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Isabelle Bosse-Platière

Extraits

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Policiers

Les mâchoires du serpent

D'étranges meurtres sont commis aux quatre coins de l'Australie. Pas de mobile apparent mais une caractéristique commune : les victimes ont toutes eu le sexe tranché. L'Etat d'Australie-Occidentale, plus riche que jamais grâce au boom minier, n'est pas épargné. Un mineur turbulent et le directeur financier d'une grande compagnie sont à leur tour assassinés. Ashe, l'enquêteur français dilettante, et son indéfectible copain Ange Cattrioni, chef adjoint de la police locale, doivent faire face à cette vague de violence d'un nouveau genre. Prisonnier du fossé qui sépare des sociétés minières plus avides que jamais et un peuple aborigène encore largement exploité, Ashe mène une enquête sur le fil. Pour ne rien arranger, il est en train de tomber amoureux d'un jeune Aborigène, militant radical victime, dans son adolescence, d'atroces mutilations rituelles. Pour la première fois de sa longue errance à l'autre bout du monde, le Français doit affronter la question aborigène. Celle d'un peuple qu'on a décimé, expulsé de ses terres, dépossédé de sa culture. Et à qui l'on demande officiellement pardon maintenant qu'il n'a plus rien. Rien qu'une dignité bafouée et une fierté à reconquérir coûte que coûte. Mais à quel prix ? Dans ce roman nerveux et tendu, Hervé Claude révèle une Australie en trompe-l'oeil, un pays qui ne connaît pas la crise, qui se tient à l'écart des soubresauts du monde, mais dans lequel couve un vrai choc de civilisations. Un pays au climat extrême qui exacerbe tout : la sensualité des étreintes, la brutalité des rapports, la violence des crimes. Un polar charnel et torride.

11/2012

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Poches Littérature internation

Le voyage de Lou

Issue d’une famille défavorisée de Sydney, Louise Connor, une adolescente de seize ans surdouée et mal dans sa peau, a la chance inespérée de pouvoir, dans le cadre d’un programme d’échanges scolaires, passer sa dernière année de lycée aux Etats-Unis, dans une banlieue aisée de Chicago. Lou compte sur ce séjour pour se réinventer et commencer une vie nouvelle. Son secret espoir est de pouvoir s’inscrire dans une université américaine, afin de ne jamais avoir à retourner en Australie. Mais Lou comprend très vite que nul ne peut faire brutalement table rase de sa personnalité et de ses angoisses quand elle se trouve confrontée à la cruelle tyrannie des lois de l’insertion sociale édictées par les Harding, sa famille d’accueil, typiquement américaine, pétrie d’une inépuisable bonne volonté doublée d’une bonne conscience confinant à la pathologie. Car, si les Harding et leurs deux beaux enfants ne ménagent pas leurs efforts, ils ont, de fait, beaucoup de mal à accepter la différence… M. J. Hyland brosse ici un portrait d’adolescente comme on en a peu lu, dénué de toute complaisance : tiraillée entre sa vulnérabilité et son agressivité, son immense besoin d’affection et son dégoût pour la médiocrité environnante ou pour sa propre maladresse, Lou est un personnage complexe dont la sensibilité suraiguë fait une narratrice brillante. Parsemé d’images lumineuses et de véritables moments de grâce, le récit sans concession de la jeune rebelle se termine sur une note douce-amère qui laisse entrevoir la possibilité, pour une créature blessée, de retrouver un peu de chaleur humaine, d’amitié ou de rêve là où elle les attend le moins.

02/2012

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Critique littéraire

Le (néo)colonialisme littéraire. Quatre romans africains face à l'institution littéraire parisienne (1950-1970)

Le texte littéraire ne naît pas en apesanteur, selon Edward Saïd. Il se présente dans un contexte historique et social et dépend pour son existence d'instances de pouvoir spécifiques : maisons d'édition, presse, critique, comités de prix littéraires. Ce constat s'impose avec encore plus de force lorsque l'on considère la situation des auteurs africains francophones qui sont presque entièrement tributaires de l'infrastructure éditoriale parisienne et des autres instances légitimantes du pays (anciennement) colonisateur. Cette étude présente le discours éditorial et critique de la première édition de quatre romans africains francophones publiés en métropole pendant les années 1950-1970. En dépit d'un climat politico-social plutôt favorable aux écrivains africains au début des années 1950, la politisation croissante des maisons d'édition au cours de la deuxième moitié de cette décennie n'a pas manqué d'avoir une forte incidence sur la réception des romans de l'époque. Ainsi, le sort du Pauvre Christ de Bomba, roman férocement anticolonial de Mongo Beti, sera très différent, par exemple, de celui de L'Enfant noir de Camant Laye, dont le texte brosse un tableau idyllique de la vie des Guinéens sous la colonisation. De même, deux romans qui voient le jour pendant la première décennie post-indépendance; Les Soleils des indépendances d'Ahmadou Kourouma et Le Devoir de violence de Yamho Ouologuem, se voient réserver des sorts très divergents. La théorie de la production culturelle de Pierre Bourdieu et celle sur l'esthétique de la réception de Hans Robert Jauss fournissent les outils de l'analyse de la réception de ces quatre romans, qui font désormais partie des classiques de la littérature africaine francophone.

10/2012

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Littérature française (poches)

Les Folles Années Tome 1 : Les héritiers

1919. Comme le reste du monde, Québec émerge de la grippe espagnole et du ralentissement économique dû à la fin de la guerre. De celle-ci, Mathieu est revenu profondément transformé. Sa famille s'inquiète pour lui, et sa fiancée, Françoise, sur l'avenir de leur relation. Marie continue à diriger de main de maître les destinées de sa boutique, mais devra faire un choix important concernant sa relation avec Paul Dubuc. Quant à Thalie, son combat contre la grippe espagnole n'a fait que la conforter dans ses aspirations. Du côté de l'autre famille Picard, dont Édouard est dorénavant le chef, elle cherche encore à se remettre de la disparition de Thomas, qui laisse un vide énorme. Sa veuve Élisabeth prend une décision qui en surprendra plus d'un dans son entourage et plie bagages, abandonnant Édouard dans un tête-à-tête inconfortable avec sa jeune épouse. Mariés depuis à peine deux ans et nouveaux parents, ils voient, impuissants, se creuser entre eux un fossé chaque jour plus grand. Par ailleurs, Édouard prend de plus en plus sa place aux commandes de l'entreprise que lui a léguée son père et suit ses traces comme organisateur politique. Mais finira-t-il un jour par mûrir ? Enfin, Eugénie, quant à elle, voit se poursuivre un cauchemar qu'elle a contribué à créer de toutes pièces en épousant un homme qu'elle n'aimait pas. Épouse abstinente, mère indifférente, elle voit Fernand élever sa domestique Jeanne au titre de maîtresse et cultive dorénavant une seule obsession : les empêcher de savourer un bonheur auquel elle est elle-même inapte.

