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Laura Dile

Extraits

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Couple, famille

Maffia rose. Des fantasmes dénoncés à l'exaspération actuelle, 4e édition revue et augmentée

"Au-dessous du nombril, il n'y a ni religion ni vérité" Proverbe italien L'étude de l'histoire ne fournit qu'une seule certitude : la parfaite constance, au fil des millénaires, des comportements humains, comme de ceux des autres espèces animales sur lesquelles a porté l'observation humaine. Il en va du comportement sexuel comme de tous les autres. La seule variable est la tolérance sociale des comportements "déviants" , c'est-à-dire ceux qui, dans une communauté, ne sont pas conformes aux comportements de la majorité. Ce sont des épisodes dramatiques de la vie des peuples qui, en Occident, ont accouché de la tolérance sociale, mêlée de curiosité malsaine, voire obscène, pour l'homosexualité publiquement affichée. C'est une grave erreur de croire en la tolérance des sociétés antiques à la pratique homosexuelle exclusive à l'âge adulte : des publications d'auteurs homosexuels, éditées à des fins d'auto-justification, ont faussé notre jugement (l'archétype contemporain aura été Roger Peyrefitte). Cette tolérance est, au contraire, une affaire contemporaine (grand acquit social ou laxisme régressif, au choix du lecteur). L'auteur de ce livre s'est amusé à appliquer la "grille" homosexuelle aux différents secteurs de la vie collective et sociale du monde contemporain... Sa documentation est toujours précise, délicieusement pittoresque et donne une vue d'ensemble parfaitement inattendue qui ne manquera pas d'étonner plus d'une fois les "pour" aussi bien que les "contre" ! "J'espère que certains lecteurs de mon livre reverront leur jugement après avoir pris connaissance d'éléments que les médias évitent parfois, par ignorance, paresse ou malhonnêteté, de mettre en avant" , écrit Philippe Randa. Sommaire : A travers l'Histoire des peuples... - Militantisme - Loi - Droit au mariage - Droit à l'adoption - Politique - Presse - Commerce - Cas particuliers - Maud Marin : son combat identitaire - Sida : la psychose - Couple - Prostitution - Show-business - Cinéma - Littérature - Religions - Légendes françaises - Police - Services secrets - Troupes d'élites - Homosexualité féminine - Transsexualité - Homosexualité et biologie - L'Homosexualité à travers le monde - Bibliographie - Illustrations - etc.

01/2013

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Philosophie

Les guerres puritaines. Signes religieux et vêtements pol(ys)émiques

Ainsi le foulard musulman serait-il un signe religieux ostensible - ou encore un signe de religiosité, ce qui reviendrait ici au même. Cet énoncé fonde en tout cas sa condition d'objet polémique. Plus précisément : le foulard sera d'autant plus polémique qu'il sera considéré comme très signe et très religieux. Il aura donc fallu que le foulard manifeste beaucoup de religiosité (lire " beaucoup au carré "), sinon l'affaire n'aurait jamais valu cette énorme dissipation d'énergie polémique que l'on a connue ces vingt dernières années. C'est-à-dire que le foulard doit beaucoup manifester beaucoup de religiosité - un gros signifiant pour un gros signifié, en quelque sorte. Curieusement ou pas, dans la polémique, le débat sur le statut religieux du voile éclipse l'interrogation du signe en tant que tel. Les passions s'attachent au degré d'obligation ou de recommandation religieuse du voile et à la légitimité de sa motivation. L'on pourrait avancer que le signifiant a tendance à se faire oublier dans sa fonction de signifier le signifié et s'en tenir là. Cela pourrait suffire, en effet, s'il s'agissait par exemple seulement de relativiser l'autorité religieuse de ceux qui voudraient obliger les femmes musulmanes à porter le voile dans tout espace non très privé. Oui, mais voilà, la polémique ne serait jamais devenue ce qu'elle est, s'il n'en était d'autres qui avaient voulu faire interdire le foulard musulman dans certains espaces très publics - parce que celui-ci manifesterait un peu trop ostensiblement du religieux, parce qu'il serait donc trop signe, trop signifiant. Cette position, par ailleurs dominante aujourd'hui en Europe continentale, oblige alors celui qui veut appréhender les ressorts de la polémique à essayer de comprendre comment ce qui était d'abord surtout un vêtement a pu aussi facilement finir par être considéré comme un signe, et à se demander de quelle sorte de signe il pourrait bien s'agir là.

02/2011

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Sports

Le football méditerranéen

Depuis ses origines remontant au début du XXe siècle, où l'Olympique de Marseille et le Football Club de Cette (rebaptisée Sète en 1927) s'honoraient déjà de rivaliser dans leur style typique et coloré avec les riches précurseurs de la capitale, le football sudiste eut tôt fait de s'installer aux premières loges. En témoignèrent assez vite les éclatants succès de l'OM gagnant 5 Coupes de France avant 1939 et par-dessus le marché une 6e en 1943, trophée que le régime de Vichy ne voulut jamais lui remettre ! Et ceux de l'inoubliable FC Sète, lauréat de 4 triomphes (dont le premier doublé national en 1934), et qui fut, à l'initiative de son grand dirigeant Georges Bayrou, le premier club français à s'ouvrir pleinement au football étranger. Puis il y eut, aussitôt après la seconde guerre mondiale, le non moins fameux OGC Nice qui s'offrit dix ans durant une hégémonie sans pareille (4 Championnats et 2 Coupes). Avant que reparaisse, entre pleurs et rires durant vingt ans, l'inimitable autant qu'indestructible OM de l'ère moderne. Celui aujourd'hui honoré d'un 9e Championnat en plus de son record en Coupe de France (10 victoires à ce jour) et, bien entendu, de son mémorable triomphe européen qu'il fut le seul en France à s'être adjugé. Est-il besoin de l'ajouter, on aima beaucoup l'autre étoile sudiste de première splendeur que fut durant cinquante ans l'AS Monaco, aux 7 victoires en Championnat et aux 5 Coupes de France, sans parler de ses deux finales européennes. Et l'on eut aussi l'AS Cannes, le SC Bastia et les « deux » Montpellier – qui gagnèrent l'un et l'autre la Coupe à soixante ans d'intervalle – sans oublier celui qui aura pour ainsi dire été le prince sans couronne de cette épopée, le non moins attachant Nîmes Olympique de l'ère Firoud.

