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Théâtre Garonne

Extraits

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Religion

THERESE DE LISIEUX. Une vie d'amour

Grande épistolière, poète, auteur de pièces de théâtre dont une remarquable Jeanne d'Arc accomplissant sa mission, peintre de fleurs, sainte Thérèse de Lisieux est, comme le fait remarquer dédaigneusement l'une de ses compagnes du carmel, "une artiste". C'est surtout ce que l'on appellerait aujourd'hui une marginale, qui, pendant toute sa brève existence - Thérèse Martin naît à Alençon en janvier 1873 et meurt à Lisieux en septembre 1897 -, sera sans cesse montrée du doigt. Sa beauté, son hypersensibilité en font d'emblée une femme à part. A l'abbaye où elle est écolière comme au carmel où elle est considérée comme une incapable, Thérèse paie cher sa différence, qu'elle explique ainsi: "Mon excuse, c'est que je suis une enfant." Grâce au ciel, elle gardera toujours l'esprit simplet dans lequel elle puisera l'inspiration de sa fameuse "petite voie" et sa volonté déclarée de devenir une sainte en menant une vie d'amour. Cette fille de feu aurait dû vivre en Espagne, au temps de Thérèse d'Avila et de Jean de la Croix, qu'elle rejoint dans leurs plus sublimes élans. En son époque ravagée par la peur du péché mortel et la terreur de la damnation éternelle, Thérèse apporte l'apaisement d'un espoir en l'infinie miséricorde de Dieu...

07/1998

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 2, L'outrage aux mots

Ce deuxième tome des Ouvres de Bernard Noël comprend ses principaux écrits politiques dispersés au gré de publications éphémères ou de livres épuisés. On y découvre une pensée proprement révolutionnaire, radicale, et qui trouve une part de ses origines dans une analyse extrêmement fouillée de l'histoire de la Commune de Paris, de l'espoir qu'elle souleva et qui semble n'être pas tout à fait retombé, même aujourd'hui. L'autre origine de la pensée politique de Bernard Noël se situe dans la langue proprement dite, dans une analyse de plus en plus fine de la violence infligée à la langue par l'emploi qu'en ont fait de tout temps ceux qui, aux yeux de l'auteur, ont confisqué le pouvoir à leur profit en privant le peuple de ses droits élémentaires. Plus loin encore, il y a ce que Bernard Noël appelle "la sensure" , c'est-à-dire la privation de sens, qu'elle s'opère par le détournement du sens des mots ou par son brouillage (communication, télévision, etc.). Mais quand il théorise l'oppression, Bernard Noël ne cesse jamais d'être un écrivain. C'est ce qui confère à cet imposant volume où se côtoient les genres les plus divers, du poème au théâtre, du pamphlet à la fiction, son autorité, son évidence et sa beauté.

04/2011

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Petits classiques parascolaire

Les bijoux de pacotille. Texte intégral

Un récit autobiographique émouvant et singulier. Dans une édition enrichie de compléments pédagogiques, en lien avec le thème " Se raconter, se représenter " du programme de français en 3e. Le récit Céline Milliat-Baumgartner a huit ans lorsque ses deux parents meurent dans un accident de voiture. Dans ce récit autobiographique émouvant et singulier, elle raconte, avec délicatesse et parfois même avec humour, la brutalité du choc, les années lumineuses qui l'ont précédé, le chemin accompli pour " ranger ses fantômes " et surmonter l'absence. Les compléments pédagogiques - Un entretien inédit avec l'auteur. - Des lectures actives au fil du texte, avec des propositions d'ateliers. - Des repères sur l'autobiographie. - Un parcours de lecture analytique en 7 étapes. - Un groupement de textes : " Récits d'enfance " . - Une enquête histoire des arts sur l'autoportrait (peint, photographié, filmé, dessiné...), incluant un cahier photos couleur. Sur la chaîne You Tube Théâtre Hatier Des extraits vidéo de l'adaptation théâtrale du récit : Céline Milliat-Baumgartner interprète son propre rôle, dans un spectacle mis en scène par Pauline Bureau. Pour l'enseignant Sur www. classiquesetcie. com, en accès gratuit réservé, un guide pédagogique, avec un descriptif complet de la séquence et les corrigés des questionnaires. Extrait " Je comblerai les défaillances de ma mémoire, les oublis, je me fabriquerai des souvenirs. Enfin j'inventerai tous ceux que la terre aura gardés, sans vouloir me les rendre. "

04/2019

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BD tout public

L'invention du vide

Avec L'Invention du vide, Debon signe une histoire complète qui, entre fiction et réalité, met en scène les débuts de l'alpinisme. L'Invention du vide, c'est ce défi vain et pourtant magnifique lancé au vide par ces hommes qui, de tout temps, ont rêvé de gravir les plus hautes montagnes. Il faut dire que la montagne a ce don de rendre belles les tentatives des hommes à vouloir aller toujours plus haut. Parfois, elle ose se refuser à leur vanité, se faisant douleur et souffrance. Les Alpes ont ainsi été le théâtre régulier des assauts de ces hommes, au point d'être à l'origine du mot " alpinisme " ! Durant les années 1880, ces conquêtes furent l'objet d'une formidable compétition symbolisée par les aiguilles de Chamonix. S'inspirant des écrits d'Albert Frederick Mummery (1855-1895), Nicolas Debon raconte avec brio ces exploits inutiles et beaux à la fois. A la manière du Tour des géants, qui mettait en scène les cyclistes au début du siècle dernier, il raconte, de façon documentée et profondément humaine, cette épopée. A la fois grave et savoureux, cet ouvrage – qui reste d'abord une fiction – est aussi un sublime hommage à la montagne. L'Invention du vide est une aventure documentaire, mais aussi une bande dessinée servie par un graphisme original avec des couleurs directes parfaitement appropriées aux décors majestueux.

