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Parisa Reza

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Littérature française

La Terre est plate comme une limande. Récit d'un tour du monde en autonome

Cet ouvrage est le récit d'un tour du monde en quarante-huit jours, sans temps morts : Chine, Tokyo, San Francisco, New York, Paris. Soit, hormis la durée des vols et des transferts, quatre semaines en Chine, une à Tokyo, une à San Francisco et la dernière à New York. Banal ? A ceci près qu'il s'agit d'un voyage en autonome, l'ultime virée d'un ex-routard frôlant les quatre-vingts ans, où l'improvisé le dispute à l'inattendu... Sept étapes aériennes avaient été planifiées : Wuhan, Shanghai, Tokyo, Seattle, San Francisco, New York, Paris. Entre elles de multiples rencontres, des milliers de clichés, une brassée d'émotions. Ce périple fut aussi l'occasion de renouer des amitiés anciennes ou plus récentes. Rédigé au jour le jour sous la forme d'un carnet de voyage, ce texte a été partagé en temps réel sur un blog et les photos sur un compte Flickr. Qu'attendre du voyage ? L'auteur n'élude pas la question. Lucide, il constate : "Le voyage nous change. Le voyage nous enseigne. - Et qu'as-tu appris fois-ci ? - Que je suis devenu vieux, définitivement ! Finie l'illusion d'une éternelle jeunesse. J'entre dans l'hiver de ma vie... Et sans regrets... Tout a été si beau... Si riche en émotions, en découvertes, en rencontres. ". . A travers ces pages Jean-Paul Margnac, photographe né en 1936, aimerait transmettre à celles et ceux n'ayant pas encore franchi le pas le goût des voyages en autonome.

11/2020

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Histoire de France

Dick-May. Une femme architecte des savoirs

Dick-May se trouve au coeur de la France de la "Belle Epoque". Par ses nombreuses créations, notamment de grandes écoles, elle entend "prêter une tribune au savoir". En fait, des tribunes, notamment celle du "Collège libre des sciences sociales" qui comprend une "Ecole de morale" et une "Ecole de journalisme" - la première au monde - puis celle de l'"Ecole des Hautes Etudes sociales", haut lieu dreyfusard en pleine "Affaire". Ses initiatives ne se bornent pas à la France. Elle organise un "Congrès international des sciences sociales" lors de l'Exposition universelle de Paris, puis une "Ecole russe des Hautes Etudes sociales" et un "Institut pour étrangers à Paris". La Première Guerre mondiale l'amène à fonder encore une "Ecole interalliée", puis une "Union latine" et une "Ecole des Hautes Etudes Internationales". Elle fait défiler dans ses institutions les grandes figures de la IIIe République, tout en restant fidèle à ses convictions. Pour elle, "rien de ce qui est social ne nous est étranger". Fondatrice d'une "Université populaire" puis d'un "Orphelinat des Armées", elle prône des réformes sociales, défend la cause des femmes. Elle déploie ces multiples activités tout en menant, à l'abri de son nom de plume, une carrière de femme de lettres, à la fois romancière, dramaturge, essayiste, journaliste. Témoin averti et attentif de son temps, la femme d'influence aux multiples facettes se place ainsi au centre du monde intellectuel et politique. Sans jamais se départir d'une modestie qui a pu contribuer à sa méconnaissance.

07/2019

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Musique, danse

Toute ma vie pour la musique

Sam Bernett, c'est d'abord une voix. L'une des plus célèbres de la radio des années 60 à 90. Ses émissions dédiées à la chanson et au rock sont restées dans les mémoires. Notamment le "Super Club RTLs, ou il a reçu en public, pendant quinze ans, des dizaines d'artistes — ses amis. Depuis le Golf Drouot où débutent Johnny, Eddy et Dutronc, il n'a cessé de côtoyer les grands noms de la scène française et internationale. Il est à l'Alhambra pour le premier passage à Paris du groupe Cream avec Eric Clapton. Sur la route avec Johnny, du pénitencier de Bochuz jusqu'à Santa Fe. A Prague en pleine invasion soviétique. Au Mans pour décrocher une interview exclusive de Steve McQueen. Au Meurice dans la suite de Salvador Dali. Animateur des nuits parisiennes, du Rock 'n' Roll Circus au Martine's et à l'Elysée-Matignon, il est auprès de Jim Morrison, qui vient de mourir d'une overdose. En goguette avec Gainsbourg, en cheville avec Gene Vincent, en tête-à-tête avec Zappa et Keith Richards, en voiture avec un Michael Jackson prêt à s'offrir le château de Fontainebleau... De Paris à Cuba, en passant par Londres, Los Angeles et New York, Sam Bernett a vu en soixante ans le monde changer de bande son. C'est ce road trip jalonné de rencontres et d'anecdotes rock... ambolesques qu'il livre dans ce livre bourré à craquer de musique et de souvenirs.

06/2020

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Policiers

Monsieur Gallet, décédé

CommissaireMaigret –  La toute première prise de contact entre le commissaire Maigret et la mort, avec qui il allait vivre des semaines durant dans la plus déroutante des intimités, eut lieu le 27 juin 1930 en des circonstances à la fois banales, pénibles et inoubliables. Inoubliables surtout parce que, depuis une semaine, la Police Judiciaire recevait note sur note annonçant le passage à Paris du roi d’Espagne pour le 27 et rappelant les mesures à prendre en pareil cas. Or, le directeur de la P.J. était à Prague, où il assistait à un congrès de police scientifique. Le sous-directeur avait été appelé dans sa villa de la côte normande par la maladie d’un de ses gosses. Maigret était le plus ancien des commissaires et devait s’occuper de tout, par une chaleur suffocante, avec des effectifs que les vacances réduisaient au strict minimum. Ce fut encore le 27 juin au petit jour qu’on découvrit, rue Picpus, une mercière assassinée. Bref, à neuf heures du matin, tous les inspecteurs disponibles étaient partis pour la gare du Bois-de-Boulogne, où on attendait le souverain espagnol. Maigret avait fait ouvrir portes et fenêtres et, sous l’action des courants d’air, les portes claquaient, les papiers s’envolaient des tables. A neuf heures et quelques minutes arrivait un télégramme de Nevers : Emile Gallet, voyageur de commerce, domicilié à Saint-Fargeau, Seine-et-Marne, assassiné nuit du 25 au 26, Hôtel de la Loire à Sancerre. Nombreux détails étranges. Prière prévenir famille pour reconnaissance cadavre. Si possible envoyer inspecteur de Paris.

