Recherche

P-M Grinewald

Extraits

ActuaLitté

Récits de voyage

Séjour à Saint-Pierre-Quiberon

"Les 3 p'tits diables, vous, par contre, restez dans la cuisine ! On s'occupe des prises de température anale. Alors, pas de comédie, on vous laisse pendant dix minutes".

11/2022

ActuaLitté

Préhistoire et dinosaures

30 activités pour découvrir les dinosaures

Bienvenue à toi jeune curieux ! On m'a dit que tu souhaitais être paléontologue, tu peux nous suivre on a fait des découvertes étonnantes sur un sujet passionnant : les dinosaures !

06/2022

ActuaLitté

Maternelle parascolaire

Livre ardoise Les lettres minuscules Maternelle Grande section

Je m'entraine, j'efface, je progresse ! Un livre ardoise conçu par une enseignante de maternelle pour s'entrainer à écrire toutes les lettres de l'alphabet en minuscules cursives.

07/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Journal de prison d'un communeux

Un témoignage unique sur les conditions de détention des Communards dans les prisons versaillaises Le 20 juillet à 4 heures et demie du matin, on frappe à la porte, je dormais, je me réveille aussitôt, mon père était allé ouvrir, et j'ai entendu parler, je dis à Jules, on vient pour m'arrêter. Deux gendarmes "en bourgeois" se présentent et disent qu'ils viennent me chercher pour un simple renseignement ; je me dis en moi-même ; ça ne prend pas le renseignement, je suis bel et bien arrêté, quoique chez moi ils cherchaient à me persuader que, ce que ces sbires me disaient, était vrai. Je descends donc avec eux, mais dans l'escalier je m'aperçois que j'avais oublié mon mouchoir, je remonte et embrasse mes parents, leur disant, ne sachant pas dire si vrai que je ne reviendrais peut-être pas de si tôt, je partis donc, et je pourrais dire qu'ils ont été très convenables avec moi, ils me laissaient marcher auprès d'eux, on n'aurait pas dit qu'ils venaient de m'arrêter. Nous allâmes d'abord rue Beaubourg, ils avaient un nommé Million à arrêter.

06/2020

ActuaLitté

Beaux arts

Dix bibelots africains

"J'aurais voulu être l'auteur de l'assertion qu'Oscar Wilde glisse dans la préface de son Portrait de Dorian Gray : "Révéler l'art et cacher l'artiste, tel est le but de l'art". J'ai la réputation d'occuper des lieux, qu'ils m'appartiennent ou non ; or je peux affirmer que le seul souci qui me taraude, c'est de passer pour un squatter aux yeux de ceux qui me côtoient. Ne pas vivre avec mes oeuvres, comme j'en ai coutume, ne pas relire mes textes, serait-ce de la modestie ? De la fausse modestie ? Je n'en sais rien. De quelque manière que je m'y prenne, je crois que j'ai toujours travaillé à mon autobiographie, même si longtemps je l'ai ignoré (oublié serait le terme approprié), tout en souhaitant me cacher. Et ne pas voir le passé. Cet ouvrage aurait dû s'intituler Dix Petits Nègres, malheureusement Agatha Christie m'en a fauché l'idée. N'étant pas à la recherche du conflit, j'ai dû me contenter de celui-ci : Dix Bibelots africains." Eduardo Arroyo.

11/2019

ActuaLitté

Non classé

Les aubes sont navrantes

Il m'arrive encore de repasser devant la ferme des Glénans. Poussé par une inexplicable nostalgie, je longe la route du calvaire et file jusqu'au bout du chemin, là où j'ai vécu avec Orlane il y a quarante ans. A cette époque, c'était une vieille bâtisse que nous avait louée un couple de paysans partis à la retraite. Nous l'avions aménagée avec nos maigres moyens, cherchant avant tout à profiter de ce lieu solitaire et calme. Aujourd'hui, il ne reste rien de ce décor antique. La maison est en ruines et les frondaisons généreuses qui apportaient ombre et sérénité à la campagne endormie ont été remplacées par des poulaillers en béton d'une hideur tenace. Lorsque je m'arrête, il me semble pourtant reconnaître quelques vestiges du passé. Quand je reviens vers ce pôle aride, je ne peux m'empêcher de revoir les visages de ceux qui ont hanté ces lieux, d'entendre leur voix, de suivre leurs gestes et de mesurer le chemin que nous avons parcouru ensemble avant que les trahisons et la mort ne viennent poser sur cette époque un voile étrange.

