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Justice League extrait

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 2

1923-1942 L'homme qui désire voyager. Au lecteur. De amicis meis. De la pluie. Le processus des aurores. Idée du texte... La simple. Aurore. Le bec d 'oiseau. Torses et chefs... La serviette-éponge. La pluie. Les gars du bâtiment. L'Egypte et les Egyptiens. Petite suite vivaraise. La Pentecôte. L'ortie. Promenade au fort de Romainville. Conférence de M. Déat. Comptine. La scie musicale. Souvenirs interrompus. Rouen, masure humide. L'énergumène. Tournoiements aveugles. Pour étrenner ma droite. Hiver de famine. Billets "hors sac". Je suis un suscitateur. Je lis Montaigne... Paysage près du Moulin-de-Charix. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Religion

Foi chrétienne et vie consacrée. Clorivère aujourd'hui

Ce livre est un ouvrage d'histoire. Les spécialistes porteront le jugement qui est de leur compétence. Il convient qu'un pasteur introduise à la lecture de ces pages, et qu'il fasse de cette préface un acte de son ministère. Les auteurs, le Père André Rayez et l'Abbé Louis Fèvre, présentent là une personnalité exceptionnelle dans un temps exceptionnel. Nous parlons des mutations de cette seconde moitié du vingtième siècle ; les bouleversements du dix-huitième siècle ne furent pas moindres. De part et d'autre, c'est le même aggiornamento de la pensée ; et ce renouvellement a d'immenses conséquences dans la société actuelle, dans l'Eglise. Le Père de Clorivière est notre aîné. Il se dresse comme un véritable maître, ferme et sans peur, audacieux et réfléchi, un pasteur aux vues larges, un guide spirituel pour des temps difficiles, un chrétien qui vit intensément une expérience mystique peu commune. Cet homme domine son temps : ses vues prophétiques sur l'Eglise de France et l'Eglise entière, comme sur la vie consacrée, répondent aux problèmes des temps révolutionnaires et au-delà ; elles sont pour nous d'une étonnante actualité. Cardinal MARTY extrait de la Préface du tome 1 C'est probablement par un souci de contraste que les auteurs de ce second volume, après avoir demandé la préface de leur premier ouvrage à un pasteur, ont voulu s'adresser à un canoniste. Il est vrai que, cherchant un sujet de thèse, celui-ci avait conçu l'ambitieux projet de trouver une définition de la "sécularité" à partir de l'expérience acquise par les Instituts séculiers ; il crut qu'il lui convenait de commencer un tel travail par l'étude de celui qui, dans les temps modernes, avait pensé le premier à une vie consacrée dans le monde.

01/1971

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Littérature française

Femme des ténèbres - Tome 1

"Espèce de bon à rien, vociféra le vieux Cotrocan" , après avoir vainement tenté de rattraper Achoué qu'il poursuivait sous l'empire d'une envie folle de lui administrer une correction, oui une copieuse correction à cet enfant têtu, turbulent, paresseux. Décidément ce fils ne lui donnera jamais la preuve qu'il est ef-fectivement son fils, son vrai sang, disait-il tout haut. Pourquoi son génie protecteur qui le comblait pourtant de tant de bonheur, lui avait-il envoyé un enfant aussi paresseux qui refusait de participer aux travaux champêtres et ménagers ? Lui Cotrocan, à l'âge d'Achoué, il était cité en exemple parmi ses camarades d'âge. Il allait à la source du village puiser l'eau avec une grande cuvette sur la tête plusieurs fois par jour. C'était lui qui faisait les buttes d'ignames et en coupait les tuteurs quand elles poussaient. Et puis, il réussissait à satisfaire à l'un des critères selon les-quels le village attribuait le titre de "garçon" à ceux qui, par leurs actes, pouvaient être considérés comme des hommes : il savait pêcher, grimper au palmier et faire mille autres choses. Hélas ! C'était il y avait déjà des années. Il essaya de savoir combien de temps à peu près en comptant les récoltes annuelles d'ignames, mais très vite il se rendit compte de sa grande ignorance du nombre de récoltes faites depuis sa naissance jusqu'à son âge de raison. Aussi se ravisa-t-il. Je te briserai les membres d'un seul coup de gifle si jamais je te prends, lança-t-il à son fils avant de retourner pour continuer à aiguiser sa machette. extrait du premier chapitre.

11/2014

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Beaux arts

Lamotte. Peintre animalier

Gabriel Chefson, dit Lamotte (1920-2005), a été "un peintre animalier d'exception" selon Martial Trolliet, fondateur des Editions de l'Orée. Formé à l'Ecole Estienne à Paris, il a commencé sa carrière au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Cavalier militaire pendant trois ans, il s'oriente vers la peinture équestre et devient rapidement le "peintre officiel" de l'école de cavalerie de Saumur, son pays d'origine, et du Cadre noir. Chasseur de tradition familiale, il s'appuie sur son sens extraordinaire de l'observation du gibier pour reproduire avec un immense talent les scènes dont il est témoin. Crayonnant sans cesse sur ses carnets de croquis, il en tire des milliers de dessins et d'aquarelles, avec une prédilection pour la bécasse, le gibier d'eau et les chiens. Il illustre aussi de nombreux ouvrages et collabore pendant des décennies à la Revue nationale de la chasse. Superbe album illustré de plus de 650 reproductions en couleurs d'oeuvres, la plupart inédites. Bibliographie des ouvrages qu'il a illustrés, liste de ses estampes, etc. "Cet artiste poète a vécu la chasse rustique, celle au goût de liberté, sous tous ses aspects. L'arme à l'épaule, mais toujours nanti de son carnet de croquis, il recherchait le petit gibier de sa campagne rurale du Saumurois : sur un coteau parmi la vigne, l'envol dans un ronflement d'ailes d'une compagnie de perdrix rouges ; le râle des genêts qui piète dans la luzerne ; son chien fureteur qui lève un lièvre d'un fourré d'épines... autant de scènes que l'on retrouve fidèlement traduites dans ses dessins. " (Extrait de l'introduction de Serge Chevallier). Errata : p. 301, la dernière phrase du quatrième paragraphe doit être remplacée par "Il m'a transmis les clichés d'oeuvres choisies dans sa belle collection d'oeuvres de Lamotte."

