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Critique

Elena Ferrante. A la recherche de l'amie prodigieuse

Avec sa saga L'Amie Prodigieuse, elle est l'une des autrices à avoir vendu le plus de romans ces dernières années... et pourtant personne ne sait qui se cache derrière le pseudonyme d'Elena Ferrante. Le journaliste Salomon Malka mène l'enquête, à la rencontre de proches, de connaisseurs, de traducteurs, d'éditeurs, de spécialistes, pour décrypter le mystère. Qui est l'autrice de L'Amie prodigieuse ? Quatre romans napolitains, publiés sous le titre générique de L'Amie prodigieuse, adaptés ensuite en série télévisée, ont fait sensation dans le monde entier, remportant un succès considérable en Italie, en France, en Allemagne, aux Etats-Unis... Pourtant, ces romans, traduits en 42 langues et vendus à plus de 5 millions d'exemplaires n'ont donné lieu à aucune interview filmée, ni aucune séance de dédicaces. L'autrice a choisi de rester dans l'ombre. Le mystère demeure : qui est Elena Ferrante ? S'agit-il du pseudonyme d'une autrice (ou d'un auteur) bien plus célèbre ? D'une écrivaine qui refuse la notoriété ? Ou bien Elena Ferrante est-il le pseudonyme derrière lequel la traductrice Anita Raja et l'écrivain Domenico Starnone se cachent pour écrire cette saga à quatre mains, comme l'affirme le journaliste italien Claudio Gatti ? Grâce aux témoignages de proches, de traducteurs, d'éditeurs et de spécialistes, le journaliste Salomon Malka mène l'enquête et tente de lever le voile sur le mystère Elena Ferrante.

02/2022

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Divers

Mandoline

Comme tirées d'un sommeil lourd, comme échappées d'une fable sans âge ou de l'album cartonné d'un enfant depuis longtemps sénile, quelques notes de musique s'élèvent à la façon d'un génie sorti d'une bouteille. Noires, croches, blanches s'envolent, se transforment, s'aplatissent, glissent, se transportent plus loin, plus loin réapparaissent et se métamorphosent encore. Sur leur passage, les objets inanimés s'activent, les êtres se sentent secoués d'un frisson, d'une sensation, de l'amorce d'une idée, d'une action. Mais le temps d'esquisser un geste, la scie hélas s'esquive, déjà l'antienne passe à l'as. Faisant fi, faisant flûte du temps, les notes, en mille transcriptions imprévisibles, farandole de signes minuscules ou fumeroles charbonneuses, traversent librement les époques, les cases et les pages où les êtres comme les choses restent englués dans une sourde lourde mélancolie. La ritournelle passe, ses notes tantôt caressent des caboches, tantôt les traversent, les meuvent, les émeuvent, les enchante et tout aussitôt les quitte, les laisse à leur langueur. Dans ces espaces étanches où pas une parole ne s'échange, où aucun son ne vibre, vivement virevoltent les notes : elles se sont faufilées silencieuses par le combiné d'un téléphone, elles sortiront, gracieux gribouillis, d'un tuyau ou d'une conque. Dans ces volutes graphiques, à travers ces notations évanouies rien n'aura été communiqué, aucun secret trahi. Chut ! Qu'entends-je ? ... L'écrit.

09/2023

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Littérature étrangère

Ode à la joie

Par une morose journée de janvier 2002, la jeune et belle anthropologue Yaël Maguid, au volant de sa voiture, se dirige vers l'université de Jérusalem. Elle s'arrête à un feu rouge, la radio diffuse l'Ode à la joie, et par la vitre arrière du bus arrêté devant elle, une fillette de trois ans environ s'amuse à lui faire des signes de la main. Yaël a le temps de jouer avec l'enfant quelques instants lorsque l'autobus explose. Si la jeune femme sort de sa voiture indemne physiquement, le traumatisme psychique qu'elle a subi bouleverse son existence. Obsédée par cette petite fille dont elle ne retrouve pas la trace parmi les victimes, elle part à sa recherche tout en essayant de se reconstruire. Quête qui l'oblige à remettre en question son passé, ses rapports avec ses parents, son mari, son jeune fils, ses amies et ses professeurs. Avec une lucidité servie par le style généreux et foisonnant qu'on lui connaît, Shifra Horn propose ici une sorte de coupe en profondeur de l'Israël de la seconde Intifada. L'influence du conflit qui perdure, de la sensation de menace permanente sur la société et sur l'individu - jusqu'au plus intime de lui-même - y est dépeinte avec l'intelligence d'un auteur qui sait se servir de l'Histoire comme toile de fond de l'histoire individuelle.

04/2007

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Réussite personnelle

Se libérer des fausses croyances sur l'argent. 24 actions pour vous sentir bien avec votre argent

Quelle est la relation profonde que vous avez à votre argent et à celui des autres ? Quelles sont vos croyances financières liées à vos blessures émotionnelles ? Quel est votre type financier prédominant, soit Dépensier, Econome, Fuyeur ou Martyr, et son lien avec votre état d'esprit de pauvreté ou de prospérité ? Tout au long de votre lecture, vous êtes encouragé à mettre en pratique le contenu de ce livre grâce à 24 actions concrètes pour vous aider à vous libérer des fausses croyances sur l'argent afin de transformer votre attitude envers lui. Vous êtes invité, tout d'abord, à prendre conscience de la sensation que vous procure la présence de l'argent dans votre vie, de votre première rencontre avec lui et de votre relation à lui, à vous en faire un allié et, enfin, à initier un tour d'horizon de votre histoire financière. Ensuite, vous découvrirez votre relation à l'argent en visitant l'héritage financier que vous ont légué vos parents à travers leurs propres fausses croyances et comment, en lien à votre histoire, faire la paix avec l'argent. Enfin, vous verrez comment évoluer vers une meilleure relation à votre argent en précisant la différence entre aimer l'argent, qui vous libère, et être attaché à l'argent, qui vous maintient prisonnier. En ressentant de la gratitude envers lui, en le respectant et en reconnaissant son importance dans votre vie, vous atteindrez un état de prospérité.