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

Le songe de Maria

Maman, maman, nous avons vu l'Allemand. Il rangeait des planches sous le hangar des Comte. Nous avons eu peur, nous nous sommes cachés pour l'épier. Marceau, qui se disait très courageux, avait rempli ses poches de cailloux. Mais le prisonnier a travaillé sans relâche. Tu le reconnaîtras, il porte une casquette militaire et je suis certain qu'il est plus grand que Raoul Martin. Ce qui m'a surpris en toi, ce n'est pas ta taille, Charles m'en avait déjà parlé. Ce sont tes yeux. Je n'avais jamais vu des yeux comme les tiens. D'un vert couleur d'océan tourmenté. Mais ce n'était pas la couleur qui m'a le plus étonnée, c'est ce qu'ils donnaient à ton visage, une expression de tristesse douce ou plutôt d'un regard profond chargé de mélancolie" . A Euzière, curiosité et médisance ont accompagné l'arrivée de Franz. Maria, jeune veuve, a été la première à lui tendre la main alors que le village lui tournait le dos. Peu à peu les préjugés sont tombés, mais son passage en Cévennes a changé le cours de bien des vies.

05/2012

ActuaLitté

Littérature française

Georges, si tu savais...

Georges, si tu savais... est la suite de Chambre à part, récit qui a connu un très beau succès. Maryse Wolinski y expliquait comment faire perdurer son couple en imaginant de nouveaux codes du désir. Dans Georges, si tu savais..., elle démontre, à travers son expérience, comment faire perdurer le désir en envisageant un nouveau code le la vie conjugale. Dans Chambre à part elle s'adressait aux lecteurs en empruntant la première personne. Dans Georges, si tu savais..., elle écrit à la première personne mais en m'adressant directement à Georges."Ce second récit est le rebondissement du premier. Et le point de départ en est un dessin du Journal du dimanche, dessin de Georges Wolinski que j'ai jugé misogyne. Il m'a donné l'opportunité de réfléchir à cette question qui me taraude : j'ai eu mille raisons de le quitter, mais comme je vis toujours auprès de lui, il y en a une mille et unième qui me fait continuer et réussir cette aventure sentimentale au long cours. J'avais écrit dans le JDD : un jour il faudra que je m'explique. Ce jour-là est arrivé."

03/2011

ActuaLitté

Littérature française

Avec tout notre amour

Lorsque, le 25 janvier 2018 à 8 h 46, Monique s'en est allée, j'ai cru que ma vie allait également s'arrêter là. Heureusement, nos filles, la famille et les amis, les vrais, ne m'ont pas laissé tomber. Ils m'ont obligé à me battre et à refaire surface. Après beaucoup d'efforts et de nombreuses séances de psychanalyse, j'ai retrouvé l'envie de vivre. J'ai alors ressenti le besoin de lui écrire (...). A certains moments, ce fut douloureux, j'avais même l'envie de tout abandonner, ma psy m'a été d'une très grande aide. Je ne la remercierais jamais assez. Je raconte dans ce livre les quarante-deux années de bonheur passées à ses côtés. (...) J'ai mis dans cet ouvrage toute mon âme, j'y ai vidé mon coeur afin de faire savoir, à ceux qui voudront bien prendre le temps de le lire, que la vie peut et doit continuer après une telle épreuve. Je sais aujourd'hui que la personne que l'on a tant aimée sera toujours aussi présente et que l'amour des premiers instants restera aussi fort.

