Recherche

Edmond Blanc

Extraits

ActuaLitté

Récits de voyage

L'Armagnac des Laberdolive. La source des sables fauves

La larme d'eau-de-vie glissant sur le verre rejoint le fond pour qu'aucune goutte ne se perde. Des lèvres à regret viennent encore s'y tremper dans l'espoir d'une seconde tournée. Cela arrive souvent au domaine de Jaurrey : "Après ce 72, goûtez ce 83 !". Et les millésimes défilent en rangs serrés portant étiquette seulement galonnée de l'éternel patronyme Laberdolive, sans décorations de campagnes guerrière de la commercialisation. Point de "premier prix de ceci, ou médaille d'or de cela". Il suffit. L'explorateur gourmand le sait et se promet au travers des transparences aux couleurs de pelages de lions, que les sables fauves entre Gers et Landes le feront rugir d'aise. Baco d'abord, colombard, ugni-blanc et folle-blanche (picpoult) griffent le tanin des chênes du domaine pour en porter l'empreinte jusqu'au nez puis derrière la barbe. Depuis le siècle dernier jusqu'à maintenant, aucune autre intention ne vient se mêler de ce qui ne regarde que la famille ; ainsi ne dit-on pas au salon : "Je vous sers du Laberdolive?". Mais "Lequel ?". Millésimes d'avant-guerre ou d'avant les quinze dernière années, nées de l'énergie d'Ernest, du courage de Valery, de l'imagination de Joseph, du flaire de Gérard, de la constance de Pierre, de l'énergie de Fabien décuplée par le souvenir de Nicolas, ne constituent pas un "stock". Mot trop administratif et certainement trop ordinaire pour prendre le statut de "patrimoine". Les "Sables Fauves" appartiennent encore mieux au présent et à l'avenir puisqu'ils sont déjà le fruit d'un travail de mémoire.

06/2013

ActuaLitté

BD tout public

Ake Ordür

"Ce livre est malsain. Le personnage principal est un criminel sans logique interne, qui exerce la violence de façon arbitraire. Mais Ake Ordür est l'une des bandes dessinées, issue des pages de Galago, les plus accomplies. La jeunesse y puisera ses forces futures. (...) Est-ce une brillante analyse politique ou tout simplement la bande dessinée la plus stupide de Suède ? Ou les deux ? Il est clair qu'Ake Ordür est le héros que ce siècle et le précédent méritent". Voilà ce que Max Andersson (Pixy, Lamort & Cie, Bosnian Flat Dog, tous trois édités à L'Association) écrivait à propos du premier recueil des aventures d'Ake Ordür. Apparu en 1984, Ake Ordür (Ake Jävel en suédois) est le héros le plus populaire de Lars Sjunnesson. Adopté par la scène punk, il va devenir motif de tatouages et de tee-shirts. Son cri de guerre "Aux chiottes la bourgeoisie et toute l'ordürière société ! " va passer des pages du magazine suédois Galago aux festivals de rock. Inspiré par un personnage de l'Opéra de quat'sous, Ake Ordür est dessiné en noir et blanc de façon très iconique ; le logotype d'une société délétère. Vêtu d'un costume noir stylé, il montre les dents, un immuable sourire retenant une inextinguible cigarette. Il s'exprime laconiquement, souvent par interjection. Ake Ordür est la quintessence de l'anarchiste énigmatique qui défie violemment les autorités et les conventions en vigueur. Il boit, il fume, il jure, seul ou avec sa petite amie, Anna Dëbris (Anna Fan). Il fait exploser des bâtiments, poursuit des policiers, dénonce par l'absurde les oppressions sociales et les dérives insensées du consumérisme.

04/2013

ActuaLitté

Policiers

Le caïman noir

Tranchée au ras du cou, la tête noire vogue dans un azur onduleux au milieu d'une étoffe rouge. Elle prend le vent au bout du mat qui surplombe l'ancienne bergerie. Son front fuyant est barré d'un bandeau blanc. Cette figure n'est pas celle du Maure, emblème officiel de la Corse, mais d'un caïman noir. Que faire de ce cadeau empoisonné ? Ici on ne plaisante pas avec les emblèmes de la nation. Personne n'avait jamais "osé" un Maure nanti de 76 dents affûtées ! "... Soudain, le portable du G. I. G. N se met à vibrer. A la lecture du code de l'appelant, le commandant ronchonne : - Ce n'est pas possible... Ca fait au moins un an qu'il ne m'a plus donné signe de vie ce fumier ! Après s'être gratté le cuir chevelu, au-dessus de l'oreille droite, signe d'intense incompréhension chez lui, Carl le Mat laisse filer la sonnerie jusqu'à la boîte vocale. En même temps il se traite d'idiot de ne pas avoir pensé à se défaire de ce portable de merde, de sa puce cafteuse... et de tout ces binz le reliant aux autorités de l'armée, aux services de renseignements du D. C. R. I, au Ministère de l'intérieur, à celui des affaires­ étrangères... " Le Caïman noir va vous entraîner dans de sulfureuses aventures, de l'île de Beauté à l'enfer de la jungle amazo­nienne. Laissez-vous croquer par ce reptilien aux 76 dents bien a­cérées. Ca ne manque ni de mordant ni d'humour...