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Littérature étrangère

Omenuko ou le repentir d'un marchand d'esclaves

Nwosu Nwana (c. 1881 - 5 sept. 1968), qui prit au baptême le prénom de Pita (Pierre), est né à Arondizuogu dans l'Etat d'lmo, au sud-est du Nigeria, en pays igbo. Son père était fermier. Pita, l'aîné de cinq garçons, aimait le travail manuel et se mit comme apprenti chez un commerçant. II se convertit plus tard au protestantisme et se distingua bientôt par son audace dans la contestation de la religion traditionnelle. Quelque cinq ans après son mariage, il quitta Arondizuogu pour Uzuakoli, où il eut cinq enfants. Là, il servit la mission et le collège méthodistes comme menuisier-charpentier mais aussi comme interprète et prédicateur laïc de 1921 à 1951. A sa retraite, le 30 juin 1951, il revint dans son village pour s'y consacrer à sa ferme, et participer un moment au conseil municipal et au tribunal coutumier. II mourut de fièvre le 5 septembre 1968, pendant la guerre du Biafra. On retrouve dans son unique ouvrage, Ornenuko, plusieurs traits autobiographiques tirés de son expérience de commerçant, de ses démêlés avec l'administration coloniale et de ses audacieuses entreprises en forêt. Si le style de l'ouvrage est proche de la tradition orale, le sujet, lui, est bien de son temps. A une époque où un réseau déjà dense de routes commerciales reliait villes et marchés, le portrait-robot de l'lgbo moyen brossé par l'auteur, est celui d'un commerçant habile et peu scrupuleux, spécialisé dans l'import-export, habitué des voyages et adepte de l'émigration. Ce roman, le premier écrit en langue igbo, se déroule dans un décor profondément marqué par l'esclavage.

12/2010

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Philosophie

Tommaso Campanella. Le livre et le corps de la nature

Tommaso Campanella (1568-1639) est, à beaucoup d'égards, un frère de Giordano Bruno : méridional, de basse extraction, il entre dans l'ordre dominicain à Naples (1583) et connaît bien vite des difficultés " avec l'Inquisition (1591, 1593, 1596) et doit même participer à une séance d'Auto-da-fé à Rome. Pris par les Espagnols à l'occasion d'un soulèvement, il est horriblement torturé par l'Inquisition de Naples, mais s'en tire en feignant la folie (1600). Commence alors un emprisonnement qui durera vingt-sept ans, dans des conditions souvent épouvantables. Au cours de ces années, Campanella réussit à garder le contact avec le monde extérieur, il lit,-donne des cours, reçoit des visites et surtout écrit sans cesse en puisant dans les ressources d'une mémoire prodigieuse. Sa libération des prisons de l'Inquisition en 1627 marque le début d'une phase inattendue dans sa vie : il devient le théologien du pape, avant de devoir quitter Rôme, à la suite d'un nouveau scandale. Sa vie s'achève à-Paris, non sans qu'il se soit créé, par son activité ininterrompue, un nouveau milieu d'amis et d'ennemis. Depuis toujours, Campanella cherche à promouvoir un " aggiornamento " de la philosophie catholique, un mariage entre la théologie catholique et la philosophie platonicienne et la science contemporaine. D'où son projet d'une sorte d'encyclopédie philosophique où toutes les sciences définitivement réconciliées avec la théologie viendraient trouver leur place. Le livre de Germana Ernst retrace cette existence extraordinaire, tout en mettant en relief les aspects les plus importants de cette pensée jamais en repos.

01/2007

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Théâtre

Les Sangsues suivi de Le Pain, La Folie de Salim, Les Thermes du Bon-Dieu

LES SANGSUES : En Algérie, aux premiers jours de l'indépendance ; un service administratif se met en place. Immédiatement, la corruption, la paresse et l'arbitraire y font leur nid, s'abritant derrière une langue de bois qui martèle sans nuances que l'administration est au service du peuple. Derrière la fable pointe clairement la dénonciation du pouvoir bureaucratique qui commence à prendre en otage la société algérienne. LE PAIN : Si-Ali, l'écrivain public, tire le diable par la queue : les petites gens pour lesquelles il travaille n'ont pas de quoi le payer. Alors, il décide de fermer boutique et d'écrire un livre sur eux ; mais pour cela, il doit partager leur quotidien, le vivre intimement. Sans oublier d'apprendre à lire à sa femme... Car s'instruire, c'est lutter contre la misère. Son livre s'intitulera Le Pain. LA FOLIE DE SALIM : Salim, petit fonctionnaire de l'État, tombe amoureux de la fille de son directeur. Afin de combler l'immense fossé qui le sépare d'elle, de son monde, il s'invente petit à petit un double, Salim Ier, roi de Bureaucratie. La folie de Salim, c'est aussi un message de bon sens : le rapport le plus naturel de l'être humain à l'être humain - l'amour - est-il possible dans une société hiérarchisée ? LES THERMES DU BON-DIEU : Comment approcher une personnalité officielle pour lui demander de l'aide, quand on est un petit paysan pauvre floué par la réforme agraire ? Mokhtar usera de tous les subterfuges pour s'introduire incognito dans l'établissement thermal où se trouve en villégiature "monsieur la Personnalité". Il ne sait pas ce qui l'attend...