09/2019

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Animaux, nature

Chasses à travers le monde

Les récits de chasse à travers le monde du grand explorateur anglais (1821-1893) qui fut l'un des premiers découvreurs du lac Victoria et des sources du Nil. Attaché à décrire la faune sauvage, il livre des récits étonnants et cocasses de ses chasses, en compagnie de sa femme et des chasseurs indigènes, en Inde, à Ceylan, dans la corne de l'Afrique, en Amérique du Nord, en Écosse, etc. Extrait "J'avais devant moi la récompense de mon obstination : à 100 m sur ma gauche, la tête et le cou du tigre sortaient de l'eau dans laquelle le corps trempait pour se rafraîchir. Comme je le pensais, il prenait tranquillement son bain tandis que nous nous épuisions à battre la seconde partie de la forêt après qu'il eut pris les grands devants. Bien que vieux praticien, Fazil, le cornac, était tout excité. "Tirez vite" chuchota-t-il. "Trop loin" répondis-je sur le même ton [...] Juste à ce moment le tigre se souleva et s'assit comme un chien. Jamais je n'avais vu pareil spectacle. La tête splendide, les yeux comme des fanaux électriques à lampe verte tandis que le grand corps, longtemps couché sur un fond l'alluvion, ruisselait d'eau boueuse. "... Je comptais les foulées de l'éléphant longeant la bordure jusqu'à me trouver sûr d'être à bonne distance [...] Je fis soudain arrêter : le tigre était là, face à moi, cette fois à 50 m. "Tiens ta bête tranquille" et, m'appuyant sur le bord du howdah, je pris ma visée. Comme par un fait exprès, une branche de tamaris se balançait à la brise juste devant moi. Fazil se pencha et la baissa doucement : j'avais le champ libre. Les yeux du tigre luisaient toujours comme des feux verts ; Nielmonnée resta comme un roc pendant quelques secondes. Je pressai la détente."

04/2018

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Sciences historiques

Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1364-1482). Tome 5, Philippe de Bon (1453-1467)

Ainsi que le dit Brantôme : "Je crois qu'il ne fut jamais quatre plus grands ducs les uns après les autres, comme furent ces quatre ducs de Bourgogne". Le premier, Philippe-le-Hardi, commença à établir la puissance bourguignonne et gouverna la France durant plus de vingt ans. Le second, Jean-sans-Peur, pour conserver sur le royaume le pouvoir qu'avait eu son père, commit un des crimes les plus éclatants de l'histoire moderne ; par là il forma de sanglantes factions et alluma une guerre civile, la plus cruelle peut-être qui ait jamais souillé notre sol. Succombant sous un crime semblable, sa mort livra la France aux Anglais. Philippe-le-Bon, son successeur, se vit l'arbitre entre la France et l'Angleterre ; le sort de la monarchie sembla dépendre de lui. Son règne, long et prospère, s'est signalé par le faste et la majesté dont commença à s'investir le pouvoir souverain, et par la perte des libertés de la Flandre, de ce pays jusqu'alors le plus riche et le plus libre de l'Europe. Enfin le règne de Charles-le-Téméraire offre le spectacle continuel de sa lutte avec Louis XI, le triomphe de l'habileté sur la violence, le commencement d'une politique plus éclairée, et l'ambition mieux conseillée des princes, qui, devenus maîtres absolus de leurs sujets, font tourner au profit de leurs desseins les progrès nouveaux de la civilisation et du bon ordre. C'était un avantage que de rattacher de la sorte le récit de chaque époque à un grand personnage ; l'intérêt en devient plus direct et plus vif ; les événements se classent mieux ; c'est comme un fil conducteur qui guide à travers la foule confuse des faits... (extrait de la Préface, éd. de 1860). La présente réédition se base sur l'édition de 1860.

10/2018

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Histoire de France

La cité de Liège au Moyen Age. Tome 3, Le XVe siècle jusqu'à la destruction de la ville par Charles-le-Téméraire

Il n était pas facile d'écrire l'histoire de la Cité de Liège. Cette grande ville n'a pas d'archives. Cinq catastrophes, marquées par les dates de 1212, de 1408, de 1467, de 1468 et de 1794, ont anéanti la plupart des documents qui auraient pu nous renseigner sur son passé. On se tromperait si l'on croyait trouver un dédommagement dans les sources narratives. Certes, l'historiographie du pays de Liège est, au Moyen-Age, d'une richesse extraordinaire mais les chroniqueurs liégeois ne se sont guère intéressés qu'à l'histoire des princes-évêques n'ont parlé de la Cité qu'à l'occasion des conflits qui la mettaient aux prises avec le prince. Si la ville de Liège a perdu toutes ses archives, cela ne veut pas dire que toutes soient détruites. Les documents relatifs à sa vie intime, à sa comptabilité, aux séances de son Conseil communal, au fonctionnement de ses diverses institutions, sont peut-être irrémédiablement perdus, mais il n'en est pas de même grand nombre d'autres qui, à cause de leur caractère d'utilité quotidienne, ont été conservés ailleurs que dans le coffre de la Cité. Recueillir et classer tous ces documents épars était le premier travail qui s'imposait. Je ne m'y suis pas dérobé, et je crois avoir réuni à peu près tout ce qui existe (extrait de la Préface, éd orig de 1909). Publiée en 3 tomes (1909-1910), la Cité de Liège au Moyen-Age couvre la période allant des origines connues au début du XIVe siècle (tome Ier) ; le XIVe siècle (Tome 2) ; le XVe siècle (Tome 3), jusqu'à la destruction de la ville par Charles-le-Téméraire.

11/2018

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Littérature française

Le foyer breton. Contes et récits populaires

Il n'existe jusqu'à présent aucun recueil des traditions parlées de notre vieux duché. Si l'exemple que je donne est imité, j'aurai du moins signalé le premier une source nouvelle d'études historiques et littéraires. Les contes que l'on va lire sont, en effet, bien loin d'être les seuls que l'on puisse recueillir : nous nous sommes borné à publier les plus connus, ceux desquels s'exhalait cette senteur du pays qui ne peut tromper. Obligé de donner en français ces traditions bretonnes, nous pouvions, à notre insu, en altérer l'allure, y mêler des idées, des expressions, des images françaises. Il n'y avait qu'un moyen d'échapper à ce danger, c'était d'écrire d'abord nos récits en breton ! [...] On trouvera peut-être nos récits bien arrangés pour des récits parlés ; mais nous ferons observer qu'à force d'avoir été répétées, ces traditions ont pris une allure consacrée et pour ainsi dire officielle. Les conteurs ne répètent pas seulement les mêmes faits dans le même ordre ; ils se servent, le plus souvent, des mêmes expressions, et leur narration n'a aucune des incertitudes ni des aventures de l'improvisation. [...] Nous avons intitulé notre livre le Foyer Breton, parce que c'est réellement sur l'âtre de nos paysans, devant leur feu de landes ou d'algues marines, que nous avons écouté les récits qui le composent. Ces souvenirs du pays, nous les renvoyons au pays, qui, nous le craignons, les aura bientôt oubliés tous ! Dans ce naufrage du passé, nous tâchons au moins de sauver la poésie, trop heureux si notre livre pouvait devenir jamais ce qu'il voudrait être, c'est-à-dire les Mille et une nuit, de la Bretagne (extrait de l'Introduction, éd. originale de 1845).

