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M Folsom

Extraits

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Littérature française

Skopinos

Henry de Charon porte le nom de celui qui fait passer en enfer la barque des morts. Ce n'est pas un hasard si, il y a quarante ans, cet Henry d'abord suivi par son épouse Marguerite, puis par leur neveu Benoît, m'ont chacun à leur tour dicté des pans de leurs histoires... si différentes.

01/2024

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Imagiers, premiers dictionnair

Mes 100 mots pour bien grandir

L'imagier est un incontournable dans les premières lectures de bébé : cela permet de montrer, nommer et reconnaître les éléments de leur quotidien. 12 univers pour bien grandir : Je mange Je vais sur le pot Je me lave Je m'habille Je construis Je crée J'apprends Je joue Je range Je bouge Je rêve Je dors

04/2024

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Littérature française

Même pas peur de l'hiver. Les Carnets d'une institutrice de montagne

Déjà dimanche soir, il est temps de quitter ma famille pour remonter aux Bandet, au fond de la Chartreuse. J'aurais dû partir plus tôt, la neige commence à tomber. Encore une fois... Mais Pascal, Hélène, Bruno, Marie-Claire et Christian m'attendent. Pas question de leur faire faux bond ! Ils sont un peu devenus mes enfants.

04/2024

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Thrillers

Je tue il

- Rebonsoir - Hé, vous m'avez fait peur comme ça dans le noir ! - Désolée. je n'arrive pas à joindre mon taxi... Vous pourriez me ramener en ville ? - Bien sûr ! Montez ! Pour son 10ème roman, notre "au-tueur pour dames" inverse les rôles dans une suite de mauvaises rencontres qu'on aurait pu appeler : KILLER EST-ELLE ?

05/2023

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Spiritisme

J'ai développé mon 6e sens. Le pouvoir des mots

Je ne voulais pas être médium. Ca ne m'intéressait pas, mais il y a eu les ressentis, les signes, les flashs, les rêves prémonitoires. Mon apprentissage de mes capacité et ma découverte de l'incroyable pouvoir des mots me permettent de toujours prendre la vie du bon côté et d'avoir un corps en bonne santé.

04/2024

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Humour

Marsupilami Tome 3 : Mars le noir

Le cirque Zabaglione est tombé en panne à bord du M. S. Helen Detroit au large de la Palombie. Noé, clown du cirque et adroit dresseur d'animaux, en profite pour planifier son évasion ainsi que celui de son animal, Mars le noir, un Marsupilami. Ce Marsupilami trouvera que la liberté n'est pas aussi confortable que la captivité...

06/2022

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Livres-jeux

Où se cachent les héros ? Tome 2

Un nouvel album " cherche et trouve" pour aider les héros Disney et Pixar à retrouver leurs amis ! - 16 grandes scènes colorées ! - Tous les personnages emblématiques des différents univers sont présents. - Des illustrations qui fourmillent de détails pour s'amuser à retrouver Olaf, Flash McQueen, M. Indestructible, Miguel et leurs amis, mais aussi de nombreux éléments cachés dans les décors !

06/2023

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Bibliothèque rose

Bob l'éponge Tome 1 : L'étoile montante

M. Krabs a eu une idée de génie : fabriquer des pâtés de crabe surgelés ! Et qui de mieux que Patrick pour faire la promotion de son produit ? Le succès est immédiat et Patrick devient rapidement une célébrité. Mais à présent, il n'a plus une minute pour lui... ni pour son meilleur ami Bob l'éponge !

08/2022

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Lecture 9-12 ans

Le livre secret du monstre. Oseras-tu me lire ?

Si je suis entre tes mains aujourd'hui, cher lecteur, c'est que tu ne manques pas de courage... et ça tombe bien, j'ai besoin de toi pour tester mes énigmes et mes histoires effrayantes, et pour m'aider à devenir... méchant. Mais attention, ce n'est pas sans danger ! Un livre interactif avec des énigmes à résoudre !

