Recherche

Prix Anais Nin

Extraits

ActuaLitté

Littérature islandaise

Oiseaux de tempête

Nous sommes en février 1959. Le chalutier Máfur vient de terminer sa campagne de pêche au large de Terre-Neuve-et-Labrador. Les cales sont chargées de sébastes et les trente-deux marins présents à bord pensent déjà à rentrer au port, à Reykjavik, lorsque la météo change brutalement. La température chute, les vents se déchaînent. Les vagues déferlent impitoyablement sur le bateau, et bientôt tout est pris sous une épaisse couche de glace. Cette gangue devenant de plus en plus lourde — sur le bastingage, les flancs, la passerelle — le chalutier risque d'être entraîné vers le fond. Il faut dégager le pont à tout prix, et tous les hommes savent alors qu'ils sont engagés dans une course contre la montre qui est aussi une bataille de vie ou de mort. Le roman haletant d'Einar Kárason nous plonge littéralement dans les eaux gelées de la mer du Labrador. Son récit d'un réalisme vertigineux fait ressentir la lutte contre les vagues au-delà de l'épuisement, et l'on partage la fureur de vivre de ces hommes menacés par les forces déchaînées de la nature comme si l'on se trouvait à bord... Un tour de force, un livre d'aventures et un grand roman maritime à la fois.

04/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Antoine de Saint-Exupéry. Laboureur du ciel

Salué, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, comme la première grande biographie de Saint-Exupéry, ce livre a été construit sur la base de précieux témoignages, dont ceux de la mère de " Tonio ", de ses deux sœurs et d'une centaine de ceux qui l'ont connu à un moment ou un autre de sa vie mouvementée. Rien, si ce n'est cette nouvelle édition revue et augmentée, ne pouvait mieux honorer la mémoire d'un Français hors du commun qui fut beaucoup plus qu'un simple aventurier ou " fanatique de l'air " : un poète qui écrivait en prose, un moraliste dans la grande tradition de Pascal et de Montaigne, un inventeur fertile, un dessinateur de talent, un prestidigitateur génial, un compagnon (en temps de paix comme en temps de guerre) délicieux et un aristocrate qui se fichait tellement de son titre (comte) et de son grade (capitaine de l'armée de l'Air) que, lorsqu'en décembre 1939, il arrive parmi ses camarades du groupe II/23 de Grande Reconnaissance, il se présente simplement : " Saint-Exupéry, pilote ". Bref et pour tout dire, un grand bonhomme. Cet ouvrage a obtenu en 1974 le Grand Prix littéraire de l'Aéro-Club de France, par onze voix sur douze.

12/1994

ActuaLitté

Historique

Cortés. Tome 2, Le Coeur du monde unique

Un destin de légende Le maintien de la domination espagnole sur l'empire aztèque est récente et fragile. Dans la capitale, les Espagnols et les Aztèques se côtoient, dans une défiance mutuelle. C'est le charisme des deux figures d'autorité : Moctezuma et Cortés, qui assurent la paix. Grâce à La Malinche, Cortés se familiarise progressivement avec les rites et les croyances des peuples alliés ou ennemis, et apprend le nahuatl. Il doit à tout prix conserver son autorité menacée, y compris parmi ses hommes où il y a quelques agents du gouverneur Velasquez. Ce dernier, toujours en embuscade, joue sa propre partition et envoie ses troupes pour raisonner Cortés. Mais Cortès a aussi fort à faire avec la contestation autochtone. Des aztèques ont massacré ses hommes dans sa garnison de Veracruz. En réaction, il fait prisonnier Moctezuma. Bientôt, il va devoir laisser Mexico pour contrer l'expédition punitive montée par Velasquez. Il confie la cité à Pedro de Alvarado. Hélas, Pedro va provoquer un véritable massacre parmi la jeune noblesse aztèque, plongeant la capitale dans le chaos... La grande bataille entre Cortés et ses alliés, si peu nombreux, et l'immense armée de Cuitlahuac, le frère de Moctezuma approche.

