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Fermin J Urbiola

Extraits

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BD tout public

Le régulateur Tome 5 : Cordelia

- Tu as toujours été régulateur ? - Toujours, oui. - Tu n'as donc pas eu le choix... - Pourquoi dis-tu ça ? - Parce qu'il me semble que lorsqu'on a le choix, il est humainement impossible de tuer des gens pour gagner sa vie... - J'ai eu le choix une fois... Un jour, j'ai visité un lieu rempli d'espoir... - Tu parles de la zone interdite ? - Tu connais cet endroit ? - Je l'ai traversé plusieurs fois lors de raids sur Biapolis pour réapprovisionner nos réserves alimentaires... - Tu as donc lu les messages qui se trouvent gravés là... - Ce sont ces écrits qui ont façonné notre manière de vivre ici. Comment se fait-il qu'ils n'aient pas changé ta façon de voir le monde ? - J'étais très jeune. Mais je crois surtout que ma vision de la vie avait déjà été cimentée par un événement antérieur... - Lequel ? - La mort de mon frère.

08/2012

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Littérature française (poches)

L'enfant éternel

"J'ai fait de ma fille un être de papier. J'ai tous les soirs transformé mon bureau en théâtre d'encre où se jouaient encore ses aventures inventées. Le point final est posé. J'ai rangé le livre avec les autres. Les mots ne sont plus d'aucun secours. Je fais ce rêve. Au matin, elle m'appelle de sa voix gaie au réveil. Je monte jusqu'à sa chambre. Elle est faible et souriante. Nous disons quelques mots ordinaires. Elle ne peut plus descendre seule l'escalier. je la prends dans mes bras. je soulève son corps infiniment léger. Sa main gauche s'accroche à mon épaule, elle glisse autour de moi son bras droit et dans le creux de mon cou je sens la présence tendre de sa tête nue. Me tenant à la rampe, la portant, je l'emmène avec moi. Et une fois encore, vers la vie, nous descendons les marches raides de l'escalier de bois rouge."

10/1998

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Religion

Journal d'un pretre (le) ti - au matin

Le soir est venu, me dit ce vieux prêtre. Avant de quitter cette terre, j'ai voulu relire le journal d'un long voyage ; évoquer ma jeunesse dans la fraîcheur du matin… Il m'a semblé que tout le jour, ce fut, et qu'au soir, c'est encore le matin… Dans mon journal de route – auquel toujours, par un besoin d'introspection, je fus fidèle – j'ai cueilli quelques feuillets, les fixant – en spectateur – dans leur cadre d'ombres et de lumières ; et j'attends après ce regard sur un panorama qui s'estompe, qu'à l'horizon se lève l'aube du soleil éternel… Ces pages – pour les détruire avec eux – vous les trouveriez parmi mes vieux papiers ! Je vous les donne… Vous jugerez si, ce matin, en quête de lumière peut-être, dans son récit d'une distraction bienfaisante, en rappelant qu'à travers les événements, là où Dieu nous a plantés. …c'est avec amour qu'Il nous appelle et nous guide !

04/1997

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Littérature française

Parlons-en. Conversation

Nous nous entretenons depuis sa naissance. Ce fut d'abord un monologue, puis, quand la parole vint, des réponses à un questionnaire. Elle découvrait le monde, je le découvrais avec elle. Puis vient le moment où, sans se séparer vraiment, les vies diffèrent. Chacun est anxieux de poursuivre une quête. Les rênes sont lâchées jusqu'au moment où on se retrouve à un carrefour. L'entretien reprend. Le questionnaire est renouvelé et porte, cette fois, sur l'occupation absorbante qui me tient depuis tant d'années à ma table de travail, tantôt anxieux, bourrelé de doutes, tantôt heureux, soulagé d'être parvenu au but que je m'étais fixé.
J'ai répondu à ces interrogations parce que, en vérité, je les attendais depuis longtemps et qu'elles m'étaient enfin posées sans que j'eusse à me défendre et à masquer mon visage. Les dernières réticences tombent. J'ai ouvert la fenêtre. Dehors, il ne fait pas si froid.

