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Charleroi. 576 photos

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Sciences historiques

Monclar. Le Bayard du XXe siècle. Mémoires relatés par ma fille

"Héros légendaire, guerrier tel qu'on en a connu seulement dans les récits populaires ou sur les images d'Epinal, un héros fait pour le baroud et pour la gloire". Ainsi les journalistes annonçaient-ils la disparition de l'officier le plus décoré de France, à une époque où tout le monde connaissait le général Monclar (1892-1964) qui signait autant de photos dédicacées que la môme Piaf et que BB. Car, pour les anciens combattants du XXe siècle de la France libre comme de la Résistance intérieure, il restait leur "héros national", ce chevalier d'un autre temps qui guerroya partout, sans épouser aucun parti politique. Raison pour laquelle il disparut de l'Histoire de France. Appelé par les poilus l'As des As, il termina la Grande Guerre avec sept blessures et onze citations. Du Maroc au Levant en passant par l'Asie et la vieille Europe, le lecteur revit le corps à corps des tranchées, les campagnes africaine et tonkinoise du Légionnaire et la seule victoire de 40, jusqu'à l'épopée coréenne. A partir d'archives inédites, sa fille relate la vie de ce soldat chrétien, stratège, meneur d'hommes vénéré par ses soldats qu'il aimait comme ses enfants, et de ses officiers qui le prirent pour modèle. De son récit historique qui se lit comme un roman d'aventures, jaillit le caractère bien trempé de ce soldat rompu à tous les pièges de la guerre, ceux de la guerre révolutionnaire et ceux des politiques ou des assassins de l'opinion. Une vraie leçon de maintien, d'honneur et de fidélité d'un gentilhomme de guerre, à méditer par les nouvelles générations en proie au doute ou au découragement face aux assauts des ennemis de la France et de notre civilisation chrétienne.

11/2014

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Sciences politiques

La vulnérabilité du monde. Démocraties et violences à l'heure de la globalisation

La chute du mur de Berlin ne comportait-elle pas la promesse d'une paix durable ? Ce livre analyse la perpétuation de violences de toutes sortes dans un monde dont le totalitarisme ne constitue plus la référence centrale. A l'heure de la globalisation, il montre que ces violences relèvent de dynamiques hétérogènes : conflits armés, mais aussi arbitraire étatique, brutalités du capitalisme, exclusions physiques ou symboliques. Parallèlement, il souligne combien les sociétés résistent à de telles violences, en faisant usage du droit, des politiques publiques, des leviers socio-économiques, des pratiques artistiques. Scandant les différentes parties du livre, trois études manifestent, photos à l'appui, la fonction éthique et politique de l'art. En contrepoint de la barbarie, l'aspiration à la beauté déstabilise la rhétorique de l'oubli, favorise le travail critique et le retour sur soi. Toute la force du livre tient dans le dévoilement de ces poussées contradictoires. Quelle en sera l'issue ? Nul ne le sait. Alors que les interdépendances techniques et économiques n'ont jamais été aussi fortes, notre monde est traversé par des divisions profondes. Le sens commun est en crise. Le projet démocratique y survivra-t-il ? Fruit d'une collaboration pluriannuelle entre l'Université catholique de Louvain et l'Université nationale de Colombie, ce livre réunit les contributions de nombreux spécialistes à travers le monde, issus de disciplines variées (philosophie, droit, sciences politiques, histoire, sociologie, psychologie). Parti d'un intérêt croisé pour un pays - la Colombie - où la violence apparaît comme une caractéristique structurelle, mais qui dispose de l'une des constitutions démocratiques les plus avancées de la région, il étend son champ de préoccupations à l'Amérique latine (Mexique, Pérou, Chili), à l'Afrique (Tunisie, Rwanda), à l'Asie du Sud-Est et à l'Europe.