ActuaLitté

Littérature française

Le Jardin D'Épicure

Anatole France fut académicien, prix Nobel et enterré lors de funérailles nationales ; il fut donc académique, bien pensant et institutionnel : voilà pour le préjugé qui sévit parfois. Or le lire, c'est découvrir un écrivain anticonformiste, acéré et ironique, amoureux de l'intelligence et de l'érudition. Aphorismes, dialogues, textes courts, lettres réelles ou imaginaires, Le Jardin d'Epicure est un résumé composite, conçu par Anatole France lui-même, de sa vision du monde, empreinte de sagesse et surtout d'une ironie d'une finesse inégalée. Humaniste mais désabusé, sympathisant socialiste mais parfois sombre et pessimiste, ardent dreyfusard - seul académicien à l'être, il entraînera Proust, qui le fréquenta souvent, dans la cause - ce faux dilettante, érudit et adorateur des livres, se révèle aussi dans cet ouvrage un philosophe clair, limpide presque, davantage héritier de Montaigne, Voltaire et Vauvenargues que de Victor Cousin ou Auguste Comte, davantage préoccupé des leçons de la vie que de celles de l'école. Son style alerte, son ironie brillante et sa hauteur de vue n'ont pas pris une ride. Bref, il est temps de redécouvrir Anatole France dont la pensée et l'écriture, si elles ne sont pas celles d'un " moderne " sont sans doute plus actuelles que beaucoup d'autres pour un temps mieux considérés.

05/2004

ActuaLitté

Littérature française (poches)

L'enfant de la rivière

Il y a quelques années, lors d'un voyage au Cameroun, j'avais visité le Musée des Civilisations de Dschang, partenaire de la ville de Nantes. Parmi les statuettes, les instruments de musique et les armes de guerre, j'avais scruté les cartes des traites négrières. Le portrait d'un homme avait surgi sur celle de la traite arabo-musulmane, un homme inconnu, au nom incroyable, au destin exceptionnel. Abraham Hanibal ! Né au Cameroun, enlevé par des marchands d'esclaves, vendu à Tripoli, puis envoyé à Constantinople, offert à Pierre Ier de Russie, il deviendra célèbre dans le Paris des Lumières avant de finir Général en Chef dans l'Armée Russe. J'ignorais tout de sa vie. Et bien vite, ma curiosité, ainsi que la rencontre d'un enfant Africain, m'ont conduit vers l'écriture de ce livre, un hommage à cet homme de légende, mais aussi à nos frères d'Afrique qui ont payé un lourd tribut à la misère du monde.

11/2020

ActuaLitté

Littérature française

Une grande boucle au feutre noir

" La Grande Boucle " allait fêter ses 120 ans... Je n'avais pas besoin de beaucoup : un peu d'argent, une voiture, une carte, un carnet et un crayon pour chaque jour mettre en forme mes notes. J'avais en tête ce projet depuis longtemps. Je l'ai concrétisé cette année : vivre dans l'intimité de cette dame fascinante, vivre avec elle et puiser dans les hasards de notre parcours de quoi nourrir ces pages. Sam Huttrideau Patrimoine incontestable de notre histoire, la Grande Boucle offre chaque année son spectacle à nul autre pareil. Dans cet essai écrit au fil de ses étapes et pensé comme autant de chapitres originaux, Sam Huttrideau plonge dans le sillage du Tour, interroge sa mémoire, son actualité et son avenir. Puis l'imagination s'immisce dans le récit, chaque étape changée en source de réflexion, en source d'inspiration. Et chaque ligne métamorphosée en plaisir immense de lecture.