09/2010

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Sciences politiques

Capital, travail et mondialisation. Vus de la périphérie

En ce début du XXIe siècle, le néolibéralisme occidental joue son leadership mondial face à des puissances dites émergentes : Chine, Inde, Brésil...Tandis que d'un côté s'accumulent les fonds souverains, de l'autre se creuse le fossé de la dette souveraine. Les raisons profondes de ce paradoxe sont connues et l'on peut les retracer depuis l'antiquité et le Moyen-âge à travers l'histoire de l'évolution de l'ordre marchand occidental. Pour l'Amérique la plus conservatrice actuelle cependant, les ennemis de l'Occident chrétien et capitaliste ont surtout les visages de l'islamisme radical et de la Chine considérée comme toujours communiste. Le premier adversaire du capitalisme occidental ne se trouve-t-il pas pourtant en son propre sein, tapi dans les excès de sa tendance ultralibérale ? Quelles chances aura le discours ci-dessus auprès des gurus de Wall Street, de la City et de Bretton Woods ? Leurs idéologues, exonérant les responsabilités internes, semblent privilégier pour l'instant la thèse d'un conflit civilisationnel. Tandis que la colère des masses spoliées enfle et menace de basculer les sociétés dans la violence et le chaos, c'est tout juste si le capitalisme établi consent en Occident de petites réformettes. Ce n'est pourtant pas cela qui mettra fin à la crise actuelle qui est loin d'être terminée quoiqu'on en dise. Depuis deux siècles, la mondialisation libérale fait des victimes par centaines de millions partout dans la périphérie ; elle touche de plus en plus aujourd'hui les masses du centre. Comment combattre de tels excès sans comprendre le système qui les génère? Comment sortir du manichéisme qui veut que quiconque critique l'ultralibéralisme ne soit qu'un dangereux socialiste ? Comment faire passer l'idée simple que les idéologies ne sont que des outils entre les mains de groupes organisés - religieux, chefs de guerre et marchands - pour empêcher les travailleurs de jouir concrètement des deux valeurs centrales d'une démocratie véritable, la liberté et l'égalité ?

02/2011

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Religion

Le signe de la femme

Nombreux sont les débats, depuis plus d'un demi-siècle, concernant l'identité féminine. Nombreuses sont aujourd'hui, au sein des Eglises, les controverses portant sur la place des femmes, les charges qui leur reviennent, leur vocation propre. Ce livre s'inscrit dans cette conjoncture en plaçant résolument ces divers questionnements en regard de la confession de foi chrétienne. Son propos est d'identifier le sens du féminin qui se fait jour, lorsque l'enquête est menée en référence à cette vérité singulière, paradoxale, scandaleuse : celle qui reconnaît dans le Christ, dont la vie est un total et définitif " pour l'autre "jusqu'à la mort sur la croix, le secret de l'identité de Dieu, autant que le secret d'une vie véritablement humaine. Il apparaît que, exposés à semblable lumière, nos jugements anthropologiques et théologiques sur la vie et la place (les femmes subissent quelques remaniements décisifs, qui conduisent vers des pensées autres que celles qu'accréditent nos cultures contemporaines. De même, relus dans cette perspective, une série de textes pauliniens aux allures résolument misogynes (" La femme a été créée pour l'homme ", " Femmes, soyez soumises à vos maris ", etc.) se mettent ainsi à dire ce qu'on avait souvent négligé d'y entendre. Ils dessinent aussi un " signe de la femme ", au prisme duquel, de par le monde, d'innombrables vies féminines, anonymes, ignorées, voire humiliées, manifestent non seulement leur dignité, mais leur rôle décisif dans la vie et dans l'histoire (les sociétés. Ce n'est pas un des moindres paradoxes auxquels s'attachent ces pages que de constater, contre la réputation de misogynie qui s'attache à l'Eglise, que c'est, récemment, un chrétien, le pape Jean-Paul II, qui aura identifié et exalté le mieux ce signe de la femme. Reste, pour nos sociétés contemporaines, et pour l'Eglise elle-même, à accueillir ce signe et à le laisser travailler les mentalités.