11/2002

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Littérature étrangère

Le conseiller du Président

Le vieil écrivain Ignaty Alexeïevitch Prissiadkine est le conseiller d'un président russe qui pourrait être Vladimir Poutine. En tant qu'ancien directeur de la Commission des droits de l'homme, Ignaty a été placardisé et pantoufle sans jamais être consulté. Son succès de plume passé consiste en une Nouvelle tchétchène. Rien de mieux pour le désigner comme remplaçant de la journaliste Pollitrovskaïa à une conférence du Comité Helsinki à Cologne ! Il rêve cependant d'une vie à la campagne, comme Léon Tolstoï. C'est sans compter les appétits de pouvoir de sa femme Valentina et de sa fille Macha, toutes deux despotiques et cupides. Elles l'utilisent pour s'arroger les privilèges " dus " à une intelligentsia à la botte du Kremlin, qui a " privatisé à la russe " les idées de démocratie et de liberté. Leur aspiration essentielle est de rester au centre de la vie mondaine de la nomenklatura jusqu'à ce qu'elles puissent s'établir en Allemagne. Le conseiller du président vole de catastrophe familiale en catastrophe diplomatique. Il trouve de temps en temps refuge dans son bureau du Kremlin d'où la maladie seule l'emportera... dans une Volga infernale. Andreï Malguine brosse dans ce roman de mœurs impitoyable un portrait féroce de la Russie de Poutine. Les bassesses et les intrigues de l'élite sont disséquées avec un humour jubilatoire qui tourne au jeu de massacre. Ce petit monde s'organise autour de la faiblesse humaine, des petites vanités et de l'attrait du pouvoir - politique et médiatique -, des mensonges, rumeurs et hypocrisies. Où va cette Russie bondée d'" âmes mortes " ? Car Malguine a un maître : Nicolas Gogol...

01/2008

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Littérature française

Après l'équinoxe

Un jeune homme arrive à Paris en septembre 1972. Il veut rencontrer Montherlant à qui il consacre un mémoire. Il vient de Bretagne où il a vécu jusque-là. La rencontre n'aura jamais lieu. Une arrière-saison s'ouvre, de rêveries et d'errances. Très vite, le jeune homme délaisse ses travaux universitaires, prend ses habitudes au Bar d'Orgueil en plein coeur de Paris, près des Halles qui viennent de disparaître. Il écoute, observe, arpente pendant des heures une ville dont le visage change. Aux séminaires de la Sorbonne, il préfère la compagnie des clients du bar, dominé par la figure de sa patronne, Djila, et des pleureuses du parvis de l'église Saint-Eustache dressée au bord d'une fosse que l'on creuse, les marches sur les quais, les explorations des passages des bouquinistes. Son oncle, ermite collectionneur et bibliophile, dont le passé trouble est semé d'énigmes, veut lui transmettre ses propres passions. Un autre homme le fascine également, qui vient lire dans le café à la lumière d'un candélabre. Marc Verney découvre Paris dans le sillage et l'attirance de ces êtres mystérieux. C'est un rêveur dépourvu de toute ambition qui dérive loin des voies de la réussite. Très vite il accède aux vérités de cet automne d'après l'équinoxe et la disparition d'un écrivain admiré : la vraie vie est ailleurs, dans la nostalgie d'un Paris qui s'efface, dans les rencontres, les déambulations, l'amitié et le désir, les rites du bar de Djila, les visites à l'oncle et les apparitions de plus en plus attendues du "lecteur du candélabre".

02/2005

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Sciences historiques

La traversée des frontières. Tome II : Entre mythe et politique

Y a-t-il des liens entre ma lecture de l'épopée homérique et mon action dans la Résistance militaire, avec les risques qu'elle comportait ?. A la réflexion, ces liens me sont apparus très clairs, qui ont tissé, entre mon interprétation du monde des héros d'Homère et mon expérience de vie, comme un invisible réseau de correspondances orientant ma lecture " savante " et privilégiant, dans l'œuvre du poète, certains traits : la vie brève, l'idéal héroïque, la belle mort. Cette confrontation entre passé et présent, entre l'objectivité distant du savant et l'engagement passionné du militant, ne pouvait manquer de déboucher sur les problèmes de la mémoire qu'abordent plusieurs chapitres de ce livre. Notamment sur les difficultés que rencontre l'historien du temps présent pour parler de ces Années noires, de ces années écoulées, certes, mais qui ne passent pas, qui restent trop présentes dans les souvenirs, et leurs enjeux trop actuels, pour qu'on puisse en traiter avec le détachement et le recul propres à ce qui est entièrement révolu. Témoignage des survivants, documents écrits, archives, sur quoi s'appuyer, à qui, à quoi se fier ?. L' " affaire Aubrac " a ainsi constitué dans le débat des historiens, comme dans la confrontation entre résistants et historiens, un point de non-retour, mettant en pleine lumière le fossé qui sépare l'enquête du savant et la mise en scène journalistique. Mais, au-delà de l'actualité, le problème autour duquel s'organise l'ensemble du livre concerne le franchissement des frontières : entre passé et présent, proche et lointain, familier et insolite, finalement, pour chacun d'entre nous, entres ses souvenirs et lui-même.

10/2004

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Philosophie

Engels. Le gentleman révolutionnaire

la fois complice intellectuel et mécène de Karl Marx, Friedrich Engels (1820-1895), héritier d'une famille prussienne calviniste, endura une carrière dans le "maudit commerce" du coton afin d'assurer à son ami les ressources et la liberté nécessaires pour écrire Le Capital. Membre de la Bourse royale de Manchester, Engels menait la grande vie, buvait sec et adonnait à tous les plaisirs de l'existence : le château-margaux, la chasse au renard et la compagnie des femmes. Docteur Jekyll le jour, il était Mister Hyde la nuit, socialiste révolutionnaire en ménage avec Mary Burns, ouvrière irlandaise qui l'introduisit dans les milieux populaires. Cet écheveau de contradictions imprègne les oeuvres majeures de Marx, auxquelles Engels insuffla son expérience des rouages du capitalisme mondial, de la vie en usine et de l'insurrection armée. Puis, retiré du monde des affaires, il devint à la mort de son ami le gardien de l'orthodoxie marxiste, se consacra à ses propres écrits et au mouvement socialiste international en gestation. D'un bout à l'autre, la vie d'Engels épousa l'histoire révolutionnaire du XIXe siècle en Europe, des tavernes du Berlin hégélien à la grisaille de l'Angleterre victorienne, des barricades de 1818 en Prusse à la Commune de Paris, des taudis de Manchester au Londres doré des rentiers, en passant par la naissance de la social-démocratie allemande. Dans cette remarquable biographie, qui replace ce "second violon" hors de l'ombre tutélaire de Marx le virtuose, Tristram Hunt brosse en véritable conteur le portrait d'un héros balzacien qui parvint, envers et contre tout, à "faire sa propre histoire".

