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CNLAfrique – Le Maroc inspire des lieux communs. Il serait un prototype d'immobilisme politique, dans la main autoritaire et conservatrice du "commandeur des croyants", en mal de démocratie, mais à l'ombre d'un islam somme toute modéré.
Trente années d'enquêtes de terrain, d'entretiens, de dépouillement d'une vaste documentation primaire et d'observation participante permettent à Béatrice Hibou et Mohamed Tozy de montrer comment les changements démographiques et environnementaux, ainsi que les processus de naturalisation du néolibéralisme, ont transformé les façons de gouverner les hommes et les territoires du royaume.
A partir des types-idéaux de l'Empire et de l'Etat-nation, les auteurs dégagent la pluralité des modes de gouvernement et de domination à l'oeuvre au Maroc en insistant sur leur osmose continuelle. Il n'est pas question d'un passage de l'empire chérifien (XVIIe-XIXe siècle) à l'Etat-nation, dont le protectorat français aurait jeté les fondements, ni de la perpétuation d'une tradition impériale résiduelle au coeur de l'Etat moderne. Il s'agit bel et bien d'un assemblage de ces deux logiques, qui déjà coexistaient dans les siècles précédents, et dont le jeu simultané est sous-jacent au gouvernement néolibéral contemporain.
L'Empire et l'Etat-nation ne se présentent pas sous la forme d'une alternative ni d'une contradiction. Ils constituent deux ressorts d'une même domination qui ne se réduit pas à la seule figure du roi. Ils sont en tension continue, une tension dont procède l'historicité de l'imaginaire politique marocain et qui en tisse le temps singulier. Une démonstration fondamentale de sociologie historique comparée de l'Etat.
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Chaque romance réincarne les cicatrices d'une enfance passée, soit pour les soigner, soit pour les approfondir. À travers un prisme de souvenirs qu'elle évoque en route vers Heidelberg en train, Clotilde Mélisse tente de déchiffrer la complexité de sa relation avec Guillaume.
Tandis que des visions apocalyptiques se dévoilent à travers la fenêtre du train, Clotilde retrace les moments-clés de sa vie. Sa première immersion dans le monde de la poésie à travers les livres de sa mère, le féminicide perpétré par un parent, son adolescence marquée par des pensées suicidaires, et le verdict de sa maladie bipolaire.
Son interaction avec Guillaume, dix ans auparavant, leur connexion par correspondance qui ressemblait à une dépendance, et la désintégration de leur amour lorsqu'ils ont dû affronter la réalité. Guillaume est réapparu, et cela fait maintenant dix-sept mois que Clotilde perd pied. Celle qui trouvait son bonheur dans son célibat est maintenant en proie à la douleur due à la renaissance de cet amour déchu.
Les années écoulées n'ont rien modifié : Guillaume est toujours homosexuel et est désormais en relation. Ainsi, avec chaque arrêt de la gare, Clotilde aspire à trouver une solution avant d'arriver à destination.
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