06/2004

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Sociologie

Industries culturelles et entrepreneuriat au Maghreb

Les industries de la culture au Maghreb constituent jusqu'à présent un terrain d'étude peu défriché, sans doute parce qu'elles sont encore trop peu développées et contraintes par le contrôle sourcilleux des Etats, malgré des tendances récentes à une timide libéralisation économique. La place et le rôle de l'initiative privée en ce domaine restent par conséquent largement à interroger dans leur interaction avec les politiques étatiques. Les contributions que propose cet ouvrage, rédigées par des spécialistes des deux rives de la Méditerranée, ne prétendent pas donner des réponses exhaustives et définitives. Elles entendent plutôt proposer des éclairages sur les principaux secteurs des industries culturelles (audiovisuel, cinéma, presse, édition de livres et édition phonographique) en Algérie, en Tunisie et au Maroc, dans une dimension programmatique. C'est dire qu'elles en appellent à bien d'autres travaux, avec l'ambition, sinon d'ouvrir le débat, du moins de l'élargir en une recherche fructueuse qui rassemble des spécialistes des différentes disciplines concernées : sciences de la communication, histoire, sociologie ou encore économie. Cc premier travail de recherche est issu d'un colloque qui s'est tenu à l'Institut des hautes études commerciales (IHEC) de Carthage et qui a été organisé par le Labex "Industries culturelles et création artistique" (Labex ICCA, université Sorbonne Paris Cité), le Laboratoire des sciences de la communication (Labsic) de l'université Paris 13 et l'institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) de Tunis, en partenariat avec l'IHEC et les Instituts français de Tunisie, d'Algérie et du Maroc.

02/2016

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Droit

Itinéraire d'un avocat engagé (1953-2009)

Sciences Po Paris au milieu des années 50, l'engagement communiste, la guerre d'Algérie au moment du putsch d'Alger de 1961, le service juridique central du groupe international Unilever, c'est la première partie d'un parcours original que Claude Michel nous convie à partager. Nadia, son épouse, lui fait découvrir le monde juif et ils doivent ensemble aborder la douloureuse épreuve d'un fils aîné handicapé mental. Avec l'auteur, nous assisterons de l'intérieur au fonctionnement du groupe communiste à l'Assemblée nationale de 1963 à 1970, ferons connaissance des avocats communistes les plus connus à l'époque et nous nous interrogerons sur les rapports qu'a entretenus le PCF avec la Justice, les libertés et le droit. Création du Barreau de la Seine-Saint-Denis, création du Syndicat des Avocats de France, mise en place du Conseil National des barreaux, Claude Michel, est à chaque fois aux avant-postes. Qu'est-ce qu'un avocat engagé, en banlieue, au service de la population la plus déshéritée, des libertés, des associations, des syndicats et des collectivités territoriales ? Un métier ; un outil, le droit et une morale professionnelle. L'itinéraire s'achève par un retour aux sources retraçant avec chaleur et couleur les origines familiales bas alpines, l'enfance et l'adolescence provençales à Auriol et à Aix-en-Provence d'un jeune homme " monté " à dix-huit ans à la conquête de Paris. Une trajectoire riche et singulière dans la France du siècle écoulé.

06/2010

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Littérature française

Longtemps est arrivé

Automne 1980. David, vingt ans, "monte" d'Auvergne à Paris préparer Normale Sup. Il est méfiant, fragile, et surtout très orgueilleux. Il se mêle peu à la faune des khâgneux parisiens. "Les temps sont en train de changer", comme l'avait chanté Bob Dylan : le giscardisme s'éteint et bientôt s'ouvrira une nouvelle page de l'Histoire. Pendant ses années d'étudiant, David va apprendre la complexité des sentiments, la passion de la cinéphilie, et le goût de la liberté dans un Paris qui, avec l'avènement de Mitterrand, est passé du noir et blanc à la couleur, et que David, d'une salle d'art et d'essai à l'autre, parcourt comme un immense labyrinthe. Education sentimentale dans une ville en pleine mutation où tout semble possible, Longtemps est arrivé est une ode au cinéma, et une fresque d'époque, dans laquelle on croise Mitterrand montant au Panthéon, Yannick Noah faisant une entrée de star aux Bains-Douches, Eric Rohmer filmant ses emblématiques Nuits de la pleine lune, et même Keith Richards en quête de Jack Daniel's dans un supermarché nocturne du nouveau quartier des Halles. En 1985, à sa sortie de l'Ecole Normale, David aura souffert, appris, mûri, et se sera rendu compte que ce "longtemps" de l'âge adulte, qui lui semblait si lointain, est arrivé plus vite qu'il ne l'aurait cru. Un roman léger et grave, drôle souvent, noir aussi sur la difficulté d'admettre son temps et de quitter l'adolescence. Le grand roman sur le tournant des années 1980.

