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L'humanitaire en guerre civile. La crise du Biafra (1967-1970)

Extraits

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BD tout public

New York 1979

New York 1979. Deux flics, membres de la brigade d'intervention capillaire, traquent, arme au poing, les rouflaquettes trop longues ou les chevelures négligées. Un super héros, le Tisseur, intervient en cas de Jersey usé ou de couleurs s'accordant mal. Et Warren, un démocrate en proie à de graves problèmes familiaux, est complètement perdu : son fils se prostitue, sa femme est alcoolique, et il ne sait même plus s'il votera Carter ou Reagan aux présidentielles. Pochep nous emmène avec lui dans un New York fantasmé, où Starsky et Hutch, Spiderman et d'autres seraient tous obsédés par la mode. Savoureux !

09/2014

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Critique littéraire

Correspondance 1951-1990

Imaginons un lecteur curieux et ignorant tout des deux protagonistes de cette longue conversation. Il découvrirait par hasard ce volume. C'est sans doute lui, le lecteur sans a priori, qui savourera le plus sa première lecture, car il en vivra, pas à pas, le déroulement progressif, celui d'une histoire d'amour. Elle apparaît dans sa banalité comme dans son extraordinaire, avec cette chance supplémentaire qu'elle est écrite par un styliste hors pair et par son émule douée. Ainsi notre lecteur suivra-t-il les remous de leurs coeurs capricieux (il l'aime, elle l'aime moins. Il la persuade, elle se laisse faire. Elle a des amants, il souff re. Il la maltraite, elle se rebelle). Il verra la relation s'aff ermir : il lui enseigne, elle apprend. Ils se marient. Ils achètent un appartement. Elle lui off re un fouet, elle lui raconte ses aventures. Il bricole, elle décore. Il voyage. Elle écrit. Etc. Cette chronique d'un amour construit peut se lire comme telle, hors contexte, hors références et personnages illustres (et on en croise ici, des personnages illustres et éclectiques, à commencer par Jérôme Lindon en jeune éditeur courageux, Barney Rosset en hôte généreux et approximatif, Roland Barthes, Claude Simon, Alain Resnais, Pierre Alechinsky et tant d'autres). Elle ne fi nit pas. Elle se prolonge jusque dans l'écriture du livre que Catherine Robbe-Grillet publie en même temps que cette Correspondance, et qui s'intitule Alain. Ce volume est présenté et annoté par Emmanuelle Lambert (Imec), commissaire d'exposition, auteur de catalogues et d'articles et éditrice de deux recueils d'Alain Robbe-Grillet à qui elle a consacré le récit Mon grand écrivain (Les Impressions nouvelles, 2009).

10/2012

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Littérature française

Correspondance 1883-1900

Ce volume réunit 575 lettres qui racontent la double histoire d’une amitié fraternelle née sur les bancs du collège Stanislas et d’une lutte poétique partagée en arrière-plan par la génération de 1885. La correspondance entre Régnier et Vielé-Griffin, commencée avant la vingtième année, possède la spontanéité de la jeunesse avec ses élans de révolte et de passion, ses anathèmes et ses palinodies. Elle constitue une véritable expérimentation de la littérature, témoignant de la genèse de leurs œuvres et de leur combat pour construire une poésie nouvelle fondée non plus sur la soumission à des dogmes immuables, mais sur la libération du vers. Le rythme des échanges épistolaires s’accélère l’été 1886 quand Vielé-Griffin choisit de séjourner chaque année de longs mois en Touraine, puis après la fondation des Entretiens politiques et littéraires (1890), dont le ton polémique et paradoxal contribue à la victoire des valeurs symbolistes. Il décroît après l’entrée de Régnier dans le milieu Heredia. En dépit de leur brouille survenue en 1900, leur amitié passionnée au service de la poésie demeure un merveilleux voyage en Arcadie dont les lettres que l’on va lire témoignent pour la postérité.

04/2012

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Littérature étrangère

Correspondance (1910-1954)

Le grand poète russe Boris Pasternak, auteur du Docteur Jivago, avait une cousine, Olga Freidenberg, professeur de littérature grecque à l'Université de Léningrad, née comme lui en 1890, et qui devait le précéder de quelques années seulement dans la mort. Une enfance commune, un moment romanesque d'exaltation partagée au seuil de leur vie d'adultes, puis, surmontant la séparation imposée par de longues années d'épreuves matérielles et d'isolement moral, la complicité spirituelle intacte de deux héritiers des valeurs menacées par la barbarie : voilà ce que cette correspondance, ensevelie sous les décombres d'une époque de destructions, nous ramène au grand jour. Deux écrivains, l'un illustre, l'autre inconnu, s'y manifestent avec l'éclat inimitable de la spontanéité. Leur dialogue nous fait mieux comprendre l'itinéraire qui a mené Pasternak de Ma soeur la vie au Docteur Jivago. Il nous révèle la forte personnalité d'une femme à l'intelligence pénétrante, dont l'ouvre scientifique considérable a été en grande partie étouffée par un environnement hostile. Il projette enfin une vive lueur sur le drame de l'intelligentsia russe face à la Révolution.

