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John Montague

Extraits

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Actualité médiatique internati

Les hommes de Poutine. Comment le KGB s'est emparé de la Russie avant de s'attaquer à l'Ouest

"Un exposé exceptionnel sur Poutine et ses copains criminels... [Un] livre à lire absolument". The Sunday Times "Les livres sur la Russie moderne abondent... Belton les a tous dépassés. Son livre tant attendu est le meilleur et le plus important". The Times Le récit effrayant et révélateur de la renaissance du KGB, de la montée au pouvoir de Poutine et de la façon dont l'argent noir russe subvertit le monde. Catherine Belton, ancienne correspondante à Moscou et journaliste d'investigation, révèle l'histoire inédite de la manière dont Vladimir Poutine et son entourage d'anciens du KGB ont pris le pouvoir en Russie. A travers des entretiens exclusifs avec des acteurs clés repentis, Belton raconte comment cette ligue d'oligarques a mené sa saisie incessante d'entreprises privées ; pris le contrôle de l'économie ; siphonné des milliards ; brouillé les frontières entre le crime organisé, le système judiciaire et le pouvoir politique ; enfermé les opposants puis utilisé leurs richesses et leurs réseaux pour étendre son influence en Occident. Dans une histoire qui va de Moscou à Londres, en passant par la Suisse et l'Amérique de Trump, Les hommes de Poutine est le récit captivant et terrifiant de la perte de l'espoir né après la fin de l'empire soviétique d'une nouvelle Russie, avec des conséquences dramatiques pour ses habitants et, aujourd'hui, pour le monde. "Un récit intrépide et fascinant... Se lit parfois comme un roman de John le Carré... Anatomie révolutionnaire et méticuleusement étudiée du régime de Poutine, le livre de Belton met en lumière les menaces pernicieuses que l'argent et l'influence russes font désormais peser sur l'Occident". The Guardian

07/2022

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Rock

Queen. Paroles de fans

Queen fait partie des groupes qui ont su renouveler leur musique et leur esthétique, la formation devenant au fil du temps parfaitement polyvalente et hybride. Capable de basculer dans tous les genres musicaux, le quatuor britannique a su s'imposer grâce à des spectacles dantesques et un soin méticuleux pour son image. Il n'est donc pas étonnant que le premier fanclub à avoir officiellement vu le jour soit celui de Queen, dès 1975, année de la sortie de l'un de leurs plus grands albums : A Night At The Opera. Dès lors, la communauté des fans drainés par Queen n'a jamais cessé de croître. Aujourd'hui encore, l'annonce de la tournée avec Adam Lambert et, avant cela, la sortie du film Bohemian Rhapsody, ont permis à toute une nouvelle génération de se plonger dans les plus grands morceaux de la formation et de tomber sous le charme de Freddie Mercury, Brian May, John Deacon et Roger Taylor, à l'instar de leurs parents et grands-parents. Difficile de trouver mieux que les fans pour parler du mastodonte Queen ! Du moment de la découverte de la musique à l'annonce du décès de Freddie Mercury, en passant par leurs expériences de concerts et leur avis sur les albums et bandes originales de Queen, les amoureux du groupe se sont prêtés au jeu, nous livrant des expériences parfois drôles, parfois plus touchantes, mais toujours avec une passion dévorante. France, Brésil, Royaume-Uni, Belgique, Israël... De nombreuses personnes à travers le monde ont décidé de s'unir pour faire une véritable déclaration à leur groupe préféré, leur adressant amoureusement : "God Save The Queen" !

09/2021

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Notions

"Il faut s'adapter !". Sur un nouvel impératif politique

D'où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d'un retard généralisé, lui-même renforcé par l'injonction permanente à s'adapter au rythme des mutations d'un monde complexe ? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l'évolution ? La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d'une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l'espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de "néolibéralisme" : néo car, contrairement à l'ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l'ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l'Etat (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l'espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte. Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l'état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d'experts peut tracer la voie de l'évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d'un même constat, appelle à mobiliser l'intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l'avenir collectif. Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au coeur duquel nous sommes plus que jamais.

09/2023

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Communication - Médias

Le complotisme, anatomie d'une religion

Fake news et Fact-checking : la guerre de l'info fait rage. Mais qu'est-ce que vraiment que le complotisme ? Il fallait la science, le talent et la lucidité de Christophe Bourseiller pour dresser un état planétaire de ce fléau postmoderne. Un document total sans concession, mais aussi sans préjugé. Lumineux d'explication. A l'heure du grand torrent communicationnel, les informations semblent toutes se valoir et devoir être toutes soumises à caution. Ce qui fait le lit du complotisme contemporain, la forme la plus virulente, la plus massive de ce travers humain. Il a pris force désormais de religion. Son credo ? On nous cache la vérité. C'est en spécialiste des mouvements subversifs que Christophe Bourseiller nous raconte et nous explique l'origine et le développement de ce courant qui, grâce aux nouveaux médias, rassemble des millions d'individus de sensibilités politiques et de cultures différentes dans un même culte. Il en établit la généalogie, en dresse les portraits des grands acteurs, en analyse les récits primordiaux, en décrypte les mécanismes et les raisons du succès, en identifie, éclaire et critique les vrais dangers. Son actuelle prospérité est également le lieu d'un questionnement, à travers l'analyse de la pensée des principaux complotistes contemporains : John Robison, Nesta Webster, Myron Fagan, Milton William Cooper, Boyd Graves, ou Ernst Zündel. D'Augustin Barruel à Thierry Meyssan, des illuminati aux extraterrestres, de l'incendie du Reichstag au réchauffement climatique, et du 11 septembre au coronavirus, voici l'enquête sans précédent et le manuel de prévention contre l'autre grande pandémie planétaire. Terriblement actuel, diablement pertinent, hallucinatoirement passionnant.