01/2019

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Beaux arts

L'horizon a pour elle dénoué sa ceinture. Chana Orloff (1888-1968)

"Je suis née dans un petit village de la Russie des tsars. Il a fallu me battre à mort pour me faire revivre. Ces coups ne furent que les premiers de ceux que je dus endurer tout au long de ma vie". Lorsque Chana Orloff arrive à Paris à l'été 1910, elle n'a qu'une idée en tête : être libre. Mais qu'est-ce qu'une femme libre, à l'aube du XXe siècle, sinon une femme seule ? Pour réaliser ses rêves, elle a fui les pogroms de Russie, et les champs de Palestine, où sa famille la conjure de revenir. Agée de vingt-deux ans, elle est loin d'imaginer que le Tout-Montparnasse va faire d'elle une reine, une sculptrice reconnue dans le monde entier. Amie fidèle de Soutine et de Modigliani, elle va épouser un proche d'Apollinaire et fréquenter l'avant-garde du carrefour Vavin, à l'heure où l'amour se conjugue au pluriel. Mais quand la guerre éclate, l'ivresse des années folles n'est plus qu'un lointain souvenir. Commence alors une extravagante épopée pour sauver sa vie - s'accrochant à cette liberté à laquelle elle n'a jamais renoncée, et à son art qui lui a donné des ailes. Un récit biographique littéraire consacré à Chana Orloff, étoile oubliée de l'art moderne. De Paris à Tel Aviv en passant par Odessa, l'auteur marche dans ses pas et raconte la femme plus encore que l'artiste.

03/2019

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Cinéma

L'art et la science dans Alien

Ce livre dévoile les dessous scientifiques et artistiques de la saga cinématographique culte Alien, qui a marqué toute une génération de spectateurs et qui a contribué à révolutionner le film de science-fiction. Les auteurs explorent les quatre axes suivants : l'Alien, son évolution et sa place dans l'arbre phylogénétique des espèces ; l'univers scientifique et technologique ; la communication humains/machines et le rôle des androïdes ; l'esthétique biomécanique si particulière liée à l'oeuvre de l'artiste HR Giger. Cet ouvrage interdisciplinaire interroge l'actualité et l'avenir de questions scientifiques majeures (la recherche de formes de vie extraterrestre, les voyages dans l'espace, l'exploration d'exoplanètes, l'intelligence artificielle, le rôle et la place des machines parlantes dans notre société...), et analyse le contexte artistique de cette oeuvre cinématographique aussi exceptionnelle que dérangeante, dont on célébrera les quarante ans en septembre. Frédéric Landragin est directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la modélisation de l'interprétation du langage naturel et de l'élaboration des systèmes de dialogue homme/machine. Roland Lehoucq est astrophysicien au CEA de Paris-Saclay et spécialiste des liens entre sciences et science-fiction. Il est également président du festival Les Utopiales. Christopher Robinson est maître de conférences à l'Ecole polytechnique, spécialiste de la SF et du fantastique en littérature, art et cinéma. Jean-Sébastien Steyer est paléontologue au CNRS - Museum d'Histoire naturelle de Paris. Spécialiste des sauriens et de la vie avant les dinosaures, il collabore également aux revues Pour la science et Bifrost.

09/2019

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Sciences historiques

Femmes dans la guerre (1914-1945). Survivre au féminin devant et durant deux conflits mondiaux

Voici une histoire critique de la diversité des destins, rôles et comportements des femmes durant les deux derniers grands conflits mondiaux en Europe et aux États- Unis. Celles-ci y ont endossé tous les rôles pour le meilleur et pour le pire: militaires, espionnes, agents, munitionettes, résistantes, gardiennes de camps, mères de famille, infirmières dans des villes assiégées, bombardées ou occupées, de Londres à Leningrad, en passant par Paris et Berlin. Dans le même temps, la mode, la cuisine et la vie quotidienne ont dû être réinventées sous la pression des restrictions, faisant surgir des passions de façon souvent inattendue. Jamais le rôle des femmes n'y a dupliqué celui des hommes. Car elles durent se battre simultanément sur deux fronts: en premier lieu, l'ennemi de la patrie, clairement identifié, mais aussi, à un niveau moindre, la machine de l'État qui exerça une surveillance accrue sur le corps féminin, en particulier dans l'Allemagne nazie. Les stratégies de refus, de négociation et de résistance qu'elles déployèrent à l'arrière des fronts ou dans les camps de la mort furent autant de tentatives pour affirmer une notion d'être civilisé à des époques caractérisées par une déshumanisation totale. Enfin, pour la première fois en France, ce livre évoque le combat spécifique des femmes pendant la Shoah. Pour réussir cette synthèse magistrale, Carol Mann s'est appuyée sur des documents inexplorés jusqu'ici: chroniques et journaux de femmes dans le Paris de la Première Guerre mondiale et du Ghetto de Varsovie ainsi que la presse féminine de tous les pays en guerre.

03/2010

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Tourisme France

Montmartre. Gens et légendes

Pourquoi Montmartre attire-t-il encore tant de visiteurs du monde entier ? Sans doute parce qu'il est le lieu le plus contrasté de la capitale, avec le charme tout particulier de ses ruelles de village aboutissant le plus souvent sur le panorama de Paris. À deux pas des boulevards de Clichy et de Rochechouart, la Commune libre de Montmartre entend maintenir les anciennes traditions historiques de liberté, de fantaisie et de création artistique. Pendant tout le XIXe siècle et le début du XXe, les arts ont été la grande affaire de cette colline inspirée. Les écrivains Courteline, Allais, Carco, Mac Orlan, Apollinaire, Salmon, Max Jacob... les peintres impressionnistes Degas, Renoir, Van Gogh, Pissarro, Toulouse-Lautrec... puis les Utrillo, Picasso, Modigliani et tous ceux du Bateau-Lavoir ont fait la renommée internationale de Montmartre. Ces artistes se retrouvaient au Moulin de la Galette, au Lapin Agile, ou dans des cabarets du bas Montmartre, comme le célèbre Chat Noir de Rodolphe Salis et le Mirliton d'Aristide Bruant. Pourtant la gloire de Montmartre ne remonte pas seulement à cet hier, mais aux temps lointains où, lieu de culte des Gaulois, puis des Romains, on l'appela Mont de Mars ou de Mercure, d'où est issu son nom. Le martyre de saint Denis et de ses compagnons consacre la Butte comme un lieu de pèlerinage, coiffé par le Sacré-Cour. Le Montmartre des moulins, des fours à plâtre, des lavoirs et des abreuvoirs n'est plus, mais il demeure ce balcon suspendu, d'où les Rastignac peuvent toujours venir défier Paris !

