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Nathalie Prince

Extraits

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Théâtre

Théâtre complet. Tome 2

Vagues souvenirs de l'année de la peste [1982]. Ils ont fui la peste de Londres. Ils campent ensemble par la force des choses et, ensemble, tentent difficilement de vivre ensemble dans la catastrophe. Hollywood [1983]. Un soir, à Hollywood, lors d'une réception, des personnages fictifs ou réels racontent leur vie. Est-ce qu'ils ne pourraient pas jouer leur propre personnage, interpréter leur propre histoire ? Histoire d'amour (repérages) [1983]. Deux hommes et une femme se retrouvent, ils vécurent une histoire d'amour. Le premier homme, le jour des retrouvailles, lit la pièce, le récit de leur histoire, telle qu'il veut s'en souvenir, telle qu'il l'imagine. Retour à la citadelle [1984]. Le nouveau gouverneur arrive. Il vivait là, avant, et il n'était pas très bien considéré. Dans la capitale, il a réussi... Il retrouve sa famille, ses faux amis : serat-il revanchard ? Les Orphelins [1984]. Lorsque le Père mourra, les trois fils réussiront-ils à se partager son héritage, sa maison et la femme qui est là et qui semble si indifférente 7 De Saxe, roman [1985]. Le jeune prince de Saxe avait tout quitté pour faire du théâtre avec deux aventuriers. Ils reviennent le chercher, perdu dans son palais et dans ses rêves. La Photographie [1986]. C'est l'histoire de gens qui se sont perdus de vue, qui se retrouvent, et qui se souviennent qu'ils se connaissaient, "avant", quelques années auparavant. L'Exercice de la raison [1985]. Pièce sur le pouvoir qui deviendra en 1988 Les Prétendants. Dans cette première version, pas de "scène culturelle" mais un Gouverneur, un Directeur, des Adjoints, une Responsable, bien sûr des maris et des épouses et un Envoyé du gouvernement.

02/2014

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XVIe siècle

Confisquer, restituer, redistribuer. Punition et réconciliation matérielles dans les territoires des Habsbourg et en France (XVIe et XVIIe siècles)

La question des confiscations, comme transfert à la puissance publique des biens d'une personne condamnée par la justice ou ciblée par une mesure de police ou de guerre, interroge le rôle de l'Etat dans l'exercice de la punition à grande échelle. Les spoliations de masse ayant frappé des populations à l'occasion d'épurations, d'éliminations ou d'exils forcés, ont ouvert des débats sur la légitimation de l'action politique et sur le devenir des biens confisqués, entre une voie de restitution à leurs propriétaires d'origine et celle d'une redistribution à d'autres. Confisquer, restituer, redistribuer met en exergue l'exercice de la punition et son difficile pendant de la réconciliation au sein des grandes monarchies européennes des XVIe et XVIIe siècles. Les modèles de l'action monarchique en Espagne et en France font ressortir la primauté de la figure toute puissante du roi de justice et son usage de la "clémence" après l'écrasement des révoltes. Mais la construction d'une monarchie catholique par le roi d'Espagne amène à un raidissement des politiques contre les minorités confessionnelles de ses Etats, notamment dans les anciens Pays-Bas où la répression sévère devient le ferment d'un rejet d'une politique jugée tyrannique. Enfin, l'instrumentalisation des problèmes de confiscation et de restitution au nom de la défense du catholicisme et des intérêts stratégiques de la monarchie hispanique hors de ses frontières, fait entrer la diplomatie et le droit international dans leur règlement. Confiscations, restitutions ou redistributions posent au prince la question de l'art de bien gouverner pour discipliner la société. Elles mettent en miroir les savoirs et les pratiques des administrations monarchiques, les confrontent aussi à leurs limites et à leurs carences. Et elles participent au dialogue entre les différentes échelles de pouvoirs comme avec les populations.

09/2021

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Fantasy

Ce royaume tissé Tome 1

Des empires qui s'affrontent, une romance interdite et une reine oubliée depuis longtemps, destinée à sauver son peuple. Aux yeux des habitants d'Ardunia, Alizeh est une servante comme les autres, invisible, insignifiante. Nul ne se doute qu'elle est l'héritière d'un ancien royaume djinn, pièce maîtresse d'une prophétie prédisant la libération de son peuple. Traquée depuis toujours, elle a passé sa vie à se cacher pour survivre. Jusqu'au jour où elle commet une erreur... Kamran, le prince héritier du trône d'Ardunia, a entendu la prophétie annonçant la mort prochaine de son grand-père. Ne voulant pas devenir roi, il se doit de trouver la menace et de l'éliminer. Ses soupçons se posent immédiatement sur une servante aux yeux étranges dont il a croisé la route un matin et qu'il a vue repousser un agresseur sans effort. Jamais il n'aurait pu imaginer que cette éblouissante jeune femme, qu'il ne peut chasser de son esprit, allait un jour bouleverser son royaume et le monde tout entier. Traduit de l'anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion "Dans un récit aussi raffiné que l'un des vêtements d'Alizeh, Tahereh Mafi tisse un envoûtement où s'entrelacent destinée et danger, amour interdit et intrigues de cour, magie et révolution. ' Cassandra Clare, autrice de la série The Mortal Instruments. "Ce royaume tissé est une merveilleuse fantasy, enrichie d'une prose intelligente, de rebondissements délicieux et d'un monde à couper le souffle. Préparez-vous à être détruit : ce livre vous arrachera le coeur avant de le faire battre à nouveau et, à la fin, il vous laissera sans voix. ' Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

09/2023

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Sciences politiques

La piste Kim. Voyage au coeur de la Corée du nord

Il est le plus célèbre dictateur de la planète. Mais aussi le plus mystérieux. Et l'un des plus dangereux. A 30 ans, Kim Jong Un a le doigt sur la gâchette nucléaire. Il défie Donald Trump et Xi Jinping. Il peut d'une chiquenaude déstabiliser le fragile équilibre des puissances qui oppose, depuis la Guerre froide, Pékin et Washington, dont 28 500 GI's sont postés dans la péninsule. Et chacune de ses incartades fait trembler l'Occident. Six ans après son accession au trône, le "leader suprême" nord-coréen reste une troublante énigme sur laquelle butent les services de renseignement du monde entier, de la CIA aux espions chinois. Même l'âge exact du fils de Kim Jong Il, élevé en Suisse, n'est pas connu. Il est à la tête d'une armée d'1,2 millions de soldats, la quatrième du monde, et développe un programme de missile balistique de longue portée, une menace directe pour les Américains. Comment expliquer la force et la longévité de ce régime ? Comment un Etat peut-il encore, sur notre planète interconnecté du 21ème siècle, échapper aux regards des plus puissants ? De Séoul à Pyongyang, en passant par Pékin, Berne et Washington, il a enquêté auprès de transfuges, diplomates, experts ou espions pour déchiffrer le théâtre d'ombres de cette citadelle assiégée derrière les barbelés du 38e parallèle. Au-delà de la biographie et du mythe, ce livre est un grand reportage, un récit haletant, une cavalcade en Orient extrême sur les traces du dernier prince rouge. Grâce à sa connaissance du terrain, de l'histoire, de la culture et des arcanes du pouvoir nord-coréen, Sébastien Falletti soulève pour la première fois les coins du voile soigneusement tendu par la seule dynastie "communiste" de la planète.