05/2020

ActuaLitté

Littérature française

Le fils du professeur

"Mes parents, j'avais l'impression de les connai?tre comme si je les avais faits. Cette jeune femme tre?s Nouvelle Vague, cinquante de tour de taille, des dents blanches et bien aligne?es, grande douceur un peu triste, c'e?tait ma maman. L'autre, si grand que la plupart du temps je ne savais pas trop a? quoi il ressemblait la?-haut, une voix qui descendait d'entre les nuages, c'e?tait le professeur. Mon papa". Dans cette petite famille se joue l'e?ternelle aventure de l'enfance. Il y a les combats acharne?s contre les copains cow-boys, les stratage?mes habiles pour trouver sa place dans la cour de re?cre?, les questionnements existentiels et la fascination pour les femmes si inde?chiffrables. Et pendant ce temps, d'autres luttent pour la liberte?, tuent des pre?sidents, marchent sur la lune, me?nent une guerre froide...

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Profession du père

Mon père disait qu'il avait été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d'une Eglise pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle jusqu'en 1958. Un jour, il m'a dit que le Général l'avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père m'a annoncé qu'il allait tuer de Gaulle. Et il m'a demandé de l'aider. Je n'avais pas le choix. C'était un ordre. J'étais fier. Mais j'avais peur aussi... A 13 ans, c'est drôlement lourd un pistolet. S. C. "Quel livre ! A chaque page, il vous saisit par la pudeur du style, l'intensité des émotions, et une fascinante réflexion sur le récit : jusqu'où accepter l'irréalité du réel ? " Nicolas Mouton, L'Obs. "Brillant et émouvant". Valérie Gans, Figaro madame. "L'écriture de Chalandon atteint ici un sommet de puissance". Valérie Trierweiler, Paris Match.

08/2016

ActuaLitté

Littérature française

Elles, Terre d'Enfance. Roman à deux encres

Longtemps mes mémoires sont restées vierges. Elles se sont épanouies longtemps après ma dernière mort quand j'ai accepté de vivre puisque je ne savais mourir et ces mémoires obstinées que j'avais anémiées dépéries éteintes pour m'illusionner dans des semblantes d'intégralité ont vagi gémi rugi toutes mes difformités dénudées en cheveux arrachés têtes cassées sangs sués et ces souvenirs résistants que j'avais censurés déniés récusés pour m'embellir dans des arrogances d'authenticité ont avoué avéré arboré toutes mes réalités déclinées en poudres jetées changes donnés circonstances forgées et ces éclaboussures de lucidité ces panaches de limpidité m'ont immergée dans mes doutes mes peurs mes deuils desquels je m'extirpe par la puissance des malaises démasqués des blessures témoignées des souffrances confessées dans des mots bredouillés murmurés épanchés. Paroles éraillées qui nomment qualifient substantivent mes misères les curent les purgent les sèchent pour les flétrir. Pour me féconder.

05/2011

ActuaLitté

Littérature française

Nous grandissons

" Puis arrivaient l'automne, la rentrée des classes et les champignons. Ma mère nous emmenait dans les bois, nous faisait reconnaître les quelques espèces dont elle était sûre. Elle ramassait dans un panier à part une variété qu'elle disait ne pas connaître, et que nous devions observer et renifler avec soin ; de retour à la maison, elle les faisait cuire séparément, les mangeait elle seule et nous disait riant : "Si demain Je suis morte, vous vous saurez qu'ils sont toxiques". Un grand nuage électrique planait sur la nuit, je ne savais pas s'il fallait croire ma mère, je ne savais pas comment serait la vie sans elle, c'était irréel, mais j'avais entendu des adultes parler de la mort avec un sérieux spécial et j'avais peur. Le matin, quand les bruits de vaisselle traversaient les murs, je savais que ma mère était là et que les champignons étaient comestibles. "

01/2001

ActuaLitté

Littérature française

Dix ans en quarantaine

A sept ans, on m'a dit que j'avais l'âge de raison et j'étais fière. A dix-huit ans, déclarée majeure, j'ai cru que j'étais adulte. A trente-trois ans, j'ai pensé que j'avais l'âge du Christ et que j'allais peut-être mourir comme lui, signe que je ne me prenais pas pour n'importe qui. A quarante ans, j'ai commencé à réaliser que non seulement je n'étais pas le Christ, mais je n'étais pas non plus Hannah Arendt, Colette ou Marie Curie... Enfin, pas aussi géniale que je m'étais rêvée. Comme par hasard, mon fils adolescent a découvert au même moment que j'étais moins formidable que ce qu'il avait cru durant son enfance. Et pour couronner le tout, le miroir m'a balancé mes premières rides en plein visage. Plus de doute possible j'entrais en quarantaine !