12/1993

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Critique littéraire

La philosophie d'Ubu

Un nouvel artiste se lève, seul susceptible de relancer cette fantastique machine de vie qu'est la philosophie. Son nom : Ubu. Sa philosophie : la Pataphysique avec son feu d'artifice de concepts géniaux : la Machine à décerveler, la pompe à Phynances, le Clinamen, la conscience-araignée, le " Merdre de merdre ! ", le rire du dedans, le rêve éthernel, Ego sum Petrus (cogito ubuesque), la Rente, le " J'ch, j'ch, j'ch... ", l'être-au-cure-dents, la Spire d'Or, la Gidouille immanente... Il est temps de lire une pensée fulgurante, une pensée inouïe qui crève les yeux à l'image de l'éclair nietzschéen ou de la folie de Maldoror. Question cruciale : après l'usine de morts (Auschwitz), après l'usine nucléaire (Hiroshima), le XXIe siècle saura-t-il échapper à l'usine à décervelage prophétisée par Ubu ou n'y aura-t-il plus qu'une pensée brûlée comme on dit terre brûlée ?

03/1999

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12 ans et +

Les autodafeurs Tome 1 : Mon frère est un gardien

"Je m'appelle Auguste mars, j'ai 14 ans et je suis un dangereux délinquant. Enfin, ça, c'est ce qu'ont l'air de penser la police, le juge pour mineur et la quasi-totalité des habitants de la ville. Evidemment, je suis totalement innocent des charges de "violences aggravées, vol, effraction et incendie criminel" qui pèsent contre moi mais pour le prouver, il faudrait que je révèle au monde l'existence de la Confrérie et du complot mené par les Autodafeurs et j'ai juré sur ma vie de garder le secret. Du coup, soit je trahis ma parole et je dévoile un secret vieux de vingt-cinq siècles (pas cool), soit je me tais et je passe pour un dangereux délinquant (pas cool non plus). Mais bon, pour que vous compreniez mieux comment j'en suis arrivé là, il faut que je reprenne depuis le début, c'est-à-dire, là où tout a commencé".

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Cuisine

Les crêpes. L'art, la manière

Dans cet ouvrage "Les Crêpes, l'art, la manière", j'ai souhaité rendre accessibles toutes les compétences que j'ai acquises et perfectionnées avec le temps pour parvenir à la maîtrise de ce prestigieux tour de main. J'y livre mes connaissances, conseils, astuces, mais surtout tous mes secrets, avec le souhait qu'ils vous éclairent sur le chemin de ce savoir- faire ancestral. Vous y trouverez l'éventail du matériel, plusieurs versions de pâtes à crêpes, des tours de main, des pliages de présentation, des techniques de cuisson, des recettes, des plus simples aux plus élaborées, et des variantes originales de crêpes salées ou sucrées. Pas à pas grâce à de nombreuses photos, je vous accompagne, avec facilité, dans l'apprentissage de toutes les techniques. Alors, rozell en main, cultivez votre nouvelle passion, partagez-la et régalez-vous sans compter ! Je vous souhaite une savoureuse lecture et ose déjà vous imaginer les papilles émoustillées. Catherine Merdy-Goasdoué

01/2019

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Récits de voyage

Lafi. Récit de vie au Burkina

"La lumière fait partie de ma vie. Jamais froid, jamais faim. Je ne connais pas l'ennui du long terme immuable. Il y a plus de quinze ans, j'ai quitté le nid d'origine pour sans cesse goûter, courir et découvrir le monde. J'essaie de ne jamais m'habituer. Eviter la routine. Aiguiser chaque jour ce regard curieux à travers le kaléidoscope de ma vie d'expatriée. Sans cesse en quête d'un ailleurs. Je suis une expat' nomade et j'aime ça." Lafi raconte le quotidien d'une femme d'expatrié au Burkina Faso pendant plus de deux années. Etre femme, mère, amie, amante et nassara à Ouaga relève du défi tout en procurant mille plaisirs. Qu'il s'agisse d'un bien-être physique ou moral, la routine sous d'autres cieux, fussent-ils exotiques, existe aussi. Via ce récit, l'auteur nous offre un voyage dans une Afrique colorée et chaleureuse de laquelle on revient très souvent charmé, voire transformé.