09/2021

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Essais - Témoignages

Le Livre des livres de cuisine

Qui sait si ce n'est pas avec les livres de cuisine d'avant-hier que l'on inventera la cuisine d'après-demain. "C'est en rangeant ma bibliothèque que je me suis rendu compte de la place qu'occupent les livres dans ma vie. Grâce à eux, j'ai souvent eu la sensation de m'entretenir avec Auguste Escoffier, Edouard Nignon, Edouard de Pomiane ou Alain Chapel comme avec de vieux amis qui m'éclairaient sur leur inspiration, me racontaient ce qu'ils avaient fait en cuisine et comment ils l'avaient fait, me rapportaient de quelle façon les gastronomes de leur époque avaient perçu leurs nouveautés. Ces ouvrages ont donné un sens à ma pensée, m'ont aidé à mettre mes gestes de cuisinier en place et à oser des mariages de saveurs inédits". Yves Camdeborde A travers une sélection sentimentale de 50 ouvrages, du XVII ? siècle à nos jours, Yves Camdeborde et Laurent Seminel nous livrent un récit émouvant de passionnés et de collectionneurs. Leurs propos complices, ponctués de 30 recettes réalisées par Yves Camdeborde, nous permettent de comprendre que la cuisine n'est qu'un éternel recommencement et que la nouvelle cuisine sera toujours la classique de la génération suivante avant de revenir sur le devant de l'assiette. Raretés bibliophiliques, traités théoriques ou best-sellers contemporains, ces livres, témoins de leur époque, se savourent toujours avec autant de plaisir et nous racontent bien plus que des recettes.

10/2023

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Romans policiers

Les Habits Noirs - Tome I. Un roman policier de Paul Féval

Ce cycle d'Huit romans, publiés de 1863 à 1875, est à rapprocher de la série des de Ponson du Terrail, qui connaissait un grand succès depuis 1857. Il a été popularisé par une série télévisuelle datant de 1967, du temps de l'ORTF... Les "Habits noirs" est le signe de l'appartenance aux classes "élevées" de la société et en même temps le surnom donné à une bande criminelle réelle qui agissait à Paris dans les années 1830, et qui fut jugée lors d'un procès à sensation en 1845. Ce surnom, les membres de la bande l'avaient acquis en raison de leurs manières raffinées et de l'apparence de respectabilité qu'ils avaient endossée. Ainsi est doublement mise en avant par Féval l'hypocrisie sociale, l'éternelle comédie grinçante d'une société pervertie par l'absence de valeurs, où le crime règne sous le masque même de la loi et de l'ordre, les rongeant ainsi de l'intérieur. La bande criminelle les "Habits Noirs" , dirigée par Lecoq, le bras droit du colonel BozzoCorona, le "Maître à tous" , organise le vol de la caisse du banquier Bancelle, en 1825, tout en montant une machination compliquée destinée à égarer la justice sur un faux coupable (manoeuvre que les Habits noirs appellent "payer la loi" , et qu'ils renouvelleront à chaque épisode). Ce faux coupable est André Maynotte, sur lequel Lecoq satisfait ainsi une ancienne vengeance. André Maynotte est condamné, mais réussit à s'enfuir...

01/2023

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Romans, témoignages & Co

Loup y es-tu ?

Une collection de romans ados, dès 13 ans, qui aborde la question de l'urgence climatique à travers des récits inspirants et positifs, en collaboration avec le mouvement #Onestprêt. L'idée de s'installer dans un village en pleine transition écologique, chez un père qu'elle appelle par son prénom, n'enchante pas Clara... Jusqu'au jour où elle apprend que des loups ont été aperçus. De vieilles peurs remontent et mettent en évidence les contradictions des habitants : d'un côté, l'entraide, le partage, les discussions communes en faveur de la biodiversité ; de l'autre, la méfiance et les tensions dues à une réalité économique pas toujours simple. Un soir Clara a la sensation d'être suivie. C'est un loup ! Il ne l'attaque pas, mais l'observe de ses grands yeux dorés. Pour la jeune citadine, c'est le début d'une amitié très spéciale... et d'une vraie prise de conscience. Le loup que recueille Clara n'est pas le premier à s'installer parmi les humains. Il y en a eu d'autres. Il y en aura d'autres. Au lieu de les éliminer, il est temps de créer des interstices nous permettant de cohabiter avec eux, aux frontières du sauvage et du civilisé. Réalisé en partenariat avec le mouvement #Onestprêt, ce roman s'inscrit dans la collection pour ados qui propose aux lecteurs à partir de 13 ans, des récits de fiction pour appréhender l'urgence climatique autrement.