02/2014

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Cinéma

Cinéma Beverley. Le dernier porno de Paris

Situé à deux pas de la salle mythique du Grand Rex, dans une petite voie perpendiculaire au boulevard Bonne-Nouvelle, l'un des célèbres axes de Paris qui a accueilli tant de salles de cinéma à son âge d'or, le Beverley se faisait discret dans le 2e arrondissement de Paris. Ancienne salle de danse d'une brasserie auvergnate, elle se transforme en cinéma de quartier en 1952 et prend le nom de Bikini, puis celui de Beverley en 1970, passant des films populaires puis de l'art et essai, avant de se spécialiser dans l'érotique deux ans plus tard. Un demi-siècle durant, elle ne quittera jamais cette spécialisation dans sa programmation, jusque début 2019, année de sa fermeture. Dernier cinéma porno de Paris, il a pu continuer à diffuser des filins sur supports pellicule en ayant racheté un stock de zoo titres des années de l'âge d'or du genre, tout en alternant avec des productions en numérique, plus récentes. Loin des années fastes de Servez-vous mesdames et autres Gorge profonde, ses deux films hebdomadaires en alternance auront tout de même encore attiré durant sa dernière décennie plus de 3o 000 spectateurs chaque année, fidèles habitués de ce lieu tenu avec humour et élégance. Retraçant l'histoire de cette salle de quartier totalement atypique et devenue un lieu de visite touristique, analysant sa programmation et le comportement de son public très loin des clichés convenus, l'ouvrage est largement illustré par des images d'archives du Beverley, de sa programmation et de ses animations. Une série de photos originales redonne vie au lieu, dévoile ses coulisses, et de nombreuses affiches de l'époque l'enrichissent en rappelant l'ambiance de celle qui fut la plus ancienne salle porno de France.

02/2019

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Montagne

Mont-blanc, escalades choisies. Aiguilles-Rouges, Aravis, Suisse, Italie

Les massifs du Mont-Blanc, des Aiguilles-Rouges, des Bornes et des Aravis, ainsi que le Paretone en Italie ou le Miroir d'Argentine en Suisse sont de formidables terrains de jeu pour les grimpeurs. Les auteurs proposent plus de 100 voies plaisir dans un niveau accessible au plus grand nombre. A l'heure où l'escalade sportive fait son entrée aux jeux Olympiques de Tokyo (2020), on peut mesurer la passion inspirée par cette discipline. Les grimpeurs veulent appliquer en milieu naturel les techniques apprises en salle, sans perdre de vue la notion de plaisir. Les massifs du Mont-Blanc et des Aiguilles-Rouges offrent un terrain de jeu exceptionnel, desservi par de nombreux aménagements (remontées mécaniques, refuges, itinéraires équipés). Pour varier les objectifs, et comme alternative aux mauvaises conditions en altitude, la sélection proposée s'étend aux proches régions : Préalpes, Suisse, Italie. Au total, les auteurs ont sélectionné plus de 100 voies sur une cinquantaine de sommets, des classiques indémodables aux découvertes plus récentes. Les escalades ont été choisies pour la beauté des sites et des gestes, dans une échelle de cotations du 4 au 6a+. Elles sont réalisables à la journée, sur des parois ne dépassant pas 300 mètres de haut. On remarquera la variété des styles : gneiss, granit et calcaire, dalles et dièdres, force ou finesse, voies école et terrain d'aventure. Seule ombre au tableau, le réchauffement climatique qui impacte les territoires d'altitude. Ce topo en explique les effets et souligne les nouveaux paramètres à prendre en compte (retrait glaciaire, éboulements, modification des itinéraires et des approches, époque favorable). Pour vous aider à choisir, les courses et les accès refuges sont soigneusement décrits, des textes racontent, des photos situent et des croquis détaillés vous guident.

06/2020

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Récits de voyage

Sibérie ma chérie

« Sibérie ma chérie« Vingt ans que je voyage en Russie. J’y retourne avec obsession sans savoir très bien ce qui m’y porte. Vingt ans qu’on m’interroge sur cette fascination et vingt ans que j’échoue à toute explication ». ST. Sylvain Tesson, Thomas Goisque et Bertrand de Miollis sillonnent la Russie depuis la chute de l’Union soviétique. Entre le Pacifique et l’Oural, ils ont parcouru des milliers de kilomètres à pied, à cheval, en engin blindé, en canot, à motocyclette et en raquettes à neige. Sylvain a vécu sur les bords du lac Baïkal dans une cabane d’ermite pendant six mois, recevant à l’occasion la visite de ses deux amis ; il en a tiré un récit : Dans les forêts de Sibérie. Sibérie ma chérie est une déclaration d’amour à des terres méconnues où toutes les aventures sont possibles. Non, la Sibérie ne se réduit pas à une étendue de marais gelés, piquetée de goulags en ruine et de friches industrielles où divagueraient des moujiks qui se seraient ébroués du communisme historique pour s’acheminer vers l’alcoolisme. Ce livre donne à voir une Sibérie vaste, sauvage, libre et capable d’accès de douceur inattendus . Une terre où le voyageur n’est jamais à l’abri d’une belle rencontre : un ours brun, une escadre d’oies sauvages, un pêcheur à l’âme généreuse, une fillette nostalgique. Ce carnet de voyage aux confins de la Russie fait vivre leur passion commune et redonne à lire quelques-uns des aphorismes dont Sylvain a parsemé ses nouvelles, récits et reportages, illustrés par les photos de Thomas et les peintures de Bertrand. Carnet type « Moleskine » avec élastique.