05/2018

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Comics divers

Tarzan L'intégrale des Newspaper Strips Volume 2 : 1969-1971

"Russ Manning était un véritable conteur d'histoires... on reconnaît instantanément son style dais, sans faiblesses, expressif jusque dans les regards, les décors luxuriants de la jungle ou le rendu des écailles des dinosaures. Les éléments fantastiques de l'univers de Tarzan sont exprimés avec un réalisme qui confère aux planches de Manning une adhésion immédiate du lecteur. Tout comme son modèle, Hal Foster (Prince Valiant), la qualité du récit narratif de Manning est éclipsée par l'éclat de son art graphique. Un don rare qui invite le lecteur à s'immerger totalement dans l'élégant et sauvage monde de l'Homme-singe." — William Stout. En 1967, l'entreprise qui gère le fonds du créateur de Tarzan, la Edgar Rice Burroughs Inc, fait appel à Russ Manning pour prendre en charge la production des bandes dessinée (comic strips) qui paraissent chaque jour dans la presse, avec comme condition que celles-ci soient en harmonie avec la vision du créateur. Assisté de Bill Stout, Mike Royer et Dave Stevens, Manning illustre 9 histoires complètes en noir et blanc, découpées en bandes, à paraisse quotidiennement (dailies) et 22 histoires en couleurs destinées aux parutions hebdomadaires en planches (sundays). L'action couvre les avenues inédites de Tarzan à Pal-ul-don, Opar, Pelluddar et au-delà. Vous tenez entre les mains le deuxième volume d'une série de quatre qui couvrent l'intégralité des snips de Russ Manning sur l'Homme-singe. Ce volume contient pas moins de 644 strips couvrant la période allant d'octobre 1969 à juillet 1971. Tout le matériel a été tiré du fonds de la Edgar Rice Burroughs Inc et est d'une qualité irréprochable consacrée par le Eisner Award 2014 dans la catégorie "Best Archival Collection : Comic Strips".

10/2021

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Littérature française

Georges Carpentier. L'incroyable destin d'un boxeur devenu star

Le boxeur Georges Carpentier fut la première superstar du sport français et une des vedettes les plus populaires du siècle dernier. Né en 1894 dans les bassins miniers du Pas-de-Calais, le "gosse" embrasse la carrière de pugiliste à 14 ans. Grandissant au rythme de combats effrénés, à la veille de la Grande Guerre, il terrasse les ténors des rings de la vieille Angleterre, s'adjuge quatre titres de champion d'Europe, devenant ainsi le "vengeur de Waterloo". Statufié à 18 ans, le prodige à la "gueule d'ange" s'engage en 1914 dans l'aviation et devient un héros du ciel de Verdun. Les Années folles marquent son retour. Couronné champion du monde, il affronte le 2 juillet 1921 à Jersey City, devant plus de 80 000 spectateurs, le redoutable Américain Jack Dempsey. Dans un spectacle sans précédent et un combat exprimant les rancoeurs et les inquiétudes de l'après-guerre, le grand Georges fait vibrer toute la France à l'unisson. Adulé aussi de l'autre côté de l'Atlantique où Hollywood lui fait les yeux doux, l'idole devient désormais le Frenchman le plus célèbre d'Amérique... En ressuscitant Georges Carpentier, cette première biographie historique suit pas à pas sa vie trépidante. Ce formidable voyage dans l'Europe et les Etats-Unis du XXe siècle invite le lecteur dans les coulisses du monde âpre de la boxe et à la rencontre des célébrités d'hier. Maurice Chevalier, Fréhel, Colette, Tristan Bernard, Maurice Maeterlinck, Roland Garros, George Bernard Shaw, François Mauriac, George Gershwin, Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks Sr, Mary Pickford, Ernest Hemingway, Hô Chi Minh, Greta Garbo, David Lloyd George, Winston Churchill, le prince de Galles, les monarques George V et Alphonse XIII... Innombrables sont les notoriétés à avoir côtoyé le Français et à s'être émerveillées devant ses "exploits".

06/2021

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Histoire de France

La princesse de Lamballe. L'amie sacrifiée de Marie-Antoinette

Née dans la Maison royale du Piémont, Marie-Thérèse de Savoie-Carignan (1749-1792) est mariée en 1768 au prince de Lamballe. Epouse délaissée, elle est veuve à dix-huit ans et son beau-père, le duc de Penthièvre, petit-fils de Louis XIV, la recueille. Marie-Antoinette la prend sous sa protection et en fait sa favorite. Mais cette amitié conduira la princesse vers un effroyable supplice. Marie-Thérèse traverse les scandales royaux avec une sincérité d'âme et, loin des calculs d'intérêts, tente de se frayer un chemin dans une belle-famille compliquée : elle est l'enjeu des ambitions de son beau-père, se lie avec son beau-frère, le duc d'Orléans, futur Philippe-Egalité, que la reine déteste. Un savant équilibre, comme celui qu'elle doit mener avec Marie-Antoinette lorsque apparaît la comtesse Jules de Polignac, qui fait tout son possible pour éliminer sa rivale. La Révolution précipite sa perte. D'abord emprisonnée avec la famille royale au lendemain du 10 août 1792, Marie-Thérèse est assassinée un mois plus tard lors des massacres de septembre. Emmanuel de Valicourt livre un portrait captivant de la princesse de Lamballe et revient sur la violence de sa mort prématurée qui a frappé les esprits. Les documents de la Commune de Paris montrent qu'abattre cette femme s'inscrit dans un processus calculé visant à culbuter la monarchie, tout en tentant de faire croire qu'elle a été victime des furies populaires. Depuis le palais royal de Turin jusqu'à la geôle de la prison de La Force, en passant par Versailles et Rambouillet, la vie de la princesse est un roman au destin tragique, comme celui de Marie-Antoinette, à qui elle manifeste la plus belle des fidélités.

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Histoire internationale

Rodolphe et Mayerling

Le 5 février 1889, Vienne, drapée dans le deuil, déploie le faste des grandes funérailles. La capitale de la monarchie austro-hongroises pleure l'héritier de la Couronne, l'archiduc Rodolphe, qui, brisé par une longue série d'échecs politiques et miné par une maladie qu'il croit mortelle, s'est donné la mort dans son pavillon de chasse de Mayerling. Dans un premier communiqué, la Cour a avancé une attaque d'apoplexie comme cause de la mort. Mais, deux jours plus tard, revenant sur cette version, elle fait savoir que le prince héritier s'est suicidé dans un moment d'égarement mental. La nuit précédente, le cadavre d'une jeune femme, la baronne Mary Vetsera, découvert aux côtés de Rodolphe, a été transporté, dans le plus grand secret, de Mayerling à Heiligenkreuz, à quelques kilomètres de là, où il a été inhumé, à la dérobée, dans le cimetière paroissial. Jusqu'à la fin de la Monarchie, la Cour gardera un silence total sur la présence de Mary Vetsera à Mayerling. L'admettre serait revenu à reconnaître l'adultère et à accréditer la thèse qui faisait de Rodolphe l'assassin de sa maîtresse. Conséquence du souci que la dynastie ne soit pas compromise dans un scandale, ces flottements et ces silences l'atteignent pourtant par un effet de boomerang. Ils nourrissent le soupçon que la Cour cherche à cacher des secrets plus terribles. Avant même la célébration des obsèques, des rumeurs commencent de circuler à Vienne, reprises par les milieux diplomatiques, colportées par la presse étrangère. Ainsi lorsque les lourdes portes de la crypte des Capucins, l'ultime demeure des Habsbourg, s'ouvrent sur la dépouille de Rodolphe, le mythe s'est déjà emparé de l'Histoire.