10/2018

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Science-fiction

Bifrost N° 97 : Sabrina Calvo. Cybermagicienne

Donc vous voulez que je vous parle d'Hayley. Non, j'ai l'habitude. Enfin, je devrais. On ne s'intéresse jamais qu'a ma soeur. C'était une journée sinistre et pluvieuse d'octobre ; l'air sentait les feuilles mortes. Les tupélos noirs qui bordaient le terrain de hockey sur gazon avaient rougi, comme une piste d'empreintes de pas sanglantes laissée par un géant. J'avais une interro de français et je devais prévoir une semaine de menus végans pour quatre personnes en cours de science de la consommation. Vers midi, Hayley m'a textée de Californie. "Je sèche les cours. Q et moi on roule vers le festival là !!! " Je l'ai ignorée. Elle adorait me taquiner avec les joies de la vie en fac. Je l'enviais, mais je refusais de lui donner la satisfaction de le montrer. Dans l'après-midi, maman m'a textée. "Tu as des nouvelles d'Hayley ? " Non. La loi du silence, entre soeurs, c'était sacré. Son petit ami resterait un secret. "Si tu en as, appelle-moi de suite." J'ai rangé mon phone. Elle était du genre surprotecteur. Dès mon retour du hockey, j'ai compris qu'il y avait un loup. Dans l'allée était garée la voiture de ma mère qui ne sortait jamais si tôt du boulot. La télé était allumée au sous-sol. Maman la regardait, toute pâle. D'une voix étranglée, elle a dit : "La résidence universitaire m'a appelée. Hayley est partie à un Festival de musique. Il y a eu une fusillade." Ken Liu, Pensées et prières.

01/2020

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Actualité et médias

Ce que je peux enfin vous dire

"On voit bien que ça été parfois très violent pour vous. Mais vous n'avez rien dit. Comment fait-on pour tenir ? " Au moment où la parole des femmes se libère enfin, beaucoup d'entre elles m'ont demandé de m'exprimer sur ce qu'une femme en politique subit en silence. Et de plus en plus d'hommes me disent : parlez pour nos filles, nos compagnes, nos soeurs. Je me suis donc accordé ce droit de dire, et ce droit est vite devenu un devoir. La raison du silence des femmes, c'est la peur de l'humiliation. Ce fut difficile, et parfois douloureux d'écrire, car il a fallu que je revive des épreuves que j'avais rangées dans ma mémoire frigorifiée. Mais, m'a-t-on dit, ayant été la première femme de l'histoire de France à accéder au second tour de l'élection présidentielle, vous deviez prendre la parole pour faire avancer la cause des femmes et poser des repères. Et en plus, j'ai appris de ma longue expérience des combats écologiques la ressemblance entre les violences faites aux femmes et celles faites à la nature, avec des prédateurs qui maltraitent, salissent, exploitent, trop souvent en toute impunité. Le même vocabulaire. La même loi du silence. C'est donc pour accélérer l'action que j'ai décidé de faire entendre ma voix et celles qui n'ont pas pu se faire entendre. Respect de la nature, respect des femmes : et s'il y avait là une réponse aux deux fléaux qui frappent aussi bien la planète que l'action politique, la déshumanisation et le déracinement ? Ségolène Royal

10/2018

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Faits de société

Homme un jour, femme toujours

"Je m'appelle Clarisse et j'écris ces lignes allongée, immobile, sur mon lit d'hôpital, lieu que l'on évite, car il fait peur ! Et pourtant, je suis heureuse, au sein de ce service de chirurgie plastique - gynécologie. C'est un moment charnière, entre deux vies, entre deux êtres qui ne parviennent plus à cohabiter dans ce corps. Je m'apprête à l'aménager, à le féminiser, comme il aurait dû l'être au commencement de ma vie. Je vais enfin devenir celle que j'enfouis depuis toujours. Je sais que les lendemains ne seront pas faciles mais peu m'importe ce que l'avenir me réservera, car je crie aujourd'hui, avec une passion démesurée : maintenant, je suis une FEMME. " A l'heure actuelle, la transidentité est toujours un sujet tabou et les personnes transgenres sont trop souvent abordées par voyeurisme. Pourtant, depuis quelques années, cela offre une meilleure visibilité de ce phénomène qui touche plus de personnes qu'on pourrait le croire. La peur d'être mise à l'index par une famille peu encline à comprendre, par des amis pouvant se transformer en juges, par une société plus radicale que compréhensive, a inéluctablement mené Clarisse vers une transition tardive, à 40 ans, teintée du regret de n'avoir pas pu vivre comme son corps et son esprit le lui dictaient depuis l'enfance. Aujourd'hui épanouie, Clarisse a pris la plume pour raconter son parcours : "J'invite le lecteur à se promener dans le labyrinthe de ma vie pour lui permettre de comprendre toute la difficulté d'un changement de sexe".

10/2018

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Littérature française (poches)