11/2007

ActuaLitté

Littérature française

Au soleil, Sur l'Eau, La vie errante

Maupassant voyageur, Maupassant poète, Maupassant voyageur-poète, voyageur qui a parcouru la Normandie, la Bretagne, la Côte d'Azur, l'Auvergne et l'Italie, l'Algérie et la Tunisie, les plaines et les montagnes, le désert et les fleuves, la mer et toutes les eaux qu'il aime sentir et toucher... Et puis, marcher, naviguer, voir et raconter pour écrire en meublant sa solitude. Une riche moisson de paysages, de portraits, d'anecdotes, saisis dans une prose en apparence facile, mais proche du lecteur : " Il me reste à demander pardon pour avoir parlé de moi. J'avais écrit pour moi seul ce journal de rêvasseries, ou plutôt, j'avais profité de ma solitude flottante pour arrêter des idées errantes qui traversent notre esprit comme des oiseaux. [... ] J'ai peut-être tort ". C'est l'homme qui se découvre lui-même avec sa mélancolie de solitaire, la vie qu'il découvre dans ses sites et ses portraits.

12/2022

ActuaLitté

Littérature française

Acné festival

««Art est puissance»«qu'elle disait la diablesse, «art est magie», et moi j'ouvrais les oreilles en tunnel, j'avalais. Pourtant mon métier de galeriste aurait dû m'immuniser, depuis quarante ans que j'en vendais de l'art, des discours j'avais soupé. L'amour m'a mis les oeillères, tout transi je me sentais devant ses charmes bien cuits, amoureux luisant, et même mon âge putride de soixante ne parvenait pas à me dessoûler. Faut dire que je vivais une deuxième puberté, ma jeunesse revenait n'en déplaise à mes enfants, à l'approche de la maison de retraite mon corps avait des poussées de vigueur, érections en tour de Babel, la folie du sang fermenté. Et l'acné qui vint par dessus, la cerise ! Le jour où j'ai décidé d'exposer l'acné dans ma galerie, les copains m'ont regardé comme si j'avais la démence. Conformistes ringards ! Attendez voir de quoi est capable Guinness le galeriste !»

03/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

De l'âme. Sept lettres à une amie

"Lorsque j'ai reçu votre première lettre, chère amie, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de trente ans après m'a procuré une telle émotion que ma réaction ne pouvait être qu'un cri instantané. Votre deuxième lettre, que j'ai sous les yeux, je l'ai gardée longtemps avec moi, c'est seulement aujourd'hui que je tente de vous donner une réponse. La raison de ce retard, vous l'avez sans doute devinée, puisque votre missive contient une singulière requête : " Parlez-moi de l'âme "… Votre phrase : "Sur le tard, je me découvre une âme ", je crois l'avoir dite à maintes reprises moi-même. Mais je l'avais aussitôt étouffée en moi, de peur de paraître ridicule. Tout au plus, dans quelques-uns de mes textes et poèmes, j'avais osé user de ce vocable désuet, ce qui sûrement vous a autorisée à m'interpeller. Sous votre injonction, je comprends que le temps m'est venu de relever le défi… "