01/2010

ActuaLitté

Sociologie

Parlons enfants de la patrie

" Trois ados, Mamadou, Mouloud et Michel, ont accompli un acte de bravoure. Pour les récompenser, Dieu leur demande de faire un vœu : " Bon Dieu, disent-ils malicieusement, fais que pendant une journée, nos politiques deviennent des jeunes de banlieue. Alors, le Bon Dieu devient triste : - Je ne peux pas faire cela à des êtres humains. Vous êtes bien barbares, mes enfants. " C'est bien connu, les jeunes n'ont ni respect, ni goût de l'effort. Le nanti des beaux quartiers dilapide la fortune de ses parents. Le barbare des banlieues rackette et trafique. Quant au jeune en Afrique, il n'a qu'un seul but : traverser la mer pour gagner l'eldorado occidental. Or tous ces vauriens feront la France et le village planétaire de demain. Doit-on rester sourd à leurs revendications et se diriger tout droit vers un jeunocide ? Ou, comme le propose Gaston Kelman, replacer les jeunes au cœur des préoccupations de la Nation ? Car aujourd'hui, " qu'on le veuille ou non, te résultat de notre action, ce sont les "Trente Honteuses", avec leur "horreur sécuritaire", l'évolution exponentielle des inégalités, de la pauvreté, le soutien aux régimes corrompus d'Afrique, le paternalisme dominateur soutenu par un humanitarisme professionnalisé. " L'auteur de Je suis noir et je n'aime pas le manioc et Au-delà du Noir et du Blanc poursuit ici sa réflexion en revisitant les slogans libertaires de Mai 68. Il dresse le portrait d'une jeunesse spoliée et apporte des solutions concrètes, allant, comme pour les enfants de l'élite, de l'obligation de l'uniforme scolaire au rétablissement du service militaire.

03/2007

ActuaLitté

BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 28 : Premier de cordée

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

08/2006

ActuaLitté

BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 30 : Renard fait bande à part

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

06/2005

ActuaLitté

BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 19 : L'escapade de Cloé

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

07/2005

ActuaLitté

BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 24 : Des pas dans la neige

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

05/2002

ActuaLitté

Récits de voyage

Au plus secret des îles. Aventures dans le Pacifique

Le grand biologiste Tim Flannery a parcouru les îles tropicales du Pacifique Sud-Ouest pendant plus d'une décennie à la recherche de marsupiaux, de chauves-souris et d'autres petits mammifères que l'on ne rencontre nulle part ailleurs sur notre planète. Plusieurs de ces îles étaient pour la science des pages vierges : l'équipe s'aventura dans des villages où personne, de mémoire d'homme, n'avait encore vu un visage blanc, et sur des sommets montagneux couronnés de végétation irréelle. Dans le grand arc insulaire situé entre l'île de Sulawesi et les Fidji (soit une distance supérieure à celle qui sépare Paris de Montréal), Flannery va faire d'immenses découvertes, mettant au jour de véritables "fossiles vivants", mais aussi des indices fondamentaux pour la compréhension des rouages et des caprices de l'évolution. Si la Polynésie offre souvent une perfection de carte postale, d'autres terres plus lointaines montrent un visage tourmenté, parfois hostile, surtout lorsque les obstacles géologiques se doublent du tabou des frayeurs ancestrales. Et c'est là que la petite équipe, surmontant les fatigues par un humour et un enthousiasme inépuisables, débusque des rats géants, des chauves-souris à tête de singe, le grand éclat de rire de la Création. Une mission de biologistes spécialisés dans les mammifères entreprend d'explorer les îles tropicales du Pacifique Sud-Ouest. Rarement ouvrage de vulgarisation scientifique n'aura été aussi juste, aussi drôle et instructif à la fois. Défenseur acharné de la biodiversité, Tim Flannery a les armes qu'il faut pour propager son amour de la Terre et du vivant.