02/2007

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Histoire de France

Griffonnages quotidiens d'un bourgeois du quartier latin. 1869-1871

Quand Henri Dabot (1831-1907) termine sa longue carrière d'avocat, il relit et reprend le journal qu'il a tenu au long de sa vie d'adulte. Ce Parisien curieux de tout et fin observateur, féru d'histoire, a consigné ses "griffonnages", comme il aimait à le dire lui-même. Républicain modéré et bon catholique, il aurait pu ne laisser que des écrits un peu plats et ternes, prudhommesques, mais, grâce à son esprit délié, il a au contraire donné des textes relevés et vivants, très plaisants à lire, regorgeant de faits, de détails quotidiens, d'anecdotes, sur l'actualité politique et les moeurs sociales. Mais c'est en deux temps qu'Henri Dabot a conçu ce qui nous reste comme l'un des plus précieux témoignages contemporains de la seconde moitié du XIXe siècle : un fil quotidien, écrit au présent des événements ; et un commentaire rétrospectif, qui analyse, remet en perspective, compare, donne sa dimension historique à l'archive. Ce volume couvre la période courant de mai 1869 à décembre 1871, ces moments dramatiques de la guerre franco-prussienne, du siège de Paris, puis de la Commune. Ces Griffonnages offrent les notes prises sur le vif relatives à la guerre, à la politique, à l'alimentation et aux différents aspects du quotidien : la vie dans les caves, les bombardements, la faim, la petite vérole, l'inquiétude pour les amis et la famille, la progression des combats et des pillages dans Paris insurgé puis mis au pas par les Versaillais.

02/2011

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Romans historiques

Le fracas des hommes

Le Fracas des hommes est le récit de la tourmente qui emporta la Belle Époque et précipita les hommes, les femmes et les enfants dans le fracas de la Grande Guerre. 1909, Louis Tréhen, jeune interne en médecine, descend du train gare Montparnasse, débordant d’enthousiasme. Il s’apprête à découvrir Paris, et ses deux visages : les éclats de la Ville lumière et l’ombre de Belleville. Louis va rencontrer une galerie de personnages hauts en couleur, nouer amitiés et liaisons à l’hôpital où il étudie, ainsi que dans son quartier, et être conforté dans sa vocation de médecin. 1919, Louis est immobilisé dans une gangue de zinc à l’hôpital maritime de Berck-sur-Mer. Parti au front pour soigner les soldats, il a connu la souffrance des hommes. À son tour, il a été touché lors d’un bombardement et attend que la douleur s’endorme et que son état s’améliore. Difficile pour un médecin d’ignorer ses symptômes : pour s’en détacher, il entreprend d’écrire et de lire à ses compagnons d’infortune le récit de ses plus belles années. Là où la vie aurait mieux fait de s’arrêter. Dans ce roman initiatique écrit à quatre mains, Maryse Rivière et Bernard Marc entremêlent l’histoire de ces deux Louis : le premier, jeune et heureux, le second, broyé par la guerre. Ils nous entraînent dans un Paris pittoresque, celui d’Apollinaire et de la bande à Bonnot, pour nous faire partager le destin malheureux de ces sacrifiés de l’aube du XXe siècle.

02/2011

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Littérature française

Les Folies françaises

"Un homme, un écrivain, retrouve sa fille, France, dix-huit ans après la naissance de celle-ci. Il ne l'a pas connue, elle a vécu avec sa mère américaine aux Etats-Unis, elle vient à Paris. Il doit maintenant lui enseigner le pays de son nom, son passé, ses merveilles cachées - et c'est comme s'il les redécouvrait lui-même à travers elle. Paris, Versailles, - mais aussi la littérature, la musique, la peinture. Il s'agit donc d'une initiation directe, simple, sensible, à travers des promenades rapides, des conversations improvisées. Qui est France, et que va-t-elle devenir une fois mariée, repartie ? Qu'est-ce que la France ? Pourquoi Couperin a-t-il composé cette pièce de clavecin qui s'appelle Les Folies Françaises ? Quelle est la signification du chef-d'oeuvre tardif de Manet Un bar aux Folies-Bergère ? Quel est le sens de l'amour, de la perception, du temps ? Fantômes de Villon sur les bords de la Seine, de La Fontaine dans un parc. On fait entendre, on fait voir ce que plus personne, semble-t-il, ne peut plus, ou ne veut plus, ni entendre ni voir. Comme si l'intimité entre un père et une fille était désormais le lieu secret de la plus grande ouverture. Un film d'émotion parlée - sons, volumes, couleurs. Si la France m'était contée ? Oui, mais sans apparat, sans légende, comme une expérience intérieure, naturelle, cinéma pour dire le corps d'une vérité vécue. Passage de France ? Un rêve". Philippe Sollers.

05/1988

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12 ans et +

La Belle et le Maudit Tome 1

Après un étrange incident, Ingrid quitte Londres et s'installe à Paris avec sa soeur Gabby et leur mère Charlotte. En guise de Ville Lumière, elles découvrent un univers plutôt sombre, la bonne société parisienne étant ébranlée par une vague de meurtres de jeunes filles. Elles prennent leurs quartiers dans une abbaye en ruines, ornée de gargouilles, où elles rencontrent Luc, un jeune valet à leur service. D'emblée, Ingrid est fascinée par le mystérieux jeune homme... Elle ne peut pas imaginer que celui-ci est un Déchu, une créature condamnée par les Anges à passer l'éternité en gargouille, sauf lorsqu'il est chargé - c'est le cas présent - de veiller sur les habitants de l'abbaye. Bientôt, elles apprennent que Grayson, le frère jumeau d'Ingrid, qui les a devancés à Paris, a disparu. Les deux soeurs, bien décidées à le retrouver, commencent par se rendre dans une librairie qu'il fréquentait. Peu à peu, Ingrid comprend qu'elle et son frère jumeau possèdent un côté sombre qui les apparente aux Démons, des créatures vivant sous terre et provoquant des ravages sur terre... Alors qu'elle se sent de plus en plus attirée par Luc, celui-ci essaie de lutter contre ses propres sentiments car l'amour entre un humain et un Déchu mettrait en péril la vie de la jeune fille. Quant à Gabby, elle décide d'intégrer l'Alliance, une société secrète qui lutte contre les Démons aux côtés des Déchus. Mais les deux soeurs ignorent qu'elles foncent tout droit dans un piège...

