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Art contemporain

Milan

Nouveau titre de la collection ! Plongez au coeur de la création contemporaine milanaise, à travers 10 portraits et entretiens d'artistes majeurs et 100 lieux qui font l'actualité artistique sur ce territoire. Cet ouvrage invite le lecteur à découvrir Milan à travers le prisme de la création artistique contemporaine. Sont d'abord présentés dix artistes, issus de toutes les disciplines, qui font le dynamisme de la ville. Ils sont invités à nous parler de leur parcours, de leur travail et de leur rapport à Milan. Une seconde section s'attache à présenter cent lieux propres à la création contemporaine milanaise, avec les dix lieux incontournables de la ville mis en exergue. Le lecteur dispose ainsi d'un véritable guide, riche et précis, pour découvrir autrement l'offre culturelle de Milan. 2 préfaciers : - Tommaso Trini (historien d'art) - Beatrice Trussardi (présidente de la fondation d'art contemporain Trussardi) 10 artistes : - Stefano Boeri (architecte, urbaniste, éditeur et directeur de la Triennale) - Davide Bombana (danseur et chorégraphe) - Pippo Delbono (metteur en scène et dramaturge) - Giacomo Moor (artisan designer) - Tiziano Vudafieri et Claudio Saverino (architectes) - Arthur Arbesser (styliste, fashion designer) - OZMO (street artist) - Paolo Ventura (photographe et scénographe) - Invernomuto (Dj, vidéo, installation) - Anna Franceschini (plasticienne et vidéaste) 10 lieux majeurs : - Fondation Prada - Armani Silos - Hangar Pirelli Bicocca - Mudec - Musée des cultures - Galerie Rossana Orlandi - Assab One - Triennale Milan - Palazzo Litta - La Fabbrica del Vapore - ICA - Institut Contemporain pour les Arts A découvrir aussi, des livres-guides consacrés Berlin, Athènes, Moscou, Lisbonne, Milan, New York, Lille, Paris, Nantes/Rennes/Brest.

02/2022

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Jardinage

50 parcs & jardins dans le Val d'Oise

Les Jardins familiaux de Villiers-le-Bel rassemblent 230 parcelles. Depuis la création des Rendez-vous aux jardins par le ministère de la culture (2003), le Département du Val d'Oise se classe au premier rang de l'Ile-de-France grâce à la richesse de ses propositions. Les parcs et les jardins qui participent à cette manifestation nationale sont publics ou privés, champêtres ou citadins, populaires ou aristocratiques. Ce réseau de sociabilité réunit des professionnels et des amateurs qui échangent des graines ou des boutures, discutent des bonnes pratiques, participent au fleurissement des villes et des villages. Il s'étoffe d'année en année, de fêtes des plantes en portes ouvertes, de marchés aux fleurs en festivals des cerfs-volants ou des épouvantails. L'art des jardins allant de pair avec l'amour des arts, les jardinières et jardiniers du Val d'Oise se montrent volontiers hospitaliers envers les musiciens, les danseurs, les plasticiens. Jardins remarquables, pépinières et potagers, jardins pédagogiques et botaniques, jardins de particuliers, jardins d'art et d'histoire, promenades et parcs publics : en 50 exemples et six chapitres, ce livre publié pour le 50e anniversaire du Département du Val d'Oise présente la diversité de ses parcs et jardins et leur enracinement dans l'histoire du territoire. Chargé de mission Parcs & Jardins au Conseil départemental du Val d'Oise, Michel Jourdheuil est l'auteur de La maison Cueco et de La maleare Knapp (Atlantica, 2009 et 2008). Il a cosigné, avec Annick Couffy, Jardins secrets en Val d'Oise (Le Valhermeil, 2005).

05/2019

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Photographes

Bettina

Artiste mythique du New York des années 1960, Bettina Grossman (1928-2021) a développé pendant plus de soixante ans une oeuvre prolifique passant de la photographie, à la sculpture, du cinéma au dessin. Cet ouvrage est le premier qui présente son exceptionnel travail photographique, nourri de la pratique d'une sculpture concep-tuelle. Personnalité excentrique totalement dédiée à son art, Bettina réside à partir de 1968 au célèbre Chelsea Hotel, suite à l'incendie de son atelier dans lequel elle perd toutes ses archives. Vivant telle une recluse dans cette communauté d'artistes, qui a vu passer aussi bien Jack Kerouac que Sid Vicious. Dans ce bouillon culturel, elle produit et accumule dans son minuscule studio une oeuvre considérable et majeure qui s'inscrit pleinement dans la grande histoire des avant-gardes artistiques du xxe siècle. Ses recherches sur la forme, qu'elle soit graphique, sculpturale ou photographique, la conduisent à expérimenter, questionner, l'idée même de processus artistique. Durant des années, images, dessins, modelages, élaborent une oeuvre singulière qui reconsidère en permanence l'idée d'oeuvre d'art. Ses pièces sont suspendues dans l'atelier, accrochées aux murs, posées à même le sol : elles envahissent l'espace dans un continuum menant au vertige, le geste artistique se fait expérience physique et visuelle. Aux confins de l'abstraction, Bettina manipule, tord, étale, étire matière, lumière et ombre. Sa pratique sérielle - sujet majeur des arts con-temporains - donne à voir un univers hypnotique et d'une grande puissance visuelle, présenté ici pour la première fois.

