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Duc de Luynes

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Littérature française

Comment trouver l'amour en cueillant les fruits défendus

La petite Claude naît dans une famille qui lui est immédiatement étrangère. Sa mère meurt quand elle a quatre ans, et son père quand elle en a neuf. On la place dans un couvent de pensionnaires à Lourdes où elle grandit sans amour, obligée de se battre à chaque instant pour préserver son identité. A dix-huit ans, elle rencontre un homme qui saura enfin l'aimer et apaiser son cœur tourmenté. Mais c'est le drame et ce bonheur trop bref lui sera retiré à peine gagné. Alors, Claude se précipite dans un mariage pour oublier. Elle part en courant le soir de la nuit de noces et le mariage ne sera jamais consommé. Puis elle démarre une carrière de comédienne qui lui permettra de financer des études de psychologie. Son deuxième mariage lui permettra de fuir une passion sensuelle dévorante. Il durera trois ans et il en restera une fille, le plus grand bonheur de Claude. La vie suit son cours, avec ses hauts très hauts et ses bas très bas. La volcanique et courageuse Claude se lance dans la restauration avec la même fougue et l'appétit de vivre dont elle ne se départit jamais. Enfin, un troisième mariage viendra, durera quinze ans et échouera brutalement lui aussi. Comment trouver l'amour en cueillant les fruits défendus est le récit de la vie d'une femme qui traverse la vie avec courage et poigne, sait forcer les barrages et le destin. Lentement et sûrement, avec un instinct qui lui sauve la vie, elle gravit une à une les marches du bonheur.

03/2005

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Littérature étrangère

DON QUICHOTTE DE LA MANCHE. L'ingénieux hidalgo, Volume 1

Mythe du chevalier se battant contre les moulins à vent, dessin de Gustave Doré, de Picasso, de Dali, tel est le don Quichotte qui survit aujourd'hui dans nos mémoires. Pourtant, ce fou de littérature, ce dévoreur de romans de chevalerie, qui part à l'aventure pour voir si ce que disent les livres est vrai, est le héros du premier roman moderne. Retraduire don Quichotte, c'est tenter de redonner au lecteur d'aujourd'hui le même plaisir et la même passion qu'éprouvèrent les lecteurs contemporains de Cervantes. En restituant l'originalité des dialogues et des jeux de mots, en faisant rebondir l'aventure qui, pour la première fois dans l'histoire littéraire, va et vient entre réalité et fiction, en rendant à Sancho sa dimension de personnage, avec une voix et une langue qui lui sont propres, Aline Schulman fait tout à coup surgir la merveilleuse modernité du Quichotte enfouie sous un palimpseste de traductions archaïques. Par-là même elle reste fidèle à l'esthétique de Cervantes et réconcilie, à 400 ans de distance, les deux termes indispensables à toute littérature : l'auteur et le lecteur.

10/1997

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Littérature française (poches)

Aurélia. Un Roman à faire.Les Nuits d'octobre.Petits Châteaux de Bohême.Pandora.Promenades et souvenirs

" Le récit est la description d'un tel conflit entre la vie et le rêve qu'il semble une préface passionnément mais volontairement écrite au suicide qui allait l'interrompre. C'est une suite d'illuminations et d'apothéoses autour d'une âme chancelante, un cadavre éclairé à tous les feux du Bengale, l'observation presque médicale d'un cas désespéré. Aurélia est une leçon suprême de poésie ". Jean Giraudoux

03/1990

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Littérature française (poches)

Le voisin

Un mari souvent absent. Un métier qui ne l'épanouit guère. Un quotidien banal. Colombe Barou est une femme sans histoires. Comment imaginer ce qui l'attend dans le charmant appartement où elle vient d'emménager ? À l'étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l'épaisseur d'un plancher la sépare désormais de son pire ennemi... Quel prix est-elle prête à payer pour retrouver sommeil et sérénité ? Grâce à un scénario implacable, Tatiana de Rosnay installe une tension psychologique extrême. Situant le danger à notre porte, elle réveille nos terreurs intimes.Rien ne se passe comme le lecteur habitué aux films d’horreur ou aux comédies romantiques pourrait s’y attendre : entre thriller domestique, conflit intime et roman initiatique, l’auteure brouille les cartes et conduit son histoire vers une issue aussi subtile qu’inattendue. Karine Papillaud, Le Point.