11/2016

ActuaLitté

Littérature française

L'Expat

Fuir la morosité du Chinatown parisien pour s'expatrier au pays de ses ancêtres, c'est le rêve d'Alexandre Nguyên. Installé au Vietnam, il devient l'agent d'un peintre fou, et marchand d'art richissime. Mais les triades rôdent, impitoyables. Alexandre puisera au plus profond de lui-même pour survivre et sauver son amour fusionnel. En quittant la France, j'ignorais que j'allais à la rencontre d'événements insensés. En ce matin pluvieux où j'entame ce tapuscrit, voici le premier souvenir qui me vient à l'esprit : je l'avais déjà vue et lui avais même parlé. Elle m'avait troublé. Mais, c'est ce jour-là que je l'ai vraiment regardée. Elle marchait sur l'avenue Tran Hung Dao sans se soucier de ce qui l'entourait. Nous étions non loin du quartier des routards de Pham Ngu Lao. Ses longues jambes fines battaient la mesure sur le trottoir défoncé.

07/2023

ActuaLitté

Littérature française

Oh versez, versez-m’en encore

" Lorsque je suis revenu à la vie, quelques mois après mon opération (la greffe d'un coeur artificiel où j'avais quelques chances d'y rester) ce texte s'est emparé de moi comme un témoignage de ce que j'avais vécu enfant et adolescent. Il n'y avait pas de jugement dans mon esprit, que des faits. Je ne voulais pas mourir sans avoir dit ça. J'étais le survivant de cette époque passée dans un bistrot de campagne durant les sixties. Je ne sais pas quoi dire d'autre. Ce fut ma jeunesse, l'origine de ma vie, j'ai baigné là-dedans. Cela m'a façonné, percuté en bien et en mal et j'en suis sorti ce que je suis. Le plus important était pour moi de clamer cette vérité, de la faire savoir. Parce que c'est ma vérité la plus intime et qu'elle est inscrite jusque dans mes fibres, qu'elle est mon ADN. "

07/2023

ActuaLitté

Autres collections (6 à 9 ans)

Moi Olympe, le crabe m’a gagnée

Moi Olympe, le crabe m'a gagnée J'ai toujours été un animal chanceux ! Une maison, un jardin et des maîtres dont j'avais la garde en les hébergeant gratuitement. De ma famille, je n'ai jamais voulu me débarrasser. Qu'auraient-ils fait sans moi ? ! Sauf que le crabe est venu sournoisement cohabiter avec moi. J'avais un peu plus de huit ans. Oh, bien sûr, il a gagné la partie, m'égratignant le corps à trois reprises. Les soins, les médocs, j'ai eu ma dose. Bon, je ne vais pas râler, mes maîtres se sont bien occupés de moi. Maintenant, c'est moi qui les surveille de près, mime si je ne suis plus à côté d'eux. Ne sois pas triste ! Tu pourras voir que, parfois, je me suis bien foutue d'eux et que j'ai toujours fait comme j'ai voulu. Les blagues, j'ai toujours aimé ça !

10/2021

ActuaLitté

Romance et érotique LGBT

La voix du coeur

Une maison. Une carrière. Une future femme. Des projets. J'avais tout ce dont on peut rêver. Mais je n'avais rien... Marc est un homme heureux. Sa femme Nathalie et lui partagent leur vie depuis des années. Il l'aime et elle est tout pour lui. Mais un beau jour, il se rend compte qu'elle a besoin de plus, d'un mariage. Il veut le faire pour elle. Pourtant, Marc a peur, il angoisse. Ses sentiments pour elle sont forts et vrais, mais... Ce soir-là, Marc entre dans un énième bar, dans une unique et folle nuit d'escapade pour échapper à son quotidien. Ce magnifique jeune homme aux allures de prince du nord, avec sa peau claire, ses cheveux blonds et ses yeux bleu glacier éveille son coeur. Un seul battement. Tout bascule. L'amour se confronte à l'amour et Marc se débat entre les griffes acérées de ses émotions. Quel choix va-t-il faire ?

