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Jules Prost-Lacuzon

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Architectes

L’architecte fantôme. A la recherche d'Octave Van Rysselber

A la fois enquête, biographie et inventaire architectural, L'Architecte fantôme retrace la vie et l'oeuvre d'Octave Van Rysselberghe, un des créateurs les plus insaisissables et les plus secrets de la période Art nouveau. Peu soucieux d'une réputation post-mortem, ce pionnier de l'architecture n'a laissé aucune archive, aucun écrit, sous le prétexte que seuls les bâtiments comptaient. Françoise Levie a réalisé une extraordinaire enquête, traquant chaque indice, chaque détail, allant de découverte en déconvenue, pour finir par dépister des plans dans un container enneigé. Chacun de ces projets renferme une histoire fascinante où se côtoient l'astronome François Folie, le franc-maçon Eugène Goblet d'Alviella, le tribun socialiste Emile Vandervelde, l'utopiste Paul Otlet, le designer Henry Van de Velde, l'architecte Victor Horta, la féministe Florence de Brouckère, l'écrivain André Gide, le poète Emile Verhaeren, le géographe anarchiste Elisée Reclus, l'industriel Georges Nagelmackers, les peintres Paul Signac et Henri-Edmond Cross, le mécène Raoul Warocqué, et surtout son frère, le peintre Théo Van Rysselberghe. Biographe et réalisatrice de documentaires, Françoise Levie aime rendre vie à des femmes et des hommes oubliés ou méconnus, susceptibles de peupler notre imaginaire d'histoires fortes et denses qu'elle dévoile sous un jour inédit. Que ce soit le fantasmagore Etienne-Gaspard Robertson, le nationaliste congolais Panda Farnana, la peintre pop Evelyne Axell, l'utopiste Paul Otlet ou encore Anna Boch, la première acheteuse d'une toile de Van Gogh. Aux Impressions Nouvelles, elle a publié L'Homme qui voulait classer le monde, Paul Otlet et le Mundaneum (Grand Prix du Parlement de la Communauté française).

10/2023

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Sciences cognitives

La mémoire à l’épreuve de l’interdisciplinarité. Sciences humaines et cognitives

Pour poser les conditions de production d'un langage commun sur la mémoire, 13 auteurs historiens, philosophes, psychologues cognitivistes, anthropologues, linguistes et littéraires croisent ici leurs démarches théoriques et leurs analyses de corpus. Pour construire un langage commun sur la mémoire, treize auteurs historiens, philosophes, psychologues cognitivistes, anthropologues, linguistes et littéraires croisent ici leurs démarches théoriques et leurs corpus, dans un souci constant d'interdisciplinarité. Cette entreprise s'inscrit dans les travaux du groupe de recherche du CNRS Mémoire créé en janvier 2018 sous la double tutelle de l'INSB (Institut des sciences biologiques) et de l'INSHS (Institut des sciences humaines et sociales) afin de faire collaborer des spécialistes de la mémoire, de l'animal à l'homme. C'est sur le versant de la mémoire humaine que s'inscrit le présent ouvrage. Réunissant études chorales (par exemple entre histoire et psychologie cognitive), réflexions épistémologiques sur les catégories d'analyse de la mémoire (celle de " mémoire collective ", entre autres) et expérimentations interdisciplinaires sur des corpus (depuis les livres de famille de la Renaissance italienne au prisme des neurosciences jusqu'à des correspondances féminines dans la Roumanie post Ceau ? escu, en passant par les arts de la mémoire d'un médecin lyonnais humaniste, la création d'une mémoire écrite chez des femmes de la noblesse provençale après la Révocation de l'Edit de Nantes, les recherches de l'abbé Sieyès sur le lien entre mémoire et connaissance, ou encore le travail de mémoire de l'écrivain Paul Auster), l'ouvrage s'intéresse à ce que peuvent être les " sciences de la mémoire ", à l'intersection du social et du cognitif.

05/2023

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Ecole et laïcité

Laïcité, discriminations, racisme. Les professionnels de l'éducation à l'épreuve

A en croire les médias, les "atteintes à la laïcité" , les discriminations de tous ordres, les actes racistes se multiplient aujourd'hui dans les collèges et lycées français. Qu'en est-il réellement et comment les professionnels de l'éducation réagissent-ils face à ces situations ? Pour le savoir, cet ouvrage restitue les résultats de l'enquête "Religions, discriminations, racisme en milieu scolaire" (Redisco) menée de 2016 à 2020 auprès d'enseignants et de personnels scolaires dans plus de 100 établissements français du second degré public et privé. Dans le contexte post-attentats, le débat public sur la laïcité et le racisme s'est intensifié en France. Pour prendre de la distance avec ce débat et comprendre ce qui se passe réellement dans les établissements scolaires, cet ouvrage présente les résultats de près de 1 000 entretiens menés avec des enseignants et des personnels scolaires. Ce corpus exceptionnel permet d'analyser leurs pratiques face à des situations dans lesquelles ils estiment être confrontés à des problématiques religieuses, du racisme, des discriminations. Il en ressort une réalité complexe, évolutive, ancrée dans des environnements toujours spécifiques. Une conception inclusive et universaliste de la laïcité domine toutefois chez les professionnels, avec des variations notables selon les contextes (public favorisé ou pas, organisation du travail au sein de l'établissement, environnement socio-économique), selon les territoires (urbains/ruraux, métropole/outre-mer) et des caractéristiques telles que la discipline d'enseignement ou l'ancienneté. Ajoutons enfin que des contrepoints brésilien et suisse viennent éclairer la situation française. Avec une préface de Smaïn Laacher, professeur émérite de sociologie à l'université de Strasbourg.

09/2023

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Notions

Avant l'épistemologie. La quête prémoderne du savoir parfait

L'épistémologie, au sens que le terme a en langue anglaise, qui lui donne pour objet l'étude de la connaissance et de la croyance justifiée, n'a pas toujours été un objet philosophique spécifique. Pour le comprendre, je décris la formation d'une distinction entre la connaissance et la science - un développement qui a ses origines dans la désintégration de la métaphysique scolastique issue d'Aristote. Pour l'histoire de l'épistémologie, le changement crucial s'est produit au début de la modernité quand les grandes figures intellectuelles du XVIIe siècle, en qui nous voyons désormais des scientifiques, ont articulé une conception nouvelle, post-aristotélicienne, de l'idéal épistémique. Ils ont défini un idéal qui renonçait au projet de la compréhension causale fondée sur la saisie des essences et qui le remplaçait par le projet de la précision, caractérisé en termes mathématiques. Si l'épistémologie est maintenant devenue une question fondatrice de la philosophie, c'est que nous avons largement suivi la solution de John Locke, en nous en remettant à la science quand il s'agit de savoir à quoi ressemble le monde et pourquoi il en va ainsi. Ainsi, la tendance philosophique dominante depuis trois siècles, du moins chez les philosophes de langue anglaise, a été de se concentrer sur les sujets qui relevaient autrefois de la logique dans son sens traditionnel large : l'étude de la connaissance, de la langue et des modèles d'inférence. Pourtant, il n'est pas trop tard pour nous demander si la philosophie doit céder le pas aux sciences dans la recherche des explications ultimes qui disent pourquoi le monde est tel qu'il est.