03/1987

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Philosophie

Correspondance 1949-1975

La correspondance entre Hannah Arendt et Mary McCarthy offre un modèle d'amitié exemplaire entre deux femmes exceptionnelles. Pourtant, leur rencontre était a priori improbable. Née en Allemagne en 1906, l'une était juive, réfugiée aux Etats-Unis en 1940 après avoir fui l'Europe sept ans plus tôt et vivait à New York une vie d'intellectuelle déracinée. L'autre était née à Seattle en 1912 dans une famille catholique et s'était installée dans cette ville en 1936, bien décidée à y faire une carrière de critique et d'écrivain. Entre elles, on va découvrir un dialogue profond dans lequel la romancière s'ouvre aux problèmes de la pensée, tandis que la philosophe se montre passionnée de littérature. Elles partagent leurs enthousiasmes et s'avouent leurs angoisses, parlent beaucoup des amis et médisent des adversaires, se racontent des voyages et des livres, commentent les événements politiques et se protègent mutuellement dans les controverses, comme celle suscitée par le livre d'Arendt sur Eichmann. Pour comprendre cet échange, il faut remonter loin. Dans le New York des années 1930, là où Mary McCarthy s'était initiée à la politique parmi les " boys " de Partisan Review, staliniens, puis trotskistes avant guerre, anti-communistes ensuite le milieu dans lequel elle rencontre Hannah Arendt, au moment où celle-ci publie Les Origines du totalitarisme. L'introduction de Pierre Bouretz raconte cette histoire, met en scène les personnages qui traversent la correspondance et dessine le portrait d'un groupe dans lequel règne la passion des choses intellectuelles, littéraires et politiques.

10/2009

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Critique littéraire

Correspondance 1915-1975

En août 1914, Henri Hoppenot fait son entrée au Bureau de la presse du ministère des Affaires Etrangères. Alexis Léger, reçu au concours, est déjà dans la place. Quand ils entrent au ministère, s'y trouvent déjà les diplomates écrivains, Giraudoux, Morand, Claudel. Pendant plus de soixante ans, Alexis Léger et Henri Hoppenot se côtoyèrent, s'éloignèrent au gré des postes, firent à nouveau route ensemble au Quai d'Orsay et se retrouvèrent sur le continent américain. Leur correspondance retrace leur parcours diplomatique et témoigne d'une amitié née dans les bureaux parisiens du ministère et qui se prolongea bien au-delà. L'existence de ces deux hommes traverse l'histoire du XXe siècle. Leur correspondance nous fait pénétrer dans leur intimité, et se fait l'écho de leurs questionnements et engagements politiques. On y voit aussi comment la campagne entreprise par les amis américains de Léger pour le prix Nobel est relayée du côté français. Le journal d'Hélène Hoppenot procure un éclairage utile à cette correspondance. Témoin privilégié, diariste inlassable, elle relate, d'un regard critique et d'une plume acérée, les aléas de la carrière diplomatique, la vie politique, littéraire et artistique du XXe siècle. Elle note, en particulier, les différentes rencontres avec Alexis Léger, raconte par le détail les rapports que les deux hommes entretenaient dans leur travail, dans l'intimité de réunions amicales, à leur domicile ou chez des amis. Nous découvrons, au fil du temps, un autre visage de cette amitié de plus de soixante ans.

