Recherche

Limoges disparu

Extraits

ActuaLitté

Criminalité

Xavier mon frère, présumé innocent

La contre-enquête exclusive de la soeur de Xavier Dupont de Ligonnès 21 avril 2011 : cinq corps sont découverts sous la terrasse d'un pavillon nantais. Ils sont rapidement identifiés comme étant ceux de la mère et des quatre enfants de la famille Dupont de Ligonnès. Seul manque le père, Xavier, disparu sans laisser de traces et bientôt considéré par la police comme le principal suspect. Pour Christine, la soeur cadette de Xavier, comme pour son mari Bertram, ces crimes sont inconcevables. Quelques jours plus tôt, ils ont reçu de Xavier une missive datée du 8 avril, décrivant une réalité bien différente. Alors qu'un déferlement médiatique s'abat sur leur famille, ils décident de se constituer partie civile et accèdent ainsi au dossier de l'instruction. Tandis que l'enquête progresse, la France se passionne pour cette affaire qui défie toute logique : nulle trace de scène de crime, aucune empreinte ni ADN sur les emballages des corps, aucun élément prouvant formellement la culpabilité de Xavier. Au vu de ces éléments, Christine en appelle à la présomption d'innocence, mais elle n'est pas entendue, d'autant que des rumeurs sur une prétendue secte familiale discréditent sa parole. Pourtant, à mesure que Bertram et elle prennent connaissance du dossier, leur conviction se renforce : la chronologie "officielle" est tout simplement impossible. Incohérences, détails troublants, approximations, faits écartés de l'enquête, incinération précipitée, mais aussi informations erronées véhiculées par les médias... Comment se faire une idée juste des événements et de leur contexte ? Que peut-on réellement en conclure ? Christine et Bertram entreprennent dans ce livre de recenser les zones d'ombre d'une affaire jusqu'alors jamais élucidée. Une quête de vérité honnête, rigoureuse et intime, qui nous offre un éclairage inédit, bouleversant toutes nos certitudes, sur l'affaire criminelle la plus médiatisée de ces dernières décennies. A propos des auteurs : Christine Dupont de Ligonnès est la soeur de Xavier Dupont de Ligonnès. Elle est mariée à Bertram de Verdun. En retrait des médias suite au drame familial de 2011, ils livrent ici pour la première fois le déroulé et les conclusions complètes de leur incroyable contre-enquête.

03/2024

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les jeunes mortes

Andrea Danne avait 19 ans quand elle a été assassinée chez elle à San José, dans la province de Entre Ríos. L'assassin est entré dans sa chambre une nuit d'orage et l'a poignardée, sa mère l'a découverte le matin suivant. L'assassin n'a jamais été trouvé. María Luisa Quevedo avait 15 ans quand elle a été tuée en 1983 dans la petite ville de Presidencia dans le Chaco. Elle a été violée et étranglée, son corps a été retrouvé dans un terrain vague quelques jours après. Le coupable n'a pas été identifié. Sarita Mundín a disparu le 12 mars 1988 et ses restes ont été découverts en décembre de la même année sur la rive du Tcalamochita près de Córdoba. On n'a pas retrouvé le coupable. Le dénominateur commun entre ces crimes est qu'ils ont eu lieu dans des petits villages de province, qu'ils n'ont jamais fait la une des journaux, qu'ils n'ont jamais été résolus et qu'ils posent la question de savoir ce qui se serait passé si on était intervenu à temps. Les années 80 ont vu la mort de centaines de très jeunes femmes. L'auteur ressuscite la mémoire de ces affaires oubliées qui ne sont qu'une partie des nombreuses histoires de femmes battues, violées, maltraitées, effrayées, menacées - comme elle l'a été elle-même -, confrontées à la violence, des femmes sans voix et des villages qui se taisent ou murmurent. A l'origine de cette situation, la société féodale et une éducation qui ne fait que reproduire ce patriarcat. Parfois il s'agit de choses bénignes, mais elles s'accumulent et reproduisent une structure misogyne. L'enquête nous raconte l'indifférence et l'inaction dues au fait que les victimes sont des femmes pauvres. Selva Almada met tout son immense talent littéraire au service de cette enquête, car, dit-elle : "J'ai quarante ans maintenant mais, à la différence de toutes ces femmes assassinées, je suis en vie. Et je pense que c'est que parce que j'ai eu de la chance."

10/2015

ActuaLitté

Histoire internationale

Tahiti 1768. Jeunes filles en pleurs ; La face cachée des premiers contacts et la naissance du mythe occidental (1595-1928)

En retournant aux journaux de bord, on entrevoit la face demeurée cachée de ce que furent les premiers contacts entre les Tahitiens et les Européens. Les "femmes" qui vinrent au devant des visiteurs étaient de très jeunes filles ; loin de sourire, elles tremblaient de peur, puis jouaient en pleurant un rôle imposé par les adultes. L"amour" n'avait rien à faire dans ces scènes. Et les danses présentées n'avaient rien d'érotique. Ce livre restitue ce qui s'est réellement passé sur les rivages de Tahiti. Il reprend aussi tout le dossier des interprétations concernant les postures et la "nudité" dans la danse polynésienne, ainsi que le malentendu occidental sur la place de la "sexualité" dans la culture. Mais comment a-t-on pu se tromper à ce point ? Ce livre retrace aussi l'émergence, puis les influences réciproques des deux inventions, raciale et sexuelle-sexiste, qui ont créé le mythe. L'ancien mot "Polynésie" fut redéfini quand les savants européens voulurent distinguer "deux races" dans le pacifique : "claire" et "noire" (Polynésiens/"Mélanésiens"), D'autre part, avec la "découverte" de Tahiti (1767-69), les récits des voyageurs inventèrent une société où les jeunes femmes auraient eu pour règle de pratiquer "l'amour libre" et même de le faire "en public". Tout se mêla : les visiteurs furent subjugués parce que ces femmes si "libres" leur parurent "très blanches" de peau. Le discours fut un point de vue masculin centré sur l'Europe, dissertant sur les variétés humaines et les couleurs de peau, mais aussi sur la supposée nature universelle des femmes. La vie publique, chez les aristocrates et chez les imprimeurs de Paris et de Londres, fut une course au sensationnel, à coup de rumeurs et de publications fantaisistes. Surtout la réécriture du journal de bord en un récit officiel "offert au roi" a tout brouillé : les faits quotidiens du séjour des Français à Tahiti, en avril 1768, et du séjour des Anglais un an plus tard ont disparu derrière la présentation imaginaire d'une supposée "coutume" locale. Les récits européens n'ont pas seulement exagéré, ils ont tout déformé. Depuis deux siècles, la vision européenne de la Polynésie "traditionnelle" repose sur une immense méprise.