05/2008

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Histoire des idées politiques

Maurice Barrès. Un destin solitaire

Une personnalité sans cesse en action, libre et souvent solitaire, dotée d'une autorité intellectuelle et sociale aujourd'hui méconnue. Ses funérailles nationales le confirment : Maurice Barrès fut une figure majeure de son temps. En France, au xxe siècle, littérature et politique se seront conjuguées. A tous risques et périls. Initiateur de cette voie, Maurice Barrès n'aura pas échappé à cette loi, laissant le souvenir de son vertige nationaliste, de son engagement antidreyfusard, de son inclination antisémite. Tout en restant reconnu, de tous côtés, comme un écrivain de génie. Un siècle après sa mort, voici la biographie décisive qui éclaire cette paradoxale destinée. Romancier, Maurice Barrès écrit sa vie comme un roman. Il veut dominer son temps, se faire voyageur, journaliste, député, polémiste, se montrer passionné pour être passionnant et rassembler en divisant. Incarnation de son époque, il en endosse les ultimes contradictions. Le Lorrain viscéral part à Paris pour conquérir le monde. Le dandy germanopratin conspue le déracinement. Le jeune prince des Lettres tourne à l'idéologue. Le fondateur du culte du moi se veut le prophète du peuple. Le chantre de la terre et des morts se réinvente adepte enthousiaste des lointains. L'élu de Nancy s'abandonne à un antiparlementarisme virulent. Le spiritualiste mélancolique se révèle jusqu'au-boutiste durant la Grande Guerre. L'imprécateur judéophobe finit par célébrer ses compatriotes israélites tombés à Verdun. Et l'académicien vieillissant, couvert d'honneurs, se plaît à jouer au maître de sagesse. Qui fut ce météore détesté par Emile Zola et Romain Rolland, adulé par Léon Blum et François Mitterrand ? En quoi son histoire raconte-t-elle notre histoire ? Il fallait l'indispensable portrait, sans préjugé mais sans concession, que dresse ici Estelle Anglade-Trubert pour nous le dire.

10/2023

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Littérature anglo-saxonne

Oeuvres. L'intégrale illustrée. Le portrait de Dorian Gray ; Le fantôme de Canterville ; Le crime de lord Arthur Savile ; Salomé ; L'importance d'être constant ; La ballade de la geôle de Reading ; De profundis ; Contes et nouvelles ; Poésie

Pour la première fois en un volume, la Bibliothèque des Classiques rassemble l'intégrale des oeuvres littéraires d'Oscar Wilde, dans une superbe édition reliée - idéale pour les fêtes de fin d'année. La première intégrale illustrée en langue française Ce beau livre regroupe l'intégrale des oeuvres d'Oscar Wilde (1854-1900), à l'exception de ses contributions de critique littéraire. Auteur prodige, déjà célèbre pour ses mots d'esprit lorsque paraît, en 1881, son premier recueil de vers, il écrit des contes pour ses enfants (Le Fantôme de Canterville, Le Crime de lord Arthur Savile), embrasse la cause féministe, déploie ses talents de pamphlétaire et son art du paradoxe. En 1891, son unique roman, Le Portrait de Dorian Gray, scandalise l'Angleterre. Le prince de l'aphorisme devient ensuite dramaturge. La première de L'Eventail de lady Windermere est un triomphe. L'année suivante, il écrit en français Salomé pour Sarah Bernhardt, qui l'a subjugué ; la pièce est aussitôt interdite par la censure. Chantre d'un art sans entraves et de la souveraine liberté de l'écrivain, il entame avec lord Alfred Douglas une liaison qui ruinera sa vie et sa carrière : en pleine gloire, il est condamné aux travaux forcés pour outrage aux bonnes moeurs. Ses enfants ne le reverront jamais et c'est au bagne qu'il rédige la Balade de la geôle de Reading. C'est un homme brisé qui s'éteint, en 1900, dans un médiocre hôtel parisien. De profundis, sa lettre-confession, sera publiée en 1905. Roman, nouvelles, théâtre, poésie, essais... Ce volume rassemble l'intégrale de son oeuvre littéraire, illustrée par les meilleurs artistes de son temps, dont le sulfureux Aubrey Beardsley.

10/2021

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Musées français

Les peintures italiennes du musée des Beaux-arts et d'Archéologie de Besançon. L'oeil et la main

Un an après sa réouverture, le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon a demandé à l'historien d'art et photographe Nicolas Joyeux de réaliser le premier catalogue des peintures italiennes des collections, du XIVème siècle au XVIIIème siècle. Un riche ensemble de près de trois-cent tableaux, formé depuis la Renaissance et le mécénat de la puissante famille bisontine des Granvelle, qui reçoit en cadeau du prince florentin, Cosimo I de'Medici, la Déploration sur le Christ mort d'Agnolo Bronzino, – certainement la peinture italienne la plus précieuse des musées de France. Une collection sauvée par l'entremise de l'abbé Jean-Baptiste Boisot et largement augmentée par les legs successifs d'hommes d'armes et d'esprit, artistes et politiciens franc-comtois, désireux d'enrichir, dans une visée encyclopédique, les cimaises du musée. Des tableaux quadrillant toutes les Ecoles de la Péninsule, de la Ligurie à la Sicile, offrant un véritable résumé des temps forts de l'histoire de la peinture italienne, avec deux noyaux durs de renommée internationale, à savoir l'Ecole vénitienne du début du XVIème siècle, illustrée par un des fleurons de la collection du musée, L'Ivresse de Noé de Giovanni Bellini, et la peinture napolitaine du XVIIème siècle, dont le musée possède l'échantillon le plus important des musées de France. Un catalogue qui propose enfin de retracer la grande aventure de la redécouverte des peintures italiennes en France à travers tout le XXème siècle, depuis les travaux pionniers des historiens d'art Roberto Longhi et Bernard Berenson, jusqu'à la création du Répertoire des Tableaux italiens dans les collections publiques Françaises, par l'ancien directeur du Musée du Louvre, Michel Laclotte.