10/2009

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Critique littéraire

Correspondance 1945-1972

Violette Leduc aimait les correspondances. Tout ce qui relevait de l'intime l'enchantait. Les Lettres de la religieuse portugaise, celles de Van Gogh à Théo étaient ses livres de chevet. Ils furent ses compagnons et ses modèles. Elle se reconnaissait en eux. "Je le lis et je me mets à le porter tout vivant dans ma chair, écrit-elle de Van Gogh, je ne connais pas de plus forte résurrection que la sienne par l'écriture." Violette Leduc fut elle-même une épistolière infatigable, voire obsessionnelle. Comment ne pas céder au vertige de l'épanchement, du monologue? Cette encre-là lui était vitale : "Je ne résiste pas au besoin de me confier." D'ailleurs, dans son oeuvre, elle évoque sa correspondance, l'analyse, y fait allusion à plusieurs reprises. Qu'elles soient d'amitié, d'admiration, d'amour ou de haine, de quinze pages ou d'une ligne, adressées à une figure illustre ou anonyme, les lettres de Violette Leduc portent toutes sa griffe. Au ton, on reconnaît d'emblée l'écrivain. Elles sont à l'origine même de sa vocation littéraire. Maurice Sachs, qui fut son Pygmalion, lui avait dit un jour : "Vous m'avez écrit. Vous devriez écrire." Bien qu'elle s'en défende, le geste épistolaire est, pour Violette Leduc, un moyen d'accéder à la fiction, à une forme particulière de résurrection. L'écriture privée et libre de la lettre ne s'embarrasse pas des mêmes contraintes que le texte publié. Il n'y a pas de censure, pas d'interdits, pas de bienséance. Comme un journal qu'on destine à soi, la lettre de Violette Leduc peut tout dire. Ou presque. Sans ménagement, sans limite, sans gêne. C'est au destinataire de suivre, à son corps défendant. Car dans ses lettres, elle confie ce qu'elle n'ose pas avouer ou imposer de vive voix, " parce qu'une lettre que l'on reçoit est lue en quelques minutes et n'importune pas comme une présence". Même lorsque la sincérité de l'appel, l'authenticité émouvante du ton sont crédibles, c'est encore le "mensonge" littéraire qui hante l'épistolière.

04/2007

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Littérature étrangère

Récits, 1971-1982

"Si, je suis constamment choqué. Lisez donc mes livres, c'est un amoncellement de millions de chocs. C'est un alignement non seulement de phrases, mais d'impressions de choc. Un livre doit être aussi un choc, un choc qui n'est pas visible de l'extérieur", profère Thomas Bernhard dans un entretien de 1986, auquel il donne pour titre : L'origine, c'est moi-même. Il délivre du même coup au lecteur de cet ensemble de récits, réunis ici autour des cinq livres autobiographiques, le trousseau de clés qui, de choc en choc, d'effroi en effroi, d'enfer en enfer, ouvre la boîte de Pandore de cet écrivain pourtant tout d'une pièce : l'imprécateur et l'ermite, le suicidaire passionné de vivre, le poitrinaire aux prises avec son souffle qui se veut chanteur d'opéra, le furioso que jamais ne quittent sa colère, sa véhémence.

04/2007

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Critique littéraire

Correspondance 1922-1950

En matière éditoriale, André Gide était un stratège. Sa relation avec l'éditeur Jacques Schiffrin (1892-1950) - trente années d'une amitié sans faille dont témoignent les quelque deux cents cinquante lettres inédites ici rassemblées - le confirme de façon exemplaire. Né en Russie et installé en France en 1922, Schiffrin associe Gide au premier livre qu'il fait paraître, dès 1923, à l'enseigne de sa firme, les Editions de la Pléiade. L'écrivain confie à la jeune maison quelques-unes de ses oeuvres et suit de très près les débuts d'une collection promise à un grand destin : la "Bibliothèque de la Pléiade" (1931). Et quand l'éditeur aura besoin de recourir à des fonds complémentaires, il conseillera à Gaston Gallimard de l'accueillir sous son toit. Schiffrin devient dès lors directeur de la collection pour la NRF. Gide sera le premier auteur à voir l'une de ses oeuvres entrer de son vivant dans la collection : le Journal, à la mise au point duquel nous assistons ici. Puis c'est la tragique bousculade de l'Histoire : mobilisé en 1939, Schiffrin se voit contraint de quitter la France en 1941. Son exil à New York ne sera possible que grâce au soutien pécuniaire et logistique de Gide. S'ouvre alors la période américaine, où la correspondance entre les deux hommes se prolonge. Années douloureuses, hantées par l'espoir d'un retour toujours reporté...

04/2005

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Critique littéraire

Correspondance . 1942-1975

De 1942 jusqu'à la mort de Saint John Perse en 1975, Alain Bosquet et Saint-John Perse n'ont pas cessé de correspondre. C'est à peu près la totalité de cette correspondance (117 lettres retranscrites) qui est publiée dans le présent ouvrage. Saint-John Perse " travaille ", crayon en main, sur les lettres qui lui sont adressées, avant d'y répondre, anxieux pour la vie publique de son œuvre, préoccupé par la question de ses manuscrits perdus. La mise au point du volume Seghers est au cœur de l'intérêt que présente cette correspondance. Pour Saint John Perse, l'essai d'Alain Bosquet sera chargé de représenter une orthodoxie dans la lecture de ses œuvres, et cette correspondance le montre clairement. Le Paris littéraire d'après-guerre est en arrière-fond. Il est question de Valery Larbaud, de Jean Paulhan, de Marcel Arland, de Roger Caillois, de Cioran. Fin 1959, profitant d'un séjour de Saint John Perse à Paris, Alain Bosquet organise une petite réunion avec de jeunes poètes : Yves Bonnefoy, Pierre Emmanuel, Luc Estang, Robert Sabatier, Charles Le Quintrec. Mais ce qui caractérise le plus ces lettres, c'est la fidélité absolue qu'a eue Alain Bosquet à son admiration pour le poète qu'est Saint-John Perse et pour sa poésie. La notoriété de Saint-John Perse est en partie redevable à Alain Bosquet, qui, à sa génération, a été, avec Roger Caillois et Pierre Guerre, son premier soutien.