Le protocole compassionnel

C'est tout bonnement la suite de À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie : exactement ce que j'avais dit que je ne ferais jamais. Un an et demi a séparé ces deux livres. Le temps de la renonciation à l'écriture, celui de l'expérience. On retrouve les mêmes personnages : Hervé Guibert, écrivain malade du sida, ses proches, la communauté des malades et de leurs soignants. Claudette Dumouchel, jeune médecin de vingt-huit ans, entre en scène. Une étrange relation va s'inventer à chaque examen entre cette femme très belle et le narrateur. Une relation peut-être proche de l'amour, on ne sait jamais. Un nouveau médicament, aussi, est apparu, très difficile à obtenir et incertain, encore au stade de l'expérimentation, le DDI. Aux Etats-Unis, il a déjà tué trois cents personnes qui se l'étaient procuré au marché noir et l'avaient utilisé sans connaître les doses, sans surveillance médicale, aveuglément, désespérément. En France, pour l'instant, on le délivre aux malades qui sont à la dernière extrémité, dans un protocole qualifié de " compassionnel " par les médecins. C'est ce nouveau médicament qui m'a permis de surmonter mon épuisement, et d'écrire. Si À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie racontait la prise de conscience de la maladie et son travail sur le corps et sur l'âme, Le protocole compassionnel raconte l'étonnement et la douleur, la rage et la tristesse d'un homme de trente-cinq ans dans lequel s'est greffé le corps d'un vieillard. Mais le bonheur d'une rémission fait une incursion dans le malheur.

09/1993

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Histoire et Philosophiesophie

La science n'est pas l'art. Brèves rencontres...

L'idée la plus courante aujourd'hui, parfois explicite, mais le plus souvent implicite, sur la nature des rapports entre les arts d'un côté, les sciences et les techniques de l'autre, est de considérer le problème à l'ordre du jour comme celui d'une réconciliation : il s'agirait de favoriser la convergence de la création artistique et de la recherche technoscientifique, afin d'atténuer, ou d'abolir une coupure douloureuse. Mais l'histoire de l'humanité, dans sa dimension culturelle en particulier, n'est-elle précisément pas celle de la séparation de ses divers champs d'activité, de leur autonomisation? Lidée d'une réunification oecuménique, des grandes retrouvailles de l'art et de la science, me paraît relever d'une nostalgie naïve plus que d'un projet informé, fut-il utopique. Et puis, je dois l'avouer, cette séparation ne m'est nullement pénible. Peut-être est-ce une affaire de tempérament personnel, mais je me trouve fort bien de la différence essentielle entre l'Art et la Science - et de leurs diversités propres (les arts et les sciences) au surplus. Si, scientifique professionnel, mon intérêt pour l'art aboutissait à m'y faire retrouver des attitudes et des oeuvres semblables à celles que je connais (trop) bien, cet intérêt s'émousserait vite... L'art, et l'art contemporain en particulier, m'attire en raison directe de ses différences avec la science, et non pas de leurs éventuelles similarités. Je n'ai aucunement la nostalgie d'une Unité perdue de la création - pas plus naturelle (c'est la diversité du monde des pierres, des fleurs, des oiseaux qui en fait la beauté) qu'humaine.

10/2010

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Littérature française

La sainte famille

" Je suis né au début de la dernière guerre, au cours d'un hiver terriblement froid. Ma mère me portait déjà en elle alors qu'elle fuyait sur les routes de France avec les hordes de la débâcle. Le mot qui revenait sans cesse dans ses récits était " la peur ", une peur qui vous prend dans le ventre et vous fait fuir absurdement n'importe où. Dès que la France eut capitulé, mon père a décidé de rentrer. C'est ainsi qu'au lieu de naître sous le chaud soleil du Midi, j'ai senti sur ma peau d'enfant nouveau-né le froid mordant de l'hiver du Nord. Ma mère avait déjà trois enfants. Nous subîmes, mes frères et moi, les maladies d'enfant mais chacun de notre façon. Moi, je vomissais sans vergogne et salissais mon lit. Mais ma mère me redonnait aussitôt un biberon que je buvais avec grand appétit, ce qui m'empêcha de m'affaiblir et hâta ma guérison. Cependant, j'avais également ma façon propre d'appréhender l'existence et, d'aussi loin que je me souvienne, je la ressentais comme quelque chose d'inopportun qu'on m'avait imposé sans me demander mon avis. Je ne crois pas que cela soit très original, mais c'était ainsi. " William Cliff, un des poètes les plus singuliers du siècle, signe ici son premier roman, relation de voyage au cœur de la province française et quête désenchantée d'un lieu où l'âme et le désir seraient enfin réconciliés. William Cliff a notamment publié, à La Table Ronde, L'État Belge et Journal d'un Innocent, chez Gallimard.