02/2015

ActuaLitté

Poésie

Anthologie thématique de la poésie française du Moyen Age

Voici une anthologie thématique de la poésie française du Moyen Age. Première du genre, elle est différente des recueils de morceaux choisis consacrés à la même période. Ceux-ci conduisent invariablement de la Chanson de Roland aux poésies de Villon. C'est un cheminement inévitable à travers les espaces clos des genres littéraires : espace épique, espace lyrique, espace romanesque, espace satirique, etc. Le lecteur progresse ainsi méthodiquement, soumis à la double contrainte de la chronologie et du genre littéraire. L'anthologie thématique procède tout autrement. Affranchie à la fois de l'histoire et des genres littéraires, elle propose des textes qui illustrent soit les grands thèmes de la poésie universelle, soit des motifs secondaires plus ou moins en liaison avec la vie et la civilisation médiévales. Ainsi trouvera-t-on au début Amour, Aventure, Beauté, Bonheur et, plus loin, Mort, Rêve, Tristesse, Vieillesse. Mais la couleur et la tonalité médiévales y sont apportées par des motifs tels que Chevalerie, Courtoisie, Croisade, Jongleur, Lèpre, Tournoi, Vassal. Parallèlement figurent des motifs qu'on ne relève pas d'ordinaire tels que Calembour, Fantastique, Humour, Mariage blanc. Ils présentent pourtant leur intérêt tant général que médiéval. Ce rapide énoncé laisse prévoir qu'outre les noms attendus et les souvenirs réveillés, on y fera aussi d'intéressantes découvertes avec la traduction de textes rares qui méritent d'être mis à jour. Telle quelle cette anthologie apporte une contribution originale à la connaissance de la poésie médiévale. Elle ne l'aborde pas sous la forme classique mais elle se prête selon le goût et l'humeur du lecteur à un parcours suivi, une promenade, une escapade.

01/1991

ActuaLitté

Littérature française

La petite fille sur la banquise

" J'ai neuf ans. Un dimanche de mai, je rentre seule de la fête de l'école, un monsieur me suit. Un jour blanc. Après, la confusion. Année après année, avancer dans la nuit. Quand on n'a pas les mots, on se tait, on s'enferme, on s'éteint, alors les mots, je les ai cherchés. Longtemps. Et de mots en mots, je me suis mise à écrire. Je suis partie du dimanche de mai et j'ai traversé mon passé, j'ai confronté les faits, et phrase après phrase, j'ai épuisé la violence à force de la nommer, de la délimiter, de la donner à voir et à comprendre. Page après page, je suis revenue à la vie. " Quand ses parents la trouvent en pleurs, mutique, Adélaïde ignore ce qui lui est arrivé. Ils l'emmènent au commissariat. Elle grandit sans rien laisser paraître, adolescente puis jeune femme enjouée. Des années de souffrance, de solitude, de combat. Vingt ans après, elle reçoit un appel de la brigade des mineurs. Une enquêtrice a rouvert l'affaire dite de l'électricien, classée, et l'ADN désigne un cambrioleur bien connu des services de police. On lui attribue 72 victimes mineures de 1983 à 2003, plus les centaines de petites filles qui n'ont pas pu déposer plainte. Au printemps 2016, au Palais de justice de Paris, au côté de 18 autres femmes, Adélaïde affronte le violeur en série qui a détruit sa vie. Avec une distance, une maturité et une finesse d'écriture saisissantes, Adélaïde Bon retrace un parcours terrifiant, et pourtant trop commun. Une lecture cruciale.

03/2018

ActuaLitté

BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 14 : La grande épreuve

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

01/2003

ActuaLitté

BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 36 : La mystérieuse invention

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

12/2002

ActuaLitté

BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 17 : Sauve qui peut

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

01/2020

ActuaLitté

BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 38 : En piste les Compères !

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

12/2002

ActuaLitté

BD tout public

Petite Jérusalem

Quelques jours après la chute du Mur de Berlin, un homme revient dans la ville qui l'a vu naître... et que peut-être il n'a jamais quitté. Il en arpente les rues dans un périple sans fin et ne s'arrête que pour écrire des courtes lettres à sa grand-mère, sans pourtant en attendre une réponse. Le passé refait lentement surface et ses souvenirs se fondent aux récits entendus de la bouche de ses proches... Il est entouré par des ombres qui se dessinent sur les murs ; les façades fatiguées des immeubles lui renvoient l'écho de langues désormais oubliées. Les fantômes des anciens habitants, que le XXe siècle finissant a emporté avec lui, l'entourent mêlant leurs voix avec celles des hommes et des femmes, ceux-ci bien réels, qui les ont remplacés. En redonnant vie et forme à ses souvenirs familiaux, Elettra Stamboulis brosse par petites touches un portrait intime de Salonique, trait d'union entre l'Orient et l'Occident, ville à l'histoire millénaire et aux multiples facettes séfarades, valaques, arméniennes, pontiques, albanaises ; ville emblématique d'un pays à l'identité hybride, la Grèce. Le récit d'Elettra Stamboulis en parcourt l'histoire récente : l'Occupation allemande, l'extermination presque totale de sa communauté juive, la Guerre civile qui l'a divisée et ensanglantée, comme le pays tout entier. La plume d'Angelo Mennillo redouble la dimension poétique du texte de Stamboulis et forge une clé de lecture puissante et originale de l'histoire en noir et blanc qui a été, et continue d'être, celle de la République hellénique.