06/2012

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Récits de voyage

Trivia

Trivia, c'est-à-dire "les carrefours, les rues et les places, la vie quotidienne" : ces menus incidents que le théâtre de l'ordinaire peut offrir à un regard ouvert, à un esprit incisif et à un prosateur hors pair qui fut sans doute parmi les derniers "hommes de lettres" heureux. Amateur comblé, que sa fortune protégeait du souci de gagner sa vie, Logan Pearsall Smith mit plus de trente ans à perfectionner ce petit volume de proses morales unique en son genre, salué par des écrivains aussi divers que Valery Larbaud ou Gore Vidal, et qui connut un succès considérable dans la première moitié du siècle. Fragments sensuels, maximes, ébauches de réflexion, petites fables, anecdotes, ces Trivia célèbrent le sentiment du charme fugitif et périlleux de la vie quotidienne avec ses rencontres, ses parades et ses accidents : le printemps à Londres, l'ouverture du courrier d'après-midi, le spectacle d'un peuplier à la campagne, la contemplation d'une gravure, le bonheur d'une phrase - telles sont quelques-unes des occasions de cette prose parfaite consacrée à la jouissance - et à l'intelligence - des moindres moments de la vie par "un grand Mammifère Carnivore, appartenant à ce sous-ordre du règne animal qui comprend aussi l'Orang-Outang, le Gorille prognathe, le Babouin au luisant derrière bleu et rouge, et le gentil Chimpanzé" .

11/1991

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Poésie

C'est à quel sujet ? suivi de Le roi Fanny

C'est au service du théâtre que Daniel Boulanger fait éclater cette fois ses dons de conteur. C'est à quel sujet ? met en scène un homme errant saisi d'angoisse : ayant oublié jusqu'à la mémoire de son nom, il frappe au hasard à la porte de la pétulante Madame Echelle et de son fils Antoine marié à Diane. Cette famille accueille l'inconnu au point d'entrer avec naturel dans son jeu de rêveur éveillé. Aidés par Aricie, maître de la police, et son adjoint Lapointe, dans ce qui reste de Paris dévasté, ils finiront par le reconnaître pour le maître de la maison et de la vie, à l'issue de surprenants dialogues où la poésie, le burlesque et le drame ne cessent de s'entrecroiser. Le Roi Fanny, d'un ton plus grave, relate avec verdeur les mésaventures du Roi. Ni l'abus du pouvoir et de la fortune, ni la luxure ne l'ont préservé du malaise métaphysique. En compagnie de Matou, bouffon stupide et génial, son rival et son double, il a beau disputer, jouer à cache-cache avec son coeur et mettre à mort l'amour, jusqu'à son dernier souffle il se posera la question lancinante et sans réponse : aurait-il fallu se fier à la gloire de Dieu ou s'enfoncer au contraire dans la nuit du Diable ?

04/1984

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Droit

Les institutions administratives françaises. Tome 2, Le fonctionnement

Les Français se flattent de posséder l'une des meilleures administrations qui soit. Paradoxalement, la routine, la lenteur, la paperasserie et la tracasserie, l'irresponsabilité sont brocardées par la tradition, la littérature, le théâtre. Les institutions administratives françaises sont mal aimées, parce que mal connues. Cet ouvrage, dont le premier tome traite des structures et le second présente les fonctions et les moyens, n'est ni une réhabilitation, ni un procès : il veut présenter l'administration dans sa réalité vécue, telle qu'elle est, telle qu'elle voudrait être, telle qu'elle pourrait être. Il trouve son origine dans un cours, professé depuis 1975, à l'Institut d'études politiques de Paris, par Jacques Rigaud, conseiller d'Etat, à qui, depuis 1980, Xavier Delcros, universitaire, a apporté son concours. Les auteurs soulignent la continuité historique, les mutations technologiques, les transformations juridiques et organiques des institutions administratives : les structures traditionnelles, la modernisation, les changements apportés, en particulier par la décentralisation opérée depuis 1981, sont analysés et appréciés avec le souci de fournir les informations les plus actuelles. Complément aux enseignements classiques de droit et d'économie appliqués à l'administration, ce livre est aussi un itinéraire à travers le paysage administratif, un témoignage direct et indirect sur la pratique de l'administration contemporaine, une réflexion sur le devenir de nos institutions.