03/2016

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Romans historiques

Un été sans alcool

Le jour de sa majorité, Charles apprend que ses parents sont en réalité ses grands-parents : sa mère est morte en le mettant au monde le jour même de la libération de Brive et son père aurait été tué avant sa naissance, en héros de la Résistance, massacré avec ses camarades de maquis. Charles a vécu sur un mensonge. Ces révélations l'affectent profondément. Il se met à boire, vend la distillerie familiale, s'installe à Paris où il mène une vie d'homme riche, solitaire, désenchanté et alcoolique. Un demi-siècle plus tard, il est agressé dans un parc. Personne n'intervient. Seul Matt, un jeune des cités, musicien et passionné d'histoire, l'aide à se relever. Ce nouveau choc est un déclic pour l'ivrogne vieillissant qui se décide, enfin, à chercher la vérité sur son père. Commence alors une enquête historico-policière entre Paris, la Corrèze et l'ombre de ses maquis, l'Italie et l'Allemagne. De rencontres en fausses pistes et de découvertes en surprises, Charles, Matt et sa petite amie Maika, nous font comprendre la complexité de l'Histoire vécue à hauteur d'homme. Dans un récit enlevé, à l'écriture fluide, qui tient en haleine jusqu'à la dernière ligne, Bernard Thomasson interroge le courage et la lâcheté. En situation d'occupation ou face à une agression, qu'est-ce qui nous pousse à agir ou à rester passif ? Après Ma petite Française qui racontait le Berlin, du Mur à aujourd'hui, c'est le deuxième roman du journaliste de France Info.

05/2014

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Littérature française

Le produit

Le narrateur, âgé d’une trentaine d’années, vit à Paris. Il vient de rompre avec sa compagne, dans la douleur. Son obsession, c’est le Produit, dont il est dépendant mais qu’il veut absolument arrêter de consommer. Il s’efforce de penser à autre chose, mais sans cesse revient en lui la sensation de manque. Il faudrait penser à autre chose. Ou changer d’air, cela pourra peut-être l’aider. Il décide donc de partir quelque temps à New York, chez un couple d’amis qui font office de parents adoptifs depuis l’enfance. Ils sont un peu effrayés de le trouver dans cet état. Quelques jours à la campagne, au bord de l’Hudson, pourraient l’aider à retrouver un équilibre. Bientôt, c’est le retour à New York, puis à Paris. Comment se délivrer de ce satané Produit ? Le livre est le journal de bord de la souffrance créée par le manque, peu à peu compensée par l’écriture, notamment celle de morceaux romanesques où l’on échappe miraculeusement mais provisoirement à l’obsession du Produit. La littérature prend alors une dimension cathartique, elle seule semble à même de sauver l’auteur, dans une langue nerveuse, irritée, violente, presque syncopée parfois. Un roman haletant, qui brasse plein d’histoires, où la vie cabossée du narrateur refait petit à petit surface. On ne saura jamais ce qu’est le Produit, ce qui confère au texte toute sa puissance métaphorique. C’est le roman moderne de toutes les addictions.

08/2013

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Littérature française

Royal romance

Daniel Flamm, un homme d'une cinquantaine d'années, vit à Paris avec ses deux enfants et leur mère. Sans s'y attendre, il rencontre à Montréal une comédienne débutante. Elle s'appelle Justine et il s'éprend d'elle. L'attirance est immédiate et réciproque. Autrement dit, un coup de foudre. Commence une aventure aussi ardente qu'éphémère. Comment lutter contre l'éphémère ? Justine est drôle, insolente, inventive. Son narcissisme séduit Daniel. Quand il quittera Montréal, ils sauront tous les deux qu'ils ne refermeront jamais cette parenthèse. Ils s'écriront, se téléphoneront, se reverront parfois et, les années passant, renforceront le lien fragile qui les unit. S'aiment-ils d'autant plus qu'ils se voient peu ? Le téléphone, les SMS, les cassettes enregistrées et postées par Justine leur permettent de croire que leur amour ne faiblit pas, même si chacun mène sa vie de son côté. Coup de théâtre : Justine débarque à Paris et s'y installe. Daniel part pour Strasbourg, où l'accueille sa sœur psychiatre. Justine et Daniel s'aiment mais s'évitent. Manque de courage ou résignation devant un amour moins fort que leur rêve ? Ils comprennent que le temps qui passe, sans qu'ils prennent jamais la grande décision de vivre ensemble, les conduit de la jubilation à la mélancolie. Comme dans toutes les grandes histoires d'amour, le malheur veille. " Peut-on trop aimer ? ", se demandent-ils. Daniel Flamm apprendra que l'amour survit dans cet étrange endroit que nous appelons la mémoire.

03/2012

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Sciences historiques

Souvenirs d'un préfet de police

" Voilà que l'on découvre un préfet, et préfet de Police à Paris s'il vous plaît, mais aussi un avocat, un " journaliste intermittent " (c'est son terme), qui ne semble pas éprouver trop de gêne ou de scrupules à cumuler le poste de préfet avec un mandat d'élu, comme à créer un journal (La Ligue) pour y publier ses propres mémoires. Sous la fameuse " République des Jules ", voilà bien un drôle de préfet, qui vous ouvre tous les couloirs de la cuisine, à commencer par son propre dossier, qui n'hésite pas à mettre à plat ses conflits - avec la presse, avec le Conseil municipal de Paris, avec les successifs ministres de la Justice eux-mêmes -, à révéler les petites comme les grandes manipulations, éludant tout au plus parfois les noms pour ne pas mettre dans l'embarras certains de ses concitoyens. Drôle de préfet, mais manifestement drôle de personnage, dandy à coup sûr, qui s'honore de l'image de " l'homme aux gants gris perle " qu'on s'escrime à lui accoler, qui veut même bien passer pour le " Monsieur Mystère " des " maisons de rendez-vous ", qui ne craint pas de se battre en duel et sait manier la plume aussi bien que le pistolet ou l'épée. Ces Souvenirs d'un préfet de police ne sont pas seulement l'histoire d'un homme retraçant sa carrière, mais un étonnant tableau des mœurs à l'époque où la République allait prendre son envol. Et dont nous restons les héritiers. "