10/2004

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Philosophie

Correspondance. 1949-1975

En juin 1949, Ernst Jünger et Martin Heidegger, ces deux représentants majeurs de la pensée et de la littérature allemande, s'engagent dans un dialogue qui ne prendra fin qu'en 1975, peu avant la mort de Heidegger. Dans une Allemagne en ruines, l'auteur du Travailleur et celui d'Etre et Temps confrontent leurs deux approches, fort différentes, d'un problème crucial : comment triompher du nihilisme dont le règne dévastateur vient de se manifester sans fard à travers deux terribles guerres mondiales et la menace encore omniprésente du totalitarisme ? Sensible au concret, cette correspondance n'ignore pas non plus les événements graves ou menus de la vie quotidienne, projetant un éclairage intimiste et neuf sur les relations amicales entre les deux hommes. En marge de deux oeuvres exigeantes et complexes, ces lettres constituent, à leur façon, une séduisante propédeutique avant d'entamer une lecture plus approfondie.

01/2010

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Littérature française

Feuillentons ( 1972-1982 )

Bertrand Poirot-Delpech tient le feuilleton littéraire du journal Le Monde depuis 1972. Il a réuni ici un choix de chroniques qui racontent la décennie et la remettent en perspective : monuments de toujours (de Chateaubriand à Kafka), phares de l'avant-guerre (Gide, Valéry...), grands disparus depuis dix ans (de Montherlant à Perec en passant par Barthes, Caillois, Cohen, Gary, Malraux, Sartre...), regain d'intérêt pour les problèmes de "collaboration", fin du Nouveau Roman comme école, renouveau romanesque, affaissement des idéologies, vent de liberté dans la fiction, l'essai, la critique. Dans une préface et dans les textes qui relient ses chroniques, Bertrand Poirot-Delpech s'interroge, en romancier, en critique, sur la place de cette période dans l'histoire littéraire, l'évolution des genres, l'avenir de l'écriture, de la lecture. Un bilan finalement optimiste. Feuilletons, du verbe feuilleter : c'est aussi une invitation à vivre mieux grâce aux livres, un conseil d'ami.

09/1982

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Critique littéraire

Correspondance (1908-1920)

En l'espace de douze ans, André Gide et André Suarès ont échangé quarante-quatre lettres antérieures, pour la plupart, à la première guerre mondiale. Gide est l'auteur de vingt-deux d'entre elles et Suarès de vingt-trois. La correspondance reproduite ici commence en décembre 1908 et se termine en février 1920. Cette collection tout entière se trouve aujourd'hui à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet qui en doit la possession à Mme André Suarès et à André Gide. L'intérêt fondamental qu'offre la lecture de cette correspondance est d'ordre plus humain que littéraire. Ce qui en ressort surtout, c'est l'histoire des rapports intimes entre deux importants écrivains, le développement de leur amitié ainsi que la rupture éventuelle de celle-ci, et le tableau du mouvement littéraire de l'époque.

10/1963

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Critique littéraire

Correspondance. 1901-1950

De Jean Schlumberger, l'histoire littéraire - ou les photographies de l'entre-deux-guerres - conserve l'image du disciple de Gide ; du second, celui qui est dans l'ombre. La longue correspondance qu'échangèrent les deux écrivains vient heureusement tempérer cette impression : on y voit l'auteur de Saint-Saturnin faire peu à peu jeu égal avec son illustre aîné. Leur préoccupation littéraire, leur travail commun, ce sera la création de La Nouvelle Revue Française, et des Èditions Gallimard qui la prolongent. Jean Schlumberger assurera la bonne marche de cette aventure hasardeuse, tout comme il se consacrera avec Copeau au lancement du Théâtre du Vieux Colombier. Ainsi ces lettres échangées sont-elles comme le fil rouge d'une des plus grandes entreprises intellectuelles de ce siècle. Et on mesurera pleinement l'intérêt au jour le jour de cette correspondance qui contribue à l'histoire de la vie littéraire des années 1901-1950, tout en témoignant de la longue amitié d'André Gide et de Jean Schlumberger.