03/2011

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Littérature érotique et sentim

Le doctorat impromptu

André-Robert Andréa de Nerciat fut un romancier aux origines et aux activités pour le moins troubles. Appartint-il, comme il le prétendit, à l'aristocratie napolitaine ou était-il plus simplement issu, comme d'autres le prétendirent, d'une famille bressane ? Et s'il embrassa officiellement une carrière militaire, n'était-il pas officieusement un agent secret ? Mystère... Seule certitude, il écrivit des textes libertins à la sexualité simple et joyeuse, à l'opposé de ceux de Sade. Il en écrivit également sous couvert d'anonymat, dans lesquels il prônait, par exemple et avec une belle longueur d'avance, le mariage pour les prêtres. De prêtre il est justement question dans le présent ouvrage. Un abbé y fait chanter une jeune fille qui, en attendant son amant dans une auberge, parfait son éducation sexuelle avec un autre homme.

05/2008

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Littérature française

La martre

A l'image de cette femme qui accueille un homme en cavale, de ce vieux célibataire qui se prend à rêver mariage, de ce jeune homme qui provoque un face-à-face avec son frère aîné trop parfait, les personnages de ce recueil semblent pris dans les filets d'une existence avare de promesses. Et pourtant... Alice de Poncheville aime cueillir ses personnages dans ces instants de grâce qui enchantent le quotidien. Experts dans l'art de saisir l'inattendu, ils puisent dans la nature la force d'agir, ou débusquent le merveilleux derrière l'ordinaire.

08/2005

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Littérature étrangère

La fille de Hokwerda

Line Hokwerda est une petite fille que son père entraîne à devenir forte : il la jette sans cesse par-dessus les roseaux, dans la rivière qui coule derrière la maison familiale, pour la faire nager dans l'eau froide jusqu'à épuisement. Mais Line est aussi une petite fille qui voit des traces de sang sur les murs de la maison, après les disputes de ses parents. Pleine d'admiration et de crainte mêlées, elle est la prunelle des yeux de ce père taciturne et brutal, la préférée des deux soeurs - Line est la fille de Hokwerda. Jusqu'au jour où sa mère vient chercher les enfants à l'école pour les emmener loin de leur père, sans même un au revoir, sans un regard en arrière. Une dizaine d'années plus tard à Amsterdam, Line est devenue une jeune femme très belle, et très solitaire. Sans contact avec son père depuis des années, elle travaille dans une boutique de blousons de cuir. Ses rapports avec les hommes sont difficiles, passionnels, mais après Marcus, le junkie, et Henri, le soudeur, sa relation avec le jeune avocat Jelmer semble enfin mettre sa vie sur des rails plus stables. Jelmer souhaite qu'elle fasse la paix avec son père, et l'accompagne pendant un voyage en Frise, pour revoir Hokwerda. Alors, le fragile équilibre de l'existence de Line s'effondre, et tout semble s'accélérer dans une spirale de mensonges et de violence. A partir d'un canevas de fait divers, Oek de Jong a écrit un roman très contemporain qui est aussi une puissante - et troublante - réflexion sur le destin.

09/2004

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Littérature française

Une fin

Hervé, auquel j'ai déjà consacré quatre livres, est un médecin entré dans ma vie en 1993. Sa mort soudaine m'a conduit à poser sur l'amour un autre regard. A la fin du mois de septembre 2002, il a eu une rupture d'anévrisme. Plongé dans le coma tout d'abord à mon insu, il est resté deux semaines entre la vie et la mort. J'ai essayé de le revoir, mais j'ai été découragé par le problème que posait l'ignorance de mon existence dans son entourage. Il est mort le 10 octobre 2002 dans l'après-midi. Dans tous les livres que, depuis sa rencontre, j'ai écrits, j'ai choisi des moyens détournés de raconter l'état de dépendance mutuelle où la passion place deux êtres qui, pour des raisons psychologiques ou sociales, sont incapables de l'assumer et de s'en détacher. J'ai tenté de décrire une disparition et la conscience d'avoir parfois franchi le seuil de la folie, avant même que la mort ne mette un terme à toute volonté humaine.