10/2021

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Notions

Humanité/Animalité. Une querelle contemporaine entre spécistes et antispécistes

Y a-t-il une différence de degré ou de nature entre les hommes et les animaux ? En d'autres termes, doit-on considérer une nature humaine spécifique qui, par son intelligence rationnelle et consciente, caractérise une espèce singulière et la distingue de la nature animale, ou bien l'homme est-il un animal comme les autres, à quelques degrés d'évolution près ? Le débat entre créationnistes et évolutionnistes semble de nos jours resurgir à travers la querelle entre spécistes et antispécistes. Ces derniers remettent en cause cette différence de nature entre hommes et animaux, parce qu'ils portent sur elle des jugements de valeur et l'associent systématiquement à une attitude supérieure et discriminatoire envers les animaux. Pourtant, loin d'affirmer cette supériorité humaine, loin de l'interpréter stricto sensu en termes de domination et d'exploitation, loin de réduire de surcroît l'animal à un simple objet ou à une machine selon la conception cartésienne, cette différence n'existe-t-elle pas de facto ? Vouloir la nier ne conduit-il pas à humaniser l'animal et à animaliser l'homme ? Cette tendance post-humaniste pourrait aboutir à une dévalorisation de l'humanité, à moins qu'une forme d'hybridation "humanimalis" ne soit conçue. Que nous apporte néanmoins l'antispécisme dans la considération de la cause animale ? Avec les contributions de : Guillaume André, Georges Chapouthier, Bernard Grasset, Jean-Marc Joubert, Jean-Baptiste Juillard, Alain Lanavère, Olivier Launoy, Alain Le Gallo, Jean-Pierre Marguénaud, Clément Millon, René Moniot-Beaumont, Sylvie Paillat, Gilbert Pons, Jocelyne Porcher, Catherine Rémy, Jacques Ricot, Claudia Terlouw, Egle Barone Visigalli, Francis Wolff.

10/2023

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Economie industrielle

L'industrie du XXIe siècle. Les champions industriels de demain : agilité, résilience et responsabilité

La crise sanitaire et ses conséquences sur les chaînes d'approvisionnement semblent avoir définitivement projeté notre industrie dans le monde d'après. Nous avons enfin compris que la désindustrialisation, qui est allée crescendo au fil des décennies, n'était pas une fatalité et ne pouvait que conduire à un échec économique et social, entraînant dans son sillon une dépendance accrue dans toutes les filières, un effondrement de la pyramide des emplois et un déficit endémique. Le renouveau industriel rompt avec les modèles et pratiques qui prévalaient au siècle dernier : globalisation de l'industrie à outrance, modèle low cost, massification des usines, chaînes de valeur éclatées, productivité axée sur les coûts, perte de compétitivité... La dynamique de l'industrie du XXIe siècle est enclenchée : innovation, relocalisation, sécurisation des filières souveraines, montée à l'échelle des nouvelles technologies et décarbonation. Il s'agit de conquérir aujourd'hui les secteurs de demain qui assureront notre maîtrise industrielle, nos emplois et notre rang au niveau mondial. Mais réussir dans la nouvelle industrie nécessite une impérieuse transformation des organisations actuelles sous peine de les voir disparaître dans les prochaines années, remplacées par les nouvelles start-up industrielles. Les entreprises de demain devront être capables de résilience afin de faire face à la volatilité des marchés, d'agilité pour se reconfigurer rapidement et de responsabilité dans leur impact environnemental. Cet ouvrage, enrichi de l'expertise de dirigeants reconnus, présente les contours de l'industrie du XXIe siècle dans un monde post-globalisé et durable. Il met en évidence les capabilités des champions industriels de demain et la place qu'ils donneront à l'humain.

01/2022

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Histoire internationale

L'Afrique centrale 20 ans après le génocide

Le 6 avril 1994 débutait au Rwanda un génocide qui, en douze semaines et quasi à huis clos, a entraîné la mort de près d'un million de Tutsi et d'opposants hutu. La tragédie allait ensuite déborder sur le Zaïre voisin, jusqu'à provoquer deux guerres : la première, qui aboutit en mai 1997 à la chute du président Mobutu, et la seconde, qui a secoué l'Afrique centrale pendant plus de quatre ans et a provoqué la mort de trois millions de personnes. Depuis lors, malgré la présence de la plus importante mission de maintien de la paix des Nations unies, l'est du Congo n'a cessé d'être le terrain de conflits engendrés par des groupes rebelles soutenus depuis les pays voisins. Aujourd'hui, vingt ans après le génocide, l'Afrique centrale reste marquée par les métastases du génocide. Malgré les transitions post-conflits, l'adoption de nouvelles constitutions, l'organisation d'élections et le retour de la croissance économique, la reconstruction reste fragile et de nombreux obstacles parsèment encore la route vers la paix, la démocratie et le développement. Cet ouvrage propose une mise en perspective historique de l'Afrique centrale. Il présente la face la plus sombre de la mondialisation : celle d'une région marginalisée, devenue le champ de rivalités complexes qui se nourrissent de l'exploitation illégale des ressources naturelles, avec en toile de fond la nouvelle compétition multipolaire pour l'accès aux matières premières. Comprenant des pistes alternatives pour en finir avec les cycles de violence et de pauvreté, il se veut une contribution tournée vers l'avenir.