04/2002

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Pédagogie

Formation des enseignants dans un monde en mutation, transition entre cycles, gestion des crises et adaptation culturelle

Ce volume rassemble les différentes contributions au colloque international tenu à Dakar en avril 2016 et qui fait suite à deux autres colloques internationaux tenus respectivement en 2012 à Mayence sur "Ecole et enseignement en France, dans les pays francophones d'Afrique du Nord et d'Afrique de l'Ouest et en Allemagne", et en 2014 à Paris sur "Activités langagières, pratiques pédagogiques et rituels à l'école, dans les pays francophones d'Afrique du Nord et d'Afrique de l'Ouest, en France et en Allemagne". Le thème central du colloque de Dakar 2016 a porté sur la confrontation des quatre questions centrales relatives à la "Formation des enseignants dans un monde en mutation, Transition entre le cycle élémentaire et le cycle secondaire, Gestion des crises en milieux scolaires et parascolaires, dans les pays francophones d'Afrique du Nord et d'Afrique de l'Ouest, en France et en Allemagne et Adaptation Culturelle". Diverses équipes binationales ont présenté leurs premières observations et leurs premiers résultats dans les domaines ci-dessus définis. Sur ces quatre thèmes centraux on retiendra aussi bien des contributions théoriques et des analyses empiriques que des études portant sur des problèmes de méthodologie de la recherche. Nous nourrissons l'espoir que par cette publication, à l'instar de nos collègues de Mayence et de Paris, nous continuons d'impulser à travers la recherche scientifique bi- ou plurinationale, le dialogue culturel entre nos différents centres de formation pédagogique nationaux et entre nos différents systèmes éducatifs.

03/2019

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Théâtre

Comédies choisies

Fasciné dès l'enfance par les spectacles que donne chez lui son grand-père, Carlo Goldoni crayonne sa première comédie à l'âge de huit ans. Et cependant, ce début du XVIIIe siècle est l'époque où, en Italie, le mélodrame vit son crépuscule et où la commedia dell'arte semble s'épuiser. C'est ce qui décide Goldoni à rendre à son pays le prestigieux art dramatique qu'il a connu ; parallèlement à une courte carrière juridique, il connaît ses premiers succès à Venise. Guidé par les œuvres des Anciens et de Molière, il va rapidement renouveler la comédie en rajeunissant les figures traditionnelles de la commedia dell'arte, en débarrassant le théâtre de ses rigidités et de ses lieux communs et en inventant de nouveaux personnages. Une immense carrière s'ouvre ainsi, qui le conduira jusqu'à Paris. Présentées dans des traductions contemporaines de Goldoni, qui conservent à ce théâtre la couleur de son époque, les quinze pièces recueillies dans ce volume retracent un parcours qui va du Valet de deux maîtres, composé à Pise en 1745, au Bourru bienfaisant, écrit en français en 1771. Fidèle reflet de la diversité du génie de l'auteur, cet ensemble de comédies, dont l'action se situe en Italie aussi bien qu'à Londres, Paris ou La Haye, apporte la preuve de ce que le dramaturge confie dans ses Mémoires : la nature humaine est la même partout et, si l'on puise dans sa source, les caractères ne sont jamais manqués. C'est pourquoi ce théâtre italien n'est pas un théâtre étrange

03/2007

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Musique, danse

Alexandre Tansman, un musicien entre deux guerres. Correspondance Tansman - Ganche (1922-1941)

La correspondance entre le compositeur d'origine polonaise naturalisé français Alexandre Tansman (1897-1986) et le musico- graphe Edouard Ganche (1880-1945) s'avère d'importance à plus d'un titre. Elle met ainsi en avant deux personnalités très importantes de leur temps. Affirmant sa voie lyrique au cours des décennies 1920-1930, Alexandre Tansman est alors un digne représentant de l'Ecole de Paris, ce rassemblement de musiciens étrangers venus d'Europe centrale et orientale installés à Paris. Outre ses affres et vicissitudes de compositeur, ses aventures d'interprète, les rapports compliqués avec les représentants de son pays d'origine, les circonstances de création de ses oeuvres, les lettres de Tansman à Ganche exposent également de véritables déclarations esthétiques du compositeur ; de ce fait, ces écrits constituent un apport essentiel aux connaissances tansmaniennes actuelles. Après avoir renoncé à une carrière médicale pour raison de santé, Edouard Ganche se jette avec passion dans une édition critique monumentale de l'oeuvre de Chopin. Devenu par extension polonophile, il s'intéresse aux jeunes musiciens polonais, notamment Alexandre Tansman, dont il fait la connaissance très probablement en 1922, année du premier échange épistolier entre les deux hommes. S'estimant l'un l'autre, une amitié est née. Elle durera jusqu'aux années 1940, décennie au début de laquelle les hommes se brouillent à cause de la question juive. C'est ainsi tout autant l'histoire avec un grand "H" qui se lit en sous-texte de cette correspondance de 174 lettres rédigées sur presque deux décennies.