01/1986

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Littérature française (poches)

Les résidences secondaires ou La vie distraite

"Quand les yeux de l'enfance ont gardé leur vision implacable, mais si juste, et que s'y ajoute le regard de l'adolescent tantôt scandalisé, tantôt amusé, que s'y ajoute, par surcroît, ce détachement léger, allégeant, de l'humour, que l'on dit sagesse de l'expérience, on écrit : Les résidences secondaires. Le temps des grandes vacances, qui n'est pas toujours rose, il s'en faut ! Un village près de Paris. Les beaux jours arrivent. Les résidences secondaires s'animent. Certaines sont habitées à longueur d'année. D'autres s'ouvrent pour la circonstance. Bientôt les résidents sont là. Au grand complet. Alors, derrière eux, se lèvent les grands montreurs de marionnettes : la Douleur, l'Amour, le Plaisir, l'Ambition, la Mort, qui vont agiter ces pantins secondaires. Sous la lumière de beaux jours, de leur joie ou de leur maussaderie, de leurs eaux vives, de leur brise, de leurs arbres, de leurs rocailles, fièrement résident les résidents. Le village est spectateur. Il commente. C'est le choeur du théâtre antique tenu par les servantes de Molière. Puis le temps passe. Déjà l'automne, les premières feuilles vont tomber. Les brumes s'élever. Les montreurs plient bagages. Les pantins s'affaissent. Certains cassés à mort. Le village a repris sa vie propre et tout a disparu." Théo Léger.

01/1993

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Littérature française

La jeune géante

La terrasse d'un café d'Athènes, un soir, sert de cadre à la quête intérieure de Claude. Il est assis près de sa femme et d'un ami nommé Piere Diamantis. L'histoire racontée par celui-ci (un accident d'auto en Epire) provoque en Claude un choc qu'il appelle le déclic ; à partir de ce centre va peu à peu s'organiser le théâtre intérieur où sont tour à tour cités images et souvenirs. Claude part ainsi à la découverte de ses thèmes les plus anciens et les plus dérobés : son amour pour sa mère disparue quand il était encore enfant et devenue dans sa mythologie La Jeune Géante, son amitié pour Pierre Hilbury qui s'est suicidé à New York, son instinct de création qu'il appelle la voix seconde. Cherchant à les situer comme des lieux sur une carte par lesquels il doit repasser, le narrateur est amené à reconnaître qu'il est prisonnier d'un univers cyclique où se croisent en se superposant les voies de l'amour, du désespoir et de la mort. Pour survivre à cet univers obsédant qui le conduit au bord du suicide, Claude va renoncer à la voix seconde, et par-delà le mythe de la femme ancienne, sa mère, trouver son inévitable vérité d'homme.

02/1968

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Littérature française

A la recherche du temps perdu Tome 3 : La prisonnière. La fugitive. Le temps retrouvé

Selon Nietzsche, les vrais grands livres sont rares : eux seuls font oublier les autres livres. La Recherche est dans ce cas. Comme La Divine Comédie de Dante, comme le théâtre de Shakespeare, elle ne reproduit pas le monde, elle le produit. Sans doute Dieu a disparu de cette cosmogonie, mais que de livres en un seul ! Celui de l'enfance, celui des désirs, celui de la mondanité et de la nature, celui de l'amour, celui du sexe et de la mort, celui de l'art enfin qui se construit sous nos yeux. A chacune de nos questions humaines Proust répond d'une manière qui peut sembler définitive, plus fin que Marivaux et aussi fort que Michel-Ange. Née de l'intelligence la plus pénétrante de ce siècle, la Recherche est l'œuvre la plus généreuse dont nous puissions disposer : transmutation perpétuelle du particulier en universel, elle donne à son lecteur l'impression d'être l'auteur de ce qu'il fit. Cet autoportrait, qu'ont risqué avant lui saint Augustin, Montaigne ou Rousseau, Proust seul l'a pleinement réalisé en le soumettant comme le Monde à l'épreuve du Temps, vrai protagoniste de ce livre immense. L'impossible littéraire est ici atteint : ce livre des idées est aussi un poème, ce drame universel est également l'œuvre d'un grand auteur comique. Le désenchantement débouche sur la joie.

04/2001

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Littérature française

Casanova l'aventure

Comment écrire sur Casanova, qui s'est lui-même chargé de tout dire sur ses aventures, périlleuses, amoureuses, rocambolesques, dans Histoire de ma vie ? Jaubert relève brillamment le défi en un récit composé d'une trentaine d'historiettes, pièces de théâtre, dont Casanova est le héros, faisant fi de la chronologie et empêchant ainsi l'ennui dont son sujet aurait eu horreur. L'insatiable curiosité de l'auteur ne se hausse jamais du col et permet de décrire, au détour d'une phrase, une anecdote incroyable, une nouvelle péripétie. Venise est partout, dans ses prisons où Casanova a tant souffert, dans les gondoles, dans les bordels, dans les salons où l'on pratique la magie. Casanova est hanté par le sexe et l'on découvre cent portraits vifs de jeunes charmeuses. Mais il manie l'humour avec verve, même à ses dépens. Le corps est là, décrit dans ses fonctions les plus nobles comme les moins ragoûtantes. Le lecteur est bousculé par ce fil sans cesse rompu, repris, rabouté, et est entraîné inexorablement dans un univers de poète, un peu truand, drôle, souvent sentimental. Venise au XVIIIe siècle sert de toile de fond à ces tableaux. Les récits d'Alain Jaubert forment un portrait diffracté, inoubliable, d'un homme extraordinaire, un prince des Lumières fragile et attachant.

