plus neuve, comme si la tendance était de reprendre possession de problèmes essentiels que la religion a confisqués pour les gérer à sa façon. " Dieu " serait donc une Question trop sérieuse - ou trop drôle - pour être laissée aux religieux qui d'ailleurs ne semblent pas si heureux que ça de la gérer. Les autres, les athées, croient l'écarter par le silence, l'indifférence, et voilà qu'elle les rattrape au détour des générations (" Papa, c'est qui, Dieu? ... "). En temps de crise, aussi : comme aujourd'hui, quand des tours s'effondrent. Il nous a donc fallu revoir pourquoi l'idée de Dieu, dans l'étroit monothéisme, est une bombe à retardement. Avant de voir comment chacun se fait son Dieu ou se fait à Dieu. La question n'est pas de savoir quel est le bon (en un sens, " y a pas de bon Dieu "...) ni ce que chacun met à cette place; mais de comprendre de quoi est fait l'emplacement du divin. Que nomme donc ce Nom de Dieu? Et pourquoi est-ce un juron? Comme s'il pointait le fait d'être à bout, aux limites de sa vie. Comme si Dieu n'était qu'une limite... Au terme de ce livre, chacun pourra parler de Dieu comme d'une question qui lui est propre, singulière, sans crainte d'être " fusillé " comme religieux ou comme athée.

02/2006

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Romans historiques

Les Grands romans d'Alexandre Dumas : Les mousquetaires. Vingt ans après. Les trois mousquetaires

" Les trois Mousquetaires ", " Vingt Ans après ", " Le Vicomte de Bragelonne " sont beaucoup plus que des romans : ils constituent notre seule épopée, suite d'actions héroïques étonnantes qui blasonnent ce que l'on pourrait appeler la " mythologie française " dans laquelle chacun de nous peut se reconnaître, trahi quelques fois, mais traduit pourtant. Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan, s'ils n'ont réussi, à eux quatre, qu'à mettre au monde un enfant romanesque trop faible et trop sentimental, sont cependant les véritables pères de la France. Nous sommes tous de leur engeance. Aussi l'édition de la suite des " Mousquetaires " que nous avons conçue ressortit-elle du devoir filial : ce n'est pas une 1002e édition, c'est un essai obstiné de restituer la fraîcheur des textes : la relecture des manuscrits a permis de rétablir tel chapitre oublié, tel passage amoral censuré ; la correspondance, les articles de journaux de l'époque éclairent la genèse de l'œuvre ; enfin, une annotation essentielle qui s'appuie sur des dictionnaires critiques recensant personnages et personnes cités en facilite la parfaite compréhension. Dumas, à l'extrême fin de sa vie, s'inquiétait de la postérité de son œuvre : " Crois-tu qu'il restera quelque chose de moi ? " demandait-il à son fils. " Tu peux être tranquille, il restera beaucoup de toi ", lui répondait celui-ci. Cent vingt ans plus tard, nous faisons la même réponse, nous, les autres fils d'Alexandre Dumas. CLAUDE SCHOPP.

11/1991

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Russie

La guerre froide en dentelles (1970-2022). Guerre des ombres en URSS/Russie, dans les Balkans et en Asie centrale

Ma nomination à Moscou, à l'automne de 1970, en tant qu'attaché militaire adjoint alors que j'étais rattaché en fait, secrètement, au SDECE, le fameux Service de documentation et de contre-espionnage, et le début d'une vie consacrée au "renseignement" . Il ne s'agit dans ce livre de décrire "l'étrange survie" de petites équipes noyées dans un milieu totalement hostile et néanmoins acharnées à informer "la Maison mère" de ce qu'elles observent. Une sorte de "Grand Jeu" mené dans un environnement très difficile, certes, mais avec courtoisie et dans une ambiance "diplomatique" plutôt détendue. Nous fûmes confrontés, en effet, tout au long de la Guerre froide et même après, à une lutte qui - si feutrée fût elle était impitoyable. Elle pouvait aboutir à l'exécution cachée, voire à la trahison ou au suicide d'un officier : trop isolé, il avait perdu ses défenses et s'était laissé envahir par la peur de l'ennemi ou par les tentations dont l'adversaire l'entourait. Qu'on se souvienne toujours, en lisant ce livre, que l'humour et le rocambolesque des situations nous permettaient de tenir bon. En revanche, se prendre trop au sérieux n'était qu'une pente glissante vers la dépression, la division de notre petite communauté, l'infiltration puis le succès de l'adversaire. La bonne humeur, voire l'esprit gaulois nous ont préservés tout autant que l'amitié et le refus du déshonneur !

03/2023

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Avénicia. Enfer et Paradis

Voilà des semaines que je suis coincée sur Terre avec cet idiot d'Auréamis, à partager mon temps entre la recherche de Trivia et celle, menée en douce, de l'odieux personnage qui a osé me tuer quand j'étais humaine. Et si j'adore le train de vie des terriens, je n'en peux plus de pédaler dans la semoule. Rien n'avance malgré tous nos efforts. On ne va pas se mentir. . . La situation est catastrophique, et ça va chauffer pour nous dès qu'on rentrera bredouilles à Centralis ! Sans compter ma rencontre avec Enzo, un barman un peu trop au courant de l'existence des démons, et un peu trop sexy. Monsieur a décidé que je n'étais pas à ma place avec les anges, et est bien déterminé à me faire découvrir son mode de vie. Et tandis qu'il essaie de m'attirer au sein d'Angorn, la ville démoniaque qui peuple les entrailles de New York, Auréamis, lui, essaie de me ramener du côté des nuntiis. Me voilà tiraillée entre ma nature et mes ambitions. Un démon sexy qui promet de m'aider à trouver mes origines, et un ange sacrément casse-pieds qui me parle d'avenir et d'esprit d'équipe. . . Et quand j'apprends que les démons sont bien décidés à reprendre leurs droits sur Centralis, j'ai tout intérêt à choisir mon camp rapidement !

04/2022

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Littérature française

Bérénice

Nous sommes dans la France de l'après-1968. Bérénice, fraîche journaliste politique à l'air d'enfant, s'approche du pouvoir. De trop près ? Charles Maubrac, ministre gaulliste dont la courte taille est compensée par l'énergie intense qu'il déploie à conquérir les cœurs, veut la séduire. En serait-il vraiment amoureux ? Robert Monfort, le premier secrétaire du parti socialiste, fin manœuvrier, la fascine par son éloquence de jouisseur. Se moquerait-il de sa proie trop naïve ? Entre ces deux fauves qui s'entre-dévorent, Bérénice, la fausse ingénue, joue de l'orgueil des hommes, se brûle sous les ors des palais nationaux, apprend le langage de la raison d'Etat. Est-on libre d'aimer qui l'on souhaite quand on commande au pays ? Bérénice, malgré elle, malgré eux, se sacrifie, demeure dans l'ombre, mais bien des années et une cohabitation plus tard, elle aura sa revanche... Christine Clerc a écrit ici un roman à clefs, tout en portraits cruels : choses vues sur la scène du théâtre des vanités que fut toujours le monde politique. Le lecteur reconnaîtra sans peine, dans le silence de l'Elysée, un président qui se meurt en fin de règne, un gaulliste à l'ambition fiévreuse, un leader socialiste concupiscent, un Corse comploteur, une aristocrate à la parole assassine, et d'autres encore, les comparses d'une tragi-comédie dont Bérénice reste la plus émouvante figure.

05/2000