06/2022

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Monographies

Annette Messager. Edition bilingue français-anglais

Annette Messager est née à Berck-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, en 1943. Après des études à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Paris), qu'elle écourte à la veille de mai 1968, elle s'installe en tant qu'artiste plasticienne, photographe, peintre et sculptrice au coeur de la scène artistique parisienne de l'époque. Elle réunit alors ses premières Collections, albums de photographies et sentences extraites de la presse qu'elle annote et modifie. Aujourd'hui, elle est l'une des artistes françaises les plus reconnues sur la scène internationale (Lion d'Or de la Biennale de Venise en 2005, grande rétrospective au Centre Pompidou en 2007 présentée par la suite dans plusieurs autres musées du monde [Tokyo, Séoul... ]). Son travail mêle des techniques très variées (découpage, collage, peinture, photographie, écriture, broderie) et toutes sortes de matériaux insolites (peluches, animaux taxidermisés, tissus, photographies...). Son oeuvre puise dans diverses influences, imagerie populaire, art brut ou art savant, provoquant une subtile dualité, mêlant sans cesse réalisme et fantastique. A l'occasion de son exposition " Comme si " (11 mai-21 août 2022), Annette Messager propose un livre d'artiste intime et singulier. A ses textes - aphorismes, fragments, souvenirs, extraits, reproductions ou encore assemblages - se mêlent ses dessins au trait ainsi que des aquarelles inédites de la série " Tête à tête ", qui semblent prolonger et faire danser ses notes. Un texte de Marie-Amélie Senot, commissaire de son exposition, viendra prolonger cette promenade dans le travail d'Annette Messager.

06/2022

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Musique, danse

L'expressionnisme et la musique

Parmi les bouleversements qui ont marqué le début du XXe siècle dans les domaines de l'art comme de la pensée, celui apporté par l'expressionnisme se distingue plus particulièrement par sa violence émotionnelle et son inspiration visionnaire. Circonscrit presque exclusivement à l'Allemagne et à l'Autriche, ce mouvement, porteur d'angoisse, traduit plus que tout autre, en cette époque troublée par le premier conflit mondial, l'état d'esprit d'une génération gagnée par un pessimisme extrême en même temps qu'en révolte à l'égard des valeurs établies et soucieuse de rompre avec les modes d'expression du passé. Célébré essentiellement dans ses manifestations picturales, poétiques, théâtrales ou cinématographiques, l'expressionnisme est abordé dans ce livre, pour la première fois en France dans sa dimension musicale. A la suite de Mahler et de Richard Strauss qui jouent en ce domaine le rôle de précurseurs, Schoenberg, Berg, Webern, ainsi que le jeune Hindemith et indirectement Bartok portent à son apogée ce courant esthétique en une suite de chefs-d'œuvre largement commentés dans cet ouvrage. Cerné non point comme un simple fragment d'histoire de la musique, l'expressionnisme musical est ici appréhendé dans ses nombreuses interactions avec les autres arts, et accorde une place toute particulière à la rencontre entre Schoenberg et Kandinsky si riche de conséquences pour tout l'art du XXe siècle. Cette étude tente de replacer les musiciens au sein de milieux qui, comme ceux de Vienne, Berlin, Munich ou Franfort, ont été des centres exceptionnellement importants et caractéristiques de ce fascinant bouillonnement intellectuel et artistique.

10/1995

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Beaux arts

Dictionnaire du cubisme

En 1928, André Breton, dans Le Surréalisme et la peinture, dénonçait les "pauvres témoignages de quelques scribes" qui s'acharnaient, selon lui, à réduire l'aventure cubiste aux "proportions d'un simple fait divers ou d'un phénomène artistique local". Près d'un siècle après, si cette aventure a trouvé toute sa place dans l'histoire de l'art, il manquait encore une vision d'ensemble permettant de traiter, sans tabou et en toute liberté, les multiples aspects du continent cubiste. Une équipe internationale mêlant grands experts et jeunes chercheurs, issus de l'université ou des musées, apporte un regard neuf sur ce phénomène surgi avec force au début du XXe siècle. Dans le panorama complet et détaillé du monde cubiste qu'offre ce livre figurent les domaines attendus : étapes stylistiques marquantes, noms et oeuvres phares du mouvement. Mais l'ouvrage va plus loin. Longtemps résumé à la création de quatre artistes pionniers - Pablo Picasso, Georges Braque, Fernand Léger et Juan Gris -, le cubisme est ici réévalué à la lumière de ses relations avec les autres formes artistiques : littérature, musique, danse, théâtre, représentées notamment par Apollinaire, les Ballets russes de Diaghilev, Cocteau. Ce dictionnaire explore également ses liens avec les sciences humaines, les arts populaires, la philosophie ou l'occultisme. L'ensemble témoigne de la grandeur et de l'actualité de ce mouvement d'art total qui n'a rien perdu de sa vitalité. Une épopée poétique dont l'esprit fut ainsi résumé par Picasso : "Faire des tableaux était moins important que de découvrir sans cesse des choses."