03/2014

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Psychologie, psychanalyse

Traumatismes de guerre. Du raccommodement par l'écriture

La guerre fait partie des situations extrêmes de vie qui poussent l'être humain à toucher ses propres limites. Le voisinage avec la mort, l'impréparation des sujets à devoir l'affronter, l'explosion identitaire qu'il engendre en sont les caractéristiques principales auxquelles s'ajoute le vécu toujours singulier de l'événement. Le traumatisme est quant à lui défini comme un choc écrasant, générateur d'effroi et de sidération, suivi le plus souvent d'un clivage psychique chargé de maintenir l'intégrité de l'individu. La partie de la mémoire en apparence inactivée resurgit à l'envi dans les cauchemars ou dans des reviviscences suscitées par des situations en apparence anodines. Ces manifestations, lorsqu'elles sont répétées et durables, constituent le Post Traumatic Syndrom Disorder, reconnu seulement dans les années 70 et d'abord aux Etats-Unis. Cette reconnaissance récente, et l'injonction à se réjouir plutôt qu'a se plaindre, conduisent parfois les traumatisés de la guerre à taire leurs souffrances pendant de longues années, les faisant entrer dans une longue période de "volonté somnolente". La transmission s'opère ainsi malgré eux dans des bribes, des fragments, des transpirations, jusqu'à ce que, pour certains, elle puisse véritablement aboutir grâce à des facilitateurs de parole ou des déclencheurs d'écriture. Une fois enclenché, ce partage des émotions les plus intenses produit des effets de "raccommodement", concept qui désigne l'ensemble des aptitudes du sujet à mieux accepter ses traumatismes, à se réparer des dommages causés, à ajuster sa vie à leurs effets, à les rendre présentables aux autres et, enfin, à se réconcilier avec celui que la guerre l'a fait devenir.

01/2014

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Sciences politiques

Des services secrets pour la France. Du Dépôt de la Guerre à la DGSE, 1856-2013

A l'origine, un Mémoire adressé au ministère de la Guerre en 1856, vibrant plaidoyer pour la création d'un service de renseignement efficace et centralisé. Son auteur, le capitaine Joseph Tanski, précurseur de l'espionnage à la française, appelait les responsables militaires à inventer de nouvelles méthodes pour regrouper et analyser l'information. 160 ans plus tard, la réforme de Nicolas Sarkozy permet enfin à la France de disposer d'une communauté du renseignement mieux adaptée aux menaces du XXIe siècle. Entre-temps, les atermoiements politiques, les rivalités entre services, les querelles entre le Quai d'Orsay et le ministère de la Guerre auront longtemps constitué un handicap pour l'efficacité du renseignement français. De la naissance des premières structures d'espionnage sous le Second Empire à la création de la DCRI en 2008, de la guerre de Crimée à l'ère post-guerre froide en passant par le 2e Bureau, le BCRA et la DGSE, Gérald Arboit signe la première étude de fond sur l'histoire de nos services secrets. S'appuyant sur de nombreuses archives déclassifiées et libérées des fantasmes, il montre qu'après s'être longtemps désintéressés du renseignement, les responsables militaires et politiques ont compris son importance dans leur rivalité avec l'Allemagne. Engagée dès les années 1900, la professionnalisation des espions et contre-espions permettra alors d'engranger des succès incomparables mais il faudra attendre la fin de la guerre froide pour que voient le jour des services secrets formés aux technologies nouvelles, au contre-terrorisme ou à l'intelligence économique. Un livre essentiel à la compréhension des rouages d'un instrument devenu un pilier de la souveraineté de la France.

02/2014

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Littérature érotique et sentim

A chacun de nos souffles

"Il est 08 h 46. Le premier impact. Les contours de mon passé s'effacent. Ils se perdent au bord d'un monde qui part en cendres. ". . Kalli n'était qu'un adolescent lors des attentats du 11 septembre. Quatorze ans plus tard, c'est un secouriste qui parcourt le monde, d'une mission humanitaire à une autre. Profondément traumatisé, souffrant depuis ce jour d'un syndrome de stress post-traumatique, Kalli se débat avec un passé qui n'existe pas vraiment. Il ne fait plus confiance qu'à l'urgence dans laquelle il excelle. Et à ces courses de motos, qu'il écoute, casque sur les oreilles, comme des rengaines dont il ne se lasse jamais. Les grondements des moteurs sont comme les filaments de ses souvenirs qui lui échappent. Lorsqu'il accepte de revenir à Chicago, pour rendre service à son mentor, il ne s'attendait pas se retrouver devant Yaël Dazi, l'un des meilleurs pilotes de moto GP. Mais surtout, devant un visage que Kalli croit reconnaître. Il a toujours eu l'impression de croiser dans ce regard, celui d'un garçon qu'il a perdu dans les dédales de sa mémoire. Et, pourtant, Kalli sait que c'est faux. Cette folie qui brouille ses pensées a-t-elle seulement existé ? Des urgences de Chicago aux circuits moto de par le monde, Kalli sillonnera de nouveau son existence, réinventera son univers et déterrera les secrets d'un passé troublé. Yaël deviendra chacun de ces souffles, que la haine lui a volé... "La vie, c'était ça, non ? Et l'amour ? Une lumière qui vacillait dans le monde".

05/2020

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Littérature française

Déboires d'un plumitif

Jean-Pierre Naudy, âgé de cinquante ans, est un écrivain raté qui vit à Nîmes aux crochets de sa mère. Au moment où il sollicite le R. S. A. , il est contacté par son ancien agent littéraire qui souhaite le voir de toute urgence à Paris pour lui proposer un travail. La mission consiste à écrire une biographie de son ami d'adolescence Jérôme Gaultier, sous un anonymat total. Jérôme Gaultier, maintenant millionnaire, a assassiné il y a plus de trente ans trois membres de sa famille dans des circonstances qui n'ont pas été totalement élucidées. Alléché par la rémunération promise, Jean-Pierre accepte. Malgré la personnalité trouble et dérangeante de Jérôme, il parvient à écrire l'ouvrage en un temps record. Il décide alors de relancer sa carrière littéraire, lorsque Jérôme, après six mois de mutisme, lui présente sa fiancée, Sophie, qui n'est autre que la jeune fille qu'il aimait lorsqu'il a été condamné. Stupéfait, Jean-Pierre, qui était lui aussi amoureux de Sophie dans sa jeunesse, retombe sous son emprise et se laisse séduire. Avisé de leur relation, Jérôme entre dans une rage folle. Il brutalise Sophie et cherche à terroriser Jean-Pierre jusqu'à ce que celui-ci accepte une entrevue d'explication à trois. Lors de l'entretien, Jean-Pierre abat son ami en situation de légitime défense. Pourtant, Sophie prétend qu'il a froidement assassiné Jérôme et le fait incarcérer. Une mystérieuse missive " post-mortem " de Jérôme va permettre à Jean-Pierre de sortir de prison. Il va maintenant recommencer sa vie à zéro et inclut même Sophie dans ses projets, comme si trente années d'échecs s'étaient effacées.