10/2014

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Humour

Journal d'un incompris. Archie Adams, 2 ans 1/4

"Bonjour à tous, je m'appelle Archie et je commence la rédaction de mon journal sur un cahier qui m'a été offert dans l'espoir que j'y dessine des soleils, des fleurs et des animaux de la ferme. Mais au lieu de me consacrer à cette gentille occupation, j'ai décidé d'y coucher mes tourments intérieurs. Ma famille se compose de maman (sur les nerfs en permanence, portée sur l'aboiement, oreilles ravissantes), de papa (parfois drôle, le plus souvent sans grand intérêt, pétomane en chef) et de Monsieur Poil, le chat (caractériel, un rien bas de plafond, haleine de putois). J'ai deux ans un quart. Je n'entends pas grand-chose à ce truc arbitraire qu'on appelle l'âge, si ce n'est que, dans mon cas, il est brandi comme une arme pour m'interdire de me servir de ciseaux, de conduire une voiture et de boire de la bière". Le phénomène Archie, l'enfant terrible aux 500 000 fans.

04/2019

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Littérature française

Virage. La fin d'une tourmente

"J'étais partie tôt ce matin-là. J'avais pris la décision quelques jours auparavant, un peu comme un coup de tête. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je sentais au fond de mes tripes qu'il fallait que j'y aille. Vous savez, ces formes d'intuition qui vous assaillent et qui vous poussent à agir." Destin ou fruit du hasard, certaines rencontres changent à jamais le cours de votre vie... Lorsque Viviane décide de participer à une retrait spirituelle de 21 jours auprès de Don Pedro, elle s'attend à rencontrer un vieux sage grisonnant plutôt que ce beau gosse à la barbe de trois jours, tout droit sorti d'une publicité pour Ralph Lauren ou Armani... Grâce à son aide, elle va démêler un à un les fils de cette immense toile d'araignée dans laquelle elle était retenue prisonnière. Chaque matin, elle va se mettre à nu, s'effondrer, se relever, résister, apprendre, comprendre, intégrer, et enfin, renaître à la vie.

03/2019

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Littérature française

Vent glacial sur trace n°6

DU CYBERPUNK DANS LA NEIGE " C'était quoi ce merdier ? Que se passait-il ? Pas besoin de consulter mon drone-aigle pour savoir qu'il y avait eu de la casse. Ca me remuait jusque dans les tripes. Et puis, ça chlinguait le cadavre. Dans l'air. Une odeur ferreuse d'hémoglobine. J'ai sifflé Draigle que j'ai vu tournoyer dans le ciel avant de piquer dans ma direction. Equipé des dernières technologies de surveillance, il est un anibot caractériel mais il accomplit sa tâche avec zèle.
On a ça en commun. Je suis un Biat. L'un des Seize. Nous surveillons chacun notre secteur. Personnellement, je tolère la survitesse dans la trace tout comme la légitime défense. Ce que j'abhorre, ce sont les gangs. Ce sont des chiens qui ne respectent aucune règle. Et puis, des bruits circulaient. Le vent me soufflait des histoires de rabatteurs finançant des bobeurs pour faire le sale boulot. Fallait régler ça.
Ma réput en dépendait. Presto. " Sniper Biat

12/2017

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Economie

Chroniques 2012-2016

"Ce livre rassemble l'ensemble de mes chroniques publiées de 2012 à 2016. J'espère que le lecteur pourra y trouver quelques pistes utiles pour ses réflexions et ses engagements. I...I A la suite de la publication en 2013 du Capital au xxr siècle, j'ai eu la chance d'aller débattre de la montée des inégalités dans un grand nombre de pays, du Mexique à l'Inde en passant par l'Afrique du Sud, le Brésil, le Moyen-Orient ou la Chine. De nombreuses chroniques reprises ici se nourrissent directement de ces échanges avec des étudiants, militants, lecteurs, auteurs, acteurs de la société civile et du monde économique, culturel et politique. J'en ressors avec une conviction : les questions économiques ne sont pas des questions techniques qu'il faudrait abandonner à une petite caste d'experts. Il est nécessaire que les citoyens puissent se faire leur propre opinion, sans se laisser impressionner..." T. P.

04/2018

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12 ans et +

Love, Simon

Moi, c'est Simon. Simon Spier. Je vis dans une petite ville en banlieue d'Atlanta (traduisez : un trou paumé). J'ai deux soeurs, un chien, Bieber (oui, oui, comme Justin), et les trois meilleurs amis du monde. Je suis fan d'Harry Potter, j'ai une passion profonde pour les Oréos, je fais du théâtre. Et je suis raide dingue de Blue. Blue, c'est un garçon que j'ai rencontré sur le Tumblr du lycée. On se dit tout, sauf notre nom. Je le croise peut-être tous les jours dans le couloir, mais je ne sais pas qui c'est. En fait, ça me plaît bien : je ne suis pas du tout pressé d'annoncer à tout le monde que je suis gay. Personne n'est au courant, à part lui, Blue... et aussi cette fouine de Martin Addison, qui a lu mes e-mails et menace de tout révéler.