09/2018

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BD tout public

La Passion de Diosamante. Suivi des Enfants de Diosamante

Jean-Claude Gal (1942-1994) appartenait au club très fermé des auteurs de bande dessinée pouvant se permettre de passer des années à peaufiner des albums rares et précieux. Amateur éclairé, il fit partie très tôt des premiers promoteurs en France de la bande dessinée comme " Neuvième Art ". Il était logique qu'il adhère dès l'origine à la formidable aventure pionnière du magazine Métal Hurlant (1975). Il y dessina les récits d'un des pères fondateurs des Humanoïdes Associés, Jean-Pierre Dionnet : d'abord Les Armées du Conquérant (1977), puis la saga d'Arn (deux tomes en 1981 et 1988). Des livres mettant en scène une Antiquité imaginaire dans un noir et blanc d'une méticulosité extraordinaire. Au point qu'il paraissait impossible d'imaginer son univers sculpté dans l'ombre et la lumière, soudain paré des éblouissements de la quadrichromie. C'est pourtant le défi qu'Alexandro Jodorowsky lui lança : il lui écrirait une histoire flamboyante et tragique à la seule condition que Jean-Claude Gal se mette à la couleur, indispensable pour coucher sur le papier les visions du créateur de L'Incal. Ainsi naquit La Passion de Diosamante, chef-d'oeuvre commencé en 1987 et publié en 1992... Une suite était prévue, Les Enfants de Diosamante. Les planches dessinées par Jean-Claude Gal, reproduites intégralement dans ce volume avec de nombreux suppléments, montrent qu'il avait encore franchi un seuil dans la maîtrise et l'enrichissement de son art, laissant à ses lecteurs cette sorte de regrets que procure une grande symphonie inachevée.

05/2010

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Littérature française (poches)

Gautier journaliste. Articles et chroniques

Poète de "l'art pour l'art", dédicataire des Fleurs du Mal, Théophile Gautier est resté célèbre pour le culte qu'il vouait à la beauté. Mais on ignore souvent que c'est dans la presse qu'il a mené, jour après jour, sa réflexion sur les lettres et les arts. De ses premiers pas au Mercure de France, à l'âge de vingt ans, jusqu'à sa mort en 1872, il a fait paraître près de 3 000 articles; feuilletoniste dans différents quotidiens, responsable de la rubrique littéraire de La Presse, rédacteur en chef de la revue L'Artiste, il fut l'un des critiques les plus talentueux de son temps. Ses articles, dont ce volume propose une sélection, offrent une vue imprenable sur la production artistique française du XIXe siècle. Car Gautier fut de toutes les représentations théâtrales, de tous les concerts, de tous les spectacles de danse, de tous les Salons de peinture. Qu'il chronique les dernières prestations des cantatrices à la mode ou retrace le parcours de personnalités récemment disparues - Rachel, Vigny, Rossini -, qu'il raille la légèreté d'un vaudeville ou se réjouisse d'un numéro de saltimbanques, qu'il évoque son goût pour Ingres et Delacroix ou sa réticence face aux toiles de Courbet, qu'il rende compte d'un roman de Balzac ou d'une traduction de liante, c'est toujours avec panache, passion et humour. Et, sous sa plume virtuose, c'est toute une époque d'effervescence artistique et littéraire qui revit, pour notre plus grand plaisir.

01/2011

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Cinéma

Pierre Herbart, cinématographes et colonies (1903-1974)

"Je suis l'homme le plus apte à se détacher instantanément de ce qui l'entoure", écrivait Pierre Herbart, homme de lettres, résistant, journaliste. L'Art y contribuait, toutes les formes d'art - la littérature et le cinéma, et plus précisément certaines formes de cinéma. D'abord celles des lanternes magiques, des cinématographes de cirque, de foire et d'estaminets qu'il a mêlées aux récits et vues d'une enfance à Dunkerque. Ce parcours, qui le met en rapport avec les choses et les gens et accroît son expérience esthétique, l'éloigne paradoxalement du Cinéma, c'est-à-dire du cinématographe en soi, pour soi, séparé des publics et des arts du spectacle, associant parfois l'hystérie et le comique, l'épilepsie et le bruit... Ainsi, Pierre Herbart transforma-t-il la féerie identitaire en l'un de ces riens essentiels qui le fit vivre. C'est un Pierre Herbart jeune voyageur en Afrique que l'on retrouve traversant quelques-uns des plus beaux films coloniaux français. Militant communiste, adepte du geste qui dure dans un temps décousu et de la folie dans un décor de carton-pâte, il n'aimait qu'une seule chose : écrire des tracts, les répandre dans les casernes et s'en prendre au cinéma viril des défenseurs de l'Occident et de la paix en Europe. Hédoniste et joueur, c'est pour faire vivre son ordre à lui qu'il s'efforçait, dans les années 30, de faire cesser les discussions avec les chefs fascistes.

06/2017

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Sociologie

Médias et cultures en dialogue

Le dialogue, depuis son origine grecque, est un genre d'interrogation porteur de sens. Les contributions de ce volume se donnent pour objectif de questionner et d'explorer les différents champs d'espace de la culture, à travers leurs médiatisations. Les diverses problématiques et approches théoriques révèlent des enjeux complexes, qui sont au coeur des pratiques d'appropriation et de diffusion d'une culture en mouvement. Les auteurs ont ainsi privilégié, d'abord, une approche historique des médias, depuis la Florence de Machiavel jusqu'à l'Espagne de la Guerre civile, en passant par les Lumières. La pluralité des situations observées historiquement renvoie à la diversité des médias aujourd'hui dans le monde, dont l'étude des cas de la Corée du Sud et du Japon permet de saisir certaines particularités. L'étude des arts du corps chez les Gnawa, des danses du Tchad ou du hip-hop permet de poursuivre l'exploration, qui se clôt avec l'art audiovisuel, envisagé là encore dans sa diversité à travers le cinéma mexicain, l'art contemporain dans MTV, une série télévisuelle américaine célèbre, Six Feet Under, ou les problématiques du sous-titrage comme traduction. La culture de la diversité médiatique est enfin interrogée quant aux enjeux pour l'enseigner à travers le cas québécois. L'unité de l'ouvrage se dégage de l'ampleur des points de vue convoqués. La diversité, source de dispersion potentielle, devient ici le lieu de la synthèse : l'approche de la culture est, par définition, contradictoire avec une attitude monolithique.