10/2004

ActuaLitté

Art japonais

La Lune par les grands maîtres de l'estampe japonaise

La lune occupe une place très singulière dans la culture japonaise, au point qu'une fête, Tsukimi, lui est traditionnellement consacrée chaque année, à une date qui varie entre la mi-septembre et le début d'octobre, suivant le calendrier lunaire. La célébration, toujours vivace, consiste à se réunir en famille ou entre amis pour contempler l'astre nocturne lorsqu'il est dans sa phase pleine, au moment de l'année où sa brillance est la plus grande, rituel qui s'accompagne d'offrandes et de mets spécifiques. Contrairement à la tradition occidentale qui associe à la lune une image mélancolique, voire négative, elle est au Japon l'expression de la fécondité et de la prospérité - trace, sans doute, de fêtes anciennes célébrant la fin des récoltes. Plus largement, elle symbolise l'automne, participant ainsi d'un genre poétique et artistique intitulé " Neige, lune et fleurs " , qui résume le cycle des saisons. Les estampes réunies dans cet album témoignent de l'importance qu'elle occupe dans l'imaginaire des artistes. Certaines illustrent clairement la fête de Tsukimi, montrant des réunions sur une terrasse ou sur le bord d'une rivière. D'autres rappellent son lien étroit avec la poésie, comme en attestent les feuillets entre les mains de quelques personnages, mais aussi avec les contes et les récits mythologiques - rappelés notamment par la présence de lapins. Ailleurs, la lune marque simplement le passage à la nuit, lorsque le soleil a disparu et que chacun se hâte de rentrer chez soi ; ou au contraire, quand la tombée du jour sonne le début d'une autre vie, celle des courtisanes et des plaisirs secrets. Enfin, présente parfois pour sa seule qualité esthétique, la lune éclaire un paysage, empreint dès lors de mystère, ou participe d'une composition savante et délicate, mêlant fleurs et oiseaux. Les plus grands noms de l'estampe japonaise se trouvent réunis dans ce recueil, Hokusai, Hiroshige, Yoshitoshi, dernier grand maître de l'ukiyo-e, plus tard Hasui Kawase et bien d'autres. Si chacun, avec son style singulier, a célébré l'astre de la nuit, de l'ensemble se dégage une atmosphère particulièrement paisible et poétique.

10/2021

ActuaLitté

Histoire ancienne

Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne

La Mésopotamie fut le berceau de l'une des plus anciennes civilisations du monde, qui dura près de trente siècles. On peut mettre à son actif l'invention de l'écriture, les premiers essais d'agriculture irriguée, les premières grandes villes dotées d'une hiérarchie sociale complexe, le recours aux premiers codes de lois, l'usage des premiers traités internationaux, de la correspondance commerciale, du prêt à intérêt et des remises de dettes, mais aussi les plus anciennes attestations du prophétisme, le premier essai d'enregistrement scientifique du monde, des techniques divinatoires élaborées, la découverte de l'astronomie et de l'astrologie... Les Etats et les structures politiques construits par Sargon d'Akkad, Hammurabi, Assurbanipal ou Nabuchodonosor ont servi par la suite de matrice aux grands empires de l'Antiquité. La splendeur des grandes villes de Mésopotamie comme Ur, Ninive ou Babylone a durablement impressionné les peuples alentour. La religion et la vie intellectuelle de la Mésopotamie ont profondément imprégné les civilisations voisines, qui forment la base de notre propre patrimoine culturel. Redécouverte au XIXe siècle, la civilisation mésopotamienne n'a livré ses secrets que peu à peu. Au fil des générations, des dizaines de milliers de textes cunéiformes, d'objets et de vestiges archéologiques de toute sorte ont été mis au jour. Leur déchiffrement et leur analyse ont permis de préciser l'idée que nous pouvons nous faire de ce monde disparu. L'avancée et le renouvellement des connaissances justifiaient une nouvelle synthèse. Ce dictionnaire illustré nous l'offre : il met à la disposition du lecteur averti et de l'amateur les données issues directement des sources antiques, en tenant compte des derniers acquis de la recherche scientifique. Il a été élaboré par une équipe d'universitaires et de chercheurs du CNRS, spécialistes des textes et de l'archéologie du Proche-Orient ancien, qui collaborent depuis de longues années et qui proposent ici au grand public la première vue d'ensemble de leurs travaux. Ont ainsi travaillé, réunis autour de Francis Joannès, assisté de Cécile Michel, Luc Bachelot, Laura Battini, Marco Bonechi, Corinne Castel, Dominique Charpin, Xavier Faivre, Bertrand Lafont, Sophie Lafont, Brigitte Lion, Bertille Lyonnet, James Ritter, Martin Sauvage, François Vallat, Pierre Villard, Nele Ziegler. GUY SCHOELLER

09/2001

ActuaLitté

Dents

Souriez comme jamais ! Tous les conseils pour obtenir votre plus beau sourire

Le DrNever (3M abonnés sur TikTok) nous révèle les secrets d'un beau sourire et d'une bouche en bonne santé. Anatomie, prévention, hygiène bucco-dentaire, traitements, orthodontie et soins esthétiques... une initiation à la smile education. Pour ne plus jamais avoir peur de sourire. Never. Ils nous ont bien manqué ! Depuis la pandémie, les sourires ont quelque peu disparu derrière nos masques, se dévoilant trop rarement en public. Pourtant le sourire est essentiel : il est au coeur de nos interactions sociales... mais aussi de notre santé ! Parce qu'un vrai beau sourire, ce sont des dents saines, des gencives rose corail, des lèvres hydratées, bref, une bouche en bonne santé, à la fois esthétique et fonctionnelle. Chirurgien-dentiste et influenceur, le DrNever met la lumière sur notre sourire : comment fonctionne sa mécanique (de l'anatomie d'une dent à la morphologie des lèvres) et comment en prendre soin tous les jours, pour l'afficher avec confiance. Pourquoi les dents sont jaunes ? l'émail peut-il se régénérer ? est-ce que j'ai besoin d'un appareil ? comment me blanchir les dents sans danger ? brosse électrique ou pas ? le chewing gum, oui, non ? , se ronger les ongles, c'est un problème ? qu'est-ce qu'une occlusion ? plaque dentaire, que faire ? Bienvenue dans la smile éducation ! Avec pédagogie et bonne humeur, ce livre nous plonge dans les méandres de notre bouche, nous apprend un tas de trucs et astuces pour prendre soin de ses dents soi-même, démêler le vrai du faux sur l'hygiène dentaire, dédramatiser la consultation d'un professionnel et les traitements qui peuvent nous aider à retrouver un sourire resplendissant. Après avoir lu ce livre, vous n'aurez plus jamais peur de sourire. Never ! Ce qui se cache derrière votre sourire : visite guidée d'une bouche (dents, gencives, lèvres...) et les différents types de sourire. Un sourire fait maison : tous les conseils de prévention et d'hygiène bucco-dentaire (brossage, accessoires dentaires...) et les comportements à risque à bannir. Chez le dentiste : les traitements à la loupe (conservateurs, prothétiques et parodontaux), les conseils sur l'orthodontie et les soins esthétiques à tout âge.