02/2018

ActuaLitté

Littérature française

Gazhell

"Je suis le Roi sans être le méritant de mes privilèges…" Dans cette ultime Confession, Vincent Blénet dévoile son Je(u). Né pour être aimé, L'Aimé, il a pourtant chevauché ses Géhennes sans relâche, comme un cow-boy de rodéo électrique dans les flammes du ring médiatique. Chute après chute, il s'est relevé en souriant, ensanglanté du sang honni de ses victimes, ceux qui ont tout misé sur le paraître et crachent sans pitié sur l'Etre de feu, seul rescapé de l'Amour. Son Verbe tranchant ne les a pas épargnés. Gazhell(e), c'est sa rencontre avec l'Amour. Amour tarifé bien souvent, mais Amour pur pour l'errant. Amour des Mots comme des Etres, masculins et féminins, Amour de la Chute éternelle et grisante qui met l'esprit en Feu. Le Bien, le Mal, le noir et le blanc, l'ombre ou la lumière, l'Enfer (Hell) ou le Paradis… L'Archimandrite cherche encore sa voie. Il "triche avec les règlements célestes…", "arpente les Abbayes au son des clochers", "poursuit l'éternité où sa Chute l'entraîne…", mais "Dieu que cette fille est jolie". Sait-il qu'il a trouvé le Graal ? Quelle que soit la forme qu'il se plaît à revêtir pour mieux nous rendre sa recherche éprouvante, l'Amour est la Force unique et il l'a enlacée. Paix à son Ame. Sur son Arbre de vie, Vincent Blénet a accroché de nombreux fruits, acides et explosifs, gorgés de bruit et de fureur, de Rouge et de Noir. A maturité. Un chemin unique pour un être exceptionnel. Marie Mary.

02/2018

ActuaLitté

Théâtre

L'esplanade N° 2

L'esprit de la revue Chaillot - Théâtre national de la Danse, place son action en écho permanent aux dé s auxquels la société actuelle doit faire face. Pour mieux s'adapter aux bouleversements technologiques, sociologiques, politiques et écologiques du monde d'aujourd'hui et construire celui de demain. Un monde respectueux de l'individu, de ses libertés, et en accord avec son environnement. Les artistes, par leur création, leurs utopies et leurs alertes, jouent un rôle essentiel dans notre cité. La danse, en particulier, discipline ouverte à tous les arts et susceptible d'être immédiatement appréhendée, au-delà des barrières linguistiques, constitue un champ extrêmement fécond. La diversité de son répertoire et de son patrimoine s'enrichit sans cesse des innovations contemporaines. Aujourd'hui, l'intérêt croissant de publics si di érents par l'âge et l'origine témoigne de cette importance. L'Esplanade, la revue de Chaillot, a pour ambition de faire résonner cette histoire à travers des thématiques croisées : portraits de personnalités historiques et contemporaines, évocation de spectacles ou d'événements qui constituent notre mémoire collective, focus sur les chorégraphes les plus marquants de notre époque et les esthétiques qu'ils inventent, histoire du site et des combats menés sur place. Réalisée dans le cadre de l'anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme signée au Palais de Chaillot le 10 décembre 1948, présentée dans un écrin graphique au design soigné et moderne, elle réunit photographies en noir et blanc et articles ouverts à tous. Ainsi L'Esplanade se consacre aux grands récits humanistes et politiques qui ont marqué le XXe siècle à Chaillot.

11/2018

ActuaLitté

Littérature française

Et si tu n'existais pas... Correspondance onirique

Si je vous disais où cette histoire d'amour a pris naissance, vous seriez surpris. Elle est née sur la falaise de Bonifacio, au-dessus des vagues, dans le petit cimetière blanc qui couronne le rocher. Le lieu de repos est un dédale de ruelles où de petites chapelles funéraires se tiennent serrées les unes contre les autres - comme dans un village, les maisons - pour mieux faire face aux vents marins... C'est là, au détour d'une allée que la vision s'est offerte à mon regard. Oh ! Ce n'était pas grand-chose. Simplement un foulard bleu - bleu profond, couleur de mistral - noué à la poignée de la porte d'une de ces chapelles funéraires. Un simple bandana en fait. De là, a pris corps cette suite de textes en forme de correspondance rêvée. Le reste ? Le reste tient dans un cri. Entre l'illusion et la réalité : l'illusion de rêves répétés et la réalité de ce foulard - bleu. L'illusion, celle d'un amour qu'on aimerait tant voir revivre, après de longues années d'absence, au travers de retrouvailles fantasmées. La réalité, peut-être, celle de deux clichés photographiques pris à trente ans de distance... Le tout ne fait qu'une dérisoire tranche de vie. Avec son comptant d'illusions et d'illusoire réalité. Sa réserve inépuisable de regrets bien sûr. De remords aussi. Et puis, ces quelques lettres. Faites de mots, d'amour et... de mort. Et si tu n'existais pas Dis-moi comment j'existerais Je pourrais faire semblant d'être moi Mais je ne serais pas vrai... Et sans doute, ne le suis-je pas...