05/2018

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Théâtre

Ce tango poignardé

J'ai préparé sa chambre là-haut c'est vraiment simple tout est propre des draps bien amidonnés il verra ce que c'est d'être notre locataire ce n'est pas le dortoir quelle horreur et je lui ferai à manger aussi c'est compris dans le prix de la demi-pension le déjeuner à l'usine et le soir chez nous. Avec nous. Il est beau. Il verra ce que c'est l'hospitalité de gens qui ont travaillé mais ont aussi réfléchi pensé aux autres c'est un garçon d'un bon niveau scolaire mais là-bas pas de travail il a un diplôme oui il ne peut pas s'en servir ici pas reconnu on en est là alors il vient travailler ici dans cette région qui n'est pas gaie ça non Paul a raison. J'espère je l'espère vraiment j'espère qu'il s'y plaira. Il est beau

10/2018

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Littérature française (poches)

Je ne suis pas un homme qui pleure

" C'est physique, écrire. Façonner, enduire, pétrir, balayer, coffrer, peindre, vitrifier, agrandir, creuser, ajuster. C'est rester seule, aussi. L'amour ne fait pas écrire. On cesse d'écrire quand on le trouve. On n'écrit plus lorsqu'on le perd. Je n'aurais jamais dû tomber amoureuse d'un homme en particulier. " A l'origine de ce roman, il devait être question d'amour ou plutôt d'amours inachevées. J'imaginais une histoire légère comme un milieu d'été avec une femme qui parle beaucoup et des hommes qui passent trop vite. C'est après l'avoir écrite, que j'ai réalisé ce que j'en avais fait : un livre sur une romancière qui interroge sa place, ses origines et sur l'écriture qui rafle tout. F. K. Amour, sexe, couleur de peau et lutte des classes. L'auteure exprime, avec autant d'âpreté que d'humour, la rage d'une femme qui ne trouve pas sa place. Gilles Chenaille, Marie Claire.

05/2018

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Littérature française

Souvenirs d'enfance

L'été, nous le passions à quatre-vingts kilomètres de là, à "La Rivière" dans la ferme de mes grands-parents paternels. Nous allions aussi à Cordes, le village tout proche, voir de la famille maternelle : mes grands-parents, ma tante Marie et son époux, des cousins et cousines. J'ai conservé peu de souvenirs de "La Rivière" : un carrelage rouge à la cuisine, une grande cheminée. Dehors, des chiens, des canards dont j'avais une trouille bleue car je les trouvais méchants et je n'aimais pas trop les approcher. Ma soeur aidait ma grand-mère à faire le ménage, à s'occuper des bêtes. Mais moi, j'étais trop petite pour pouvoir apprécier la campagne à sa juste valeur. Tous mes souvenirs se mélangent : la nature, les bêtes, les gens. Je revois tout dans un brouillard et même ma grand-mère, la mémé "Génie" comme on l'appelait alors, que je côtoyais souvent me semble lointaine, lointaine.

01/2019

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Littérature française

Entre toutes les femmes, Juhane

"La voyant installée à la caisse au moment de partir, j'avais tenu à régler les consommations, juste pour la revoir une dernière fois. Elle m'avait accueilli avec un petit sourire triste, les yeux légèrement rougis. Et c'est à ce moment-là qu'elle m'avait remis sa carte de visite sur laquelle figurait son adresse e-mail, comme si elle avait un besoin urgent de communiquer... Je compris bien plus tard que son geste avait été une main tendue, celle d'une jeune fille qui avait, dès le départ, jeté sur moi son dévolu. Pourquoi moi ? Ce dont j'étais certain c'était que sa présence avait déclenché en moi un flot tumultueux d'émotions incontrôlables et qui étaient indubitablement rattachées au passé... Juhane m'avait projeté vingt ans en arrière et fait émerger de mon passé le visage, si semblable au sien, de cette jeune fille que j'avais découverte là-bas dans le Drakensberg."