01/2006

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Littérature française (poches)

Raphaël. Pages de la vingtième année

Raphaël, second roman d’amour de Lamartine après Graziella (dont le succès ne se dément pas) garde des zones d’intensité et de mystère qui refont vibrer une grande voix du Romantisme. Raphaël est le nom que Lamartine donne, un peu plus de trente ans après, à l’amant qu’il a été. Pour accroître la confusion entre vérité et fiction, Julie Charles, héroïne du « Lac » qui fut le plus célèbre poème du XIXe siècle français, garde son prénom. Tissu de mensonges, son récit ? Notre double chronologie, en annexe, se charge de mesurer la transposition des faits en fiction. Lamartine reste fidèle ici à la vérité la plus essentielle : que « Tout dise : ils ont aimé » (« Le Lac »). D’avoir baigné dans sa matière lumineuse, d’avoir connu cette grâce douloureuse de la présence et de sa privation, le Lamartine vieillissant qui écrit là son Werther, en reste à jamais extasié. Le paysage lui-même devient habité. La Savoie aura toujours un visage, celui de Julie. Cela suffit à faire un monde, centré sur deux êtres qui vont puiser de l’épaisseur dans leur souffrance. Ce roman court est un poème copieux. Le recueil des Méditations est là, latent. La poésie reste aussi en-dessous, hymne et chant funèbre. Le lac, par exemple, est omniprésent, cadre, spectacle mais aussi musique, espace clos, temps contenu, déroulement d’idylle ; pour les contemporains de Lamartine et pour nous, ce livre est un récit poétique. Rappel d’idylle, glose d’un poème, le roman autobiographique de Raphaël revient sur les lieux du « Lac » et remonte vers l’origine de la poésie lamartinienne : la genèse d’une âme, sa renaissance par l’amour, accompagnent la réinvention intime de la littérature. Cette dernière ne s’élabore pas dans des considérations théoriques, mais dans le saisissement de la vie même. Grâce à cette édition critique, la seule dans le commerce, nous souhaitons redonner vie à ce roman, et aussi à son auteur, dont nous déplorons l’injuste effacement.

06/2011

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Poésie

L'âme

La sensation de ne pas «être au monde» ne suppose pas qu'il y ait un autre monde, dont nous aurions la nostalgie ou le désir. C'est simplement le prix que nous payons pour parler. Car, parlant, nous tenons le monde à distance et n'avons avec lui d'autre rapport que médiatisé par le redoublement symbolique. Alors que le monde est en souffrance en nous et notre malaise naît de cette attente frustrée. Mais cette souffrance est aussi la condition de notre aspiration à un rapport fusionnel, prolixe, acharné avec les choses, les corps, la «nature»... La question de la «poésie» est celle de cette habitation paradoxale du monde par les êtres parlants. Elle dit l'absence du parlant au monde et son effort pour combler l'absence. Elle est travaillée par un rêve d'adhésion au monde (d'où son obsession analogique : comparaisons, métaphores) ; en même temps, elle note, parce que travail de langue, l'expérience vraie du parlant : inadéquation des mots aux choses, obscurité muette du monde, résistance du réel à l'imposition du sens. Ame est l'un des mots les plus galvaudés par la mystique, la littérature, la poésie. C'est que âme est un signifiant pur : le nom de rien. Le nom de ce rien qui s'ouvre dans le monde à chaque fois que la langue s'évertue à le dire. Le nom de l'écart, de la séparation, de la «différence non logique» (Bataille définit ainsi la matière). L'aura insignifiante des choses, infusée dans la langue et la hantant d'une vacuité qui la scande de portées sonores et rythmiques imprenables par le sens. Les poèmes de L'Ame sont des essais d'enregistrement de cette vacuité dont le jeté fait abstraitement bouger, dans le temps d'une journée exemplaire et banale, la diction de quelques choses perçues, de quelques corps aimés, de quelques paysages vus, de quelques bribes de savoirs : dérapages, petites catastrophes du sens, lame de l'âme passée entre le réel et les mots.

03/2000

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Critique littéraire

La beauté du monde

Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre : le lecteur retrouvera dans l'épaisseur de ce volume le Starobinski qu'il aime et qu'il recherche - "l'oeil vivant", le lecteur impeccable, sachant allier la délicatesse du toucher et la maîtrise de l'explication, mais il découvrira aussi un Starobinski arpentant pour lui des terres peut-être nouvelles - non pas celles du siècle des Lumières, ni celles de l'histoire des idées médicales, mais celles de la poésie, de la peinture et de la musique. Ces trois muses se donnent la main et forment une ronde que le critique n'a jamais quittée. Au total, c'est une centaine d'études composées sur plus de soixante ans qui se trouvent rassemblées sous le titre "La beauté du monde". Car la littérature et les arts répondent à la beauté du monde et le critique, premier lecteur, spectateur et auditeur, célèbre la réponse de ceux-là pour chanter celle-ci. Le lecteur comprendra mieux sans doute ce qui continue d'animer celui qui a fait de la critique une forme d'art - ses obsessions, ses décisions de méthode, son exigence de clarté et de partage. Les textes sont escortés par des intelligences critiques soucieuses de tourner cette oeuvre vers un public nouveau (Michel Jeanneret, Laurent Jenny, Georges Starobinski, Julien Zanetta). Chaque ensemble se voit replacé dans son histoire. Une postface ("Pour tout l'amour du monde") essaie de saisir les grandes options de la critique de Jean Starobinski pour la situer dans le siècle. Pour la première fois, le lecteur découvrira aussi un essai biographique accompagné de documents iconographiques susceptibles d'éclairer "L'oeuvre d'une vie". Dans la tourmente du siècle, Jean Starobinski n'aura cessé de montrer que la force des oeuvres est d'attester la décence de l'existence humaine contre les puissances de la destruction. Dire oui à la beauté du monde, telle est l'une des leçons constantes de Jean Starobinski.

