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Paul Harding

Extraits

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Littérature anglo-saxonne

La zone d'intérêt

" Il était une fois un roi qui demanda à son magicien préféré de confectionner un miroir magique. Dans ce miroir, on ne voyait pas son reflet. On y voyait son âme : il montrait qui l'on était vraiment. " A l'extérieur des murs barbelés du camp de concentration Kat Zet I se trouve la Zone d'Intérêt. Dans ce secteur résidentiel, les destins de quatre personnages s'entrechoquent : Paul Doll, le commandant du camp, Hannah Doll, sa femme, Angelus Thomsen, un officier SS et Szmul, le chef du Sonderkommando, témoin de la barbarie. Dans La Zone d'Intérêt, roman choral, le grand écrivain anglais Martin Amis met en scène le mécanisme de l'horreur au sein du système concentrationnaire.

01/2024

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Poésie

L'incohérence

André du Bouchet a recueilli sous le titre L'incohérence des textes ayant fait l'objet de publications en revue, catalogue d'exposition et livre d'artiste. Les plus anciens datent de 1954 et ont été tellement retravaillés qu'ils sont presque méconnaissables. Le volume a été édité pour la première fois par Paul Otchakovsky-Laurens, chez Hachette, en 1979. En 1984, l'ouvrage est entré au catalogue de Fata Morgana. Epuisé depuis de nombreuses années, il fait l'objet, pour le 100 ? anniversaire de la naissance du poète, d'une réédition respectant la mise en page d'origine, avec ses espacements typographiques, la multiplication des signes de ponctuation et les annotations dans les marges.

03/2024

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BD tout public

Babor

"Babor s'es léléfan ki twit plin de truk dégoutents et daibil sur un ternèt an feusant des blag tro drol. Il parl de ces grande pations : la france, le sex et lé cacaouate."

04/2014

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Littérature étrangère

L'Héritage d'Emma Harte

La suite du best-seller international de Barbara Taylor Bradford, qui s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires à travers le monde. La passion se transmet de génération en génération Paula McGill O'Neill a tout appris de sa grand-mère. A la tête de la prospère chaîne de grands magasins Harte, la petite-fille favorite d'Emma Harte tient les rênes avec la même assurance et la même compassion que sa grand-mère. Pourtant, l'heure est venue pour Paula d'insuffler un peu de sang neuf dans le rêve d'Emma, quitte à prendre certaines initiatives audacieuses pour faire sienne l'entreprise familiale. Mais pour ce faire, la jeune femme aura à faire face au défi de sa vie, un rival cherchant à prendre le contrôle des magasins Harte... Un rival que Paula ne connaît que trop ! La jeune femme aura à faire preuve de témérité pour préserver l'empire florissant de sa grand-mère, et lui permettre de continuer à se transmettre de génération en génération. Du Yorkshire à Hong-Kong en passant par les Etats-Unis, ce troisième volet de la saga Emma Harte poursuit l'histoire d'une famille au destin hors du commun.

11/2021

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Historique

Mukanda Tiodora

Au milieu du XIXe siècle, la population noire de São Paulo avait ses propres espaces, avec des églises, des quartiers et autres lieux de vie. Bien que le pouvoir était entièrement entre les mains des Blancs (dont beaucoup n'étaient pas si blancs), des milliers de Noirs - esclaves ou libres - exerçaient différents métiers : porteurs, blanchisseurs, marchands de fruits et légumes, etc. Parmi ces personnes, il y avait Tiodora Dias da Cunha, née en Afrique, séparée du reste de sa famille et vendue comme esclave à un chanoine de São Paulo. Par le biais de lettres à son mari et à son fils, Tiodora cherchait par tous les moyens à réunir l'argent nécessaire pour obtenir son affranchissement et sa liberté. Ces courriers ont été archivés suite à une enquête policière à laquelle elle se trouva mêlée. Mukanda Tiodora s'inspire de cette histoire. La nouvelle bande dessinée de Marcelo D'Salete, auteur de Angola Janga et Cumbe (Eisner Award 2018) est une histoire passionnante, basée sur des faits réels, dans une édition riche en documents historiques, comprenant des textes des historiennes Cristina Wissenbach et Silvana Jeha, une chronologie de la lutte abolitionniste à São Paulo et, pour la première fois, une reproduction intégrale des lettres de Tiodora.