02/2020

ActuaLitté

Beaux arts

Secrets de cathédrale. Strasbourg, Edition français-anglais-allemand

La photographie naît d'une rencontre avec la matière, à laquelle elle s'attache pour construire son histoire. Les artisans de la Fondation de l'oeuvre-Notre-Dame de Strasbourg m'ont fait découvrir avec un grand plaisir la culture de leurs métiers et leur amour de la pierre. Sous leurs gestes précis et patients, façonnée et soignée, la pierre les lie entre eux et par delà les siècles à l'imposant édifice. Accompagné de Frédéric Degenève, Compagnon Tailleur de Pierre du Devoir, homme passionné et modeste, j'ai gravi les escaliers, arpenté les passages, traversé les coursives, à la découverte de lieux habituellement peu visités. Chaque escapade fut pour moi un voyage spirituel dans le temps entre les dentelles de pierre, rythmée par le chant du vent, s'imposant aux caprices des saisons. Il m'a fallu beaucoup de patience pour saisir à travers les jeux de la lumière les multiples facettes que la cathédrale nous offre à chaque heure du jour. A l'instar de l'oeuvre des bâtisseurs, je tente par mon travail de m'inscrire dans l'histoire millénaire de cette construction, démarche de transmission sensible, afin de perpétuer l'émerveillement.

10/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les lèvres de l'eau

" Je m'étais plongé comme un fou dans les profondeurs de la chair de huit femmes, dans leurs eaux, celles de leur peau, de leur voix, de leurs désirs. Une manquait, pour arriver à neuf, le chiffre magique qui accompagnait mes pas. Les neuf évocations d'Aziz les unissaient et leur faisaient épouser le mouvement de la spirale, du tourbillon, d'un rêve étrange dans la trame de rêves qui ne m'étaient pas étrangers. Certaines de ces femmes m'avaient laissé des cicatrices profondes, et d'autres, des blessures plus légères. Avec chacune d'elles, j'avais graduellement pris conscience de ma condition de Somnambule. " Sur les traces d'Aziz al-Ghazâlî, maître calligraphe de Mogador et auteur d'un traité amoureux aujourd'hui perdu, La Spirale des songes, un homme va consacrer sa vie au désir, faisant renaître la mystérieuse caste des Somnambules. Neuf chapitres scandés par les neuf songes du traité d'Aziz tracent un véritable blason du corps féminin, vertigineux et poétique. Après Les Visages de l'air (éditions du Rocher, 1997), Les Lèvres de l'eau est le deuxième roman d'un cycle portant sur les quatre éléments.

02/1999

ActuaLitté

Littérature française

Electrochocs

"Avec les années cahin-caha, je m'étais habituée aux embardées de cette femme, dépressive permanente et mère intermittente. Jusqu'au jour où elle voulut m'étrangler. Ses nerfs craquèrent. Pas mes cartilages. Se méfiant d'elle-même, elle m'avait fabriquée en dur. J'avais dix ans, je voyais mon enfance chavirer." Il faudra à la petite fille attendre l'âge adulte pour découvrir que cette tentative de meurtre maquillait une tentative d'amour. Un amour dévoyé par la psychose maniaco-dépressive qui cannibalisait sa mère. Pour comprendre cette maladie soignée dans des cliniques psychiatriques à coup d'électrochocs, l'auteur part à la recherche d'autres parmi ces malheureux élus que furent Virginia Woolf, Louis Althusser, Sylvia Plath, ou encore Winston Churchill. Des compagnons de route qui lui permettront d'apprendre à résister sans se dérober, à accepter sans capituler face à un ennemi qui dévasta son enfance. Jusqu'au bout elle s'acharnera à ramener vers la rive cette mère candidate récidiviste à la noyade. Une écriture tenue sanglée par l'humour fait de ce récit non un traité du désespoir mais un hymne à la vie.