06/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Abel Danos, dit "le Mammouth". Entre Résistance et Gestapo

Le 14 mars 1952, le truand Abel Danos, dit " le Mammouth ", tombait sous les balles d'un peloton d'exécution dans les fossés du Fort de Montrouge en criant " Vive la France ! ". Un cri inattendu, puisque Danos avait été condamné à mort pour trahison. Avec cette condamnation, la France tournait une des pages les plus noires de son histoire : celle de la " Gestapo française de la rue Lauriston ", dont le chef, Henri Lafont, avait lui-même été fusillé en compagnie de l'ex-policier Bonny quelques années plus tôt. Le condamné avait contre lui un dossier des plus épais : outre ses trop nombreuses condamnations, ses évasions et sa participation au sanglant " premier hold-up de l'Occupation ", il avait accumulé un lourd passif au sein de la " Carlingue " : opérations contre le maquis, pillage, meurtres. Les juges l'avaient condamné sans état d'âme en accordant toutefois " des circonstances atténuantes ". Derrière le " tortionnaire ", le " tueur à gages de la Gestapo " que la police, relayée par la presse, s'était acharnée à dépeindre, existait-il quelques éléments qui auraient pu faire pencher l'autre plateau de la balance ? Certains témoignages, en particulier celui de son ancienne maîtresse Hélène Maltat, affirmaient en effet que Danos s'était engagé, dès 1941, aux côtés du commissaire Blémant du contre-espionnage français, et qu'il avait appartenu au réseau Marco-Polo en 1944. L'affaire Danos n'était-elle pas aussi simple ? Après quatre ans de minutieuses recherches, Eric Guillon rouvre le dossier. A travers l'histoire de Mammouth défile une galerie de personnages parmi les plus grands du banditisme français : Pierre Loutrel, dit " Pierrot le Fou ", le " Grand " Jo Attia et Georges Boucheseiche, qui forment avec Danos l'ossature du redoutable " gang des tractions avant " ; le " Chauve " Jean Sartore, gestapiste décoré pour faits de Résistance, Raymond Naudy, l'ancien maquisard et tueur de gendarmes, Roger Lentz, l'associé de toutes ses cavales, mais aussi " Mimile " Buisson, l'ami et le complice de la rue de la Victoire, qui le livra au commissaire Chenevier... Ou encore Auguste Ricord, Joseph Rocca Serra, André Jolivot, Jean Rossi, Charles Cazauba, Alex Villaplana et des dizaines d'autres figures d'un Milieu disparu.

09/2006

ActuaLitté

Littérature française

En attendant la neige

"?Mes yeux passèrent de son visage blanc à son visage bleu, de son visage pur à son visage blessé, de son visage perdu à son visage mort. Mon cerveau ne l'a pas supporté, il a pété, disjoncté, j'ai vu noir. J'entends encore sa voix m'appeler.?" Décembre. La neige tarde à arriver. Samuel est un étudiant réservé qui essaye tant bien que mal de garder sa vie simple et sans imprévu. Tâche difficile, d'autant plus lorsqu'il découvre le corps d'Ailill – une de ses camarades de classe disparue depuis quelques jours. Ce choc, il aurait pu le supporter... mais pas celui de voir le fantôme bien réel de celle-ci à côté du corps. Pour une raison inconnue, il est le seul à la voir, et pour une raison tout aussi obscure, Ailill a oublié une grande partie de sa vie. Il devient, malgré lui, son point d'ancrage dans le monde des vivants. A force de se côtoyer, un lien mystérieux se tisse entre eux, permettant à Ailill de revivre et à Samuel de découvrir l'histoire de cette jeune fille, celle de sa vie comme celle de sa mort... Née en 1999, Annika Jaillet a passé les treize premières années de sa vie dans un petit village de montagne en Suisse, dans le canton de Vaud. Avec de la neige plus de la moitié de l'année, elle grandit fascinée par cet univers blanc. Diagnostiquée dyslexique, ce handicap invisible marquera ses études, mais lui permettra surtout de se construire une volonté et un entêtement sans faille. En attendant la neige est ainsi son premier roman, une oeuvre palpitante qui nous emporte entre ombre et lumière avec une force hypnotique et dévoile un style déjà affirmé.

06/2020

ActuaLitté

Montagne

Les prisonniers de l'inutile. Chamonix années 80

Toni Bernos a fait partie de cette tribu, ces touche-à-tout de la montagne qu'il désigne aujourd'hui comme « les prisonniers de l'inutile ». Dominique Radigue, Bruno Cormier, Martial Moïoli, Bruno Gouvy, Jean-Marc Boivin, Stephane Deweze, Karen Ruby, Benoît Chamoux, Ellika Sindeman, Romain Vogler, Patrick Vallençant, Éric Escoffier,et bien d'autres de ses camarades ont trouvé la mort à force de chercher à repousser les limites. Ils s'étaient lancés corps et âme dans une quête dont ils n'avaient appréhendé ni l'ampleur ni l'issue. Les conséquences furent-elles proportionnelles aux risques engagés ? « Je ne sais pas, écrit Toni Bernos, mais il ne reste plus grand monde pour témoigner ou me contredire. Chanceux, j'ai survécu à des accidents que, maintenant, je peux qualifier de "surréalistes". »Les Prisonniers de l'inutile est un récit d'aventures, une histoire de montagne, d'amitié et d'expériences uniques vécues dans la capitale mondiale de l'alpinisme. Il égrène quinze ans de souvenirs mêlant des joies et des désespoirs extrêmes qui ont conduit Toni Bernos à haïr ce massif du Mont-Blanc autant qu'il l'a adoré.L'intensité des aventures dont il est question n'a d'égale que la singularité de leurs héros. Elles se confondent avec les pages du magazine Vertical que quelques-uns d'entre eux avaient créé.Skieur, alpiniste et parapentiste, Toni Bernos a vécu sa passion de la neige et du rocher jusqu'à manquer se tuer lui aussi. Loin de Chamonix, il s'est construit une nouvelle vie avant d'accomplir son devoir de mémoire. C'est un livre plein d'énergie, de défis, de délires, d'humour et d'émotion qu'il dédie à ses compagnons disparus et à cette époque insensée.

02/2016

ActuaLitté

Histoire internationale

Atlas historique de l'Inde. Du VIe siècle av J-C au XXIe siècle

Terre d'ancienne civilisation, l'Inde n'a jamais cessé de fasciner. Alexandre le Grand y trouva la sagesse, les Portugais les épices, les pacifistes du XXe siècle la non-violence... Il s'agit dans cet Atlas unique de présenter la constitution, sur la très longue durée, de ce vaste espace politique et culturel qui est aujourd'hui la plus grande démocratie du monde. Les 3000 ans d'histoire de l'Inde, loin d'être un long fleuve tranquille, sont une succession d'empires puissants et de faillites retentissantes. L'empereur bouddhiste Ashoka qui renonce à la guerre, le Grand Moghol qui fait construire le Taj Mahal pour son épouse disparue, Gandhi qui refuse la résistance armée pour gagner l'indépendance contre le colonisateur britannique... Autant d'héritages que cet atlas entend décrire et situer, et qui permettent de comprendre les forces et les freins de son développement actuel. En outre, la plus grande démocratie du monde n'est pas un monde immobile. Si elle s'ancre entre l'Indus et le Gange depuis les temps védiques, quelque mille ans avant notre ère, ses limites n'ont cessé de se déplacer, son territoire de se fragmenter et de se recomposer. Convoitée par les Grecs, envahie par les peuples d'Asie centrale, en partie soumise par des souverains musulmans à partir de l'an 1000, disputée entre Français et Anglais avant de devenir le fleuron de l'empire britannique, l'Inde est un pays ouvert, doté d'une étonnante capacité à transformer les éléments extérieurs en marques distinctives. Cet Atlas propose pour la première fois en français une vision d'ensemble de cette très longue histoire, où les innovations successives n'ont pas éliminé les plus anciennes traditions.