12/2018

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Littérature érotique et sentim

Laisse tomber la neige !

Le jour où tout a commencé ? Celui où je me suis embourbée dans la neige, en pleine nuit, à 600 km de Paris, après avoir été plaquée devant l'autel. La Reine des neiges, c'était moi, version robe en lambeaux et pieds gelés. C'est là que j'ai cru voir un grizzly. Un plantigrade genre Chabal, debout sur ses pattes arrière et plein de poils, qui a rugi : "Qu'est-ce que vous faites sur ma propriété ? " . Hourra ! il y avait un habitant dans ce coin perdu. J'ai avisé la propriété : en fait, c'était un vieux chalet. Mais si je ne voulais pas mourir de froid, j'avais intérêt à convaincre l'autochtone de m'héberger pour la nuit... L'héroïne trépidante de Cécile Chomin bondit de page en page, et passe par toutes les nuances de la drôlerie et des sentiments, jusqu'à trouver l'amour là où elle n'était vraiment pas venue le chercher.

11/2018

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Romans historiques

Dieu en automne. Paris, septembre 1792

A la fin de l'été, je passais chaque jour devant l'église des Carmes, à Paris. Un matin, j'y suis entré. En ces mêmes lieux, le dimanche 2 septembre 1792, cent soixante prisonniers entassés là depuis trois semaines ont trouvé la mort dans le jardin attenant. On appelle cet épisode les "Massacres de Septembre". Ces hommes ont leur nom sur un mur de l'église. Sans crier gare, pendant que j'explorais les tableaux, voilà qu'ils se tenaient dans mon dos. Assis, allongés, à genoux, ils attendaient ; je retenais mon souffle. Tout a commencé avec l'émotion de ce jour. Soudain, en plein Paris, l'Histoire n'apparaissait plus comme une chose faite, mais elle cherchait à nouveau son chemin, dans l'indécision du présent, le tremblé de l'heure. J'ai voulu redonner vie à l'un de ces noms. Voici l'histoire du jeune abbé Gabriel Fougère, assassiné à 20 ans pour avoir préféré Dieu.

08/2017

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Littérature érotique et sentim

The elements Tome 3 : The silent waters

Notre vie est faite de moments. Certains terriblement douloureux, d'autres merveilleusement optimistes. J'ai connu beaucoup de ces moments dans ma vie, des moments qui m'ont changée, des moments de défi. En tout cas, au cours des moments les plus importants – des plus déchirants et des plus incroyables – il était toujours là. J'avais huit ans quand j'ai perdu ma voix. Une partie de moi m'a été volée, et la seule personne qui pouvait vraiment entendre mon silence était Brooks Griffin. Il était la lumière de mes jours sombres, la promesse du lendemain, jusqu'à ce que la tragédie le rattrape. Une tragédie qui a fini par le noyer dans un océan de souvenirs. C'est l'histoire d'un garçon et d'une fille qui s'aimaient l'un l'autre, mais qui ne s'aimaient pas eux-mêmes. Une histoire de vie et de mort. D'amour et de promesses brisées.

06/2017

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Littérature française

Le cosaque de la rue Garibaldi

Grand-Père prétendait avoir été cosaque. J'aurais donc eu le bonheur d'avoir connu le seul cosaque juif de l'Histoire. Il fallait bien que Grand-Père ait été quelque chose pur tonte la famille qui l'avait dézingué. Il n'était rien ou si peu de chose. Juste bon à faire bouillir la marmite dans sa boucherie, traînant son yiddish de pouilleux, méprisable aux yeux de tous les assimilés qui l'entouraient... Pour rendre justice à cet homme qui m'a tendrement aimé, j'ai voulu faire revivre ce petit monde de rescapés à Montreuil dans les années 50. Et moi au milieu, enfant arraché à ma mère, à mon kibboutz, à ma langue, j'ai tenté comme tous ceux de ma génération d'échapper au poids de leurs histoires de guerre. Sans le vouloir, ils nous ont pourri la vie. Notre place, il a fallu se battre pour la trouver.