02/2012

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Boys, boys, boys

Quand il m'a quittée pour une autre vous étiez toutes là pour me dire combien il ne me méritait pas, quand j'ai échoué à mes examens vous étiez toutes là pour me dire qu'un concours c'est aléatoire, quand j'ai négligé de m'inscrire sur les listes électorales vous étiez toutes là pour me dire qu'il n'y avait plus de différence entre la droite et la gauche, quand j'ai eu ma période chanson française vous étiez toutes là pour pleurer avec moi au karaoké sur des tubes de France Gall, quand j'ai porté des jupes sur des pantalons vous étiez toutes là pour me dire que ça affinait ma silhouette. Vous n'avez jamais voulu me faire de la peine, vous m'avez protégée parce que c'est ça le boulot des copines. Maintenant je veux qu'on me pète la gueule. " Boys, boys, boys est le récit d'une fille qui prend les armes et choisit son camp. Avec un projet, presque un projet secret : échapper au mutisme fatal de ses contemporaines, s'inviter chez les garçons, s'emparer de leur parole virile - être féministe autrement.

06/2007

ActuaLitté

Actualité et médias

Plaisir et nécessité

Depuis mon plus jeune âge, j'ai une passion : les livres. Ils ont forgé mon enfance, ils sont le fil directeur de ma vie professionnelle. Je suis née belge, la France m'a accueillie et m'a permis d'agir. De la Belgique jusqu'au ministère de la Culture où j'ai passé dix-sept mois, j'ai traversé des moments heureux, exigeants, durs parfois, mais aussi inespérés. Toute ma vie je me suis engagée. Car je crois au pouvoir du dialogue face au cynisme du monde moderne, je crois à l'entraide citoyenne contre les violences du capitalisme, je crois à la solidarité dans une société encore inégalitaire envers les femmes. Dès que j'ai découvert le monde politique au plus haut niveau, j'ai vu l'immense responsabilité que cela impliquait. Comment une femme de 66 ans, inscrite à aucun parti, sans expérience des institutions, peut-elle se rendre utile à son pays ? Ces mois où j'ai expérimenté le "pouvoir de faire" méritent, je crois, d'être racontés. La culture est, à mes yeux, un plaisir et une nécessité. Je voudrais vous faire partager ce qui m'anime.

06/2019

ActuaLitté

Littérature française

Soixante jours

C'est l'histoire vraie d'un homme qui a marché des nuits et des jours, sans relâche. L'histoire d'un homme venu un jour reconstruire le mur d'enceinte de ma maison soufflé par la tempête. Quelque chose de solide émanait de lui, une force implacable. Pourtant, face à ce mur écroulé qui offrait comme horizon le jardin aux arbres séculaires des voisins, l'homme s'est mis à trembler. Après un long silence, il m'a avoué avoir peur des forêts. Cette confidence m'a étonnée, le contraste entre cet homme costaud et cette peur enfantine était saisissant. Qui était-il vraiment ? Peu à peu, l'homme s'est confié, et une fois sa vie exhumée je lui ai fait une promesse, écrire son histoire. Celle de ces Kurdes qui, un matin de novembre, ont fui ensemble la Turquie. Ce livre est double, il raconte l'histoire de ce groupe de personnes qui m'a tant bouleversée mais il nous raconte aussi. En chacune de ces personnes se cache une part de nous-mêmes. Chacun porte en soi le ciel et l'enfer...

05/2018

ActuaLitté

Philosophie

Ma vie. Esquisse de quelques souvenirs, 9e édition

Un serviteur qui venait l'hiver nous apporter en ville des oeufs frais de notre maison de campagne me raconta qu'il avait vu, au milieu du jardin, devant la maisonnette qui m'appartenait à moi toute seule, "un couple" désireux d'entrer, mais qu'il avait éconduit. Quand il revint la fois suivante, je lui demandai des nouvelles du couple, sans doute parce que l'idée qu'ils avaient dû depuis souffrir du froid et de la faim m'inquiétait : "Où ont-ils bien pu aller ? Eh bien, m'annonça-t-il, ils ne se sont pas éloignés. Alors ils sont toujours devant la petite maison ? Eh bien, ce n'est pas cela non plus : ils se sont complètement transformés, ils sont devenus de plus en plus minces et petits ; ils se sont tant amenuisés qu'ils ont fini par s'effondrer complètement." Car, un matin qu'il balayait devant la maison, il n'avait plus trouvé que les boutons noirs du manteau blanc de la femme, et, de l'homme, il ne restait plus qu'un chapeau tout bosselé ; mais le sol à cet endroit était encore couvert de leurs larmes glacées.