10/2018

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Romans de terroir

Le pirate de l'île Lern

C'est en 1912 que paraît ce roman, d'abord sous forme de feuilleton. Il est ensuite édité en 1913, puis en 1918. Un équipage de baleinier de Gravelines ; un rescapé, Santic, amoureux de Micheline, la fille du pirate ; le prêtre de Pleumeur-Bodou, l'abbé Du Goaswen, ancien capitaine dans la marine, devenu recteur ; Marie-Josèphe Costoïc, grand-mère de Santic, dont la religion est un curieux mélange de foi catholique et de survivances païennes ; le pirate Clerfeyt, enfin, alias capitaine Jacob Stillingfleet, de Gravelines : tous ces personnages sont embarqués dans une intrigue moins simple qu'il n'y paraît à première lecture. Dès le début en effet, le lecteur peut s'imaginer que l'auteur lui livre trop vite et trop tôt des indices qui risquent de désamorcer le suspense. Or il n'en est rien : à mesure que l'on progresse vers le dénouement, le mystère se déplace et s'obscurcit. On commence par l'élucidation d'un premier mystère dans un chapitre qui pourrait s'intituler : office des morts pour un (sur)vivant. Suit un récit révélateur : la vérité sur le naufrage de l'Aimable-Elisa. Mais cette vérité pose plus de problème qu'elle apporte de solutions. Il faudra donc, pour les découvrir, sonder les lieux et les coeurs où elle peut se cacher. Le récit privilégie alors certains lieux insolites avant de scruter les deux visages du pirate pour tenter de découvrir quel est le vrai. Le dernier mystère nous sera spectaculairement révélé dans le climat propice d'une nuit de Noël. Et c'est ainsi que, commencé en cauchemar, ce roman se termine en conte de fée... (extrait de la Présentation de J. A. Le Gall).

06/2017

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Beaux arts

Calder. Forgeron de géantes libellules

C'est par un extrait d'un poème d'André Masson, écrit en 1942, que s'ouvrent ce livre et cette exposition sur Alexander Calder, immense sculpteur du xx° siècle. Celui-ci a conçu sa vie comme un vaste atelier, ouvert aux vents de l'avant-garde et d'un humanisme qui lui était propre : sa vie s'incarnait sous le signe d'une inventivité débordante, celle de l'" ingénu ingénieur "; elle prenait la forme de la jovialité, ronde et avenante, celle d'un humour à la fois noir et rabelaisien. L'exposition au musée Soulages, d'amplitude internationale, réunit 105 oeuvres réalisées entre 1925 et 1974. Calder mit en mouvement la sculpture avec ses Mobiles en métal peint. Après guerre, ils se multiplièrent et devinrent si familiers qu'un " Calder " désignait une sculpture en mouvement dans l'espace, une sorte d'hommage aux formes naturelles éprouvées, aux théories abstraites de son temps et au cinétisme. Calder en est un pionnier. La brutalité joyeuse des couleurs met en éveil tous nos sens. En opposition, les Stabiles noirs, tapis sur le sol, de plus en plus démesurés, sont les sentinelles des villes nouvelles et de leurs architectures géantes. L'ouvrage dévoile aussi le plus petit, les figures en fil de fer des années folles comme Josephine Baker, surgie du Bal nègre. L'ouvrage parle d'un Calder, figure imposante d'Américain comme on en voit dans les films, avec sa chemise en laine d'un rouge flamboyant ; il décrit aussi un autre Calder qui fut français dans l'âme, à Paris dans les années 1920, notamment avec son Cirque miniature, en Touraine dès les années 1950, à Saché, où il construisit un grand atelier pour réaliser ses sculptures en métal.

07/2017

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Histoire internationale

Congo Kinshasa. Quand la corruption dirige la République

Le Gouvernement annonce que le PIB du pays a connu en 2013 un bond de 7% et la production du cuivre a dépassé 1 million de tonnes. Le volume du pétrole extrait est multiplié par trois et l'exploitation forestière, surtout l'abattage du noir a augmenté de 400%. Cependant, le même Gouvernement omet de mentionner le paradoxe qui fait que pour le cuivre, le pays a encaissé 500 millions de dollars contre plus de 2 milliards, vingt ans avant quand la production n'était que de 400 000 tonnes et les cours sur le marché mondial inférieurs de 35% à ceux de 2013. Les royalties pour le pétrole et le bois ont fortement chuté, si elles ne prennent pas une destination inconnue. Malgré toutes ces fabuleuses richesses, le pays arrive en deuxième position de l'indice de la faim dans le monde et dégringole en dernière place de l'indice de développement humain. Le conseiller anti-corruption de l'ONU ayant étudié le cas "Congo" pointe du doigt le groupe dirigeant comme catalyseur de la corruption et des détournements des fonds publics. Sans la complaisance et les emprunts de la Banque Mondiale et du FMI, le budget de l'Etat congolais serait de six milliards de dollars ; pendant que Kinshasa, capitale du pays, exige à elle seule 12 milliards de dollars pour ses besoins. Avec cette situation, les enfants doivent régulièrement passer une journée sans manger et les diplômés de l'Université sans emploi se trouvent contraints de mendier ou de voler pour survivre. Ayant renoncé à établir dans le pays un système politique progressiste, les gouvernants ont réussi néanmoins à démocratiser la corruption. Celle-ci est devenue la chose la mieux partagée du pays. N'importe quel criminel au monde peut trouver, à Kinshasa, une banque pour blanchir son argent sale.

01/2016

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Littérature française

Contes et légendes de Bretagne. Tome 1, Les puissances inférieures, Les revenants, Les puissances supérieures

"Ce qui surprend chez ces hommes du peuple dénués de culture, c'est la richesse de leur imagination et l'incroyable sûreté de leur mémoire. Le vieux Barac'h vous récitait sans hésitation une poésie composée de plus de mille vers, et Bourlot, le mendiant aveugle de Bieuzy, après vous avoir conté cinquante légendes et chanté vingt chansons, vous déclarait qu'il était encore à votre disposition pour huit jours pleins. Le champ que parcourt la légende est sans limite. Il comprend le ciel, la terre et les enfers. Dieu, les saints, le diable, les hommes, les bêtes et jusqu'à la nature inanimée y jouent leur rôle. Tout y prend figure humaine, les personnages surnaturels, comme les êtres les plus inférieurs. Au milieu d'eux l'homme se débat, et pas toujours à son avantage. En livrant au public ce premier recueil, je me suis préoccupé de combler une lacune laissée par les collectionneurs qui m'ont précédé. Le légendaire morbihannais avait été méconnu ou négligé par eux. C'est surtout là que j'ai puisé. J'ai glané en maint endroit, dans le pays gallo et le pays breton, à Guer et à Elven, à Pleugriffet et à Grand­Champ, au Gorvello et à Ploeren, à Kervignac et à Guémené, en particulier le long de cette belle vallée du Blavet demeurée si bretonne, à Melrand et à Bieuzy, à Pluméliau et à NoyalPontivy, sans négliger d'ailleurs pour cela certains coins très riches de la Cornouailles... (Extrait de la Préface, édition originale de 1914). Les Contes & légendes de Bretagne (1914, 1919, 1922) et les nouveaux Contes & légendes de Bretagne (1922, 1925), sans compter les onze fascicules qui les précèdent, publiés entre 1903 et 1914 (et partiellement repris dans les Contes et Nouveaux Contes), font l'objet de cette nouvelle édition, entièrement recomposée qui comprendra 6 tomes.