12/2015

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Littérature française

La Comtesse dalmate et le prince de déplaisir

Parti de Trieste, Il Giardino di Epicurio, du nom de la compagnie qui l'affrète, vogue en eau trouble, transportant à fond de cale des hommes hagards. Ce ne sont pas les victimes de la guerre proche - les forces de l'Otan bombardent la Serbie -, mais des vacanciers, aux goûts singuliers, en route pour un camp de concentration reconstitué sur un îlot de l'archipel dalmate. Une offre touristique inédite. Et lucrative. C'est du moins ce qu'espèrent ses fondateurs, une comtesse triestine ruinée et son amant, homme d'affaires raté, héritier d'une villa palladienne et d'une collection d'œuvres d'art à sauver des griffes des créanciers. Il se pourrait cependant que la fortune leur vienne d'ailleurs : quand surgit des tréfonds de la villa Quaglia une gravure signée du monogramme d'Albrecht Dürer, datée de 1515 et représentant un rhinocéros, véritable machine de guerre. Hélas, le hasard veut que l'expert chargé par Christie's d'authentifier l'œuvre ait été lui aussi, naguère, amant de la comtesse. Ces retrouvailles inattendues autour du pachyderme de papier raniment chez lui une flamme jamais tout à fait éteinte. Aux prises avec l'incessante violence du monde, les différents protagonistes de cette histoire tentent ce qu'ils peuvent pour l'affronter et en assumer le chaos. Avec humour et sarcasme, La Comtesse dalmate bâtit autour du lecteur un décor en trompe-l'œil. Au milieu des fausses identités, des fausses œuvres d'art, des faux palais Renaissance et des faux SS, la passion et la guerre seules demeurent authentiques.

01/2005

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Art-thérapie

Traversez la porte. Musée National des Arts Asiatiques Guimet et les enfants du centre scolaire Heuyer de la Pitié-Salpétrière

Les soins par l'art existent en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Ils recouvrent des prises en charge occupationnelles où l'art est un passe-temps utile et salutaire jusqu'aux thérapies à médiation artistique où surgit un processus de soin élaboré entre un ou plusieurs patients et un ou plusieurs soignants, l'activité artistique devenant une forme d'intermédiaire dans la communication et le travail entre patient et soignant. Installé depuis trois ans, le projet "musée mobile" est porté par Magali Satgé et Mathilde Bascaules, les deux artistes au coeur de cette médiation, Hélène Baudelet, au pôle de l'action culturelle au musée national des arts asiatiques - Guimet, Marie-Laure Ribeiro, bibliothécaire jeunesse de la médiathèque de l'hôpital, Françoise Frenet, Atika Lemerle et Anne-Laure Bourdaud, nos enseignantes. Il est de mon point de vue tout simplement exceptionnel. L'engagement de cette fine équipe et des enfants est total. Les collections du musée à leur disposition les invitent au voyage dans le temps et dans l'espace. Ils découvrent, explorent et digèrent accompagnés de tous la philosophie, l'esthétique, la mythologie, les matières et les couleurs d'une culture et d'une époque. Ils projettent ensemble à partir de ce travail d'appropriation, leur propre temple imaginaire fait de sculptures en terre, de textes poétiques, de papiers estampés. Avec eux, trois années, trois projets, trois temples en hommage aux cultures nippone, moghole, et d'Angkor. Le plaisir des yeux, la poésie des formes et des textes sont stupéfiants.

01/2023

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Théâtre

Le Théâtre du Peuple de Bussang. Cent vingt ans d'histoire

Le Théâtre du Peuple de Bussang est né en 1895 d'une utopie humaniste et artistique : créer dans les montagnes vosgiennes une Pète dramatique destinée à l'ensemble du peuple, en régénérant l'art de son temps. Depuis cent vingt ans, ce théâtre atypique dans le paysage culturel français maintient vivant l'idéal de son fondateur, Maurice Pottecher, résumé par la devise "Par l'art, pour l'humanité" inscrite au fronton de la scène. Dans cette bâtisse de bois classée Monument historique et dont le fond de scène s'ouvre sur la nature, est proposée chaque été, à l'occasion d'un rituel festif, populaire et familial, une programmation dramatique croisant créations et oeuvres de répertoire et mêlant professionnels et amateurs. Malgré les guerres, les évolutions sociétales, les changements dans le fonctionnement, l'organisation et la direction du lieu, ce projet a résisté au passage du temps, en se réinventant sans cesse, mais sans perdre son "esprit" originel. Bénédicte Boisson et Marion Denizot retracent pour la première fois l'histoire complète de ce lieu, où sont en jeu des questions traversant le théâtre d'aujourd'hui : économie privée et soutien public ; ancrage local et rayonnement national ; avenir de la décentralisation dramatique ; rôle et place du théâtre amateur vis-à-vis du théâtre professionnel ; exigence artistique et diversification des publics. Elles nous offrent le récit de cette aventure, de ses débuts à 2015, à la croisée de l'histoire du théâtre et des arts, et de l'histoire culturelle, politique et sociale. Ce livre est illustré par une iconographie riche et inédite.