01/2024

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Science-fiction

Trains de cauchemar. Anthologie d'épouvante et d'insolite ferroviaires

Etre assis dans un train qui fonce à travers la nuit constitue une expérience poétique à laquelle les individus les moins romanesques et les moins imaginatifs ne peuvent rester insensibles. Et il suffit parfois de peu de chose pour que cette poésie se teinte d'inquiétude, et même, en certaines circonstances, tourne au malaise ou à l'angoisse. Car dès son apparition, le chemin de fer suscita l'inquiétude.
Avec les premiers accidents et les premières catastrophes, cette inquiétude se changea en appréhension et en peur. Aux déraillements, collisions, écrasements s'ajoutèrent bientôt les vols, assassinats, viols et autres agressions commis dans l'univers clos des wagons. Les faits divers sanglants se multiplièrent à la "une" des journaux et hantèrent l'imagination des voyageurs, donnant naissance à une angoisse particulière, propre au chemin de fer.
Cette matière ne pouvait manquer d'inspirer les auteurs : Guy de Maupassant, Marcel Schwob, Jean Lorrain, Maurice Level et Paul Hervieu sont ainsi au sommaire de cette anthologie de 26 textes, aux côtés de ces "petits maîtres" injustement oubliés de la littérature fantastique que sont notamment Rémy Saint-Maurice, Michel Jules Verne ou Alfred de Sauvenière. Des témoignages authentiques des premières catastrophes de l'histoire ferroviaire viennent compléter ce volume.
Une anthologie à lire la nuit... En train, de préférence ! Table des matières : "Introduction" , Philippe Gontier, p. 9. Trains de terreur et de mort Le Train 17 (extrait), Jules Claretie, p. 33. "Le Tunnel" , Maurice Rollinat, p. 55. "Notes d'un voyageur" (extrait), Guy de Maupassant, p. 57. "La Peur" (extrait), Guy de Maupassant, p. 59. "Le Chemin de fer à crans" , Paul Hervieu, p. 63. La Bête humaine (extraits), Emile Zola, p.
79. "La Main gantée" , Jean Lorrain, p. 107. "L'Un d'eux" , Jean Lorrain, p. 116. "L'Express 13" , Rémy Saint-Maurice, p. 123. "Un drame dans la nuit" , Paul-Hubert, p. 135. "Un train emballé" , Georges Rouvray, p. 147. "Le Rapide de 10 h. 50" , Maurice Level, p. 155. "Un arrêt dans la nuit" , Pierre Vernon, p. 163. "Le Rapide de 7 h. 20" , Pierre Vernou, p. 169. "Le Crime de la rue Pergolèse" , Maurice Level, p.
178. Trains de l'au-delà "L'Inexpliqué" , Alfred de Sauvenière, p. 189. "Le Train 081" , Marcel Schwob, p. 199. "L'Homme voilé" , Marcel Schwob, p. 205. "Le Rail sanglant" , Maurice Renard, p. 213. Trains de l'avenir "Un express de l'avenir" , Michel Jules Verne, p. 223. "L'"Express-Times"" , Louis Mullem, p. 231. "Le Tunnel de Gibraltar" , Jean Jaubert, p. 239. Documents "Catastrophe du chemin de fer de Versailles (rive gauche)" , Hippolyte de Chavannes de La Giraudière, p.
263. "Dangers que courent les voyageurs en chemin de fer" , Anonyme, p. 273. "Les Agressions en cours de route" , Pierre Giffard, p. 285. "Le premier passager mort sur les rails" , Philippe Gindre, p. 297.

01/2012

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Cinéma

Un demi-siècle, ici, dans la culture. Tome 3

Ici : autant l'avouer, il va s'agir de Lyon, la ville, et aussi de la région qui l'entoure (Rhône-Alpes : seuls des technocrates franciliens pouvaient accoucher d'un pareil vocable), de Grenoble à Saint Etienne, de Valence à Mâcon, de Roanne à Genève. Culture, au plus large sens, non seulement le théâtre, la musique, la peinture - les œuvres et leurs créateurs - mais mille choses encore qui ont à voir avec ce qui fait l'intérêt de la vie. On peut suivre les chapitres : ils regroupent, par thèmes, plusieurs sujets ; on peut aussi zigzaguer, zapper, picorer au gré de sa propre flânerie. Et même, regarder des photographies ! Un demi-siècle, puisque l'auteur, à partir des années 50, poursuit jusqu'en 2 000 ses réflexions, notes, entretiens, correspondances, coups de cœur, de tête et aussi... de gueule : il assume en effet une indépendance d'esprit passionnée. Sans craindre les vérités qui ne sont pas réputées "bonnes à dire". Les deux premiers tomes parlent de littérature, d'histoire, voire de religion, comme de promenades à travers bois. Une vingtaine d'amis journalistes prennent la plume ; on laisse la parole aux Frères Audin, à Francis Jeanson ou à Paul Bouchet ; Didier Béraud, puis Catherine Tasca reviennent sur la Maison de la Culture de Grenoble, Elisabeth évoque Roger Vailland, Maurice Moissonnier la Commune, Jean-Louis Maubant Le Creusot. On rencontre des photographes, des cinéastes, et Roger Planchon, Maurice Maréchal, Patrice Chéreau, Jean Dasté, Maurice Yendt, Bruno Boeglin. Jacques Verrière, Paul Gauzit s'expliquent sur la peinture, Louis Erlo sur l'Opéra Nouveau. Pour faire bonne mesure, quelques 500 notules rappellent les spectacles et les expositions des années 70 - où la plupart de ces "papiers" parurent dans L'Express Rhône Alpes. Dans le troisième volume, l'auteur ne distribue plus bonnes ou mauvaises notes : il est lui-même au pied du mur, présentant Positif ou Premier Plan, les ciné-clubs ou les CICI. Et surtout la Fondation Nationale de la Photographie, depuis les Autochromes Lumière jusqu'à un témoignage de Paul Jay, qui mit sur pied le Musée Niepce à Chalon ; l'Institut Lumière, première décennie, fondation en 1982 et ce qui s'ensuivit. Deux aventures reflétées par des textes d'époque, notamment des lettres aux autorités en charge d'aider au développement de ces équipements culturels. Quelques conclusions désabusées sur notre personnel "politique" s'imposent d'elles-mêmes. Mais nous voilà bien sérieux ! Ces 1 000 pages ne le sont pas toujours, loin de là : en témoignent Charles Cros, Karl Valentin, Boris Vian... contrastant avec les commentaires de Autrefois les Canuts, La Ricamarie, Comme un des Beaux-Arts. C'est dire que ce reflet éclaté d'une époque finit par constituer aussi une manière d autoportrait. Ce qui nous fait une belle jambe, n'est-ce pas, lecteur ?

11/2001

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Histoire de France

Journal 1936-1940. "Hitler sait attendre. Et nous ?"