10/2021

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Romance et érotique LGBT

Kick off

Après une victoire méritée des Broncos, Wyatt et Jessy sont sous les feux des projecteurs. Jamais un couple de la NFL n'aura suscité autant d'attention de la part des médias et pour cause : il s'agit du premier couple ouvertement gay de la ligue ! Wyatt doit concilier sa carrière sportive, avec la responsabilité d'être capitaine et donc soumis à plus d'exigence de la part de son club, tout en essayant de profiter de sa relation avec son soigneur préféré. Pour Jessy, être en couple avec Wyatt le libère un peu plus de son passé tortueux, même si sa famille lui reproche cet amour, il ne conçoit pas sa vie autrement. Jessy le coeur pris entre la passion et les traditions décide d'avancer avec son quarterback. Rapidement le couple qui attise et attire toutes les convoitises, décide de vivre ensemble. Ils comptent bien profiter de l'intersaison pour se reposer et surtout réapprendre à vivre en étant devenus des cibles constantes. Si pour Wyatt, habitué à attirer l'attention où qu'il se rende, cela semble plus évident, pour Jessy, rien n'est joué. Peu à peu, le kiné des Broncos a la sensation désagréable d'être suivi par quelques fans envahissants. Entre enjeux sportifs, nouveaux engagements, passions, rires, passé et avenir, les deux amants vont devoir trouver un équilibre pour apprendre à vivre ensemble et mener le jeu jusqu'au bout.

10/2021

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Littérature Allemande

Les désarrois de l'élève Törless

C'est le premier livre, - le premier succès et le seul véritable qu'il aura connu de son vivant ! - de Robert Musil, alors âgé de vingt-cinq ans. Dans ce collège très huppé de la vieille Autriche, à la fin du siècle, l'élève Törless a éprouvé d'abord les habituels désarrois de l'enfant hors de la couvée familiale. Mais le voici adolescent. Au cours d'une année scolaire abrégée, suivant une admirable progression dramatique, d'autres désarrois - intellectuels et moraux autant que charnels - vont s'emparer de lui. Habituels aussi, ceux-là, dans la mesure où ils accompagnent l'éveil de la sensualité, avec les " amitiés particulières ". Exceptionnels, cependant, par la cruauté qui les provoque et dont les " amitiés particulières " ne sont que l'exutoire. Exceptionnels surtout par la lucidité avec laquelle les analyse le génie précoce du romancier. Les troubles de l'adolescence, ici, prophétisent les aberrations de l'âge concentrationnaire et le droit que s'arrogeront les " Seigneurs " d'abuser des " esclaves ". Sur Reiting et Beineberg, dont Törless se fait un temps le complice pour vouer à l'abjection l'un de leurs condisciples, le malheureux Basini, Musil dans son Journal (1937-1941) pouvait porter ce jugement : " Les dictateurs d'aujourd'hui in nucleo. " Par l'intelligence toujours en alerte devant la sensation et par l'expression qui ne sacrifie jamais la justesse à la découverte de l'indicible, L'élève Törless préfigure aussi bien L'homme sans qualités.

03/1960

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Récits de voyage

Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. En quête d'étoiles. Le chemin du Puy-en-Velay via Podiensis

Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, une sortie du quotidien, une autre façon d'être en vie, en relation, au contact avec la nature et ouvert aux rencontres. Le rythme de la marche apaise. Le pèlerin oublie les notions de temps, de distance, de vitesse. Il se dépouille de son identité sociale. Ses sens sont en éveil. Au fil des pas, l'alchimie du chemin fait son oeuvre. Il offre quelque chose d'extrêmement rare, une approche - sur les pas du Petit Prince - de cet Essentiel qui est invisible pour les yeux. Tout à la joie de la vie vagabonde, le pèlerin comprend sans effort le langage des fleurs, la musique du vent dans les arbres, le chant des saisons et découvre la beauté qui palpite au coeur de la Création. Quelle joie aussi de redécouvrir l'usage des pieds et l'intimité avec la nature, d'éprouver la simple toute simple sensation d'exister, de sortir du monde artificialisé et intoxiqué par un excès d'information anxiogène pour une plongée dans une autre réalité. Celle qui permet de retrouver son humanité. Une occasion de laisser derrière soi les soucis. Une invitation à pousser la porte secrète de l'intériorité, à oser la fraternité et la quête d'étoiles. Au Moyen Age on allait à Compostelle pour le salut de son âme. Aujourd'hui le pèlerin s'expose à découvrir qu'il en possède une.

10/2021

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Littérature française

Anges félées

Il y a Nathy, il y a Sofia, il y a Magali et Ibrahima, et d'autres fêlures qui barrent nos regards, qui rasent les murs, traînent dans les rues et y projettent sans le savoir, sans le vouloir, incidemment, leurs récits visibles ou invisibles. Anges. Fêlées. De passage. Parmi nous. Elles/Ils sont comme des ombres de poussière, à Marseille ou sur les bords du Djoliba, ici et ailleurs. Dans les perditions qui délimitent les ruelles et les vies. Près des frontières identitaires qui ne se nomment pas. Dans les colères. Dans les cris rentrés. Dans les espérances et les désillusions. Et la bête qui s'installe. Dans l'esprit. Comme une folie, une vague ombreuse que personne ne voit venir, une dépression, une tempête sourde dans une société qui s'empresse de tout lisser, de tout effacer. Comment arriver à faire ressentir, comprendre ce que l'autre éprouve ? Ne serait-ce qu'un moment ? La sensation de prononcer pour l'autre des mots inaudibles. Il faut donc juste se taire et partir ? Nathy, Sofia, Magali, puis Ibrahima, et les autres, tenu(e)s au sol par on ne sait quel fil... elles/ils essaient tous de partir, mais la bête joue, on ne part pas comme ça, il faut subir la violence d'être d'ici et de là-bas, on ne s'arrache pas d'une terre quand on n'a pas de racines.