11/2019

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Littérature française

Tribulations plastiques

Kwiny, candide canard en plastique de 125 grammes, quitte son usine d'origine, chargé sur un cargo chinois transportant des clandestins, pour finalement atterrir - à la faveur d'un naufrage - dans le ventre de Jack, cachalot nostalgique du parc aquatique dont il fut la vedette. Après avoir été dépucelé par un pantin dans cet antre dantesque, Kwiny s'échappe à la faveur d'une attaque par un baleinier et se retrouve sur le bateau d'un groupe d'activistes écologistes, entre les mains de Bridget Boops, mannequin vénale et porte-étendard de la lutte contre la chasse à la baleine, qui l'initie à son rôle de sex-toy. Rapidement, le bateau est attaqué par des mercenaires qui massacrent les passagers puis s'enfuient, Kwiny en poche, lors de l'assaut d'un commando armé venu secourir l'équipage... Sur le registre de la satire, ce texte décapant scrute les dérives de la mondialisation de la société de consommation en prenant le parti d'en rire. Trafiquants de chair humaine, exploiteurs capitalistes, activistes écologistes, stars de cinéma transformées en produits marketing, artistes stupéfiés dans l'onanisme post-tout, terroristes islamistes, humanitaires se ruant sur l'Afrique, compétiteurs à motos, spéculateurs en tout genre : rien n'est épargné à Kwiny, le petit canard en matière plastique, jouet en bute aux pulsions les plus archaïques. Gilles Stassart lui donne une nature schizophrénique, d'un côté icône enfantine d'un paradis naïf, de l'autre sex-toy formé en douce pour disparaître dans un sexe de femme. Objet de convoitise dans un monde vénal et branché, il sera porté au pinacle avant de finir en paria.

10/2012

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Critique littéraire

Le (néo)colonialisme littéraire. Quatre romans africains face à l'institution littéraire parisienne (1950-1970)

Le texte littéraire ne naît pas en apesanteur, selon Edward Saïd. Il se présente dans un contexte historique et social et dépend pour son existence d'instances de pouvoir spécifiques : maisons d'édition, presse, critique, comités de prix littéraires. Ce constat s'impose avec encore plus de force lorsque l'on considère la situation des auteurs africains francophones qui sont presque entièrement tributaires de l'infrastructure éditoriale parisienne et des autres instances légitimantes du pays (anciennement) colonisateur. Cette étude présente le discours éditorial et critique de la première édition de quatre romans africains francophones publiés en métropole pendant les années 1950-1970. En dépit d'un climat politico-social plutôt favorable aux écrivains africains au début des années 1950, la politisation croissante des maisons d'édition au cours de la deuxième moitié de cette décennie n'a pas manqué d'avoir une forte incidence sur la réception des romans de l'époque. Ainsi, le sort du Pauvre Christ de Bomba, roman férocement anticolonial de Mongo Beti, sera très différent, par exemple, de celui de L'Enfant noir de Camant Laye, dont le texte brosse un tableau idyllique de la vie des Guinéens sous la colonisation. De même, deux romans qui voient le jour pendant la première décennie post-indépendance; Les Soleils des indépendances d'Ahmadou Kourouma et Le Devoir de violence de Yamho Ouologuem, se voient réserver des sorts très divergents. La théorie de la production culturelle de Pierre Bourdieu et celle sur l'esthétique de la réception de Hans Robert Jauss fournissent les outils de l'analyse de la réception de ces quatre romans, qui font désormais partie des classiques de la littérature africaine francophone.

10/2012

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Anglais apprentissage

In-Yer-Face! Le théâtre britannique des années 1990

Le théâtre britannique des années 1990 est celui d'une avant-garde constituée de jeunes auteurs, dont les pièces provocantes ont pris de court à la fois les critiques et les spectateurs, avec leur cocktail grisant de sexe, de violence et de poésie de rue. Si aujourd'hui ces auteurs, au premier rang desquels figurent Sarah Kane, Mark Ravenhill et Anthony Neilson, font partie du canon du théâtre britannique contemporain, leur essor dans les années 1990 a suscité la controverse et a fait scandale. In-Yer-Face Theatre, dont la première édition au Royaume-Uni date de 2001, a été le premier ouvrage consacré à ce formidable phénomène de création et d'innovation théâtrale foisonnante et polémique. L'ouvrage montre que des pièces telles que Trainspotting, Blasted et Shopping and Fucking sont bien davantage que des oeuvres relevant d'une volonté de choquer ; envisagées dans une perspective d'ensemble, elles constituent une critique incisive de la vie moderne, centrée sur les phénomènes de violence, la mise en question du masculin, le mythe du post-féminisme et la futilité de la société de consommation. Traduit par Nicolas Boileau (université d'Aix-Marseille) et Delphine Lemonnier-Texier (université de Rennes 2), cet ouvrage incontournable sur les auteurs du théâtre britannique contemporain est désormais disponible en français. Il contient non seulement le témoignage d'un spectateur de la première heure de ces pièces qui sont devenues des classiques modernes, mais également des entretiens détaillés avec les auteurs, dont la liste comprend Sarah Kane (Blasted), Patrick Marber (Closer), Patrick McDonagh (The Beauty Queene of Leenane), Mark Ravenhill (Shopping and Fucking), Anthony Neilson (Penetrator) et Philip Ridley (The Pitchfork Disney).

09/2011

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Sciences politiques

Le monde vu à la frontiere

Le XXe siècle est riche en création de frontières qui soulignent les disparités ou marquent les différences entre des individus, des groupes, des communautés et des peuples. À l'augmentation incessante du nombre des États s'ajoute le partage des derniers espaces encore libres du monde, les océans, les mers et les détroits qui les séparent. La carte du monde n'est pas figée et son dessin se complique sensiblement depuis la fin de la guerre froide. L'étape actuelle de la mondialisation est une source importante de création de frontières. Membranes entre les territoires, elles oscillent, se tendent ou se dilatent. Les territoires se transforment, se déforment, prennent des formes nouvelles jadis inconcevables. L'Union européenne, très attractive, se cherche de nouvelles frontières périphériques tandis que les nouveaux Etats d'Asie centrale se consolident grâce à leurs nouvelles limites de souveraineté. À une autre échelle, la ville de l'Afrique du Sud post-apartheid produit de nouvelles coupures. La frontière, limite vitale à la dimension profondément humaine en tant qu'espace de rencontre et de reconnaissance, est aussi marquée par la souffrance liée aux cicatrices qu'elle laisse sur la Terre et dans le cerveau des hommes qui tentent de la passer. Quand elle s'articule à des éléments naturels, en particulier les fleuves, supports de bornage apparemment facile entre les Etats, elle reste plus conflictuelle que consensuelle. Se poster à la frontière pour voir le monde, c'est comprendre la fragmentation spatiale à toutes les échelles, regarder de chaque côté en observant l'ambivalence et la complexité des relations. Se poster à la frontière, c'est avoir envie de la traverser !

