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Schott-mangold Jm

Extraits

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Poésie

Volte-face suivi de Parachutes

Tes hanches sont mon navire, Promis insubmersible, Vaporeux souvenir à ma bouche sensible, Mais déjà, tu t'éloignes et deviens intangible, Ton ombre intempestive, Ton corps incorrigible, Cambrure impérissable de tes cervicales, Que j'aurai tant aimé servir encore mais je ne le puis, Je te connais, je te connais occulte, Comme tu vois, je me tais, Quand le tonnerre ausculte, Et qu'on a beau lutter, Docile je te regarde, Partir puis j'oscille, Je contemple ton dos, Bijou inaccessible de la mélancolie.

05/2022

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Religion

Papillon vole. Livret 3

Je suis libre. Je travaille à mon rythme, crée et expérimente. Je suis sereine et bien équilibrée. Je vis dans un bel environnement. Je mange peu et bien. Je suis épanouie et me réalise. J'ai un cap et le maintiens. Je marche sur mon bon chemin de vérité et d'amour. Je vais vers le beau, le bon, le pur. La joie intérieure est immense ! Une nouvelle vie commence dans ce livre, troisième et dernier tome d'une recherche spirituelle essentielle. Une lecture éclairante pour reprendre les rênes de son existence afin de s'élever et ne faire plus qu'un avec soi-même. Témoignage ou dialogue avec le lecteur, c'est un ouvrage profondément ancré dans notre ère, pour mieux vivre avec le temps et trouver enfin le chemin vers la plénitude.

11/2019

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Poésie

Les Antiquités de Rome. Les regrets

Je ne veulx point fouiller au sein de la nature, Je ne veulx point chercher l'esprit de l'univers, Je ne veulx point sonder les abysmes couvers Ny desseigner du ciel la belle architecture. Je ne peins mes tableaux de si riche peinture, Et si hauts arguments ne recherche à mes vers : Mais suivant de ce lieu les accidents divers, Soit de bien, soit de mal, j'escris à l'adventure. Je me plains à mes vers, si j'ay quelque regret, Je me ris avec eulx, je leur dy mon secret, Comme estans de mon cœur les plus seurs secretaires. Aussi ne veulx-je tant les pigner et friser, Et de plus braves noms ne les veulx desguiser, Que de papiers journaulx, ou bien de commentaires.

01/1994

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Littérature française (poches)

Rêveuse bourgeoisie

" Pendant que je me déshabillais, je vis Antoine qui fixait mon dos. Il me convoitait, encore toujours, et il se méfiait de moi. Avec son regard, je me regardai : j'étais belle et menteuse. Je ne me regardai pas au visage, je regardai mon corps. J'avais un beau corps, je l'ai encore. Peu de femmes ont de beaux seins : je suis de ces femmes. Encore moins de femmes ont des seins beaux et émouvants : je suis de ce peu de femmes. Mon corps avait des liens avec cet appartement, et avec Antoine ; il s'était façonné à tout cela. J'avais le corps soigné, aisé, épanoui d'une belle femme riche, de plus flattée par les caresses d'un homme qui avait de belles dents, de la fougue, de l'adresse. "

01/1995

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Littérature française

La confiance retrouvée

"Je lui tends la main pour le saluer. Je dois lever la tête, car il est assez grand (à vue de nez, je dirais environ un mètre quatre-vingt-dix, une vraie armoire à glace), et là, je suis décontenancée par ses yeux. Ils sont d'un bleu très clair, magnifiques, qui contrastent avec ses cheveux châtain foncé. Son regard est très doux. Il me tend maladroitement la main (pas facile quand on marche avec des béquilles) et me sourit. C'est un sourire à me faire tomber à la renverse. Je me sens toute chamboulée. Je me reprends rapidement, passe une main dans mes cheveux pour remettre en place une mèche imaginaire (c'est ce que je fais toujours, quand je suis prise au dépourvu) et lui souris en retour".