10/2021

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Romans, témoignages & Co

I Kissed Shara Wheeler

Pour sortir avec la star du lycée, il faut d'abord la retrouver... Chloe Green n'est plus qu'à un cheveu de la victoire. Forcée par ses deux mères à quitter les plages de sa Californie adorée pour entrer dans un lycée d'élite du fin fond de l'Alabama, elle s'est appliquée, toutes ces années durant, à esquiver les regards curieux de ses camarades et à résister farouchement à l'administration étroite d'esprit de l'établissement. Ce qui l'a fait tenir ? L'espoir de finir major de sa promo. Sa seule rivale ? La fille du principal, Shara Wheeler - la perfection incarnée, reine en titre de l'école. Mais à un mois de la fin des cours, comme ça, sans prévenir, sa pire ennemie l'embrasse dans un ascenseur avant de se volatiliser pour de bon. Furieuse et troublée, Chloe découvre qu'elle n'est pas la seule à qui on a fait le même coup ou presque : il y a aussi Smith, le quarterback avec qui Shara sortait depuis des années, et Rory, le bad boy du lycée. Les trois adolescents n'ont absolument rien en commun, si ce n'est la disparue et les messages énigmatiques qu'elle a laissés derrière elle. Chloe en vient à soupçonner que derrière ses apparences si sages, Shara cache des profondeurs insoupçonnées. Commence alors un jeu de piste captivant où il lui faudra briser toutes les règles et se salir les mains pour remporter la partie... Après les succès phénomènes de My Dear Fing Prince et One Last Stop, Casey McQuiston revient avec une réinterprétation féroce et attachante des romans lycéens à l'américaine sous la forme d'une enquête à la fois drôle et subversive, et d'un romantisme électrisant.

04/2023

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Romans historiques

Monsieur le Consul. Le fils du Consul. Anne Marie

On disait toujours de Lucien Bodard, le Prince des grands reporters, que sa monumentale histoire de la guerre d'Indochine avait plus de qualités d'évocation et de vie que le plus romanesque des romans. C'est en 1973 que Bodard deviendra romancier, et ce fut Monsieur le Consul ou la découverte, par un enfant ravi, d'une Chine encore médiévale, mise à sac par les seigneurs de la guerre, où Albert, consul de France, Monsieur le Consul, se débat pour mener à bien la construction d'un chemin de fer qui relierait le Sichuan au Tonkin. Le petit Lulu voit tout, raconte tout, de l'élégante arrogance d'Anne Marie, sa mère bien-aimée, à la misère, aux têtes coupées, aux fastes de Shanghai. Monsieur le Consul sera couronné par le prix Interallié. Deux ans plus tard, Bodard récidive avec Le Fils du Consul. Cette fois, nous sommes au Yunnan, dans une Chine nouvelle où gronde la révolution. Une Chine où les Blancs ont peur. Voyous, putains, barbouzes, ambassadeurs, encore une fois Bodard n'épargne personne, ni l'ordre colonial, ni le duel toujours recommencé de la mésentente de ses parents qui, en 1981, lui fera écrire le fabuleux Anne Marie, qui obtiendra le prix Goncourt. A travers Anne Marie, Lucien Bodard ne raconte pas seulement sa mère et ses rapports avec l'homme qui gouverne le Quai d'Orsay, mais aussi l'univers des écoles de la grande bourgeoisie, celui des salons, de la puissance, et le désespoir d'un petit garçon qui hurle son besoin d'amour. Après la trilogie de La Guerre d'Indochine, voici, réunie dans ce volume, la trilogie romanesque de l'enfance de Lucien Bodard : ces trois livres ont consacré un nouveau très grand romancier dont on ne finira pas de savourer les personnages hors du commun et l'écriture singulière et somptueuse.

10/1999

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Littérature érotique et sentim

Youness

" En dépit des appels au calme répétés de Yadamtissar qui voulait à tout prix éviter une généralisation des troubles, les sujets de Youness grognaient et s'agitaient. Une fois passée la consternation de se trouver dorénavant dirigés par un prince étranger, ils vivaient dans la crainte continuelle que le Califat ne finît par être annexé à Al Jannat. Ils savaient peu de choses de leur nouveau souverain, mais les rumeurs qui circulaient à son sujet étaient tout sauf rassurantes. L'une d'elles faisait particulièrement enrager la population : selon une source anonyme mais proche du pouvoir, le nouveau Calife n'avait même pas pris la peine de se déplacer pour visiter ses terres et se contentait de gouverner mollement depuis Al Jannat. Cette grave accusation, si elle se vérifiait, constituait une preuve indiscutable du profond mépris du jeune souverain à l'égard de son peuple. Non moins alarmante, une autre rumeur affirmait que le nouveau Calife avait secrètement cédé le pouvoir à l'un de ses proches, abandonnant lâchement la mission dont il avait été investi par le Grand Conseil et compromettant par là-même son intégrité aux yeux des Quyatis. " De sa plume toujours aussi attrayante et pleine de rebondissements, Amélie Martin nous offre les nouvelles aventures des familles royales de Quyat, Al Jannat, Munya et Thawarat. C'est avec ravissement que nous retrouvons la suite palpitante des péripéties de la princesse Yadamtissar, devenue reine, et de son mari. La paix souhaitée dans la région entre les royaumes semble vacillante, comme le couple de Youness et de l'indomptable Yadamtissar... Querelles, trahisons, rancoeurs, stratégies, revanches et rumeurs parsèment cette fascinante intrigue familiale. Mais comment l'amour parviendra-t-il à triompher de la soif du pouvoir ?

03/2019

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Critique littéraire

Journal. Mémoires de la vie littéraire Tome 2, 1866-1886

Dans le salon de la princesse Mathilde, aux dîners Magny ou chez eux, les Goncourt côtoient tout ce que le Paris politique et littéraire compte de célébrités. Aussi leur Journal contient-il la plus étonnante galerie de portraits du XIXe siècle. Napoléon III : "Figure louche ; Homme dormant, morne, sinistre. Il y a du conspirateur, du prisonnier et du faiseur de coup d'Etat dans sa marche, son regard, son air. Il a l'air d'une fausse pièce, frappée la nuit dans un bois, qui représenterait le Deux-Décembre sous la figure d'un sergent de ville". Le prince de Galles, futur Edouard VII : "Un vrai filou", "un escroc, ne soldant jamais ses dettes de jeu". Thiers : "Le représentant le plus complet de sa caste ; c'est comme si la bourgeoisie, avant de mourir, se couronnait de ses mains". Renan : "Une tête de veau qui a des rougeurs, des callosités d'une fesse de singe". Flaubert : "Il a l'esprit gros et empâté comme son corps. Il voyage pour épater les Rouennais". George Sand : "Un sphinx ruminant, une vache Apis", "une nullité de génie". Baudelaire : "Le saint Vincent de Paul des croûtes trouvées, une mouche à merde en fait d'art". Mallarmé : "Il faut le mettre à Sainte-Anne". Barrès : "Un casuiste jésuite mélangé d'apothicaire ; Ignace de Loyola se combine chez lui avec le bromure de potassium". Portraits charges dignes des grands caricaturistes de l'époque, tels Daumier ou Gavarni ; portraits de moralistes dans la tradition de La Bruyère, "le premier écrivain de tous les temps". Le Journal des Goncourt est, avant ceux de Jules Renard, de Barrès, d'Henri de Régnier, de Gide, la chronique la plus virulente de la France littéraire et des Français dans la seconde moitié du XIXe siècle.