10/2016

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Policiers

Défi à la mort. Suivi de L'Assassin est pris par l'oreille

Cet homme qui mange en ce moment chez Wong Chow, à Brooklyn, son dernier dollar, s’appelle David Farrow. Il a fait paraitre ce matin, dans le « Next Morning », une petite annonce. Sa dernière chance : il est prêt « à accepter tout travail, même dangereux ». On lui a téléphoné. Il a noté avec soin la rue et le numéro. Un peu avant cinq heures, Il est au rendez-vous... II monte sans se faire remarquer, comme on le lui a recommandé, iI sonne. Pas de réponse. « Une farce des copains », songe-t-il. Il entre dans l’antichambre : personne ; il frappe à la seconde porte : rien. Alors il pousse le battant... Sur le tapis rouge, une femme est étendue immobile, la bouche ouverte, les yeux ouverts. Son bras est encore tiède ; mais elle ne respire plus. Et David a la sensation d’un danger terrible : d’être lié pour toujours à ce cadavre... Un coup de matraque et c’est autour de lui un grand trou noir... Ainsi commence la terrible et palpitante aventure d’un homme contre qui le sort semble s’acharner... Car le traquenard était bien tendu ! Et d’autres vont suivre ! Mais David n’a-t-il pas jeté un vrai défi à la mort ? Retrouvez à la fin de ce livre une nouvelle d’Olivier Séchan : L’Assassin est pris par l’oreille, publiée en 1950 dans Mystère Magazine.

10/2013

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Littérature érotique et sentim

La femme du miroir

Les premiers rayons de soleil s'insinuent sournoisement à travers le voile de mousseline blanche, douce intrusion matinale qui me dérobe au temps, à l'espace et me livre ainsi vêtue de ma seule sensualité à un bal envoûtant d'émotions charnelles. L'odeur si particulière de ta peau imprégnée dans le moindre de mes pores, un silence agréablement perturbé par ton toussotement de fumeur, le goût de ta bouche, de ta verge, cette sensation désagréablement délicieuse de tes doigts effleurant le bout de mes seins... la caresse gourmande de ta langue s'engouffrant dans mon intimité. Mon corps esclave d'une libido capricieuse, commence à se tendre, répond à mes fantasmes. Je peux ressentir ton pénis absent remplissant vigoureusement ma chatte... je ne peux résister à la vague d'une sublime jouissance. A l'âge de la puberté je rêvais d'être une écrivaine, de celles qui philosophent sur l'art mystérieux de faire l'amour, mais la vie a implanté en moi une fibre maladivement perverse, je m'adonne à la baise pure et dure, aux ressentis du corps et de l'âme plutôt que ceux de l'esprit. C'est le ventre avide qu'elle part à la recherche de son reflet, le reflet d'une femme qui incarne ses pulsions, le reflet d'une femme qui se désire et n'a qu'un objectif : se rencontrer au travers de tous ses fantasmes.

10/2011

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Littérature française

La vie éternelle

Un vieux savant se souvient avoir jadis vécu un amour hors du commun et ne cesse, depuis, d'entendre l'appel du passe. Un homme sait qu'il va bientôt mourir et regarde ce qui lui reste à vivre en contemplant une mer silencieuse. Un jeune garçon va passer son existence entière à balayer les rues d'un empire qui s'effondre dans l'attente d'une réponse. Deux sages orientaux jouent aux échecs pendant que des assaillants ravagent leur ville. Un couple connaît l'envoûtement d'une idylle et la douleur de la perte sur les rives d'un lac italien. Enfant déjà un homme forme le projet fou d'écrire tous les livres du monde. Un ancien dignitaire décide de tout quitter pour se lancer dans un voyage dont il veut ignorer la fin. La sensation d'exister vient à nous avec l'évidence d'un coup de tonnerre aussi bien qu'avec la douceur de l'air. Elle nous effleure autant qu'elle nous renverse, mais elle est chaque fois un saisissement, une sidération devant l'existence des êtres et des choses, la présence inouïe de ce qui est. Sept récits composent ce livre peuplé de vivants et de morts. Sept épures pour tenter d'approcher le moment infime, immense, bouleversant, et unique dans chaque vie, de la rencontre avec la vérité. Ce moment foudroyant a un nom : il est la vie éternelle.

07/2013

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Psychologie, psychanalyse

Pourquoi la vie passe plus vite à mesure qu'on vieillit

" Le souvenir est comme un chien qui se couche où il lui plaît. " Car notre mémoire a sa volonté propre. Elle égare ce que nous voudrions retenir et nous rapporte ce que nous voudrions oublier. En fait, la mémoire se fiche des ordres que nous lui donnons. Pourquoi avons-nous si peu de souvenirs de notre petite enfance ? Pourquoi les souvenirs de jeunesse défilent-ils devant nos yeux avec plus de netteté à soixante-dix ans qu'à quarante ? Pourquoi les offenses et les humiliations sont-elles toujours inscrites à l'encre indélébile ? Pourquoi, dans les moments difficiles, la mémoire s'ouvre-t-elle précisément sur les pages les plus sombres de notre existence ? D'où vient ce sentiment de familiarité soudain, cette sensation de " déjà-vu " ? ce souvenir flash ? Et ce parfum qui nous rappelle tout à coup ce à quoi nous n'avions plus songé depuis vingt ans... Enfin, pourquoi la vie passe-t-elle plus vite à mesure qu'on vieillit ? Notre mémoire est notre plus intime compagne, à la fois carnet de bord et carnet d'oubli. Un rapporteur indiscipliné, chargé de consigner notre vie, mais qui n'en fait qu'à sa tête... A toutes ces questions, et à bien d'autres, l'auteur répond et nous éclaire avec sensibilité, humour et érudition. Et il lui arrive de nous emmener par-delà les frontières de la science expérimentale, du côté des historiens et des philosophes, des poètes et des écrivains.