03/2001

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Littérature française

Contes et légendes tziganes. 2e édition revue et augmentée

A l'automne de l'an mil, la tribu des Junkuja planta ses tentes à l'orée d'une haute montagne pour y passer l'hiver. Les beaux jours d'automne s'écoulèrent dans la joie, les danses et les chants. Un soir, alors que les hommes jouaient et chantaient devant leurs tentes, une pluie givrante et une tempête de neige interrompirent leurs réjouissances. Une superbe jeune femme apparut devant eux. Elle avait la peau blanche comme la neige, ses cheveux brillaient comme de l'or au soleil et ses yeux étaient bleus comme un ciel de printemps. Les hommes dévisagèrent avec émerveillement la femme sublime qui leur parla d'une voix cristalline : - Je suis la femme du Roi Brouillard, la Reine des Neiges. Je vis loin d'ici, au pays de la neige éternelle. On m'a appris qu'ici sur terre, les hommes connaissent l'amour qui peut rendre heureux ou malheureux. J'ignore ce que le bonheur, la douleur ou l'amour veulent dire. Je veux connaître le feu de la passion, même si la glace et le gel règnent dans mon corps, même si le froid endurcit mon coeur. Lequel d'entre vous saurait m'offrir son amour ? Un jeune homme de la tribu se leva et s'approcha de la belle dame : - Je veux t'aimer et tu m'aimeras aussi. Il prit la belle étrangère dans ses bras, mais desserra vite son étreinte, car elle était aussi glacée que la neige. Il l'embrassa sur les lèvres, qui étaient froides comme de la glace, la conduisit dans sa tente et, le lendemain, ils se marièrent.

09/2019

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Littérature étrangère

Transit

" Avec les policiers, Moussa il m'a confirmé de faire l'idiot. Surtout pas montrer qu'on sait parler français. Pas trop gâter l'affaire, donc fermer sa bouche. Ou pleurer pour pêcher la pitié des Français. Les Français de France sont plus gentils que les Français de là-bas, ça c'est pas Moussa qui l'a dit, je connais tout seul. J'ai stocké l'espérience. Bon je dis rien pace que Roissy c'est danger, on risque de dire ça c'est des emmerdements africains. J'ai regardé à droite à gauche encore, je suivis le grand Moussa. Fermer sa bouche. Dire oui ou non en bougeant la tête, ça suffit hein ? Fermer sa bouche, bouger la tête-là ou pleurer beaucoup pour pêcher la pitié. C'est tout. Point final. J'avance un peu pour suivre Moussa. Ah, j'ai laissé tomber mon vrai nom, Bachir Assoweh. Je m'appelle depuis six mois Benladen, Moussa il a avalé de travers son café donné dans un verre en plastique. Ne répète jamais ça ici, il m'a dit. Ça attire la farouche des Français, des Anglais, des Américains et même des gentils Norvégiens qui paient les ONG pour nous et ferment leur gueule. Moi j'aime ça, Benladen qu'on dit et tout le monde est mort de panique comme si j'étais vrai kamikaze stoppé net devant barbelés et sacs de sable de l'ambassade américaine à Djibouti. " Après Balbala, Waberi nous livre une chronique universelle de la guerre et de l'exil en une langue savoureuse et drolatique où les drames des damnés de notre époque se jouent dans l'ironie et l'humour.

02/2003

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Policiers

Des diamants pour Mrs Clark

"J'ai écrit la série des "Mrs Clark" aux USA, raconte Christine Arnothy. Je m'y sentais libre de toute considération européenne. Là-bas, tout peut arriver. Ma connaissance de New York et de la Californie, m'a permis de créer une saga dont les personnages allaient s'affronter d'un volume à l'autre. Il m'était agréable - et surtout confortable - de publier ces romans sous le pseudonyme américain de William Dickinson." Qui est Mrs Clark ? Une jolie jeune fille qui aurait mérité un meilleur destin. Son père, tué au coin d'une rue, sa mère, internée dans un hôpital psychiatrique, l'ont laissée à l'abandon. Un proxénète attiré par la beauté et l'extrême jeunesse de Betty, la prend sous sa coupe et lui fait vivre un cauchemar physique et moral. Elle réussit à s'échapper et, par une volonté d'acier, à tirer un rideau entre l'enfer qu'elle a vécu et sa nouvelle vie. Elle épouse un jeune courtier en diamants, passe sous silence son passé et le fait qu'elle est la nièce d'un des plus redoutables empereurs de la pègre, le milliardaire obèse William Harrison. Il a besoin d'une héritière. Qui serait mieux désigné que cette "nièce" qui a pu survivre à tant de souffrances ? Mais Harrison est-il l'oncle ou le père de Betty Clark ? Seule sa mère connaît le secret... Bientôt veuve, Mrs Clark doit accepter d'être hébergés avec ses deux enfants par Harrison dans son somptueux appartement de la Ve Avenue. Se libérera-t-elle aussi de cette deuxième prison ? Une poursuite sans répit à New York.