09/2015

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Histoire de France

"Adieu la France !". Pourquoi de Gaulle est parti

A 0 h 10, dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 avril 1969, un communiqué du général de Gaulle sème la stupeur dans le monde entier : "Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi." Après onze années de pouvoir et sans attendre les résultats définitifs de son référendum sur la régionalisation (le " non " va l'emporter à 52 %), l'homme du 18 Juin se retire à Colombey-les-Deux-Eglises. Dix mois auparavant, pourtant, il surmontait la crise de mai 1968 par un coup de théâtre. Les Français lui donnaient une majorité " introuvable ". Alors pourquoi solliciter à nouveau leurs suffrages — et cela, sur une réforme mal comprise ? Impossible rêve d'un Don Quichotte politique qui croit pouvoir, en instaurant la "Participation", retarder l'avènement d'un " nouveau monde moderne ", celui de l'entreprise, de la compétition capitaliste et du Club Med ? Désir de revanche sur son ancien Premier ministre, Georges Pompidou, devenu l'" homme fort " de la droite ? Ou suicide politique ? Du printemps 1968 au printemps 1969, c'est une véritable tragédie que nous fait vivre de l'intérieur Christine Clerc, entre un de Gaulle tour à tour autoritaire et désemparé, et son cher pays, la France. La tragédie d'un grand amour brisé.

04/2019

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Littérature étrangère

Une saison à Hydra

A 61 ans, Emmanuel Joyce est un dramaturge à succès. Accompagné de sa femme Lillian et de son manager dévoué Jimmy Sullivan, qui partage leur vie nomade, il s'apprête à quitter Londres le temps de repérer une jeune comédienne pour sa nouvelle production à Broadway. Le trio est rejoint par Alberta, la nouvelle secrétaire de 19 ans, tout droit sortie du presbytère de son père dans le Dorset. A New York, alors qu'aucune candidate au rôle ne fait l'affaire, surgit l'idée de le confier à l'ingénue. S'ensuit un nouveau départ, direction l'île d'Hydra, loin des insupportables mondanités du théâtre : une chaîne de montagnes plongeant dans une eau transparente, des maisons d'un blanc éclatant entourées de cyprès et de figuiers. Là, Jimmy a six semaines pour apprendre le métier à Alberta, et Emmanuel l'espoir de renouer avec l'écriture. Lillian, quant à elle, hantée par la mort de leur fille, fragilisée par sa maladie de coeur et par les infidélités répétées de son mari, peut jouir du soleil et de l'air de la mer. Pourtant, elle ne sait se défaire de ses tourments et soupçons : et si Emmanuel s'éprenait de la délicieuse Alberta ? Le temps d'un été brûlant, la dynamique qui lie les quatre exilés prend une tournure inattendue, et la vie de chacun change de cap...

03/2019

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Critique littéraire

Conflits et paix chez Rolf Hochhuth

Rolf Hochhuth est un écrivain allemand. II est né le 1er avril 1931 à Eschwege, ville allemande située dans le district Werra-Meißner-Kreis du Land de Hesse. Sa contribution littéraire au diagnostic des tares sociales de son époque et à l'éclairage de leur source morale trouve expression dans les trois principaux genres littéraires, à savoir le théâtre (documentaire), le genre épique (le roman) et la poésie. Les thèmes évoqués dans ses ouvrages, hormis les rapports de presse qu'il dit sérieux et les contributions dans les magazines d'informations, proviennent presqu'entièrement de l'étude de l'histoire ou plutôt des matériaux de source historique. Dans son étude, Hochhuth touche à l'homme dans ses multiples dimensions historique, politique, économique, religieuse. L'éternelle défaillance humaine qu'il met en relief comme facteur de conflit à travers la description de situations conflictuelles présente dans notre corpus touche tous les référents sociaux. Elle est perceptible tant au plan institutionnel que moral et spirituel. Elle est enfin liée aux contraintes psychiques. L'humanité vit chez Hochhuth sa propre déchéance et son avilissement moral ; tout ceci justifié à tort ou à raison par le souci de défense et de protection. Aussi l'instauration d'un nouvel ordre social plus convivial appelle-t-elle de nombreuses exigences parmi lesquelles le démantèlement des institutions avilissantes, la promotion des valeurs cardinales et la révolution des consciences.

03/2019

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Policiers

Le rituel du sniper. Crimes en série dans la rade de Genève

" — On a affaire à un tireur d'élite qui, une fois son tir mortel effectué, rejoint sa victime et dépose sur son corps cette espèce de drapeau avec une croix pattée et cette inscription mystérieuse "IGNE". Pour ne pas attirer l'attention, son arme doit certainement être équipée d'un silencieux. Le divisionnaire Borrin un peu ironique : — Nous voilà confrontés à un de ces machins ésotériques. Tu t'y connais en "Templiers" ? " Alors qu'un sniper sème la terreur autour de la célèbre rade de Genève, le commissaire Passard aura grand besoin de l'érudition hors du commun de son ami Roland Jaquin pour démêler l'écheveau de cette terrible affaire. Entre résurgences templières, formules alchimiques, franc-maçonnerie et dérives sectaires, les deux hommes devront mener l'enquête... quitte à faire remonter à la surface les tragiques événements des années 1990, encore dans toutes les mémoires. Robert Jordan est né à Genève. Après des études d'ingénieur en génie électrique, il voyage de par le monde pour une grande firme fabriquant des turbines hydrauliques. En 1969, il est responsable technique au Grand-Théâtre de Genève. Puis il crée sa propre société de production audiovisuelle en 1986. Lorsqu'il cesse son activité professionnelle, commence une longue réflexion qui l'amène à l'écriture sur le tard. Après L'Affaire Scarpia, il nous livre ici un second roman riche en péripéties.