06/1993

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Poésie

Lettres. 1924-1950

Ces lettres intéressent un quart de siècle, années pendant lesquelles, y compris à travers la régression fasciste, se prépare dans la douleur l'Italie nouvelle. La dictature a ses prisons, ses déportés. Elle ne parvient pas à réduire les exigences de la pensée. La correspondance de Pavese en est l'un des témoignages les plus purs. On chercherait en vain dans ces lettres l'"homme de lettres" qui se regarde écrire.
Etre vrai, n'être que soi, fût-ce au prix du dénuement, sans écran culturel, dans la spontanéité, voire la brutalité du moment, telle est la seule discipline à laquelle se soumette rigoureusement cette correspondance, où Pavese ne craint jamais d'écrire au plus près de la langue parlée, et dans son rythme. D'où le surcroît de présence vivante, dans ces pages, du poète mal apprivoisé qu'il fut, ombrageux Piémontais qui ne peut tolérer davantage la pose dans les échanges intellectuels que l'hypocrisie dans les rapports humains.
Ce provincial amoureux de sa ville de Turin, cet homme tranquille, ce travailleur acharné qui déteste l'aventure, a vécu aussi tragiquement, on le sait, le conflit entre l'art et la vie. Ayant conquis la solitude "virile" où il voyait la condition de la poésie, Pavese n'en a pas moins cherché de toutes ses forces à y échapper par l'amour. Cette lutte se lit d'un bout à l'autre de ce recueil de lettres qui, en cela aussi, peuvent être vues comme une affirmation quotidienne de "pavésisme".

12/1971

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Comics

Inhumans : 1975-1981

Dans cette seconde Intégrale consacrée aux Inhumains, retrouvez le peuple de Flèche Noire et Médusa contre les Krees et les Skrulls dans la guerre des Trois Galaxies !

07/2018

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Critique littéraire

Entretiens (1949-1975)

Ces entretiens, pour la plupart inédits en français, et édités par Maria Grazia Chiarcossi pour le public hexagonal, offrent un complément indispensable à la découverte de l'un des artistes majeurs du siècle passé et dont la profondeur de réflexion nous est devenue désormais indispensable, vitale. On retrouvera les thèmes essentiels chers au poète italien, qui partent des recherches menées sur la langue et le style pour aboutir à la défense poétique de l'humanité ravagée par le néocapitalisme. On y lira aussi des réflexions sur marxisme et christianisme, sur son enfance, sur la révolte des étudiants de 1968 vue comme lutte interne à la bourgeoisie, sur son engagement communiste et humaniste, sur les ravages du développementisme au détriment du progrès.

02/2019

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Thrillers

Mosaïque 1979. Qui

Les images captées par les caméras de surveillance du haut-commissariat canadien du Ghana à Accra dérangent. Qui peut être cette loque humaine qui vient d'y faire irruption ? Au Québec, ce lundi matin de février 2020 commence bien mal pour un juge qui vient d'accéder à la magistrature. Il a maladroitement souillé des documents dont un acte d'accusation et un avis de convocation à un conseil d'administration. Il reçoit, par la suite, un mystérieux appel téléphonique placé depuis l'intérieur même du palais de justice. Qui est au bout du fil ? Quelques minutes plus tard une attaque plus qu'étrange, semant la panique, se produit dans le bureau d'un juge nouvellement retraité. Un enquêteur de la Sûreté du Québec tentera d'y voir plus clair et de découvrir des indices découlant de faits qui se seraient déroulés il y a quarante ans et qui l'aideront à identifier Qui a fait ça. Quarante ans plus tôt, des dizaines de jeunes garçons s'apprêtent à répondre à l'examen d'admission à l'école secondaire privée Marcel-Champagne. Les membres du personnel, religieux comme laïques, se préparent fébrilement à la rentrée de septembre 1979. Souvenirs adolescents, secte religieuse et terrorisme bactériologique : telle une mosaïque, ce roman réunit les fragments d'un grand complot qui se déroule à travers le globe et sur deux époques, à la veille d'une grande pandémie.

03/2022

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Thèmes photo

Débutantes. 1980-1985

Recueil de photographies argentiques en noir et blanc réalisées entre 1980 et 1985, portraits d'amies ou d'inconnues croisées dans les rues de Paris, scènes glanées au hasard mais avec un désir formel de composition, débutantes présente les premières photos du photographe Jacques Graf. "Belles endormies" encore jamais montrées, elles retracent le parcours poétique et mélancolique d'un jeune parisien à l'aube de sa carrière et de sa vie sentimentale. Un débutant. Et des débutantes : ces jeunes femmes qui font leur entrée dans le monde et dont le photographe a oublié le nom ; ces premières photographies dans la carrière d'un photographe, débutant dans la photographie comme dans la vie. Accompagnées d'un texte de l'auteur, ces photographies questionnent la vé- racité du souvenir et la fonction de la photographie dans la construction d'une histoire. Mais que nous disent les photographies ? Le souvenir est-il une certitude ? La vérité est-elle essentielle ? "Au départ on fait des photos pour impressionner les filles, au départ on fait des photos pour l'impression que cela fera sur elles, au départ on fait des photos pour se souvenir". Jacques Graf. Dès les années de lycée, la photographie attire le tout jeune Jacques Graf comme nous attirent parfois des notes de musique que l'on cherche à retenir. Trop timide pour rencontrer simplement les autres, il s'en sert alors pour mieux voir, pour tenter de conserver des impressions comme de transfigurer son quotidien et construira sa vie autour de ce projet. Depuis le milieu des années 80, Jacques Graf travaille pour la presse (L'Obs, le Journal du Dimanche, Paris-Match, Der Spiegel, Focus, der Bild, Marianne, Madame Figaro, etc.) ou des entreprises avec pas- sion et rigueur. En 1994, il intègre l'agence Editing, puis rejoint en 2002 Fedephoto. La même année, il co-fonde l'agence Divergence-Images, dont il sera le président jusqu'en 2017. Ses travaux sont exposés dans les festivals français et étrangers.