02/2022

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Criminalité

Penser les génocides. Itinéraires de recherche

Comment travailler sur les génocides et les crimes de masse ? Comment parvenir à élaborer des savoirs, lorsqu'on est confronté quotidiennement à des récits et à des témoignages insoutenables ? Quelles sont les responsabilités scientifiques et sociales des chercheurs et chercheuses étudiant ces sujets qui défient l'entendement humain ? Ce livre ambitionne d'approfondir la connaissance de ces atrocités mais aussi d'apprécier les efforts considérables déployés par les scientifiques pour parvenir à comprendre de tels phénomènes, à la fois uniques dans leurs mises en oeuvre mais comparables dans leurs mécanismes d'éradication de groupes humains et de personnes. Les spécialistes réunis ici ont accepté de réfléchir à leurs relations avec leur objet de recherche et d'enseignement, d'expliquer pourquoi celui-ci s'est progressivement imposé à eux, d'exposer comment leur choix a emprunté des chemins personnels ou procédé d'interrogations que les champs disciplinaires peinent à assumer. Ils et elles se confient aussi sur l'épreuve et les vertiges qu'entraîne la confrontation avec des passés aussi terrifiants, confrontation destinée à armer la connaissance et à lui redonner du pouvoir face à des mondes de destruction et de négation. Avec les contributions de Taner Akçam, Claire Andrieu, Annette Becker, Irène Bellier, Alain Blum, Johann Chapoutot, Jean-Pierre Chrétien, Catherine Coquio, Christian Delage, Isabelle Delpla, Ingolf Diener, Sarah Gensburger, Fatma Müge Göçek, Jan Gross, Anne Yvonne Guillou, John Horne, Joël Hubrecht, José Kagabo, Dzovinar Kévonian, Raymond H. Kévorkian, Hans-Lukas Kieser, Reinhart Kössler, Joël Kotek, Anouche Kunth, Sandrine Lefranc, Sarah Lozé, Henning Melber, Claire Mouradian, Véronique Nahoum-Grappe, Renée Poznanski, Richard Rechtman, Yves Ternon, Karine Vanthuyne.

10/2021

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Rendre le pouvoir. Les présidents américains après la Maison-Blanche. De Washington à Trump

L'histoire des anciens présidents américains montre qu'en démocratie, rendre le pouvoir n'est guère moins important que le prendre ou l'exercer : c'est un acte indispensable à la continuité des institutions. Lorsque Donald Trump refuse de quitter la Maison-Blanche et tourne le dos à l'histoire de son pays, il fait peser une menace sur la démocratie américaine. La tradition de transfert ordonné du pouvoir trouve ses origines dans la figure de George Washington qui, en choisissant de se retirer volontairement au terme de son second mandat, instaura un précèdent. Parmi ses successeurs, seul Franklin D. Roosevelt passa plus de huit ans à la tête de l'exécutif (1933-1945) ; en vigueur depuis 1951, le vingt-deuxième amendement interdit désormais d'effectuer plus de deux mandats. Le retrait de Washington donna également naissance à la figure de l'ancien président, dont les contours se sont dessinés au fil du temps : après son discours d'adieu, il doit se dessaisir de ses archives, publier ses mémoires, laisser gouverner ses successeurs et répondre favorablement à leurs sollicitations quand il faut manifester l'unité de la nation. Certains anciens présidents s'illustrèrent par une retraite longue et féconde : John Quincy Adams combattit l'esclavage à la Chambre des représentants ; William Howard Taft présida la Cour suprême de 1921 à 1930 ; Jimmy Carter s'engagea dans l'action humanitaire après sa défaite de 1980. En refusant de rendre le pouvoir sans y être contraint, Donald Trump a bouleversé tous les précédents et rompu avec une tradition politique américaine vieille de plus de deux siècles.

10/2023

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Géographie

Cartes. Explorer le monde

Cartes : explorer le monde réunit plus de 300 cartes fascinantes, de la naissance de la cartographie aux cartes numériques avant-gardistes du XXIe siècle. Présentant les cartes de manière originale, par paires, dans lesquelles les cartes se répondent ou se distinguent, cet ouvrage montre comment, au fil de l’histoire, les efforts pour réaliser des représentations planes du monde ont engendré beauté, ingéniosité et innovation. Sélectionnées par un panel de conservateurs, d’universitaires et de collectionneurs, ces cartes reflètent les nombreuses raisons pour lesquelles l’on réalise des cartes : pour trouver son chemin, revendiquer un droit de propriété, enregistrer une activité humaine, exercer un contrôle, encourager la colonisation, planifier des campagnes militaires ou afficher sa puissance politique. La sélection présentée ici inclut les plus grands noms de la cartographie, tels que James Cook, Gérard Mercator, Matthew Fontaine Maury et Phyllis Pearsall, ainsi que des cartes issues des cultures du monde entier, des cartes rares réalisées par des cartographes moins connus et des cartes d’une beauté exceptionnelle et d’une étonnante originalité réalisées par les cartographes modernes. Découvrez la carte réalisée par John Snow pour comprendre la progression du choléra, les cinq milliards de cartes inter-Etats distribuées par les compagnies pétrolières aux Etats-Unis ou la carte que les Portugais conservaient de leurs découvertes du monde - restée secrète jusqu’à ce qu’un espion italien la copie. Comparez les cartes des étoiles dessinées par les anciens astronomes chinois avec celles qu’utilisèrent les astronautes pour l’alunissage d’Apollo 11 et découvrez comment, grâce aux systèmes d’information géographique et à la technologie comme Google Earth, nous sommes tous devenus des cartographes en puissance.

11/2015

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Littérature anglo-saxonne

Le livre de la jungle. Tirage spécial illustré

Certains ouvrages sont à la fois célèbres et mal connus. Ainsi des Livres de la jungle de Kipling. On oublie parfois qu'un Second Livre de la jungle (1895) suit le premier (1894) et que les aventures de Mowgli popularisées par le film de Walt Disney (1967) ne résument pas la richesse de ces contes. Trois mondes s'y superposent : celui des jeux et de l'imagination de l'enfant, celui des fables, celui des mythes. Les héros de la jungle expriment les sentiments fondamentaux et possèdent les qualités primaires de l'humanité. Les animaux ont la complexité et l'ambiguïté des humains, lesquels ne sont pas dépourvus d'animalité. La cruauté de la vie est patente. Sans cesser de fonctionner comme des fables accessibles à tout âge, les Livres de la jungle véhiculent une morale, une politique et une philosophie. Ce volume propose les deux Livres de la jungle, accompagnés des illustrations des éditions originales, dues pour la plupart au père de l'auteur, John Lockwood Kipling. En marge de ces livres, on pourra lire la première nouvelle dont Mowgli, devenu adulte, est le héros : "Dans le "rukh"" (1893). S'ajoute à ces textes et à ces images un recueil inédit dans la Pléiade : les Histoires comme ça, que Kipling a publiées en 1902, proposent douze récits étiologiques, en d'autres termes douze contes "du pourquoi". Complément évident des Livres de la jungle, le recueil est ici reproduit avec les illustrations dues à Kipling lui-même, et avec les poèmes que l'auteur avait associés aux récits mais qui sont généralement omis dans les éditions françaises. Un dossier iconographique clôt le volume.