06/2017

ActuaLitté

Littérature étrangère

Moonbloom

Norman Moonbloom est un rêveur qui n'a jamais réussi à aller au bout des choses. Après des études avortées, il se voit confier par son frère autoritaire un poste de gérant de plusieurs immeubles à New York, pour la plupart défraîchis et sur le point de s'écrouler. D'un air distrait et distant, il fait la tournée des locataires pour récolter ses précieux loyers. Mais alors que la mission semble des plus simples, il va devoir se confronter à l'intimité des autres. Et les personnages qui peuplent ces appartements sont hauts en couleur. Il y a Karloff, un Juif d'Europe centrale centenaire qui a choisi de vivre dans la crasse et de boire pour oublier. Stan Katz, le joueur de trompette blanc qui partage un appartement avec Sidone, un batteur noir homosexuel, les deux font la bringue à défaut de faire la paire. Des familles étriquées, des couples qui se disputent à coups de jets de bouteilles, des professeurs alcooliques qui récitent du T. S. Elliot en conspuant la société. Sans parler de leurs récriminations constantes : réparer ceci, réparer cela, boucher ce trou, repeindre, remplacer, vider... Sortant peu à peu de sa léthargie, c'est plein d'entrain et de façon frénétique qu'il va alors tenter de remettre à neuf ces immeubles et de rafistoler ces êtres bosselés, et prendre du même coup conscience de sa propre existence. Edward Lewis Wallant nous entraîne avec Moonbloom au coeur d'un microcosme grouillant de vies qui, à la façon d'un George Perec dans La vie mode d'emploi, dresse un tableau de la comédie humaine drôle et émouvant.

01/2017

ActuaLitté

Sports

L'Etoile d'Afrique. L'histoire de Hans Joachim Marseille

Avec 158 victoires à son palmarès et sa mort dans le ciel d'Egypte le 30 septembre 1942, à seulement 22 ans, Hans-Joachim Marseille est une légende de l'aviation de la Seconde Guerre mondiale. Outre ses exceptionnelles qualités de pilote de chasse, il doit sa notoriété à son anticonformisme et son aversion pour l'autorité, qui lui causèrent bien des soucis avec sa hiérarchie ; ainsi qu'à son attitude chevaleresque qui l'amena, à plusieurs reprises, à escorter jusqu'à sa base un ennemi blessé ou dont l'avion était endommagé. Ce comportement et sa redoutable efficacité en combat lui valurent d'être aussi célèbre en Allemagne que parmi les pilotes alliés, qui le craignaient et le respectaient à la fois. Ayant recueilli des témoignages auprès de vétérans ayant connu Marseille, les auteurs américains Colin D. Heaton et Anne-Marie Lewis ont écrit une biographie très documentée qui retrace avec détails la vie courte mais intense de cet aviateur pas comme les autres, entré au Panthéon des pilotes de chasse à seulement 22 ans. Soucieuses de développer leur secteur consacré à l'aviation de la Seconde Guerre mondiale, les éditions Heimdal publient de ce best-seller, outre-Atlantique et en Grande-Bretagne, une version française en grand format toilée, sous jaquette, afin de mettre en valeur une iconographie enrichie de plus de 150 photos en couleurs et en noir et blanc, ainsi que de profils d'avions. Assurément, un ouvrage qui fera date dans l'histoire des publications aéronautiques, par l'importance de son sujet comme par la qualité de son texte et la richesse de son illustration.

01/2017

ActuaLitté

Beaux arts

Peintures et sculptures du Panthéon

L'église Sainte-Geneviève est construite durant la seconde moitié du XVIIIe siècle par l'architecte Jacques-Germain Soufflot pour abriter les reliques de la patronne de Paris. La Révolution française l'érige en panthéon afin de rendre hommage aux héros de la patrie. Alternativement lieu de culte religieux et temple laïc au XIXe siècle, le Panthéon conserve de cette période la grande fresque de la coupole exécutée par Gros et les quatre pendentifs supportant le dôme dus à Gérard, sans oublier le grand fronton de David d'Angers. L'édifice est définitivement consacré monument national, dédié aux grands hommes, après la guerre de 1870. En 1874, Philippe de Chennevières, directeur des Beaux-Arts, élabore un programme décoratif destiné à glorifier les grandes heures de la France catholique et monarchique. Jusqu'en 1889, les meilleurs artistes officiels s'y appliquent : Puvis de Chavannes célèbre sainte Geneviève, Cabanel Saint Louis, Lenepveu Jeannne d'Arc, Bonnat et Galland saint Denis, tandis que Blanc et Lévy saluent Clovis et Charlemagne. Avec l'avènement de la IIIe République, les allégories laïques et civiques prennent le pas sur les vies de saints. Les commandes de sculptures reflètent cette évolution. Les oeuvres de Marqueste, Gasq ou Injalbert honorent les martyrs révolutionnaires et les héros républicains, les monuments à Diderot et Rousseau louent les valeurs universelles des droits de l'homme et de la démocratie. Les groupes de Landowski et Bouchard, quand à eux, marquent le renouveau de la sculpture moderne au début du XXe siècle. Le Panthéon est bien le monument symbolique des bouleversements idéologiques de la France contemporaine comme de la politique artistique de la République jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