09/2018

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Histoire de France

Les foyers artistiques à la fin du règne de Louis XIV (1682-1715). Musiques et spectacles

Les demeures aristocratiques de Paris et d'Ile-de-France ont généralement été perçues comme des lieux périphériques, pâles reflets de la cour de Versailles. En réalité,?les hôtels particuliers du Marais, où dominaient les sociabilités féminines, la résidence de Philippe d'Orléans au Palais-Royal, celle de la princesse de Conti à Versailles, les pavillons de plaisance bâtis entre Versailles et Paris,?les demeures?du duc et de la duchesse du Maine à Sceaux ou?encore?du roi d'Angleterre en exil à Saint-Germain-en-Laye, s'imposaient comme autant de foyers artistiques fort dynamiques, ouverts au théâtre et à la musique.? Le présent ouvrage,?qui prend en considération ces différents lieux d'activité artistique comme un ensemble à la fois complémentaire et concurrent,?enquête sur leur hiérarchie, leur fonctionnement concret ainsi que sur les?relations qu'ils entretenaient avec la cour.?Il?met en lumière la tension entre le modèle versaillais, toujours prompt à imposer une norme artistique, et le développement?d'autres espaces de création entre 1682 et 1715. En illustrant?la faculté des musiciens provinciaux à s'insérer dans les milieux artistiques de la capitale, en cernant l'identité de ceux qui façonnaient les goûts de leur époque et en considérant aussi les stratégies discursives et politiques qui visaient à constituer en foyers certains lieux de production et de performance alternatifs à la Cour, il?propose une image plus complète de la vie musicale et spectaculaire de la France?à?la fin du règne de Louis XIV.

01/2019

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Littérature française

Cà et là à travers la Bretagne. Traditions populaires

Grand collecteur de contes, de légendes et de chansons, passionné d'histoire et de traditions populaires, François Cadic a aussi une âme de journaliste. Il révèle un vrai talent d'écrivain dans son art de croquer la Bretagne et de brosser les portraits hauts en couleurs de ses habitants, de leurs habitudes... et de leurs travers : le laboureur et ses aides, le tailleur, le petit berger, le sabotier, l'aubergiste, le soldat, le mendiant... y côtoient les amateurs de café et de tabac. D'abord destinée à ses compatriotes émigrés à Paris, cette série de tableaux est, pour François Cadic, l'occasion de prôner, à une époque de profondes mutations, l'attachement aux traditions ancestrales : le costume, la musique et la danse, les pardons et les fêtes calendaires, la langue, la religion. Et il se montre même polémiste à la plume acérée pour défendre des convictions qu'il estime mises à mal au moment de l'interdiction de l'usage du breton à l'élise (1902) ou de la séparation de l'Eglise et de l'État (1905). Publiés dans le bulletin de La Paroisse Bretonne de Paris, ces articles ont d'abord été réunis dans deux brochures - Dans la campagne bretonne (1902) et Çà et là à travers la Bretagne (1905) - qui constituent l'essentiel du présent volume. Nous y avons joint d'autres textes de François Cadic touchant aux traditions populaires, à la langue et à la culture bretonnes, pour compléter cette vision de la Bretagne à une période qui ne fut pas vraiment pour elle la Belle Époque.

02/2002

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Histoire de France

Philibert Simond. Contribution à l'histoire de la révolution

Cet ouvrage retrace la vie de Philibert Simond, curé savoisien, qui devint membre de la Convention. L'auteur, alors qu'il était Procureur général près la Cour d'appel de Chambéry, peu avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, s'est intéressé à ce personnage hors du commun et a essayé de reconstituer son itinéraire personnel et politique, de sa naissance à Rumilly, dans l'actuelle Haute-Savoie, jusqu'à sa mort sur l'échafaud, à Paris, en avril 1794, en passant par son apogée, lorsqu'il contribua au premier rattachement de la Savoie à la France, à la fin novembre 1792. Il a mené son étude en honnête homme féru d'histoire à travers la lecture d'ouvrages dénichés chez les bouquinistes et libraires de Savoie. II a également l'ait appel aux sources officielles à sa disposition, notamment aux archives de Savoie. Il a mené sa propre enquête et a jeté sur tous ces témoignages, informations et documents le regard sceptique du magistrat habitué à conduire des instructions criminelles à la recherche du vrai et du faux. Il en résulte une passionnante odyssée à travers les derniers jours de la pleine puissance sarde sur les pays de Savoie et les premiers soubresauts de la période révolutionnaire en terre savoisienne. Comme dans toute odyssée qui se respecte, l'auteur nous emmène dans les divers mondes traversés par le héros de cette passionnante histoire, de sa vie de vicaire savoyard à celle de protagoniste majeur de la Révolution en Alsace, à Paris, en Savoie et ailleurs.

04/2013

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Histoire de France

La gestapo française

L'une des officines les plus célèbres de la Gestapo française est celle de la rue Lauriston, à Paris, à laquelle les noms de Lafont et Bonny sont attachés. Mais il n'existe pas d'étude exhaustive de toutes les actions conduites par ce qui fut en réalité un inextricable méli-mélo d'agents allemands et français, bien au-delà de ces noms de sinistre mémoire, et agissant dans les vingt régions françaises (KDS). Pour accomplir ses sales besognes, la Gestapo s'appuie en effet sur des collaborateurs français. Combien sont-ils ? Qui sont-ils ? Quels sont leurs chefs ? Quelles tâches accomplissent-ils ? De quelles violences sont-ils capables ? Les " gestapistes français " assurent le repérage et l'arrestation des résistants, des juifs et des francs-maçons avant d'accompagner les agents de la Gestapo dans les tâches d'interrogatoire presque toujours conduits de la façon la plus brutale. Parmi ces gestapistes français, en plus des truands, trafiquants et personnages louches en tout genre, on trouve des représentants de toutes les classes sociales : avocats, professeurs, employés, ouvriers, femmes de ménage, industriels, commerçants, paysans... La grande originalité de cet essai réside dans le traitement de ces sujets par région : Paris et la région parisienne ; la zone Nord occupée ; les deux zones spéciales (Alsace-Lorraine et Nord-Pas-de-Calais) ; la zone Sud ex-libre. Les auteurs apportent des éléments de réflexion sur ce cauchemar français qui a concerné environ 35 000 gestapistes français appartenant à toutes les couches de la société.