05/2007

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Sports

Le grand frère des banlieues

Je suis né un jour de décembre 1964, dans le bidonville de la Folie, à Nanterre. Notre baraque n'était qu'un tas de planches et de tôles. Pas d'eau, pas de gaz, pas d'électricité et pas de tout-à-l'égout. Mon père aurait sans doute pu nous bricoler quelque chose de plus vivable, mais la préfecture de police avait créé la brigade Z dont les agents détruisaient tout ce qui pouvait améliorer les constructions. Finalement nous sommes partis. Pour un logement où nous aurions dû être plus heureux. Mais, au début de l'été 1978, mes deux plus jeunes sœurs, Sonia et Nataje, sont parties en vacances à la mer, dans une famille d'accueil. Sonia est morte là-bas, renversée par une voiture. La famille a implosé. Mon père est rentré au Maroc. Ma mère est devenue dépressive. Moi, j'ai dû arrêter mes études pour ramener un peu d'argent à la maison. Je suis devenu vendeur mais j'aspirais à autre chose. En fait je n'existais que par le sport. Puis, peu à peu, le sport m'a ouvert d'autres horizons. J'ai été sacré pour la première fois champion du monde de full contact en 1991. Je suis devenu célèbre. Cela m'a permis de soutenir l'association Sport Insertion Jeunes créée par mon frère aîné. Le sport m'avait sauvé : il pouvait en sauver d'autres. Pour beaucoup, je suis devenu le grand frère qui a réussi. Le grand frère des banlieues. Je ne boxe plus, à présent. Pourtant mon combat continue. Dans ce livre, entre autres. A. Q.

03/2005

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Théâtre

Noir sur blanc

Noir sur blanc est une expression dure. Quand on dit qu'on va mettre ceci ou cela "noir sur blanc" on s'attend à faire un geste, un peu définitif, sur lequel on n'aura pas tout de suite à revenir, qui même, au contraire, pèsera sur tout le reste pendant un certain temps. Ecrire, parler est donc toujours un peu ahurissant, mais devient parfois aussi terrible, comme la vie. C'est ce qui arrive à M. Jamet, quand il voit ce qu'il ruminait se transformer en discours, qu'il prononce. Il ne réussit pas à maîtriser toutes ses paroles. Il y en a même après lesquelles il court, et qu'il a beaucoup de mal à rattraper. Le spectacle qu'il offre ainsi ne peut être que tantôt drôle, tantôt un peu effrayant. M. Jamet a été jaloux de sa fille lorsqu'elle était petite. Tout est parti de là. Les maris sont souvent jaloux de leurs enfants, parce que ceux-ci prennent leur femme au moins pendant un certain temps. Mais ils ne peuvent pas se permettre de l'être. Un bébé est trop fragile pour qu'on ose s'acharner sur lui. Alors des transferts se produisent. Ils sont, naturellement, lents, presque impossibles à contrôler. Lorsqu'ils affleurent ensuite sous la forme d'idées, d'entreprises, de rêves, que peut-on faire d'autre que les traiter comme tels ? M. Jamet suit son obsession sous nos yeux là où elle le mène. Elle se contentera peut-être d'être devenue le discours que nous entendons à la fin, ou peut-être elle voudra encore être réalisée plus concrètement.

05/1962

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Sports

A la découverte des moissonneuses-batteuses 1920-1990

Les céréales sont une des bases de l'alimentation humaine depuis toujours. L'Homme a cherché à récolter avec le plus d'efficacité possible ces céréales, à travers le monde : que soit à la main, à la faucille ou à la sape. Le matériel permettant la récolte a ensuite été poussé ou tiré par des animaux et les premières moissonneuses modernes datent de 1831. Elles ont été conçues par Mc Cormick. En 1870, on voit apparaitre les premières moissonneuses-lieuses avec un liage au fil de fer pour commencer puis avec de la ficelle dans les 10 ans qui ont suivi cette innovation et ce jusqu'en 1960. A cette époque, dam les petites fermes, on utilisait jusqu'au début des années 1950 des faucheuses à vert avec un équipement pour céréales et des javeleuses. Tandis que les premières moissonneuses-batteuses (avec des coupes de 6 m et plus, entrainées par des machines à vapeur ou à pétrole, tirées par des animaux (30 à 40 chevaux mules ! ) fonctionnaient avant 1900, dans les années 1980 à 2000, on voit l'avènement de machines avec des coupes de 3,60 m à 7,20 m et avec des puissances pouvant aller jusqu'à 300 chevaux ! Et dans ce domaine, il semble que rien ne puisse arrêter le progrès. Aujourd'hui, on construit des machines de plus de 700 chevaux pouvant moissonner sur 13,80 mètres ! Bernard Gibert, grâce à ses documents d'époque rares et précieux, poursuit son ambition de retracer toute l'histoire de la mécanisation de l'agriculture moderne. Alors découvrez avec nous à bord de ces moissonneuses-batteuses de légende !