Dans le premier volume de son Journal, couvrant les années 1918 à 1933, nous avons suivi Hélène Hoppenot de Paris à Rio de Janeiro, puis à Téhéran, Santiago du Chili, Berlin, Beyrouth, Damas et Berne. En 1933, grâce à leur grand ami Alexis Léger (en littérature, Saint-John Perse), secrétaire général du Quai d'Orsay, son mari est nommé en Chine : "Dans ce pays tant aimé, j'aurais volontiers envisagé de demeurer jusqu'à la mort", confie Hélène Hoppenot, au terme de quatre années si éblouissantes qu'elle n'a plus éprouvé l'envie de tenir son Journal... En 1937, elle retrouve sans enthousiasme la France et le Quai d'Orsay, mais reprend la "conversation" avec elle-même. A Paris, Hélène Hoppenot se révèle une observatrice très perspicace, qui décrit avec justesse et humour le milieu de la politique et de la diplomatie, où elle se meut avec aisance. Elle renoue aussi avec ses amis écrivains et artistes, qui gravitent autour des librairies de la chère Adrienne Monnier et de Sylvia Beach, autour de Darius Milhaud et de Paul Claudel... Elle fait également la connaissance de Colette, Helen Hessel, Gisèle Freund, Jean Giraudoux, Marcelle Auclair, Paul Valéry et quelques autres, dont elle note les propos, parfois détonnants ! En janvier 1939, alors que Hitler se montre de plus en plus offensif et dominateur, Henri Hoppenot prend la tête de la "sous-direction Europe"... Grâce à ses confidences angoissées, Hélène Hoppenot peut relater au jour le jour les efforts erratiques des gouvernements pour éviter la guerre : son témoignage, plein d'anecdotes et de commentaires critiques, permet de décrypter les faits et gestes d'Alexis Léger, Edouard Daladier, Georges Bonnet, Paul Reynaud, Philippe Pétain... A l'heure où la France est acculée à prendre part au conflit, Hélène Hoppenot anticipe le repli du gouvernement en Touraine. Le 10 juin 1940, elle cherche à joindre son mari : "A six heures, j'appelle à nouveau et j'attends. Longtemps ? Très longtemps. Tout à coup, j'entends une voix de femme, enrouée, lointaine : "Paris, dit-elle, ne répond plus..." Paris ne répond plus ? Le voilà, le grand choc, qui traverse le coeur de part en part. . La voici, cette défaite redoutée. Paris ne répond plus ?... Cette voix de femme va résonner dans mes souvenirs et je ne pourrai l'oublier... Mais, un jour, Paris répondra. Ressuscitera." Avec son mari et leur fille Violaine, Hélène Hoppenot prend le chemin de l'Exode qui la mène à Bordeaux, Madrid, puis Lisbonne. Dès le 24 juin 1940, elle sait que le général de Gaulle représente "tout ce qui nous reste d'espoir", mais les Hoppenot doivent se résoudre à l'exil et rallier le lointain poste diplomatique de Montevideo.

11/2015

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Lecture 6-9 ans

L'amicale des Sans-amis

Pour Saul, la récré, c'est une corvée. Il préfère rester en classe, où tout le monde est assis côte à côte : au moins, là, personne ne remarque qu'il n'a pas d'amis... En effet, Saul est un sans-ami, et c'est un peu comme une maladie. Heureusement, il se trouve un refuge : une petite cabane qui ne sera qu'à lui, à l'abri du regard des autres. Un jour, Solène vient toquer à la porte de sa cabane. Elle aussi est une sans-ami, tout comme Souleyman, Sélim, Célimène et Alan qui viennent s'incruster les uns après les autres. Ensemble, ils vont fonder un groupe dédié aux personnes qui, comme eux, sont toujours seules : l'Amicale des Sans-Amis.

08/2020

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Littérature française

La terre et le moulin [édition en gros caractères

En ce pays de Quercy que Georges Coulonges connaît si bien, Marie-Paule Nadal vient de perdre son père. La voici condamnée à défendre son maigre héritage : une ferme branlante, quelques hectares d'un sol aride, où les durs travaux sont payés d'une pauvreté permanente. Mais Marie-Paule est courageuse, et l'ingratitude de la terre ne la rebute pas. Elle est belle aussi. Et voilà qu'elle rencontre Pierre. Il l'aime. Elle l'aime. Dès lors, pourquoi refuse-t-elle ce garçon aux bras solides dont la propriété s'étend dans la vallée aux riches vignobles ? Georges Coulonges nous livre un roman qui sent les genêts et les genièvres sur le causse, le foin dans les champs, le tabac dans le séchoir...

01/2003

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Littérature française

Tatouchka. Le phoenix renaît de ses cendres

Tatouchka est l'histoire de deux amies d'enfance, Anita et Paula. Chacune d'elles emprunte un chemin différent à l'obtention de leur baccalauréat. Anita opte pour les études à l'étranger tandis que son amie Paula se marie avec un fonctionnaire international qui sera muté dans une Ambassade basée à Rio de Janeiro, au Brésil. Deux personnes de caractère, de milieu et de religion différents, séparées par les aléas de la vie et la distance, mais liées par une amitié indéfectible. L'auteur propose ici un roman basé sur la réalité sociale de la vie au Mali, à travers le parcours d'une fille, Anita, à la recherche de son bonheur, qui se bat pour se frayer un chemin dans la jungle de la vie.

08/2018

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Policiers

La Roue de Cercle-Ville

Une nuit, dans le musée de Cercle-Ville, une ville formée de rues radiales et de rues en forme de cercle portant des numéros, un cambrioleur s'empare de la roue de charrette intrinsèque à la création de la ville. Afin de la retrouver, le comité culturel local engage une détective privée, Paula, de Lisbonne. Celle-ci découvre tout d'abord la simplicité à se situer et à déterminer son chemin dans cette ville, contrairement à celles ayant un réseau de rues totalement irrégulier. Elle commence son enquête par une visite guidée du musée qui lui révèle l'évolution historique de la ville, ainsi que son expansion régulière et homogène au cours des siècles. Pour bien mener son enquête, Paula ne laissera rien au hasard.