11/2018

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Littérature française

Des hommes en chemin

Ils forment un triumvirat depuis le lycée. Rien ne semble pouvoir les séparer et les réunir ailleurs que là où chacun, ensemble depuis toutes ces années. Raymond, Louis, Eléonore, comme les cinq doigts de la main. L'un perd son père, l'autre ne l'a jamais connu et puis il y a celle qui n'a jamais rien perdu mais qui reçoit ce don du vivant comme une histoire insignifiante, plutôt étouffante et qui se met à vivre là où personne ne l'attendait, pas même elle. L'amour ne s'invente pas. Il a toujours été là, à l'insu de chacun, sans qu'aucun ne soupçonne la force de sa césure, comme celle de ses ouvertures où ceux qui reçoivent finissent par s'égarer à ne plus rien retrouver de ce qu'ils avaient imaginé. Et puis il y a Thomas, le marginal qui surgit d'un décor que tous croyaient bien connaître. Thomas, le rebelle qui enseigne la rue, sans savoir dire si elle conduit quelque part. Paris et ses quais de Seine. Paris et la fontaine Saint Michel comme le décor d'un théâtre qui accueille la vie en pleine éclosion de sa maturation. A conduire dans le repaire où La Pomme. Figure fugace. Reine des berges. Sortie des pages déchirées d'un roman du XIXème qui séduit le temps d'une traversée où chacun croit avoir trouvé, à finir par s'égarer. Des hommes en chemin où la trace d'un amour qui découvre sa propre racine.

08/2017

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Guides gastronomiques

En cuisine avec Louis de Funès

" Ca tient au corps, ça vous fait même des gentillesses dans la tête. Tu veux que je t'y dise ? Ca rend meilleur. " Le Glaude, La Soupe aux choux La Grande Vadrouille, Les Aventures de Rabbi Jacob, Le Gendarme de Saint-Tropez... Avec une centaine de films à son actif, on ne présente plus l'inimitable Louis de Funès. Et de la poularde de Bresse de L'Aile ou la Cuisse s'opposant à la malbouffe de Tricatel aux rognons de porc de La Traversée de Paris, privilège absolu en temps de rationnement, la nourriture accompagne cet acteur de talent dans une grande partie de ses films, au service de l'histoire ou partenaire comique. Découvrez dans cet ouvrage près de 20 recettes tirées de ces films culte, ainsi que des anecdotes replaçant chacun de ces plats dans leur contexte. Un voyage culinaire à travers le terroir de l'Hexagone aux côtés de Don Salluste, M. Septime ou Claude Ratinier... et de l'acteur lui-même, par le biais d'une recette familiale partagée pour la première fois dans cet ouvrage. Les anecdotes & les recettes de films inoubliables : L'Aile ou la Cuisse L'Avare Les Aventures de Rabbi Jacob La Folie des grandeurs Le Gendarme à New York Le Gentleman d'Epsom Les Grandes Vacances La Grande Vadrouille Le Grand Restaurant L'Homme-orchestre Le Mouton à cinq pattes Ni vu... ni connu... Le Petit Baigneur Pouic-Pouic La Soupe aux choux Le Tatoué La Traversée de Paris La Zizanie

11/2022

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Histoire de France

Dans le lit de l'ennemi. Coco Chanel sous l'Occupation

Ce livre, qui n’est pas une énième biographie de Coco Chanel, éclaire les zones d’ombre qui planent sur le passé de la créatrice, notamment durant la Seconde Guerre mondiale. Pendant près d’un demi-siècle, la vie de Chanel entre 1941 et 1954 est restée enveloppé d’un voile de mystère et de rumeurs. Dans ce livre, entre thriller et document, Hal Vaughan, qui s’appuie sur les archives nazies enfin ouvertes au public, révèle le vrai rôle de Chanel pendant l’occupation de Paris et aux lendemains de la guerre. Il raconte sa longue liaison avec le baron Hans Günther von Dincklage, souvent décrit comme un aimable play-boy, fidèle à sa patrie certes, mais se tenant à distance du régime. Vaughan démontre que Dincklage était au contraire un espion nazi convaincu, qui dépendait directement de Goebbels. Il raconte comment, recrutée par l’Abwehr en 40, Coco Chanel est elle-même devenue un agent au service de l’Allemagne. Comment elle a échappé à la prison à la Libération (grâce notamment à une intervention personnelle de Churchill, rencontré dans les années 20 quand elle était la maîtresse du duc de Westminster) et son exil de 9 ans en Suisse avec Dincklage. Et enfin pourquoi, malgré l’ouverture par la Justice française d’un dossier à charge pour faits de collaboration, elle a pu rentrer à Paris à l’âge de 70 ans, sans être inquiétée Retour triomphal qui lui permettra de reconstruire la maison Chanel.

10/2012

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Histoire ancienne

La fondation de Rome. Réflexion sur l'Histoire

"La critique historique" , disait-on naguère, "est une méthode scientifique destinée à distinguer le vrai du faux en histoire" : admirable et louable programme ! Ainsi se trouvait rejeté dans le néant de la légende tout ce que les textes antiques nous disent des commencements de Rome, de ses mythes et de sa fondation. Romulus et Remus, la louve nourricière, Albe la Longue : autant d'images classiques, autant de fables, admises comme objets d'art, mais condamnées par la science. Mais voici que, depuis quelques années, une extraordinaire moisson de découvertes archéologiques est venue remettre en cause cette ligne de partage. Désormais, n'est-ce pas le programme de vérité que se fixait hier l'histoire qui n'a plus de sens ? Le moment est donc venu de redécouvrir ces vieilles légendes, vraies d'une vérité qui n'est celle ni de l'histoire positiviste, ni de l'archétype indo-européen imaginé par Dumézil, classiques mais toujours nouvelles, connues mais incomprises. Cette analyse de la fondation de Rome aboutit alors à un discours sur l'histoire, montrant que les origines de Rome, objet depuis plusieurs siècles d'un effort ininterrompu d'exégèse, constituent un lieu de réflexion où se dévoile, finalement, la double question qui est celle-là même de toute science "humaine" : qu'est-ce que croire, qu'est-ce que savoir ? Ancien élève de l'Ecole normale supérieure, Alexandre Grandazi a été membre de l'Ecole française de Rome, de 1984 à 1987 il enseigne actuellement comme maître de conférences à l'Université de Paris-Sorbonne (Paris IV).

05/1991