07/2015

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XVIIe - XVIIIe siècle

Claude Lorrain (1600-1682). Dessins et eaux-fortes

Soulevant le voile doré des paysages d'une poésie sans pareille qu'il peint principalement à Rome, ce catalogue éclaire les dessins et eaux-fortes de Claude Lorrain pour étudier les fulgurances, les hésitations et les doutes de ce maître parmi les plus importants du XVIIe siècle. Dessinateur infatigable, Claude joue d'amples lavis d'encre, de tracés minutieux à la plume ou de notations rapides à la pierre noire pour étudier la nature, transcrire la lumière du soleil aux différentes heures du jour ou composer des scènes quotidiennes, religieuses ou mythologiques. Transposés en gravures, ses sujets gagnent de nouvelles tonalités et ne perdent rien de la liberté expérimentale qui caractérise le geste et les efforts de Claude. Les arts graphiques révèlent entre ces pages les questions que l'artiste se pose à lui-même et la manière dont il tente d'y répondre, permettant par-là une plongée au coeur du processus créatif et de l'intimité de l'une des figures les plus singulières de toute l'histoire de l'art. Provenant de collections publiques et privées, ces feuilles inédites ou admirées de longue date sont commentées par des historiens de l'art internationaux qui tirent les leçons des études environnementales, du connoisseurship, du retour aux sources archivistiques ou de l'histoire du regard pour proposer une approche renouvelée des pratiques graphiques de Claude Lorrain. Ce catalogue publie en outre dans son intégralité le fonds du musée Condé -plus importante collection des dessins de l'artiste en France après celle du musée du Louvre.

03/2024

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Montagne

L'Alpe N° 104, printemps 2024 : Jardins

L'Alpe se met au vert et part à la découverte de tous ces coins de paradis qui reflètent notre relation à la terre nourricière : les jardins ! Les Alpes comptent un chapelet dense de jardins de toutes sortes : jardins botaniques à la flore alpine si spécifique, comme celui du Lautaret dans les Hautes-Alpes ou Flore-Alpe Champex dans le Valais, jardins d'art comme l'Arboretum de Roure ou Arte Sella dans le Trentin, jardin d'agrément, jardin médicinal, sans oublier bien sûr ces jardins nourriciers que sont les potagers et vergers. Ce numéro va questionner l'histoire des usages de ces jardins et l'intérêt sans cesse renouvelé qu'ils suscitent. Au sommaire du dossier : - Pour une petite philosophie du jardin. - Dis-moi comment et pourquoi tu jardines et je te dirai qui tu es. Autour du renouveau jardinier. - Des plantes stratèges. Comment les plantes alpines se sont-elles acclimatées au froid, à la pente, aux terrains rocailleux ? Avec le changement climatique en cours, à quoi ressemblera la flore alpine demain ? - Le jardin des simples ou l'art de guérir. - Carnet pratique : les jardins alpins ouverts à la visite. - Un lieu intergénérationnel et solidaire : l'Ouort de Bénévent à Saint-Bonnet en Champsaur - Lausanne Jardins 2024 ou la place des espaces verts dans la ville de demain. - Un jardin des savoirs. Une création de l'artiste suisse Armand Schulthess dans la vallée de la Maggia (Tessin). - Portfolio. Déambulation dans les jardins paradis des peintres modernes (Amiet, Giacometti, Flandrin, Bonnard).

03/2024

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Sculpture

Guino - Renoir. La couleur de la sculpture

Richard Guino (1890-1973) est un sculpteur catalan né à Gérone où il entame une formation tout aussi précoce que brillante qu’il poursuit à l’École d’art de La Llotja à Barcelone, avant d’entrer dans l’atelier d’Aristide Maillol à Paris, en 1910. D’emblée, Richard Guino envisage une carrière d’artiste indépendant stimulée par la recherche d’une modernité dont il découvre le langage et qu’il accompagne de ses jeunes convictions. Cariatides, métopes et figures peuplent alors l’atelier qu’il choisit d’installer à Montparnasse, en plein coeur du Paris de l’avant-garde artistique. Par l’entremise du marchand d’art Ambroise Vollard, et dès 1913, il vend deux de ses premières sculptures au collectionneur moscovite Ivan Morozov et conçoit son premier grand modèle sculpté. Ses préoccupations esthétiques sont alors motivées par la question du torse et du fragment, mais aussi par la sensualité du nu dont il renouvelle l’expression sous l’impulsion de Maillol. Guino n’a que vingt-trois ans lorsque sa pratique virtuose de la sculpture le fait remarquer au point de devenir, de 1913 à 1917, le sculpteur de l’oeuvre d’Auguste Renoir. La renommée du peintre est alors immense et, à l’initiative d’Ambroise Vollard, il accepte de concevoir des sculptures tirées de son répertoire peint qui sont produites en totale collaboration. Le caractère atypique de cette association, qui conjugue peinture et sculpture, devait avoir une incidence déterminante sur la carrière en devenir de Guino qui élargit dès 1919, ses centres d’intérêt aux arts décoratifs.