04/2011

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Philosophie

La femme unidimensionnelle

A mi-chemin du pamphlet et du texte théorique, cet ouvrage pourfend les dévoiements dont le féminisme a fait l'objet. Comment le féminisme, jadis pratique utopique et révolutionnaire, a-t-il pu devenir un discours hégémonique parfaitement adapté aux exigences du marché ? Comment ses ennemis d'hier ont-ils pu se l'approprier ? Car aujourd'hui, le féminisme est partout, prétexte à vendre tout et n'importe quoi, des vibromasseurs aux chaussures de luxe en passant bien entendu par soi-même. L'auteure analyse de façon claire, vivante et concise les principaux points d'application d'un féminisme cheval de Troie du néolibéralisme : la consommation, la guerre, le rapport à soi et le marché du travail. Elle souligne qu'en dépit de leur diversité voire de leurs incohérences, les usages actuels du mot " féminisme " participent d'un processus global de marchandisation : les femmes doivent apprendre à " valoriser leurs atouts ", considérer leur corps comme un ensemble de pièces détachées, devenir des mères idéales sans oublier d'aller se vendre sur le marché du travail ni de maîtriser à la perfection l'art de la sexualité. Après la femme-objet, voici la femme-marchandise ! Dans notre époque prétendument post-féministe, les femmes se trouvent donc enfermées, sous couvert d'émancipation, dans une nouvelle forme d'essentialisation et de servitude. En s'appuyant sur des exemples tirés du cinéma, de la philosophie, de l'actualité, de la pornographie et des luttes féministes d'hier et d'aujourd'hui, ce livre montre que l'unidimensionnalité n'est pas une fatalité pour les femmes, et que le combat féministe se trouve non pas derrière nous, mais devant nous.

09/2010

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Policiers

Jass

Quatre musiciens ont été assassinés à Storyville, quartier chaud de la Nouvelle-Orléans. Le détective créole Valentin Saint-Cyr s’enfonce dans ces bas-fonds dangereux d’où s’échappe une musique brute et rugueuse appelée Jass. Il découvre que les victimes ont toutes joué, à un moment donné, dans un certain groupe, dont le dernier membre depuis se cache. Alors qu’enfin il semble tenir une piste en la personne d’une fantomatique femme fatale, la police, le maire et même Tom Anderson, le « roi de Storyville », se mettent à vouloir l’écarter de l’affaire, ce qui le convainc d’une chose : il n’a découvert que la partie émergée de l’iceberg. Mais s’obstiner à vouloir connaître la vérité, dans une ville célèbre pour sa corruption, l’amène à prendre des risques de plus en plus graves...Un roman sensuel et envoûtant, qui évoque la naissance du jazz et l’atmosphère unique de La Nouvelle-Orléans au début du vingtième siècle, baignée de musique et de bourbon, de vaudou et de meurtres sanglants. Ecrivain, journaliste et photographe, David Fulmer est un grand connaisseur du jazz de La Nouvelle-Orléans. Il a été pour Jass, deuxième enquête de Valentin Saint-Cyr, couronné par le prestigieux Shamus Award.« Ardent et palpitant… Apporte une voix lyrique aux échos gutbucket et aux rythmes ragtime qui se déversent des bars. »The New York Times Book Review« Si vous aimez La Nouvelle-Orléans et sa musique, ce roman va vous évoquer de doux souvenirs qui n’ont rien à voir avec les serial killers. »The Washington Post

06/2010

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Littérature française

L'année de l'éclipse

L'année de l'éclipse. Basile est de ceux qui n'abdiquent pas. Philosophe, il s'interroge sans désemparer sur le Sens, dans un monde qui en paraît dépourvu. Même si ses tentatives de mener à bien sa somme sur l'éclipse de la pensée se soldent par de stériles ruminations, même si sa femme, avec qui il avait partagé les utopies des années soixante-dix, l'a quitté, et si ses séances hebdomadaires avec son psychiatre débouchent sur une impasse, il veut croire encore, dans un sublime désarroi, que la philosophie peut sauver le monde. Le surgissement de l'amour sous la forme d'un éblouissement érotique pour Shadi, moderne Mélisande rencontrée dans la touffeur de la grande serre du Jardin des Plantes, vient à point nommé réenchanter sa vie. Shadi est iranienne, son père a été exécuté lors de la révolution des mollahs, et pour ces deux êtres que rapproche l'héritage de pères problématiques - Basile se souvient de ses visites au sien à la prison de Tulle, après la guerre d'Algérie -, l'extase se matérialise dans la fusion des corps. La musique, la poésie, les errances urbaines dans un Paris fantasmagorique, l'exploration de la magie du corps féminin, sont autant de jalons d'une flamboyante dérive amoureuse et philosophique. Philippe de la Genardière, confrontant la folle logique des hommes et celle de son narrateur exalté, brouille au fil d'un récit somptueux les repères de la raison. Au terme de ce roman total, il n'est pas certain que l'individu sorte vainqueur de la société post-moderne et mondialisée... Mais l'écrivain donne ici la preuve éclatante que la littérature, elle, le peut.

08/2008

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Faits de société

Les Petites Annonces de Libé. 1973-1981

Emblème de "l'esprit Libé" des années 1970, les petites annonces ont connu un succès foudroyant auprès des lecteurs du journal et acquis une réputation sulfureuse. Gratuite et totalement libre, cette rubrique a su donner la parole à ceux qui voulaient "changer la vie" et refléter les désirs d'une époque impertinente. Les fantasmes les plus inattendus y côtoient les rêves de vie en communauté, et les appels à la solidarité se mêlent aux anathèmes contre la société. Déclarations de militants, de libertaires, de libertins ou d'amoureux cachés, ces textes revendicatifs et sarcastiques, coquins et comiques, ressuscitent avec légèreté les aspirations profondes de la génération post-soixante-huitarde. - "J. H. camerounais aimerait trouv. J. F. non raciste pour sortir ens. Ecr. à David Yomb 51 r. Panoyaux 75020 Paris" - "Ouv. Homosexuel 26 ans culpabilisé très malheureux ch. Contact av. homosexuels ou bisexuels Claude Guichard 3 rue du Capitaine Ferber 75020 Paris" . (1ere annonce homo parue dans un journal) - "Immigré cherche femme pour simuler mariage. Ecrire Libération (Z. D. 27 rue de Lorraine Paris 19°)" - "Ch. Compagne n'ayant pas peur de merder dans la boue, pour vivre en village communautaire. Frayt Christian 17 Route de 40 sous Poissy 78". - "Rech. Camarades guevaristes, castristes pour éch. Nos idées, correspondre. ELINEAU Roland 251 cité Jean Yole. La Roche S/Yon". - "Ch. Local dans 13° pr centre contracept inf. sexuelle avortements. Ecr. M. Claude Rousse, 19 r. Vergniaud Paris 13°". - "Urg. ch. Local même très petit pour comité de base soutien aux luttes révol. Peuple chilien. Pas trop cher et même gratuit. Marc FORESTIER 11. r. Edouard Manet 75013 Paris. "