04/2008

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Santé, diététique, beauté

Le cri de la mouette

" J'ai poussé des cris, beaucoup de cris. Parce que je voulais m'entendre et que les sons ne me revenaient pas. Mes appels ne voulaient rien dire pour mes parents. C'étaient, disaient-ils, des cris aigus d'oiseau de mer. Alors, ils m'ont surnommée la mouette. Et la mouette criait au-dessus d'un océan de bruits qu elle n'entendait pas, avec la sensation d'être enfermée derrière une énorme porte, qu'elle ne pouvait pas ouvrir pour se faire comprendre des autres. " Lorsque Emmanuelle a sept ans, elle découvre la langue des signes. Le monde s'ouvre enfin. Elle devient une petite fille rieuse et " bavarde ". A l'adolescence, pourtant, tout bascule. Aux désarrois de son âge s'ajoute la révolte de voir nier l'identité des sourds. Emmanuelle ne peut plus concilier l'univers des entendants et le sien. Elle se referme, dérive, se perd dans des expériences chaotiques. Mais, lucide et volontaire, elle réagit et choisit de se battre : elle réussit à passer son bac, lutte pour faire reconnaître les droits des trois millions de sourds français, puis s'impose magistralement au théâtre dans Les Enfants du silence. Le Cri de la mouette est le témoignage d'une jeune fille qui, à vingt-deux ans, a déjà connu la solitude absolue, le doute et le désespoir, mais aussi le bonheur, la solidarité et la gloire.

09/1994

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Histoire de France

Mémoires. Tome II, 1474-1483

Comme l'exprime le Prologue, les Mémoires de Commynes étaient destinées, dans l'esprit de leur auteur, à servir de matériau à l'archevêque de Vienne, Angelo Cato, pour une histoire de Louis XI qu'il se proposait d'écrire en latin. Commynes se borne donc à consigner des souvenirs. De là le caractère très libre de sa rédaction. L'oeuvre se compose de deux parties : l'une, comprenant les livres I à VI, se rapporte au règne de Louis XI ; l'autre, comprenant les livres VII et VIII et présentée comme une suite de la première, se rapporte au règne de Charles VIII. La qualité littéraire de ses Mémoires a assis rapidement l'autorité de Philippe de Commynes. Cette autorité se justifie par une sincérité qui paraît constante, par un goût de l'analyse psychologique qui nous vaut les révélations les plus pénétrantes sur la mentalité des personnages, par un sens du pittoresque capable de donner aux épisodes une fraîcheur de coloris incomparable, enfin par une connaissance directe, étendue, profonde des hommes et des choses. Commynes lui-même est bien de son temps. Son esprit, aussi "subtil" que celui de Louis XI, se meut à travers les intrigues compliquées de ses contemporains. Il nous donne, par cela même, plus qu'aucun autre témoin, la sensation exacte du croisement incessant de ces "marchés" , de ces "besognes" , dont se tisse la trame de la politique quattrocentiste, aussi bien au pays de Commynes qu'au pays de Machiavel.

01/1965

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Romans historiques

La caravelle Liberté

Sous la Révolution, la question de la liberté se posa aux îles. Question nouvelle, abyssale, qui allait toucher chacun, noir ou blanc, au plus profond de l'âme, et déchaîner la violence. Ruth de Fronsac, la rebelle, se trouve brutalement confrontée à ces enjeux terrifiants. Déjà âgée de trente-huit ans, sans illusions et sans beauté, Ruth a pour seule raison de vivre la plantation dont elle héritera à la mort de son grand-père, vieux despote impotent auquel l'unit une étrange et maléfique complicité. Tout en réprouvant secrètement le système esclavagiste, elle s'efforce de museler sa conscience. Deux rencontres vont déchirer son apathie. D'abord, Raphaël : il est noir, il a l'âge d'être son fils, rien n'est possible entre eux, et pourtant l'amour jaillit, ardent et sensuel. Une passion intense, vertigineuse, qui va changer sa vision des choses. Puis c'est Lou, la cousine inconnue, qui arrive un beau matin d'Amérique, tirant par la main son petit garçon et implorant asile. L'enfant conquiert le cœur de Ruth, qui voit en lui le fils auquel elle léguera plus tard la plantation. Quant à Lou, sa beauté fait partout sensation. Peu à peu, l'arrivante s'impose. Le grand-père tombe sous son charme. Mais qui est-elle en réalité ? Que veut-elle ? Lorsque Ruth découvre le plan ourdi par sa cousine, il ne lui reste qu'une chose à faire...

05/2007

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Sciences historiques

Gay Paris. Une histoire interlope entre 1900 et 1940

Dans ce récit mêlant plaisirs et destinées tragiques, François Buot bouscule l'idée d'un "gay Paris" dominé de 1900 à 1940 par une communauté discrète, repliée sur elle-même - hormis quelques vedettes sur le devant de la scène. Pendant quarante ans, profitant d'une législation particulièrement tolérante, le "gay Paris" s'affiche jour et nuit. Invertis, lesbiennes ou travestis investissent les music-halls et les dancings, racolent dans les jardins publics, animent de nombreux bals de quartier et se retrouvent dans les promenoirs de théâtres, les bains publics ou les maisons closes. Ils inventent un mode de vie, une nouvelle culture, tout en restant vigilants face à l'homophobie toujours vivace. Ce monde interlope n'a pas de réflexe "communautariste", mais paraît au contraire bien intégré dans le Paris populaire et festif. Les écrivains de Carco à Genet s'en inspirent pour leurs romans et les intellectuels d'avant-garde s'affrontent sur l'homosexualité. Exploitant de nombreux documents souvent inédits comme les rapports de la brigade mondaine, les lettres anonymes, la presse à sensation et la littérature populaire, François Buot retrace avec talent l'histoire du Paris interlope avec ses lieux et ses codes, à une époque qui contraste singulièrement avec la répression des décennies suivantes. Agrégé d'histoire, François Buot est spécialiste de la période surréaliste. Auteur de plusieurs biographies, on lui doit notamment celle de René Crevel (Grasset, 1991) et celle de Nancy Cunard (Fayard, 2008).