12/2022

ActuaLitté

Littérature française

Après l'orage

Je n'avais pas prévu de vous écrire, mais je n'avais pas non plus prévu les choses qui sont en train de m'arriver. Depuis un certain temps et pour une raison que j'ignore, j'ai l'impression de perdre le contrôle de ma vie, j'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds, et j'ai peur de tomber sans jamais pouvoir me relever. Je suis malmené par une force insidieuse qui tourne autour de moi et tente de m'envelopper, de me happer, qui s'amuse à distordre ma réalité et à tirer de l'ombre des terreurs inexprimables. Ce sont ces raisons qui me poussent à me tourner vers vous. Ce sont ces raisons qui m'obligent à vous partager mon récit. Il me semble que nous devrions attacher nos ceintures car je sens au fond de moi que cette danse macabre ne fait que commencer. La suite des événements risque d'être mouvementée...

11/2023

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

L'homme qui lisait Henry Miller

Je m'appelle David Tolédano. Je suis le fils de Daniel Tolédano, champion de boxe éphémère, et le petit-fils d'Ida Fonseca, membre de la Nation Portugaise, descendante des grands rabbins cabalistes de Cordoue, Tolède et Lisbonne qui, si ça se trouve, ont vraiment existé. Je suis le genre de garçon qui n'arrête pas de commettre des erreurs. Par exemple, j'ai longtemps cru que mes parents étaient morts dans un accident de voiture. Alors que ce n'est pas vrai. J'ai également cru que j'aimais les filles et que j'avais envie de me marier. C'est d'ailleurs dans cet objectif que j'avais rendez-vous, cet été-là, avec Bérengère, à Athènes. Cependant, la garce m'a posé un lapin et a poursuivi son chemin avec un autre. Mais, finalement, je m'en fous. Car grâce à elle j'ai rencontré Milosz. L'homme qui lisait Henry Miller. Et ça a changé ma vie.

09/2013

ActuaLitté

Policiers

Racines russes

Il y a deux ans, soupçonné d'avoir tué un homme, Billy a été expédié dans un "centre thérapeutique" pour ados en Floride. Aujourd'hui, le voici "en permission" à Brooklyn, sous la garde de son oncle Artie Cohen, à qui tout le monde crie : "Dégage ce gamin de là, on n'en veut pas dans le quartier." Pourtant bon flic, Artie est aveugle quand il s'agit de Billy. Il veut le croire guéri. Le lecteur aussi, jusqu'à une première découverte macabre. La tension monte, le doute s'infiltre, et soudain, c'est glaçant : Luda, une petite fille de la communauté russe, disparaît. Artie est contraint d'ouvrir les yeux : "Où était Luda ? J'avais peur de demander à Billy s'il savait. J'avais peur qu'il mente. Peur qu'il dise la vérité." Un roman noir poignant sur l'amour et la confiance, les racines russes indélébiles et les peurs ancestrales, ancrées en profondeur.

04/2009

ActuaLitté

Littérature française

C'était un 8 novembre...

Babouchka, émue aux larmes, balbutia quelques mots que bien sûr je ne compris pas, mais cette intensité émotionnelle te fit également pleurer. Ce n'était que du bonheur ! C'était beau ! Je ne peux rien dire d'autre, c'était merveilleusement beau ! Nous étions tous là, spectateurs émus devant cette scène ! Parce qu'un jour, il y avait vingt-neuf ans, un adolescent avait quitté la chaleur de ses bras et était parti pour un destin des plus incertains ! C'est vrai que tu étais là, tout contre elle, la tête sur son épaule, comme elle n'eût jamais imaginé que ce fût possible ! Elle devait voguer sur les vagues d'un passé et s'interroger sur ton parcours, tentant de deviner quel homme tu étais devenu maintenant ? Son ressenti devait être celui que j'avais éprouvé quand je t'avais rencontré. Pour elle, tu venais de cet autre monde, descendu de cette autre planète qu'elle ne connaîtrait jamais !