10/2020

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Photographie

La chambre noire et la jeune femme

" De retour des alizés, David, puis Jérôme, puis Thierry m'ont apporté leurs photos... Jérôme avait bien aimé les résonances entre mes poèmes et les photos de David, ce regard et ces mots sur des horizons perdus, sur ces enfants esseulés de Madagascar. Il avait senti que ses " portraits d'amoureux exilés à Barbès " me séduiraient. Il ne m'en a pas dit plus. J'ai tout inventé. J'ai voulu rendre hommage, simplement, à ce lien très fort entre deux jeunes gens, lien qui crève la pellicule. J'espère qu'ils ne m'en voudront pas de leur parler d'amour. Et c'est en lisant leur " histoire " à Thierry, lors du vernissage de son exposition " Portraits en noir et blanc de Toucouleurs " que me vint l'idée d'une fable sur ces visages superbes et immémoriaux. Que " l'homme au cheval " et la " grande Maiyrtouna " me pardonnent, j'ai tenu à ce que Thierry ne me livre rien d'eux, malgré l'amitié qui s'était tissée entre eux et lui. J'ai pu ainsi, sur la trame de ces photos et le fil de mes années d'Afrique, monter ligne après ligne un récit imaginaire qui, je l'espère, rendra justice à la vaillance et la sagesse de leurs cheminements. " F.-G. Bussac On a envie de relire ce livre pour se rassurer, pour croire que tout n est pas perdu, que malgré les haines qui se paient si cher, les douleurs qui minent les rimes et les mensonges qui nous gouvernent, l'Amour a encore suffisamment de force pour nous sauver. Moussa Konaté

03/2002

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Manga

Card Captor Sakura. Tome 2

Dans un petit bois derrière l'école, j'ai entendu dire qu'il y avait un fantôme ! Un fantôme pas farouche, puisque lorsque toutes mes copines vont le voir, le fantôme apparaît aussitôt. Moi, j'ai peur des fantômes ! Je les déteste, mais comme cette étrange apparition pourrait bien être une clow card j'ai décidé d'aller à voir. Incroyable ! Elle a l'apparence... de ma mère ! Que fait-elle dans un tel endroit ? Alors qu'elle est censée se trouver au ciel ? J'ai fait un rêve étrange, cette nuit. J'ai vu un garçon habillé avec un costume vert, un costume de Chinois. Et le même jour, à ma grande surprise, je le retrouve dans ma classe ! Il vint de changer d'école et il s'appelle Shaolan Li. Pourquoi est-ce qu'il passe son temps à me fixer comme ça ?!? D'après ce que j'ai compris, il veut lui aussi attraper tous les clow cards ! Mais... il est hors de question que je lui donne les miennes ! L'arrivée de Shaolan dans mon école m'a un peu déprimée... Pour me remonter le moral, Tomoyo et Rika m'ont invitée à aller faire les magasins avec elles. Mais à l'instant où Rika a épinglé sur le col de son uniforme la broche qu'elle venait d'acheter, elle s'est mise à m'attaquer sans relâche ! Tout cela semble être l'œuvre de la carie appelée Sword. Aahhh, qu'est-ce que je peux faire ?!? Je ne peux pas me résoudre à attaquer à mon tour Rika !

01/2002

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Aquitaine

Le littoral gascon

Les légendes ont souvent leur charme mystérieux, leurs saisissantes émotions, et il peut paraître cruel de vouloir les chasser. Mais à l'homme qui se retourne pour interroger le passé, ou pour y puiser un enseignement, on doit montrer autre chose que de la mythologie. C'est elle cepen­dant, c'est le folklore ou tradition répétée, c'est la légende, fille ou ornement de l'imagination, qu'on voit particulièrement peser sur le passé du littoral gascon et le dénaturer. Après des tâtonnements obligés, je vais, en enfant des dunes blanches et des forêts vertes, parler du passé de la région maritime gasconne d'une manière simple et positive, dans le but d'indiquer le chemin aux chercheurs qui voudront connaître ou développer les faits du passé. Je me suis ainsi proposé actuellement, pour ce qui regarde le littoral, de condenser en un seul corps, après les avoir mis au point, mes petits travaux fragmentaires commencés en 1897. Il s'agissait, dès lors, de revenir à nos côtes et d' y chercher des témoignages dont quelques-uns, que m'ont révélés les dunes, auront la prétention de se répercuter jusqu'aux pôles. En même temps, me sachant sur un terrain solide et me sentant trop circonspect ou trop car­tésien pour subir des influences, j'étais bien résolu à négliger la trop facile tradition pour ne m'attacher qu'à une rigoureuse méthode scientifique. Cela me valait l'attrait ou la perspective de dresser du travail neuf, du travail de première main, que je m'efforçais de distribuer sans trêve en vue de la propagande de l'idée... (extrait de la Préface).