09/2004

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Littérature française

Fiction douce

" Je m'étais si souvent reproché de ne pas vouloir oublier. Pourquoi écrire, raconter, répéter ? Quel malentendu entretenir avec moi-même et avec ceux qui me liraient ? Non, ce n'était pas un malentendu. Ce n'était rien de plus que ce chant, cette musique, la douceur de n'être plus seul et d'avoir près de moi quelques êtres humains qui me comprendraient parce que, à travers moi, ils se comprenaient, comme je m'étais compris si souvent en lisant un livre, le livre d'un autre. " Un écrivain rencontre deux très vieux romanciers, écrit une pièce de théâtre pour une célèbre comédienne, voyage en Amérique du Sud, se souvient de son enfance et d'une passion impossible, rencontre un chauffeur de taxi troublant et croise la mort, à travers un ami qui disparaît avec une élégante brutalité. Tout se déroule dans la solitude, au volant, sous la pluie. C'est une " fiction douce ", comme dit une mystique mexicaine.

02/2002

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Littérature française

Gris-bleu

La couleur de mes yeux résulte d'un hasard génétique : je suis né d'une éprouvette. Pour le reste, j'étais un étudiant japonais presque standard. Longtemps, j'ai cloné des grenouilles à trois pattes. Je contribuais à l'avancement du genre humain. Jusqu'au jour où j'ai croisé l'Ordre des Prétendants qui annonçait la fin de toute vieillesse et la vie éternelle. Pilote d'avion au-dessus de Nagasaki, chauffeur de taxi à Vancouver, cycliste à Brasilia, coursier à pied dans Paris, me voilà lancé à la poursuite de mes origines et traqué par les membres de la terrible secte. Partout et toujours, les voies entremêlées de la science et de la publicité menaient au New Age. Alors l'enfant sans père que j'étais s'est mis à noter ses doutes : les romans regorgent d'histoires de pères, les feuilletons sont à la gloire des mères, les vidéos à la dévotion des familles. Et je devrais à moi seul porter le poids de la Simulation humaine, sans livres pour me consoler, sans héros à imiter, sans mode d'emploi de mon existence ? Disons que je m'appelle O-Bleu. C'est ainsi que m'a baptisé cette femme de passage à qui je brûle de faire un enfant.

04/1999

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Pléiades

Romans

Voici, après les deux tomes consacrés aux Contes et nouvelles, le volume qui rassemble tous les romans de Maupassant, y compris ses deux romans inachevés L'Ame étrangère et L'Angélus. Est-il tout à fait assuré que Maupassant appartienne au naturalisme ? Certes, il s'agit pour lui de trouver la vérité de l'homme non plus seulement dans son esprit (comme au XVIIIe siècle) ou dans quelques types exceptionnels (comme au XIX), certes, Taine et Claude Bernard ne sont pas loin, et Flaubert, fils de médecin : les personnages de Maupassant sont au monde "à travers leur corps", corps immergé dans un milieu qui les explique en partie. Et si - cependant - Maupassant était impressionniste, troublé par l'instant qui passe et les crépuscules qui ramènent les monstres ou les doubles que la nuit profère ? Une vie : Jeanne, l'héroïne, est l'hypostase même de l'absence ; c'est une vie quelconque - la sienne -, mais qui pourrait être la nôtre. Bel-Ami, ou l'homme qui arrive par les femmes dans les milieux bien troubles - et pas tout à fait archaïques - d'un certain journalisme et d'une certaine politique. Mont-Oriol, ou comment un type de médecin crée sa propre clientèle en suscitant la maladie de son malade. Pierre et Jean, ou l'obsession de l'identité. Plus fort que la mort : Olivier Bertin meurt - comme dans Racine - quand il reconnaît dans la fille de sa maîtresse le portrait - comme dans Poe traduit par Baudelaire - qu'il a jadis fait de celle-ci. Mais le portrait, ici, est de chair vivante. Notre coeur, ou la frigide qui tient salon : peut-être le seul roman de Maupassant qui sauve son héros par un recours quelque peu rousseauiste à la fraîche nature. Anatole France écrivait de Maupassant dans sa Vie littéraire : "Son indifférence est égale à celle de la nature : elle m'étonne, elle m'irrite. Je voudrais savoir ce que croit et sent en dedans de lui cet homme impitoyable. Aime-t-il les imbéciles pour leur bêtise ? Aime-t-il le mal pour sa laideur ? Que croit-il de l'homme ? Peut-être se dit-il que le monde est bien fait, puisqu'il est plein d'êtres mal faits et malfaisants ? Toutefois, on est libre de penser, au contraire, que M de Maupassant est, en secret, triste et miséricordieux, navré d'une pitié profonde, et qu'il pleure intérieurement les misères qu'il nous étale avec une tranquillité superbe". Faut-il, en définitive, penser de ces cruels romans ce que Maupassant écrivait, dans son premier recueil de vers, des femmes : Il faut dans ces fruits-là ne mettre que la dent : On trouverait au fond une saveur amère.