11/2012

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Beaux arts

Présences de pierre

Nous connaissons tous le sourcier, qui avec sa baguette de coudrier recherche la présence de l'eau sous la terre. Mais comment appelle-t-on la personne qui déniche sur les plages des Côtes d'Armor des pierres roulées par les vagues et venues s'échouer sur la grève ? Comment appelle-t-on cette personne qui les manipule avec respect et amour, les interroge avec son pendule, comprend leur langage et leurs désirs profonds ? Comment s'appelle-t-elle, cette personne qui sait reconnaître le visage et le caractère présents dans la profondeur des granits et qui d'un coup de pinceau leur donnera la vie ? Cette personne s'appelle Raâk. Ce nom un peu âpre et rugueux résonne comme un rocher qui éclate ; mais ne nous effrayons pas de ce fracas apparent. Raâk - enfant de la terre, de l'air et du feu -est un être doux et bienveillant, druidesse ou alchimiste selon son inspiration, magicienne à coup sûr, poète toujours. Elle est née en Bretagne ; et la Bretagne est le pays des enchanteurs, des druides et des fées.... Sur tous les matériaux, elle imprime sa marque : elle dessine sur le sable, découpe des algues, pyrograve des poèmes sur des cageots, invente des livres-objets aux couvertures en terre cuite, crée des peuples de coquilles d'huîtres,d'os ou de galets, qu'elle photographie elle-même... Tout dans ses mains devient matière à rendre hommage à la nature et à la Terre Mère, à l'instinct primitif et aux éléments. Des présences de pierre qui font ce livre, Marie Gatard brosse le portrait universel et poétique, et nous raconte une histoire qui pourrait bien être la nôtre...

03/2020

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Romans historiques

Le guerrier philosophe. Mémoires apocryphes du prince Eugène de Savoie (1663-1736)

Versailles, 1683. Louis XIV hausse les épaules lorsque son jeune cousin, Eugène de Savoie-Carignan, demande de pouvoir le servir dans ses armées. Eugène n'a rien d'un guerrier : il vient à peine de quitter le petit collet qui faisait de lui un ecclésiastique, il n'a jamais porté l'épée, il est de plus bossu et rachitique. Quant à sa mère, Olympe Mancini, elle a été gravement compromise dans l'"affaire des poisons". Le Roi-Soleil vient pourtant de commettre l'une des plus funestes erreurs de son règne. Deux mois plus tard, Eugène est en Autriche. Il se met au service de l'empereur Léopold au moment où Vienne est assiégée par les Turcs. C'est le début d'une prodigieuse carrière d'un demi-siècle qui va faire de lui le généralissime des troupes impériales, le chef du Conseil de guerre, le gouverneur des Flandres et du Milanais et, surtout, le principal ennemi de Louis XIV. Toutes les pires défaites de la France jusqu'en 1710 seront le fruit de son génie tactique. Eugène, qui n'aura pas de descendance, est par ailleurs un intellectuel, aussi bien philosophe que théologien, lié aux principaux artistes de son temps, constructeur de palais gigantesques et magnifiques, tels le Belvédère de Vienne ou, aux frontières de la Hongrie, le Schloss Hof qui évoque Versailles. Une destinée éblouissante... mal connue en France pour cette simple et triviale raison qu'il fut notre ennemi et que nous n'aimons pas nous rappeler nos défaites, surtout lorsqu'elles nous sont infligées par un homme qui, comme Eugène, est né à Paris, en plein quartier des Halles.

06/2020

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BD tout public

Kent State. Quatre morts dans l'Ohio

Après l'autobiographie (Mon Ami Dahmer) et l'autofiction (Trashed), l'auteur américain Derf Backderf réalise un magistral documentaire historique sur les années 1970 et la contestation contre la guerre du Vietnam. Kent State relate les événements qui ont mené à la manifestation du 4 mai 1970 et à sa violente répression sur le campus de cette université de l'Ohio. Quatre manifestants, âgés de 19 à 20 ans, furent tués par la Garde nationale au cours de cette journée. Cet événement marqua considérablement les esprits et provoqua des manifestations gigantesques dans tout le pays avec plus de quatre millions de personnes dans les rues, marquant un retournement de l'opinion publique sur l'engagement américain au Vietnam. Derf Backderf, avait 10 ans à l'époque des faits. Il a vu des troupes traverser sa ville en 1970, et il a été profondément marqué par la répression sanglante de la manifestation du 4 mai. Dans Kent State, il brosse le portrait des étudiants qui seront tués au cours de la manifestation ainsi que celui d'un membre de la Garde nationale. Sa description détaillée de la journée du 4 mai 1970, montre comment l'incompétence des responsables locaux a débouché sur une véritable boucherie. Derf Backderf a consacré trois ans à la réalisation de Kent State, il a réalisé un véritable travail journalistique et interviewé une dizaine de personnes ayant participé à la manifestation. Kent State est un récit extrêmement prenant, poignant, une leçon d'histoire et une démonstration implacable de l'absurdité de l'utilisation de la force armée pour contrôler des manifestations.

09/2020

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Critique littéraire

Plus qu'un regard - Un hommage à mes parents

Acheminé vers l'Allemagne comme STO, Marcel se retrouvera à Hambourg lorsque les bombardements anéantiront la ville. Malgré ses blessures, il profitera de la débâcle pour reprendre par ses propres moyens la direction de la France. Or, traverser le territoire sous le joug de l'ennemi ne sera pas une mince affaire. Le froid, la faim, la peur feront de lui un zombi qui finira sa course terré au fin fond d'une campagne perdue. Après une enfance digne d'un roman de Victor Hugo, Simone sera accueillie chez l'une de ses soeurs dans le Paris d'avant-guerre. Elle y découvrira la belle vie jusqu'à ce que les Allemands envahissent la capitale. Lors de l'exode, elle ira se réfugier dans la maison de Juliette située en plein coeur du bocage normand. Un beau matin, elle débusquera dans un des bâtiments de la ferme un jeune homme d'une maigreur effroyable dissimulé sous une bâche. Simone et Marcel prendront le temps de se connaître avant qu'une vague de parachutistes ne s'approprie les côtes de la Basse-Normandie. Malgré bien des péripéties et des privations, leur mariage sera célébré en décembre 1944. De leur union naîtront une fille et un garçon qu'ils élèveront avec infiniment d'amour. Puis viendra le temps où les aléas de la vieillesse prendront le dessus. De la maison de retraite à l'hôpital en passant par diverses unités de soins, aucune structure ne leur échappera jusqu'à leur dernier jour. Un témoignage de la naissance au décès de ses parents que l'auteure avait envie d'écrire, de partager.