03/2013

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Psychologie, psychanalyse

Mon âme. Comment l'éveiller ?

L'âme, donner un sens actuel à ce vieux mot que Paul Valéry appelait "souffle" sera notre mission. Sortir de la guerre voulue par l'Eglise entre corps et âme, pour rentrer de plain-pied dans l'univers psychique de l'individu. Cette plongée dans l'unité fonctionnelle du vivant, c'est-à-dire dans la psychosomatique de l'individu, est guidée initialement par les travaux de Wilhelm Reich, le père des psychothérapeutes pratiquant le psychocorporel mais aussi supervisée par l'auteur de l'analyse reichienne, le Dr. Gérard Guasch. Moins un "souffle" qu'une sensation, une perception, une émotion ou encore une intuition, l'âme se trouve dans le registre de tout ce qui anime l'individu. Cette réflexion fait suite au premier ouvrage, Mon corps, le comprendre pour le préserver. Dans cet ouvrage, les cuirasses musculaires ont été largement abordées avec leur lot de biopathies. Ici, dans Mon âme, comment l'éveiller ? sont approchées les six cuirasses caractérielles avec leurs tensions, menaces et blessures associées sans oublier le caractère sain. Mais, qu'est-ce qu'une âme saine ? Qu'est-ce qu'une psyché saine ? Puis-je en sentir la présence ? Puis-je en faire l'expérience ? De multiples vignettes cliniques viennent illustrer le propos. L'auteur propose de nombreuses pistes d'éveil qui vont de l'ascèse à la méditation en passant par l'accroissement de sa capacité attentionnelle. Mais bien d'autres fruits viennent nourrir cette âme... Enfin, l'âme prend corps...

11/2018

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Poésie

Témoignage. Les Etats-Unis (1885-1915)

Charles Reznikoff (1894-1976) était avec Carl Rakosi, George Oppen et Louis Zukofsky un des quatre poètes du courant dit «objectiviste» américain, qui commencèrent à publier, de manière confidentielle, dans les années vingt du siècle dernier. De Charles Reznikoff ont été publiés en France, Témoignage, Les États-Unis, 1885-1890, un fragment du présent volume (Hachette/P.O.L, 1981, traduction par Jacques Roubaud), aujourd'hui épuisé ; Le Musicien, roman (P.O.L, 1986, traduction par Emmanuel Hocquard et Claude Richard) ; Holocauste (Prétexte, 2007, traduction Jean-Paul Auxeméry). Dans un entretien publié dans Contemporary Literature Charles Reznikoff, pour décrire sa démarche, citait un poète chinois du XIe siècle qui disait : «La poésie présente l'objet afin de susciter la sensation. Elle doit être très précise sur l'objet et réticente sur l'émotion». Sans doute n'est-il pas inutile, aujourd'hui, de présenter avec Témoignage, Les États-Unis (1885-1915) une des illustrations les plus complètes et convaincantes de ce programme. Témoignage, Les États-Unis (1885-1915) est une vaste fresque pour décrire l'entrée des États-Unis dans l'ère moderne à travers la restitution minutieuse et la mise en forme de rapports d'audience de tribunaux amenés à juger aussi bien de conflits de voisinage ou de succession que d'accidents du travail ou de faits divers atroces. Son édition poursuit le travail entamé en 1981 avec la publication de Témoignage, Les États-Unis, 1885-1890 et du Musicien.

05/2012

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Critique littéraire

Retour à l’islam

Ce matin donc, je n'ai rien qui me vient à l'esprit, un grand vide s'installe en moi. Cependant, je me sens vif, car habituellement je suis littéralement cloué au lit, mes nombreuses heures de travail dans la semaine se font ressentir à chaque réveil. Ce jour-là ce n'était bizarrement donc pas le cas. Puis je ressentis par la suite comme une présence dans la pièce, je détournai brusquement mon regard du plafond et je me mis à regarder tout autour de moi, en vain, une sensation étrange m'envahit, si étrange que cette condition de bien-être inhabituel au réveil m'interpella très vite. "Qu'est-ce qui m'arrive ? " Je me demandai soudainement "où suis-je ? " "Quand sommes-nous" et finalement je finis par me demander, "qui suis-je ? " Je ne savais plus qui j'étais, où j'étais, je ne me rappelais plus de rien ni de moi même. Et c'est alors que je me suis souvenu de Lui... Il faisait pourtant bon vivre dans cette ville à taille humaine et à l'environnement paisible. De plus, travailler à proximité de mon lieu de résidence me procurait davantage de sérénité. Je vivais ma vie sans trop me poser de questions, dans une certaine insouciance qui m'avait pratiquement fait oublier mon envie d'exil et, peut-être plus encore, des choses que je n'aurais jamais soupçonnées...