10/2018

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Autres collections (6 à 9 ans)

Le club des NCE Tome 1 : Récif en danger !

Une petite aventure trépidante, accompagnée d'un lexique, qui sensibilise en douceur les enfants à la situation des coraux et à la biodiversité sous-marine. Partenariat avec l'association Coral Guardian (relecture scientifique et valorisation des actions associatives de protection de l'environnement marin). Lucinda, Paulo, Rosine, Méla, Greg et Toni forment le club des NCE. Ces jeunes aventuriers ne reculent devant rien pour protéger leur récif ! Le Grand Conseil marin se réunit, une menace plane. En espionnant les adultes, Paulo apprend que le récif est envahi par une colonie d'étoiles couronnes d'épines, ces grandes dévoreuses de coraux. Vite, il faut agir ! Les NCE devront traverser la Plaine aux Mille Dangers, royaume des requins et des murènes, pour tenter de stopper la catastrophe...

05/2021

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Réalistes, contemporains

Trait de craie

Après avoir affronté pendant deux jours une rude tempête, Raul accoste sur un îlot qu'aucune carte ne signale. Un mur couvert de graffitis, un phare désaffecté, une auberge tenue par une femme et son fils taciturne, des goélands et du vent : voilà à quoi semble se résumer cette île sans nom. Un autre bateau est à quai. A son bord il y a Ana, une jeune femme solitaire. Une drôle d'histoire se noue entre elle et Raul, faite de silences, d'incompréhensions et de rendez-vous manqués... Avec Trait de craie, récit en forme de rêve où le temps et la réalité paraissent suspendus, Prado a reçu pour la deuxième fois le Prix du Meilleur album à Angoulême.

01/2023

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Beaux arts

Bauhaus. 1919-1933

Pendant les 14 années que dura la brève période de l'entre-deux-guerres, l'école allemande d'art et de design du Bauhaus bouleversa le visage de la modernité. Mettant en pratique ses idéaux utopiques, cette école pionnière entreprit de réunir les beaux-arts, l'artisanat et la technologie, fusion qui s'appliqua aux moyens et aux pratiques artistiques, du cinéma au théâtre, de la sculpture à la céramique. Ce livre a été réalisé en collaboration avec le Bauhaus-Archiv/Museum für Gestaltung de Berlin qui abrite à ce jour la plus importante collection sur l'histoire du Bauhaus. Documents, études, photographies inédites, croquis, plans, maquettes et prototypes retracent les oeuvres réalisées ainsi que les grands principes et les personnalités qui ont formé ce collectif d'artistes idéalistes, au fil de ces trois lieux d'implantation à Weimar, Dessau et Berlin. Des clichés pris sur le vif pendant les séances de gymnastique aux croquis réalisés par des élèves de Paul Klee, des immenses plans architecturaux au cendrier si élégant de Marianne Brandt, la collection vibre des couleurs, des matières et des formes géométriques caractéristiques de l'oeuvre d'art "totale" , concept au coeur de la vision du Bauhaus. A l'heure du centenaire du Bauhaus, cet ouvrage de référence résume parfaitement l'énergie et la rigueur du Bauhaus, qui ne fut pas qu'un mouvement précurseur du modernisme mais posa aussi les bases de la formation artistique, selon lesquelles l'expression créative et les idées novatrices conduiraient à des oeuvres autant fonctionnelle qu'esthétiques. Le livre aborde notamment le travail d'artistes tels que Josef Albers, Marianne Brandt, Walter Gropius, Gertrud Grunow, Paul Klee, Ludwig Mies van der Rohe et Lilly Reich.

02/2019

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Histoire de France

Sylvestre-Farmer Résistants W.O. De l'ombre à la lumière

Poursuivant son travail de Mémoire de la Résistance, Danièle Lheureux présente les parcours de ces Hommes de l'Ombre qui ont participé activement aux événements de la Seconde Guerre Mondiale dans la région Nord-Pas-de-Calais. Paul Breynaert intègre la résistance dans la Section Duguesclin de Louis Huyghe et rejoint ensuite le réseau "W. O" . Au printemps 1944, il participe aux missions de renseignements sur les bases de V1-V2. A partir du débarquement, les actions se multiplient. Après un séjour au "maquis" de Bouvines, il rejoint le PC de Lille. De retour dans la vie civile, Paul Breynaert achève ses études de médecine. Il est interne à Seclin, à Mazingarbe, puis s'installe à Béthune. Il est conseiller municipal à Mazingarbe, à Béthune où il est maire pendant six ans. Georges Renaud intègre le mouvement "Voix du Nord" , puis le réseau Sylvestre. Adjoint du chef des groupes Action, il réalise de nombreuses opérations diverses, en particulier sur les zones de V1-V2, le bureau du S. T. O de Lille... Il co-dirige les combats sur le secteur lillois. Camille Campion, cheminot à Arras, et Ernest Vicogne, ouvrier agricole à Berlancourt-le-Cauroy, sont recrutés par Henri Dewispelaere, boulanger à Arras. Camille Campion intègre les équipes de réception des parachutages. Il est désigné instructeur. Les deux hommes sont chargés du renseignement. Ils font partie de ceux appréhendés le 14 décembre 1943. Ils sont déportés et ne revoient plus la France. Michel Mollet, employé agricole à Mérignies, est recruté comme agent de renseignements. Il a participé à la Libération de son secteur. Un hommage particulier est rendu à Georges Bayart, tué à Pont-à-Marcq le 10 juillet 1944.