03/2017

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Esotérisme

Contes d'Amour et de Paix sous l'Arbre à Palabres

« Il y a eu à toutes les époques d'inspirants, merveilleux et célèbres poètes dont les vers nous enchantent et qui ont laissé en nous leur empreinte, et rythment encore souvent les événements de notre vie. Ces poètes sont nombreux et leur renommée traversera à jamais notre ciel. Mais il y en a plus encore qui sont inconnus, anonymes au destin modeste, qui ont su se servir des mots pour exprimer leur état d'âme et ont noirci d'encre des papyrus, des parchemins, des pages de cahiers d'écoliers ou qui, depuis quelques années maintenant, s'activent sur le clavier d'ordinateur, gravant ainsi dans des archives virtuelles les mêmes sentiments, les mêmes expériences et les mêmes observations que leurs ancêtres. Bêh Ouattara est de ceux-ci et je suis heureux de préfacer son ouvrage. Si à travers ses écrits, il partage avec nous un peu de l'âme du continent africain, c'est surtout à des concepts universels qu'il se réfère, et cette lecture nous rappelle à cette « humanité » qui, sans distinction de culture, de race, d'âge et d'époque, doit guider nos pensées, nos paroles et nos actes. La poésie n'est plus à la mode ? C'est vrai puisqu'elle est « hors mode » et continuera encore à enchanter des multitudes d'êtres sensibles et profonds. (Extrait de la préface de Christian Bernard, responsable mondial de l'A.M.O.R.C.) Cet ouvrage, écrit par Bêh Ouattara, Ivoirien, révèle l'âme africaine, généreuse, confiante et mystique. A travers chacun des textes qui expriment une sagesse ancienne que l'Afrique a su préserver et transmettre, Bêh Ouattara offre un véritable message d'amour et de fraternité.

01/2017

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Ethnologie et anthropologie

Le Féminin et le Religieux. Mélanges offerts à Brigitte Baptandier

Plusieurs regards sensibles et érudits sur la place des femmes dans la sphère du religieux " Le féminin et le religieux " est l'expression employée par Brigitte Baptandier en référence au fil rouge qui parcourt ses recherches ethnologiques sur la Chine depuis 1979 et traverse ses questionnements sur les traditions liturgiques et chamaniques du taoïsme. Le titre de cet ouvrage que nous lui dédions était donc tout trouvé, et c'est ce même fil rouge que les huit auteurs qui contribuent à lui rendre hommage ont suivi afin d'explorer plus avant ce que le féminin et le religieux tenus ensemble peuvent nous dire non seulement de la Chine d'hier et d'aujourd'hui, mais également, dans une perspective comparatiste, des traditions européennes et indiennes". (Extrait de l'Introduction) Cet ouvrage, qui réunit des contributions de huit chercheurs dans différents domaines, invite à une réflexion sur les liens complexes et multiples qui relient le féminin et le religieux. Désordre familial, maladie, suicide, grossesse, infanticide, desseins/destins brisés ou contrés, malemort, créativités masculine et féminine, engendrement, ritualités et rapport à l'au-delà, sont quelques-uns des thèmes que cet ouvrage aborde par le biais de l'ethnographie, de l'histoire, de la littérature, de la mythologie ou encore de la cure psychanalytique. Les différents cas qui y sont présentés interrogent les interdits rituels dans divers contextes religieux au regard des conceptions d'une pollution du féminin, liée notamment au sang. Ils montrent aussi que les formes d'asymétries entre hommes et femmes qui en résultent n'empêchent pas l'existence d'un pouvoir d'agir spécifiquement féminin. Enfin, ils contribuent à la réflexion sur le jeu des possibles, via les phénomènes d'inversion ou d'indifférenciation".

08/2022

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Littérature française

Après l'éternité

Après l'éternité est le troisième recueil de nouvelles d'Etienne Verhasselt. Et c'est toujours aussi sidérant, de sensibilité, d'humour, d'intelligence. Après l'éternité rassemble des histoires farfelues, qui rendent hommage à l'imaginaire et déploient l'absurde dans toute sa splendeur. Il s'agit du troisième recueil de nouvelles d'Etienne Verhasselt. Et c'est toujours aussi sidérant, de sensibilité, d'humour, d'intelligence. Extrait : " Elle reviendra ! " On le lui répète sans cesse... Comment leur dire qu'elle ne l'a pas quitté, que leur dernière dispute - la quantième ? - n'y est pour rien. Et qu'il ne s'agit certainement pas d'un cas isolé, que d'autres aussi doivent disparaître de la même façon. Pour ne pas les affoler, ni la population, par prudence il n'a encore rien révélé... Combien déjà qui, au milieu de la foule, se sont ainsi volatilisés ? Et un peu partout en ville il a placé des panneaux d'alerte, mais qui prêtera sérieusement attention à sa mise en garde : " Danger : ne pas heurter les passants ! " " Elle reviendra ! " Leur dire qu'ils se trompent, expliquer l'impensable ? A quoi bon, ils répondront qu'un amour comme le leur... que les coeurs ceci... que leur histoire cela... Et ils lui riraient au nez, le traiteraient gentiment de doux rêveur, peut-être même de cinglé. Mais il n'a ni rêvé ni perdu la tête. Il était avec elle lorsque, dans la cohue, quelqu'un l'avait bousculée : brusquement, elle avait pivoté sur elle-même avant de rebondir sur un passant, puis sur un autre et un autre et un autre, toujours plus vite ; de choc en choc, le mouvement rectiligne uniformément accéléré avait atteint la vitesse de la lumière et pouf ! disparue.