05/2007

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Critique littéraire

Martin Amis. Le postmodernisme en question

Comment écrire à l'ère du doute généralisé quant à la possibilité pour le signe de commercer avec le monde ? Comment faire fi de la mélancolie au relativisme nihiliste entaché de médiocrité dans laquelle nous serions soit disant plongés ? Comment, en un mot, réintroduire de la valeur dans et par le littéraire, à l'heure post-humaniste des vérités incertaines et de l'ébranlement des fondements de nos certitudes ? Les romans de Martin Amis fournissent quelques éléments de réponse à ces questions, par la virulence de leur critique de l'affect mélancolique d'un certain discours ambiant dit postmoderne. Loin d'être victimes du pessimisme fin de siècle (" fin de XXe siècle, bien sûr "), ils forment une œuvre à part entière car l'énergie provocatrice de leur verbe est la marque d'une foi dans le pouvoir qu'ont les mots - dans leur violence même - à prendre langue avec le monde, à investir les sphères éthiques et politiques pour faire du roman un lieu de débat concernant la modernité. London Fields (1989) porte ce débat sur le devant de la scène : l'ironie qui y préside n'épargne aucune des complaisances affectant le versant mélancolique du postmodernisme, qu'elle mime pour mieux les dénoncer. Les maux de notre société y sont hyperbolisés, l'apocalyptisme ambiant radicalisé, l'excès de nos peurs hypertrophié jusqu'à ce que cet excès même, victime de sa propre violence, implose, laissant la place aux valeurs programmées par le joyeux carnaval de la langue qui préside à l'écriture du roman et bouleverse les catégories établies pour instaurer celles de la liberté d'un langage inventeur de ses propres lois.

09/2003

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Littérature française

Genève 2050

2050 : le Village-monde bouillonne, l'histoire s'accélère, l'état écologique de la planète empire, une guerre de civilisation menace. Terrorisme, crises économiques, pandémies, convulsions des religions, mort des idéologies, désespérances sociales parsèment la saga chaotique de ce siècle malmené. La Suisse vivote, claudiquant sans projet collectif, dans le court terme frileux d'un destin vieillissant. Genève encaisse et s'ennuie. Une énième dépression la jette dans une ébullition sans précédent. La population genevoise, lasse, rêve de grand large et d'autre chose. Une terrible bavure policière met le feu aux poudres. Tout s'embrase, au terme de trois jours de folie, dans une confusion extrême, une vague de fond emporte les vieilles institutions cantonales, les remplaçant par le statut d'" Etat associé " à la Suisse. S'érige alors une République libre de Genève, idéaliste, une Cité-Etat plus fraternelle, moins matérialiste, une République des philosophes, sorte de nouvelle Athènes. Le " Printemps de Genève " ouvre alors la voie à une Utopie en marche, un méga-Mai 68 lémanique, brouillon, lyrique, généreux mais contradictoire. Bien vite tout dérapera dans l'enlisement, dans le cauchemar du rêve assassiné. Fiction ? Prémonition ? Satire ? En tout cas, une réflexion iconoclaste sur les dérives d'un monde post-moderne, sur l'état d'une Suisse en panne, sur l'identité rebelle de Genève. Un hymne roboratif mais lucide à l'introuvable Utopie, à l'indispensable et vénérable Philosophie. Un cri d'amour et de révolte envers Genève. Une lettre ouverte aux Genevois pour plus d'activisme et de sève, plus de rêve et de joie. Un livre à la fois glas et tocsin, sombre et optimiste, désabusé et néanmoins germinatif.

09/2006

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Développement personnel - Orie

Je gère (bien) mon orientation ! Spécialités en 1re, réforme du bac, parcoursup...

Des réponses de pros à des questions provenant des lecteurs des magazines OKAPI et PHOSPHORE : " Les profs disent qu'il faut avoir un projet d'orientation, c'est quoi ? Est-ce grave si je n'ai pas d'idées de métiers et/ou d'orientation ? Vais-je choisir une orientation pour toute ma vie ? Est-ce que je dois choisir un métier qui recrute ? C'est quoi une filière bouchée ? Comment dois-je faire pour me renseigner sur mon orientation ? Quand s'en préoccuper ? Qui dois-je aller voir (mon prof principal ou le psy de l'EN) ? Est-ce utile de payer un coach ? Comment savoir qui je suis ? Quel élève est en moi ? J'ai un rêve d'enfant, faut-il l'abandonner ? Comment savoir ce qui me motive vraiment ? Comment déterminer mes compétences ? Comment on choisit un métier ? Comment savoir si je suis vraiment fait pour un type d'études ou de métiers ? Les réponses sont réparties en 5 chapitres : 1ere PARTIE : TROUVER DES IDEES ET DES CONSEILS 2ème PARTIE : MIEUX ME CONNAITRE 3ème PARTIE : CONSTRUIRE MON PROJET 4ème PARTIE : CHOISIR LES BONNES STRATEGIES 5ème PARTIE : SE PROJETER APRES LE BAC Avec de nombreuses pages PRATIQUES : - Le bon PLANNING pour s'orienter - Comprendre la réforme du bac - Parcours sup mode d'emploi - Comment profiter d'un salon ou d'une journée portes ouvertes (les pièges à éviter, les questions à poser, etc.) Des jeux et des tests : Observe comment les autres te perçoivent. Comment gères-tu la pression ? Découvre tes formes d'intelligence... Le tout servi par les dessins humoristiques de Jérôme Sié, un habitué du magazine OKAPI.