05/2013

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Histoire de France

L'affaire Bolo. Trahisons, menées secrètes et haines politiques durant la Grande Guerre

De tous les scandales de trahison qui ont éclaté au coeur de la Grande Guerre, l'affaire Bolo est sans doute celui qui, à l'époque, a le plus profondément marqué les esprits, bien plus que l'affaire Mata-Hari dont on écrira la légende des années après. Pendant des mois et des mois, l'opinion publique en a suivi les développements avec une curiosité passionnée. La personne de Paul Bolo, poursuivi pour intelligences avec l'ennemi, fascine. Figure du Tout-Paris de la finance et de la politique, Bolo a un passé rempli d'aventures et de mésaventures et un présent fait de spéculations financières, de richesses et de mondanités. Il a ses entrées à l'Elysée. Il est un ami intime de Joseph Caillaux. Ce personnage de roman ne serait-il qu'un aventurier de haut vol ? Aurait-il trahi en pactisant avec les Allemands ? Les soupçons qui pèsent sur lui, bientôt les accusations d'intelligences avec l'ennemi qu'on formule à son encontre, sont-ils justifiés ? On dénonce un scandale antipatriotique mais ne veut-on pas en réalité fabriquer une affaire politique ? A travers Bolo, ne cherche-t-on pas surtout à jeter le discrédit sur Joseph Caillaux, l'adversaire de Raymond Poincaré et de Georges Clemenceau, celui qui s'oppose à leur ligne jusqu'au-boutiste et souhaiterait que l'on privilégie la recherche de solutions de paix ? Le livre de Christian Feucher est le récit de cette affaire. C'est le portrait d'un personnage hors du commun, Paul Bolo. C'est la relation des enquêtes menées par le contre-espionnage français et les magistrats instructeurs du Conseil de Guerre. C'est l'histoire des haines politiques qui, en ces circonstances, ont vu s'affronter Caillaux, Poincaré et Clemenceau.

03/2018

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Critique littéraire

Iliade. Tome 1, Chants 1 à 6, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIème siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

09/1998

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Religion

FREDERIC OZANAM. le bienheureux

La récente béatification du fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, Frédéric Ozanam, est l'occasion de redécouvrir une de ces personnalités d'hier dont le message reste toujours actuel. Né à Milan en 1813, au hasard de l'affectation de son père, médecin au service des armées de Napoléon, Frédéric Ozanam passa son enfance à Lyon puis vint à Paris pour faire ses études. Dès sa prime jeunesse, il fut marqué par la foi intense de ses parents, par la bonté de son père qui soignait gratuitement les indigents, et par la vocation sacerdotale de son frère aîné. Homme de prière, Frédéric eut très tôt l'intuition que la charité pratiquée par des hommes de foi profonde était le vecteur de toute action sociale efficace. Il mit cette idée en oeuvre dès 1833 en lançant avec quelques compagnons les Conférences de charité. Celles-ci devinrent rapidement la Société de Saint-Vincent-de-Paul, dont le développement fut extraordinaire dans toute l'Europe. Car Ozanam avait perçu avec acuité les enjeux fondamentaux de son époque, plongée dans le bouillonnement social de la révolution industrielle naissante : la réconciliation du catholicisme et de la société moderne, la protection des plus faibles face à l'indifférence des riches et à l'activisme des extrémistes. Ce précurseur du catholicisme social et de la démocratie chrétienne fut également un brillant intellectuel. Professeur à la Sorbonne, spécialiste de littérature médiévale italienne et d'histoire du Moyen Age allemand, cet historien à la vaste culture et à l'ambition philosophique élevée fit redécouvrir Dante et les poètes franciscains du XIIIe siècle à ses contemporains. Près de quarante ans après sa mort, survenue en 1853, ce sont les idées de Frédéric Ozanam qui inspirèrent l'encyclique Rerum novarum (1891), lesquelles demeurent aujourd'hui encore un des éléments clés de toute pensée sociale ennemie des extrêmes.

08/1997

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Religion

Romains 1, 18-32. Les fautes de païens

La seconde partie du chapitre I de l'épître de Paul aux Romains (1, 18-32) est d'une grande richesse. L'Apôtre blâme les païens qui refusent de reconnaître Dieu, malgré toutes les preuves qui rendent son existence manifeste, à commencer par la grandeur de la création. Au lieu de cela, ils honorent des images représentant des hommes ou des animaux. Mais cette attitude contient en elle-même sa propre punition, puisqu'ils sont livrés à des passions déshonorantes, dont Paul dresse la liste et parmi lesquelles l'inconduite sexuelle a une place particulière. Etudié dans sa perspective propre et situé dans la logique interprétative de l'épître, ce texte est d'abord replacé dans son contexte historique et lu à la lumière des sources juives. Comme toujours dans cette série, quelques étapes de l'histoire de son exégèse sont examinées : les Pères grecs et latins, les commentateurs du Moyen Age chrétien occidental et deux auteurs majeurs du XVIe siècle, Martin Luther et Jean Calvin. L'exégèse se confronte aux problèmes théologiques que pose la péricope : quelle peut être une connaissance de Dieu qui ne se fonde pas sur la Révélation ? du reste, est-il possible de connaître Dieu par la contemplation de la nature ? quelle est la relation de cause à effet entre le refus de reconnaître l'existence de Dieu et les péchés attribués aux Gentils ? Les exégètes s'interrogent aussi sur le péché "contre nature". On a de la sorte une série de commentaires d'une grande densité et d'un intérêt permanent, y compris dans les débats qui agitent nos sociétés. Ce volume est issu de la quinzième des "Journées bibliques" organisées par le Laboratoire d'Etudes des monothéismes/Institut d'études augustiniennes, UMR 8584 (CNRS-EPHE Sciences religieuses-PSL-Sorbonne Université) et l'EA 4378, Faculté de théologie protestante (Université de Strasbourg).