07/1994

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Littérature étrangère

LE CAHIER INTERDIT

" Ce livre amer, déchirant, si humain et si vrai ", écrivait Marcel Brion dans " Le Monde ", lors de la publication du " Cahier interdit ", et il ajoutait : " Le grand mérite de Mme Alba de Cespedes est de s'être placée au centre de la tragédie quotidienne, d'avoir habité le cœur et le corps de cette femme dont elle raconte l'histoire par l'intermédiaire du journal. Ce changement de personnalité, cette aptitude à devenir un autre être, à passer dans le personnage du roman sans le perdre de vue, ce difficile équilibre qui consiste à rester hors du roman afin d'en conserver le contrôle critique et de pénétrer l'âme des autres assez loin pour éprouver leurs sentiments et leurs émotions, ce sont là les qualités primordiales du romancier. Connaître, c'est communier : Alba de Cespedes connaît ses personnages parce qu'elle communie avec eux ".

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Littérature française (poches)

Une Double famille, Le Contrat de mariage, L'Interdiction

- Vous n'avez pas dansé ? demanda Granville. - Je ne danserai jamais, répliqua-t-elle. - Si je vous disais que vous devez danser, reprit vivement le magistrat. Oui, vous devez suivre les modes, porter des fleurs dans vos cheveux, mettre des diamants. Songez donc, ma belle, que les gens riches, et nous le sommes, sont obligés d'entretenir le luxe dans un Etat ! Ne vaut-il pas mieux faire prospérer les manufactures que de répandre son argent en aumônes par les mains du clergé ? - Vous parlez en homme d'Etat, dit Angélique. - Et vous en hommes d'Eglise, répondit-il vivement.

01/1973

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Histoire de France

Mémoires. Tome II, 1474-1483

Comme l'exprime le Prologue, les Mémoires de Commynes étaient destinées, dans l'esprit de leur auteur, à servir de matériau à l'archevêque de Vienne, Angelo Cato, pour une histoire de Louis XI qu'il se proposait d'écrire en latin. Commynes se borne donc à consigner des souvenirs. De là le caractère très libre de sa rédaction. L'oeuvre se compose de deux parties : l'une, comprenant les livres I à VI, se rapporte au règne de Louis XI ; l'autre, comprenant les livres VII et VIII et présentée comme une suite de la première, se rapporte au règne de Charles VIII. La qualité littéraire de ses Mémoires a assis rapidement l'autorité de Philippe de Commynes. Cette autorité se justifie par une sincérité qui paraît constante, par un goût de l'analyse psychologique qui nous vaut les révélations les plus pénétrantes sur la mentalité des personnages, par un sens du pittoresque capable de donner aux épisodes une fraîcheur de coloris incomparable, enfin par une connaissance directe, étendue, profonde des hommes et des choses. Commynes lui-même est bien de son temps. Son esprit, aussi "subtil" que celui de Louis XI, se meut à travers les intrigues compliquées de ses contemporains. Il nous donne, par cela même, plus qu'aucun autre témoin, la sensation exacte du croisement incessant de ces "marchés" , de ces "besognes" , dont se tisse la trame de la politique quattrocentiste, aussi bien au pays de Commynes qu'au pays de Machiavel.