08/2023

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Littérature française

La petite libraire de la rue Bonaparte

Le destin d'une femme, amie des arts, pionnière d'un féminisme qui bouscule les conventions de son époque. Au lendemain de la guerre de 1914, Yvonne Vierne, jeune femme intrépide, crée à Paris La Porte étroite, une petite librairie située au 10 rue Bonaparte, spécialisée dans la bibliophilie, l'art et la poésie. Elle y fait la rencontre de Henri-Pierre Roché, le futur auteur de Jules et Jim, grand ami des peintres et grand collectionneur, qui l'introduit dans un monde pour elle fascinant, celui de la modernité littéraire et artistique parisienne. Très vite, sa librairie devient le centre autour duquel gravite toute l'avant-garde - Gide et Roché, bien sûr, mais aussi Picasso, Derain, Dufy... Jusqu'au jour où un beau jeune homme pousse la porte de sa boutique : c'est le coup de foudre, et bientôt un mariage d'amour qui la fait entrer dans la grande bourgeoisie parisienne mais l'oblige, la mort dans l'âme, à abandonner sa librairie. Pour sa belle-famille, très conservatrice, il est en effet inconcevable de la laisser continuer son activité. Mais si elle accepte ce changement radical d'existence, Yvonne ne peut renoncer à son goût pour l'art : elle se met à collectionner des artistes de son temps, et en particulier un certain Sanyu, peintre chinois alors totalement inconnu, dont les Chrysanthèmes roses dans un vase blanc, beaucoup plus tard, à l'heure de sa gloire, aideront sa famille à surmonter les multiples épreuves que lui réserve la vie.

10/2021

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Beaux arts

Palézieux. Oeuvres sur papier - Coffret en 4 volumes : Estampes ; Dessins ; Lavis et aquarelles ; Essais et témoignages

Quatre petits volumes ressemblant à des carnets nous introduisent, y compris sur le plan matériel, à l'oeuvre sur papier du peintre et graveur suisse Gérard de Palézieux (Vevey 1919-Veyras 2012). Après sa formation à l'Ecole des beaux-arts de Lausanne, il réside à Florence pendant la Seconde Guerre mondiale, puis s'installe dans le canton du Valais, où il vivra jusqu'à sa mort. La lumière, les usines et la campagne italiennes constitueront un ancrage important pour sa poétique, parfois très proche de celle de Giorgio Morandi, dont Gérard de Palézieux fait la connaissance en 1953 et avec qui il restera en contact jusqu'au décès du peintre bolonais. Mais son oeuvre témoigne aussi d'autres sources d'inspiration, tels les effets lumineux de Canaletto et de Claude Lorrain. En 1969, après un voyage au Maroc, il découvre l'aquarelle, technique qui va l'aider à élargir sa vision et lui permettre de dissoudre toute pesanteur en une pure luminosité. C'est à Venise que, à partir de 1972, Palézieux trouve sa véritable voie, grâce aux qualités de rapidité et de transparence du médium, une voie très proche d'une sagesse et d'un retrait du monde prônés par les peintres chinois. A partir de ce moment-là, le graveur s'ouvre à des expériences beaucoup plus libres, en se passionnant pour des techniques comme l'aquatinte ou le monotype lui permettant de traduire dans des paysages d'une extrême sensibilité le passage du temps. Solitaire, instinctif, fidèle à ses émotions, Palézieux n'a jamais renoncé à la peinture telle qu'il l'avait apprise de ses maîtres. "Je suis un attardé, disait-il, un isolé, dans un siècle qui me dépasse". En dehors de tout courant, de toute posture, son regard sur le monde se révèle néanmoins étonnamment juste, et chargé d'un étrange pouvoir de résistance. Dans ses images peintes ou gravées, il évoque les choses et les pays avec une réserve qui traduit les incertitudes de notre temps, ses abandons ; pourtant jamais il n'appuie sur la plaie et jamais il ne force l'expression. Ses aquarelles de neige, ses aquatintes au sucre disent le retrait de la lumière, la force inéluctable du temps, opposant aux contingences et aux discours personnels un art qui tente de renouer avec le simple et l'universel.

10/2019

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Fantastique

L'île d'Om

Arthur, jeune homme rêveur, vit en bord de mer dans une ville étrange. La mort vient le chercher, il lui faudra tenter d'échapper à son sort...

06/2021

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Littérature française

Après l'Europe

Un étrange homme-chien qui sème le trouble, un vieux con et une petite peste qui s'entendent bien : l'Europe ou l'arrogance d'un continent.

04/2021

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Beaux arts

Icônes américaines. Chefs-d'oeuvre du SFMOMA et de la collection Fisher

Calder, Kelly, Lichtenstein, Marden,Warhol... Le meilleur de l'art américain d'après-guerre, avec pour chaque artiste un ensemble éblouissant. C'est la réunion de deux collections exceptionnelles que les visiteurs du Grand Palais et du musée Granet découvrent en avant-première : celle du San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) et celle que Doris et Donald Fisher ont construite avec passion dans cette ville phare de la côte Ouest, Ce partenariat, formé dans le but de partager ces oeuvres avec le public, les réunira définitivement, à la faveur d'une spectaculaire extension du musée. Carl André, Chuck Close, Richard Diebenkorn, Dan Flavin, Philip Guston, Donald Judd, Sol LeWitt, Agnes Martin, CyTwombly... Ils sont quatorze au total. Tous marqueurs d'un moment de l'esthétique du XXe siècle. L'excellence de la collection Fisher, des innovations de l'abstraction jusqu'aux questionnements du minimalisme, avec un détour coloré par le pop art, fait de San Francisco une destination incontournable pour les amateurs d'art moderne et contemporain, le musée vivant d'une génération, en escale en France pour quelques mois.