02/2016

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Littérature française

La fin du monde. Nouvelles

"Passé un temps, la bibliothèque, on s'y fait. De loin, les rayonnages semblent identiques, les livres similaires, leur statut semblable. Mais on comprend vite que les séries LF-XIX-RO sont prestigieuses. LF-XIX-RO-MB jouit d'un statut exceptionnel. Mais je l'ai bien mérité, dit-elle, après les infortunes que j'ai subies. Passe de mourir d'ennui dans une bibliothèque, mais mourir d'ennui à la campagne, ça non, je ne le souhaite à personne. Savez-vous ce que c'est qu'un homme idiot sept jours sur sept ? LF-XIX-RO-MB n'aime guère qu'on l'emprunte. Elle se tapit sous l'escalier en espérant que le lecteur optera pour Balzac ou Zola. De toute façon, ils nous confondent, se moque-t-elle. Moi, avec ma signature LF-XXI-MAA, je n'ai que le droit de me taire. J'ai froid, j'ai chaud, mes voisins m'ignorent."

11/2016

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BD tout public

Woo-lee et moi

"Woo-lee et moi est une fiction basée sur ma propre expérience. J'ai moi-même vécu dans un temple bouddhiste lorsque j'étais étudiante. J'habitais à l'époque avec mon père qui avait déjà plus de soixante-dix ans et ma soeur aînée qui a cinq ans de plus que mol. Depuis longtemps je n'habitais plus avec ma mère, qui était devenue bonzesse durant mon enfance. Je vivais une vie normale au sein d'une famille qui n'était pas tout à fait normale. La réalité est bien différente de celle qu'on nous présente dans les manuels scolaires, une famille heureuse composée d'un père, d'une mère, de leurs enfants vivant ensemble dans une maison à deux étages avec jardin. A observer la vie des autres, je constate que chacun a son lot de problèmes et de chagrin. Les gens vivent des situations parfois inhabituelles, mais réagissent comme si tout cela était normal" Sim Heung-ah, Décembre 2007

04/2010

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Poésie

Mes singulières. (vingt-sept)

Ce recueil se compose de portraits et d'instants brefs et épisodiques, évoquant le trouble : celui du désir, de la féminité, des autres, de l'amour, de l'amitié et de la famille. Il se traduit comme l'expression d'une quête de liberté ineffable, remède à une mélancolie qui demeure. C'est aussi le questionnement du manque, de l'abandon, de l'absence ; de la solitude profonde, de l'enfance, de l'adolescence et du monde dans lequel je m'apprête à entrer. J'ai choisi vingt-sept textes qui retracent mes vingt-sept années vécues. Certains d'entre eux sont tirés de carnets que j'ai volontairement réouverts. Je les ai réécrits mais j'ai tenu à laisser l'authenticité de leur jeunesse. Témoins du temps qui avance et qui nous transforme. Je vous laisse découvrir, chers lecteurs, cette ode, aux visages, aux instants et aux gens qui ont rendu le vivant possible. A elles, à eux, Mes Singulières.

04/2022

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Art contemporain

Stéphane Trois-Carrés

"Ma posture esthétique vise à unir la rigueur et l'intuition, le concept et la peinture, la sensibilité et la raison dans un même espace. C'est un ensemble d'intuitions mathématiques où le dessin et la peinture tiennent lieu de théorèmes. Les oeuvres dialoguent comme les pages d'une encyclopédie vivante ; c'est pour cela qu'elles ont toutes le même format. J'explore le rapport entre le continu et le discret afin de comprendre ce que peut être l'esthétique après l'évaporation du postmodernisme dans l'inconsistance globale. J'explore les zones intermédiaires entre le geste et le calcul. J'élabore une esthétique intermédiaire, en gardant à l'esprit que les idées mathématiques constituent un mode de description efficace du monde et de ses phénomènes et qu'il est possible de les rendre visibles et appréhendables, même les paradoxes et les horizons fuyants qu'elles recèlent". Stéphane Trois Carrés, février 2022

09/2022

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Thèmes photo

Düsseldorf

"Quelque part, j'aime bien être là où l'on ne m'attend pas. Ce n'est pas parce que j'aime la photographie "poétique" à la Boubat ou Frank que je n'aime pas, ou ne sais pas apprécier autre chose. D'ailleurs, dès le début des années 1970, j'avais photographié ainsi en série au 50 mm les cinémas de l'Ouest américain, et tous les écriteaux ou symboles du mythe des cow-boys et des Indiens. C'est ainsi qu'un jour je me retrouvai consciemment à Düsseldorf, voulant, à ma manière, rendre hommage à cette célèbre école de photographie. Comment faire ? Je ne me sers pas d'une chambre ! Mais avec la rigueur du 50 mm à laquelle je crois dur comme fer, il était possible de photographier telle quelle cette ville moderne contemporaine. Au 50 mm, aucune déformation ou effet et ainsi, je pus m'inscrire dans cette approche düsseldorfienne".