01/2023

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Napoléon

Les Bonaparte et l’Antique. Un langage impérial

La référence à l'Antiquité est permanente chez les Bonaparte et apparaît sous des formes très diverses : beaux-arts, architecture, peinture, sculpture et arts décoratifs, références littéraires et discours politique. Elle est le filigrane du destin de Napoléon et des Bonaparte en général. Sommaire Préface LAURENT MARCANGELI Préface ELISABETH CAUDE Préface ELISABETH PERIE Un langage impérial, des références communes à toute l'Europe J. -M. OLIVESI Rêves de pierre (exposition du musée Fesch, Ajaccio, 2000). Collection des plâtres pédagogiques du musée De la bibliothèque nationale du Liamone à la bibliothèque municipale Fesch S. MAROSELLI Les compatriotes des Bonaparte : qui sont les lecteurs de la bibliothèque ? S. MAROSELLI La culture des révolutionnaires paolistes (1755-1769). De la gloire plutarquéenne à la felicità pubblica E. MICELI Dominique Vivant-Denon (Chalon-sur-Saône 1747 - Paris 1825). L'oeil de Napoléon F. MARDRUS La gloire de l'Antique de Charlemagne aux Bonaparte : Rome n'est plus dans Rome, elle est toute à Paris J. -M. OLIVESI Beau comme l'Antique ! Les Antiques du Museon Arlaten Catalogue des oeuvres. Une exposition, trois séquences. Notices des ouvrages de la bibliothèque patrimoniale Fesch présentés dans l'exposition A. PONTALIER Quelques Antiques remarquables J. -M. OLIVESI Ont contribué à la rédaction de cet ouvrage : Jean-Marc OLIVESI Conservateur général du patrimoine, musée national de la Maison Bonaparte, commissaire de l'exposition Françoise MARDRUS Cheffe de service, responsable du centre Dominique-Vivant-Denon, direction de la recherche et des collections Saveria MAROSELLI Médiatrice culturelle du réseau des bibliothèques et des médiathèques de la ville d'Ajaccio Erick MICELI Doctorant en histoire moderne Aude PONTALIER Responsable du fonds ancien de la Bibliothèque patrimoniale Fesch

09/2021

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Romance sexy

Briar Université Tome 4 : The Dare

Dans la lignée de Off campus, la suite de la nouvelle série de Elle Kennedy ! Retrouvez les héros que vous avez aimé dans les 3 premiers tome de Briar U et découvrez l'histoire étonnante de Taylor et Conor, deux étudiants que tout oppose mais qu'un stupide défi va rapprocher. L'université était censée être ma chance de surmonter mon complexe de vilain petit canard et de déployer mes ailes. Au lieu de cela, je me suis retrouvée dans une sororité pleine de filles odieuses. J'ai déjà du mal à m'intégrer, alors quand mes soeurs Kappa Chi me lancent le défi, je ne peux pas dire non. Le défi : séduire la nouvelle recrue de l'équipe de hockey. Le mec le plus sexy de la classe. Conor Edwards est un habitué des soirées de Greek Row... et des lits de la sororité. Il fait fondre les filles mais ne leur accorde jamais un second regard, surtout aux filles comme moi. Sauf que M. Populaire me surprend, au lieu de me rire au nez, il me fait une faveur en prétendant devant tout le monde que je l'intéresse. Encore plus fou, il veut continuer à faire semblant. Il s'avère que Conor adore les jeux et il pense que c'est amusant de ridiculiser mes ennemis. Mais résister à son charme est presque impossible. Je me rends compte que l'histoire de Conor est bien plus compliquée que ce que son fan club peut voir. Et plus cette stupide ruse se prolonge, plus le danger est grand que tout cela m'explose à la figure.

06/2021

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Actualité médiatique France

Avant que t'oublies tout !

Claude, je nous revois à Portofino commencer nos entretiens dans la perspective de ce livre, c'était il y a au moins sept ans. A la terrasse d'un café du port, le mini-magnéto pour enregistrer nos échanges était prêt, mais toi, pas encore. C'est seulement cette année 2009 que nous avons tout repris à zéro, au coin de ton feu, dans ton refuge de l'île Saint-Louis, maintenant que les hommes de ta vie ne sont plus là et que tu te sens plus libre pour parler. En effet, l'idée m'était venue que plutôt de recueillir des bribes de ta vie, au hasard de nos vacances, émissions, dîners et voyages, ç'aurait été chouette de tout remettre dans l'ordre et qu'on sache vraiment comment tu avais traversé ces huit décennies : ton enfance de fille d'une écrivain célèbre, la guerre, Le Monde, la radio, la télé, les livres, tes trois maris, tes amants... C'était mon souhait le plus cher parce qu'on rencontre peu de personnages comme toi dans une vie, et je souhaitais faire partager l'intérêt, la curiosité, l'amusement, la surprise permanente que j'ai la chance, jamais tarie, de ressentir à tes côtés. Tu sais à peu près tout de moi, de ma vie, et j'avais envie de tout savoir moi aussi de la tienne. Ma pudeur, ma timidité et la peur de te déranger ne m'auraient jamais permis de te poser toutes ces questions. Je prends ce qu'on me donne ; j'avais déjà beaucoup ; avec ce livre, tu m'as donné plus encore.