04/2022

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Poésie

Hélène en Egypte

H. D. (Hilda Doolittle, 1886-1961) est une des figures les plus fasci-nantes de la poésie américaine. Adoubée en tant qu' "Imagiste" au début du XXe siècle sous son pseudonyme par Ezra Pound, elle sut trouver sa propre voie, en une époque tourmentée. Hélène en Egypte est le dernier poème de H. D. , celui du bilan d'une destinée singulière, aux épisodes dramatiques aboutissant à une sorte de "joie ardente" , celle de la consumation de soi au brasier de l'amour, destruction et régénérescence permanentes à laquelle l'oeuvre en chantier ininterrompu permet d'accéder. Ce poème tient de la tragédie antique où les protagonistes prennent successivement la parole. H. D. se regarde écrire ce que sa vie lui a donné à vivre - des êtres fabuleux à croiser et à sonder, des actes à entendre en leurs résonances intimes, des symboles - images, mots, sons permettant d'établir la communication entre les êtres et les actes, entre affect et entendement -, correspondances à établir afin que la clarté advienne. Outre la fréquentation de poètes et d'écrivains majeurs de son temps (Pound, D. H. Lawrence, W. C. Williams), H. D. s'est nourrie de la lecture des Anciens (Euripide, Théocrite). Hélène en Egypte, poème du lyrisme magique, est conçu comme un dialogue avec ce qui dans les profondeurs de soi aura permis l'accomplissement ultime : celle qui énonce le chant est le double de celle qui se confronte aux personnages qui ont été au centre de gravité de sa destinée. Les parties chantées alternent en continu avec la narration : le poème devient une chambre d'échos où les voix se répondent. Cette éditions comprend un copieux extrait du Livre de H. D. , par Robert Duncan et H. D. ainsi que Eléments d'une biographie spectrale, par Auxemery, traducteur et préfacier de cet ensemble.

04/2022

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Littérature Italienne

Kate et moi

"Ecrite à la première personne, l'histoire est celle d'une quête. Celle de la femme aimée et perdue". Kate et moi retrace le périple de Johnny Right, romancier américain, qui cherche à retrouver Kate, la belle qui l'a brusquement quitté au moment où ils comptaient emménager ensemble. Psychotique et fantasque, Johnny nous dévoile une intimité sombre, cruelle et violente. Dépourvu de repères, il souhaite d'abord renverser l'ordre esthétique du monde, se met à parler aux armoires, se hurle des insultes les plus venimeuses. A la recherche du moindre indice pour retrouver sa moitié, sa quête désespérée le conduira jusqu'en Argentine. Les miroirs ne sont jamais très loin de ce Narcisse des temps modernes qui vit dans une nuit perpétuelle depuis que ses parents sont morts le jour où l'homme a posé le pied sur la Lune. Ce roman n'est pas simple à définir : roman d'amour et d'aventure, roman noir, roman picaresque, Road movie, Kate et moi est aussi un roman baroque manifestant un goût pour les allusions mythologiques et littéraires. Dans la forme, l'ouvrage se réfère à la Divine Comédie de Dante avec trois parties distinctes : L'Enfer, le Purgatoire et, non pas le Paradis mais, L'Epilogue. Cette dernière partie, particulièrement complexe, trouble le lecteur qui sera bien en peine de déterminer si la fin est heureuse ou non. Extrait 1 "Le miroir de ma cabine me le répétait hier encore : il me reflétait en me demandant si je croyais vraiment à ce que m'avait dit cette femme et si je voulais réellement retrouver Kate ou si tout cela n'était pas plutôt une sorte d'auto-punition pour ne pas avoir fait une certaine chose quand il le fallait".

03/2023

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Exégèse

Les voies divines de la guérison. Compensations symboliques donnant une guérison des textes bibliques jusqu’à nos jours

Au cours de sa vie, l'homme s'enferme la plupart du temps dans ses mensonges et n'ose plus se les avouer, ce qui finit par le rendre... malade. C'est le grand résumé des travaux du Dr Thomas-Lamotte qui a passé plus d'un demi siècle à écouter puis à guérir des milliers de patients dans toute la France. Au cours de sa vie, l'homme s'enferme la plupart du temps dans ses mensonges et n'ose plus se les avouer, ce qui finit par le rendre... malade. C'est le grand résumé des travaux du Dr Thomas-Lamotte qui a passé plus d'un demi siècle à écouter puis à guérir des milliers de patients dans toute la France. Si son expérience lui a permis de valider le rôle majeur de la Compensation Symbolique Inconsciente et de l'expliquer à travers ses quatre livres best-sellers précédents, pour cet ouvrage, il a extrait des textes de l'Ancien et du Nouveau Testament des cas fascinants et exemplaires de Compensations, en les mélangeant et en les comparant à des cas d'aujourd'hui. Et à nouveau, on retombe parfaitement sur le mécanisme de compensation que met en place notre inconscient. A travers ce livre, on redécouvre surtout notre passé sous un autre angle, et la série de réactions en chaîne qui nous ont conduit à "compenser" soit par des afflictions, soit par des maladies, soit par des accidents. Mais peu importe le passé, le Dr Thomas-Lamotte nous montre qu'il n'est jamais trop tard pour comprendre, et cela afin de trouver nos propres voies de guérison. Le Dr Thomas-Lamotte a déjà publié trois ouvrages majeurs qui ont permis à des milliers de lecteurs de saisir les raisons d'une maladie et d'en guérir.

08/2023

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Métiers de l'éducation nationa

Capitaine et Trouvère. Chronique d’un directeur de collège 2003-2012

C'est parce que je porte en moi Tout ce silence - si lent si lancinant silence - Que mes vers sont taillés Au coup-de-poing... (extrait du poème Silex) "Capitaine et Trouvère est une véritable somme : un témoignage authentique et fort. Cyclique, cette chronique contient force récurrences : effectifs, éducation, pédagogie, finances, animation d'équipe, pastorale. ". . M. K. "A priori, une chronique n'a pas vocation poétique. Pour autant, de nombreux passages sont empreints de qualité poétique, par l'utilisation de mots forts, justes, élevés". F. F. "En même temps que ses convictions profondes, c'est la culture personnelle, l'humour so British du chef d'établissement et sa fibre poétique qui viennent au secours du capitaine". M. K. "Il me semble que dans Trouvère le but est atteint, à savoir la juste distance et l'exacte correspondance de ton et d'expression entre le poème et la partie de la chronique concernée". F. F. "La poésie, omniprésente, confère à l'ouvrage son originalité, sa couleur et son souffle". M. K. "Même les pointes traduisant ressentiment, incompréhension ou mouvement d'humeur sont savamment dosées. Non seulement l'ouvrage est riche mais il est également savoureux". M. K. "Je ne pensais pas que le fossé fût si grand entre privé et public dans l'éthique d'enseigner. Capitaine et Trouvère est un ouvrage qui pose question et porte à la réflexion... " "Tout l'enjeu de cette chronique, je crois, est de montrer comment ces différentes parts de la personne du chef d'établissement se sont nourries mutuellement et l'ont aidé à avancer". M. M. K. pour Michel Kerboeuf, ancien Secrétaire général de la Direction diocésaine de l'Enseignement catholique de Maine et Loire ? F. F. pour François Fasula, nouvelliste, romancier et poète ? M. pour Marlène, autrice compositrice interprète.