10/2012

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Les mensonges du Sewol

Le roman vrai d'un plongeur à la recherche des corps dans l'épave du Sewol, dont le naufrage en 2014 a fait l'effet d'un éléctrochoc sur la société coréenne. Corée du Sud, 16 avril 2014, le Sewol sombre au large de la côte sud-ouest. 304 personnes trouvent la mort dans ce naufrage, pour la plupart des adolescents en excursion scolaire. Enorme scandale qui met en lumière des carences multiples aussi bien dans la gestion de la compagnie privée qui gère le navire que dans l'organisation des secours. Park Geun-hye, alors présidente, est violemment critiquée. Ce drame et ses suites compteront parmi les causes de sa destitution. Le narrateur est un plongeur professionnel qui a accepté d'aller rechercher les corps des victimes piégées dans leurs cabines. Le récit prend la forme d'une supplique adressée à un juge dans le but de disculper un de ses collègues, accusé d'homicide involontaire. Il évoque la difficile remontée des cadavres, les graves traumatismes dont souffrent les plongeurs et dénonce l'incurie avec laquelle ont été lancées et menées les opérations, ainsi que les injustices et les incompréhensions qui frappent ceux qui se sont dévoués corps et âme pour que les familles récupèrent les corps de leurs disparus. Avec le récit du plongeur, en plusieurs épisodes, alternent une vingtaine d'interviews ou de témoignages de parents en deuil, de rescapés ou de journalistes. L'auteur ne donne aucune indication sur le nom du bateau, ni sur le lieu exact du naufrage, ni sur les véritables noms des protagonistes, voulant donner à son récit une portée universelle. En postface, l'auteur indique que le plongeur qui lui a servi de modèle est décédé. L'enquête qui a suivi le décès a conclu à un suicide.

06/2020

ActuaLitté

Littérature française

Satires Tome 3 : Livres XXIX, XXX et fragments divers

Le tome 3 termine l'édition des Satires (livres 29 et 30, Incertae Sedis Reliquiae et ubia). Comme les publications précédentes, il présente, à la date de remise du manuscrit 1990), l'état complet des travaux sur le texte de Lucilius ; c'est ainsi que plusieurs fragments ont été ajoutés (par exemple, D 13, 19, cf. Reiner Reiche, Zwei unbekannte Fragmente des Lucilius, in Mnemosyne 28, 3 281-292 ; D 32 sur la proposition de J. Soubiran) ; d'autres fragments ont été retirés, parce que leur identification paraissait abusive, ou bien parce qu'ils ne contenaient qu'une simple allusion à Lucilius ; ils sont signalés dans les notes ou dans les commentaires. Selon les principes adoptés pour les tomes 1 et 2, l'explication du texte a été systématiquement privilégiée au détriment de la reconstruction hypothétique de poèmes disparus. Dans la mesure du possible, sans méconnaître que le choix contient une part d'arbitraire, les vers ont été rapprochés selon les sujets qu'ils traitent ; c'est ainsi que les hexamètres cités sans référence à un livre sont placés sous quelques rubriques (rhetorica, moralia, naturalia...) ; ce classement "thématique" permet de distinguer des ensembles de données que les autres éditions perdent dans le classement alphabétique ; cependant, pour que la consultation reste facile, une table de concordance a été établie entre les premiers mots des fragments et leur référence dans la série des Incertae sedis Hexametri. Comme dans les deux tomes précédents, le commentaire propose un état des questions que pose chaque fragment ; une attention particulière, mais non exclusive, a été accordée aux éditions de Marx, Terzaghi, Bolisani, Warmington, Krenkel, et aux études de Cichorius, Heurgon, Mariotti, Schmitt ; c'est à partir de leurs travaux, et avec l'aide de J. Soubiran pour plusieurs interprétations métriques, que quelques lectures nouvelles ont été proposées et que les notes complémentaires ont été établies.

01/1991

ActuaLitté

Ethnologie

Le troupeau des songes. Le sacrifice du fils et l'enfant prophète dans les traditions des Peuls du Fouladou

" La vache n'aime pas l'islam ", disent les Peuls du Fouladou. Est-ce pour cela qu'ils sont venus se réfugier dans cette région de la Haute-Casamance, de part et d'autre de la frontière du Sénégal et de la Guinée-Bissau ? A demi sédentarisés, ils perpétuent là, depuis des siècles, les croyances anté-islamiques de leurs ancêtres, venus des régions du haut Nil : leurs traditions orales, leurs rituels, témoignent aujourd'hui encore de cette religion des Peuls que l'on croyait disparue. A travers les récits du conteur Diawné Diamanka, c'est le drame spirituel d'un peuple qui se révèle dans l'intensité des affrontements entre le père et le fils cadet, héros du conte. Cette fulgurante traversée, par l'art de la parole, des croyances fondatrices de la civilisation pastorale des Peuls jette aussi une lumière nouvelle, comme l'avait pressenti Marcel Mauss, sur les fondements culturels des religions abrahamiques. Le sacrifice du fils y apparaît comme un motif dominant des récits du conteur et du rituel d'élevage : le " moonde ", la fête des vaches dont le principe secret s'apparente étrangement au sacrifice d'Abraham. Pour rendre compte, la trame du conte et les récits de la vie du conteur se mêlent et alternent avec la relation de l'enquête, la découverte des lieux et des gens, la description de la fête des vaches. La première partie, narrative, suit le rythme du conte et met en évidence les textes rituels qu'ont recueillis les auteurs. La seconde partie, dans un éventail d'interprétations allant de l'exégèse peule traditionnelle à une approche analytique ethographique, tente de saisir, dans ces témoignages exceptionnels une religion pastorale, un modèle de la fonction prophétique.

11/1990

ActuaLitté

Littérature française

Demain, notre terre

Lors d’un voyage souvenir en Australie, sur la falaise où cinq ans plus tôt sa mère disparut, Kira, une jeune femme terrienne, rencontre Lifaël, un jeune explorateur de l’espace qui décide d’aider les Terriens : Kalahan, sa planète natale, a connu une apocalypse nucléaire qui détruisit le quart de son humanité. Accompagnés de femmes et d’hommes décidés à se battre pour que l’équilibre renaisse entre l’homme, la faune et la flore, tous unis, ils conduisent la Terre sur le chemin du renouveau. La pollution, l’argent, le pouvoir empoisonnent notre planète. Aujourd’hui règne « l’avoir » ; demain « l’être » doit dominer. Alors commence le changement dirigé par Lifaël, Kira et le groupe « Demain, notre Terre ». Pas de guerre, ni de violences, seulement la volonté de prouver que le chemin des Temps nouveaux existe ! Ces personnages animés par le même désir redonnent à notre Terre et à nos enfants un avenir. Après un merveilleux voyage en Australie et la découverte de tant de splendeurs, d’une nature riche, diversifiée et sauvage, j’ai voulu écrire ce roman plein d’actions et de rebondissements pour défendre notre planète en péril. Il ne suffit pas de décrire tout ce qui va mal, de demander le changement, de crier au loup sans rechercher une solution. Alors, scientifique de formation, j’ai cherché, lu, étudié et trouvé des solutions applicables à de nombreux problèmes existants ; des techniques géniales, des médecines différentes, des engins et carburants non polluants sont poussés dans l’oubli par des personnes dont seul l’aspect matériel, la richesse et le pouvoir prévalent. Il est temps de réagir et ce livre transcrit ma volonté de donner un avenir sain et décent à nos enfants.