11/2023

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Littérature érotique et sentim

Une femme imparfaite

« Me prendraient-ils pour une sorcière, une folle, une dérangée ? Pourtant, lorsque j'entends ces bruits, lorsque je reçois ces flashs, je suis bien éveillée. Je ne rêve pas, je n'ai pas de fantasmes freudiens, je ne pense même pas, à ces moments-là, à recevoir ces informations, d'autant plus que la plupart du temps je suis occupée à autre chose. Cela ne me passera donc jamais ? C'est vrai que le passé me colle à la peau, on dirait que les gènes des générations même lointaines se bousculent dans les pores de ma peau et pénètrent en moi. Qui étaient-ils, ces ascendants lointains ? Je suis certaine que d'autres personnes subissent ces surprenantes et usantes situations. Je suis normale d'un côté et imparfaite de l'autre. »

04/2016

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Littérature française

Une histoire en commande une autre. Tome 1

Mon nom est Océane Mine, je suis une personne déterminée et je sais quoi faire de ma vie, mais avant tout je dois penser à mes enfants. J'ai traversé beaucoup d'épreuves dans mon existence mais je les ai surmontées maintenant et je suis prête à m'occuper de ma famille. Mais tout ça a changé depuis Lucas Colt, un garçon croisé sur mon lieu de travail en Angleterre... Et c'est là que notre histoire et les problèmes ont commencé... Je ne m'en suis pas rendu compte, mais je crois qu'à ce moment de ma vie, je ne savais pas où j'en étais et il m'a fait ressentir des choses que personne n'a pu me faire ressentir auparavant. Entre sexe et secrets, cette histoire risque d'être palpitante.

06/2020

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Littérature française

La gardienne du château de sable

Il y a une heure encore, je parlais de ma mère au présent. Maintenant, et pour le reste de mes jours, elle sera au passé. Elle sera mon passé. Je sais si peu d'elle. Je sais que sa propre mère l'appelait la bâtarde. Je sais qu'elle était cruelle et enjôleuse, je sais qu'elle avait aimé mon père, je sais qu'elle m'aimait éperdument, plus que tout autre, et qu'elle me l'a fait payer. Tout ce que je peux faire maintenant, c'est laisser l'écrivain que je suis devenu se pencher doucement sur sa douleur de fils pour, mot après mot, essayer de panser la plaie. Christian Estèbe signe ici un livre intense, tout à la fois bouleversant et attachant, un hymne à la vie.

08/2012

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Littérature française

Bibliothèques de nuit

Si je dormais, au lieu de passer la nuit dans la bibliothèque, peut-être mes rêves nourriraient-ils des pages que la veille va biffer. Je crois plutôt que la nuit secrète en elle tout le texte qu'on en doit tirer, où qu'on soit, quoi qu'on fasse, mais que seuls le récolteront ceux qui sont affairés. Je m'affaire, je corrige, je déchire, je raboute, j'essaie un synonyme, un autre, je conjugue, je syntaxe, coordonne, parataxe, élimine un personnage odieux, en crée deux qui, d'abord obséquieux, me trahiront comme tous les serviteurs, et barre d'un trait trois pensées qui n'étaient pas fausses, mais pas belles - pauvres écrivains, tenus à appliquer seuls les lois qu'ils ont votées, sans profit pour personne, mais sans non plus ruiner la collectivité.

05/2010

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Littérature française

Moi, titi, chat-guérisseur

Je mène une vraie vie de pacha... Je commande, ça oui ! Disons que je suis le maître de la maison. Mais vous allez le découvrir, lorsque je m'attache, je sais montrer mon amour... Passons aux présentations : à quelques mois près, j'ai seize ans. J'ai quatre pattes, pèse environ onze kilos et, allongé de tout mon long, mesure quatre-vingts centimètres. Je dois ma taille à ma race, car mes ancêtres viennent des forêts norvégiennes. Mon pelage est bicolore mais s'approche davantage du noir que du blanc. A l'origine, je suis un chat sauvage, et ma beauté fière s'en ressent. Et attention ! Ne vous moquez pas de moi car j'en prends vite ombrage... Je vais maintenant vous raconter toute l'histoire... Ecoutez bien !