04/2015

ActuaLitté

Littérature française

Jean-Christophe et caetera... La complainte d'un pauvre idiot pour le salut du monde

Erreur médicale fatale ! Je suis emmuré dans un corps qui vous fera vite peur, mais je comprends tout, enfin tout ce qu'il m'est donné à voir, entendre, sentir, respirer. Je veux m'évader un moment avec vous. Ce sera au travers d'une sorte d'autobiographie réalisée à deux mains. J'ai écrit ce livre avec mon frère. J'y exprime ma vision de ce milieu du XXe siècle dans lequel je suis né et montre le regard décalé que je porte sur notre société tout au long de ma drôle de vie. Mais je l'ai vécue, cette vie, avec intensité et joie, malgré toutes les embûches. Prenez le temps de mieux me connaître comme ces quelques fabuleux copains que je vous présenterai tout au long de mon récit. Apprenez à nous regarder avec toutes nos différences dans cette société et cet espace public qui nous sont communs. Notre recherche du bonheur est réelle. Elle montrera souvent à quel point celle des gens ordinaires peut paraître frivole. Vous comprendrez alors que, non seulement, nous appartenons au même monde, mais que nous l'inventons ensemble depuis toujours. Je m'appelle Jean-Christophe.

04/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Les républicains espagnols dans le camp de concentration nazi de Mauthausen. Le devoir collectif de survivre

Nous trouvons en ces pages pour notre mémoire et la vérité l'ampleur du drame vécu par ces républicains espagnols. Cet appel à se souvenir est pour eux une façon de rester vigilant et d'éviter que la bête immonde au ventre fécond ne se relève. « Le devoir collectif de survivre, m'a enivré, saoulé par sa grandeur, sa douleur et m'a blessé par l'oubli qui lui était insupportablement réservé. Ce texte m'a immédiatement interpellé. J'ai senti intuitivement, ou de cette perception érodée par les années de labeur sinon acérée par ma quête sur les « oubliés » de l'histoire, sa force de sens. » Ce livre est le « non » à l'aliénation, un veilleur vigilant sur l'avenir, un acte de solidarité. Je reprends à mon compte ces mots de Cervantés « Tu ferais mieux de l'appeler enfer, et encore pis s'il y a chose qui soit pire au monde. » Et je vous les offre comme déjà ce chant qui sera à toujours la tache innommable de notre vingtième siècle mais aussi notre honneur de part l'humanité et le refus d'une quelconque aliénation de ces républicains espagnols

11/2015

ActuaLitté

Faits de société

Addict

"Le 8 mai 1975, je vois le jour, moi Marie Alicia Eugénie Charlotte Blandine, seconde fille du duc et de la duchesse de Noailles. Trente ans plus tard, je choisis la vie. je m'arrache à l'alcool, à l'herbe, à la cocaïne, à ces dépendances qui, depuis quinze ans, me possèdent et me consument. je m'appelle Marie, j'ai deux anniversaires et une seule vie." M. de N. jolie jeune femme, issue d'une des grandes familles de France, Marie de Noailles découvre la drogue à treize ans. Elle s'essaye à tous les cachets, à toutes les boissons. Une longue chute impossible à arrêter. A presque trente ans, méconnaissable, usée, elle est placée par sa famille dans un centre au Royaume-Uni. Marie change, se sauve, devient à son tour psychologue et rend ainsi ce qu'elle a reçu. Ce texte intime et lumineux ne perce pas l'énigme de l'addiction mais l'approche, avec pureté et douceur. Vous n'oublierez pas cette jeune femme, au regard clair, aujourd'hui libérée. Emilie Lanez a prêté à Marie de Noailles son talent, sa sensibilité : ensemble, elles nous offrent un livre inestimable.