10/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Une mémoire philatélique des camps

l'ai lu et relu avec beaucoup d'émotion Une mémoire philatélique des camps, le nouveau livre de Michel Claver fils d'Albert Claverie, déporté, matricule 66213 au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen. Il retient tout d'abord l'attention par l'originalité de son approche. Il est l'un des rares, peut-être même le seul ouvrage à envisager la Déportation sous l'angle de la philatélie. Et l'on est heureusement surpris par la richesse des documents présentés, des documents qui entraînent le lecteur dans un douloureux et terrible pèlerinage mémoriel dans ces lieux d'horreur et de souffrance indicible que furent les camps de la mort nazis, d'Auschwitz-Birkenau à Treblinka, en passant par Bergen Belsen, Ravensbrück, Buchenwald et Dora. Une très forte émotion se dégage des récits poignants qui accompagnent les timbres commémoratifs de chacun des camps. Bouleversante également l'évocation d'hommes et de femmes auxquels les Postes font l'hommage de l'émission d'un timbre pour que leur souvenir demeure à jamais. Terribles encore les récits rappelant la stupeur des troupes alliées découvrant l'effrayant spectacle des camps à l'heure de leur libération, ou bien les textes sur le tatouage, le gaz Zyklon B, et celui, superbe, intitulé "Des mains et des hommes". Auschwitz-Birkenau, Belzec, Bergen Belsen... Une mémoire philatélique des camps n'est pas un livre de plus sur la Déportation. C'est un ouvrage de fond, très bien documenté, indispensable en ces temps difficiles où des voix s'élèvent pour nier ou banaliser ce qui fut la honte de l'Europe. Un très beau travail de mémoire qui doit être lu, relu et médité, notamment par les jeunes générations. Jane Debenest, fille du déporté Delphin Debenest (Buchenwald), vice-présidente de l'Union Nationale des Associations des Déportés, Internés et Familles de disparus.

01/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Souvenirs de Saint-Palais-sur-Mer

Souvenirs de Saint-Palais-sur-Mer, Edition de luxe - Livre de 476 pages (incluant un index des noms cités) - Illustré de 793 photographies en noir et blanc et couleur (copies restaurées en numérique haute définition) - Imprimé sur un papier haut de gamme (135 grammes couché mat) Au menu de votre livre, trois parties : - Une promenade géographique dans le passé des quartiers, en photos (sur 269 pages). - Les témoignages de 53 personnes sur le passé ancien ou plus récent avec une bonne place aux années 50, 60 et 70 (illustrés par leurs photos personnelles) (sur 68 pages). - Les événements ayant marqué l'histoire, ra­contés par la photo et les témoignages : La guerre 1939-1945, le grand incendie de 1976, la restructuration du centre-ville des années 70... (sur 70 pages). Les 793 photos, dont une bonne part est inédite, sont soigneusement restaurées et imprimées sur un papier de qualité supérieure pour vous offrir le meilleur confort visuel possible. Au fil du livre, vous rencontrerez, entre autres : le marché, la salle des fêtes, le cinéma et les petits commerces du centre disparus dans les années 70, la Roche percée des Pierrières, les bandes de copains des années transistor, le Nescanard, le Robinson, l'établissement de bains Nicole­, les réparties de Jean-René Clergeau, les vacances de Julien Clerc et ses amis, le tournage du film Noyade Interdite et tellement d'autres choses ! Mais le passé plus lointain n'est pas oublié, puisque nous assistons à la création de la station, la construction des premières villas, mais aussi de la chapelle du Platin, de l'église voulues par la belle société des Années Folles... Sans oublier l'arrivée du mythique tram et le succès des années 30... Et encore ne s'agit-il là que d'un simple aperçu !

07/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

Le génie féminin. Tome 3, Colette

" Enfin une Française, après Hannah Arendt et Melanie Klein ! " approuvent certains de mes lecteurs, soulagés à l'annonce du nom de Colette (1873-1954). " Colette, un génie ? celui d'une France surannée et disparue, et qu'on préfère oublier ! " protestent les autres. J'aime l'écriture de cette femme : c'est un ravissement immédiat et sans " pourquoi ", mais je tente pourtant le pari d'une explication. Colette a trouvé un langage pour nommer une étrange osmose entre ces " plaisirs qu'on dit à la légère physiques " et l'infini du monde - éclosions de fleurs, ondoiements de bêtes, apparitions sublimes, monstres contagieux. Vagabonde ou entravée, libre, cruelle ou amoureuse elle nous transmet un " alphabet nouveau " qui écrit la chair du monde. Au nomadisme, à la décapante réflexion de Hannah Arendt et de Melanie Klein, Colette ajoute une autre expérience qui est aussi un visage du XXe siècle. Contre les frustrations de sa vie intime, contre les épreuves que lui imposent la réalité sociale et la guerre, l'écrivain célèbre le plaisir de vivre qui est, pour elle, et sans distinction, un plaisir des sens et du mot juste. Sœur solaire de l'hystérique freudienne, elle impose cependant une parole féminine désinhibée qui se plaît à formuler ses plaisirs, sans pour autant en dénier les douleurs. Cet hymne à la jouissance, dont on a loué les accents païens et l'" inexpugnable innocence ", s'énonce pour la première fois par la voix et sous la plume d'une femme, d'une Française. Alors, y a-t-il un génie féminin ? Chaque sujet invente en secret un sexe spécifique : c'est même là que réside son génie qui est, tout simplement, sa créativité. J. K.

02/2002

ActuaLitté

Littérature française

Arborescences du crépuscule

L'insu de la nuit, cent poèmes et plus inspirés au crépuscule par l'inconnue qui passait par là... Hymne nostalgique à l'amour impossible, qui aurait pu être et ne sera jamais. Hommage à la femme inconnue, croisée d'un regard, à celle que l'on aurait pu aimer ou que l'on a aimée en silence car trop jeune ou inaccessible, souvenir d'un bonheur qui passe et s'enfuit. Réminiscence peut-être d'Une allée du Luxembourg de Gérard de Nerval, de Tristesse d'été de Stéphane Mallarmé. Cent poèmes et plus évoquant cette inconnue, la mer et la nature mais aussi la mort qui toujours rôde, la fille trop tôt disparue. Eros, Morpheus, Chronos et Thanatos ! Pierre Sautai, professeur de sciences économiques et sociales puis cadre de l'éducation nationale aujourd'hui en retraite, a exercé outre-mer, Ile de la Réunion, Martinique, Guyane, en ambassade en Colombie ainsi qu'en Afrique, Sénégal et Mauritanie, comme conseiller administratif dans les ministères de l'éducation nationale étrangers. Rentré en France, à Besançon, en 2005 après trente-cinq ans hors d'Europe, il perd son unique fille âgée de 20 ans en 2010. La poésie, l'écriture, de plaisir, deviennent alors pour lui une thérapie pour cette souffrance qui n'en finit pas de finir. Passionné de poésie, de musique et surtout d'opéra, il a donné de nombreuses conférences musicales en Guyane, au Sénégal et en Mauritanie. Depuis 2010, il partage sa vie entre la France et l'Asie, notamment la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Henry Aubry (1941-2008) attaché commercial et surtout artiste peintre rencontré à Bogota (Colombie) a exposé à Paris, à Copenhague mais aussi aux Etats-Unis, en Colombie et en Afrique.