03/2018

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Littérature française (poches)

Les marronniers en fleurs. Mémoires, 2

Deuxième volume des mémoires de la duchesse de Gramont, Les Marronniers en fleurs a paru, pour la première fois, aux éditions Grasset en 1929. Après avoir raconté son enfance dans Au temps des équipages (Cahiers Rouges 2017), Elisabeth de Gramont revient sur les débuts de sa vie d'adulte, et les personnalités qui l'ont marquée. Des souverains illustres, dont elle dessine un portrait truculent : le prince de Galles, qui deviendra Edouard VII d'Angleterre, la comtesse de Chambord, veuve du dernier prétendant à la couronne de France, l'empereur de Russie Nicolas II ; des artistes, à propos de qui elle raconte des anecdotes révélatrices : Marcel Proust, Edgar Degas, Auguste Rodin ; des célébrités mondaines, dont elle rapporte les plus beaux traits d'esprit : Boni de Castellane, la duchesse de Rohan, et tant d'autres de ces oiseaux de luxe d'une cage aujourd'hui disparue. Témoignage de première main sur les figures politiques et artistiques de la vie parisienne avant la grande crise de 29, Les Marronniers en fleurs est un livre merveilleux sur l'avènement de la modernité. Vibrant d'intelligence et d'acuité, voici une oeuvre où, "entre les dîner, les bals, le théâtre, les soupers et les réunions de plein air" , se révèle "l'effervescence de la jeunesse, la joie animale de vie" d'une des plus grandes mémorialistes françaises.

01/2018

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Critique littéraire

Fiction et culture médiatique à la Belle Epoque dans le magazine Je sais tout (1905-1914)

Enquête et essai, ce livre se focalise sur l'étude des fictions (nouvelles et romans) publiées dans le magazine Je sais tout avant la Première Guerre mondiale, parmi lesquelles les premières aventures d'Arsène Lupin, La Guerre du feu de Rosny, Le Fauteuil hanté de Leroux, Moi et l'Autre, de Jules Claretie... Créé en 1905 par Pierre Lafitte, Je sais tout affiche un projet "encyclopédique" qui s'estompera à partir de 1914. Il participe de la culture médiatique, s'efforçant d'atteindre, par les procédés du "syncrétisme homogénéisé" (Edgar Morin) le plus large éventail socio-culturel de lecteurs. Miroir brillant de la "Belle" Epoque, il en naturalise les choix idéologiques dominants, les partis pris, les préjugés, les conformismes. Son enthousiasme moderniste pour le dynamisme techno-scientifique des débuts du XXe siècle ne parvient pas à masquer totalement les interrogations, les doutes, les hantises de la bonne conscience occidentale. Les nouveaux genres (récits d'aventures policières, récits d'inspiration scientifique), censés se démarquer du vieux roman-feuilleton populaire du XIXe siècle, inaugurent une fiction narrative de grande diffusion que Je sais tout souhaiterait plus "littéraire" et, comme telle, supposée convenir à la frange "élégante" de son lectorat potentiel. Le livre étudie ces oeuvres dans le contexte du magazine : "Notes des éditeurs" , paratexte introductif, articles d'information et de vulgarisation, pièces de théâtre, articles littéraires, appareil iconographique (dessins, photographies).

03/2018

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Littérature française

Le ministre de passage

Juillet 2020. La France se remet de la crise qui a paralysé le pays pendant plusieurs mois. Invité sur le plateau de la dernière grande émission politique de la saison, Tobias Herschel, le nouveau et brillant ministre de l'Economie et des finances craque : il reconnaît son impuissance, affirme ne plus croire à cette prétendue science économique et avoue que sa vocation première était le théâtre. Est-ce la fatigue accumulée, est-ce le choc de s'être retrouvé de manière inattendue devant une journaliste qu'il a passionnément aimée, quittée vingt-cinq ans auparavant, toujours est-il que c'est un véritable suicide politique qu'il vient de commettre devant des millions de téléspectateurs ! Contraint à la démission, chassé par sa femme, à 52 ans, en une soirée, Tobias a tout perdu ou presque... Moins de trois semaines plus tard, ce sera au tour de son successeur de traverser la fenêtre de son bureau pour aller s'écraser six étages plus bas dans la cour de Bercy. Jamais un "ministre de passage" n'aura autant mérité d'être ainsi désigné par son administration. Malédiction ? Non, car en réalité derrière ces deux événements, il y a un seul et même homme : Arthur Blanchot, un obscur analyste financier, qui adore les chiffres, déteste le crédit, a peur des hommes, plus encore des femmes et méprise l'incompétence de ses ministres.

01/2018

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Littérature française

La Grande Saga des Tavernois-Jackson. 2ème époque

Paris, 1848. Alors que les émeutes sourdent dans la capitale, Eugène Tavernois n'a d'autre choix que d'accepter l'offre du redoutable usurier Bourguoin qui l'enjoint de partir aux Amériques afin de mettre à profit sa fameuse invention dotée d'un système " d'amalgation ". Là-bas, en Californie, l'or se ramasse à la pelle – paraît-il – et son procédé hydraulique pourrait faire merveille dans les concessions achetées par Bourguoin. S'embarquent également à bord du Guillaume Tell le vicomte Georges Henri de Mallarmé dont la Révolution a eu raison de sa lignée et de sa fortune, ainsi que les deux amies Lorette – plus connue sous le nom de " La Roussette " dans certains milieux ? et Julie qui fait le voyage avec sa troupe de théâtre. Mais la famille Tavernois n'en est pas à ses premières armes avec ce Nouveau Monde si riche et si plein de promesses, car en effet Marc et Philippe, les cousins d'Eugène, installées depuis de nombreuses années en Louisiane, n'ont pas tardé à prospérer dans le commerce du coton. Pour tous ces hommes et ces femmes, l'avenir reste à écrire, sur fond d'abolition de l'esclavage et de familles qui s'agrandissent, de plus en plus métissées ; en somme les aïeux des Américains d'aujourd'hui.