10/2017

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Littérature française

Whitesand

A l'orée des années soixante-dix dans le Sud de l'Etat du Mississippi, un homme d'une trentaine d'années débarque à Huntsville au volant d'une Mustang dont le bruit déglingué aiguise la curiosité des badauds. Repérant un garage, Ray Harper y conduit son automobile dans l'espoir d'une réparation rapide et peu coûteuse, mais son allure de beau gosse et sa politesse naturelle ne trouvent d'autre accueil en ces lieux que celui réservé aux étrangers. D'un calme remarquable, il ne répond pas au mépris, comprend qu'il n'a d'autre choix que de rester sur place un moment, chercher un boulot et repartir après avoir acheté une nouvelle auto. Se liant d'amitié avec la serveuse du bar principal, Ray va trouver une chambre et du travail, d'abord en ville puis plus longuement chez les frères Ackerman, propriétaires avec leur mère du domaine de Whitesand. Ainsi s'offre à Ray la possibilité d'approcher cette famille dont le passé résonne dramatiquement avec le sien... Lionel Salaün choisit le Mississippi, ses saisons aux fulgurances terrifiantes, ses bourgs paumés étouffés d'ennui et de renoncement, pour faire le portrait d'une humanité divisée. Il éclaire avec empathie des personnages au visage grimaçant de haine, de souffrance ou baigné de bonté, donne à voir l'opacité de leurs mémoires pour peu à peu dévoiler l'énigme et la source de leur histoire commune. L'Amérique stigmatisée par un lourd passé d'injustice sociale et raciale est ici comme en écho ou en miroir aux dangers qui infestent aujourd'hui l'Europe.

03/2019

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Economie

Bièronomics. L'histoire économique mondiale à travers la bière

Bièronomics couvre l'histoire mondiale à travers le prisme de la bière, examinant le rôle qu'a joué la taxation de la bière et dessinant le paysage dans lequel s'inscrivent des marques notables aussi bien que les tendances et goûts des consommateurs. On parle peu de l'influence exercée par la bière sur le monde et de la myriade de façons dont elle a façonné son cours. Bièronomics couvre l'histoire mondiale à travers le prisme de la bière, dessinant le paysage dans lequel s'inscrivent marques célèbres, tendances et goûts des consommateurs. L'ouvrage se penche sur les événements charnières qui ont fait évoluer le secteur brassicole. Son ingrédient majeur, le houblon, fut utilisé par la Ligue hanséatique pour asseoir sa domination des exportations à Hambourg et à Brême au XVIe siècle. A la fin du XIXe siècle, la fermentation basse donna le jour à la lager industrielle. Au fil du XXe siècle, les innovations techniques en matière d'embouteillage, de réfrigération et de publicité télévisée ouvrirent la voie à la consolidation et à l'accaparement du marché par des macrobrasseries telles qu'Anheuser-Busch aux Etats-Unis et Artois en Belgique. Nous sommes à présent entrés dans l'âge de l'intégration mondiale - la multinationale AB InBev empoche à elle seule 46 % des profits brassicoles mondiaux -, mais une contrerévolution est en marche, fomentée par de petites brasseries artisanales indépendantes, tant aux Etats-Unis et en Belgique qu'ailleurs de par le monde. Bièronomics dévoile ces tendances, révélant pourquoi vous trouvez telles marques et sortes de bière dans les rayons de votre supermarché ou au bar du coin.

02/2019

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Economie

Crises, ajustements, innovations. Portrait d'une économie mondiale en bouleversement

Il y aura bientôt dix ans que la crise des subprimes éclatait, une crise financière et économique mondiale d'une rare violence dans l'histoire. Le fait que dix ans plus tard nous soyons encore en train de parler de crise et d'ajustement témoigne à mon sens des fortes retombées qu'a eues cet événement majeur. Il a accéléré des mouvements économiques qui étaient déjà à l'oeuvre pendant les années 2000 ; ils sont devenus réellement manifestes. Qui dit crise, dit aussi nécessité de mécanismes correcteurs et d'innovations. Ainsi, les piliers du système financier international mis en place après la seconde guerre mondiale, le FMI et la Banque mondiale, ont essayé de s'adapter à leur époque ; les voix des pays émergents, la Chine en tête, appellent de plus en plus fort à leur réforme ; la transition énergétique demande des ajustements majeurs, tant au niveau des consommateurs que des producteurs. Au cours des dernières années, toutes les régions du monde ont en somme dû affronter des difficultés sévères et concevoir des solutions inédites. C'est le portrait de chacune d'elles que brosse cet ouvrage, qui s'intéresse aussi bien aux causes de la crise qu'aux choix des autorités pour essayer de l'exorciser. Les textes qui composent cet ouvrage ont été écrits sur une période de cinq ans allant de 2013 à 2017. Certains ont été publiés sous forme de chroniques dans des magazines ou journaux. Puisque ces textes ont été écrits de façon continue pour commenter l'actualité du jour, leur réunion dans ce livre représente un véritable journal de bord sur les transformations qu'a vécues le monde ces cinq dernières années.

03/2018

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BD tout public

Petite Jérusalem

Quelques jours après la chute du Mur de Berlin, un homme revient dans la ville qui l'a vu naître... et que peut-être il n'a jamais quitté. Il en arpente les rues dans un périple sans fin et ne s'arrête que pour écrire des courtes lettres à sa grand-mère, sans pourtant en attendre une réponse. Le passé refait lentement surface et ses souvenirs se fondent aux récits entendus de la bouche de ses proches... Il est entouré par des ombres qui se dessinent sur les murs ; les façades fatiguées des immeubles lui renvoient l'écho de langues désormais oubliées. Les fantômes des anciens habitants, que le XXe siècle finissant a emporté avec lui, l'entourent mêlant leurs voix avec celles des hommes et des femmes, ceux-ci bien réels, qui les ont remplacés. En redonnant vie et forme à ses souvenirs familiaux, Elettra Stamboulis brosse par petites touches un portrait intime de Salonique, trait d'union entre l'Orient et l'Occident, ville à l'histoire millénaire et aux multiples facettes séfarades, valaques, arméniennes, pontiques, albanaises ; ville emblématique d'un pays à l'identité hybride, la Grèce. Le récit d'Elettra Stamboulis en parcourt l'histoire récente : l'Occupation allemande, l'extermination presque totale de sa communauté juive, la Guerre civile qui l'a divisée et ensanglantée, comme le pays tout entier. La plume d'Angelo Mennillo redouble la dimension poétique du texte de Stamboulis et forge une clé de lecture puissante et originale de l'histoire en noir et blanc qui a été, et continue d'être, celle de la République hellénique.