02/2014

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Histoire internationale

La fanfare du négus. Les Arméniens en Ethiopie (XIXe-XXe siècles)

Combien de fois ai-je entendu dire que "les Arméniens étaient les plus proches des Éthiopiens". Que, contrairement à la plupart des Blancs en Éthiopie, ils n'étaient pas considérés comme des "étrangers ? A partir de l'exemple de la minuscule communauté arménienne et du non moins minuscule épisode de la création d'une fanfare de 40 orphelins rescapés du génocide de 1915, Boris Adjemian met en lumière le silencieux ouvrage d'un enracinement paradoxal, qui place les individus à mi-chemin du national et de l'étranger. En 1924, 40 enfants rescapés du génocide de 1915 sont recrutés par le ras Tâfâri, alors prince héritier et régent de l'Empire d'Ethiopie, pour former la fanfare officielle et c'est le chef d'orchestre de cette fanfare qui compose le premier hymne officiel du nouvel Etat. En focalisant sa recherche sur "la fanfare du négus", Adjemian nous fait comprendre le rôle surprenant joué par ces immigrants étrangers dans l'invention de l'hymne national éthiopien et la place exceptionnelle qu'occupe dans les récits de vie qu'il a recueillis, le thème des Arméniens "amis des Rois". Comment les traces de la présence arménienne continuent-elles à modeler le présent éthiopien ? Que nous dit l'histoire d'une poignée d'immigrants et de leurs descendants sur la construction sociale de l'étranger et du national dans une société africaine qui n'a pas connu la colonisation ? Voici une originale et passionnante porte d'entrée pour explorer à la fois l'histoire de l'Ethiopie et de la construction de l'Etat national contemporain, réfléchir sur le concept de diaspora, les rapports entre mémoire collective et individuelle. Au-delà du cas des Arméniens d'Ethiopie, il nous invite à repenser la question de l'intégration des étrangers dans l'État-nation.

11/2013

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Histoire internationale

Richard Nixon

Prince des ténèbres ? A maints égards, Richard Nixon est entré dans l'Histoire comme une figure maléfique. Seul président américain à avoir jamais été contraint à la démission, son nom reste attaché au scandale du Watergate. Mais sur toute son oeuvre flotte comme un parfum de soufre. Sa fulgurante ascension politique s'est faite aux pires heures de l'anticommunisme de Guerre froide et du maccarthysme. Sa présidence s'est déroulée aux pires heures de la guerre du Vietnam, alors que l'Amérique déchirée était au creux de la vague. Sa politique étrangère, jugée sanglante, a été conspuée. Et il est vrai que Nixon et son âme damnée, Henry Kissinger, ne sont pas pour rien dans la fin tragique de Salvador Allende. Entre autres. Pourtant, Nixon voulait être un homme de paix et son bilan en politique étrangère est aussi marqué par des succès extraordinaires : l'entrée du monde dans la Détente ; le spectaculaire rapprochement avec la République populaire de Chine de Mao Zedong ; la fin de la guerre du Vietnam ; la conclusion des accords de désarmement avec l'Union soviétique ; la diplomatie des sommets ; l'amorce du processus de paix au Proche-Orient. En politique intérieure, là encore Nixon est "plus que le Watergate" et son oeuvre a été réévaluée. Il incarne un type de républicain aux politiques plutôt centristes, voire progressistes, dans le domaine social. Un positionnement politique qui a aujourd'hui pratiquement disparu, en raison des dérives droitières successives du Parti républicain depuis cette époque. A la lumière d'archives et de sources nouvelles, cette monumentale biographie de Nixon retrace l'histoire des Etats-Unis au XXe siècle et certaines des étapes les plus importantes de l'histoire des relations internationales, celles qui ont forgé notre monde actuel.

10/2013

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Littérature érotique et sentim

La société Tome 3 : A votre service

Les jeunes femmes d'aujourd'hui croient-elles encore aux contes de fées ?  C'est peu probable pour ce qui concerne Pascaline Villers. À vingt-six ans, celle que tout le monde surnomme Cali a cessé de rêver au prince charmant. Elle se contente d'un job pas franchement à la hauteur de ses espérances dans un hôtel parisien poussiéreux et tue le temps comme elle peut.  Aussi, quand sa meilleure amie, la pétillante et dévergondée Daphné lui propose de la remplacer incognito comme serveuse dans une partie fine donnée par un notable libertin et membre de La Société, elle y voit une excellente occasion de se distraire tout en arrondissant substantiellement sa fin de mois. Pascaline va alors découvrir à ses dépens qu'on ne badine pas avec les règles strictes de l'organisation secrète et qu'on ne défie pas Alexis Duivel sans en payer chèrement les conséquences.  Acculée par le troublant vice-président de la Société à honorer sa dette et défendre la cause de son amie, la loyale Cali s'attend à tout sauf à trouver beaucoup d'intérêt et de plaisir dans le travail d'un genre très très particulier qui s'impose à elle, et pourtant...  Après Qui de nous deux ? et Mission Azerty, ce troisième opus de la série va vous éclairer davantage sur certaines valeurs fondamentales régissant la Société qui sait se montrer tout aussi implacable envers ceux qui la menacent que généreuse envers ceux qui la servent, jusqu'à faire croire parfois, aux contes de fées. Chaque femme vit plusieurs existences à la fois : fille, amie, sœur, mère, compagne, enseignante, infirmière, amante... Qu'importe qui elle est vraiment, Angela Behelle est une femme comme toutes les autres, tranquille et sage... en apparence.

05/2014

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Manga

Fullmetal Alchemist Tomes 14-15 : Volume 7

Avec son subtil mélange d'action, d'humour, de suspense et de tragédie Fullmetal Alchemist est le titre incontournable pour toute mangathèque ! La lutte contre les homonculi s'intensifie ! Après un combat sans merci, Edward et Lin se sont fait avalés par Gluttony. Ils découvrent dans son gigantesque estomac de nombreux éléments concernant le complot organisé par les homonculi et la véritable apparence de Envy. Ils arrivent à s'extraire de la panse du monstre, mais tombent nez à nez avec un mystérieux personnage qui ressemble trait pour trait à Van Hohenheim. De son côté, le colonel Roy Mustang se fait prendre à son propre piège en tentant de compromettre le président King Bradley. Nos héros sont en mauvaise posture ! Vont-ils réussir à sortir indemnes de ce bourbier ? Central City est, plus que jamais, le centre d'un obscur complot aux ramifications dépassant l'imagination de nos protagonistes. Le colonel Mustang voit son unité démantelée tandis qu'Edward et Alphonse doivent faire face à l'énigmatique géniteur des homonculi. Ce dernier réussi à rallier Lin à sa cause, le prince de Xing succombant aux pouvoirs de la pierre philosophale. Bien décidé à percer les mystères qui s'amoncèlent, Edward se rend chez Riza Hawkeye où le lieutenant va lui relater les terribles chroniques de la guerre d'Ishbal. Un flashback passionnant au coeur de ce conflit primordial pour mieux appréhender les luttes de pouvoir qui agitent Amestris ! - Prix de la nouveauté du Prix culturel Osamu Tezuka en 2011 - Elu " Manga Ultime, celui à ne pas louper s'il ne fallait en lire qu'un " et 2e " Manga qui éveille votre âme d'aventurier " - Mangaverstival - 2010 - Elu meilleur shônen par les internautes - manga-news. com - 2009 - Prix du meilleur manga - Polymanga - 2009 - Elu meilleur shônen - AnimeLand - 2007 - Prix Shôgakukan catégorie shônen - 2003