12/2017

ActuaLitté

Religion

Albert Camus et le Christianisme. L'espérance en procès

Albert Camus, né à Mondovi IAIgérie), le 7 novembre 1913, disparut tragiquement sur la Route Bleue, près de Montereau, le 4 janvier 1960. Mais Camus est toujours des nôtres, grâce à son triple pari pour l'authenticité, pour la liberté et pour l'homme. …Par bien des points, Camus est sur la voie de Soljenitsyne. Pour tous les deux, c'est l'abstraction qui est la faute, et le geste concret de la pitié humaine apparaît chez eux comme l'antidote des fanatismes. Tous les deux haïssent le mensonge. Et quinze ans avant Soljenitsyne, Camus proclame : « Nous sommes quelques-uns décidés à ne nous taire sur rien. » Après un temps où j'ai participé, moi aussi, au délire ambiant, j'ai, sur ce point, rendu les armes à Albert Camus, et je le place, à côté de Soljenitsyne, parmi les maîtres de la vérité, ceux qui nous rappellent à ce principe élémentaire du christianisme, qu'énonçait ainsi le canon d'Un Concile de la Renaissance : « Quidquid fit contra conscientiam aedificat ad gehennam » : tout ce que tu fais contre ta conscience renforce l'enfer… Ce païen ne le fut pas facilement. Disons même qu'il n'a cessé d'être chrétiennement païen. Jean-Marie DOMENACH (extrait de la Préface). Joseph HERMET, né en 1924 à Prinsuéjols (Lozère), s'est toujours intéressé à l'œuvre de Camus : - depuis les années 1943-1945, au moment où l'Etranger finissait par arriver, en des temps incertains, dans les librairies de la province, alors une des plus secrètes de France : le Gévaudan. - en passant par les années 1954-1964, quand il enseignait la philosophie dans une Institution secondaire à Mende, et par les années 1970-1972, lorsque vit le jour, en Sorbonne, sa thèse de Doctorat-ès-lettres (3e cycle), consacrée à Albert Camus.

01/1976

ActuaLitté

Histoire internationale

Algérie, le prix de l'oubli

Après dix ans d'un conflit sanglant, les autorités algériennes veulent aujourd'hui tourner cette page d'Histoire : une loi d'amnistie générale vient donc d'être votée pour clore cette décennie de guerre, qui a débuté en 1992. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale est l'aboutissement de la politique engagée par le président Bouteflika en 1997 : elle gracie définitivement les groupes armés islamistes ; elle reconnaît aussi, pour la première fois, la question des disparus, ces citoyens enlevés par les forces de sécurité, mais refuse cependant d'admettre la responsabilité de l'Etat. La population algérienne, prise en étau entre la violence intégriste et les abus de répression, a dû affronter, seule, assassinats, massacres, enlèvements, tortures, et lois du silence. Pourtant, désormais, victimes et assassins doivent à nouveau vivre côte à côte. Comme si rien ne s'était passé. Comment peut-on " pardonner " ? Peut-on " oublier " sans que rien de cette seconde guerre d'Algérie ne soit nommé ? Sans obtenir justice, vérité ? Ou, au contraire, comment ne pas oublier ? Comment entretenir la mémoire dans un pays qui exige de tourner la page ? Comment dire ? En écoutant des Algériens raconter ce pardon imposé, cet oubli contraint, Souâd Belhaddad remonte le fil de ces années de guerre. Forts, émouvants, les témoignages recueillis de ces victimes de la terreur rendent compte de l'isolement dans lequel elles ont vécu et de leur actuelle solitude face à l'exigence du pays " d'oublier " à tout prix. Transmettre leur parole, c'est donc essayer d'imprimer un bout d'histoire vivante, en temps réel. Et s'approprier une part de mémoire " de terrain " dont on ne sait pas ce qu'il restera, une fois l'amnistie entérinée.

11/2005

ActuaLitté

Histoire de France

Années de sang et de larmes à Blanquefort. 1914-1918

Véritable travail de mémoire, ce livre s'efforce de restituer, dans le contexte chaotique de l'époque, la vie des habitants de la commune de Blanquefort (33), village de l'entrée du Médoc. Destiné à un large public, en particulier aux jeunes générations, c'est un éclairage supplémentaire sur une histoire locale oubliée ou inconnue. Qui se rappelle que Blanquefort a abrité, le temps du séjour du gouvernement français à Bordeaux en 1914, un hôpital russe dans le château Dulamon ? Qui connaît le destin de cet hospice, dont l'ouverture a été retardée de 5 ans pour laisser les bâtiments à la Croix-Rouge qui y a installé l'hôpital auxiliaire appelé Saint-Michel, ouvert de 1914 à 1918 ? Qui a entendu parler du centre de rééducation professionnelle du Béchon, en 1917, ouvrant ses portes aux soldats mutilés qui voulaient retravailler dans le milieu agricole ? Qui se souvient des terres réquisitionnées en 1918, dans la zone industrielle actuelle, pour y créer un aérodrome et entreposer les avions fabriqués à Bordeaux, avant leur départ sur les lieux de bataille ? Qui sait que la guerre ne s'est pas finie le 11 novembre 1918 ? Ce travail de mémoire a pour objectif de se souvenir des hommes blanquefortais mobilisés, soldats morts pour la France, mais aussi les oubliés de l'histoire que sont les blessés, les mutilés, les prisonniers de guerre, les médaillés, les disparus, les traumatisés avec toutes les conséquences pour leur famille et les orphelins qui deviendront pupilles de la Nation. Enrichi par une riche iconographie et appuyé sur de nombreux documents d'archives publiques ou privées soigneusement exploités, cet ouvrage restitue une partie de la vie de la commune de Blanquefort, le tout resitué dans le contexte national et international. Nous avons partagé nos découvertes, avec vous.

10/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Traits et portraits

Stendhal distinguait deux sortes de livres : le plus grand nombre écrit par des " hypocrites pour obtenir de l'avancement " et les autres... appartenant au " happy few ". Dans cette seconde catégorie, sans conteste, se rangent les souvenirs de celle qui fut l'" Amazone " de Remy de Gourmont et dont le salon fut fréquenté par la plupart des grands écrivains et artistes de ce temps. Evoquer les rencontres de cette longue vie comblée n'est déjà pas si simple. Plus difficile, plus rare, est de savoir dépister les êtres, et chez ces êtres ce qui leur est personnel à l'extrême. C'est ce que Natalie Barney a recherché ; c'est cela qu'elle nous apporte dans ce livre. Documentaire d'une grande richesse pour l'historien, ces " traits et portraits " de grands disparus sont une source de joie et d'émotion pour d'autres. Mais le livre contient mieux encore qu'un éclairage nouveau et tout particulier sur Berenson, D'Annunzio, Max Jacob, Léautaud, Edmond Jaloux, Rouveyre, Gide et d'autres, sans oublier, de la part de l'amie de Renée Vivien, le petit traité sur l'" amour défendu ". En effet, par la seule expression de ses affinités électives, qui n'exclut ni l'ironie, ni la lucidité, on découvrira une image sincère et profonde de Natalie Barney à laquelle, dans ses lettres, Gourmont consacra tant de ferveur. Car ce qui touche, chez elle, ce qui frappe, ce sont les lignes de force de l'" Amazone " : la tendresse de l'intelligence, l'esprit du cœur si merveilleusement vivace dans ces pages. La justesse du trait et l'élégance du style relient l'auteur, américaine de naissance et française de style, à la lignée de nos moralistes.