04/2006

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Heureux les simples d'esprit. (Le ciel leur est acquis)

"On était les rois du monde et on ne pensait pas pour toujours mais à jamais. De sales gosses pas censés atteindre l'âge adulte, sauf que moi je n'avais aucun tatouage ni piercing, rien d'indélébile ; quand je rentrais chez mes parents, de temps en temps j'enfilais ma redingote et j'allais à l'opéra avec ma mère. Ma famille c'était pas du Zola, je n'avais rien à fuir, je n'étais pas mal aimée. Mes parents ne buvaient pas, ne voulaient pas m'interner. Je me suis raccrochée aux branches à temps pour arracher un bac malgré tout, sûrement pour ne pas les décevoir. Les Bérus ont vieilli, se sont mis à chanter Mineurs en danger plutôt que Vive le feu, comme NTM a fini sur Pose ton gun après Qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ? Toute fièvre se négocie finalement."

05/2018

ActuaLitté

Tourisme étranger

Quelque chose de Nouvelle-Zélande

Qui sont Rangui et Papa ? Qu'est-ce que le hongi ? Comment se construisent les waka et les marae ? Comment joue-t-on au cricket ? Qui sont les Kiwi ? "Alors, c'était bien l'Australie ? " Voilà la question que l'on me posait souvent au retour de mon premier séjour en Nouvelle-Zélande. Non, la Nouvelle-Zélande n'est pas l'Australie. J'avais le sentiment d'avoir vécu une expérience extraordinaire et réalisais à quel point ces terres du bout du monde méritaient d'être plus connues. La question était d'autant plus frustrante que j'avais du mal à trouver des mots pour expliquer à mes interlocuteurs la richesse infinie de ce pays, sa culture fascinante et sa merveilleuse nature. Des années plus tard, c'est dans ce livre que je tente, enfin, de faire acte de témoignage et d'esquisser des éléments de réponse à la trop fameuse question "Alors la Nouvelle-Zélande, c'est comment ? "

02/2019

ActuaLitté

Récits de voyage

Magadan. Seul à moto jusqu'au bout de la Sibérie

Je suis parti depuis deux semaines seulement, c'est bien peu de temps. Mais il me semble avoir vécu plus en l'espace de ces quelques jours qu'en une année de ma vie routinière. Je me sens si loin de chez moi. Si loin de l'existence que je menais il y a peu encore. C'est comme si, exilé, j'avais pénétré de nouveaux mondes. Des mondes intérieurs. Tout y est différent : l'environnement, le pays, la langue, le climat, la nourriture, le relief, la végétation, mais plus important encore, mon mode de vie, ma capacité à penser, la foi et le coeur que je mets dans chaque instant. L'intensité qui m'habite. Ce ne sont ni les jours ni les kilomètres qui font la distance. C'est le regard que je porte sur ce qui m'entoure, c'est cette façon de ressentir. Je les avais oubliés, je les redécouvre. C'est tout ce qui fait de moi un être vivant.

11/2017

ActuaLitté

Littérature française

Entre toutes les femmes, Juhane

"La voyant installée à la caisse au moment de partir, j'avais tenu à régler les consommations, juste pour la revoir une dernière fois. Elle m'avait accueilli avec un petit sourire triste, les yeux légèrement rougis. Et c'est à ce moment-là qu'elle m'avait remis sa carte de visite sur laquelle figurait son adresse e-mail, comme si elle avait un besoin urgent de communiquer... Je compris bien plus tard que son geste avait été une main tendue, celle d'une jeune fille qui avait, dès le départ, jeté sur moi son dévolu. Pourquoi moi ? Ce dont j'étais certain c'était que sa présence avait déclenché en moi un flot tumultueux d'émotions incontrôlables et qui étaient indubitablement rattachées au passé... Juhane m'avait projeté vingt ans en arrière et fait émerger de mon passé le visage, si semblable au sien, de cette jeune fille que j'avais découverte là-bas dans le Drakensberg."