02/2018

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Littérature française

Au plus cher de nos vies

1939. Alors que la menace allemande ne cesse de grandir, Irène et Frédéric Joliot-Curie, prix Nobel de chimie pour la découverte de la radioactivité artificielle, décident de mettre leurs enfants à l'abri en Bretagne. Loin de la capitale menacée de bombardements et de leurs laboratoires où ils poursuivent des expériences intéressant au plus haut point le ministère de l'Armement. C'est que la recherche sur la réaction en chaîne et la course à la bombe atomique mobilisent tous les états-majors. Tandis que les services français réussissent à exfiltrer de Norvège un stock d'eau lourde convoité par le régime d'Hitler, le couple de chercheurs se voit bientôt dépositaire des matériaux les plus sensibles de l'époque. Aussi, lorsque vient le moment de la débâcle, c'est sans leurs enfants mais avec un précieux chargement qu'ils quittent Paris. Irène, surtout, ne se sépare pas du fameux gramme de radium de sa mère. Celui que Marie Curie gardait la nuit au pied de son lit. Au mépris des radiations, tant elle aimait en admirer la splendide lueur avant de s'endormir. Dans ce périlleux périple, la santé défaillante d'Irène la contraint à se réfugier à Clairvivre, cité utopique édifiée au coeur du Périgord. Dans un roman qui doit beaucoup à l'Histoire, Hervé Brunaux brosse la trajectoire d'un couple de légende, gardien de secrets stratégiques, cherchant dans l'étouffant été de la défaite un havre où protéger quelques-uns des plus dangereux trésors de la République. Mais dans cette curieuse parenthèse, ce sont aussi deux amants qui se retrouvent, loin de tout ce qui faisait leurs vies.

03/2018

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Littérature étrangère

Méjico

Guadalajara, 1997 : caché dans une chambre voisine, Omar est le témoin du double assassinat de sa cousine et maîtresse, Catalina, et du compagnon de cette dernière, Mariachito. Lequel des deux a appuyé le premier sur la détente ? Y avait-il une tierce personne ? Omar l'ignore. La seule chose dont il est sûr, c'est que, désormais, sa vie ne sera plus qu'une fuite en avant, pour échapper à la vengeance de Concho, l'homme de confiance de son rival. Mais où ira-t-il ? Pourquoi pas l'Espagne, pays d'origine de ses grands-parents, où il lui reste encore une cousine ? Veracruz, 1946 : alors qu'ils se prélassent sur le sable avec leurs enfants, Yago et María, deux anarchistes espagnols en exil, voient apparaître au loin le ventre proéminent de Benjamin Lara, un ami d'enfance connu à Madrid et devenu leur pire ennemi. La famille n'a plus d'autre choix que de plier bagages et de partir le plus loin et le plus rapidement possible. Des destinées liées par le sang, comme sont liées les destinées de l'Espagne et du Mexique, deux pays séparés par un océan mais rapprochés par tant d'autres événements : d'abord soumise au joug d'Hernan Cortés, l'ancienne colonie s'est transformée en terre d'accueil pour les réfugiés de la guerre civile espagnole. Antonio Ortuño expose l'histoire de deux générations : comme à son habitude, il brosse dans Méjico un portrait fidèle du Mexique, brutal et corrompu, à travers un style dont les phrases et les images atteignent une violence extrême.

09/2018

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Gestion

Maquetter. Ces entreprises qui innovent avec les mains

6 usages et enjeux fondamentaux des maquettes pour repenser le management, les stratégies et les organisations : créer, comprendre, débattre, expérimenter, choisir, convaincre. Ce guide pratique, s'appuyant sur des travaux scientifiques vulgarisés et des cas d'entreprises concrets, invite à prendre au sérieux la richesse et la puissance du "faire" dans la conduite quotidienne d'une organisation. Maquetter aide à résoudre les problématiques de l'entreprise d'une manière souvent plus concrète, mais tout aussi efficace et pragmatique, que par la médiation de la parole et des écrits, dans des contextes d'incertitude. Si les maquettes se sont imposées en premier lieu dans les métiers de la création, elles se sont récemment propagées dans les départements innovation, informatique, marketing, ressources humaines, etc. Désormais, elles trouvent leur emploi dès lors que les solutions à déployer sont de prime abord incertaines, que la collaboration étroite avec les futurs usagers s'avère indispensable, ou encore que l'adaptation au changement doit primer sur la fidélité à un plan préétabli. Pour que la greffe prenne, Moquetter offre un ensemble de principes et d'outils — à placer à tous les niveaux de l'entreprise, dans les mains de ceux qui pensent et de ceux qui font. Qu'est-ce qu'un "monstre", un "cheval noir", ou encore un MVP en maquettage ? Faut-il adopter une approche quick & dirty ou proposer des prototypes aboutis ? Comment travailler en mode itératif pour tester les hypothèses portées par une maquette ? Faire, et faire ensemble, s'avère une démarche puissante. Dans la boite à outils du manager, la maquette contribue à combler le fossé entre la stratégie et l'exécution. Sortez de votre réunion et retroussez-vous les manches !