07/1997

ActuaLitté

Ethnologie

Naga. Portrait hors frontières

Quelque part entre ciel et terre, à la frontière entre Inde et Myanmar, le "Pays des Collines" semble n'avoir jamais existé. Longtemps interdit au tourisme, il évoque tout juste pour quelques privilégiés l'insaisissable peuple des Naga, coupeurs de têtes christianisés par des missionnaires américains du XIXe siècle. Le Nagaland est pourtant l'un des vingt-neuf Etats de l'Union indienne, mais ses deux millions d'habitants, sans communauté ethnique, linguistique ou culturelle avec ses puissants voisins, se laissent facilement oublier. Ce pays est un artifice, une invention, un mythe, une réalité hors limite, tardivement identifié et intégré par la Pax Britannica, puis par la Pax India, qui pouvaient difficilement laisser sans contrôle les périphéries de leur empire. Le Nagaland regroupe des groupes ethniques hétérogènes, qui n'ont guère en commun que leur passé de petit agriculteur-chasseur-cueilleur-guerrier, d'être de type physique "mongoloïde", et d'appartenir à la famille linguistique tibéto-birmane. Yvan Travert, par ses splendides photographies en noir et blanc, et Ivana sa fille, par un texte de référence sur leur histoire et leur culture, donnent ensemble un sens aux visages des Lotha, des Konyak ou des Chakhesang croisés ici. Chacun d'eux nous rappelle une vérité qui nous échappe sans cesse : ici un guerrier mohican, des révolutionnaires péruviens ou quelque chamane sibérien, là une vieille Chinoise ou une délicate Javanaise. La peau est brune, blanche, dorée, tatouée ou pas, les yeux sont ronds, fendus ou bridés. Les deux auteurs témoignent superbement de ce peuple oublié. Turbulent, vindicatif, courtois et joyeux, il est en train de s'inventer une modernité, sans vraiment quitter ses montagnes, et sans ignorer le reste du monde.

10/2014

ActuaLitté

Romans policiers

La vie que l'on va prendre

- Monsieur le juge Gourvennec, je vous croyais aux affaires familiales. - Monsieur le commissaire Mermet, je vous croyais à la sécurité publique, nous sommes-nous lancés en marchant l'un à la rencontre de l'autre. - Entre pestiférés, on peut peut-être s'entraider, me serra-t-il la main. Des gardiens de la paix en gilets pare-balles et HK en bandoulière gelaient l'accès à la maison d'arrêt. Derrière le ruban rouge et blanc, des dizaines de douilles de 7, 62 jonchaient le sol. Le béton armé du mur d'enceinte présentait une béance guerrière. Dans une société où la finance et l'inconséquence broient en silence, où l'extrême droite est aux portes du pouvoir et où la gauche a tellement brouillé les cartes qu'elle semble s'être totalement perdue, un commando d'extrême gauche a pris le maquis. Depuis le Haut Beaujolais, il sème la mort de Lyon à Tarare et de Saint-Etienne à Villefranche-sur-Saône. Un ancien juge antiterroriste est entraîné corps et âme dans ce maelstrom sanglant. Journaliste, Ludovic Daim a couvert durant 20 ans les faits divers et les affaires judiciaires pour l'Agence France Presse, Le Progrès ou Le Pays... En promenant son stylo et son calepin dans les commissariats, les gendarmeries et les salles d'audience, il a pu sonder les tréfonds de l'âme humaine. Souvent en vain. Auteur d'un recueil de nouvelles, Des vies parallèles, il publie avec La vie que l'on va prendre son premier roman. A 55 ans, il vit aux confins du Rhône, de la Loire et de la Saône-et-Loire. Il écrit actuellement pour le cinéma.