02/2023

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Critique littéraire

Correspondance. 1934-1950

André Gide, frais converti au communisme, et le jeune militant enthousiaste Jef Last se lièrent d'amitié en 1934, à l'occasion d'un grand meeting parisien. Dès le printemps suivant, ils voyageaient ensemble au Maroc ; en 1936, Last accompagne Gide en URSS... En 1947, il est encore à ses côtés aux Fêtes de la Jeunesse à Munich. Jusqu'à sa mort, Gide échangea une abondante correspondance avec " ce fou de Jef " (1898-1972), romancier et journaliste hollandais, polyglotte, grand voyageur et personnage pittoresque et haut en couleurs, l'" ami charmant " pour qui il avait éprouvé " cette sorte de sympathie subite et violente, qui bondit par-dessus les barrières factices ". Les quelque 180 lettres inédites publiées ici prennent place au côté des grandes correspondances gidiennes déjà connues, et sont particulièrement intéressantes pour comprendre la " politique " de Gide (le voyage en URSS, la guerre d'Espagne, Munich... ), mais il y est aussi beaucoup question de littérature, de voyages - et d'amitié.

01/1985

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Critique littéraire

Correspondance 1928-1940

Le troisième et dernier volume de cette correspondance place d'emblée les deux écrivains dans un temps fort de l'Histoire, celui d'une rupture, d'un tournant sociétal marqué par la grande dépression de 1930. Ce désordre mondial a des répercussions à tous les niveaux de la société : chômage et récession, protectionnismes et replis sur soi, xénophobie et racisme, bref, tous les ingrédients d'une nouvelle guerre sont en germe. Le cadre temporel de cette correspondance est lui aussi éminemment symbolique. 1928 : le pacte signé par les grands pays condamnant le recours à la guerre et prévoyant à terme de la mettre hors-la-loi. 1940 : la France défaite est occupée par l'Allemagne nazie qui va mettre l'Europe à feu et à sang durant cinq ans. Cette décennie va être vécue avec intensité par les deux amis qui en retranscrivent l'atmosphère, les bruits et les couleurs, dans des lettres où l'on sent poindre une émotion sincère, entre inquiétude et exaspération.

08/2016

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Littérature anglo-saxonne

Journal 1973-1982

Joyce Carol Oates entreprend la rédaction de son journal à l'âge de 34 ans. Elle écrit chaque jour avec une énergie fiévreuse. Il en émerge un portrait non expurgé de l'artiste en femme, écrivain, professeur, amie. Elle relate ses rencontres avec Philip Roth, John Updike ou Susan Sontag... Mais, peu à l'aise avec la célébrité, Oates se réfugie dans sa vie intérieure, à la poursuite de son oeuvre.

03/2024

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Contes et nouvelles

Paris, automne 1979

Paris, Automne 1979 est un livre de vies qui s'entrecroisent, dans la foule parisienne, à la fin des années soixante-dix. Quatre personnages vont se trouver dans la triste existence qui est la leur. Bonheur, déceptions et épiphanies les accompagneront. Il n'y a pas de hasards, mais que des destins...