09/2016

ActuaLitté

Faits de société

Putes à flic. L'enfer quotidien des familles des forces de l'ordre

" Qui protège ceux qui nous protègent ? ". Un livre coup de poing et un témoignage exclusif de la colère et du combat de deux femmes de flics. Il disait s'appeler R. et m'envoyait un mail, se réjouissant du suicide d'un CRS survenu la semaine d'avant. "Nous, les blacks blocks allons fêter ça ce soir, grâce à son geste, beaucoup de gamines, de femmes, d'hommes et de retraités pourront rentrer chez eux avec leurs deux yeux, leurs deux mains, sans être défigurés " ou encore "que ce CRS aille brûler en enfer, ce soir nous allons fêter sa mort". Un deuxième mail allait rapidement suivre : " Tu vois j'imagine tes filles de merde, être traînées par terre et tabassées aussi, putain quel pied. " J'avoue que là, il m'avait touché. Il concluait ce mail par : " Vivement le prochain suicide qu'on refasse la fête, bande de pétasses ". Me voilà à dormir, du moins à essayer, avec deux gros couteaux sous l'oreiller, les plus gros que j'ai trouvés dans ma cuisine, mes chiens au pied du lit, me disant que je n'avais qu'eux pour m'aider.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

L'Amour paternel ou la Suivante reconnaissante, comédie italienne, en 3 actes et en prose

L'Amour paternel, ou la Suivante reconnaissante, comédie italienne, en 3 actes et en prose, par M. Goldoni, composée pour les Comédiens italiens ordinaires du Roi et représentée sur leur théâtre au mois de février 1763. Extrait scène par scène, avec les lettres de M. Goldoni et de M. Meslé, tant sur cette pièce que sur plusieurs autres objets des spectacles Date de l'édition originale : 1763 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

ActuaLitté

Théâtre

Ange soleil

Une nuit d'août 44. Les troupes alliées sont entrées dans Paris. Depuis les toits, soldats allemands et miliciens français livrent leurs derniers feux. A L'Olympie, un dancing de Pigalle, une mère attend l'exécution de son fils assassin. Il sera le premier guillotiné de la France libre. A l'origine de ce texte, il y a la demande que m'a faite Alfredo Arias en 2005 d'adapter pour la scène le roman de Jean Genet Notre-Dame-des-Fleurs. Devant ma réticence à toucher à ce chef-d'œuvre, Alfredo m'a suggéré d'écrire un texte original où se croiseraient l'univers de Genet, celui des photographies de Brassaï et le mien, bien sûr, où les adolescents hors la loi tiennent une grande place. Un nom m'avait frappé en relisant Notre-Dame-des-Fleurs, celui, merveilleux. du condamné à mort Ange Soleil. Figure elliptique, oublié au palmarès des grands criminels, Ange Soleil a laissé peu de traces sinon celles d'une absolue noirceur : meurtrier atroce et sans repentir, codétenu violent et délateur, on raconte qu'il s'acoquina avec les pires gardiens de la pénitentiaire, tout particulièrement sous l'occupation allemande.

05/2011

ActuaLitté

Littérature française

Claude

" Si les lois de la nature s'appliquaient aux hommes, je n'aurais probablement pas survécu. Je ne tiens aucun rôle dans la société et pourtant c'est elle qui m'a fait. Le résultat n'est pas terrible, j'en conviens, pourtant, j'arrive à être joyeux car je suis insouciant et je n'aime pas les grincheux. De la vie, je n'ai retenu aucune leçon. J'ai fait fuir toute notion de progrès. Je dis je, mais je ne sais finalement pas de qui je parle, en vérité, je ne m'intéresse pas à moi-même. J'ai déçu les femmes, ça oui, mais ce n'est qu'un détail. J'ai déçu mon père et ma mère, qui pourtant m'aimaient beaucoup. J'ai déçu la société qui assez vite ne me prêta plus rien. Ceux qui ont attendu des choses de moi et me firent confiance, comme on fait confiance à un ami, me haïssent maintenant. Ils ont compris qu'ils en ont été pour leurs frais. N'exigez plus rien de moi, qui que vous soyez, car sachez-le, je possède encore assez de liberté pour vous décevoir aussi. "