08/2020

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Religion

Entretiens de Lin-tsi

Première traduction mondiale d'un recueil d'entretiens et de sermons de l'un des plus célèbres maîtres du Tch'an (Zen) vers la fin de son âge d'or en Chine, à l'époque des T'ang. Lin-tsi (prononciation japonaise : Rinzai) disciple de Houang-po, est le fondateur de la branche la plus radicale de l'école ; celle qui devait mettre en pratique l'usage des koung-an (japonais : Koan). Cette école fleurit encore aujourd'hui au Japon où elle compte beaucoup de monastères. Dans un style direct, inimitable et très vert, qu'à su rendre en français le grand sinologue Paul Demiéville, nous avons enfin dans son expression la plus forte, son accent le plus humain et sa portée la plus large, la révélation complète d'un enseignement spirituel absolument unique en son genre. Il apprend à nous délivrer de la lettre et à chercher la vérité en nous-même en dégageant l'homme vrai, l'homme vivant des vaines spéculations et des recherches érudites. " Simplifiez-vous, détendez-vous, lâchez prise ", voilà les thèmes essentiels de cette doctrine sans système qui allait se propager comme une traînée de poudre dans tout l'Extrême-Orient... et tant séduire aujourd'hui un Occident fatigué par des siècles de ratiocinations. Par ses nombreux commentaires, M. Paul Demiéville nous fournit, de surcroît, des détails inédits sur le Tch'an, cette forme du bouddhisme qui nous en présence avec ce dont nous n'avons plus la moindre idée ! Le vécu, dans son expression immédiate, ou quelque chose de tel, que le penser, entièrement libéré de toute détermination, ne peut plus être du ressort d'aucune philosophie, ni d'aucune théologie. En somme, une praxis dans son fondement le plus naturel et le plus absolu.

05/2004

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Beaux arts

Gauguin et l'école de Pont-Aven

"J'aime la Bretagne, écrit Paul Gauguin, j'y trouve le sauvage, le primitif." En tout, le peintre de La Vision après le sermon aura passé trente-quatre mois dans le village de Pont-Aven et au hameau du Pouldu, à raison de cinq séjours entre 1886 et 1894. Sur place, il s'est lié avec une vingtaine d'artistes qu'il a plus ou moins influencés durablement, tels Emile Bernard, Paul Sérusier, Charles Laval, Emile Jourdan, Ernest de Chamai1lard, Henry Moret, Maxime Maufra, Charles Filiger, Meijer De Haan, Roderic O'Conor, Jens Ferdinand Willumsen, Mogens Ballin, Jan Verkade, ou Wladyslaw Slewinski. A distance de l'impressionnisme, Gauguin a inventé en Bretagne un style de peinture s'affirmant par des aplats colorés superposés et séparés par des cernes, selon de nouveaux principes de composition et de formulation de l'espace qui établissent une relation inédite entre un thème perçu d'une manière symbolique et son expression plastique. Cette technique, qui sera appelée "synthèse" ou "synthétisme", marque l'une des premières ruptures avec la peinture traditionnelle, étape déterminante dans la genèse de l'art moderne du XXe siècle. Pour définir cette période, ces relations et cette esthétique, le vocable d'"école de Pont-Aven" s'est progressivement imposé. Désormais inscrit dans l'histoire, il regroupe des peintres de diverses origines - polonais, anglais, danois, irlandais - qui formèrent une incroyable colonie artistique dans ce village de Basse-Bretagne peuplé de 1500 habitants seulement. Directeur honoraire du musée des Beaux-Arts de Quimper, André Cariou signe une nouvelle synthèse sur l'histoire du mouvement. Une iconographie riche et des informations inédites nourrissent un texte vivant, tandis qu'une chronologie rigoureuse précise les différents séjours de Gauguin et les relations qui lièrent les peintres entre eux.

09/2015

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Beaux arts

Dans la lumière des peintres. Une vie avec Bonnard, Matisse, Miro, Chagall...

L'aventure des Maeght est une saga qui traverse le XXe siècle, ses deux Guerres, ses révolutions politiques, intellectuelles et artistiques, de Moscou à Berlin, de Paris à New York. Aimé et Marguerite Maeght, le fils d'un cheminot du Nord tué lors des premiers combats de l'été 1914 et la fille d'une lignée d'épiciers cannois sont devenus les amis et les marchands des plus grands artistes : Bonnard, Matisse, Braque, Miro, Giacometti, Léger, Chagall, Calder... Partis de presque rien, ils ont construit la plus importante galerie d'art moderne au monde puis la première Fondation en France, à Saint-Paul-de-Vence. Cette histoire unique, Adrien Maeght, leur fils, l'a vécue au plus près, dès sa plus jeune enfance. Editeur, imprimeur d'art, il a partagé l'existence, les joies, les espoirs et les affres de ces artistes. Cette histoire, il la raconte pour la première fois. Son récit dévoile l'intimité des peintres : la rencontre improbable en 1940 avec Pierre Bonnard et l'affaire du faux testament ; les séances de pose chez Henri Matisse filmées sous la surveillance de la belle Lydia ; la folle exposition des surréalistes et l'affaire de l'eau bénite de Saint-Augustin ; les séances de travail dans l'atelier de Georges Braque à Paris, ses courses de vitesse jusqu'à Varengeville, ses balades dans la campagne normande à la recherche de l'inspiration, ses relations orageuses avec Picasso ; les coulisses de la création de la Fondation de Saint-Paul-de-Vence avec Miro, Chagall, Giacometti et Sert ; l'influence des femmes russes, Nina Kandinsky, Nadia Léger, Vava Chagall... Amour, jalousies, amitiés, rivalités artistiques, argent, conflits de succession... Dans ce livre, rien n'est laissé dans l'ombre.