09/2023

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Entre deux guerres

Le Paris des écrivains américains. 1919-1939

Paris dans les années 1930 : " le nombril du monde ", tout comme " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ". Pourquoi tant d'écrivains américains, parmi les meilleurs de leur génération, affluèrent-ils à Paris dans l'entre-deux-guerres ? Quelle fut leur vie matérielle, sociale et intellectuelle dans la Ville Lumière ? Que découvrirent-ils ? Telles sont quelques-unes des questions que soulève le présent ouvrage. L'auteur raconte les expériences vécues dans la capitale française par de grands écrivains, dont trois prix Nobel (Ernest Hemingway, Sinclair Lewis et T. S. Eliot) et par des dizaines d'autres auteurs célèbres déjà en leur temps, comme Scott Fitzgerald, Henry Miller, John Dos Passos, Ezra Pound, Anaïs Nin. Ces intellectuels voulaient fuir une Amérique ressentie par eux comme matérialiste, intolérante, conformiste, puritaine, en somme étouffante et fermée aux choses de l'esprit. Une place particulière est accordée aux Noirs, qui cherchaient à s'épanouir loin des terribles contraintes de la ségrégation raciale. A Paris, les Américains trouvaient d'abord la liberté, celle des moeurs (alcool, drogue, sexe) et celle de l'esprit. La découverte d'une ville pétrie d'histoire, les promenades dans les beaux quartiers et les arrondissements populaires, la visite des musées, les spectacles, les lectures, les rencontres offraient d'innombrables sources d'inspiration et de réflexion. Tous furent marqués par l'éclosion de nouveaux courants, comme le dadaïsme, le surréalisme ou le cubisme. Henry Miller disait que Paris était " le nombril du monde ", Gertrude Stein observait que cette ville constituait " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ".

06/2021

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Histoire du droit

Les droits du genre humain : la liberté en France et en Angleterre (1159-1793)

Des deux côtés de la Manche, la France et l'Angleterre ont été pendant six siècles les créateurs d'une certaine idée de la liberté personnelle et politique. Jean de Salisbury, né en Angleterre, ami de Thomas Becket et évêque de Chartres, publie en 1159 son Policraticus, ouvrage de réflexion politique qui est l'un des premiers livres imprimés ; en 1576, Jean Bodin publie les Six Livres de la République qui ont une grande influence sur John Locke ; Montesquieu prolonge la pensée de Locke dans l'Esp ·it des lois en 1748 ; Sir William Btackstone, qui publie de 1765 à 1769 ses Comrnentaries on the laws of England, était un grand lecteitr de Montesquieu. De Jean Bodin à Locke, de Locke à Montesquieu, de Montesquieu à Blacks/one, quelle chaîne de réflexion sur la liberté des deux côtés de ta Manche ! (...) Le livre de Michael Tugendhat et Elizabeth de Montlaur Martin montre "l'influence réelle qu'eurent le droit anglais en France et te droit français en Angleterre pendant plus de six siècles" . Celte large réflexion sur ta liberté dans les deux pays entre 1159 et 1793 permet de mieux comprendre tes ressorts de cette féconde interaction. li donne accès, dans un volume dont les dimensions restent mesurées, à des clefs qui ouvrent des portes qu'il est aussi utile qu'agréable de franchir avec eux : et les donnent à voir l'importance des tiens entre nos deux pays, leur rôle dans la construction de l'idéal européen de liberté, les promesses qui, au-delà des incertitudes du moment, en résultent pour l'avenir. Bernard Stirn

10/2021

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Littérature anglo-saxonne

Ce que nous cache la lumière

Tout absorbés qu'ils sont par leurs affaires de coeur, de foi, d'argent, par leurs marottes diverses et variées, occupés à peser les avantages et les inconvénients de la vie au sein de petites communautés aussi soudées que scrutatrices, les personnages de ces nouvelles tentent d'affronter les déceptions du quotidien. Ce sont des voix discrètes, rarement entendues, des vieilles filles un peu tristes, des ferrailleurs, des artisans, des retraités... souvent détestables, parfois admirables. Sur les rives du Mississippi, sous la neige du Minnesota ou dans les montagnes de Caroline du Nord, Tim Gautreaux cartographie des existences bien loin des mondanités et des grands drames. Il manie la malchance sans sentimentalité, nous offre dans une prose ciselée des histoires bouleversantes ou hilarantes et, surtout, nous rappelle avec humour et empathie qu'il est, en général, inutile de prendre les choses trop au sérieux. Né en 1947 à Morgan City, Louisiane, fils d'un capitaine de remorqueur, Tim Gautreaux est professeur émérite d'anglais à la Southeastern Louisiana University. Il est l'auteur de trois romans publiés au Seuil : Le Dernier Arbre, Nos disparus et Fais-moi danser, beau gosse. Ce que nous cache la lumière, recueil rassemblant le meilleur de ses nouvelles depuis le début de sa carrière, révèle une nouvelle facette de cet écrivain qualifié par ses pairs de " Conrad des bayous ", dans la lignée de John Cheever ou de Raymond Carver. " Gautreaux sait dénicher l'extraordinaire au sein des vies les plus ordinaires, dans une prose aussi précise et mémorable que de la poésie. " Ron Rash Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville

10/2021

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Notions

Avant l'épistemologie. La quête prémoderne du savoir parfait

L'épistémologie, au sens que le terme a en langue anglaise, qui lui donne pour objet l'étude de la connaissance et de la croyance justifiée, n'a pas toujours été un objet philosophique spécifique. Pour le comprendre, je décris la formation d'une distinction entre la connaissance et la science - un développement qui a ses origines dans la désintégration de la métaphysique scolastique issue d'Aristote. Pour l'histoire de l'épistémologie, le changement crucial s'est produit au début de la modernité quand les grandes figures intellectuelles du XVIIe siècle, en qui nous voyons désormais des scientifiques, ont articulé une conception nouvelle, post-aristotélicienne, de l'idéal épistémique. Ils ont défini un idéal qui renonçait au projet de la compréhension causale fondée sur la saisie des essences et qui le remplaçait par le projet de la précision, caractérisé en termes mathématiques. Si l'épistémologie est maintenant devenue une question fondatrice de la philosophie, c'est que nous avons largement suivi la solution de John Locke, en nous en remettant à la science quand il s'agit de savoir à quoi ressemble le monde et pourquoi il en va ainsi. Ainsi, la tendance philosophique dominante depuis trois siècles, du moins chez les philosophes de langue anglaise, a été de se concentrer sur les sujets qui relevaient autrefois de la logique dans son sens traditionnel large : l'étude de la connaissance, de la langue et des modèles d'inférence. Pourtant, il n'est pas trop tard pour nous demander si la philosophie doit céder le pas aux sciences dans la recherche des explications ultimes qui disent pourquoi le monde est tel qu'il est.

10/2021

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Littérature française

Comptine des Height

Jeune médecin stagiaire à l'hôpital dirigé par le professeur Foster, le narrateur prépare une thèse sur la vieillesse, ce qui l'amène à passer les fêtes de Noël auprès de Lady Height, dans son superbe domaine de Charlen House isolé sous la neige et les brumes. Parmi les hôtes de la tyrannique infirme se trouvent réunis Lord William son second mari, le baronnet John son fils unique, né d'un premier mariage, fiancé à Cordolia sa belle-fille, mais surtout la mystérieuse Gillian, une cousine éloignée dont le jeune médecin tombe éperdument amoureux. Autres invités : les parents divorcés de Gillian, le commandant Mulligan, Anne et son mari le président Salomon, Michaël Height l'architecte, enfin Richard, un musicien contrefait. Entre les murs hautains et fastueux du château, les fêtes tournent soudain au drame sanglant : les hôtes sont tous assassinés en l'espace de cinq terribles journées. Qui donc peut être l'ange exterminateur et pourquoi a-t-il tué ? Après avoir bouclé le domaine, la police mène l'enquête sur le lieu des crimes. Chaque personnage est suspecté à tour de rôle, et le narrateur lui-même n'échappe pas aux soupçons. Et l'auteur de l'histoire, est-il innocent ou coupable ? Car Jean Lahougue entre dans le jeu de sa propre action policière dont les pièces narratives sont aussi minutieusement ajustées que celles d'un roman d'Agatha Christie. Témoignages vraies ou faux, péripéties, suspenses, rebondissements successifs, vieux règlements de comptes, cupidités, amours, fantasmes sont portés par une écriture dépouillée qui, du début à la fin, entraîne le lecteur dans un labyrinthe énigmatique dont il risque de ne pas sortir indemne.

03/1980

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Littérature française

Edie, la danse d'Icare

Le récit (entre roman, épopée et document...) de la vie d'Edie Sedgwick, égérie de la contreculture américaine des années 60. Ce récit raconte l'épopée, courte et dense, de la vie d'Edie Sedgwick, connue comme égérie d'AndyWarhol, compagne de Bob Dylan, mannequin de Vogue et Life... Elle a joué dans de nombreux films de Warhol, est la vedette du film culte Ciao ! Manhattan (de John Palmer et David Weisman) paru en 1972 - après sa mort. Elle a été la reine des nuits new yorkaises, princesse de la factory, vivant de drogue, de sexe et d'éclats divers, n'ayant de cesse de brûler...Elle a été chantée par leVelvet Ungerground, Patti Smith, Lloyd Cole, Etienne Daho, Alizée et les groupesThe Cult et Dramarama...Plusieurs biographies lui on été consacrées (la principale, écrite par Jean Stein, a été traduite en français et publié par Bourgois en 1987). Edie est née en 1943 à Santa Barbara en Californie d'Alice Delano De Forest et de Francis Minturn Sedgwick, propriétaire d'un ranch, souffrant d'épisodes aigus de psychose maniaco-dépressive. Cette grande famille respectable du sud des Etats - Unis s'enrichit d'un coup grâce à la découverte de pétrole sur leurs terres. Edie a eu 7 frères et soeurs, et vécut une enfance coupée dumonde réel. Littéralement " possédé " par Fuzzy, père tout puissant qui tyranise sa famille, Edie, anorexique, qui sera suivie dès son plus jeune âge par des psychiatres, verra l'un de ses frères se suicider, un autre mourir d'un accident de moto, sa mère s'étioler sous ses yeux... Elle mourra à l'âge de 28 ans, d'une overdose de barbituriques...

09/2013

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Romans historiques

Ces messieurs de Saint-Malo Tome 2 : Le Temps des Carbec

Après les fièvres du règne de Louis XIV, où se sont enrichis et illustrés Ces Messieurs de Saint-Malo, le régent s'est installé et John Law a crée la grande Compagnie de Indes. Le temps de Carbec est venu. Mère, fils et fille vont se lancer à l'assaut des grandes affaires, de l'administration, de l'armée et des beaux mariages. On les verra à Paris et à Venise, en Guinée et à Saint-Domingue, à Pondichéry avec Dupleix, à Versailles avec le cardinal Fleury, à Nantes devenu le premier port du royaume grâce à la traite négrière et à ses manufactures. Ils n'en resteront pas moins d'éternels Malouins, face à la mer qui demeure la condition et la fierté de leur vie. Beaucoup plus qu'une saga familiale, Le Temps des Carbec, c'est le roman puissant et profond d'une époque traversée d'idées nouvelles, d'une société effervescente où la bourgeoisie, avide d'honneurs et d'argent, affronte la noblesse, s'installe au parlement et dans les bureaux du roi. Le Temps des Carbec, c'est aussi un passionnant roman d'aventures, animé par des comploteurs et des négriers, des séducteurs et des banquiers, des capitaines et des diplomates - et toute une galerie de femmes dont le charme, la force et l'audace, ont une résonance curieusement moderne. On retrouvera ici le style coloré, l'invention et le rebondissement imprévu des situations, plus encore, la permanence et l'ampleur de l'Histoire qui avaient signé, dans une mise en scène spectaculaire, la réussite de Ces Messieurs de Saint-Malo.