12/2018

ActuaLitté

Témoignages

Le printemps de Lazare

"(...) Ce corps si vulnérable, je ne pensais pas seulement au mien en particulier mais à ceux des malades que j'avais soignés, semblait ignorer qu'un des ses organes avait engendré un tueur. Mon esprit l'avait accepté, en vacillant certes, mais il tenait bon. Mieux, il me révélait de vastes étendues, vierges de toute exploration, au coeur même d'un monde dont je croyais connaître les moindres recoins. En quelques semaines, cette découverte m'avait davantage enrichi que les milliers de malades que j'avais traités depuis plus de quarante ans. La perception des êtres qui m'entouraient s'était faite plus pénétrante, capable en un instant de percer à vif leurs sentiments, bons, indifférents ou hostiles. Ce constat me signifiait aussi que mon regard sur les autres n'avait pas été très attentif, ou ce qui revient au même, qu'une part inconsciente de moi-même s'était refusée à boire à cette source. (...)"

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le marécage. Trente ans pour se reconstruire, un an pour se découvrir

Pourquoi écrire ? Pourquoi raconter "mon" histoire ? Ecrire un livre est un rêve d'enfance. J'en ai rédigé des choses depuis mes treize ans, mais mes textes n'ont jamais quitté mes carnets. Pourquoi alors Le marécage a-t-il dérogé à cette règle ? Il n'était pourtant pas destiné à être partagé. Il a été avant tout mon exutoire pendant une période difficile de ma vie. J'ai écrit pour me libérer. J'ai écrit pour guérir. Je n'avais pas seulement envie d'écrire, mais j'avais "besoin" d'écrire. Pendant plus d'un an, j'ai mené un voyage au fond de moi-même pour me retrouver et donner un sens à ma vie. Un périple qui m'a poussée à déconstruire mon passé pour construire mon futur. Le marécage est mon carnet de voyage que j'ai souhaité partager, car j'ai l'intime conviction que de nombreuses personnes s'y reconnaitront.

02/2023

ActuaLitté

Littérature française

Ma chère fille... Tome 2 : Un été

" Evidemment, je voulais d'abord te parler de Maman et de quand t'étais petite. Ca, c'était obligé. Pour pas risquer de partir sans t'avoir raconté tout ça, au moins. Mais je me dis aussi que c'est important que j'arrive à te dire des choses qui puissent te servir pour l'avenir. Pour ta vie. Tu vois ce que je veux dire ? Eh ben, c'est en me disant ça que je me suis aperçu que y'a deux choses qui me tiennent vraiment à coeur. Bien sûr, quand j'avais ton âge, j'en avais rien à faire. Comme t'en auras sûrement rien à foutre, pour l'instant. Mais c'est justement pour ça que c'est important que je t'en parle. Même si c'est dans dix ans que tu reliras certaines de mes lettres, c'est pas grave. Alors, d'abord la première chose [...] "

08/2018

ActuaLitté

Science-fiction

Les temps d'une vie Tome 4 : Chronique d'une apprentie déesse

A seize ans, la vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Entre les hormones, les amourettes, les guerres de filles et le lycée, il y a de quoi devenir dingue. Et quand vous découvrez LE secret que vous cachent vos proches alors là, c'est l'explosion de toute votre existence ! Ma famille est bizarre, c'est un fait. Mais imaginer être liée aux dieux grecs, même dans mes rêves les plus fous, je n'y avais pas pensé ! Et j'avoue ne pas avoir très bien réagi quand j'ai compris que j'avais des pouvoirs. Résultats, je suis envoyée à l'Académie pour apprendre à maîtriser mes dons. Uniforme, pompes et tractions obligatoires... pouah quel enfer ! Entre épreuves et nouvelle vie sur l'Olympe, me voilà au coeur d'intrigues trépidantes. La prochaine fois que vous souhaiterez avoir une destinée aussi excitante que vos héroïnes de romans préférés, méfiez-vous, vous pourriez bien être exaucée !

12/2019