01/2002

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

L'HOMME AUX STATUES. Freud et la faute cachée du père

" Rébecca, ôte ta robe, tu n'es plus mariée ! " Cette allusion à une anecdote juive ponctue, en 1897, l'abandon par Freud de sa première théorie des névroses, la théorie de la séduction. C'est l'année de la mort de son père Jakob Freud. Bientôt surgira une nouvelle hypothèse, le complexe d'Œdipe, renvoyant le névrosé à ses désirs coupables et garantissant que le père, à l'heure du jugement, ne saurait être châtié comme séducteur. Qui est Rébecca ? Dans la Bible, la mère de Jacob. Dans le roman familial, une mystérieuse seconde épouse de Jakob Freud, disparue et dont l'existence demeurera cachée. Ce drame, Freud le rejouera en collectionnant les statues, comme Don Juan les femmes, allant jusqu'à les convier à sa table comme autant de Commandeurs... Mais en se tournant vers le mythe grec plutôt que vers la transmission biblique de la faute, Freud a-t-il véritablement innocenté le père ? Le destin d'Œdipe et la malédiction des Labdacides sont clairement liés, chez les Tragiques, au forfait de Laïos, père d'Œdipe. Et la langue grecque permet de renvoyer le symbolique qui réunit au diabolique qui sépare, le sumptoma du malheur au diaptoma de la faute. Malgré Freud, l'éthique de la psychanalyse peut mener, au lieu d'enfouir la faute, à la porter au jour : " Tout ce qui est manifesté est lumière. " Cette hypothèse de l'Homme aux statues, publiée pour la première fois en 1979, a trouvé confirmation dans l'étrange Bible - " retrouvée " en 1986 - que Jakob Freud donna à son fils avant de mourir ; une Bible coupée et recomposée où Jakob Freud a pu cacher l'aveu de sa vie ; une énigme devenue clé pour Marie Balmary dans cette nouvelle édition.

04/1997

ActuaLitté

Pléiades

Ecrits gnostiques. La bibliothèque de Nag Hammadi

Les textes gnostiques anciens n'étaient accessibles qu'à travers les citations des Pères de l'Église acharnés à les combattre, quand, en 1945, on découvrit à Nag Hammadi (Haute-Égypte) douze livres reliés en cuir et plusieurs feuillets d'un treizième : toute une bibliothèque gnostique sur papyrus, en traduction copte, qui procurait enfin la rédaction complète de plusieurs écrits discutés par les philosophes néoplatoniciens et les hérésiologues chrétiens, comme l'Évangile de vérité, attribué à Valentin, le Livre des secrets de Jean, ou le célèbre Évangile de Thomas. La Pléiade propose la première traduction française intégrale de cette bibliothèque, complétée par les textes, en partie parallèles, du manuscrit de Berlin. De genres très divers (apocalypses, évangiles et actes apocryphes, dialogues de révélation, homélies, rituels initiatiques, etc.), ces écrits relèvent de plusieurs courants. Polymorphe par essence, le gnosticisme n'a jamais constitué une religion institutionnelle. Qu'est-ce que la gnose dont se réclament les gnostiques ? C'est le pouvoir pour l'homme de recouvrer ce qu'il y a en lui de divin. La voie qui mène à cette connaissance passe à la fois par la tradition authentique des grands ancêtres, gratifiés de révélations secrètes, et par l'intuition spirituelle de chacun. Exploration de la conscience et quête des livres disparus sont les deux faces indissociables d'une même remontée vers l'être. Se connaître soi-même, c'est aussi bien connaître Dieu et le chemin de l'ascension, inverse de la déchéance d'ici-bas. La disparition des communautés gnostiques n'a pas entraîné celle de l'idée même de gnose : au seuil du XXIe siècle, le rêve d'une connaissance totale et rédemptrice de la destinée humaine continue de hanter nos contemporains.

11/2007

ActuaLitté

Sciences historiques

Martial Demarcq, muletier des Landes de Gascogne

Enfants de métayers-gemmeurs, Martial et Marie-Gabrielle Demarcq sont devenus adultes après la deuxième guerre mondiale. Alors qu'émergeait une agriculture intensive et mécanisée, Martial et Marie-Gabrielle continuèrent, à la manière de leurs parents, mais en fermage, à vivre et travailler sur la petite exploitation familiale, débardant le bois et effectuant des transports divers avec un attelage de mules. Le statut du métayage sur le domaine d'Uza, l'activité des charbonniers, le travail spécifique du muletier en compagnie de ses animaux, sont ici évoqués. L'ouvrage revient aussi sur des épisodes marquants pour notre territoire et pour notre département : le grand mouvement social des métayers entre 1919 et 1920, le pillage des productions agricoles par l'occupant durant la guerre, la conversion des baux de métayage en fermage, les grands incendies de 1949 qui ravagèrent le massif forestier aquitain. Parmi les souvenirs de Martial et de Marie-Gabrielle Demarcq, apparaissent également les traits d'un village, Uza, dont la particularité est d'avoir été érigé en commune, en 1872, sur un domaine privé appartenant à la famille de Lur-Saluces qui développa ici une importante industrie sidérurgique. Ces maîtres de forge édifièrent à Uza une église en 1869 et sa décoration intérieure témoigne d'un manifeste politicoreligieux légitimiste, en rupture avec le nouvel ordre bourgeois impérial, orléaniste ou républicain opportuniste. Les récits de Martial Demarcq nous font également revivre les fêtes qui succédèrent aux foires réputées d'Uza avec notamment une étonnante course cycliste qui réunissait, à Uza, les grands champions des années cinquante et soixante ! Enfin, cette évocation d'un mode de vie et d'activités disparus au profit d'une agriculture et d'une sylviculture industrialisées pourraient éveiller quelques idées alternatives pour résoudre certains problèmes sociaux et environnementaux...

12/2014

ActuaLitté

Proche-Orient

Histoire de l'empire assyrien. Histoire d'une grande civilisation de l'Antiquité

Le premier grand empire de l'Antiquité enfin révélé ! Au premier millénaire, époque nourrie par le rêve d'un empire universel, le roi Tiglath-phalasar entreprit une série de vastes opérations militaires et fonda ainsi le premier empire universel connu de l'Antiquité : l'Empire assyrien. De conquêtes en conquêtes - la Babylonie en -646, l'ouest, Chypre et l'Egypte - l'Empire assyrien assoit son pouvoir et atteint son apogée sous le règne des Sardonides. Mais la roche tragédienne est proche du Capitole, disait-on. L'Empire disparut brusquement en -610, laissant sa place à une énigme historique qui n'a cessé de fasciner. Reprenant le fil de l'histoire, Josette Elayi entreprend une vaste enquête et lève le voile sur l'une des premières grandes civilisations de l'Antiquité. La Bible disait des Assyriens qu'ils étaient un peuple féroce et sans culture. Les récentes découvertes faites au XIXe siècle sur le sol irakien montrent, au contraire, une civilisation comparable au " miracle grec ". Ce sont eux, notamment, qui les premiers fondèrent des grandes bibliothèques, des parcs botaniques et zoologiques et entreprirent des réformes sociales et religieuses. Cette grandeur culturelle, comme un écho de leurs exploits militaires, demeure gravée dans les Annales des rois soucieux de léguer à la postérité la gloire de leur règne. Se fondant sur les dernières découvertes et un nombre inouï de documents, Josette Elayi révèle les secrets de l'une des plus grandes civilisations de l'Antiquité en même temps qu'elle revient sur les événements majeurs qui ont marqué son histoire comme la destruction du royaume d'Israël ou de la fabuleuse Babylone, grande rivale de l'Assyrie. Un ouvrage essentiel sur le Proche-Orient des VIIe et VIIIe siècles avant J. -C. , appelé à devenir un classique.