12/2015

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Littérature française

Mémoires d'une jeune fille rangée

Je rêvais d'être ma propre cause et ma propre fin ; je pensais à présent que la littérature me permettrait de réaliser ce voeu. Elle m'assurerait une immortalité qui compenserait l'éternité perdue ; il n'y avait plus de Dieu pour m'aimer, mais je brûlerais dans des millions de coeurs. En écrivant une oeuvre nourrie de mon histoire, je me créerais moi-même à neuf et je justifierais mon existence. En même temps, je servirais l'humanité : quel plus beau cadeau lui faire que des livres ? Je m'intéressais à la fois à moi et aux autres ; j'acceptais mon "incarnation" mais je ne voulais pas renoncer à l'universel : ce projet conciliait tout ; il flattait toutes les aspirations qui s'étaient développées en moi au cours de ces quinze années.

10/1958

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Littérature française

J'aime l'assassin de ma fille - Recueil de nouvelles (inspirées d’histoires vraies)

Quand j'ouvris les yeux, mon coeur fit un bond. Une ampoule vieillissante laissait choir une timide lumière dans cette vieille cabane. Je sucrais la fraise. J'avais faim et les forces me désertaient. Que faisais-je là ? Je ne pouvais le savoir. Je soubresautai. Une lancinante douleur compulsa mes articulations. J'avais pieds et mains liés à même le sable froid. Mes dents claquaient. J'avais étrangement une migraine insoupçonnée. Je toussai sans débrider. Deux énormes rats, à bride abattue, passèrent sous mes jambes avant de pénétrer dans un trou, au pied d'une porte massive. Je tressaillis. Je n'aimais pas les rongeurs, qui plus est, de cette taille. Il fallait que je sorte de cette cabane dont j'ignorais l'existence, jusqu'à mon réveil...

03/2017

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Littérature érotique et sentim

Le temps du Labyrinthe

Je m'appelle Clothilde... ou, je m'appelais ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis morte, mais j'ai l'impression d'être si vivante. Mon corps est là, mon coeur bat, mon esprit réfléchit. Je crève de trouille à en avoir mal au ventre. Dieu, la Bible et tout ça, me faisaient bien rire. J'étais trop occupée à mener ma vie sans me soucier d'autre chose. Le paradis, l'enfer, les anges, les démons... Ce n'était que des mots, un fatras pour les esprits faibles. Enfin, c'est ce que je croyais. Maintenant, je sais que le purgatoire existe. On peut s'y faire des amis sincères, des ennemis impitoyables et même y rencontrer son âme soeur. Ici, nous l'appelons juste le Labyrinthe.

02/2019

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Littérature érotique et sentim

Amour et nation. Tome 1 : Quand la terreur règne

" Les années quarante. La guerre fait rage en Europe. Pourtant, moi, comme un vulgaire fou, je tombe amoureux pour la première fois de la plus magnifique des femmes. Mais cela s'étant révélé être une simple illusion, je me consacre avant tout à mon ambition politique et deviens un nazi, un puissant et respecté nazi. Hélas, le pouvoir est enivrant, trop enivrant et il m'a rendu aveugle à ce que je commettais. Celle que je croyais aimer est envoyée à Auschwitz, et moi sur le front pour repousser l'envahisseur soviétique. Mais pour elle, bien que mes sentiments soient confus, je réduirai une armée à néant. Je souhaite la sauver mais je souhaite aussi sauver ma patrie de l'oppresseur. Cependant, entre amour et nation, je ne sais que choisir. "

09/2015

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Réussite personnelle

Pour trouver son bonheur, il faut en chier !