06/2016

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Littérature érotique et sentim

Le médaillon

Je m'appelle Lisa et je suis journaliste. Véritable working girl, je sais m'affirmer, mais je cumule les déceptions en matière de relations sentimentales, la dernière en date étant celle avec Ludo, un collègue, qui aura prouvé que les relations éclairs, ça existe ! Aussitôt vu, aussitôt testé, aussitôt quitté ! Mais ma vie a réellement changé, pour ne pas dire bouleversée, avec Mathis. Ma rencontre avec lui m'a même fait connaître un tout nouveau monde, dans lequel, jamais, je n'aurais cru pouvoir mettre les pieds et qui, pourtant, a changé toute ma vie, toute ma vision de cet univers. C'est ainsi que, par une rencontre inopportune, comme il en existe tant, je suis devenue sa soumise. Moi, la femme accomplie, autonome, discrète, mais teigneuse, je venais de me découvrir une nouvelle passion. Tout était parfait, cette relation était intense, complice et me comblait au plus haut point. Toutefois, un soir, alors que je rentrais seule d'un restaurant où j'avais passé un moment particulier avec lui, tout a basculé. J'étais en train de traverser, l'air était bon et frais, je me sentais si bien que je ne vis pas cette voiture qui me fonçait dessus...Mais le pire dans tout ça, c'est qu'à mon réveil, on me diagnostiqua une amnésie partielle. Deux ans...deux ans de ma vie partie en fumée en quelques instants à peine, deux ans d'apprentissage dans un monde qui n'était plus le mien désormais. Mes rêves me dictaient une attitude de soumission, mais mon regard d'amnésique n'en comprenait plus le fonctionnement. Je me retrouvais là, sans savoir qui j'étais, à mi-chemin entre deux mondes, entre deux sentiments, entre deux déraisons. J'avais perdu Mathis alors que je sentais qu'il y avait eu quelque chose de fort entre nous. La seule chose qu'il me restait à l'esprit était ces petits yeux noirs et sournois au volant de la voiture, qui désormais hanteraient mes rêves nocturnes de soumise insoumise...

06/2018

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Actualité et médias

Ce qu'ils disent vraiment. Les politiques pris au mot

"Liberté", "laïcité", "sécurité", "peuple", "identité"... Les hommes politiques aiment les mots qui claquent ou qui clivent. Mais quel sens précis leur donnent-ils ? A l'aube d'une année électorale à hauts risques, et dans le contexte de montée du Front national et de menace terroriste accrue, il est urgent de clarifier le sens des mots du débat politique. Pour la première fois, une analyse scientifique décode la logique du discours des politiques qui se disputent l'élection présidentielle de 2017 – Marine Le Pen, François Fillon, Jean-Luc Mélenchon, etc.– et de ceux qu'ils ont peu à peu supplantés – François Hollande, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé. A la croisée d'un monde ancien et d'un monde nouveau, c'est la capacité des politiques à lire le monde contemporain et à le dire qui est scrutée. L'auteur passe au crible plus de 1 300 textes – 2,5 millions de mots – écrits ou prononcés de 2014 à 2016 pour décrypter mots-clés, mots-fétiches et mots-tabous, et cartographier les positions de chacun et la reconfiguration du paysage politique. Cette enquête sémantique, stylistique et rhétorique dévoile derrière l'écume des petites phrases la structure profonde de la vision du monde des politiques. Que disent-ils ? Qui est "de gauche" et "de droite" à l'heure des concepts politiques élastiques ? Les "populismes" des deux bords se ressemblent-ils vraiment ? Et quels sont les angles morts de ces orateurs aguerris qui manient aussi bien silences et non-dits que slogans et mots d'ordre ? Plus que jamais, la bataille des idées passera par celle des mots. Et celui qui imposera son propre sens de la "laïcité" ou de la "République" aura remporté une victoire idéologique, au-delà même des résultats électoraux. Professeur de littérature à l'université Stanford et chercheuse associée au Cevipof à Sciences Po, Cécile Alduy est l'auteur au Seuil de Marine Le Pen prise aux mots. Décryptage du nouveau discours frontiste (2015).

01/2017

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Chanson française

William

Tout le monde connaît ses succès : Dans un vieux rock'n roll, Le Carnet à spirales, J'me gênerais pas pour te dire que je t'aime encore, Oh je cours tout seul, Fier et fou de vous. Les Filles de l'aurore. Un homme heureux. Des disques d'or de platine : ça, c'est l'écume Car avant tout, William Sheller est un musicien classique. un homme de l'orchestration. Et William est une symphonie écrite par Sheller. Une enfance marquée par un secret. l'identité de son père, et un double enracinement : le Paris des années 50, des 4 CV et l'Amérique des Cadillac. En effet, sa mère, Paulette, tombe amoureuse d'un Américain qui travaille dans des boîtes de jazz : long séjour dans l'Ohio à deux heures de route du Michigan où vit le père naturel de William, sans qu'il le sache alors. Une prédisposition évidente pour la musique, le piano. Un éducation musicale prodiguée par Yves Margat, un maître de l'harmonie, élève de Gabriel Fauré. Et puis l'influence de la musique pop anglaise. Les premières auditions, le succès planétaire de My year is a Day dont il compose la musique, la rencontre avec Barbara pour qui il travaille et chez qui il vit, et puis une femme, deux enfants. Une vie de père de famille et de vedette du showbiz qui sait choisir ses amis : folles expéditions avec Nicoletta et Patrick Juvet à Trouville, relations intenses avec Catherine Lara et Joe Dassin. plus légère avec Carlos. Une géographie zigzaguant entre Paris, la province, l'étranger. Les nuits de folie, la cocaïne, l'ambiguïté sexuelle. C'est une vie qui va vite, constellée d'étoiles et d'astres déchus. Et une oeuvre admirée par toutes les générations de Véronique Sanson à Jeanne Cherhal. William par Sheller est une autobiographie qu'on ne lâche plus dès la première ligne. elle révèle un écrivain véloce, d'une rare sensibilité, qui ne craint pas l'aveu sans jamais se départir de la pudeur des grands artistes.