11/1993

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Photographie

Nature humaine. Le futur de l'environnement à travers l'objectif de douze photographes primés de National Geographic

Vous avez entre vos mains un ouvrage de photographes parmi les plus doués de notre siècle. Chaque jour, elles et ils prennent des risques, loin de leur famille, pour recréer ces liens que notre culture a délibérément rompus. Page après page, vous vous laisserez surprendre par les innombrables formes que peut prendre la beauté. De l'horreur rationalisée des élevages américains capturée par George Steinmetz aux irréversibles cicatrices que nos industries infligent encore aux écosystèmes dévoilées par Henry Fair, vous ne pourrez en sortir indemnes. - CÔME GIRSCHIG L'humanité est à un moment charnière de son histoire. Face à la menace d'extinction qui pèse sur plus d'un million d'espèces végétales et animales, les Nations Unies ont affirmé que dans toute l'histoire de l'humanité, jamais la nature n'avait été aussi fragilisée. A la lumière du nombre croissant de catastrophes naturelles et d'environnements pollués, ainsi que de la montée du niveau des eaux, l'époque géologique actuelle est désignée sous le nom d'Anthropocène, qui reflète l'influence indélébile et irréversible des activités humaines sur la surface terrestre. Dans cet ouvrage essentiel et pertinent, ces problèmes majeurs de notre époque sont abordés par douze photographes contemporains parmi les plus influents de planète : Joel Sartore, Paul Nicklen, Ami Vitale, Brent Stirton, Frans Lanting, Brian Skerry, Tim Laman, J Henry Fair, Cristina Mittermeier, Richard John Seymour, Georges Steinmetz, et Steve Winter. C'est avec bienveillance, lucidité et des détails captivé et des détails captivants qu'ils nous content l'histoire à l'origine de leurs images exceptionnelles et analysent les enjeux imminents pour notre planète et pour l'humanité.

09/2020

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12 ans et +

Combien de pas jusqu'à la lune ?

Dans les années 1920, en Virginie occidentale, Joshua et Joylette habitent une modeste ferme avec leurs quatre enfants, à qui ils transmettent leur curiosité du monde et une dignité teintée de modestie. "Vous êtes aussi bons que n'importe qui dans cette ville, mais vous n'êtes pas meilleurs". , ne cesse de répéter le père. Katherine, la benjamine, passe ses journées à compter. Elle calcule le nombre de pas pour aller à l'école, mesure la hauteur des arbres, se questionne sur la distance qui sépare la Terre de la Lune... Grâce à ses capacités exceptionnelles, elle entre au lycée à 10 ans, puis obtient ses diplômes universitaires à 18. Elle commence ensuite une carrière de professeure, mais c'est un autre avenir qui l'attire... Dans une Amérique où les droits des Noirs et des femmes restent encore à conquérir, elle trace consciencieusement sa route dans l'ingénierie aérospatiale à la NACA puis à la NASA. Et au fil des ans, malgré les réticences d'un milieu masculin marqué par la ségrégation et une forme de misogynie, elle prouve sa légitimité par l'exactitude de ses équations et l'ingéniosité de ses raisonnements. Et c'est à elle qu'en 1962, l'astronaute John Glenn demande de vérifier la justesse des calculs de sa trajectoire avant de partir en orbite autour de la Terre. Sept ans plus tard, on lui confie le calcul de la trajectoire d'Apollo 11. Objectif visé : la Lune. Dans l'ombre des hommes, Katherine fait, à sa manière, également décoller les droits des femmes et des Noirs. A partir de 13 ans

09/2019

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Littérature française

La promeneuse d'oiseaux

1881, dans l'île anglo-normande d'Alderney. Parce qu'un accident a réduit sa voix à un murmure et l'isole des autres jeunes filles, Sarah McNeill passe le plus clair de son temps à courir les landes sauvages. C'est dans cette solitude qu'elle découvre l'histoire de lady Jane, qui, pendant un quart de siècle, espéra contre toute raison le retour de son mari, John Franklin, disparu au cours d'une expédition polaire. Un soir de bal, Sarah rencontre Gaudion, un maraîcher breton faisant route vers l'Angleterre et dont la goélette chargée d'oignons s'est échouée sur le rivage. Le temps que la mer remonte, tous deux vont connaître une telle passion qu'à la fin de cette nuit unique la petite paysanne comprend que l'homme aux mains de géant est l'amour de sa vie. "Je désire, écrit-elle à lady Jane, dont elle a décidé d'imiter l'extraordinaire fidélité, que vous m'expliquiez comment on peut aimer comme ça, c'est-à-dire comme vous. C'est la manière dont je voudrais être capable d'aimer moi aussi". Et Sarah de s'élancer à la recherche de Gaudion. D'abord sur les docks de Londres, où elle survit en livrant des oiseaux naturalisés aux clients d'un étrange empailleur, puis sur les côtes de Normandie, où une société brillante mais cruelle s'adonne à la nouvelle mode des bains de mer. Aucune déchéance, pas même celle de la prison, ne fera renoncer Sarah à la quête éperdue de son amour. Alors, ébranlé par tant d'obstination, le destin finira peut-être par céder.

01/1996

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Poésie

Anthologie de l'épigramme. De l'Antiquité à la Renaissance, édition trilingue français, grec, latin

La littérature grecque commence avec l'Iliade et finit avec l'Anthologie, autrement dit l'Anthologie grecque, cette prodigieuse collection d'épigrammres écrites entre le VI ? siècle avant notre ère et le VI ? après, soit (on l'oublie trop souvent) la plus ancienne des anthologies, et le prototype de toutes celles qui allaient suivre. Prélever seulement la fleur de cette collection, dont la publication au seuil de l'époque moderne a été un éblouissement, offre déjà matière à un livre extrêmement séduisant et divers, puisque dès l'époque alexandrine, l'épigramme en vient à désigner tout poème court - amoureux, narratif, descriptif, moral, comique - pourvu qu'il soit doté d'un corps élégant et d'une âme pleine de subtilité. On sait cependant qu'en passant de la Grèce à Rome, l'épigramme reçoit de Catulle l'ébranlement de la violence et de Martial une mutation décisive, élargie et tout ensemble rétrécie au domaine de la satire et surtout s'armant de la pointe en un nouvel "arte de torear". Dès lors la piqûre est avec la brièveté le trait distinctif du genre. Ce qui ne le réduit pas à la cruauté, puisque les poètes de la Renaissance et de l'âge baroque, armés de la pointe latine, repartent à la conquête de la variété originelle. Et le symbole de l'épigramme devient, selon Giambattista Marino, non pas tant la guêpe que l'abeille, "au corset étroit, habile à planter son dard et à extraire, de la piqûre, le miel". Voici donc deux millénaires d'épigrammes, de Simonide à John Owen : un parcours fulgurant et tonique, pour la première fois donné en version originale et en traduction française.