01/1965

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Littérature française (poches)

Histoire de la princesse de Montpensier. Et autres nouvelles

"M. de Guise ne se mêlait point dans la conversation, et sentant réveiller dans son coeur si vivement tout ce que Mme de Montpensier y avait autrefois fait naître, il pensait en lui-même qu'il pourrait y demeurer aussi bien pris dans les liens de cette belle princesse que le saumon l'était dans les filets du pêcheur." Madame de Lafayette (1634-1693) est l'auteur de l'un des romans les plus connus de la littérature française, La Princesse de Clèves, paru en 1678. Amie de Madame de Sévigné et de quelques grandes figures littéraires de son temps, elle a également écrit des mémoires, des nouvelles historiques et un long roman, Zaïde.

03/2009

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Littérature étrangère

La fille du partisan

Elle se tenait au coin de la rue, comme si elle faisait mine d'attendre quelqu'un. Elle portait une minijupe et des bottes à talons, et son visage était outrageusement maquillé. Je me souviens d'un rouge à lèvres couleur lilas, mais il est possible que je l'aie inventé par la suite... J'ai dit " Vous travaillez ? " Elle m'a dévisagé d'un air perplexe et puis elle a compris et fini par éclater de rire : " Oh, a-t-elle fait, vous pensez que je suis une fille de mauvaise vie ! " J'étais atterré et je me suis mis à bafouiller : " je suis désolé, je ne savais pas, oh mon dieu, je suis tellement désolé... " A partir du jour où son chemin croise celui de Roza, plus rien ne sera jamais comme avant pour Chris, qui s'ennuie tellement clans son travail, son foyer, son quotidien. Il va se laisser charmer, envoûter, subjuguer par ce que, jour après jour, elle va lui raconter. Elle est serbe et sa vie n'a été que violence, aventures et malheurs. Elle a été enlevée, violée, elle s'est enfuie, elle a aimé, elle a vécu cent vies... Mais dit-elle la vérité ou s'agit-il d'une extraordinaire affabulatrice, une Shéhérazade moderne qui s'amuse ? Qui est donc Roza, finalement ?

01/2009

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Littérature française

En voyage avec mon ami mort

Il y a des voyages qu'on préférerait ne pas faire. Des voyages dont on se dit qu'ils ne valent pas la peine d'être vécus, car on croit en connaître tous les recoins, toutes les fins et les peines. Pourtant, même si on aurait voulu éviter ce long voyage-là, celui d'un ami parti trop tôt, on réalise qu'il s'agit d'un des plus beaux voyages de la vie ; ce voyage incessant, ce voyage de l'accompagnement et non de l'éloignement que l'on vivra avec l'ami parti non pas pour toujours, mais avant nous. Deux choix se présentent alors: laisser l'ami voguer seul, à tout jamais, ou voguer avec lui - comme avant -, et passer, ensemble, d'un monde à l'autre, les deux n'étant désormais qu'un. Avec En voyage avec mon ami mort, Mathias de Breyne, géographe des sentiments, nous offre une ode bouleversante à l'amitié et à l'errance, convaincu que la mémoire est une longue rue paisible qui mène à un petit pont en bois.

01/2009

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Littérature étrangère

Malibu

A Los Angeles, Joop Koopman, scénariste d'origine néerlandaise, élève seul sa fille Miriam. Le 22 décembre 2000, Miriam fête ses 17 ans et son père n'en finit pas d'admirer sa beauté de femme en devenir, son intelligence de mathématicienne promise à un brillant avenir. Mais la journée s'achève en tragédie: Miriam meurt, victime d'un accident de la route. Pourtant, il n'est pas permis à Joop de s'abandonner à son terrible chagrin. Philip, son ami d'enfance, s'acharne à l'impliquer dans une mission pour les services secrets israéliens. Godzilla, le Noir aussi massif que bon qui conduisait la moto sur laquelle Miriam est morte, s'insinue dans sa vie et entend veiller sur lui. Enfin, sa cousine Linda l'entraîne dans ses théories bouddhistes sur la réincarnation et sur la fortune que son grand-père aurait laissée dans une banque suisse, avant de mourir dans un camp. Mêlant tragédie, espionnage politique et thriller métaphysique, l'auteur ne laisse pas un instant de répit à son personnage ou à son lecteur. Dans cette ville d'illusions qu'est Los Angeles, Malibu décline toute la palette des sentiments d'un homme au cœur tendre arrivé à l'âge mûr, où l'on devrait avoir appris à se méfier.