09/2013

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BD tout public

Jeremiah l'Intégrale Tome 2 : Tomes 4 à 6. Les yeux de fer rouge ; Un cobaye pour l'éternité ; La secte

Né le 17 juillet 1938, Hermann est autodidacte. A Bruxelles, il prend ses premiers cours de dessin, dans une de ces académies des Beaux-arts qui fleurissaient alors. Mais le directeur de celle-ci le décourage bientôt.: "Raconter des histoires par le dessin ? Mon pauvre ami, ce n'est pas un métier !". Il apprend donc d'abord celui d'ébéniste, mais son diplôme ne lui servira qu'une quinzaine de jours : il n'apprécie guère la vie de l'atelier, et l'univers étriqué et mesquin de ce milieu. A 17 ans, fasciné par le rêve américain, il part vivre au Canada. II s'intéresse au jazz, à la musique classique, aux livres, à la peinture, au cinéma. Quatre ans plus tard, de retour en Belgique, il devient dessinateur architecte et décorateur d'intérieur. Il illustre en 1964 un Oncle Paul pour Spirou ("Livreuse d'avions"). Son beau-frère, Philippe Vandooren, futur directeur éditorial des Editions Dupuis, remarque son talent de dessinateur et lui propose de collaborer au magazine scout Plein-feu qu'il dirige à cette époque. Ce récit complet parodiant la BD d'aventures le fait remarquer et engager au studio Greg. Son premier projet de bande dessinée est rejeté par Goscinny et le magazine Pilote. Ensuite viendront Bernard Prince et Comanche chez Tintin, sur des scénarios de Greg, Jugurtha de Vernal, puis Nic avec Morphée dans Spirou. En 1977, il décide de s'occuper lui-même des scénarios : la série Jeremiah débute, suivie, en 1982, des Tours de Bois-Maury. En 1991, quand il publie missié Vandisandi dans Aire Libre, son premier one shot, il apprécie énormément la liberté qu'offre une histoire complète et décide d'orienter sa carrière vers ce style de création qui satisfait pleinement ses désirs d'auteur.

09/2012

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Musique, danse

Aux sources du jazz noir. De Congo Plains à Léopoldville

Enfant de la plantation. à la fois métis et polyglotte, noir et blanc, le jazz ne serait-il pas né d'un coup de blues ? Audacieux et inventif, il a su allier dans ses approches rythmiques, mélodiques et harmoniques une plasticité résolument innovante et une sentimentalité conquérante, au gré des climats sonores et des variations du temps. Du coup, hot jazz, blues, spirituals, gospels, cool, be-bop, swing, hard- bop, jazz-fusion, fruits d'une créativité lancinante, se déclinent comme des multiples accents d'une même musique. Dans ce livre se côtoient autant de paysages sonores ensoleillés et riches en émotivité, que de chefs d'orchestre, de musiciens et chanteurs de génie, auréolés d'une renommée acquise le plus souvent au prix d'un agonisme implacable. Au coeur du jazz se sont aussi noués et dénoués des enjeux de survie d'un peuple englué dans la terreur du racisme, depuis le temps de l'esclavage jusqu'à son abolition. Plus de deux siècles après, qu'y a-t-il encore de commun entre l'ancien jazz noir, celui du "roi" Armstrong et celui du "prince" Coltrane ? Entre celui de l'African jazz de Kallé Jeff et celui de l'OK jazz de Franco du Congo ? Entre celui de Bembeya Jazz de Guinée et cela de l'African Jazz Pioneer d'Afrique du Sud ? Serait-ce toujours le même jazz ? Un jazz manichéen, balançant entre noir et blanc, entre hier et aujourd'hui ? Un jazz rebelle et téméraire, accroché à ses racines néo-orlandaises? Sûrement, demain est fait de nouveaux métissages, sans que ne soit occultée l'aura qui est au coeur de l'esquisse de l'actuelle postmodernité dont le jazz contemporain porte l'augure.

04/2012

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Histoire internationale

Carnet de bord d'un enseignant... libre. Le vécu d'un demi-siècle par-delà le Pacte Scolaire et le Concile Vatican II

Au terme de sa vie professionnelle, tout entière passée au service de l'enseignement (belge francophone), l'auteur tente de proposer à la fois, se référant à ce qu'il a vu et vécu, un bilan introspectif et un regard prospectif : il a consacré un bon demi-siècle à l'école et il a fréquenté les trois réseaux belges d'enseignement (la communale, le collège catholique et l'université d'Etat). La guerre scolaire suivie du pacte scolaire de 1958-1959, le concile Vatican II, mai 1968, la prolongation de la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans, l'abaissement de la majorité légale à 18 ans, l'apparition de la pilule, de la légalisation de l'I.V.G., tels sont quelques-uns des jalons, déconcertants parfois, qui ont été plantés sur sa route et qui ont suscité en lui, à chaque étape de sa vie, des réactions en sens divers. Lorsqu'il était au collège, il dénonçait déjà, sans être entendu, les dérives qu'avait illustrées Henry de Montherlant dans La Ville dont le prince est un enfant. Et il n'a pas été étonné du tsunami qu'ont déclenché les révélations de la commission chargée d'enquêter sur la pédophilie (2010). Il a pu constater aussi jusqu'à quel point la notion de "spécificité idéologique" s'est étiolée au cours des ans. Et il n'a pu que se réjouir de la décléricalisation libératrice du réseau dans lequel il a fait sa carrière. Pas de règlement de compte toutefois. Plutôt un essai d'analyse lucide et critique de ce que l'auteur a vécu de l'intérieur, en essayant de faire la part de la grandeur et de la servitude du métier d'enseignant... libre. Ce « récit de vie » se veut témoignage. Puisse-t-il aider ceux qui cherchent à faire évoluer la cause de l'éducation des jeunes...