J'ai tellement envie d'explorer, de découvrir et de ressentir ce nectar passionnel de bonheur, l'orgasme. C'est quoi, en fait ? Est-ce que je le ressens ? Google, mon amant du jour, me dit que l'on surnomme ça "une petite mort ". Mourir, il parle de mourir le con. Moi, c'est Elsa et j'ai beaucoup de questions. Je cherche le bonheur, ce que je veux, qui je suis. Au départ, j'ai tout pour être heureuse. Pourtant, je m'emmerde ! Heureusement, il y à Béa, mon amie de longue date, qui n'est jamais loin de moi. Et puis boum ! Je rencontre Terminator, l'amour de ma vie... A moins que je ne me voile la face. Pour trouver mon bonheur, je dois passer absolument par la case "souffrir"... .

05/2021

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Onfray

La foudre gouverne le monde. Journal hédoniste

"Je suis toujours du côté des femmes, des homosexuels, des laïcs, des Juifs, des libres-penseurs, je n'ai pas changé ; je ne suis pas non plus pour le commerce des corps, la location des utérus et la vente d'enfants, je n'ai pas changé ; je suis toujours athée et j'estime que toutes les religions font mauvais ménage avec la démocratie et la liberté. Je n'ai pas changé, mais le monde a changé. (...) Ce huitième tome du Journal hédoniste est encore et toujours la chronique d'un libre esprit dans un temps qui l'est de moins en moins, libre, parce qu'il s'effondre et que la panique saisit les rats du navire qui coule. J'étais, je suis et je demeure debout sur le bateau qui coule", Michel Onfray.

05/2024

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Roman d'amour, roman sentiment

À vif. 1

Il me traque... Il m'espionne... Il me terrifie... Il faudrait être dingue pour tomber amoureuse de lui, pas vrai ? Eh bien, laissez-moi vous dire que non, je ne suis pas folle. Mon départ dans la vie fut des plus chaotiques, mais je peux dire qu'aujourd'hui, à 26 ans, je sais enfin qui je suis. J'ai fait des études, j'ai trouvé un boulot que j'adore et soyons honnête, je suis sacrément douée dans ce que je fais. J'aide les autres et c'est pour moi le plus beau des accomplissements. J'ai aussi su recréer la famille qui me manquait avec des amis incroyables qui savent ce que c'est que d'avoir un passé tout cabossé. Je vais bien, je suis heureuse. Mais à chaque pas que je fais, je sens son regard, où que j'aille, je sais qu'il est là, à m'épier. Sous cette capuche qui le rend invisible aux yeux de tous se cache mon plus grand bonheur, ma plus terrible peur, mon plus viscéral désir, ma damnation. Il me fait vibrer, vous trouvez ça irréel, je sais. Et pourtant, rien ne m'a jamais paru si vrai. AVERTISSEMENT : cette dark romance contient des scènes qui peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes

01/2023

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Littérature française

Un dernier cri

Fragile, je l'étais. Perdu, je le fus immédiatement. Je ne comprenais rien à son attitude, mais j'ai aimé sa façon de bouger dans l'espace, ses mains et son sourire. Je n'ai pas vraiment aimé qu'elle parle et rie avec d'autres. Je l'ai embrassée, je ne sais plus comment c'est venu, j'avais mes mains sur ses seins, elle avait envie, moi aussi. Tout a commencé comme ça et j'ai plongé dans l'inconnu. Notre histoire a duré des années, des années d'amour et de plaisir mais aussi des années d'attente et de solitude, elle avait un mari et des enfants. J'ai fini par fuir ma souffrance. Nous nous sommes quittés. Quinze ans après, je l'ai retrouvée, elle était seule. J'étais marié et j'avais des enfants. J'ai couru vers elle, mais j'ai été lâche, je n'ai pas su la retenir, je l'ai perdue. Longtemps, j'ai eu peur de la solitude. Il y avait dans ce face à face avec moi même un risque évident. Désormais, tout est là, bien en place et mon amour pour elle et tous mes souvenirs, toutes mes images. J'aime, plus que jamais je suis vivant. Je ne suis plus seul, je vais bien.