02/2023

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Correspondance

Correspondance. 1930-1944

Buenos Aires, septembre 1930. Antoine de Saint-Exupéry, chef d'exploitation de l'Aeroposta Argentina, fait la connaissance de Consuelo Suncín Sandoval, la jeune veuve salvadorienne de l'écrivain Enrique Gómez Carrillo. Après quelques semaines de vie commune en Argentine, ils choisissent de se marier en France auprès de la famille de l'aviateur. Mais la vie conjugale du couple sera un parcours bien chaotique, malgré tout ce qui les réunit - et en premier lieu leur imaginaire commun, peuplé d'étoiles, de petits animaux et de toutes sortes de trésors. L'aventureux "Tonio" attend de son épouse une attention et un réconfort de tous les instants que le tempérament de celle-ci, éprise de liberté et douée d'une irréductible fantaisie, ne peut lui apporter continûment. Mais Antoine et Consuelo ne se délieront jamais de leur alliance, pourtant soumise à des polarités contradictoires. Sacrée à leurs yeux, elle les réunira dans les moments les plus difficiles, jusqu'à New York où l'écrivain se trouve exilé entre 1941 et 1943. Et la promesse réciproque d'un amour inconditionnel leur permettra de supporter, non sans souffrance, l'éloignement et l'inquiétude, lorsque l'engagement militaire de l'écrivain les rendra inévitables - jusqu'à la fin tragique de juillet 1944. Ces années sont aussi celles de l'écriture du Petit Prince - une fable qui illumine, en leur donnant son sens le plus profond, ces lettres souvent déchirantes d'émotion, où alternent la grâce et le désarroi, la défiance et la lumière. Un jeune prince voyageur, une rose et son globe : nous y sommes ! "Il était une fois un enfant qui avait découvert un trésor", écrit Antoine de Saint-Exupéry dans sa première lettre à Consuelo. "Mais ce trésor était trop beau pour un enfant dont les yeux ne savaient pas bien le comprendre ni les bras le contenir. Alors l'enfant devint mélancolique."

05/2021

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Histoire internationale

Auschwitz. 1940-1945

Vite construit en 1940 en adaptant et en agrandissant une caserne de l'armée polonaise, Auschwitz est transformé en moins de deux ans en camp de concentration et en centre de mise à mort principalement destiné aux Juifs d'Europe, mais aussi aux Tsiganes, aux prisonniers de guerre soviétiques sur lesquels ont été expérimentés les premiers gazages et aux déportés jugés trop faibles pour travailler. Après des recherches dans les archives du Musée d'Auschwitz, à l'aide de témoignages et en dialoguant avec les études des historiens les plus qualifiés, Frediano Sessi reconstitue la vie quotidienne dans ce complexe de terreur sans pareil comprenant le camp principal (Auschwitz I), Birkenau (Auschwitz II) et Buna-Monowitz (Auschwitz III). Cette étude, à la fois détaillée et accessible à tous les publics, répond aux exigences fixées par Primo Levi : chaque homme est tenu de savoir qu'Auschwitz a existé et ce qui y a été perpétré, car si comprendre est impossible, connaître est nécessaire.

03/2014

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Esotérisme

Les Loges maçonniques lyonnaises et le Second Empire. 1850-1970

L'ouvrage traite de l'histoire détaillée des Loges Maçonniques lyonnaises. ce volume est le tome 3. La période 1850-1870 poursuit la métamorphose commencée à l'époque précédente. Soumise à la surveillance policière d'un régime autoritaire sous la 1ère partie de l'Empire, régime qui va même jusqu'à lui imposer un Grand Maître despotique, la Franc-Maçonnerie française continue de se structurer et discrètement de se renforcer autour des valeurs républicaines. Sous la seconde partie de l'Empire, dite Libérale, les Francs-Maçons profitent de cette relative liberté pour investir le champ politique, principalement républicain, et le champ social d'une manière encore plus affirmée qu'auparavant. En particulier, les Maçons s'investissent dans la solidarité envers les démunis de la société.Dans cette période commencent à naître les conflits internes entre spiritualistes, qui veulent conserver l'obligation de la croyance en Dieu et en l'immortalité de l'âme, et les rationalistes, athées et libres penseurs qui souhaitent s'en affranchir. Ce débat vigoureux ne trouvera sa conclusion que quelques années après l'Empire. A Lyon, si l'engagement politique des Frères se doit toujours d'être prudent, leurs pratiques maçonniques laissent elles aussi peu de traces, hormis celles qui révèlent leurs difficultés : recrutements importants couvrant à peine les démissions, faible culture maçonnique, locaux inadaptées, et querelles interminables entre les Frères de Lyon et le Grand orient parisien, et entre Frères lyonnais. Mais cette image décevante issue des documents se doit d'être redressée par la participation importante de nombreux Frères à la vie de la Cité, participation qui montre bien, indirectement, que la vie des Loges devait être bien plus riche intellectuellement qu'elle n'en a laissé traces. Et c'est sur cette période encore largement souterraine que va se construire la vie maçonnique sous la 3ème République.Comme dans les deux tomes précédents, ce livre repose sur quinze années d'un passionné travail de dépouillement d'archives originales, qui permet de suivre, d'une façon vivante, l'évolution des Loges maçonniques lyonnaises de manière détaillée, et de découvrir quelques-uns des maçons lyonnais qui ont marqué leur époque.