09/2018

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Policiers

Nuits blanches au Cap d'Antibes

Au cap d'Antibes, entre le boulevard de la Garoupe et la mer s'étend le domaine Mulholland. Des personnages fantasques s'y promènent à la lueur du phare, composent des scénarios, écoutent les voix de la nuit... Personne ne dort. Une employée de maison disparaît mystérieusement. On retrouve le corps d'une actrice dans sa villa. Les deux événements sont-ils liés ? La police, mobilisée par l'attentat du 14 juillet 2016, a peu de temps à consacrer à la question. Le commandant Fontan, alerté par son impétueuse femme de ménage Maria, paye de sa personne pour qu'on lui confie l'enquête. Il sillonne la ville de Nice, arpente la côte de Monaco au Suquet, l'arrière-pays de Châteauneuf-d'Entraunes à Sisteron, explore les coulisses des festivals de Cannes et d'Avignon pour comprendre les liens qui unissent les divers protagonistes. La solution viendra-t-elle de ces lettres qui interrompent le récit et qu'un jeune homme a écrites à sa maîtresse il y a presque quarante ans ? Dans ce troisième volet des enquêtes du commandant Fontan, Isabelle Luminet et Catherine Sackur font partager leur amour du théâtre et du cinéma. Elles abordent sous un nouvel angle leurs thèmes favoris : le poids du passé, le sentiment de culpabilité, la fatalité qui broie les êtres.

09/2018

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Littérature étrangère

Le coeur converti

Lorsque Stefan Hertmans apprend que Monieux, le petit village provençal où il a élu domicile, a été le théâtre d'un pogrom il y a mille ans et qu'un trésor y serait caché, il part à la recherche d'indices. Une lettre de recommandation découverte dans une synagogue du Caire le met sur la trace d'une jeune noble normande qui, à la fin du onzième siècle, convertie par amour pour un fils de rabbin, aurait trouvé refuge à Monieux. La belle Vigdis est tombée amoureuse de David, étudiant à la yeshiva de Rouen. Au péril de sa vie, elle le suit dans le Sud, commence à prier son dieu et devient Hamoutal. Son père ayant promis une forte somme à qui la ramènerait, des chevaliers se lancent à sa poursuite. Puis les croisés, de plus en plus nombreux sur le chemin de Jérusalem, semant mort et destruction dans leur sillage, s'intéressent à cette femme aux yeux bleus. C'est le début d'un conte passionnant et d'une reconstruction littéraire grandiose du Moyen Age. S'appuyant sur des faits et des sources authentiques, cette histoire d'amour tragique, menée comme une enquête, entraîne le lecteur dans un univers chaotique, un monde en pleine mutation. Stefan Hertmans nous offre aussi un roman contemporain, celui d'une femme en exil que guide l'espoir.

08/2018

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Littérature française

Ecrire la révolution

Un temps oubliée, décriée, ridiculisée, la révolution est aujourd'hui à nouveau un problème politique clé. Outre le printemps arabe, Occupy Wall Street, Nuit debout, ainsi que les commémorations d'Octobre 17 et de mai 68 qui en ont réactivé l'imaginaire (voire le désir), un nombre croissant de romans, de récits, de pièces de théâtre et de recueils de poésie contemporains ont pour thème l'insurrection, le soulèvement et la révolte. Une bibliographie comprenant une cinquantaine de titres permet d'en mesurer l'importance. Cette présence de la révolution dans le champ culturel contemporain nous enjoint à reprendre une question posée il y a près d'un siècle par Léon Trotsky, à savoir : comment penser les rapports entre Littérature et Révolution ? De Jack London au Comité invisible, en passant entre autres par Alfred Döblin, Louis Aragon, Jean Genet et Pierre Michon, cet ouvrage interroge la manière dont les révolutions politiques (réelles ou imaginées, passées ou projetées) ont suscité des configurations et des questionnements esthétiques depuis le début du XXe siècle. Quelles relations entretiennent, dans ces textes, le poétique et le politique ? L'écrivain et le révolutionnaire ? La fiction et l'action ? Aux différentes contributions qui esquissent des réponses à ces interrogations s'ajoutent trois entretiens avec des écrivains (Arno Bertina, Leslie Kaplan, Nathalie Quintane) dont l'oeuvre littéraire trame à nouveaux frais la question politique.