03/2022

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Littérature française

Les Voix intérieures

La plupart des poèmes des "Nuits blanches" ou de "Bagatelles" dans Destinée arbitraire, les Chantefables et chantefleurs "pour enfants sages à chanter sur n'importe quel air" , les couplets d'Etat de veille qui proposent aux musiciens "des textes dont ils puissent user avec la plus grande liberté, en coupant, en répétant des phrases, en ajoutant même ce qu'ils voudront y ajouter" , témoignent à l'évidence de la connivence qui pour Desnos lie poésie et chanson. L'exercice de la publicité radiophonique pendant les années trente favorisa ce rapprochement. La parole s'y plie à la musique, le poème se fait ductile pour épouser la mélodie. Desnos franchit allègrement le pas et se mit à écrire des chansons qui prennent le rythme des blues, de valse ou de java, qui sont souvent composées pour un musicien et un interprète déterminés. Le journaliste radiophonique se double alors d'un parolier professionnel. Si l'on remonte aux années surréalistes, l'on décèle chez Desnos un goût pour l'expression orale. Il est lui-même celui qui "parle surréaliste à volonté" (André Breton), le prophète d'une "parole d'or" (Michel Leiris) Livre relié à la chinoise 232 pages avec photos 21 X 21 ISBN 9782-371455238 25 ? Desnos est spontanément le poète de l'oral et il est particulièrement sensible à l'inflexion des voix - celle d'Yvonne George par exemple. Il rêve d'un échange de paroles que la vie rend improbable, mais que la merveilleuse invention du disque réalise d'une certaine manière Sachons tirer de son enseignement une leçon digne des hommes libres que sont les Français" . Contre les autodafés hitlériens, Robert Desnos revendique ainsi la liberté de la pensée - liberté esthétique et politique. Liberté : maître mot de son oeuvre et de sa vie. - Marie Claire DUMAS (extrait de l'avant-propos)

05/2018

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Québec

Alliances et traités avec les peuples autochtones du Québec. L'histoire de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, La nation malécite du Saint-Laurent

Nous les Etchemins/Amalécites/Malécites/Wolastoqiyik, nous sommes les premiers, avec les Montagnais/Innus et les Algonquins/Anishinabe, à sceller des traités d'alliance avec les Français entre 1603 et 1605. Ces traités s'insèrent dans la politique française qui a pour objectif d'établir et de maintenir des alliances avec les peuples autochtones en Nouvelle-France, afin de pouvoir prétendre avoir une emprise sur le territoire et favoriser l'accueil des immigrants, le commerce et l'organisation de la colonie. [... ] En 1987, notre Nation renaît. Les gouvernements fédéral (1987) et provincial (1989) reconnaîtront notre Nation qui a été oubliée à la suite de la dispersion que la perte des terres de Viger a entraînée après 1869. Grâce au travail soutenu des familles et de leaders de la communauté, la reprise en charge s'amorce avec la création du gouvernement de la Première Nation Malécite de Viger. Elle a repris, en 2019, un nom plus représentatif dans sa langue : Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk. Cette recherche porte sur l'évolution sociopolitique de nos membres à compter des premiers contacts avec les Européens jusqu'à aujourd'hui. Elle démontre la résilience de notre Nation depuis l'occupation de notre territoire ancestral, le Wolastokuk. L'accès au territoire, la réappropriation culturelle et le développement de l'autonomie économique et politique sont de nos jours les défis à relever pour assurer la continuité de notre Nation pour les générations à venir... Connaître notre histoire, la rendre accessible à nos membres et à la population allochtone, cela fait partie d'une démarche importante de notre reconnaissance. Extrait de la préface : Kévin Morais, chef conseiller, Culture, éducation, santé et finance (2016-2020), Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

05/2021

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Essais

Je sais bien, mais quand même...

Au milieu des années 60, Octave Mannoni écrit un article dans lequel il précise sa réflexion psychanalytique sur le fonctionnement de la croyance et celui du déni, conceptualisés rapidement par Freud mais considérés comme des thèmes marginaux en psychanalyse. Il va décortiquer l'expression si banalement employée "Je sais bien, mais quand même... " , la placer au centre des problématiques propres à la Verleugnung ("déni de réalité") et l'illustrer par des exemples passionnants tirés de l'ethnologie ou de la littérature : le récit d'un rite initiatique chez les Indiens Hopi ou encore celui d'un extrait des Mémoires de Casanova dans lequel le célèbre séducteur est saisi de superstition un soir de gros orage. D'une grande clarté, la prose vive et non dénuée d'humour d'Octave Mannoni avance avec précision dans les sinuosités du concept. Octave Mannoni (1999-1989) était psychanalyste. Cet esprit libre, passionné de poésie et de botanique, enseigna durant 30 ans, en Martinique et à Madagascar, la philosophie et la littérature jusqu'à sa rencontre avec Lacan, fin 1945, qui l'installe en écriture. Il n'aura de cesse de s'appuyer sur sa connaissance fine de l'ethnologie, de la philosophie et de la littérature pour étoffer sa pratique psychanalytique. Ses principaux écrits ont été publiés au Seuil, principalement dans la collection Le Champ freudien dont Clefs pour l'imaginaire ou l'Autre Scène et Ca n'empêche pas d'exister. Sophie Mendelsohn exerce la psychanalyse à Paris. Elle est à l'initiative de la constitution du Collectif de Pantin, qui réunit psy, philosophes et anthropologues autour de l'incidence de la race en psychanalyse. Elle a récemment coécrit avec Livio Boni La Vie psychique du racisme (La Découverte, 2021).