03/2022

ActuaLitté

Réalistes, contemporains

Vergès. Une nuit avec le diable

Dans l'intimité du plus controversé des avocats. On ne présente plus maître Jacques Vergès tant sa réputation sulfureuse le précède. Né dans les années 1920 en Thaïlande, il grandit sur l'île de la Réunion et se passionne très tôt pour la politique. " Narcissique ", " cynique " et " provocateur ", il enchaînera les procès médiatiques jusqu'à devenir une star du barreau dans les années 80. En prenant la défense des plus grands criminels, comme celle du nazi Klaus Barbie ou de Slobodan Milosevic, il forge sa propre légende d'avocat du Diable. En 30 ans de carrière, il pénètre les hautes sphères du pouvoir, tisse des amitiés - Pol Pot, Mao, Carlos, Saddam Hussein... - et ne cesse de cultiver le mystère de ses huit années de disparition. On ne partage pas toujours ses idées mais sa trajectoire reste fascinante. Résistant à 17 ans puis fervent militant anticolonialiste, il embrasse une carrière d'avocat presque malgré lui en 1956. Très vite, il fera le choix de défendre les fedayin de la guerre d'Algérie jusqu'à se marier avec l'héroïne de l'indépendance à qui il a sauvé la tête... De l'enfant métis écorché au " salaud lumineux ", cet album revient sur l'essence de ses combats et sa personnalité ambivalente. Après le très remarqué L'Affaire Zola paru en 2019, le journaliste Jean-Charles Chapuzet nous offre un portrait exceptionnel tiré d'un entretien privé avec maître Vergès au soir de sa vie. L'ensemble est illustré de main de maître, avec un noir et blanc aiguisé par Guillaume Martinez, ce dernier faisant son grand retour chez Glénat après plusieurs albums chez Futuropolis, dont sa grande série historique Une vie.

09/2022

ActuaLitté

Géopolitique

Le chant de la révolte. Le soulèvement soudanais raconté par son icône

Début avril 2019, la révolution soudanaise entre dans une phase décisive. Au terme de quatre mois de manifestations réprimées sans merci, les contestataires parviennent aux abords du quartier général de l'armée : ils exigent la démission du général Omar el-Béchir, le dictateur en place à Khartoum depuis trente ans. Son règne est celui des guerres, au soudan du Sud a au Darfour, de l'oppression des femmes et de toutes les voix dissidentes. La jeunesse du pays des deux Nil où plus de la moitié de la population a moins de 25 ans, rêve de liberté. Le moment est historique mais le monde regarde ailleurs. Soudain, une image impose cette révolution dans les journaux télévisés et à la "une" des quotidiens internationaux. A quelques jours de la chute du dirigeant conspué de 75 ans, Alaa Salah apparaît. Drapée de blanc, un index rageur pointé vers le ciel, la jeune femme surplombe une foule de milliers de manifestants. Droite, elle réclame sa poésie révolutionnaire. Son geste la propulse au rang d'icône, et attribue à ce printemps soudanais un titre : la révolution des femmes, elles qui ont mené de front ce soulèvement. Des premiers cortèges, cibles des balles des forces de l'ordre, à l'occupation du centre de Khartoum et à son évacuation dans le sang, Alaa livre pour la première fois le récit détaillé, vivant et personnel de ces mois de basculement. Celui d'une étudiante devenue figure de proue d'une révolution, celui d'une génération qui goût enfin à l'espoir, celui d'un pays engagé sur un chemin fragile vers la démocratie.

03/2021

ActuaLitté

Littérature française

Rouge indien

Amrita est au chevalet. Elle porte un ample tablier de peintre noir et des bracelets de perles qui cliquettent à chacun de ses gestes. Ses cheveux sont sommairement attachés en chignon. Le soleil du matin éclaire le fauteuil Récamier couvert d'un drap blanc, où est allongée une jeune fille appuyée sur les coudes, un livre entre les mains, nue sous une étoffe de soie où l'on devine un dragon brodé. - Ecoute ça, Amrita, on croirait qu'il l'a écrit pour toi : Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche Est large à faire envie à la plus belle blanche ; A l'artiste pensif ton corps est doux et cher ; Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair... Qui était Amrita Sher-Gil, cette femme au destin fulgurant née en Hongrie et morte en Inde, qui portait colliers de perles et manteaux de fourrure dans le Paris des années vingt et qui a peint la vie humble et aride des habitants de Shimla dans une oeuvre aujourd'hui considérée comme majeure ? Dans Rouge indien, Nathalie Rouanet retrace la brève vie d'Amrita Sher-Gil à la manière d'un scénario : son enfance en Hongrie puis en Inde, ses années de formation à Paris, nourries de ren- contres illustres au parfum de scandale, et sa fin tragique alors qu'elle n'avait que vingt-huit ans. Par sa création et son mode de vie, cette artiste exigeante, à la sexualité exaltée, a posé les bases de la peinture moderne et de l'émancipation fémi- nine en Inde.