11/2018

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Littérature française

Sainte-Croix-les-Vaches Tome 2 : Le retour d'Horace

Saint-Croix-les-Vaches, vous vous souvenez ? Un petit village bien de chez nous, que tout le monde a oublié, perdu entre montagne, causses et forêt. Des agriculteurs qui n'ont eu d'autre solution, pour survivre, que de devenir mafieux. Et deux filles ambitieuses, portées par la vague d'un renouveau politique, le mouvement En Avant ! , qui se font élire députées. Deux bobottes parachutées de Paris-Centre, au milieu de cette zone blanche, désertée par la République. Contre toute attente, l'alchimie a fonctionné, et le mouvement En Avant ! , en carence de lien rural, est en train de se déployer à Sainte-Croix... Sans savoir... Que l'ennemi public numéro 1 du moment s'y réfugie, sous leur nez ! Qu'un trafic de "beuh bio" bat son plein... Et que le rebouteux, ivre de jalousie, a jeté un sort au prof de yoga appelé en renfort pour boboïser les ruraux. Et si, en plus, le président de la République débarquait en visite officielle, la veille du Salon de l'agriculture, pour s'afficher dans un JT flamboyant avec un présentateur au nom d'apéritif ? Une saga rurale hilarante qui se poursuit avec Thomas, Justin, Médée, Sheila et Jeanne, comme un théâtre condensant les paradoxes et la folie de l'époque, pour une fois projetés au milieu des champs et des prés.

02/2019

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Littérature française

Un soir à la Fenice

Jeune pianiste au talent prononcé, Audeline Denoel est invitée à Venise où l'attendent les premiers concerts qui doivent lancer sa carrière, sous les auspices d'un pianiste de réputation mondiale, Alexandre de la Fresnaye. Elle arrive accompagnée par le père d'Alexandre, Carloman, qui s'est érigé en protecteur paternaliste. La jeune femme est introduite dans le salon musical tenu par la comtesse Giustiniani : cette sulfureuse aristocrate hongroise, informée des plus incroyables secrets liés à la dynastie Habsbourg, peut lui ouvrir la porte des concerts pianistiques qu'organise le prestigieux Grand Théâtre de la Fenice... Si l'amour se présente à elle sous les traits d'un jeune Vénitien, Audeline doit aussi compter avec Carloman de la Fresnaye, qui recèle un terrible secret et qui a conçu un effroyable projet dont la jeune femme doit être la pièce maîtresse autant que la victime... A l'admiration va succéder la terreur... Ce volume est le premier d'une trilogie qui se poursuit avec La Villa d'Este et Nuits dans les jardins d'Espagne, où la musique et les sentiments humains tiennent une place essentielle. Des palais vénitiens à la Fenice de Venise, l'auteur, qui est aussi un mélomane prononcé et a étudié la musique, combine ici sa passion pour l'Histoire et son attrait pour l'Italie.

01/2019

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Littérature étrangère

Feu !!

En novembre 1926 paraît l'unique numéro de la revue Fire !! - l'une des plus importantes, certainement la plus radicale, des revues africaine-américaines des folles années 1920. Elle est conçue par un groupe de jeunes écrivains et artistes, qui joueront un rôle essentiel dans le mouvement de la Renaissance de Harlem, parmi eux des figures emblématiques comme Langston Hughes ou Zora Neale Hurston. Le but du collectif était d'exprimer l'expérience africaine-américaine dans un style nouveau, moderne et réaliste, par les moyens de la littérature et de l'art. Des nouvelles, des poèmes, une pièce de théâtre, un bref essai, un article critique, des dessins, le recueil est bref et composite, tous travaillent les couleurs et les sons, leur trait et leur discours, à vif, dans un nouveau langage expérimental et intimement expérimenté. La vie, âmes et corps, du peuple noir est rendue telle qu'on ne l'avait jamais osé représenter, les tabous sont levés, on ne regarde pas le monde autour de soi à travers le filtre blanc bourgeois : la prostitution existe, l'homosexualité existe, la musique et la danse, la violence et l'alcool, l'amitié et l'amour, l'art et la littérature, existent - c'est la vie aux Etats-Unis, vue depuis Harlem la capitale de la culture noire dans les folles années 1920.

04/2017

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Littérature française

Perdre la tête

Rome, hôpital San Camillo Forlanini, printemps 2015. Cloué jambe en l'air sur un lit médicalisé, celui qui prétend s'appeler Wallace tente de comprendre : l'amour lui aurait-il tourné la tête, au risque de la perdre, littéralement ? Il revoit Giulia, sa maîtresse, tâchant de le rappeler à l'ordre de l'amour dans la lumière trop vive de la via Appia Antica avant d'extirper de son sac un petit revolver, qu'il a d'abord pris pour un jouet, en vérité, ou "une sorte d'accessoire de théâtre, un briquet de salon, peut-être, un bijou nacré, élégant, forcément élégant aux yeux de Wallace, comme tout ce que touche Giulia, tout ce qu'elle porte, tout ce qu'elle respire, Giulia"... Quel rapport avec les fantasmes délirants que la jeune femme prête à son mari paraplégique ? Avec les nouvelles mafias romaines qui détournent l'aide aux réfugiés ? Et avec la Chine, grands dieux ? Quel rapport Wallace entretient-il avec la Chine à son insu ? Bertrand Leclair nous entraîne dans une histoire haletante, toute en rebondissements multiples, digressions, faux-semblants et chausse-trappes. Le vrai et le faux se mêlent pour donner un roman jubilatoire et enlevé qui mélange les genres et ressemble à l'Italie, dans toute sa diversité : drôle, romantique, tendre et burlesque à la fois.