01/2020

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Santé, diététique, beauté

L'effet Louise

"Vingt regards sont braqués sur moi. Ils m'écoutent, tous, et je me demande ce que je fous là, avec l'impression d'être une mauvaise comédienne dans le remake sans le sou d'une série judiciaire américaine. Vingt personnes, des dossiers de vingt pages photocopiés trois fois, une heure de temps de vie multipliée par vingt individus multipliée par les heures de préparation desdits dossiers, les échanges par mail, par courrier et par téléphone. Tout ça pour régler au millimètre les conditions d'entrée de ma fille à l'école de la République. Ma petite Louise, trois ans, deux bras, deux jambes et toujours ce foutu chromosome en plus". Quatre ans après La vie réserve des surprises, Caroline Boudet prend de nouveau la plume et revient sur les mois qui ont précédé l'entrée en maternelle de sa fille Louise, porteuse de trisomie 21. Des mois lourds, difficiles, souvent ubuesques : un véritable parcours du combattant pour elle et ses proches. Dans ce récit émouvant et drôle, l'auteure raconte la lutte sans répit pour la scolarisation de Louise. Elle en profite aussi pour dire ce qui est souvent tu, pour montrer ce qui est caché, par pudeur ou par gêne, concernant le handicap et le quotidien qui en découle (un autre bébé ou pas, et le grand frère ? , et le couple dans tout ça ? , le syndrome de stress post-traumatique après l'annonce du handicap d'un enfant, rester une femme quand on est "mère courage" ...) Avec, en filigrane, ce tourbillon d'émotions - dont le rire, omniprésent dans les pires situations - qu'est la vie avec un chromosome en plus.

01/2020

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Sciences politiques

L'impuissance de la puissance. Essai sur les incertitudes et les espoirs des nouvelles relations internationales

La puissance n'est plus ce qu'elle était. La fin de la bipolarité, les échecs du développement, la prolifération de formes nouvelles et disséminées de violence ont eu raison des certitudes de naguère. Les armées les plus modernes ou les plus sophistiquées échouent devant les actes de terreur les plus élémentaires ; à mesure qu'elles s'affirment, les dominations essuient davantage de contestation qu'elles ne recueillent d'adhésion ; quant aux menaces les plus diverses, elles échappent à tout espoir de contrôle. Les Etats-Unis sont au centre du paradoxe : jamais un Etat n'a, dans l'Histoire, accumulé autant de ressources de puissance ; jamais pourtant il ne s'est révélé aussi peu capable de maîtriser les enjeux auxquels il doit faire face. La puissance ne peut plus se régaler aujourd'hui des effets revigorants du gladiateur ennemi qui fait face avec le même poids et les mêmes recettes. Privés d'ennemi qui leur ressemblent et qui leur opposent une puissance crédible, les Etats-Unis doivent aujourd'hui affronter une nuisance qui change l'équation du jeu international, tout en étant redoutable et extrêmement difficile à combattre. Derrière ces bouleversements stratégiques se cachent non seulement la fin des guerres d'autrefois, des formes nouvelles de violence et de conflit, mais surtout l'ouverture de la scène internationale aux individus et aux sociétés, c'est-à-dire à l'Autre, celui qu'on connaît mal ou qu'on choisit d'ignorer, qu'on accable d'humiliations faute de pouvoir le forger à son image. En bref, l'ignorance du monde post-bipolaire alimente ainsi de nouvelles violences et crée de nombreux dangers dont seul le multilatéralisme saura nous protéger.

10/2004

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Philosophie

L'influence de Darwin sur la philosophie et autres essais de philosophie contemporaine

Darwin est le nom d'une révolution. Mais pour le philosophe américain John Dewey, né l'année de la publication de L'Origine des espèces, en 1859, et mort près d'un siècle plus tard en 1952, il ne s'agit pas seulement d'une révolution scientifique concernant notre compréhension des espèces végétales et animales. Il s'agit d'une révolution intellectuelle dont on n'a pas encore suffisamment pris la mesure philosophique ni tiré toutes les conséquences théoriques et pratiques : "En touchant à l'arche sacrée de la permanence absolue, et en considérant comme ayant une origine et un terme les formes qui avaient été conçues comme des types de fixité et de perfection, L'Origine des espèces a introduit une manière de penser qui, finalement, ne pouvait que transformer la logique de la connaissance, et ainsi le traitement des questions morales, politiques et religieuses". Il n'est pas question d'appliquer telle quelle la théorie darwinienne aux problèmes que posent la connaissance, la morale, la politique ou la religion, mais d'opérer dans ces domaines le même type de volte-face intellectuelle qu'il a fallu à Darwin pour accoler ensemble les deux termes d'"origine" et d'"espèce". Ces essais que Dewey réunit en 1910 montrent le caractère obsolète et inadapté d'une grande partie de notre bagage intellectuel et posent les premiers jalons, avant les grandes oeuvres de la maturité, pour reconstruire les outils conceptuels dont nous avons besoin pour vivre et penser dans un monde post-darwinien. Dans leur injonction à reconstruire la philosophie en abandonnant toute quête de certitude, ils ont valeur de manifeste de l'oeuvre tout entière.

05/2016

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 56, janvier 2015 : Génocide des Tutsis du Rwanda

Dossier : Génocide des Tutsis du Rwanda : mémoire, justice et reconstruction post-génocide. D'avril à juillet 1994, près d'un million de Tutsis ont été pourchassés et massacrés lors du génocide. Vingt ans après, quel regard porter sur ce génocide ? Quelles en furent les racines et l'idéologie ? Quelle construction discursive et politique du projet génocidaire ? Quels liens entre racisme et génocide ? Comment s'est mise en route la mécanique de cette entreprise de destruction ? Quid du rôle de la propagande et en particulier celui des médias dans la banalisation du "travail" du mal ? Comment "expliquer" la barbarie des bourreaux ? Quelles responsabilités internationales ? Quid du discours négationniste ? Quelles similitudes avec d'autres négationnismes ? Comment juger les criminels ? Quelle justice locale et internationale ? Comment reconstruire après un génocide ? Quel est le chemin parcouru depuis par le Rwanda ? Quelle reconstruction sociétale et quelle réparation du tissu social ? Quelle mémoire et quelle transmission ? Comment dire et écrire l'indicible ? Quel rôle pour les écrivains, intellectuels et artistes dans la prévention du génocide ? Quelles responsabilités des politiques ? Des questions que ce dossier essaye de répondre. Avec : David Gakunzi, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy, Patrick de Saint-Exupéry, Laura Slimani, Dominique Sopo... Mais aussi : Un brillant essai sur Péguy et Heidegger signé Yann Moix, Les passionnants écrits de deux jeunes écrivains prodiges de 20 ans : Baptiste Rossi et Boris Bergmann, Fernando Arrabal rend poétiquement hommage à l'oeuvre de Otto Piene, La Règle du jeu publie, pour la première fois en France, les poèmes de Kaiser Haq, le grand poète bangladeshi, La réflexion de Dominique Schnapper sur la Crise du politique, la défiance populaire et la violence populiste.