02/2006

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Littérature étrangère

Le ciel d'Hollywood

A Hollywood, trois acteurs déchus tentent chacun à leur manière de tourner la page après un événement tragique de leur vie, qui les a entraînés dans l'alcoolisme, la pauvreté ou le pragmatisme résigné. Les circonstances vont les amener à se rencontrer et à surprendre les projets de truands. N'ayant plus rien à perdre, ils feront une dernière fois appel à leur talent d'acteurs pour tirer leur épingle du jeu. Seulement cette fois-ci il ne s'agit pas d'un scénario, mais de la vraie vie et les dangers sont bien réels. Avec humour et sans ménagement, Leon de Winter nous décrit les motivations humaines tandis qu'il nous promène dans un Los Angeles plein de contrastes où se côtoient drogués, clochards, ivrognes, célébrités, riches producteurs flanqués de femmes starlettes, gangsters et auteurs méconnus. Par un jeu de miroirs subtil et troublant, l'auteur fait passer à son gré le lecteur de la réalité à la fiction. On méditera alors les propos de ce vieil imprésario juif pragois, émigré en 1938 : " À bien y réfléchir, je ne connais pas une seule vie qui se termine bien. Cela finit toujours mal. C'est pour cela que nous voulons toujours un happy end, ici à Hollywood. La plus grande illusion que l'on puisse imaginer. "

02/2004

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Religion

L'AMI CACHE

" Tu sais qu'ils m'ont licencié ", dit Nicolas. Et il ajoute : " Je suis séparé de ma femme, mon fils se drogue et ma fille s'amuse... Je suis aussi seul que si j'habitais une île déserte... " Comme Nicolas, chacun de nous n'est-il pas confronté, un jour ou l'autre, à une terrible solitude ? Reste l'Ami caché, celui que chacun cherche et qui nous trouve parfois à notre insu. Mais comment parvenir à Lui ? Dans cette longue nouvelle, Marina de Wolanski nous montre un autre aspect de son talent, de sa simplicité. Comme pour ses précédents ouvrages, elle place son personnage dans la vie quotidienne, cette étrange machine dont il est possible de sortir vivant, et transformé, si on s'abandonne à l'Ami caché, le Christ qui aime et qui nous attend.

12/1998

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Littérature étrangère

Aimer, verbe intransitif

A sa parution au Brésil, en 1927, ce roman fit scandale tandis qu'il suscitait l'enthousiasme d'une poignée de happy few. Certes, l'anecdote que relate Mário de Andrade est d'une candide immoralité : un industriel de São Paulo engage pour ses enfants une gouvernante, Fraülein Elza, qui, sous couvert d'allemand et de piano, enseignera l'amour au fils aîné - le «véritable amour», correspondance des âmes autant que correspondance des corps. C'est la profession que s'est choisie Elza, quasiment une mission. Campé au milieu de ses personnages, Mário de Andrade moque allègrement chez ses compatriotes une nouvelle bourgeoisie d'argent, ignorante et béate devant ce qui est étranger. Car, sous ce roman de formation, il s'agit de l'identité brésilienne, une question à l'ordre du jour dans un pays en mutation. Elle est au centre de l'«agitation» des modernistes de São Paulo en ces années vingt. Mêlant les gros plans expressionnistes, les ruptures, les variations, les combinaisons inédites de vocables, Aimer, verbe intransitif est cette «mélodie neuve» que recherchait Mário de Andrade, avec, en transparence, l'attendrissement amusé que toujours l'amour provoque chez lui.