03/2021

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Ecrits sur l'art

Figures de l'art N° 39/2021 : QueeRriser l'esthétique

En 1990, Judith Butler publie Gender Trouble. Ce livre auroral s'appuie avec brio sur la French Theory pour en fonder une autre : the Queer Theory. Celle-ci nous donne a comprendre que la vie est une tragi-comédie, dans laquelle tout-un-chacun peut changer le rôle auquel il se croyait assigné et assujetti par nature. On ne nait plus homme ou femme mais neutre ; epikeinos, "gender fluid" ou, pour le dire avec Rousseau, "propre à rien/tout " et doué de "perfectibilité". Traduit en plusieurs langues, Gender Trouble aura très vite une influence considérable sur les études littéraires et cinématographiques, qui vont rapidement faire un acting out tout particulièrement heuristique. Il n'en est toujours pas de même dans les études esthétiques et d'histoire de l'art. Tout se passe en effet comme si la geste phallogocentrique hystérique de Socrate, le père spirituel de la philosophie (de l'art), bannissant la beauté féminine des Panathénées de Phidias, qui aurait tellement émollié les athéniens qu'ils en auraient perdu la guerre du Péloponnèse, se répétait dans les deux grands livres majeurs de L'Esthétique : La Critique de la faculté de juger (Kant) et L'Esthétique (Hegel), qui confinent l'art (dépassé) de leur temps à un rôle de potiche empruntée ou fétichisée/momifiée. Comment en finir avec la "maledizione" du "démon de Socrate" qui pousse toujours aujourd'hui un grand nombre de grands penseurs, portant sur leur front une "mâle assurance", à répudier la beauté trop "féminine" d'un grand nombre d'oeuvres d'art en vogue ? Comment repenser les rapports, intimement sexués/genres que l'Esthétique entretient avec la beauté/le beau ? Comment réécrire son arbre généalogique, plus particulièrement ses liens de parenté - et de filiation - incestueux avec ses deux grandes soeurs : la philosophie et l'histoire de l'art ? Comment l'esthéticien peut-il parvenir à "queeRriser" sa "vieille" discipline ? Peut-être en ajoutant l'"R" cratylien incantatoire de Rrose Sélavy au néologisme audacieux de son parricide !

04/2021

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Radiesthésie

La radiesthésie

L'abbaye de Saint-Martin du Canigou. Au coeur du massif du Canigou (2 784 m), dans les Pyrénées-Orientales, cette abbaye bénédictine surplombe la vallée depuis le me siècle. Le lieu sacré permet de se recharger en ondes positives. La roche de Solutré : Lieu emblématique du sud de la Bourgogne, cet escarpement calcaire qui culmine à près de 500 m permettrait à l'homme d'être réceptif aux très hautes vibrations émanant de la Terre et du Cosmos. Son aura augmenterait et il se rechargerait en ondes positives. La basilique de Vézelay : Situé en Bourgogne, ce lieu de pèlerinage est construit sur un lieu celte recélant un nombre important de courants telluriques druidiques, la chapelle Saint-Bernard étant le point culminant de la présence de ces énergies. Le mont Sainte-Odile : Mont vosgien culminant à 767 m d'altitude et surmonté par l'abbaye de Hohenbourg. Divers endroits énergétiques sont présents : plateau des Fées, baignoires, lieux de naissance, mur païen, etc. Les châteaux de Montségur, de Quéribus et de Peyrepertuse : Situés en pays cathare (département de l'Aude), ces hauts lieux riches d'un passé mouvementé regorgent d'énergies et de plans vibratoires supérieurs. Tous nichés sur des pitons rocheux, à des altitudes vertigineuses, comme suspendus au-dessus de l'abîme, entre ciel et terre, ils permettent de se relier au Cosmos et à la Terre parce qu'ils cumulent des énergies sacrées depuis plusieurs siècles. Comment pénétrer dans un lieu cosmo-tellurique ? Les hauts lieux vibratoires, chargés d'histoire et d'énergies, ont détenu des fonctions magiques et demandent à y pénétrer avec prudence et considération. Accédez en conscience. Demandez la permission au "gardien du lieu" de vous autoriser à y entrer et ainsi à vous connecter aux énergies émanantes. Vous pouvez penduler pour obtenir la confirmation ou l'infirmation, ou ressentir une sensation (mains, corps, bas du dos). Lorsque l'autorisation est donnée, connectez-vous à l'énergie du lieu et recevez... Au moment de quitter les lieux, n'oubliez pas de remercier le "gardien du lieu" et la Terre.