11/2009

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Suspense romantique

Luca

Je suis parti parce que je n'avais pas le choix... C'est ce que je me tue à me dire, mais cela ne m'aide pas à dormir la nuit... ni à oublier les mots qu'il ne cessait de répéter le jour où nous nous sommes rencontrés : "Je veux juste rentrer chez moi". C'était il y a huit longues années et je ne l'avais connu que sous le nom de Billy, un adolescent terrifié de quatorze ans que j'avais dû laisser derrière moi pour sauver quelqu'un d'autre. Mais son nom n'était pas Billy et il n'est plus un enfant effrayé perdu dans un monde où il n'était rien de plus qu'une possession. Il s'appelle Remy, et si je ne l'ai pas reconnu tout de suite, il se souvient de moi, c'est certain. Il serait plus facile de lui tourner le dos une seconde fois, d'autant plus que c'est exactement ce qu'il souhaite, mais il est hors de question que je laisse partir ce jeune homme tourmenté. Du moins, pas sans avoir essayé d'arranger les choses. Le problème, c'est que même si je peux me racheter d'être parti, je ne suis pas certain d'être capable de m'éloigner de lui à nouveau. Je ne sais pas ce que cela signifie, mais je sais que cela m'effraie au plus haut point. Parce que dans mon monde, tout se paie à un prix élevé... un prix que je ne peux pas me permettre de payer.

12/2023

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Littérature française

Itinéraires et mémoires d'un enfant modeste

« Il m'était impératif de faire un choix qui n'était pas facile. L'anxiété me rongeait de l'intérieur. Souvent, je recevais des lettres venant d'elle et, dans ces lettres, le besoin de nous revoir se faisait sentir. L'amour prenait le dessus sur la raison, comme dans un formidable affrontement de titans. Puis un jour, à la lecture d'une de ses lettres, un événement majeur m'obligea à prendre une décision pour ne pas la faire lanterner. Mon cœur s'emballa et je compris que cette information soudaine que je venais de recevoir dans cette missive était sans doute liée aux exigences de l'éternel Dieu qui me demandait de la rejoindre le plus rapidement possible. Alors, sans penser aux conséquences susceptibles de préjudices, je pris la décision de quitter la Martinique pour la métropole car ma copine venait de m'annoncer qu'elle attendait un heureux événement. » « Itinéraires et mémoires d'un enfant modeste » retrace, entre Martinique et Hexagone, le parcours de L. Sadikalay. Plus encore, ce texte intime énonce la recherche, opiniâtre, d'un nid. D'un endroit où vivre sereinement, où protéger les siens. Une quête qui oblige donc à des départs, à des sacrifices. À se confronter à des sociétés qui peuvent se montrer hostiles... Une quête qui implique, aussi, des retours. Retour aux sources, aux origines martiniquaises en l'occurrence, l'auteur n'ayant jamais oublié ses racines, son écriture témoignant nostalgie et fierté d'avoir grandi sur ces terres antillaises. En cela, cette autobiographie peut aussi se lire comme une belle déclaration d'amour à la Martinique.

01/2015

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Littérature française

Poussière d'or

Par un après-midi ensoleillé du fécond mois d'avril arrive, du parking de l'école qui donne sur la cour de récréation où nous passons le plus clair de notre temps, une petite et jeune femme précédée d'une poussette. Je ne la connais pas mais je soupçonne que c'est la directrice de l'école et son bébé. Je n'aime pas les directrices et pas beaucoup plus les bébés qui ne sont que des adultes en sursis. Et puis, un bébé ressemble à tous les autres quand ce n'est pas le vôtre qui, seul, est unique et incomparable, comme chacun sait. Elle vient nous présenter son petit garçon. Il a trois mois, elle rayonne sans sourire, elle a le monde dans les mains et une sorte de foi inébranlable qui me déplaît d'emblée. Je jette un œil peu intéressé par-dessus les têtes à moitié pouilleuses de nos élèves agglutinés autour du berceau. Tout de même, je le reconnais, le petit garçon est singulièrement beau, serein, souriant, auréolé de soleil. Un bébé comme celui-ci, c'est une des merveilles de ce monde qui va de tromperies en échecs, de laideurs en souffrances. Et je m'éloigne sans faire connaissance ni avec la mère ni avec le bébé. Le spectacle a cessé de m'intéresser, je ne me soucie pas même du prénom de l'enfant. Toujours les mêmes enfants, toujours les mêmes prénoms. A aucun moment je n'ai pressenti que ce prénom-là, je m'en souviendrais jusqu'à l'obsession, ni que c'était la première et la dernière image que j'aurais de Tristan.

04/2014