02/1995

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Religion

Recherches dans la foi. Trois études sur Origène, saint Anselme et la philosophie chrétienne

Une exclamation d'Origène (empruntée à Jérémie) : Tu m'as trompé, Seigneur ! Une autre de saint Antelme : Seigneur, je cherche ton visage ! L'une et l'autre nous a paru valoir d'être scrutée, comme introduisant à une démarche de pensée qui caractérise chacun de ces deux grands esprits, et plus encore au mouvement foncier de leur âme. Deux exemples, propres à faire voir, à travers les différences de deux époques aussi bien que de deux individualités, une parenté plus essentielle. Et nous encore, "nous sommes de leur race" . Tous ceux que nourrit de sa substance indéfiniment féconde une même grande tradition, sont frères. Pour compléter ce sentiment de l'unité dans un incessant pluralisme, nous avons cru pouvoir proposer un troisième exemple, pris à notre siècle même, celui du débat qui fut institué, au cours des années trente, sur les rapports de la foi chrétienne et de la philosophie. Le lecteur verra de lui-même, sans qu'il soit besoin d'instituer parallèles ou contrastes, combien les questions qui agitaient ce débat sont encore aujourd'hui les nôtres. H. de LUBAC

01/1979

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Théâtre

Théâtre complet

Maugré la comédie tout ça est vrai, noute maîtresse ; Car ils font semblant de faire semblant.

07/1964

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Histoire de France

Versailles 1919. Chronique d'une fausse paix

12 novembre 1918 : au lendemain même de l'armistice de Rethondes, les troupes françaises, britanniques et américaines rentrent victorieusement en Alsace-Lorraine. La conférence de la paix s'ouvre solennellement à Paris le 18 janvier 1919. Elle s'achèvera le 28 juin par la signature du traité dans la galerie des Glaces du château de Versailles, devant tous les représentants des puissances alliées. Pour la première fois, cet événement politique, diplomatique et militaire majeur du xxe siècle, qui a modelé le visage de l'Europe jusqu'à notre époque, est abordé sous l'angle de la chronique quotidienne. Ce livre met en scène les acteurs politiques et militaires de l'époque, les premiers rôles comme les seconds, qu'ils soient français, britanniques, américains, italiens ou allemands, mais aussi ceux représentant les puissances associées ". Il aborde simultanément les événements qui se déroulent au même moment dans les différents pays où se joue alors l'avenir immédiat de l'Europe, événements qui étaient le plus souvent connus avec un décalage dans le temps expliquant bien des décisions, bien des ignorances et des incompréhensions aussi ! Cette approche met en évidence les difficultés extrêmes de la négociation et les oppositions violentes, voire les affrontements, des Quatre Grands pour tenter de régler la paix du monde. Tout cela sur le fond de la vie quotidienne de la France et des Français. Patrick de Gmeline s'attache aux multiples et souvent sur-prenants aspects de la petite histoire jusqu'ici ignorés ou délibérément laissés de côté par l'histoire officielle, en citant notamment les faits et gestes occultés par le Bureau de la censure, ici remis en pleine lumière.

10/2009

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Lecture 6-9 ans

Méli Mélo a la tête à l'envers

Un matin de juillet, Mélo Mélo se lève d'un bond et se retrouve soudain la tête en bas, les pieds en l'air. " Le monde à l'envers serait-il plus simple que la vie à l'endroit ? " se demande la petite fille sur le chemin du parc. Elle a donné rendez-vous à Théo Sucre, son grand ami, qui l'entraîne bientôt dans une folle aventure. Une promenade mêlant humour, poésie, fantaisie, pour voir la vie du bon côté.

03/2007

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Pléiades

Oeuvres complètes

Premier écrivain de l'histoire de notre littérature : le premier sous le nom duquel on ait placé plusieurs ouvrages mis « en roman », c'est-à-dire en français, et qui forment une ouvre. Fondateur d'un art de conter et d'un univers à conter, autour d'un roi, Arthur, d'une cour que résume un symbole, la Table Ronde, et de quelques héros auxquels s'identifier pour se perdre dans un éternel hier. Faiseur de mythes, créateur d'un objet religieusement mis en scène et aussitôt retiré, interdit, rendu à jamais désirable, le Graal. Poète de la beauté, du désir, de la joie, de l'amour qui tantôt brille comme l'or des cheveux d'une reine, découverts par Lancelot sur un peigne qui fait signe au bord du chemin, tantôt revêt aux yeux de Perceval, réconcilié avec Dieu au soir du Vendredi saint, les éblouissantes couleurs du sacré. Un poète, un maître, un fondateur, un écrivain : tel est Chrétien de Troyes. Du reste, de sa vie, de son visage, on ignore tout. On sait seulement ceci : il vécut à la fin du XIIe siècle dans la première ville de Champagne, et il laisse cinq des dix romans les plus importants de son époque, un style à imiter, des modèles à admirer, des questions à résoudre, de quoi réveiller l'enfant qui est en nous, et rêver pendant toute une vie d'homme.