01/2012

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Littérature française

Les latrines

"Les latrines", vaste plongée dans les bas-fonds de Port-au-Prince, est une grande aventure. De celles qui n'arrivent qu'une fois tous les dix ans chez un éditeur. Le talent est bouleversant. Comment écrire absolument quand on ne sait qu'écrire ? S'inventer alors sa propre mythologie, en faisant de la vie un acte de parole. Makenzy Orcel a compris qu'il ne faut pas y aller par quatre chemins. Il dessine ses fantômes. Le reste, ce sont des phases qui vont et reviennent comme une toupie. Ce roman est une fête du langage. Un parti pris de la jouissance alors que manque terriblement la jouissance. Des radoteurs sur la Place d'armes délient leur langue. Sous l'arbre à palabres, tout se raconte. La parole naît des latrines, se propage à la vitesse de la lumière et tourne dans la spirale du quotidien. Des dizaines de voix se lèvent, se racontent dans le vent. Dans ces lieux délabrés où la misère fait rage, les humbles partagent leur folie, leurs désirs et leurs secrets. Histoire d'un lieu et de ses ailleurs, mais aussi histoire des gens simples, dans l'urgence des gestes. "Les latrines" a été un pari audacieux pour Makenzy Orcel : "J'ai toujours rêvé d'écrire sur l'endroit où je suis né, alors j'ai décidé d'écrire sur les latrines, c'était difficile au début, je me demandais comment écrire sur les latrines sans se jeter soi-même dans la merde". Célébration de la vie. Célébration de la parole. Et on reste médusé devant l'exigence d'un regard qui sait aller au fond de la plaie. Makenzy Orcel nous rappelle que l'écriture est d'abord magie.

03/2012

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Histoire internationale

Saint-Francois en Chine ou l'épopée solitaire

Si saint François n'est jamais allé en Chine, son esprit, en revanche, a très tôt visité ce vaste empire. C'est ce que Jean Golfin fait découvrir dans ce livre plein de surprises. Sous la forme d'une biographie " romancée ", fondée sur des détails véridiques, il raconte et fait revivre la passionnante épopée d'un homme solitaire qui a vécu douze années en pays lointain, sans nouvelles de la chrétienté latine : le franciscain Jean de Montecorvino, envoyé en Chine à la fin du XIIIe siècle, sous la dynastie mongole des Yuan. S'il eut des rapports avec les Chinois, il en eut plus encore avec les Mongols et la cour de Temur - il a même converti un prince mongol déjà nestorien. Missionnaire infatigable et énergique, il établit au XIVe siècle l'archevêché de ce qui deviendra Pékin. Il crée aussi plusieurs autres diocèses dans les villes fréquentées par des commerçants étrangers. Lorsqu'il meurt, à quatre-vingts ans, il est vénéré par tous : un dominicain de passage, témoin de son enterrement en Chine (la Tartane ou la Cathay pour l'Occident), a pu en témoigner. L'ouvrage de Jean Golfin est le fruit d'une patiente recherche. Il montre que les Franciscains ont été en Chine avant les Jésuites et le père de Ricci. Par là, il attire l'attention sur une période de l'histoire de l'Eglise en Chine qui est restée par trop inaperçue. En effet, avec la disparition de Jean de Montecorvino, c'est une page de l'histoire du christianisme dans ces régions du monde qui se tourne : d'autres ambassades viendront à Pékin après sa mort, mais sans grand succès, car avec les Ming, et la peste aidant, l'Extrême-Orient se fermera alors pour longtemps.

06/2012

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Critique littéraire

Lectures de Charles d'Orléans. Les Ballades

D'une certaine façon, Charles d'Orléans écrit " pour rien ", à titre gratuit comme à titre gracieux ; il n'a nul besoin de montrer sa rhétorique, il ne compose ni pour avancer sa carrière de courtisan, ni pour se faire reconnaître comme poète à gage ; son discours n'est ni engagé, ni idéologique ; il oscille entre le " je-ne-sais-quoi" et le " presque rien ", et c'est essentiellement cette gratuité qui fascine ; si quelqu'un écrit gratuitement, et avec cette persévérance, c'est que cette gratuité est d'une grande valeur. Il montre, dans sa solitude de prisonnier, combien la parole lui est nécessaire, combien l'échange verbal nourrit sa création ; dans son exil, c'est le dialogue avec Coeur, avec Espoir qui lui permet de se construire un univers de liberté. Ce qui comptera, à son retour en France, c'est bien cette rencontre avec des poètes choisis, autour d'une forêt de longue attente, ou d'une fontaine où il est impossible de se désaltérer. Les échanges avec les poètes, les concours ne sont plus des dialogues fictifs, mais des retrouvailles, d'un imaginaire l'autre, autour d'une thématique commune, d'un mot qui fait rêver et met en marche à la fois une sensibilité individuelle et une opération poétique. Etonnons-nous de ce prince poète dont les conquêtes sont intérieures, qui parvient à inventer un univers de liberté et de souffrances parallèle à celui de son exil, à organiser dans un récit de vie savamment fragmenté quelque chose que ne renieraient ni le Dante de la Vita nuova ni le Pétrarque du Canzoniere ; mais qui, à la différence de leur démarche, parvient à étendre au-delà de lui-même son univers poétique, et à y intégrer, autonomes mais parentes, les créations d'autrui.

12/2010

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Littérature française

Les Soleils des indépendances ; Monnè, outrages et défis ; En attendant le vote des bêtes sauvages ; Allah n'est pas obligé ; Quand on refuse on dit non ; Le Diseur de vérité

Par sa manière iconoclaste d'interroger la condition nouvelle de l'homme africain au lendemain de la décolonisation, l'oeuvre atypique d'Ahmadou Kourouma peut se lire comme une vaste et patiente entreprise de démystification. Elle se déploie sur plusieurs décennies, et se décline en une variété de thèmes dont cet opus offre une belle vision d'ensemble. Les Soleils des indépendances (1970) décrivent les profonds bouleversements que subit la République de la côte des ébènes depuis son accession à l'indépendance; On y suit le destin de Fama, prince déchu qui respecte malgré tout la tradition des anciens. Dans Monnè, outrages et défis (1990), c'est le roi Djigui Keita qui devient malgré lui le complice des envahisseurs et conduit son peuple à la monnè (outrage en malinké) de la colonisation. En attendant le vote des bêtes sauvages (1998) nous livre le portrait ubuesque d'un dictateur, tandis que, dans Allah n'est pas obligé (2000), Birahima, un enfant-soldat du Libéria, raconte comment il est obligé de tuer pour survivre, avant de réapparaître dans Quand on refuse on dit non (2004). Figure ici également l'unique et sulfureuse pièce de théâtre de l'écrivain, Le Diseur de vérité (1998). Qu'il s'agisse de l'échec des élites politiques, de la question de l'identité d'un continent tiraillé entre tradition et modernité, de la place de la femme dans des sociétés en mutation ou encore de la cruauté de régimes prêts à enrôler leurs propres enfants dans de sanglantes guerres fratricides, toutes ces oeuvres témoignent du génie lucide d'un auteur dont l'imaginaire puissant n'a cessé d'explorer et d'interroger les méandres de l'histoire tout en dénonçant les travers, les mensonges et les faux-semblants.