08/2000

ActuaLitté

Policiers

Family killer

Eté 2013. Un père tue sa femme et ses enfants de sang-froid avant de disparaître dans la nature. Après des semaines d'enquête infructueuse, la police contacte François Holzer, ex-flic au passé tourmenté et aux méthodes peu orthodoxes. "Voici la transcription exacte des enregistrements volés, effectués tout au long de mon enquête. Vous serez soumis à la même épreuve que moi, n'en saurez ni plus ni moins. Ce que j'ai entendu, vous l'entendrez. Ce que ces gens m'ont tu vous sera tu. Pas de narration bidon. Un flic n'est que l'archéologue de l'âme d'un assassin. Il lui faut creuser au plus profond, parfois jusqu'à une absurdité plus insaisissable que la folie. J'ai creusé, à en déchirer mes ongles jusqu'au sang, dans les bassesses les plus répugnantes. Cette enquête est de celles que j'aurais préféré ne jamais avoir vécu et enregistré. Elle m'a obligé à saisir aussi ma propre voix et à descendre, terrifié, jusqu'aux tréfonds de moi-même. Je vous invite à m'y accompagner et à décrypter ces voix." François Holzer.

01/2014

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Souviens-toi de nous

Je me perds en essayant de sauver tout le monde. En tant que médecin, je marche sur la corde raide qui sépare la compassion du surinvestissement. Ce qui s'applique également à ma vie privée. L'amour est un luxe que je ne peux pas me permettre. Ce n'est que lorsque le Dr Westin Grant brise toutes mes barrières et m'offre un avenir, que je me demande si je suis assez courageuse pour risquer mon coeur. Alors que la personne que j'étais et celle que je tente de devenir luttent pendant mon essai clinique, le destin d'une patiente change tout. Tout à coup, tout ce pour quoi j'avais travaillé est en danger. Mon intégrité, ma carrière et même ma relation avec Westin. Il m'a aimée une fois, j'espère juste qu'il pourra m'aimer pour toujours... --- "J'ai lu la plupart des livres de Corinne et j'en ai aimé beaucoup, mais celui-ci doit être l'un de ses meilleurs. Elle a vraiment apporté les sentiments, l'angoisse et l'émotion avec Souviens-toi de nous". - Christy (Goodreads)

11/2022

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

Mini Maude Tome 1 : Cahier et mains moites

Je m'appelle Maude Ménard-Bérubé, et aujourd'hui, c'est mon anniversaire. J'ai dix ans, mais ça m'énerve, car je devrais être plus vieille. Après tout, Sophie et Marianne vont bientôt avoir onze ans, et je suis vraiment plus mature qu'elles. Ca m'a toujours agacée d'être parmi les plus jeunes de ma classe et de devoir célébrer mon anniversaire en plein été, alors que tout le monde est en vacances. Si j'étais née pendant l'année scolaire, je pourrais fêter ça à l'école et avoir toute l'attention sur moi. J'aime : le bel Antonin, les surprises, la danse, la mode, mes amies Jeanne, Sophie, Clara, Charlotte et Marianne (quand je ne me dispute pas avec elle). Je n'aime pas : les filles qui osent s'asseoir à notre table de la cafétéria, Marianne quand elle me copie ou essaie de me voler mon amoureux, les disputes incessantes de mes parents et les gars trop collants. En espérant que ces pages tomberont un jour entre les mains d'un grand producteur qui voudra faire un film sur ma vie, je vous souhaite la bienvenue dans mon univers. Maude xox

05/2018

ActuaLitté

Europe

Présentation de l'aigle impérial, destiné à être placé sur le clocher de l'église Saint-Germain. Discours, novembre 1809