05/2022

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Poésie

Terreur dans mes roses

Terreur dans mes roses est un poème de la fougue indécise. On va partout, et on se donne l'infini du choix, mais qui pour choisir ? Voir les roses et en être pétrifiés. Ici, tout est profond - et sans hauteur, et dévoilé. Selon Joseph Camiglieri Sabattier, la fougue pousse l'homme à agir sans penser, ou à penser qu'il faut agir, et le mène à tout faire, à aller partout, à tout rencontrer, à tout toucher, à tout désirer comme d'un seul oeil. La fougue de Joseph ne pense pas au futur, ou seulement sous le signe de la poursuite d'elle-même. Mais enfin, le monde lui se révolte et impose qu'elle se régisse. La fougue a mené l'homme face à tout - lourd d'alternatives, lourd de choix. Il ne sait que choisir, il s'est imposé des choix sans fond, des choix qu'il ne considérait pas plus qu'une persévération dans son état. Dans le poème, le personnage est indécis et s'épuise à courir, à douter, et toujours à vouloir goûter. Alors qu'il se décide, il est épuisé et mortifié - qui écoute les paroles d'un mourant ? Tout le monde. Joseph Camiglieri Sabattier explore le monde. Il aime utiliser les mots pour ce qu'ils sont profondément. Sa poésie est une exaltation intellectuelle et physique qui modèle notre monde. Joseph s'extrait ainsi du quotidien et trouve une vraie qualité au monde. Elle lui permet de mieux supporter son existence dans celui-ci. Terreur dans mes roses : courrez le long des quais sans penser à la fin ; maintenant face à la légèreté de la liberté, paraît la pesanteur de l'alternative. A qui nos avenirs ?

01/2024

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Ouvrages généraux

L'Étrange Défaite. Le témoignage de Marc Bloch sur la défaite de 1940

Ce témoignage sur la défaite de 1940, écrit sur le vif par un grand historien, est particulièrement précieux. Avec le recul, on ne peut qu'admirer la lucidité, la clarté d'esprit de Marc Bloch. Ces qualités, alliées à un vrai humanisme et à une qualité d'écriture certaine, font que nous vous conseillons vivement la lecture de ce texte. En seconde partie du livre, divers écrits de Marc Bloch vous sont proposés. Le dernier traite de la réforme de l'enseignement. Là encore, l'auteur nous propose un texte passionnant, qui n'a que très peu vieilli, et dont les ministres, toujours prompts à vouloir réformer l'Education nationale, pour l'amener de mal en pis, feraient bien de s'inspirer... Extrait : " Ces pages seront-elles jamais publiées ? Je ne sais. Il est probable, en tout cas, que, de longtemps, elles ne pourront être connues, sinon sous le manteau, en dehors de mon entourage immédiat. Je me suis cependant décidé à les écrire. L'effort sera rude : combien il me semblerait plus commode de céder aux conseils de la fatigue et du découragement ! Mais un témoignage ne vaut que fixé dans sa première fraîcheur et je ne puis me persuader que celui-ci doive être tout à fait inutile. Un jour viendra, tôt ou tard, j'en ai la ferme espérance, où la France verra de nouveau s'épanouir, sur son vieux sol béni déjà de tant de moissons, la liberté de pensée et de jugement. Alors les dossiers cachés s'ouvriront ; les brumes, qu'autour du plus atroce effondrement de notre histoire commencent, dès maintenant, à accumuler tantôt l'ignorance et tantôt la mauvaise foi, se lèveront peu à peu ; et, peut-être les chercheurs occupés à les percer trouveront-ils quelque profit à feuilleter, s'ils le savent découvrir, ce procès-verbal de l'an 1940".

02/2022

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Revues

Portrait N° 4, printemps 2016 : L'autre c'est vous

Ce nouveau numéro de la revue Portrait prolonge la réflexion du précédent autour des géographies intérieures. Mais cette fois-ci, le point de vue change : les auteurs ne parcourent plus les mondes habités des personnes rencontrées, ils s'installent à leurs côtés et questionnent le rôle que joue l'autre dans leurs existences. Il semblait probable qu'à travers ces autres, fictifs ou réels, les portraiturés de la revue, reliés par le désir de penser différemment, révèleraient quelque chose de leur propre travail. L'intuition s'est vérifiée. Agnès Desarthe, dont l'écriture emprunte à la grammaire de la musique, déroule le fil de sa longue et parfois difficile relation à cet art, qui fait écho à sa rencontre avec le jazzman René Urtreger. Michel Lebris, fondateur du festival Etonnants Voyageurs, confie son émerveillement persistant face à la magie des visages, à la manière dont certains d'entre eux relient encore sa vie au réel. Anne Landois, scénariste en chef de la série télé Engrenages, ne cesse, elle, de scruter avec empathie l'autre face à son drame, tandis que l'auteure Caroline Boidé poursuit sa quête intime de liens historiques entre Arabes et juifs, dans une nouvelle inédite : Si j'étais Amina. Pauline Guéna nous dévoile le carnet de bord qu'elle a tenu en marge de ses entretiens littéraires parus dans l'Amérique des écrivains, co-signé avec Guillaume Binet. Enfin, la revue Portrait publie deux portfolios : l'un extrait de Hang on de Neak Sophal, présenté par l'élégant Christian Caujolle, et l'autre, tiré d'Angel de Ronan Guillou, dont les images, dit Wim Wenders, sont précédées par un moment magique : le passage d'un ange...

04/2016

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Récits de voyage

Japoneries d'automne

Au cours de sa vie, Pierre Loti s'est rendu cinq fois au Japon pour des séjours de plusieurs semaines à chaque fois, entre 1885 et 1901. L'archipel nippon lui a inspiré deux romans : le célèbre Madame Chrysanthème (1887) et La Troisième Jeunesse de Madame Prune (1905). C'est entre ces deux oeuvres qu'ont paru les Japoneries d'automne (1889) qui rassemblent des impressions de voyage sur différents sites comme l'indiquent les titres des chapitres : "Kioto, la ville sainte", "Un bal à Yeddo" (bal donné au palais Rokou Meïkan), "Extraaordinaire cuisine de deux vieux" (visite dans la campagne proche de Yokohama), "Toilette d'impératrice" (séjour à Kamakura, ancienne capitale), "Trois légendes rustiques", "La Sainte Montagne de Nikko", "Au tombeau des samouraï " (Loti se rend sur la tombe des fameux quarante-sept samouraïs), "Yeddo" et "L'impératrice Printemps". Cette relation de voyage offre une excellente image du Japon à l'époque de l'ère Meiji où il commence à s'ouvrir. Dans son style admirable, Loti invite le lecteur à le suivre dans son regard qui cherche à comprendre cette civilisation si difficile d'accès. En témoigne cet extrait du chapitre consacré à la montagne de Nikko : "C'est, sous le couvert d'une épaisse forêt, au penchant de la Sainte Montagne de Nikko, au milieu de cascades qui font à l'ombre des cèdres un bruit éternel, - une série de temples enchantés, en bronze, en laque aux toits d'or, ayant l'air d'être venus là à l'appel d'une baguette magique, parmi les fougères et les mousses, dans l'humidité verte, sous la voûte des ramures sombres, au milieu de la grande nature sauvage".