05/2021

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BD tout public

Temps mort

J'ai commencé à dessiner dès que j'ai pu tenir un crayon en main et je ne l'ai jamais lâché. Je découvre la bande dessinée avec Métal hurlant. C'est décidé : je veux faire ça comme métier. N'ayant aucune volonté pour me lancer sur un projet, je laisse tomber rapidement et j'attaque la peinture, mais sur les murs et la nuit. J'arrête juste à temps. J'enchaîne sur des toiles pendant deux ans, tout seul dans mon coin. Par hasard, je découvre le travail de Combas et Dirosa, je rentre chez moi, jette toutes mes peintures et ne fais plus rien pendant un an. puis je découvre le monde du fanzine. Je lance Envrac en septembre 1996. j'y raconte des histoires qui me sont arrivées, dans mon quartier, en refusant de tomber dans les clichés habituels de la banlieue. J'essaie d'en parler juste. mais je sais pertinemment que les histoires que je raconte sont très très loin de ce qui se passe réellement dans les banlieues de nos jours. Mars 2006 : ma boîte ferme. Fatigue, dépression, plus d'envie, me voilà dans le vide. Je dessine. Je retrouve mes potes, laissés sur bord de la route du chomdu. Graver ce moment de rien, voir que l'on est devenu adultes avec toujours 16 piges dans la tête. Faire un temps mort...

06/2008

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Science-fiction

L'autre planète. Chroniques de Pereslavl : Années 16 et 17

Après 16 ans passés en Russie, je dus prendre ma retraite et rentrer m'occuper de ma mère, qui ne pouvait plus rester seule. Après sa mort, quatre ans plus tard, alors que j'étais installée dans le Gard, je m'étais habituée à l'idée que je ne repartirais plus. Cependant, au bout de deux ans, je pris la décision de revenir vivre dans ce pays qui m'avait attirée dès mon adolescence de telle manière qu'on peut parler de vocation particulière. Je n'en renie pas pour autant la France, à laquelle je reste attachée, dont je reste imprégnée et dont je conserve la langue. Mais à un certain moment, j'ai choisi, et ne le regrette pas, même si au moment où je l'ai fait, cela ne fut pas très facile. Je ne m'étendrai pas sur toutes les raisons que j'ai eues de le faire, elles apparaissent au cours du texte que je propose et qui est le début de mon journal de Russie, le blog que j'avais ouvert à mon arrivée, à l'intention des gens que je laissais en France, et qui pour toutes sortes de raisons, n'allaient pas sur les réseaux sociaux. C'était en quelque sorte, pour moi, une lettre régulière à destination collective qui a pris de l'ampleur et qui est devenue un témoignage.

04/2023

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Littérature française

Ceux qui s'aiment finissent toujours par se retrouver

Liliane, la grand-mère : Ma petite-fille m'observe avec insistance. Je ne dois rien laisser paraître. Je la connais bien, Justine. Quel bout de femme ! Quel tempérament ! Elle a de qui tenir, me direz-vous. Catherine, la mère : Je n'en peux plus de ces réunions de famille. Je dois toujours m'occuper de tout. Et Maman qui fait des caprices, en plus ! Vivement demain que je retrouve Pierre. Pierre, c'est mon collègue. Je l'aime beaucoup, mais je suis mariée... Justine, la petite-fille : Qu'est-ce qu'elle a, Mamie ? Je la trouve soucieuse. Les yeux dans le vague, elle soupire en caressant son petit chien. C'est certain, quelque chose cloche. Il faut que je lui parle ! Et si Justine perçait le secret de sa grand-mère ? Et si, dans cette histoire, chacune avait besoin de l'autre pour avancer, pardonner, et aimer ? Le portrait de trois générations de femmes aux prises avec l'amour, la culpabilité et la possibilité du bonheur.