Discours prononcé par M. Lautour-Mezerai, maire de la ville d'Argentan, en présentant l'aigle impérial, destiné à être placé sur le principal clocher de l'église St. -Germain, de ladite ville, le [3] novembre 1809, jour du Te Deum chanté pour la paix conclue le 14 octobre dernier à Vienne, entre S. M. l'empereur Napoléon-le-Grand, et S. M. l'empereur d'Autriche Date de l'édition originale : 1809 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

ActuaLitté

Littérature française

La maison des agapanthes

"Capitale de la douleur, capitale de la merveille et de la grâce. Grâce non religieuse, mais cependant divine ? : d'un seul coup, je comprenais brutalement que le divin habitait parmi nous, que les mots autant que les monts du Liban, qui coiffaient ma rencontre adolescente avec Bounoure d'un peu d'éternité de neige, que les mots et les monts nous étaient une demeure, que le sacre était notre quotidien. La brûlure de cette gi ? e ne m'a pas quitté depuis lors et, de temps en temps, il m'arrive de toucher distraitement ma joue ? : Bounoure est mort, je vais bientôt mourir, mais sa ? èvre, la contagion de sa ? èvre est toujours là et je sais que jusqu'en ma dernière minute j'aurai vécu, dans le sillage de Bounoure, audacieusement, modestement, selon le grand exemple qu'il m'a laissé, au seuil du feu. " Dissimulée sous le transparent pseudonyme de Soliman, la voix de Salah Stétié - voix majeure de la poésie contemporaine - révèle toute la puissance émotionnelle d'un souvenir ? : celui des rencontres avec Gabriel Bounoure, grand critique de l'entre-deux guerres, qui agira à la manière d'un astre, à la fois lumière et voie.

11/2017

ActuaLitté

Littérature française

Au bord de l'abîme

"?Quatre ans. Quatre ans d'écriture. Quatre ans à vivre et raconter mon histoire. Une période de ma vie difficile mais qui m'a permis de voir les choses avec une perspective différente, et qui a fait de moi la personne que je suis devenue aujourd'hui. Mais ce n'est que le début d'une histoire bien plus compliquée, faite d'évènements inattendus, de moments oubliés, d'instants à jamais gravés dans ma mémoire et surtout de belles rencontres. Et pourtant un seul sentiment à l'heure où j'écris ces lignes, le sentiment d'avoir eu de la chance. La chance d'être encore là pour partager mon histoire bien sûr. Mais aussi la chance que la vie ait mis sur mon chemin des personnes formidables qui m'ont soutenu et m'ont aidé à me battre. C'est une histoire comme tant d'autres, mais c'est mon histoire. C'est une histoire qui commence mal, mais une histoire qui finit bien. Une histoire pleine d'espoir. Et surtout une histoire qui, je l'espère, pourra aider d'autres femmes qui pourraient vivre une expérience similaire.?" Chaque cicatrice raconte une histoire...

07/2023

ActuaLitté

Pensée positive

Enjoy every day. Heureux chaque jour

Ce soir au dîner, un convive m'a demandé : "Quelles sont tes intentions avec tous tes post publications Facebook ou Instagram ? Sais tu que beaucoup te détestent pour la joie que tu exprimes mais il y en a d'autres à qui tu propages de l'espoir, que ressens tu face à tout cela ? " J'ai répondu "que pour apprécier et être heureux, il m'a fallu être très malheureux pour comprendre les choses, je souhaite juste partager sur les réseaux sociaux sans vouloir créer des sentiments négatifs, loin de moites relents nauséabonds de ma vie est plus belle que la tienne", bien au contraire, j'aimerais que le monde soit heureux, en paix. Il m'a ensuite interrogé sur mes tristesses. "Parfois elles sont aussi profondes que l'océan" dis je, mais c'est grâce à elles que je prends acte de la valeur des bons moments. Enjoy every day et Thanks Life sont mes devises. Heureux chaque jour, merci la Vie. Pas pour tout de suite, peut-être demain ? " Répondis je. J'ai 4 ans, je suis confiné dans un orphelinat, prends moi et viens.

10/2023