05/2021

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Littérature française

Et, refleurir

Un premier roman qui rend hommage aux rêves déraisonnables, au courage d'une héroïne quittant le Cameroun pour s'accomplir en France. Depuis son plus jeune âge, Andoun rêve d'un ailleurs. Son père le lui a suffisamment répété : elle est spéciale. Alors elle a fini par le croire. Ses nuits sont peuplées de champs aux fleurs étranges, des boules d'un jaune hypnotisant qui la poussent à imaginer d'autres vies, loin du chemin connu. Quand elle quitte le village de Nyokon et ses plants d'arachide pour rejoindre sa soeur à Douala, elle se voit déjà dans le grand bâtiment blanc de l'école. Mais chez cette soeur qui a fait un " beau mariage ", la pluie tombe souvent le soir, et les contraintes domestiques privent les filles de devenir écolières. Mais en grandissant, Andoun se découvre une arme imparable : la finesse convoitée de sa peau pâle. Une arme à double tranchant... Quand, à seize ans, elle tombe enceinte d'un militaire qui fuit ses responsabilités, on lui impose un mari en la personne d'un pêcheur, aussi peu regardant que séduisant. Mais l'odeur de poisson qui s'incruste dans les vêtements de sa petite Freya lui donne le courage de dire non. Du Cameroun à la France, des salons de beauté pour Blancs de Douala où elle gagne ses premiers salaires aux ménages dans des tours parisiennes qui lui usent le corps, des hommes qui trahissent à la solitude qui révèle, du poids des traditions familiales aux violences de l'exil, Kiyémis retrace le parcours bouleversant d'une femme déterminée à poursuivre ses rêves. Déchirée entre la loyauté envers les siens et ses désirs de flamboyance, Andoun n'aura de cesse de chercher à dépasser les idées préconçues des mondes qu'elle traverse. Inspiré par l'histoire de la grand-mère de l'autrice, Et, refleurir rend hommage aux rêves déraisonnables, à la témérité de celles qui choisissent, contre toute attente, de suivre leur destinée.

02/2024

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Monographies

Hot... Le jardin des gens de mer, histoire d'une disparition

HOT, trois lettres rescapées de l'enseigne d'un ancien hôtel sur le port pétrolier de Lavéra. En reconstituer l'histoire, tel est l'enjeu de ce récit graphique. Un voyage à tâtons dans les méandres d'un processus inéluctable. Là, sur la rive du chenal de Caronte, on est aux confins du bassin méditerranéen et au coeur d'un complexe industriel. Un territoire qui n'a pas a priori vocation à accueillir quelque vision poétique, et pourtant... La construction d'un foyer pour les gens de mer dans les années soixante aura été un événement dans cet univers de travail âpre. Ce lieu chaleureux a vu passer des marins du monde entier en escale et de nombreux habitants des villes alentour. Mais avec le développement du réseau de pipelines dédiés au pétrole et l'évaluation des risques industriels majeurs du site, la démolition de rétablissement s'est un jour imposée. C'est aussi de la fin de cette aventure dont il est question : la disparition, le retour au socle et l'empreinte laissée par ce bâtiment singulier acquis durablement à la mémoire du lieu. Et là, comment décrire l'absence ? Il faut trouver les mots pour dire les odeurs et les sensations, prendre le temps de dessiner cette architecture toujours moderne et déjà mise au rebut, laisser les souvenirs surgir, récolter plantes et matériaux qui feront trace à leur tour, décrire le paysage et photographier pour témoigner de la violence de la destruction. Le récit s'appuie sur une enquête obstinée de plus d'une décennie : recherche des acteurs, gérants, cuisiniers, employés de l'hôtel, clients qui y ont dormi une nuit, comme autant de personnages... Et puis, collecte des reliques "archéologiques" du chantier de déconstruction et du moindre document, en restant à l'écoute de rencontres plus ou moins provoquées... Ainsi, les indices accumulés de destins croisés sortent de l'oubli, le bâtiment ressuscite, la disparition prend sens, un jardin renaît...

02/2021

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Critique littéraire

Boris Pasternak

Pasternak est, avec Mandelstam, Tsvétaïéva et Akhmatova, l'un des « quatre grands poètes » que nous aura donnés le vingtième siècle russe. C'est aussi l'auteur du mondialement célèbre Docteur Jivago, dont la parution, en Italie, lui a valu d'être banni de l'Union des écrivains et de devoir refuser, en 1958, le prix Nobel de Littérature. Son recueil inaugural, Ma sœur la vie, à l’été 1917, invente une poétique de l’instant, où des « millions de révolutions » intimes font signe à l’histoire. L’époque, que domine bientôt le « démon du temps » Staline, fait de Pasternak, malgré lui, un poète épique. S’il a pensé un instant dire oui au monde soviétique, c’est pour le refuser avec une force accrue dans un vaste roman qui proclame, sous un ciel de guerres et d’insurrections, la prééminence de l’amour et de la poésie sur toute politique. La tragédie collective et celle de l’écrivain – amours passionnées, souffrances familiales, arrestations de proches, morts et séparations, sourd combat avec l’officialité, esquives ou actes de courage – se racontent ensemble, faisant de la vie même de Pasternak, amère et heureuse à la fois, la chronique d’un siècle cruel. Journaliste et très bon investigateur, mais aussi poète et romancier, Dmitri Bykov a utilisé, pour élaborer ce livre, la plupart des sources aujourd’hui disponibles. Son admiration pour Pasternak, la connaissance minutieuse qu’il a du personnage, son impartialité, sa verve font de cette immense enquête un ouvrage qui ranime et rénove tout ce que l’on savait du poète – le contexte littéraire, familial, culturel et politique – et qui invite, au fil des pages, à une relecture active de son œuvre.Personnage marquant de la scène littéraire russe, Dmitri Bykov (né en 1967) est romancier, poète, mais aussi présentateur de télévision et journaliste. Il est l’auteur de plusieurs recueils de poèmes et de nouvelles, ainsi que de cinq romans, dont la Justification, publié aux éditions Denoël en 2002.Traduit du russe et annoté par Hélène Henry