04/2017

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Sociologie

La musique au point de vue sociologique. Un texte pionnier de la sociol

Camille Bellaigue est un critique musical et musicographe français né à Paris le 24 mai 1858 et mort dans la même ville le 3 octobre 1930. Alors que la sociologie est en train de s'institutionnaliser comme discipline en France dans la période de l'entre-deux-guerres, Bellaigue, en fin connaisseur de la vie musicale parisienne, nous livre un texte programmatique sur les rapports entre la sociologie et la musique, considérée selon lui comme "le plus sociologique des arts". Ce court essai basé surtout sur sa subjectivité de critique musical, peut toutefois être vu comme annonçant l'arrivée des les années trente de travaux plus denses qui contribueront a former plus tard, dans le giron universitaire, la sociologie de l'art et de la culture. Extrait : "La musique est le plus sociologique des arts. Elle l'est d'abord parce que le son est l'agent social par excellence. "Les instincts sympathiques et sociaux sont au fond de toutes les jouissances de l'oreille. Pour l'être vivant, le plus grand charme du son, c'est qu'il est essentiellement expressif. Il lui fait partager les joies et surtout les souffrances des autres êtres vivants... La douleur qui s'exprime par la voix nous émeut en général plus moralement que celle qui s'exprime par les traits du visage ou par les gestes". De cette valeur sociale du son, la nature et l'art rendent également témoignage. Plus que le mouvement et plus que la lumière, le son révèle l'existence et l'exprime... Qu'est-ce qu'il y a de sociologique ou de social dans la nature de la musique, son histoire et ses effets ? Voilà l'objet de ce livre. . ".

03/2023

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Actualité médiatique internati

La dictature des ressentis

"Notre civilisation reposait sur la raison, l'écrit, la lenteur, la longueur et la capacité d'abstraction. La nouvelle civilisation numérique repose sur l'émotion, l'image, la vitesse, l'extrait et la culture du témoignage ("moi je'). Aucune vérité universelle, aucun consensus politique ne sont atteignables dans un tel écosystème médiatique. Chacun se replie sur son moi, sur sa tribu. C'est ce que j'ai appelé la "dictature des ressentis' - pour ne pas dire la dictature du ressentiment -, sur laquelle prospère l'idéologie woke, cette idée que seul ce que je ressens comme une souffrance ou une liberté doit compter. A mesure que grandit le subjectivisme, grandit le sectarisme. Un sectarisme qui n'est plus idéologique mais compassionnel et sentimental. Il n'y a plus de vérité universelle et "ma' vérité ne saurait être remise en cause au risque de me "blesser'. Celui qui crie le plus fort, celui qui se plaint le plus fort, a le plus de chances d'être entendu. C'est cette incommunicabilité des vécus qui rend désormais si difficile la vie en société. Dans ce chaos qui ressemble à une décadence, faut-il être progressiste ou réactionnaire ? Sommes-nous sur la pente inexorable du déclin, comme le pensent les deux Michel, Onfray et Houellebecq, ou bien à la croisée des chemins ? Depuis plusieurs années, dans mon journal, je décrypte les ressorts de cette Déconstruction qui affecte notre société. Parce que la critique est aisée mais l'art difficile, j'essaie aussi de rendre hommage, à travers une série d'exercices d'admiration, à des figures du passé et du présent qui m'ont marquée, et dans lesquelles je puise pour mieux comprendre ce qui nous arrive. Ce livre est un recueil de ces chroniques publiées dans Le Figaro. "

10/2023

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Autres collections (6 à 9 ans)

Doux mots dits. Voyage au coeur de mon adolescence

Il y a les mots qui blessent, ceux que l'on n'ose prononcer ou que l'on n'aurait pas dû dire. Et puis il y a les mots qui libèrent. C'est de toutes ces paroles-là qu'il est question dans Doux mots dits. Au travers d'un recueil de poèmes qu'elle a elle-même illustré, l'artiste Clou nous invite à voyager dans son adolescence entre violences familiales et découvertes sensuelles. En trame de fond, le quotidien parisien, et comme lueur, la musique qui rend tout plus beau. Extrait : LE MANTEAU Hier, j'ai refusé Le manteau Que ma mère a choisi Qu'elle a acheté, au mépris De mes goûts De mes envies Elle ne m'a même pas consultée Elle l'a déposé Sur mon armoire Comme une grenade dégoupillée " Clou ! T'exagères " Elle a soufflé " Il est rembourré ! " Il est affreux Il fait mémé De loin, avec, J'ai l'air d'une patate tassée J'ai seize ans Je me déteste Mon corps est comme indépendant Il vit sa vie Change tout le temps S'agrandit S'enlaidit De boutons blancs Si désormais Sur ce corps-là Je porte ce manteau, je vais devenir La risée du lycée Je sais Ca fait enfant gâtée Mais A seize ans Ca se fait De demander avant d'acheter Maman a dit, Un peu vexée : " Je me le ferai rembourser " Et puis ce matin, Le froid est arrivé A la place du manteau J'ai enfilé Un sweat gris Sans forme Sur une polaire de fortune J'ai préféré avoir un peu froid Que de porter Ce manteau-là " Tout ça c'est du cinéma " A dit papa Non j'ai seize ans Voilà pourquoi

04/2022

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Littérature française

Contes kabyles

Les Berbères, dit Ibn Khaldoun au XVe siècle, racontent un si grand nombre d'histoires que, si on se donnait la peine de les mettre par écrit, on remplirait des volumes. Les contes qu'on lira plus loin proviennent surtout de la région du Haut-Sébaou ; mais il est évident qu'en raison des innombrables contacts entre les montagnes de la Grande Kabylie et Alger, la localisation des textes ne saurait avoir une rigueur absolue. Les Kabyles conservent jalousement leurs traditions et leurs coutumes, mais ne se dérobent à aucune influence. On s'est souvent demandé dans quel rapport étaient le folklore kabyle et le folklore arabe. Le problème est peut-être insoluble et même un peu vain. La phrase citée d'Ibn Khaldoûn semble bien signifier que, dans son esprit, les Berbères avaient de nombreux récits propres avant l'invasion arabe. Frobenius estime qu'une partie au moins du folklore kabyle, par son caractère, ses héros et son style, a des affinités avec l'Europe occidentale plutôt qu'avec l'Asie. Ce qui est par ailleurs certain, c'est que l'invasion arabe contribua à apporter en Afrique du Nord tout le cycle de contes que nous voyons constitué et souvent littérarisé dans l'Orient médiéval. Nous nous sommes efforcés de reproduire les contes tels qu'ils sont dits, sans y ajouter des fioritures littéraires et de vains délayages. Il convient, semble-t-il, d'abord et avant tout que soient recueillis tels quels les vestiges des traditions populaires. Tout le travail littéraire ou d'érudition qui peut être fait autour d'eux doit d'abord respecter leur intégrité. Toutes proportions gardées, il faut, comme pour les livres saints, établir des textes authentiques et corrects (extrait de l’Introduction, édition de 1945).

02/2019