01/2019

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Littérature française

Bébé boum Tome 3 : La réplique sismique

Après un congé de maternité dont elle n'a pas pleinement profité, Lili décide de devenir photographe. Pour la jeune maman commence alors la difficile conciliation travail-famille. En réalisant qu'elle est de nouveau enceinte, Lili exulte sans toutefois penser aux impacts du changement à venir pour son couple et pour son fils... Avec Jean-François redevenu le mari parfait, Esther souhaite agrandir sa famille et exaucer un vieux rêve : devenir maman à la maison. Mais le prix à payer sera-t-il trop élevé pour cette femme habituée au succès ? Car les grossesses se suivent mais ne se ressemblent pas... Rien ne va plus pour Jeannine et Gerry. Ce dernier veut prendre ses distances et fait une singulière proposition à sa femme, qui a bien du mal à s'adapter à un nouveau mode de vie. Un fossé se crée et Jeannine tente le tout pour le tout afin de réunifier sa famille. Après avoir laissé Simon partir seul au Japon, Frédérique apprend à élever sa fille en solo et tente de trouver l'amour en étant mono-parentale. Entre les aventures sans lendemain et l'espoir du grand amour, la jeune mère cherche le bonheur sans jamais voir qu'il lui pend au bout du nez. Quatre femmes, quatre destins différents, autant de bébés boums. Quatre trames qui s'entremêlent une fois encore pour tisser une foule de situations savoureuses et de rebondissements incessants. Retrouvez toute la galerie de personnages que vous avez adoptés dans les deux premiers volets de la série et vivez avec eux la réplique sismique de Bébé boum.

10/2015

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Actualité et médias

La République des copains

La compétence comme seul critère ? Le talent comme unique motif de nomination ? La vertu comme CV ? On aimerait le croire dans l'attribution des postes-clefs du pouvoir. On aimerait rêver que les préfets, les responsables de la police, les membres du Conseil d'Etat ou de la Cour des comptes, les ambassadeurs, les patrons des entreprises publiques..., soient uniquement choisis selon leurs aptitudes et qualités. On aimerait... mais on se berce d'illusions. Car est-il vraiment si loin le temps où l'empereur Caligula nommait son cheval au poste de consul, quand on voit comment nombre de nominations se font, aujourd'hui en France, par copinage pur et simple . Depuis 1981, la France est entrée, sans l'avouer, dans l'ère des nominations politiques. Aide-moi et je te trouverai un job bien rémunéré. Porte ma couleur partisane et tu seras généreusement payé de retour. Soutiens mes idées et tu décrocheras une fonction qui nous servira par la suite. A gauche comme è droite, de Mitterrand à Chirac en passant par Rocard, Balladur, Juppé et Jospin, on a pris goût aux ,renvois d'ascenseur en tous genres, aux affinités avec le pouvoir en place, aux remerciements pour services rendus... Cette dérive démocratique, Gilles Gaetner la passe au crible sans complaisance. En plongeant dans les coulisses des vingt-cinq dernières années de notre République, anecdotes et histoires étonnantes à l'appui, il brosse un tableau peu reluisant de la France d'en haut, de très haut même. Et révèle les dessous d'une " République des copains x où règnent en maîtres les petits arrangements entre amis.

10/2005

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Sports

Quelle allure ! Le trot, passion d'une vie

Loïc Lerenard est le propriétaire du haras de Belgrave, dans le Cher, où il entraîne et drive des trotteurs. En trente ans, il a accumulé plus de 600 victoires sur tous les hippodromes de France : Vichy, Saint-Galmier, Cagnes-sur-mer... et bien sûr Vincennes, le temple du trot. Une vie de compétition de haut niveau, marquée par des triomphes, mais aussi par des revers et des passages à vide, comme quand une épidémie décime son écurie. Passionné par son métier, il nous emmène dans les coulisses de ce sport de haut niveau. Comment prépare-t-on un cheval à ces quelques minutes d'effort intense qu'est une course au trot ? Comment gère-t-on un planning qui vous fait parcourir 100 000 km par an en van ou en camion ? A qui appartiennent les trotteurs, et comment se répartissent les frais et les gains ? Loïc Lerenard nous fait aussi connaître les turfistes, qu'ils soient occasionnels ou quasi-professionnels, brosse le portrait de quelques grands propriétaires, et nous initie aux arcanes des instances qui régissent le monde du trot. Il en profite pour évoquer les vifs débats qui animent cette filière, dont les ressources financières, assurées par le PMU, sont menacées par la concurrence des paris en ligne. La passion de Loïc Lerenard, son amour et sa connaissance des chevaux, sa persévérance, sa fidélité aux valeurs que lui a inculquées son père, mais aussi la précarité d'un métier ou rien n'est jamais acquis et où tout peut basculer à la suite d'un accident ou d'une épidémie constituent les fils conducteurs de ce récit riche en anecdotes savoureuses ou dramatiques.

02/2019

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Philosophie

Philosophie de la politique

Ce texte correspond au discours de réception du professeur Angel Sanchez de la Torre à la Royale Académie espagnole de législation et de jurisprudence, Section de Philosophie du droit. D'une longueur inhabituelle (plus de 250 p. en langue esp.), ces développements sont aussi d'une extrême densité d'érudition et d'une subtile acuité d'analyse. L'A. avoue avoir exposé là les résultats de plus de vingt années d'intenses recherches, ce que vérifie la variété de ses registres documentaires : dans l'ordre historique et linguistique comme dans l'ordre de la philosophie juridico-politique, il s'agit sans doute là de la synthèse la plus richement informée, qui permet de mieux saisir la portée d'approches déjà connues de Finley à Strauss, Vernant ou Cl. Mossé. Mais bien au-delà des curiosités d'une enquête située, la portée plus générale de ce livre n'échappera pas au lecteur. Sans reprendre les vieux débats, abordés sur le mode littéraire ou dialectique, de Kafka à Arendt, et que véhiculent encore tant de " criticiens " de la " démocratie ", l'A. philosophe et sociologue, porte ici un diagnostic renouvelé sur les structures permanentes du phénomène tyrannique. Il s'est employé à élaborer une sorte de portrait de la tyrannie d'où ressort un type psycho-comportemental assez caractérisé pour être tristement reconnaissable à travers certaines mœurs qui n'ont guère changé, quand les références juridiques et institutionnelles de complaisance et la rhétorique vide du politique servent de paravent au moins avouable des mobiles du pouvoir : à la destruction narcissique de l'altérité au nom du " lien social ".