04/2015

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Religion

Dharma et créativité

L'expression " art dharma " renvoie à un travail de création issu d'un état méditatif éveillé. Art direct et naturel, il est dénué d'agression. Dans ce livre, Chogyam Trungpa Rinpoché explique que c'est aussi un moyen d'apprécier la nature des choses telles qu'elles sont et de les exprimer sans s'efforcer de lutter ni d'accomplir quelque chose. L'ouvre d'art dharma fait ressortir ce qu'il y a de bon, de digne dans la situation qu'elle représente. Au fond, ce sont l'intérêt de l'artiste pour les détails de la vie et sa disposition à toujours découvrir qui donnent naissance à cette vraie dignité. L'auteur insiste également sur la nécessité pour l'artiste de bien apprendre son métier, de cultiver son talent et d'assimiler les connaissances et les intuitions transmises par 1a tradition, de génération en génération. Enfin, il montre en quoi les principes de l'art dharma s'appliquent au quotidien dans la mesure où toute activité peut fournir l'occasion de se détendre et de s'ouvrir à l'univers.

05/2003

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Esthétique

Takashi Murakami. Entre héritages et transgressions

Entre tradition et modernité, le Japon fait coexister l'histoire et le progrès. Aujourd'hui, l'art contemporain japonais s'inscrit dans l'incroyable vitalité du Japon d'après-guerre, marqué par les nouvelles technologies et une culture médiatique spécifique, d'où surgissent des phénomènes artistiques, culturels et sociaux nouveaux. En analysant les notions d'appropriation et d'hybridation, cet ouvrage propose une réflexion sur les relations entre l'art, l'esthétique et l'histoire japonaise. Pour comprendre cette mutation de l'art au Japon, l'auteur enquête sur les uvres de Takashi Murakami en établissant de multiples analogies et connexions entre le mouvement artistique Superflat, l'art traditionnel japonais et les phénomènes culturels actuels. Sous un aspect aseptisé, les uvres hybrides de Takashi Murakami favorisent l'émergence de nouvelles catégories esthétiques, tout en portant un regard critique sur le Japon contemporain. Takashi Murakami réussit à inscrire dans l'histoire les phénomènes de mutations culturels et sociaux (mondialisation, média, nucléaire), tout en cherchant à donner naissance à une nouvelle identité artistique.

03/2023

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Diététiques

Mes programmes yoga food

Pratiquer le yoga, c'est rechercher l'harmonie du corps et de l'esprit, un meilleur équilibre et une meilleure santé. Impossible dans ces conditions de faire abstraction de l'alimentation, l'un des piliers d'une bonne hygiène de vie. Mais manger yogi est tout un art : l'art de privilégier les aliments " sattviques ", nourrissants et complets, qui apaisent le corps et le mental, et de limiter les aliments " tamasiques " et " rajasiques ", qui alourdissent ou agitent. L'art aussi de préparer des assiettes aussi esthétiques que complètes, pour régaler aussi bien l'esprit que les papilles. Et enfin, l'art de déguster en conscience et avec gratitude. Tout savoir sur l'alimentation yogi, depuis les aliments à privilégier jusqu'aux bonnes cuissons en passant par les postures pour bien digérer. Les 50 meilleurs aliments de la cuisine yogi : le riz, les pois chiches, le curcuma, la noix de cajou, le tofu... 7 programmes pour prendre soin de soi à travers les postures de yoga adaptées et des menus sur mesure : antistress, minceur, détox, confort digestif, vitalité, antidouleurs, bonne humeur.

06/2021

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Ecrits sur l'art

Les conversations du Louvre

Le Louvre, avant d'être musée, fut atelier d'artistes. Il demeure aujourd'hui leur résidence. Pendant plusieurs mois, Hans Ulrich Obrist, personnalité majeure du monde de l'art, a cheminé au travers des collections avec de grandes figures de la création actuelle. Celles-ci évoquent les oeuvres qui les ont marquées, les espaces qui, encore maintenant, les saisissent d'admiration. Chaque artiste interroge, suivant sa sensibilité contemporaine, les défis que rencontre le musée au XXIe siècle. La séparation fréquente entre patrimoine et création, entre art du présent et art du passé, est désormais dépassée : par la pluralité de voix qui s'expriment à chaque fois face aux oeuvres, le Louvre s'affirme comme le lieu du dialogue entre les temps de l'art - lieu au miroir duquel chacune et chacun vient refléter ses propres projets. Au final, les onze conversations suscitent avant tout un puissant désir : celui d'aller voir et revoir les oeuvres, évoquées ici ou d'autres, dans ce fourmillement magique d'un musée sans cesse réinventé par ses visiteurs.