06/2019

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Beaux arts

Titres. Une histoire de l'art et de la littérature modernes

Cette étude entreprend d'analyser, pour la première fois, la façon dont des protagonistes de l'art et de la littérature modernes intitulèrent leurs oeuvres. Si c'est au milieu du XIXe siècle que les peintres commencent à donner à leurs oeuvres des noms qui sont davantage que des titres de convention, l'histoire a commencé bien plus tôt pour les écrivains et les poètes. Des années 1890 aux années 1920, c'est le récit d'une émulation entre le mot et l'image qui est ici raconté. Mettant en parallèle et en relation les pratiques développées par Paul Gauguin et Alfred Jarry, Paul Cézanne et Emile Zola, André Gide et Henri Matisse, Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso, Francis Picabia et Tristan Tzara, André Breton et Max Ernst, Donatien Grau met au jour une polarité entre deux lignées, l'une accordant à la forme employée, poème ou tableau, toute son attention, avec un refus du contexte, l'autre voyant dans l'oeuvre d'art picturale ou littéraire une matrice politique, n'existant que dans la relation à l'espace public. Examinant aussi bien des chefs-d'oeuvre que des documents méconnus et inédits, tout en prenant en compte les cheminements individuels de chaque figure évoquée, cet ouvrage propose une nouvelle généalogie des pratiques littéraires et picturales, écrite à la lumière des titres. En effet, la nomination par les peintres et écrivains de leurs oeuvres, source de bien des inventions, se révèle être l'outil majeur qu'ils partagent : image et texte portent également des titres, et c'est un signe de la liberté de l'artiste moderne que de pouvoir les concevoir. La prise au sérieux des titres modernes pourrait bien offrir la clef de compréhension des rapports intimes entre les arts dans une époque canonique, où beaucoup reste encore à découvrir.

11/2019

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Littérature française

Une idée de l'enfer

C'est l'histoire d'un homme qui joue. Pourquoi joue-t-il ? Pour jouir du moment ? Pour fuir quelque chose ? Paul gagne pourtant convenablement sa vie, il a une femme belle et intelligente qui réussit dans son métier. Rien de flamboyant dans son jeu, pas de casino, de roulette et de mélodrame. Non, le jeu le plus simple, le jeu en ligne, les paris sur des matchs de football. Et c'est précisément parce qu'il est plus simple, qu'il peut s'y adonner de chez lui, qu'il est le plus captivant, dans les deux sens du terme : il le captive, il en est captif. Sara se méfie, Sara souffre, Sara menace. Paul promet d'arrêter. Il recommence. Il ment. Croit à ses mensonges. Tente d'arrêter. Se désintoxique. Recommence. Et toujours en se donnant les justifications les plus habiles, les plus spécieuses, les plus mensongères, car c'est lui qui raconte l'histoire de son jeu. Et nous comprenons que c'est avec sa vie qu'il joue."Je ne la '' touchais plus '', comme elle disait, comme elle en souffrait. Pour le dire de façon vulgaire, je ne bandais pour rien d'autre que me mettre en jeu, miser de l'argent, risquer de le perdre, et, si je baisais quelqu'un, ce n'était jamais que les bookmakers, en me montrant plus perspicace qu'eux". Cet artiste de la confidence, jusqu'à quel point ne ment-il pas dans son récit même ? Ce qui est certain, c'est que "le jeu est plus fort que le joueur". Avec la finesse psychologique qu'on lui connaît, la délicatesse dans l'approche des sentiments violents, Philippe Vilain fait le portrait d'une passion, le portrait d'un couple, le portrait de la nocivité profonde de cette passion sur ce couple.

04/2015

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Religion

Montpellier

L'histoire du diocèse de Montpellier a pour cadre le département de l'Hérault. Il correspond aux cinq anciens diocèses de Montpellier-Maguelone, Agde, Lodève, Béziers et Saint-Pons de Thomières, auxquels il faut ajouter quelques paroisses des diocèses de Narbonne, Alais et Nîmes. Les origines chrétiennes ont été confiées à un assistant d'Histoire de l'Université Paul Valéry, Michel CHALON. Henri VIDAL, de la Faculté de Droit de Montpellier, Président de la Fédération historique du Languedoc-Roussillon, s'est chargé de la période médiévale. Les temps modernes sont présentés par Mireille LAGET, Maître-assistant d'Histoire, et l'abbé Xavier AZEMA, Docteur en théologie, auteur d'une thèse sur le jansénisme dans le diocèse d'Agde au XVIIIe siècle. Gérard CHOLVY, Directeur de l'U.E.R. d'Histoire à l'Université Paul Valéry, a veillé à la rédaction d'ensemble et rédigé les chapitres qui vont de la Révolution à nos jours. Auteur de deux thèses de doctorat sur la région, il a puisé sa documentation dans les archives et parfois dans le témoignage oral. Cette documentation permet d'aborder tout à la fois les courants spirituels qui animent les clercs et les laïcs, l'évolution des sentiments religieux – la « religion populaire », la pratique, la ferveur —, les œuvres et mouvements d'Action catholique à la veille de Vatican II… Le souci commun a été d'aller au-delà des aspects traditionnels de l'histoire ecclésiastique et d'aborder, par le biais de la vie du peuple chrétien, l'histoire des mentalités, riche en contrastes dans un pays qui vit s'affronter catholiques et protestants, Blancs et Rouges, le cardinal de Cabrières et Louis Lafferre, l'Eclair et le Petit méridional.