02/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le miroir brisé de mon enfance

Dans cet ouvrage, l'auteur nous livre ses souvenirs d'enfance, avec émotion et tendresse. Vous plongerez avec curiosité et enthousiasme dans le récit de vie des petits et grands bonheurs de l'enfance. Patili, cet attachant petit garçon, vous entraîne dans le quotidien d'une famille nombreuse des années 50. Voyagez avec lui par-delà la Méditerranée, partagez les joies des jeux, les peines des disputes et les rires de l'enfance. Gérard, Christian, Guy, Marcel, Pépé stylos, sans oublier Pompon le chien adoré, sauront vous faire partager les ardeurs et gaietés de la jeunesse. Un moment d'évasion et de rires au milieu des cours de récréation, les bonheurs et les tourments d'une fratrie et d'une famille que la vie n'aura pas épargnée. Du soleil de Dakar au Sénégal, en passant par Fédala au Maroc et par Alger au plus fort de la guerre d'Algérie, Patili nous amènera dans la grisaille de la Lorraine pour nous dépeindre avec beaucoup d'émotion et de tendresse la vie de ses grands-parents. Un roman plein de tendresse et d'humour, empreint de l'amour inconditionnel d'une mère omniprésente. Il réchauffe nos coeurs et bouleverse nos âmes d'adultes. Apportant un regard sans complaisance à travers ses yeux d'enfant sur le monde qui l'entoure, l'auteur dépeint à la pointe de sa plume les êtres qui lui sont les plus chers ainsi que les couleurs de son temps. Par cet hymne à l'amour familial et aux valeurs oubliées, voir grandir Patili amène une véritable réflexion sur notre société et l'évolution des moeurs. Cet ouvrage est avant tout un formidable message d'amour adressé par un petit garçon à sa maman disparue trop tôt. Un roman autobiographique, beau et triste à la fois, qui ne laissera personne indifférent.

07/2018

ActuaLitté

Littérature française

Port-Mélo

" La caisse aux gorilles traversa le cauchemar du Port, les rues fantômes, un vieillard et une petite fille se tenaient par la main, la petite fille en larmes sur les traces de la mère violée et découpée plus loin sur un trottoir. Le cauchemar du Port, une séance d'exécution publique en présence d'une foule silencieuse, la troupe qui charge son tir et le condamné qui commence son dernier gospel: Amazing Grace... A la place des vitrines éclatées de la rue Z, des rideaux blancs sur lesquels un passant, un type aussi fou que l'ami Manuel, écrivait : " Quand tu me tiens, Port-Mélo... Je perds le nord et la peau. "J'ai à peine le temps de classer ces images, ranger dans un coin de la mémoire les pneus brûlés, les deux pendus qui gesticulent devant le musée et le croque-mort débordé. Parce qu'il avait du boulot, il avait des corps... " Sur une côte d'Afrique, une milice cruelle réprime la moindre manif, étouffe dans les gorges la moindre clameur. Manuel, traqué, marche " à contre-voie ", il tient un précieux carnet des disparus que les autorités voudraient détruire. La mère Cori, sage vieille folle, raconte et attend. La jeune et si belle Joséphine s'offre en un clin d'étoile entre un flamboyant et un wharf rouillé... Une mosaïque de personnages et tout un peuple jouent leur vie dans une ville et un pays qui effacent l'homme et ses traces, qui met du blanc sur le viol des corps et des rêves. Ici, par la grâce d'une écriture lancinante et émouvante, l'Afrique nous tend le miroir d'un monde à notre image, qui se démembre sous ses masques riant et criant d'inhumaine humanité.

01/2006

ActuaLitté

Littérature française

Au creux de nos bras

"Des portraits de femmes riches, puissants et combatifs" Parce que la naissance d'un enfant, c'est aussi la naissance d'une mère. Ces trois femmes n'ont rien en commun, et pourtant, leurs parcours s'entrecroisent au travers d'une aventure à la fois universelle et unique : la maternité. A 29 ans, Loïse va affronter le défi de vivre avec un enfant porteur de handicap sévère. Malgré elle, à 62 ans, Olga, va avouer à sa famille le mal qui la ronge : le regret maternel. Mia, 33 ans, est confrontée à l'horreur du deuil périnatal. Ce roman choral trace des portraits de femmes vibrants d'émotion à partir d'un recueil d'une dizaine de témoignages. Des témoignages qui peuvent bousculer, déranger, ou, au contraire, réconforter, aider à se sentir comprise. Une ode à la femme qui se cache derrière la mère ; un plaidoyer pour la bienveillance et le respect. Les lecteurs et chroniqueurs en parlent : "Ce roman est tellement fort en émotions ! Ces portraits de femmes sont riches, puissants et incroyablement combatifs" "Ouh la la ! Les larmes ont coulé ! Je me suis retenue vu que j'étais dans l'avion et donc pas seule, sinon je pense que les sanglots auraient été là ! Ce que traverse Mia est inimaginable. Et tu le retranscris tellement bien ! La douleur qu'elle ressent..." "Jeanne aborde des sujets durs, difficiles avec justesse, pudeur et sensibilité. Elle OSE briser le tabou avec respect et bienveillance. Le final est astucieusement bien pensé. Un roman choral bouleversant qui prend aux tripes et qui nous ouvre les yeux sur la réalité de l'existence. Un vibrant hommage aux femmes, aux mères et à leurs enfants, vivants ou disparus.'"

11/2022

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Les dragons de Nalsara Tome 2 : Le plus vieux des dragonniers

Le plus vieux des dragonniers rencontre Cham et Nyne, et il leur révèle des secrets... Depuis la disparition de Vag et le départ desLe plus vieux des dragonniers rencontre Cham et Nyne, et il leur révèle des secrets... Depuis la disparition de Vag et le départ des dragonneaux, la vie a repris son cours normal sur l'île aux dragons. Mais, un soir de tempête, Antos et ses enfants découvrent une dragonne. Elle n'est pas blessée, mais elle a l'air désespérée. Comme elle porte l'insigne des dragons royaux, Antos envoie un message au Royaume d'Ombrune. Bientôt, Messire Damian, le propriétaire de la dragonne, vient la chercher. Messire Damian est le plus vieux des dragonniers, et il va bientôt mourir ! C'est pour cette raison que Selka, sa dragonne, s'est enfuie. Cham et Nyne font leur possible pour la réconforter. A cette occasion, Cham remarque qu'il entend les pensées de Selka ! Il peut même dialoguer avec elle ! Cham en parle à Messire Damian qui lui prédit un grand avenir de dragonnier. Autrefois, le vieil homme a connu la mère des enfants, Dhydra, disparue un jour de tempête. Il leur apprend qu'elle aussi savait parler avec les dragons et les Elusims. Il offre à Cham le cristal-qui-voit, une boule de cristal dans laquelle le garçon peut voir le passé et l'avenir. Quant à Nyne, elle hérite d'un miroir qui peut réfléchir pour elle ... Il est l'heure, pour le dragonnier, de tirer sa révérence. Le vieil homme veut mourir avec les honneurs : il revêt sa tenue d'apparat, et Selka l'emmène là où les dragonniers vivent à jamais . Qui sait, peut-être au mystérieux Royaume des dragons ?