12/1999

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Ouvrages généraux

Qui a trahi Anne Frank ?. « Le livre reconstituant le puzzle d'une enquête hors norme. » Le Point

"Le livre reconstituant le puzzle d'une enquête hors norme". Le Point L'histoire d'Anne Frank et de son journal est tristement célèbre. Les hypothèses sur l'identité de l'informateur ou de l'informatrice qui révéla sa cachette aux SS ont été aussi nombreuses que peu concluantes. Soixante-dix ans après les faits, une équipe internationale s'est donné pour mission de découvrir la vérité. Scientifiques, historiens, policiers ont reconstitué, minute par minute, les semaines précédant l'arrestation des Frank, à l'aide de milliers de pages d'archives, de l'intelligence artificielle, de tests ADN et d'interviews de témoins directs ou indirects. D'une trentaine de scénarios possibles, ils n'en retiendront finalement qu'un seul. Au-delà de la restitution d'un travail analytique et historique titanesque, Rosemary Sullivan brosse le portrait saisissant d'un Amsterdam au coeur de l'Occupation. Traduit de l'anglais (Canada) par Samuel Todd et Carole Delporte. A propos de l'autrice Rosemary Sullivan est canadienne et autrice d'une quinzaine d'ouvrages. La fille de Staline, traduit en vingt-trois langues, a remporté le prestigieux prix Plutarque de la meilleure biographie en 2016 et a été finaliste des prix PEN/Bograd et National Book Critics Circle ; La villa Air-Bel a été récompensé par le prix de la Société canadienne Yad Vashem pour l'Histoire de l'Holocauste. Elle est professeur émérite à l'université de Toronto et a enseigné au Canada, aux Etats-Unis, en Europe, en Inde et en Amérique latine. " Après une enquête de six ans, le coupable aurait été trouvé, un livre raconte cette histoire rocambolesque. " Le Figaro

01/2023

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Arts et traditions populaires

L'illustration - Le plus grand journal de l'époque. La Belle époque telle que les Français l'ont vécue

Durant les vingt-cinq années de paix qui précèdent la Première Guerre mondiale, un flot de nouvelles inventions comme l'électricité, la radio, le cinéma ou encore l'automobile transforment la société française. Paris devient la capitale du progrès, de la mode et des arts. Le soir, on va voir Cyrano de Bergerac ou on applaudit Sarah Bernhardt. On décore son intérieur selon les canons de l'Art nouveau. On s'habille chez les grands couturiers. On lit Zola ou Verlaine, on écoute Ravel ou Debussy, on admire Renoir, Cézanne ou Gauguin, on fréquente le Chat noir et le Moulin rouge, le théâtre du Vaudeville où triomphent Feydeau et Courteline, on découvre le sport, le tourisme, les bains de mer, on se déplace à bicyclette, en métro ou en automobile. Bref, tout change... au moins pour ceux qui en ont les moyens. La jeune République se structure à coups de scandales ou de drames, à commencer par l'affaire Dreyfus, qui va profondément diviser la société et faire apparaître la gauche et la droite françaises. C'est l'époque où s'organise le monde ouvrier, l'époque d'un anticléricalisme radical, de Ravachol et des attentats anarchistes sanglants, l'époque enfin des découvertes scientifiques majeures de Louis Pasteur ou de Marie Curie. L'Illustration fut à la fois le témoin et l'un des acteurs de cette parenthèse enchantée, en contribuant au rayonnement culturel et technologique de la France. Ce livre, illustré de centaines de photos, peintures, publicités et dessins d'humour et rassemblant les meilleurs reportages sur le vif, en brosse un éblouissant portrait.

10/2022

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Littérature étrangère

Le boxeur polonais

Le narrateur, né au Guatemala, est obsédé par les cinq chiffres verts que son grand-père, né à Lodz, en Pologne, porte tatoués sur son avant-bras. Le gosse est curieux, comme tous les enfants. Je n'ai pas de mémoire, lui explique le vieillard, alors je me suis tatoué mon numéro de téléphone. Le temps passe et la question reste en suspens. Jusqu'au jour où le grand-père accepte que son petit-fils le filme. On le retrouvera d'abord au camp de concentration de Sachsenhausen, puis à Auschwitz où, au fameux Bloc Onze qui est l'antichambre de la mort, il parle toute une nuit avec un autre juif de son quartier, un boxeur polonais. Celui-ci n'a la vie sauve que parce que les Allemands aiment le voir boxer. Et ce boxeur va aider son compagnon à éviter la mort en lui répétant ce qu'il doit dire et ne pas dire devant le tribunal qui le jugera le lendemain. Il lui apprend à boxer avec des mots, et c'est ainsi que le grand-père sera sauvé. Quels étaient ces mots ? Le mystère revient dans "L'Allocution de Póvoa" : là, il est demandé au narrateur de plancher sur une proposition énigmatique : "La littérature dérange la réalité." La vision d'un film de Bergman, La Honte, vient donner la clé du récit : nous connaissons la réalité, nous avons les mots au bout de la langue, mais voilà, impossible de se les rappeler. Comme un numéro de téléphone oublié. Nous n'avons que des images qui nous rapprochent de la vérité.

03/2015

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Récits de voyage

Périple en pays arabe. Voyage d'un aventurier juif au Maroc de 1787 à 1790

Samuel Romanelli (1775-1817), homme de lettres et aventurier juif italien, se rend au Maroc dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Ayant perdu son sauf-conduit, il y est retenu pendant quatre ans (1787-1790) et met à profit son séjour forcé pour rédiger un journal en hébreu sur ses péripéties rocambolesques. Fin observateur, il décrit la société marocaine juive et arabe à travers le regard critique d'un Européen très imprégné de la littérature des Lumières. Unique en son genre, son récit est une source inestimable d'informations historiques, sociales et ethnographiques sur le Maroc en cette fin de siècle. Il décrit les fêtes religieuses et familiales ainsi que les coutumes propres au judaïsme local, en livrant ses impressions sur la valeur artistique des danses et de la musique des autochtones. Il brosse un portrait des Juifs marocains, leurs attitudes, leurs superstitions, leur pratique des sciences occultes, leur façon de prier et d'étudier et de prononcer l'hébreu. Il dépeint aussi leurs rapports avec l'environnement et la précarité de leur situation en tant que dhimmis au sein de la société musulmane. Celle-ci retient également son attention et il consacre aux mosquées, au culte musulman et à la vénération des saints, des descriptions détaillées. Par son style et son contenu le Périple en pays arabe est une oeuvre majeure qui connut de nombreuses éditions au cours du XIXe siècle et fut traduit en anglais et en italien au XXe. La présente traduction, copieusement annotée et précédée d'une introduction socio-historique par Paul Fenton, est la première version intégrale en français.

08/2019