01/1976

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Sciences humaines importation

Anthropologie et Politique 1&2

On parle aujourd'hui d'un réveil des consciences mais où trouver la lumière capable d'éclairer sans tromper ? Sur quelle vision de l'homme fonder la politique ? Jean-Paul II peut être choisi comme guide pour répondre à la question anthropologique fondamentale qui vise à comprendre l'homme, et pour agir dans une situation politique où il est si facile de se convaincre que le sens de l'histoire a déjà décidé notre avenir. Ce que Jean-Paul II a enseigné, il l'a lui-même vécu. A partir de son expérience et de ses textes (plus de 250 extraits) mis en perspective dans un même livre, le lecteur trouvera un guide pour découvrir le parcours qui l'a conduit dans la situation dramatique du monde à se passionner pour l'homme et inverser "avec une force de géant" une situation politique que l'on croyait irréversible. "Celui qui suit attentivement ce parcours en retirera au moins trois fruits : l'affermissement de son jugement sur ce qu'il vit et est appelé à vivre, condition indispensable de la liberté intérieure au milieu d'un monde où les aveugles guident les aveugles ; une meilleure perception de ce qu'il peut apporter à notre société et de ce qui mérite qu'on se dépense pour elle, à l'heure où l'on a moins besoin d'action que de déterminer quelles actions servent le bien commun et la justice ; enfin, une plus grande proximité avec le Christ rédempteur, et par voie de conséquence la découverte du chemin de l'espérance, cette espérance qui affranchit du marasme ambiant, qui restaure l'amour du prochain, qui fait désirer Dieu" . Fr. Emmanuel Perrier, o. p. , Préface

03/2016

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Critique littéraire

Monsieur Maud. Parcours d'un journaliste esthète

Ce livre propose une anthologie de ses articles sur le cinéma (de Bette Davis à Pasolini, de Blade Runner à Douglas Sirk, Louella Interim aborde tous les genres avec un regard unique) et la mode (Yves Saint-Laurent, Jean-Paul Gaultier, Madame Grès, Chantal Thomas... il les a tous connus et a analysé leur style). Dans une première partie, le livre évoque le parcours et la personnalité de ce dandy d'un autre siècle en donnant la parole à ceux qui l'ont connu ou qui ont travaillé avec lui. Serge Toubiana, Serge July, Jean-Paul Gaultier, Gérard Lefort, Paquita Paquin dressent un portrait drôle et touchant de leur ami. Esthète, dandy...si ces épithètes n'étaient pas aujourd'hui galvaudés, ils définiraient parfaitement la vie et l'oeuvre de Marc Raynal, qui sous plusieurs noms de plume, (Maud Molyneux, Louella Interim, Dora Forbes), a animé pendant près de dix ans les pages mode et cinéma de Libération aux côtés de Serge Daney, Michel Cressole et Gérard Lefort. La plume de Maud Molyneux est unique : fantastique écrivain de la mode, sans doute le meilleur après Proust, c'est également un cinéphile ardent, qui célèbre avec amour, loin des dérives théoriques de la critique, le grand cinéma hollywoodien dans un style au classicisme épuré. Grand critique, Maud Molyneux fut également une personnalité aussi attachante que fascinante : à la fois érudit hors-normes (" quand on ne savait pas, on téléphonait à Maud ", témoignent aujourd'hui ses amis), pilier du Paris nocturne des années 70, passionné de mode et d'histoire du costume. Lire Maud Molyneux/Louella Interim aujourd'hui est une véritable redécouverte, celle de l'une des dernières grandes plumes de la presse culturelle.

05/2011

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Critique littéraire

Iliade. Tome 3, Chants 13 à 18, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

05/1998

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Histoire internationale

La découverte de l'Arabie par les Français. Anthologie de textes sur Djeddah, 1697-1939

Les écrits français sur la ville de Djeddah forment un corpus riche et méconnu. Des auteurs prestigieux comme Alexandre Dumas, Arthur de Gobineau, Victor Hugo, Jules Verne, Paul Nizan, Albert Londres, Joseph Kessel ou Paul Morand y côtoient des dizaines de voyageurs oubliés et des signatures moins célèbres. Sa constitution au XIXe siècle est liée à l'éveil de l'intérêt de la France pour le bassin de la mer Rouge et le pèlerinage à La Mecque, à mesure qu'elle devenait une puissance musulmane. Le consulat de France, ouvert en 1839 à Djeddah, deviendra le port d'attache de voyageurs attirés par une région restée jusqu'alors méconnue par la culture européenne. Ainsi est-ce parle biais de cette ville que les Français découvrirent l'Arabie, sur les plans humain, politique, religieux et littéraire. Elle fut le creuset d'un savoir français aujourd'hui oublié. Cette anthologie exhume les sources françaises de l'histoire de l'Arabie. Elle rassemble, introduit et commente plus de deux cents écrits d'une précision remarquable sur Djeddah, souvent d'une grande valeur littéraire. Ces textes en dressent un tableau évolutif fourmillant de détails sur tous les aspects de sa vie quotidienne, qui permet de suivre son évolution et celle du regard français sur l'Arabie. L'occultation de l'Arabie dans l'imaginaire français dans la seconde partie du XXe siècle a contribué à effacer ces écrits du patrimoine orientaliste, qu'ils relèvent du domaine documentaire, du récit de voyage ou de la fiction. Djeddah y avait pourtant sa place pendant près d'un siècle, en particulier grâce au fameux tombeau d'Eve, qui reliait le patrimoine commun aux grands monothéismes à l'espace symbolique oriental.

02/2019