10/2011

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Notions

Le stoïcisme et le christianisme. Epictète, Marc-Aurèle, Pascal

La liberté, se gouvernant elle-même et se donnant à elle-même sa loi, telle est l'idée qui, après avoir été souvent négligée ou méconnue par la philosophie ancienne, devient dominante dans la doctrine d'Epictète. Etre libre, c'est le bien suprême ; que l'homme étudie donc avant tout l'essence de la liberté, et, pour la connaître qu'il "se connaisse lui-même" , suivant l'ancien précepte non moins cher aux stoïciens qu'aux socratiques. Tout d'abord, lui qui par sa nature aspire à être libre, il s'apercevra qu'il est esclave : esclave de son corps, des biens qu'il recherche, des dignités qu'il ambitionne, des hommes qu'il flatte ; esclave, "alors même que douze faisceaux marcheraient devant lui". Cet esclavage moral constitue à la fois le vice et le malheur : car, "comme la liberté n'est qu'un nom de la vertu, l'esclavage n'est qu'un nom du vice". Celui qui se sera reconnu ainsi "mauvais et esclave" aura fait le premier pas vers la vertu et la liberté. Le stoïcien n'a plus qu'à lui dire "Cherche et tu trouveras" . Mais l'homme ne doit pas chercher la liberté dans les choses du dehors, dans son corps, dans ses biens : car tout cela est esclave. Ainsi il existe en nous, et en nous seuls, quelque chose d'indépendant : notre puissance de juger et de vouloir. Le seul obstacle pour l'homme, son seul ennemi, c'est lui-même : lui-même, il se dresse, sans le savoir, les embûches où il tombe. C'est que chez l'homme, outre la faculté de juger et de vouloir, se trouve l'imagination : quoique les choses en elles-mêmes ne puissent rien sur nous, cependant, par l'intermédiaire des images ou représentations qu'elles nous envoient, elles n'ont que trop de puissance. Ces représentations entraînent, ravissent avec elles notre volonté. Là est le mal, là est l'esclavage...

03/2023

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Histoire internationale

Ntsikamanou. L'art de l'autre, précis de civilisation kongo

"C'est le travail d'un homme seul porté par cette invraisemblable situation : montrer que la civilisation kongo existe et perdure dans le maelström de la mondialisation. Et qu'elle peut perdurer". Marie-Claude Dupré, Anthropologue, Docteur d'Etat en histoire politique africaine Que veut dire être kongo aujourd'hui pour des milliers d'hommes et de femmes qui ne regardent pas seulement vers le passé mais vers l'avenir et s'interrogent sur les valeurs à transmettre à leurs enfants ? Olivier Bidounga nous répond en se distinguant de la recherche africaniste classique par son regard intime sur les fondements de cette grande culture. Loin de son pays, le Congo-Brazaville, il a conservé un souvenir intact de ce qu'il a pu observer enfant et adolescent à Ngampiéma, en pays lari dans le Pool. Il n'aura alors de cesse de creuser sa mémoire pour retrouver les traits de la culture kongo en voie de disparition, de s'interroger sur la langue, l'étymologie des mots, le sens des proverbes et l'origine des institutions kongo. Conseillé par Marie-Claude Dupré, anthropologue, Docteur d'Etat en histoire politique africaine et ancienne chercheuse au CNRS, ainsi qu'Etienne Féau, Conservateur en chef du Patrimoine, spécialiste de l'art africain, Olivier Bidounga nous livre un récit d'une justesse rare pour préserver et défendre la culture kongo. Auteur de plusieurs articles dans les revues L'Autre, Droit & Culture et Anthropoweb, créateur de l'association ADECA (Association pour le développement Culturel et Artistique) et cofondateur de la FCD (Fédération des Congolais de la Diaspora), Olivier Bidounga s'efforce de donner sa voix à la culture kongo. Il envisage de créer sur Internet un musée virtuel qui rassemblerait les chefs-d'oeuvre de son pays dispersés dans les différentes collections du monde. En 2015, Olivier Bidounga est fait chevalier des Arts et Lettres par Fleur Pellerin, alors ministre de la Culture et de la Communication.

07/2019

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Romans noirs

Tock

En centre de détention, Anaïs Tocsin écrit son journal. Elle raconte la taule. Elle raconte son amour mort. Elle raconte son enfance, le suicide de son père, sa mère toujours vivante, mais si loin de la vie. Elle raconte sa jeunesse fauchée et la sentence qui l'attend. Elle raconte sa vérité loin de ce que les médias peuvent en dire. Tock, c'est une histoire d'amour. Une histoire d'enfants dans un monde d'adultes. Tock, c'est une histoire de flingues, d'envie de liberté, d'argent rêvé, et puis de mort et d'emprisonnement. Il y a cette fille de vingt et un ans. Cette fille rousse qui s'appelle Anaïs Tocsin, mais que l'on surnomme " Tock " depuis l'âge de ses dix ans, depuis qu'elle a arraché à l'aide de ses dents, un morceau d'oreille à un gamin qui voulait la tondre à cause de sa couleur de cheveux identique aux sorcières que l'on brûle au bûcher. " Tock " pour toquée, tarée. Anaïs Tocsin, une fille unique qui vit à la campagne avec ses parents. Jusqu'au jour, où son père se pend dans son garage. Jusqu'au jour, où sa mère se met à boire et tombe malade. Alors " Tock " s'en va. Quand elle rencontre Ramon, elle sait que c'est sa plus grande et unique histoire d'amour, parce qu'un astrologue le lui a prédit, et qu'il ne se trompe jamais. Mais en fait de rêve, il y aura de petits braquages minables, des nuits passées à dormir dans des voitures, de la nourriture manquante, une course folle à la sortie d'une bijouterie et une voiture de police au bout de la rue. Tock, c'est l'histoire de Ramon qui tue un flic avant de se faire descendre à son tour. Une histoire dont Anaïs Tocsin n'arrive pas à s'échapper.