05/2005

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Littérature française

Table des principales phonétiques chinoises, précédée de notions élémentaires sur les signes

L'amour vaincu ; Bohème galante ; Bohème bourgeoise / Oscar MéténierDate de l'édition originale : 1897Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

09/2014

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Religion

Essai sur l'humour du Christ dans les évangiles

L'émouvant rapprochement entre les chrétiens et leurs frères juifs, au-delà des péripéties tragiques et baroques de notre époque, peut inciter les lecteurs des évangiles à retrouver le bon usage de l'humour, si profond, si constant, dans les mœurs et l'âme juives - afin de mieux retrouver et goûter la saveur, piquante, poignante, des récits et des dialogues retracés avec verdeur par les familiers du Christ. On peut escompter, d'une lecture des textes saints selon la clef de l'humour, outre une compréhension renouvelée, une préparation à son application concrète dans nos vies quotidiennes, affrontées à la complexité croissante d'un monde de plus en plus brusque et imprévisible. Car l'humour est décidément approprié, comme nous le rappelait Kierkegaard, en vue d'assurer une contenance de justesse et de vérité, sans crispation, dans les situations difficiles et pourtant significatives. Il permet d'approcher avec esprit les paradoxes et d'unir les contrastes, donnant de quoi déjouer les pièges et les risques d'hypocrisie, ou même les pires tentations. Il lui revient d'ouvrir l'accès à l'" incognito " de Dieu. Dans les plus extrêmes ou les plus familières des situations, Jésus a donc donné clairement et obscurément, pour soutenir ses disciples - et nous-mêmes - l'exemple, le modèle mémorable d'une maîtrise chaleureuse de l'humour, surprenant puis amenant à une ouverture libératrice. Il aide à relier, intimement, universellement, la passion et la résurrection, le fini et l'infini. Il convient spécifiquement au message inouï, messianique, d'intériorisation, par lequel le Christ, au-delà de la Croix et de la mort, nous révèle la proximité surprenante, le Royaume, d'un Dieu d'Amour, Père.

05/2004

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Humour

Do you spik européen ? Et autres folies de l'Ouest !

Ils sont fous ces Européens ! Chroniqueur économique, correspondant de Varsovie matin, Alexeï découvre à l'heure de la mondialisation les curiosités d'un grand pays de l'Ouest. Il fait part de ses surprises à un confrère resté en Pologne. On retrouve ici l'ironie mordante qui avait fait le succès de Comment perdre 739 euros par seconde, publié chez Lattés en 2004. L'auteur relève à nouveau le défi de marier humour et économie dans de courts pamphlets aussi drôles qu'instructifs.

01/2006

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Philosophie

Essais. Livre 2

En 1570, à 37 ans, Montaigne se retire dans sa bibliothèque, parmi les philosophes grecs et latins. Mais " les chimères et les monstres fantasques " l'assaillent ; il décide de consigner par écrit, " sans ordre et sans propos ", tout ce qu'il lui vient à l'esprit. Ainsi naissent Les Essais, fruit de ses lectures et de son expérience. " Il n'est science si ardue que de bien et naturellement savoir vivre sa vie ". Et Montaigne démontre combien il est difficile de vivre conformément à la nature, d'avoir l'esprit libre de tout préjugé et de superstition, de se maîtriser dans la volupté comme dans la douleur, de bannir, enfin, cruauté et déloyauté. En s'observant sans amour-propre, Montaigne est parvenu à " être soi, soi tout pur ". Ses Essais nous lèguent toute la sagesse humanité tendue vers un seul idéal : la dignité de l'homme.

10/2002