07/2014

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Psychologie, psychanalyse

Clinique et politique de la douleur

De quoi la douleur est-elle faite ? Est-elle un signal ? Une émotion ou une sensation ? Est-elle un symptôme à déchiffrer ou est-elle une écriture, un hiéroglyphe ? Ce sont autant de questions qui seront explorées à partir d'un détour par l'histoire de la douleur en médecine et éclairées par les apports freudiens et lacaniens. Psychologue clinicienne de formation psychanalytique, exerçant depuis 20 ans dans un Centre d'Evaluation et de Traitement de la Douleur (C.E.T.D.), l'auteure constate que la douleur chronique met en difficulté tous les professionnels qui en ont la charge et que l'offre considérable de thérapeutiques proposées est incapable de résoudre. Cet ouvrage rend compte, d'une part, de cet embarras que la douleur chronique suscite et ce à partir de la pratique de l'auteure dans un service de médecine. Cette réflexion prend corps à partir de ce que les patients lui enseignent, à savoir que le corps du patient douloureux se met à se manifester d'une façon tout à fait impossible à déchiffrer, d'où l'analogie avec la psychosomatique, telle que l'ont conceptualisée François Perrier et Jacques Lacan. D'autre part, cet essai explore plusieurs champs, médical, psychanalytique et politique, afin de proposer une approche plus complexe des phénomènes douloureux. En avançant sur ce fil, l'ouvrage met en relief toute l'étendue de la question.

05/2019

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Littérature française

Mon corps sans moi

Tu ne respires plus, et ta langue est toute soulevée. Ensuite, rien que ton désir et du vide au-devant. On dirait que le là s'est changé en loin. La sensation se répète depuis si longtemps, elle garde pourtant son étrangeté. Tu l'éprouves, tu ne la comprends pas. A vrai dire, elle commence par te dominer dans le saisissement de la saisir une fois de plus, après quoi tu fais mouvement pour la voir, pour la savoir, et à l'endroit où tu la sentais, il n'y a plus rien. "C'est que je ne crois pas à l'unité de mon propre "je", laquelle n'existe que dans les actions qui passagèrement la réalise" : toute l'oeuvre de Bernard Noël est un accord signé entre l'anatomie et la poésie avec l'incessante volonté de passer de l'autre côté du corps comme de l'autre côté de la langue. "Tout ce qui, dans mes écrits, porte le nom du corps, de ses organes ou de leurs attributs, fait partie de cette insurrection : une insurrection désespérée contre une situation qui réduit le corps à être le lieu sans lieu de mes représentations, y compris de la sienne". A la suite des Etats du corps ou du Tu et le silence se poursuit la traversée des épaisseurs que sont la chair et le temps : perspective d'un nouveau vertige. Illustrations de Damien Daufresne.

02/2019

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Histoire de France

Mémoires. Tome III et dernier, 1483-1498

Comme l'exprime le Prologue, les Mémoires de Commynes étaient destinées, dans l'esprit de leur auteur, à servir de matériau à l'archevêque de Vienne, Angelo Cato, pour une histoire de Louis XI qu'il se proposait d'écrire en latin. Commynes se borne donc à consigner des souvenirs. De là le caractère très libre de sa rédaction. L'oeuvre se compose de deux parties : l'une, comprenant les livres I à VI, se rapporte au règne de Louis XI ; l'autre, comprenant les livres VII et VIII et présentée comme une suite de la première, se rapporte au règne de Charles VIII. La qualité littéraire de ses Mémoires a assis rapidement l'autorité de Philippe de Commynes. Cette autorité se justifie par une sincérité qui paraît constante, par un goût de l'analyse psychologique qui nous vaut les révélations les plus pénétrantes sur la mentalité des personnages, par un sens du pittoresque capable de donner aux épisodes une fraîcheur de coloris incomparable, enfin par une connaissance directe, étendue, profonde des hommes et des choses. Commynes lui-même est bien de son temps. Son esprit, aussi "subtil" que celui de Louis XI, se meut à travers les intrigues compliquées de ses contemporains. Il nous donne, par cela même, plus qu'aucun autre témoin, la sensation exacte du croisement incessant de ces "marchés" , de ces "besognes" , dont se tisse la trame de la politique quattrocentiste, aussi bien au pays de Commynes qu'au pays de Machiavel.

01/1965

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Actualité et médias

Armes de déstabilisation massive

Au soir du vendredi 5 mai 2017, alors que la présidentielle touche à sa fin, près de 150 000 fichiers, issus du piratage des boîtes électroniques de cinq membres d'En Marche !, envahissent la toile. Quelques mois plus tôt, c'était tout l'arsenal informatique de la CIA qui se trouvait sur le site WikiLeaks. Et avant cela, c'étaient les comptes panaméens de toutes les grandes fortunes de la planète qui étaient rendus publics... Voilà près de dix ans que le feuilleton des fuites massives de données apporte, chaque mois, son lot de révélations. Depuis 2009, on ne recense pas moins d'une quarantaine de diffusions anonymes de fichiers : serveurs mails, dossiers confidentiels, listings bancaires, tout y passe. Pourtant, la sensation grisante de transparence généralisée que peut éprouver le citoyen est trompeuse. Si quelques-unes de ces fuites sont bien le fait d'authentiques lanceurs d'alertes, certains des "leaks" les plus retentissants ont leur face sombre dont personne ne parle. De Tel Aviv à New Delhi, en passant par les Etats-Unis et la Russie, Philippe Vasset et Pierre Gastineau ont pénétré l'arrière-cour encore jamais explorée des fuites massives. Loin des légendes de martyrs du secret, ils lèvent le voile sur un gigantesque marché de la donnée volée, avec ses courtiers, ses intermédiaires, ses agents doubles et ses donneurs d'ordre. Une enquête fascinante sur cette nouvelle arme de déstabilisation massive.