10/2010

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Histoire de France

Louis XVI

Homme d'Etat malgré lui, prince de la tradition, aveuglé par les Lumières qui le détournent toujours vers le passé, Louis XVI apparaît bien comme le roi " empêché " de son siècle. Inhibé par une éducation castratrice, c'est un souverain dont on a brisé les ressorts de la personnalité qui préside aux destinées du royaume de France, alors qu'il a tout juste vingt ans. Jusqu'aux prémices de la Révolution, ce souverain " honnête homme " se passionne pour les sciences, rêve de voyages outre-mer, forge quelques serrures, tout en gouvernant, à regret, ses Etats. Entouré de ministres remarquables, il décourage leurs initiatives par une indécision maladive. N'ayant aucune confiance en lui-même, il se défie de tous, et surtout de ses conseillers les plus dévoués dont il ne peut supporter l'écrasante personnalité, car il se montre toujours jaloux du pouvoir qu'il ne parvient pourtant pas à exercer. Marie-Antoinette l'intimide, ses frères l'inquiètent et il redoute la Cour avec son étiquette immuable. Alors, il chasse et chasse encore pour sublimer ses frustrations. Ce monarque, qui n'eut jamais la passion du pouvoir et qui assista impuissant au déclenchement de la Révolution a soulevé bien des polémiques. La culpabilité collective qui pesa longtemps sur les Français l'a figé dans une imagerie révolutionnaire ou saint-sulpicienne dont les contours semblent inexorablement dessinés par les bois de la guillotine. A la veille du bicentenaire de la Révolution, cette biographie, aussi vivante que savante, aussi documentée que sereine, renvoie dos à dos les détracteurs systématiques et les admirateurs inconditionnels de Louis XVI. Elle met pour la première fois en pleine lumière une image cohérente et lucide du dernier roi de l'Ancien Régime.

11/2007

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Histoire de France

Mon journal. Tome XI, 26 septembre 1877 - 22 juin 1878

C'est bien ennuyeux que le petit prince soit si pauvre. Je puis compter sur 40 000 francs de rente tout de suite et lui 25 000, vous voyez que c'est maigre. Etre princesse de Bourbon me plairait assez, mais l'argent, la Fayet dit qu'il a 40 000 francs avec cela ce serait mieux et sa coquine de mère lui donnerait bien quelque chose en plus, et après sa mort on dit qu'il aura 200 000 francs de rente. Et puis on irait en Italie et on demanderait à cette infâme Marguerite et à cet excellent Humbert de donner suite au projet émis quelque temps avant la mort de Victor-Emmanuel de rendre une partie de leurs biens aux Bourbons de Naples. Le petit a trente-deux ans, une mâchoire qui paraît disloquée et des moustaches qui semblent balayer on ne sait quoi. Mais cela peu importe. Ecoutez, ce qu'il y a de plus horrible au monde c'est le mariage sans amour... Ce doit être épouvantable... dégradant, affreux. Pourtant si on l'accompagnait de 2 000 ou 300 000 francs de rente je m'y ferais parce qu'alors il y aurait le luxe qui... éloigne toujours un peu et toutes sortes de consolations mondaines. Quant à avoir un amant, il ne faut pas y songer avec un caractère comme le mien. Je serais si humiliée, si tourmentée, je souffrirais tant. La première moi ne dirait peut-être rien, mais la seconde, celle qui se souvient d'Epictète et qui ne ressent rien pour elle mais a mis tout son bonheur dans la première serait honteuse de faire mal. Et puis, je détesterais au lieu de l'aimer l'homme qui consentirait comme cela à manger dans la même assiette avec un autre.

01/2003

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Cinéma

Orson Welles

Tout le monde _ ou presque _ connaît Orson Welles. Enfant prodige, cinéaste génial, séducteur, prince de la Renaissance aux poches percées... autant de clichés qui ont nourri sa légende. Peut-on écrire la biographie d'une légende ? Pendant deux ans, Barbara Leaming s'est heurtée à ce casse-tête. Non que Welles se montrât avare de confidences. Au contraire, il accepta de bonne grâce de se prêter à ce jeu de la vérité auquel le conviait sa biographe. Mais quelle vérité? Plus Barbara Leaming progressait dans sa recherche, accumulant les témoignages, les preuves, les documents, plus ils semblaient contredire ce que Welles lui disait. Ce n'était pas une vie qui se découvrait à elle, mais dix existences inextricablement mêlées dont il fallait débrouiller l'écheveau fil à fil. Au terme de ce travail de Pénélope, le miracle s'est produit : Welles est là, parmi nous. Grotesque et sublime, timide et péremptoire, sérieux et grave, plus grand que nature. On ne peut s'empêcher de rêver aux commentaires qu'il n'aurait pas manqué de faire en contemplant ce palais baroque, à l'architecture tourmentée : l'histoire de sa vie. " Une évocation superbe de l'homme que fut Orson Welles, de son oeuvre et de son temps. " The New York Times Book Review " Cette biographie se lit comme la fiction la plus extravagante, le " grand roman américain " que nous attendions tous. " New Statesman " Barbara Leaming a obtenu de la part de Welles une disponibilité quasi illimitée. Elle s'est rendue digne de ce privilège en nous donnant un livre somptueux. " The Financial Times. Barbara Leaming enseigne l'histoire du théâtre et du cinéma à Hunter College (New York). Sa biographie d'Orson Welles a recueilli dès sa parution les plus grands éloges.

09/2007

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Histoire internationale

Henri VIII

Un roi qui eut six femmes et qui en fit décapiter deux : le cas est unique dans les monarchies occidentales. Mais le fait dépasse ici de loin l'anecdote, car les affaires matrimoniales du " Barbe-Bleue d'Hampton Court " sont à la source des réformes religieuses et politiques sur lesquelles vit encore l'Angleterre actuelle. " C'est un vieux renard " disait de lui l'ambassadeur du roi de France ; " Seigneur Henri veut être Dieu et fait tout ce qui lui plaît ", renchérissait Luther. Ces jugements lapidaires cernent bien le personnage. Henri VIII fut un despote dans un pays qui n'accepta jamais l'absolutisme ; il fut un pape pour des sujets qui rejetèrent toujours l'autorité de Rome. Dans une Angleterre en pleine mutation, qui sort de la guerre des Deux-Roses, Henri sut utiliser à ses fins le Parlement. En s'appuyant sur les représentants des classes moyennes, il jeta les bases d'une réforme religieuse, la réforme " henricienne ", dont sa fille Elisabeth allait faire l'anglicanisme. A l'extérieur, il mena une subtile politique de balance entre Charles Quint et François 1er, ses émules en matière de duplicité. Magnifiquement secondé par Wosley puis Thomas Cromwell, il fut un prince de la Renaissance, véritable " père de la Royal Navy ", et le fondateur d'une bureaucratie efficace. L'homme qu'Holbein immortalisa était redoutable. Dans tous les domaines éclatait sa passion de dominer. L'exécution était pour lui une méthode de gouvernement. Sous son règne, la Tour de Londres vit sauter bien des têtes. Celles de Thomas More et d'Anne Boleyn ne sont que les plus illustres. Henri VIII, auteur d'un traité de théologie, jouteur impénitent, fondateur d'une religion, amateur de guerres et de fêtes, confiscateur des biens des monastères, est beaucoup plus que le roi aux six femmes.

03/1989