08/2017

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Littérature française

Le testament du bonheur

Cet ouvrage n'est pas un essai, pas un roman, pas une pièce de théâtre. Il n'a rien à voir avec de la poésie, n'est pas un dictionnaire, pas une encyclopédie. Il ne s'apparente à aucun genre connu. Concept hors-norme, objet littéraire non identifié (OLNI) autoproclamé et vérifié, ce Testament du bonheur se penche sur la thématique de la création et joue avec le registre de la satire. Après une mise en bouche qui assure de son sens de la dérision, il plonge le lecteur à la découverte d'une cinquantaine de chroniques fictives permettant d'aborder thèmes, genres, sujets, styles, écrivains qui n'ont de limite que l'imagination débordante de l'auteur... Sa prouesse ? Parvenir à faire regretter que ces livres n'existent pas. Mais, tour de force supplémentaire, ce sont les lecteurs in fine qui prennent la main, et peuvent voter pour celui de ces cinquante-deux ouvrages qu'ils aimeraient voir publier. Robert Colonna d'Istria est à leur disposition... Robert Colonna d'Istria est l'auteur de nombreux ouvrages historiques (Histoire de la Corse, Mémoires de Napoléon...), littéraires (Bernanos, Bosco), de récits de voyage (Hexagone Trotter), d'essais (Ils sont fous ces Corses...), ou bien d'enquêtes, Etat. Le grand naufrage ou Le Sénat : enquête sur les super-privilégiés de la République (Le Rocher).

09/2016

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Romans historiques

Le temps d'une vie Tome 1 : Les ailes

Alain Schmitz est un pilote de chasse dans la Force Aérienne belge au temps de la Guerre froide. Entre 1960 et 1970, la tension est à son comble et le danger de guerre nucléaire n'est jamais très loin. L'Est et l'Ouest trouvent tout au long du rideau de fer de multiples occasions de s'affronter et de tester leurs capacités. L'escadrille d'Alain couvre un théâtre d'opérations qui va du nord de la Norvège à l'est de la Turquie et qui offre nombre d'occasions de se distinguer. Dans ce roman autobiographique, Alain nous entraine dans le monde fascinant et méconnu des pilotes de chasse qui vivent un quotidien pas comme les autres. Un monde où la solidarité est nécessaire pour simplement survivre, où les amitiés sont plus fortes et les destins parfois tragiques, les amours plus intenses mais qui n'ont pas toujours un happy end. C'est aussi un monde de fous rires, parfois de bruits et de fureurs, peuplé d'espaces infinis d'une beauté à couper le souffle mais où la mort rôde en embuscade. Tout cela fait l'ordinaire de ces jeunes d'une vingtaine d'années qui pilotent des engins supersoniques et se livrent dans le ciel à des duels sans merci pour le plaisir et l'ivresse de la maitrise de ces merveilleuses machines.

02/2016

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Philosophie

Philosopher avec Game of Thrones

Ganse of Thrones est un théâtre d’ombres shakespearien, mi monde en guerre perpétuelle où le prix de l’honneur et de la vertu est exorbitant. Chacun attend son tour avant d’avancer ses pions sur le grand échiquier du destin. Chacun est confronté à des dilemmes insolubles et doit cheminer dans un labyrinthe d’intérêts contradictoires où la mort l’attend au tournant. Sans omettre d’éclairer ces enjeux politiques au coeur de l’univers du Trône de fer, l’originalité de l’ouvrage est d’explorer, à travers les personnages phares de la série, de : Arya à Jon Snow, des thématiques philosophiques aussi variées que la violence, les passions, le pouvoir, l’identité, la liberté, la folie... Sam Azulys s’attache à montrer, au travers de ce dialogue inédit et rythmé entre philosophie et fiction, combien Game of Thrones fait écho aux mutations les plus actuelles : frontières infranchissables, émigrés clandestins, fanatiques, exécutions sommaires, crise financière, monde multipolaire agité de soubresauts incontrôlables où l’argent, le sexe et la manipulation de l’information par les médias sont rois, récit d’un empire fragilisé cherchant à éviter l’éclatement pendant que les barbares se massent à ses portes. Personne ne peut échapper à l’univers de Martin qui nous renvoie directement aux temps présents et à l’imaginaire apocalyptique qui les hante.

03/2016

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Littérature étrangère

La flèche de l'amitié

"Garrett, Karen et moi formions un groupe soudé à l'université d'Illinois. Nous faisions tout ensemble, étudiions, dansions, buvions et même trichions aux examens quand nous y parvenions. Karen étudiait le théâtre et la danse et nous étions inscrits en littérature et dans les ateliers d'écriture. Karen et moi formions un couple tandis que Garrett était plutôt coureur. Il ne tombait jamais amoureux et rompait sans raison évidente, peut-être parce qu'il s'ennuyait vite. Ma vie était d'une façon ou d'une autre liée à Garrett. Il avait tout ce que je n'avais pas. Il avait une famille aisée. Je n'en avais aucune. J'ai grandi en passant d'une famille d'accueil à une autre. Si je n'avais pas obtenu de bourse, je ne serais pas allé à l'université. J'ai lu beaucoup en bibliothèque et j'ai assuré ma propre éducation. Et je n'ai jamais cessé d'essayer de me mai,tenir au niveau de Garrett à qui tout est venu si facilement. Que ce soit les diplômes, les femmes, les sports ou les relations sociales. J'ai même prix des cours d'histoire de l'art à cause de lui. Pourtant, il me surpassait toujours. Plus beau, plus intelligent peut-être, et populaire, c'était un défi permanent. Finalement, il me prit Karen."

12/2015