01/2023

ActuaLitté

Chanson française

Michel Berger. Edition revue et augmentée

Fasciné par le swing de Gershwin, la soul de Ray Charles et le rock des Beatles, Michel Berger a modernisé la chanson française à travers ses interprètes (France Gall, Françoise Hardy, Elton John, Johnny Hallyday), ses complices (Véronique Sanson, Luc Plamondon, deux personnages essentiels de son univers), un opéra rock indémodable (Starmania) et des tubes qui auront marqué plusieurs générations : "Le monde est stone" , "Quelque chose en nous de Tennessee" , "Le paradis blanc" , "La groupie du pianiste" , "Ella, elle l'a" ... Yves Bigot, qui l'a bien connu, a longuement interrogé ses proches, comme Pierre Lescure, Bernard de Bosson, Grégoire Colart, Bernard Saint-Paul, Jannick Top, Serge Perathoner, Philippe Rault, Vanina Michel, Christine Haas, mais aussi, à travers les années, Véronique Sanson, France Gall, Daniel Balavoine, etc. Ces sources diverses lui permettent de retracer ici le destin hors du commun de celui qui était compositeur, pianiste, parolier, concepteur, réalisateur, producteur, directeur artistique, scénographe, et qui continue de faire chanter la France. Directeur des programmes de France 2, de la RTBF, de RTL, patron de plusieurs maisons de disques, journaliste à Libération et à Rolling Stone, Yves Bigot est aujourd'hui PDG de TV5Monde. Tropézien et biographe de Brigitte Bardot, il a notamment publié deux tomes sur Les Amours de la chanson française et du rock (Don Quichotte), Daft Punk - Incognito (L'Archipel, 2020, avec Camille et Michel Goujon), et tout récemment un roman, Katrijn, aux éditions Encre de nuit (2021). Pour les 30 ans de la mort du plus grand mélodiste de la variété française, cette édition augmentée de sa biographie montre définitivement qu'on a tous en nous quelque chose de Michel Berger.

03/2022

ActuaLitté

Histoire régionale

Ile vierge - Un phare dans les yeux d'Emmanuel Lepage

Le phare de l'île Vierge est un phare maritime construit sur un îlot dénommé "île Vierge" à 1, 4 km de la côte bretonne sur la commune de Plouguerneau (Nord-Finistère). Classé au titre des monuments historiques, il aurait été un ancien sanctuaire druidique. Il a été construit à la fin du 19e siècle sur les bases d'un ancien monastère et atteint une hauteur de 82, 5m, il est ainsi le plus haut phare d'Europe et parmi les plus hauts du monde. Il balaie l'horizon de son feu blanc 52 km à la ronde. L'intérieur est tapissé de 12 500 carreaux d'opaline. Ce lieu regorge d'histoires (ou de légendes) qui ont inspiré le dessinateur Emmanuel Lepage dans une série exceptionnelle de dessins originaux réalisés sur le thème de l'île Vierge : sa construction, les goémoniers ou encore l'Amoco-Cadiz, pétrolier échoué à quelques encablures. Goulc'han Kervella, écrivain, metteur en scène, comédien et figure familière du Pays des Abers, apporte ici en textes courts des contrepoints sensibles et informatifs aux images. Il faut dire que du haut de ses 397 marches, le phare propose un panorama exceptionnel sur les Abers et la côte des naufrageurs, de l'île de Batz à l'île d'Ouessant. Mais le visiter comme l'a fait Emmanuel Lepage ne se fait que par bateau, ou à pied uniquement lors des grandes marées. Fidèle à ses habitudes, l'album qu'en tire le dessinateur est un véritable art book grand format sur beau papier, à la maquette élégante et à la reproduction soignée. Prémices d'un voyage graphique et puissant vers un site vraiment unique.

04/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

La sélection

Manju, à peine sorti de l'enfance, ne sait pas trop qui il est. Il sait juste qu'il joue bien au cricket — mais moins bien que son grand-frère Radha à qui il voue une folle admiration —, qu'il aime les sciences et qu'il déteste son père. Poussés dès leur plus jeune âge par un père obsessionnel et ambitieux, ces deux frères issus d'une famille pauvre de Bombay, ont rapidement fait sensation dans le monde du cricket. Mais leur spectaculaire ascension — soutenue par un incroyable entremetteur, Tommy Sir — et le combat qu'ils mènent pour s'extraire de leur condition va radicalement basculer lorsque Manju se lie avec une autre jeune star du cricket, grand concurrent de son frère. Alors que l'adolescence et les mues qui l'accompagnent questionnent l'identité et les aspirations des deux frères, le lecteur les observent avancer, dans un perpétuel mouvement de balancier : ils gagnent du terrain, en perdent à nouveau, sous le joug d'un père honni qui alimente chez eux un désir de vengeance sans fin. La Sélection est un grand roman d'apprentissage, mais aussi un grand roman sur l'Inde vue et comprise à travers le prisme de ce sport étonnant qui façonne les gloires nationales et les destins universitaires de ses rares élus. On y retrouve le sens de la saga et de la profusion qui avait tant séduit dans Le Tigre Blanc, la rage d'avancer, de sortir de la pauvreté à tout prix — le tout conté avec un lyrisme tinté de drôlerie, un réalisme aussi et un sens du baroque qui font toute la saveur d'un texte qu'on ne lâche pas.

09/2017