05/2020

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Littérature érotique et sentim

Affaire de coeur. Tome 1, Six de coeur

Approchez et faites la connaissance de Jay Fields, illusionniste, mentaliste et manipulateur. Je réfléchis en trois dimensions quand vous pensez en lignes droites. Je vous montre une table et vous croyez voir une chaise. Fumée, miroirs, tours de passe-passe... Je détourne votre attention. Je fais mes tours et vous abuse. Mais surtout, je vous en mets plein les yeux. On pense que j'ai tué un homme mais je n'ai rien fait. Cela fait partie de mon plan. La vengeance. Voilà ce que je désire. Pour moi, et pour elle. Pour nous six. Elle ne se souvient pas de moi, mais pourtant, elle est la clé de tout. Ma récompense au bout du chemin - enfin... si je parviens à me retenir de l'approcher. Allez, choisissez une carte. Entrez et assistez au spectacle. Regardez mes mains, scrutez-les avec attention et oubliez ce qui se passe à côté... pendant que je détruis votre univers depuis la scène, juste ici, sous les projecteurs.

06/2018

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Littérature érotique et sentim

Evanescence Tome 5 : Enflammés

C'est peut-être ma jupe ou la façon dont je donne un petit coup à mes cheveux, mais ça m'est égal. Bien que leur attention soit la dernière chose dont j'ai besoin, je ne peux pas juste m'arrêter. Je domine la piste, la vitesse agite avec bruit mes os , les cris perçants de la foule qui hurle mon nom dans le vent. Je suis elle. La conductrice. La reine de la course. Et je réchappe — de quelque chose qu'il a pensé que je ne ferais jamais. Ils parlent tous toujours de lui. Avez-vous vu Jared Trent sur T.V ? Qu'avez-vous pensé à sa dernière course, Tate ? Quand revient-il à la ville, Tate ? Mais je refuse de trop m'en soucier. Parce que quand Jared reviendra à la maison, je ne serai plus là. Tatum Brandt est partie. Je suis quelqu'un de nouveau.

09/2019

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Littérature française

Les voyageurs du temps

"Je viens du Centre de tir. Quelques bavures pour commencer (fatigue, souffle court), et puis précision. Je ne sais plus quel poète américain a écrit ces deux vers : "Paradis calme/Au-dessus du carnage". C'est mon état d'esprit à l'entraînement. En haut, si j'arrive à penser le moins possible, ciel bleu, calme lumineux. En bas, explosion et larmes. Je me concentre sur le mot "mot". Je le vois là-bas, dans la ligne de mire. Il respire un peu, il grandit, c'est lui que je vise, que je veux toucher et trouer. MOT. Avec une lettre de plus, c'est MORT. En anglais, ça ferait WORD et WORLD. Je tire sur la mort, je tire sur le monde. Petite plaisanterie, mais qui fait du bien. Ma voisine de stand, Viva, me félicite d'avoir mis dans le mille. Je ne sais rien de ses activités, ni elle des miennes. On se sourit, ça suffit".

01/2009

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Littérature française (poches)

Le choeur des femmes

Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de "Médecine de La Femme", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste ! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'il va m'enseigner mon métier ? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.

03/2017

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Littérature française

L'affectation

"Je sors d'une histoire. Je suis nommé dans un collège en tant que remplaçant, me lie d'amitié avec Zwiertchlewski, habite l'hôtel. Il m'emmène dans les bars. Je ne tiens pas le coup, manque les cours, reviens, trouve le mot d'une inconnue qui me donne rendez-vous. Le mot me tracasse en même temps que me soucie l'alibi pour mon absence. Je résume. Je ne vais pas au rendez-vous, reçois d'autres mots, aperçois Lili par la fenêtre. Lili, Lili, ma fameuse histoire. Je pense à Lili, revois Lili, dîne, dors avec Lili, déménage pour un deux-pièces. Mes cartons, éparpillés lors d'histoires précédentes, reviennent au compte-gouttes. Je récupère mon lit, mon armoire. Lili vient chez moi. Lili et moi, c'est de nouveau fini. Je rencontre Odile, reste un mois au lit, vois le principal, suis nommé autre part. Je suis au complet".