01/2015

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Policiers

Le couperet

" Il fut une époque où c'était considéré comme malhonnête, l'idée que la fin justifie les moyens. Mais cette époque est révolue. Non seulement nous y croyons, mais nous le disons. " Tel est le constat que fait Burke Devore. Cadre supérieur dans une usine de papier pendant vingt-cinq ans, il vient d'être licencié. Pas pour faute professionnelle. Il a toujours été compétent dans son travail, il a toujours joué le jeu. Non, il est tout simplement victime des compressions, dégraissages, fusions, restructurations. Avec la perte de son emploi, c'est toute l'existence de Burke qui s'écroule : son couple, l'avenir de ses enfants, sa place dans la société. Pour retrouver ce bonheur qu'il croit avoir mérité par son labeur, il est prêt à tout. Même franchir les barrières de la morale. Quelle morale au fait ? Que la société ne s'avise pas de lui demander des comptes. C'est elle qui a dicté ces nouvelles règles du jeu, cyniques et inhumaines. Il n'y a plus qu'à pousser jusqu'au bout la terrifiante logique d'un système absurde. Bien connu pour son humour, Donald Westlake a choisi de faire le procès d'un monde uniquement tourné vers le profit. Dans ce roman très noir et parfaitement d'actualité, il s'attaque au problème du chômage sous un angle pour le moins inattendu. Le Couperet a été salué par la critique américaine comme un chef-d'œuvre. " Si notre sinistre société avait une autre échelle de valeurs, Westlake aurait reçu le prix Pulitzer... et il y aurait sa statue dans les jardins publics. " Washington Post Book World.

10/1998

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Religion

Le paon dans les religions. Sacralisé, diabolisé, de l'Asie à la Méditerranée

A cause de sa beauté bien sûr, mais aussi parce qu'il déploie sa queue ocellée d'Est en Ouest, s'habille de neuf au printemps, annonce la pluie par ses cris et résiste au venin des serpents qu'il tue, le paon a été porté au plus haut de l'échelle des symboles dans les religions de l'Asie à la Méditerranée. Gardien des Portes de l'Au-delà en Chine archaïque, Monture du dieu de la guerre en Inde, Avatar du Bouddha Gautama dans les contes didactiques, Substitut du Dionysos Sauveur dans les cultes à Mystères après les conquêtes d'Alexandre, l'oiseau conserve intacte sa valeur d'éclaireur sur les Voies du Salut jusqu'en christianisme byzantin et post-byzantin dans les terres de culture gréco-romaine. Mais tout à coup en Occident médiéval, jugé trop fier de sa beauté, il tombe de toute sa hauteur et devient une incarnation du Diable. Le processus de diabolisation s'avère d'autant plus énigmatique dans ses causes que les clercs lui font endosser certains — et seulement certains — des vices qui n'appartiennent qu'à l'homme, dont des pratiques sexuelles qui le rendent encore plus monstrueux. La question que pose cette incroyable campagne de destruction est donc une question de représentation, mais de représentation de qui ? L'identification par les Textes du personnage le plus exécré en cette période troublée par l'expansion de l'islam permettra-t-elle de neutraliser le réflexe de répulsion éprouvé envers le plus beau des oiseaux depuis des siècles, et cela même à la seule vue de ses plumes ?

04/2019

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Anglais apprentissage

Figures de la décomposition familiale dans le roman contemporain américain

Pendant deux décennies, celle qui clôturait le vingtième siècle et celle qui ouvrait le second millénaire, Jonathan Franzen (1959-), Jeffrey Eugenides (1960-), Rick Moody (1961-), David Foster Wallace (1962-2008) et Jonathan Lethem (1964-) ont formé une nouvelle génération d'écrivains parfois qualifiée de "fabuleuse" et animé l'une des scènes littéraires américaines les plus stimulantes. Amis, anciens étudiants de la même université, publiés dans les mêmes revues ou maisons d'éditions, ils ont comme composé une famille intellectuelle et artistique tout en manifestant un intérêt commun pour les "structures familiales" que Roland Barthes jugeait "solidaires des formes narratives". Leurs oeuvres majeures, The Corrections (2001), Middlesex (2002) Purple America (1999) Infinite Jest (1996) et The Fortress of Solitude (2003) ont accompagné la déconstruction de la famille occidentale traditionnelle et l'intranquillité qu'ont pu générer ces bouleversements. Romans de l'inceste et de l'hermaphrodisme, de l'impossible rituel familial, du père mort et de la mère malade, du suicide parental, de l'absence ou de la condition d'orphelin, ils ont tous foré dans une veine tragique pour signifier les désoeuvrements inédits de l'homme contemporain, bien souvent post-hamletien. Nourris de culture et de musique populaires, héritiers du postmodernisme métafictionnel, cultivant un penchant pour l'ironie et les procédés parodiques, ces écrivains ont toutefois tempéré la représentation d'une défamiliarisation trop inquiétante par des effets comiques, proches de la bande dessinée et du dessin animé. Dotant leurs récits d'une facture familière, accueillante voire même hospitalière, ils espéraient ainsi, comme l'écrivait David Foster Wallace, et malgré son suicide en 2008, "chanter pour la génération future" et la préserver ainsi des désenchantements de leur propre "génération perdue"

02/2018

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BD jeunesse

Droit au But ! Tome 15 : Le foot au sommet !

La fin de saison est arrivée et l'été commence. Nino, Kris et Zach sont reçus par Rudi Garcia en personne : ils auront l'honneur de faire partie de la préparation estivale de l'équipe pro. Pour les trois jeunes, c'est un rêve qui devient réalité. Rudi Garcia tempère leur enthousiasme : ce ne sera pas une partie de plaisir, car c'est pendant l'été que tout se joue, que le groupe se soude, que les automatismes se mettent en place. C'est le moment ou jamais de faire leurs preuves, s'ils veulent espérer rejoindre le groupe pro à la saison prochaine. Après, il sera peut-être trop tard... Zach et Kris sortent du bureau de Rudi Garcia pleins d'espoir, mais Nino, comme toujours, s'inquiète : et si on n'y arrivait pas ? La préparation estivale a lieu dans une station des Alpes suisses. Nino, qui a toujours eu le souffle court et un petit gabarit, découvre la difficulté de l'entraînement en altitude. Il souffre plus que ses deux colosses d'amis, Zach et Kris. Surtout, il se rend compte du très haut niveau des pros. Aux côtés des piliers, comme Mandanda, Rami et Thauvin, et des étoiles montantes, comme Kamara et Lopez, Nino fait pâle figure. On ne lui fait pas de cadeau, c'est à lui de s'adapter ! Au cours d'un premier match amical, Nino déçoit. Il faudra toute la bienveillance de ses aînés pour le rassurer et lui faire prendre conscience de son potentiel. Lors du deuxième match amical, Nino se bat comme un fou et finit par conquérir sa place dans l'équipe.

09/2018