05/2019

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Beaux arts

Henry le Waroquier sculpteur (1881-1970). Oedipe et le Verbe

"Odipe & le Verbe"

07/2009

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Histoire internationale

De l'UPC à l'UC : témoignage à l'aube de l'indépendance (1953-1961)

1945-1960. La gestation de l'Indépendance, une période cruciale de l'histoire du Cameroun. Histoire controversée, volontairement ignorée, qu'il est temps de sortir de l'ombre. En 1958, lorsque le 13 septembre, Ruben UM NYOBE, secrétaire général et fondateur de l'U.P.C. est assassiné dans le maquis, Amadou AHIDJO est déjà au pouvoir depuis le 18 février. Que fallait-il faire face au " vide politique regrettable " laissé par l'U.P.C. mise hors-la-loi en 1955, sous l'administration coloniale : participer autant que possible au débat politique au grand jour, ou laisser l'U.C. d'AHIDJO, créature de ses maîtres français, s'installer sans conteste ? Distinguait-on déjà les hommes et les chemins, le bon du mauvais, ou ce qui allait devenir le pire ? Spectateur, acteur et victime de l'époque, Eugène Wonyu témoigne courageusement ce que fut l'aube blafarde de l'Indépendance du Cameroun. " Ce quelque chose que je rapporte ici n'est qu'une expérience mais quelle expérience ! dit-il. Si je me suis tu depuis 24 ans, c'est par crainte des représailles plus que par espoir de retrouver un rôle, la loi du milieu n'étant pas tendre pour les dissidents. Si je prends la lourde responsabilité aujourd'hui de me jeter à l'eau, c'est parce qu'il ne faut pas "abdiquer la liberté de l'esprit", et surtout, parce que "j'ai ma promesse à tenir et des lieues à courir" avec les autres, dont l'action a été fidèlement rapportée dans ce récit. " Ces mots de l'auteur décrivent bien les moeurs politiques de l'Afrique des Indépendances. Son témoignage est un véritable cri du coeur...

06/1985

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Esotérisme

La franc-maçonnerie en Guadeloupe, miroir d'une société coloniale en tensions (1770-1848)

"Parmi les membres de l'autre tableau des Coeurs Unis, nous n'en remarquons qu'un qui le dépars, et c'est le premier surveillant qui a fait une mésalliance, qui le rejette absolument de toute société, et il nous parait même étonnant Très Chers Frères à vous parler franchement, que plusieurs autres de ses membres que nous connaissons aient pu l'admettre parmi eux". C'est en ces termes disqualifiants que les ateliers de Guadeloupe se disputent volontiers la légitimité sociale d'un frère ou d'un atelier. Souvent assimilée aux Lumières et aux forces progressistes du XIXe siècle, la Franc-maçonnerie apparaît, tant pour ses détracteurs que pour certains de ses affidés, comme un mode de sociabilité éclairé. Pourtant, en analysant ses implantations outre-mer fort peu étudiées, cet ouvrage met au jour toutes les contradictions de la sociabilité maçonnique. Exclusivement Blanc, car libre, l'espace maçonnique se fait le miroir des élites coloniales et de leurs tensions. Porteurs des normes et interdits de la société coloniale, les frères se posent en effet en piliers de l'Ordre colonial en rejetant non seulement l'homme de couleur hors du temple, mais également en érigeant toute mésalliance en ignominie à exclure. L'obédience parisienne, placée volontiers en arbitre des querelles locales, s'accommode volontiers de la rhétorique ségrégationniste des frères des Iles jusqu'aux années 1830.

05/2021

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Musique, danse

La musique au fusil. Avec les Poilus de la Grande Guerre

Pendant la Grande Guerre, à quelques centaines de mètres parfois de la ligne de front, les combattants inventent des chansons sur des airs populaires et jouent de la musique sur des instruments fabriqués avec des matériaux de récupération. La mobilisation a rassemblé dans les mêmes régiments musiciens des campagnes et concertistes, chefs d'harmonie et violoncellistes de salon, orchestres d'ici et d'ailleurs. Dans les tranchées, dans les bals avec travestis qu'on improvise après la bataille, on chante le désespoir et la révolte, la nostalgie aussi. La musique est la vie, l'antidote au malheur, au massacre, à l'interminable peine. Claude Ribouillault nous fait entrer dans ce monde parallèle, sur les scènes étranges du théâtre aux armées, des camps de prisonniers où la rage de rire n'est parfois que la rage de survivre. Ce sont des soldats de partout: Allemands, Italiens, Serbes, Anglais, Ecossais, Français de France et des colonies. Ils créent des spectacles et constituent un répertoire de chansons joyeuses, dures, toujours plus désespérées à mesure que la guerre s'enlise dans les tranchées. Illustré par une collection unique de documents photographiques et d'instruments, ce livre étonnant sauve de l'oubli des visages et des mots, leur fol espoir de rester en vie.

01/2014