07/2007

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Romans historiques

Morts pour la France. Tome 1, Le chaudron des sorcières

John Christopher Finlay, jeune écrivain américain, issu d'une grande famille de banquiers, vient s'installer à Montparnasse. Avec passion, avidité et la curiosité exigeante du correspondant pour l'Europe du Washington Tunes qu'il est, il découvre, fasciné, Paris et le Vieux Continent de ces années 1913-1914. Brillant et séduisant, influent et parfaitement à l'aise dans ce petit monde qui fait l'opinion, il est convié dans les milieux politiques les plus divers. Côtoyant jour après jour ces " bêtes politiques " que sont Jaurès et Clemenceau, Poincaré et Caillaux, il observe et devine les intrigues qui se nouent dans les salons de la marquise Mosca-Visconti où il s'éprend de la séduisante et impétueuse comtesse Rosa di Bellagio, dont on dit qu'elle est liée aux révolutionnaires russes exilés en Suisse... Mais Finlay fréquente aussi le Rendez-vous où Mme Clarisse offre aux " messieurs " des filles, et parmi elles la si émouvante Juliette Dumas. Parcourant sans relâche ce vieux monde en train de basculer dans le chaudron de la guerre, le journaliste va se rendre sur les champs de bataille et assister aux premiers carnages des combats de la Marne. Il va ainsi passer sans relâche de l'horreur des assauts à la baïonnette à la douce atmosphère des salons parisiens où la fête est omniprésente et les femmes entêtantes. Ici on tue, on agonise ; là on danse, on s'enrichit, on conspire. Un seul but animera l'Américain Finlay - dont le pays est encore neutre : parvenir à dévoiler ce que cachent les belligérants. Quand on le quitte, en décembre 1915, le sol de France se creuse de tranchées sanglantes.

09/2003

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Philosophie

La philosophie devenue folle. Le genre, l'animal, la mort

Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l'animal, de l'euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique. Cependant, lorsqu'on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s'aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes. Si le genre n'est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l'infini ? S'il n'y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien, voire l'épouser ? S'il est des vies dignes d'être vécues et d'autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les " infirmes " , y compris les enfants " défectueux " ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d'humains plus prometteurs ? Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L'erreur consiste à vouloir " effacer les limites " : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d'affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l'homme.

09/2018

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Musique, danse

Gabriel Fauré. Les voies de clair-obscur, 2e édition revue et corrigée

Longtemps confiné à l'image stéréotypée de " maître des charmes ", Gabriel Fauré acquiert enfin sa vraie stature de musicien-clef à la charnière de deux siècles, du romantisme finissant - il aperçut Berlioz et présenta sa Ballade à Franz Liszt - au premier XXe siècle - il eut connaissance du Pierrot lunaire. La renommée de son œuvre, jusqu'ici restreinte au Requiem et à quelques pages de jeunesse a singulièrement progressé depuis quelques décennies, grâce aux nouvelles générations d'interprètes qui, sans idées préconçues, se sont passionnées pour elle, découvrant, en particulier, les chefs-d'œuvre de son dernier style, d'une si profonde originalité, d'une telle qualité d'invention qu'il en avait dérouté plus d'un : les compositeurs d'aujourd'hui, eux-mêmes, y trouvant l'exemple d'un langage singulièrement libre des cadres formels et des règles tonales traditionnellement enseignées. Surtout, la renommée de Fauré a très largement franchi les frontières : concerts, disques, livres, articles, colloques se multiplient, de la Russie à la Corée, du Japon à la Pologne. Somme de trente années de recherche assidue, fondée sur les sources originales : lettres, témoignages et manuscrits, cette biographie critique situe le musicien dans son époque, évoquant sa création comme ses rencontres ou ses amitiés avec Verlaine, Flaubert, Proust, le peintre John Sargent, Saint-Saëns - son maître et ami -, Ravel - son élève -, Honegger qu'il distingua parmi ses pairs et une kyrielle d'interprètes parmi les plus illustres : Eugène Ysaye, Jacques Thibaud, Alfred Cortot, Edouard Risler, Claire Croiza, Charles Panzéra... Cette fresque se complète d'un catalogue exhaustif des œuvres, d'une bibliographie mise à jour et d'une iconographie pour partie inédite.

04/2008

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Paramédical

Mémoires d'un dyslexique

Récit de la vie d'un dyslexique maltraité dans son enfance par certains enseignants. Jugé inapte à poursuivre ses études et viré du lycée en cinquième technique pour sa mauvaise orthographe. Durant toute sa vie, jusqu'à 58 ans il n'écrira plus une ligne, délégant les écritures à d'autres, consommant sans modération son divorce avec l'orthographe. Par pur hasard il découvre qu'il est doué pour les récits, il devient romancier et correspondant de presse, savourant son amour pour la littérature. Aujourd'hui. Bien souvent le parcours des dyslexiques ressemble à un parcours du combattant. Les murs dressés par l'éducation nationale qui ne sont pas franchissables par ces enfants les amènent à prendre des chemins de traverses pour les contourner. En chemin ils découvrent des choses que personne ne peut voir, certains ouvrent de nouvelles voies dans les milieux scientifiques, techniques, artistiques et dans tous les domaines qui demandent de l'imagination, Architectes, mathématiciens, ingénieurs, hommes politiques, gens d'affaires, commerciaux, informaticiens, artistes. Je ne citerai que quelques célébrités : Albert Einstein, Bill Gatte, Picasso, John Kennedy, Léonard de Vinci. Ceux-là n'ont pas cru qu'ils étaient des mauvais. Mais d'autres seront traumatisés à vie pour leur mauvaise orthographe et seront écartés sans état d'âme des études par l'éducation nationale. Un enfant sur huit naît dyslexique, 7 millions de Français le sont, 1,5 million sont à la charge de l'éducation nationale, 25 millions de Français sont concernés par le problème. Des enseignants répondent lorsqu'on leur parle du sujet : pas de temps à consacrer à ces cas particuliers, manque de moyens.