11/2017

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Littérature étrangère

Loving Frank

Au début du XXe siècle, la bonne société de Chicago resta foudroyée par le soufre d'un scandale sans précédent. Pour l'amour éperdu d'un homme, une femme osa l'impensable et commit l'irréparable. Elle en paya le prix toute sa vie. Elle s'appelait Mamah Borthwick Cheney. Lui n'était autre que Frank Lloyd Wright, l'enfant génial et rebelle de l'architecture américaine à qui Mamah et son mari Edwin Cheney avaient demandé, en 1903, de construire leur nouvelle maison. En 1909, tombée entre-temps follement amoureuse du célèbre architecte, Mamah choqua une époque pudibonde et dévote en quittant son mari et ses deux jeunes enfants pour suivre Frank Lloyd Wright en Europe. Ce dernier, tout aussi épris, laissait derrière lui une Amérique stupéfaite, une épouse et six enfants... Enchaînés par la passion, mais hantés par une culpabilité intolérable, ils firent la une de la presse américaine durant leurs séjours en Allemagne, en Italie et à Paris, lors de la grande crue de 1910... Mais aucun journal à sensation n'aurait pu prévoir ce qui adviendrait à ce couple maudit de retour aux Etats-Unis, en 1914. La violence du dénouement verra – au-delà du déchirement des familles Cheney et Wright – le monde pétrifié. Pour la première fois nous est contée l'histoire de l'émancipation très en avance sur son temps de Mamah Borthwick, et de son amour pour l'un des plus grands maîtres de l'architecture moderne.

09/2009

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Faits de société

Si j'écris… #MoiAussi

Pendant un an, entre 4 et 5 ans, l'auteure de ce récit fut agressée sexuellement par un homme de son entourage. Par peur, honte et sentiment de culpabilité, elle ne dit rien à ses parents mais dessine, puis, très tôt, se confie à son journal intime. Bien que ses dessins figurent clairement ce qu'elle a subi, les adultes ne voient rien. En grandissant Maya rencontre d'autres agresseurs. Une force incommensurable, comme elle la nomme, la sauve du pire... Depuis son plus jeune âge, elle est envahie chaque nuit par la sensation de mourir. A trente ans, elle entreprend un travail thérapeutique. Cela ne suffit pas. Alors aujourd'hui, dit-elle, écrire et présenter mes dessins est aussi une manière de rendre sa dignité à l'enfant incomprise. En lisant ses textes, en regardant ses dessins avec leurs commentaires et les scans de son journal, nous ressentons au plus près le traumatisme de l'auteure. Elle voudrait que ce livre soit un outil qui permette à d'autres enfants d'être écoutés, à des associations de travailler avec eux en utilisant leur créativité. Elle espère aussi inciter les adultes à tenter de décrypter les dessins d'enfants en les faisant s'exprimer. A l'époque où, sur les réseaux sociaux, les témoignages ne cessent de se multiplier sous les hashtags #MeToo, ainsi que les manifestes pour que la peur change de camp, ce recueil apporte sa pierre à l'édifice.

03/2021

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Techniques instrumentales

Mémoire d’empreintes. Volume 1, L’enseignement du piano

Pianiste et pédagogue reconnue, Brigitte Bouthinon-Dumas partage son expérience sur la manière de perfectionner son jeu au piano. Dans cet ouvrage, elle ose aborder les problèmes rencontrés par de nombreux pianistes ? : le décalage entre l'intention musicale et le rendu sonore. Analysant les origines de ce problème, elle développe de nombreuses pistes de travail. Sa philosophie de l'instrument, centrée sur la notion d'"? empreinte ? " des doigts sur le clavier et la mémoire de la sensation, permet à chaque musicien d'approfondir sa propre relation au clavier. Cette approche rarement traitée dans les ouvrages sur le piano implique une meilleure conscience corporelle, une plus grande détente au service de la liberté d'interpréter. Brigitte Bouthinon-Dumas aborde son sujet sous l'angle de l'enseignement avec entre autres un chapitre focalisé sur la relation entre le maître et son élève. En effet, ce livre sera d'une grande aide pour les professeurs de piano qui y trouveront des réponses à leurs questions pédagogiques. Les pianistes amateurs ou en formation, souhaitant surmonter leurs difficultés et perfectionner leur jeu, trouveront dans cette approche nouvelle de quoi alimenter leur réflexion, en particulier sur le difficile sujet du trac. La seconde édition de cet ouvrage synthétique et riche par son contenu, devenu depuis 1993 un classique recommandé dans les classes de piano, permet de redonner accès à ce texte souvent demandé, dans une présentation claire et lisible entièrement révisée.

05/2021

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Littérature russe

Un monsieur de San Fransisco

Avec cette prose, Ivan Bounine (1870-1953), écrivain (nouvelliste, romancier) et poète, déploie son art de la sensation, portant un regard précis et ample à la fois sur le monde qui l'entoure au travers d'une constellation de personnages de classes et de catégories sociales diverses, les uns servant les autres, chacun saisi dans une distance, et selon le degré de leur apparition, trouvant à s'incarner dans la magie de son écriture. Qu'il s'agisse du déclin d'un monde amené à disparaître, rappelé par le nom même du paquebot qui conduit le Monsieur de San Francisco accompagné de sa femme et de sa fille dans l'Ancien Monde depuis le Nouveau Monde, l'Atlantide, jusqu'à la ville de Babylone dont il est fait référence en exergue dans une citation extraite de "L'Apocalypse" (Chapitre 18), ou du déclin d'un homme que la mort soudaine emporte, tout ici est vacuité sans que toutefois la vie ne soit abandonnée à une noirceur par trop nihiliste. Ivan Bounine reçut en novembre 1933 le prix Nobel de littérature. C'était la première fois que ce prix était décerné à un écrivain russe. Il est mort en exil, alors en France, misérable, sans être rentré en Russie. Cette nouvelle datée d'octobre 1915, ici traduite par Christian Mouze, n'avait jamais été retraduite depuis 1934, date à laquelle elle paraissait sous la traduction de Maurice Parijanine pseudonyme de Maurice Donzel.

01/2022