01/1997

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Littérature française

Les glaces brûlantes

Je ne saurais pas vous dire quand tout a basculé. J'étais une fille normale qui, un mois de juin, a décroché son bac, avec mention "très bien", sa place dans une université prestigieuse et un ticket pour The Voice. Au bout d'une minute, les sièges se retournent : je dois choisir entre le droit et la musique. Tout va trop vite. A tout juste 18 ans, j'arrive en finale de l'émission la plus regardée de France : on m'arrête dans la rue, je suis adulée, je suis "unique", je suis "géniale". Et je plonge dans le reflet de mon image. A vouloir être parfaite, je commence à disparaître. L'anorexie-boulimie, Mia, m'a prise par surprise et m'a détournée de tout. J'attends que ça passe, ça ne passe pas ; alors, j'ai besoin de partir. Loin. Je m'échappe au Sri Lanka, où je commence à écrire cette histoire, récit poétique d'une transition douloureuse vers l'âge adulte.

04/2020

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Mondes futuristes

U4 Contagion

Un virus a décimé 90% de la population. Mais Koridwen, Yannis, Jules et Stéphane ne sont pas les seuls survivants. Le phénomène U4 continue enfin en format poche ! Le virus U4 a décimé 90% de la population mondiale, n'épargnant que quelques adolescents entre 15 et 18 ans et de rares adultes. Koridwen, Jules, Stéphane et Yannis font partie des survivants. Mais ce ne sont pas les seuls. " Je m'appelle Séverine, le monde est ravagé et je crois que je suis enceinte. Je m'appelle Philippe, moi, président de la République française, je n'ai pas pu sauver ma propre famille. Je m'appelle Nicolas, je suis bloqué en Espagne avec mes potes : tout le pays est mort sauf nous, touristes français. Je m'appelle Happy, j'ai compris bien avant mes maîtres qu'un bouleversement se préparait. Je m'appelle Koridwen, j'ai l'impression d'avoir déjà vécu ça... "

11/2022

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Science-fiction

Accords corrompus Tome 2 : Rêves d'envol

Mon voile est tombé, et je dois le récupérer. Coincée dans les Cercles extérieurs de Glacium, je suis obligée de me battre pour survivre jusqu'à trouver les réponses que je cherche, et il faut que je retourne au château Bruma. Etre une Solati appartenant au monde ennemi d'Osolis est déjà suffisamment grave, mais c'est sans compter mon statut de Tatuma, l'héritière du royaume... Personne ne doit savoir qui je suis. Surtout maintenant que je n'ai plus mon voile. Est-ce que ma mère, la Tatum, a refusé l'offre de paix du roi Jovan et a préféré déclarer la guerre ? Mes frères et Aquin savent-ils que je suis en vie ? Qui sont mes ennemis, qui sont mes alliés ? Rien n'est certain. Mais de toute façon, rien n'a jamais été certain, dans ma vie. Il faut que je mette mes inquiétudes de côté. Je ne pense pas que les combattants distraits survivent à la Fosse.

05/2018

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Littérature française (poches)

Plaidoyer pour les justes

" Monsieur, J'ai commencé chaque chapitre calmement, je les ai finis dans la haine. Je ne m'en apercevais que lorsque je les relisais. J'ai été condamné à la peine de quinze années de réclusion criminelle assorties d'une mesure de sûreté de dix années. Tout cela pour un simple hold-up où je n'ai tué, blessé, frappé, pris en otage personne. Je n'ai alors tiré sur quiconque ni même sur le plafond ni même sur le plancher. Je me suis contenté de prendre soixante mille francs à une banque, puis je suis parti sans demander mon reste. Je sais dès lors de quoi il retourne dans cet ignoble procès qui fut le mien, et c'est pourquoi j'ai écrit ce manuscrit. Il est une réponse à la cour d'assises qui vient de me juger. J'invoque pour lui mon droit inaliénable à la libre expression et je le justifie ainsi. "

04/2003