07/2017

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Actualité et médias

Le secret le mieux gardé du monde. Le roman vrai des Panama Papers

C'est une soirée ordinaire qui s'annonce pour Bastian Obermayer : il se trouve chez ses parents avec femme et enfants, tout le monde est malade... Il consulte alors ses mails et repère un message qui retient son attention : "Hello. Ici John Doe. Intéressé par des données ? Je les partage volontiers." A la rédaction du journal où il travaille, le Süddeutsche Zeitung, ils ont déjà eu à traiter des scandales, comme le Lux Leaks. Bastien sait que plus la quantité de données est importante, plus l'affaire risque de l'être aussi. Et quand la source se manifeste directement, l'affaire prend une toute autre ampleur. Bastian sent immédiatement qu'il tient un gros poisson. Le lanceur d'alerte lui donne rapidement les conditions pour leur communication : jamais de rencontre, des communications cryptées, et ce qui sera publié sera décidé par le journaliste. Le pacte est scellé. Les premiers documents arrivent... C'est le début de l'affaire des Panama Papers. Le Secret le mieux gardé du monde, c'est l'histoire palpitante de l'aventure des deux journalistes qui ont lancé les Panama Papers. Les premiers contacts avec l'informateur, les hésitations, la peur et l'adrénaline, la vérification des informations, et les coulisses qui ont conduit à étaler au grand jour des informations fracassantes. Dans ce récit digne d'un thriller de haute volée, sauf que tout est vrai, le lecteur suit heure par heure la masse d'informations arriver, les opérations mises en oeuvre pour préserver le secret et la sécurité de la source, et comprend de l'intérieur le travail de l'équipe internationale qui a travaillé sur le dossier.

06/2016

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Actualité et médias

Les gorilles de la République. Une histoire du service de protection des hautes personnalités

Gilles Furigo a passé 23 ans au SPHP, le service de protection des hautes personnalités. Ses missions : prendre en charge l'organisation et la sécurité des visites officielles en France et à l'étranger, assurer la protection des dirigeants ou anciens dirigeants de la République française. Dans ce livre, il raconte pour la première fois l'histoire de son service, un service créé en 1935 qui a longtemps cultivé une certaine discrétion dans la plus pure tradition du "Secret du roi". D'Abraham Lincoln à John Fitzgerald Kennedy, de Sadi Carnot à Paul Doumer, de nombreux chefs d'Etat ont été les victimes de déséquilibrés ou d'opposants politiques. Grâce à son regard de professionnel, Gilles Furigo nous explique d'abord comment certains attentats qui ont changé le cours de l'histoire auraient pu être évités avant de revenir sur l'actualité internationale de ces vingt-cinq dernières années que sa carrière hors norme lui a permis de vivre en direct ! En effet, cet ancien commissaire divisionnaire, aujourd'hui commissaire général de la police nationale a vu passer une dizaine de Premiers ministres, cinq présidents de la République, deux papes, un sultan, quelques têtes couronnées et chefs d'Etat étrangers, suivi les cours du FBI à Quantico, voyagé avec Hillary Clinton à bord d'Air Force One, fait plusieurs fois le tour du monde avec Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy, organisé "l'opération Overlord", formé la Garde royale jordanienne et vécu un éphémère printemps libyen… Avec cet ouvrage, il nous plonge dans les coulisses de l'histoire et nous fait découvrir des hommes hors du commun, ceux que l'on appelle "les gorilles de la République".

04/2018

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Beaux arts

9 histoires. Edition bilingue français-anglais

Ce catalogue est le résultat de neuf conversations entre Lee Mingwei et neuf conservatrices et directrices d'institutions - Adeline Lépine (responsable de la plateforme Veduta / Biennale de Lyon), Christine Macel (conservatrice en chef, Centre Pompidou), Limor Tomer (responsable des arts vivants, Metropolitan Museum, New York), Suhanya Raffel (directrice, M+, Hong Kong), Kathryn Weir (directrice du Département du développement culturel du Centre Pompidou), Eugenie Tsai (conservatrice en chef, Brooklyn Museum), Stephanie Rosenthal (directrice, Gropius-Bau, Berlin), Mami Kataoka (conservatrice en chef, Mori Art Museum), ainsi que Simon Maidment (conservateur en chef, National Gallery of Victoria, Melbourne) - et l'un des interprètes de Mingwei, Jean-Gabriel Manolis. Ces conversations racontent des histoires de rencontres et de maladresse, de moments de délices et de chagrin, de joie et de violence. The Moving Garden, Histoires du soir, When Beauty Visits et Sonic Blossom parlent de la question de l'offrande ; Bodhi Tree Project et Our Labyrinth, de celle d'être face au monde ; The Letter Writing Project, Guernica in Sand et The Mending Project abordent les idées de pardon, d'inclusion et de réparation. Chaque projet doit être pris comme une invitation à un voyage intérieur et sensible. Neuf conversations pour des milliers d'expériences, de rencontres et de possibilités : autant d'histoires du monde au fil du temps, créées par et pour les gens, à partager, à raconter - à vivre. Ou comme John Cage l'a dit un jour : "Les émotions - l'amour, la joie, l'héroïsme, l'émerveillement, la tranquillité, la peur, la colère, la tristesse, le dégoût - font partie du public". (Silence : Lectures and Writings, 1961) Nicolas Garait