03/2024

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Monographies

Vers, dans le paysage

Si, à côté de sa poésie, Andrea Zanzotto nous a nous a légué une oeuvre critique particulièrement abondante, il n'a pour ainsi dire jamais écrit sur des artistes. C'est, peut-être, que fils d'un peintre, pour des raisons bien compréhensibles, il était pour lui difficile de se mesurer avec ce genre d'écriture. Ce "Corot" est donc une exception majeure qui a elle seule en souligne toute l'importance. Car dans le même temps, cette analytique prose n'est, de surcroît, pas fortuite ni même inattendue chez un poète qui a fait du paysage l'un des signifiants majeurs de sa poésie. Souvenons-nous : son premier recueil ne s'intitulait-il pas "Derrière le paysage" (1951) ? Le Corot de Zanzotto est ce peintre qui traite des arbres comme autant de personnages vivants pour exalter le sentiment de vie de la nature, comme par exemple dans "Souvenir de Mortefontaine" . Et, cela, au moment même où dans la peinture impressionniste le personnage était bien près de perdre peu à peu de son aura pour bientôt se changer en évanescente silhouette. Pour le poète de Vénétie, toujours en suspens, jamais passible d'une définition totalisante, une certaine idée du paysage se pose depuis longtemps comme l'horizon ouvert de toute activité psychique. Pour lui, elle est surtout "issue de la peinture" , justement. Ne demeure-t-elle pas l' "épiphanie" la "plus appropriée" de la "nature". Le "paysage" de Corot se révèle comme une tentative humaine de saisir, fût-ce l'espace d'un instant, le rapport avec une vérité potentiellement globale où l'origine de la nature et l'origine du moi se rencontrent. Le tout sous-entendant une "vision-idée" : celle du paysage tel qu'il a été, pour l'essentiel, médié par la peinture. De sorte qu'au-delà de la fine reconnaissance critique de l'oeuvre de Corot, cet écrit nous permet de cerner au plus près la poétique d'Andrea Zanzotto. Philippe Di Meo

05/2022

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Poésie

Des frelons dans le coeur

Le corps, le désir, l'amour : quand liberté rime arec intranquillité. Les mots sans concession d'une jeune femme d'aujourd'hui pour dire nos peurs et notre besoin d'absolu.

10/2020

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Religion

Dom Aubourg. Un moine au coeur du monde

On ma baptisé le sauveur de Bayeux. Je suis bien incapable de dire si jai sauvé Bayeux. Je sais seulement que le matin du 7 juin 1944, jai risqué ma peau.

11/2020

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Thèmes picturaux

Carnet Larousse - A tire d'ailes

Retrouvez le plaisir d'écrire avec Larousse ! Prenez des notes sur ce carnet raffiné et illustré de belles planches encyclopédiques Larousse sur le thème des oiseaux avec " A tire d'aile " .

10/2023

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Littérature érotique et sentim

Pierre Encise le regard, la nuit blanche

Ainsi je croyais qu'un texte érotique me libérerait ou me révélerait tel est cependant le pouvoir des mots, même ceux que d'ordinaire on interdit nous ne saurions tout dire...

05/2006

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BD tout public

Je mourrai pas gibier

A la base, ça devait être une fête, vu que c'était le mariage de mon frère. Mais une fête à Mortagne, on ne sait jamais ce que ça veut dire.

01/2009

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BD tout public

Le maître de Ballantrae Tome 1

" Pour l'avoir fréquenté pendant des décennies, jusqu'à faire de lui un compagnon de rêveries, je crois pouvoir dire : Stevenson aurait aimé. Salut donc à Hippolyte, grand coureur d'aventure ! "

10/2006

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Français langue étrangère (FLE

Combien de fois je t'aime. Nouvelles. B1

Neuf nouvelles pour dire comment, à l'heure d'internet et du téléphone portable, l'amour se rêve, s'échappe, s'abîme... sans que l'espoir ne disparaisse tout à fait.

05/2014

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Psychologie, psychanalyse

Homo psychanalyticus

Parler d'un homo psychanalyticus, c'est vouloir dire qu'avec Freud et la psychanalyse commence une ère nouvelle, s'introduit une vision nouvelle du fonctionnement psychique de l'être humain.

11/1992

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Lecture 6-9 ans

Je commence à lire avec Martine Tome 12 : Martine déménage

Martine va déménager. Elle s'inquiète car cela veut dire changer de quartier, d'école, quitter ses amis, les voisins... Patapouf et Moustache pourront-ils les accompagner dans le nouvel appartement ?

03/2016

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Autres personnages

Le monde des Titounis : Je t'aime, Maman !

Les Titounis aiment très fort leurs mamans. Elles sont toutes extraordinaires ! Ce sont les meilleures mamans de l'univers ! Un livre tout doux pour dire "Je t'aime" à sa maman !

05/2021