10/2023

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Essais biographiques

John Coplans - Un corps. Suivi d'une anthologie de textes de John Coplans

L'activité artistique de John Coplans (1920-2003) s'inscrit dans une vie faite de ruptures radicales et de profondes continuités. Après une enfance entre l'Angleterre et l'Afrique du Sud, il s'engage à dix-sept ans dans l'armée britannique et combat durant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1950, il étudie l'art à Paris puis à Londres où il devient peintre. A quarante ans, Coplans part aux Etats-Unis et se consacre à la critique d'art ; en tant que cofondateur de la célèbre revue Artforum, il joue un rôle essentiel dans les débats des années 1960-1970. En 1980, il débute à soixante ans une oeuvre photographique, dont son propre corps est la seule matière, et qu'il poursuivra jusqu'à sa mort. L'historien d'art Jean-François Chevrier, interlocuteur et ami de Coplans, propose ici une "A biographie artistiqueA " où sont abordés les grands enjeux de l'art du second XXe siècle, notamment aux Etats-Unis. La deuxième partie du livre est constituée d'une anthologie de textes de Coplans.

11/2021

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Littérature érotique et sentim

Lettre à la presidente, voyage en Italie. Suivi de poésies libertines

Théophile Gautier fut poète, romancier et critique d'art. Il fit la connaissance de Nerval au collège Charlemagne. Il rencontra ensuite Victor Hugo, qu'il considéra comme son maître et qu'il suivit dans le mouvement romantique. Si ses premières poésies passèrent inaperçues, Emaux et Camées, recueil de vers sur lequel il travailla jusqu'à l'année de sa mort, émerveilla Baudelaire, qui dédia ses Fleurs du mal au " poète impeccable ". Gautier s'opposa aux visions moraliste et utilitaire de la littérature pour défendre sa conception de l'art, se devant d'être inutile et beau. Il se fit ainsi précurseur du Parnasse et de la doctrine de l'art pour l'art. Lors d'un voyage à Rome, il écrivit cette Lettre à la Présidente, surnom que l'on donnait à Mme Sabatier, jeune femme entretenue et fort courtisée par nombre d'artistes parisiens. Le ton grivois, voire obscène, de la missive émoustilla la belle, qui la lut même à ses amis et en facilita la circulation.

02/2016

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Encyclopédies de poche

Hopper. Ombre et lumière du mythe américain

Nighthawks, New York Movie, Automat, Hotel Room, House by the Railroad, New York Pavements, les images d’Edward Hopper incarnent nos mythologies américaines. Comme les scènes les plus mémorables du cinéma d’Hollywood, nous avons fini par croire à leur vérité, sans pour autant ignorer qu’elles sont taillées dans l’étoffe des rêves. Hopper, dont l’art s’enracine au contact des peintres naturalistes de l’Ash Can school, qui se développe durant les années vingt et trente dans un contexte épris d’identité nationale, a longtemps fait figure de réaliste. Il aura suffi qu’André Breton, en exil à New York, découvre un tableau de Hopper qui lui rappelle De Chirico, pour que son oeuvre s’éclaire des feux de l’art métaphysique. De fait, l’art de Hopper présente de singulières affinités avec le surréalisme le plus fondamental et peut être rapproché des précurseurs d’un art « conceptuel ». Les scènes apparemment les plus banales et réalistes de Hopper évoquent l’intériorité des tableaux de Vermeer, la spiritualité luministe de Rembrandt, la théâtralité de Watteau ou de Degas.

09/2012

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Documentaires jeunesse

Les artistes et le monde

Le 48e "Goûter philo" propose aux enfants de réfléchir à la question du rôle des artistes et de l'art dans la société. Van Gogh, Picasso, Léonard de Vinci... Quelle place les artistes occupent-ils dans notre société ? Que nous apportent-ils ? Pourrions-nous nous passer d'eux ? Les agriculteurs, les architectes, les artisans, les commerçants, les professeurs... ont tous une raison d'être bien définie : leurs activités répondent à des besoins liés à la survie ou à la vie en société. Mais qu'en est-il des artistes ? Certaines oeuvres d'art ont le pouvoir d'orienter notre regard là où il n'allait pas, elles peuvent aussi nous toucher, nous bouleverser, nous faire réfléchir, et parfois transformer quelque chose en nous et dans notre manière d'être. Dans le monde actuel, que l'on appelle une "société de consommation, les oeuvres d'art sont-elles englouties dans la masse des produits de divertissement, à consommer, ou peut-on et sait-on encore repérer des oeuvres d'art à contempler ?

09/2020

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Littérature érotique et sentim

Esquisses de nu

Lisbonne, 1974. Un printemps révolutionnaire succède à de longues années de dictature sous Salazar. Rien ne sera jamais plus comme avant. Chacun est désormais libre d’exprimer ses opinions, ses sentiments, son art. De nouveaux couples inédits étalent leur passion à la lumière du jour. Ainsi naît l’amour entre Miguel et Brigide, entre l’art et l’église, entre la dictature et le libertinage. Le peintre, marié, et son élève, fiancée. Deux êtres très indépendants et différents, unis par l’art et cette jeune femme qui leur sert de modèle commun… Antónia de Távora nous prend par la main et nous guide au coeur d’un Portugal qui se redécouvre. Chronique sociale d’un pays en pleine effervescence goûtant avec appétit et naïveté aux fruits de la liberté, Esquisses de nu flirte avec l’étude de moeurs, poétique, un brin amère. Des pages envoûtantes où transpire la passion pour l’art en général et la peinture en particulier, où les possibles se dessinent pour mieux s’envoler.

08/2011