10/2018

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Théâtre

L'énorme désespoir. Journal d'août 1968 à avril 1969

Judith Malina (1926-2015) est avant tout une pacifiste-anarchiste de la première heure, ayant participé toute sa vie à cette pièce en création collective qu'elle a nommé La belle révolution anarchiste non violente. Elle et Julian Beck, un jeune peintre expressionniste-abstrait, eurent l'idée de créer un Living Theatre, en 1948, dans la New York de l'art moderne, où Erwin Piscator enseignait le lien des choses entre elles et sa théorie du théâtre épique. Dans son cours de mise en scène au Dramatic Workshop, Piscator avait déjà commencé à faire le grand tour des éléments qui voulaient que le théâtre soit un forum politique, où le public puisse parler aux acteurs et les acteurs répondre au public et questionner la pièce. Avec pour influences, entre autres, John Cage, Martha Graham et Merce Cunningham, le Living Theatre proposait une scène théâtrale combinant la musique, la danse, la peinture et la poésie. C'est à la fin des années 60, en Europe, que le Living Theatre crée Mysteries, Frankenstein et Paradise Now. Cette dernière, une re-visitation de la "révolution" de 1968 en cours, a été montée pour aider, justement, au travail révolutionnaire en politisant le public, grâce à cet insatiable désir d'épurer ce qui avait déjà été fait, quand la beauté du proscenium de la scène est la beauté du théâtre dans l'espace imposé, avec son feu qui brûle. Ces fragments des journaux de Judith Malina sont placés sous les auspices de la tournée américaine, organisée par le Radical Theatre Repertory de Mark Amitin. Grâce à Saul Gottlieb, le Living Theatre a été rapatrié aux Etats-Unis, d'août 1968 à avril 1969.

10/2017

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Littérature française

Treize mois

L'histoire d'un jeune fils d'ouvrier qui se retrouve du jour au lendemain exploité dans un grand restaurant étoilé peuplé de fous. Une critique sociale pleine d'humour et de clins d'oeil aux années 1990, qui nous dévoile l'envers du décor d'un milieu trop souvent porté aux nues : la grande cuisine. Treize mois nous embarque dans le quotidien d'un gamin de quatorze ans, largué du jour au lendemain dans la brigade d'un restaurant étoilé. Mathieu dépeint avec humour et cynisme son entourage et les injustices dont il est - ou se croit - victime. Pour lui, la fin de l'enfance n'est qu'une lente perte d'illusions... mais il n'y a pas que des enfoirés sur Terre, on y rencontre aussi parfois l'amour. S'il est une critique sociale qui dénonce le travail des enfants et ses tragédies ordinaires, Treize mois est loin de la complaisance des téléfilms glauques de la même époque. On y retrouve l'acidité de La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, la tendresse des romans de Sue Townsend, les extravagances et la liberté de ton des films Bernie et Le Créateur d'Albert Dupontel. L'argot et les lieux communs du milieu des années quatre-vingt-dix amuseront les nostalgiques et les amateurs d'impertinence. D'autres verront peut-être là une critique de la bourgeoisie de province, du bon goût français et des médias de masse. Ce livre reste le récit d'un jeune paumé, par la voix duquel Sébastien Degorce nous dévoile l'envers du décor d'un milieu trop souvent édulcoré, voire porté aux nues : la grande cuisine.

08/2017

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Beaux arts

Le musée intérieur de Henry James

Cet essai (illustré d'une quarantaine de reproductions en couleurs dans deux cahiers) sur les rapports de James avec la peinture, à travers son oeuvre imaginaire et son oeuvre critique, est l'occasion d'analyser l'oeuvre du maître américain et aussi sa vie. En effet, intimement lié à des artistes, James était fasciné par la création artistique qu'il comparait constamment à la littérature. Il a analysé de très près la technique des peintres et leur univers, qu'il s'agisse de peintres académiques ou novateurs. Ses nombreux voyages en Italie l'avaient amené, par ailleurs, à s'attarder sur les grands maîtres vénitiens. Son frère, le philosophe William James, peignait, si bien que la peinture faisait partie intégrante de son univers psychique et quotidien. Le livre est divisé en deux parties : un essai en cinq chapitres et un choix de traductions de textes de James sur l'art, correspondant à ces cinq sujets : Venise, les peintres londoniens, les caricatures de Daumier, les lettres et les tableaux de Delacroix et l'oeuvre de John Singer Sargent (qui, par le cosmopolitisme et la haute société, était en quelque sorte son jumeau en peinture). C'est donc aussi un voyage dans l'intimité de James, dans sa conception de la création artistique, du visible et de l'invisible, du dicible et de l'indicible, du mystère. L'essentielle question jamesienne sur les indices d'une réalité cachée est au coeur de cet essai. Profondément européen, et particulièrement tourné vers la France, James était en constant dialogue, explicite ou secret, avec Baudelaire, Delacroix, Zola, sur la question de l'art, et se trouve être, en ce domaine, un précurseur de Proust.

11/2016

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BD tout public

Jutland

31 mai 1916. Après plus de deux ans d'attente et plusieurs occasions manquées, la Royal Navy anglaise, dont la Grand Fleet est commandée par le vice-amiral John Jellicoe et l'escadre des croiseurs de bataille par le vice-amiral David Beatty, contraint les Allemands A une grande confrontation navale en mer du Nord au large des côtes danoises du Jutland. L'amirauté britannique a fait le choix de privilégier dans les engagements la vitesse de déplacement et le tir rapide. Pour y répondre, le blindage des croiseurs de bataille, fer de lance de toute flotte, a été allégé. Le choix va s'avérer dramatique pour les navires de la Royal Navy dont les soutes débordent de cordite, un nouvel explosif d'une puissance alors jamais égalée. Trois croiseurs de bataille, dont Le HMS Invincible et son amiral Horace Hood, vont le payer chèrement. Il suffira d'une bordée d'obus allemands pour embraser les vaisseaux de guerre anglais et bouter le feu A la cordite avec les conséquences que l'on imagine aisément. Alors que la bataille entre les deux flottes ne fait rage que depuis peu, la Royal Navy perd trois de ses fleurons et plus de 3.000 hommes. Si victoire il y a, elle eut un goût amère, assurément…Jutland a été la dernière grande confrontation maritime de la Première Guerre Mondiale. Malgré leurs très lourdes pertes, supérieures aux allemands, les Anglais y réaffirmaient leur hégémonie maritime sur les mers du monde et l'Allemagne, trop consciente d'avoir échappée au désastre, décidait de confiner dans ses ports la plupart de ses navires

03/2017