04/2021

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Protestantisme

Mon mari, cet inconnu

"... J'ai aimé pendant plus de quarante ans un homme qui n'a jamais été. J'ai aimé une image, un fake, un reflet , un faux, une contrefaçon, acteur de série B. Mon mari était un autre que j'ignorais... " L'auteure commence ainsi le récit de sa vie d'épouse, manipulée affectivement par son mari infidèle. L'espoir qu'elle ranime sans cesse ne suffit pas à étouffer l'évidence. Comment tenir ou comment partir ? Telle est sa question ! "... Certes, pour le moment je suis à terre, morfondue. Une masse inerte sur le sol. Mais je sais que je vais pouvoir bientôt prendre mon envol. Extirper mon moi de son formol". Une histoire écrite avec talent, un cheminement décrit avec précision. Dieu n'a pas épargné à l'épouse bafouée l'impasse où elle s'est engouffrée. Pourtant, c'est par Sa grâce qu'elle compte triompher des traumatismes subis, c'est par "la résilience revisitée par Dieu" .

04/2022

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Littérature française

Le passage

Faut-il croire à un autre monde ? A l'existence de la lumière qui nous y guide ? C'est cet étrange lien, entre rêve et réalité, qui m'a permis de trouver le passage vers lequel j'ai revu, l'espace d'un instant, la première femme de ma vie, celle m'ayant mise au monde : Maman. Papa m'affirma un jour, que penser à l'être aimé après sa mort permettait de le conserver dans une certaine forme de vie. La majorité d'entre nous auraient plongé sans hésiter dans le passé avant de quitter ce monde, mais moi, durant ce moment, celui que la médecine classa comme entre la vie et la mort, j'ai été témoin de ce qui aurait pu ressembler à mon avenir. J'ai compris, au fil du temps, que le déroulement de cette aventure, cet instant vécu entre deux mondes, était tracé par un sentiment de culpabilité qui me rongeait...

04/2022

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Essais

Des rives d’un rêve...

Lors d'une conversation amicale entre psychanalystes celui considéré comme l' "Ancien" regretta la frilosité des analystes présents à parler de leur expérience personnelle de la cure sinon sous forme de récits romancés, d'amorce théoriques ou biographiques, propos toujours intéressants, mais sans grands risques. Pourquoi ne pas oser parfois livrer "un paquet de matériel brut" ? Les choses on-t-elles changées ? Certains se sont avancés de diverses façons, mais c'est en retrouvant une série de bouts de papier disparates que me revint cette question, ces restes n'avaient comme lien entre eux que le souvenir d'un rêve. J'ai choisi de présenter ces éléments sans précaution, comme simple document. En contrepartie, j'ai dû constater mon incapacité à y joindre quelque appréciation critique ou commentaire personnel. En m'en tenant à ces bouts de papier j'ai voulu essayer de restituer concrètement un fragment de texte "désarticulé" où les effets de l'inconscient ne seraient pas totalement effacés.

05/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Friendship, Texas Tome 1 : Aux portes de la gloire

Bienvenue chez Conti. Je suis Lia et je vais nguhhhhhhhhhhhh" . J'ai beugué. Directement en face de moi se trouvait le nageur olympique, Jay Morningstar... et je me suis comportée comme la dernière des idiotes. Le reste de la table a levé les yeux pour me voir debout là, la bouche pratiquement béante. Son entraîneur, que j'ai reconnu grâce à des interviews télévisées, et même les deux autres nageurs de l'équipe olympique... ils n'ont rien dit, ils n'ont même pas cligné des yeux. Rien/ "Euh... je veux dire. ". . Je ne pouvais même pas former une phrase cohérente et Jay Morningstar me regardait toujours, un sourire en coin. Que devais-je dire ? "Désolée, je viens de faire un bruit bizarre, c'est juste que j'ai une affiche de toi sur mon mur où tu ne portes rien de plus que tes médailles d'or, un sourire et un maillot minuscule ?

03/2021