11/2012

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Histoire de France

Ma campagne d'Algérie. Tome 2, L'année 1962

Jacques Rongier a effectué son service en Algérie de mars 1961 à juillet 1962 dans le bled algérois, les grands centres étant Médea et Boghari. Ce sont des extraits des lettres qu'il a écrites chaque jour à son épouse qui sont publiées dans cet ouvrage et qui constituent un dossier de mémoire. Ses descriptions sont illustrées par des photos et de nombreux croquis. Si la guerre était toujours présente en filigrane, le jeune appelé n'y a pour ainsi dire pas participé directement. Mais il relate sa vie quotidienne dans les différents postes où il a été affecté et les évènements qui s'y sont produits. On voit ici ce que furent ces mois et ces années vécus dans l'incertitude, l'impossibilité de prévoir l'avenir, les fréquentes et interminables gardes et le manque de sommeil. C'est enfin l'attente du courrier, les nouvelles de la famille et des amis, des échanges de points de vue sur des sujets les plus divers, la découverte d'un nouveau continent, d'un pays, d'un peuple, d'une langue... Ce 2e volume (1962) relate les hivers enneigés de Demangeat et Nelsonbourg, les gardes de Lemestroff (période pendant laquelle la guerre s'est achevée et où l'O.A.S. est devenue le deuxième ennemi), ses pérégrinations pendant 17 jours à travers l'Algérois qui l'on conduit d'abord à Alger pour finalement se retrouver à Souk-el-Had où il avait déjà fait un séjour. Là, il est responsable des armes des Harki jusqu'à ce que ceux-ci désertent, que les villageois pillent le camp et qu'il se retouve emprisonné pendant deux jours par l'A.L.N. II connaît alors l'effervescence des fêtes de l'Indépendance et terminera sa campagne d'Algérie à Lodi, comme secrétaire et interprète d'un docteur à l'infirmerie.

06/2012

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Histoire de France

Ma campagne d'Algérie. Tome 1, L'année 1961

Jacques Rongier a effectué son service en Algérie de mars 1961 à juillet 1962 dans le bled algérois, les grands centres étant Médea et Boghari. Ce sont des extraits des lettres qu'il a écrites chaque jour à son épouse qui sont publiées dans cet ouvrage et qui constituent un dossier de mémoire. Ses descriptions sont illustrées par des photos et de nombreux croquis. Si la guerre était toujours présente en filigrane, le jeune appelé n'y a pour ainsi dire pas participé directement. Mais il relate sa vie quotidienne dans les différents postes où il a été affecté et les événements qui s'y sont produits. On voit ici ce que furent ces mois et ces années vécus dans l'incertitude, l'impossibilité de prévoir l'avenir, les fréquentes et interminables gardes et le manque de sommeil. C'est enfin l'attente du courrier, les nouvelles de la famille et des amis, des échanges de points de vue sur des sujets les plus divers, la découverte d'un nouveau continent, d'un pays, d'un peuple, d'une langue... Ce premier volume (1961) décrit son embarquement pour l'Algérie et ses séjours à Aiin Dahlia où il aura la fonction d'inspecteur des écoles du coin de mars à mai, puis à Demangeat où il sera instituteur de juin à août, ce qui lui permettra d'emmener une partie de ses élèves en colonie de vacances au bord de la mer à Zéralda ; enfin à la ferme Aubain, après un séjour de trois semaines à Aiin-Hadjali. D'octobre à décembre, il aura, la charge d'une classe à Guémana à quelques kilomètres de là. Et lorsque, pour différentes raisons, il ne pourra se rendre à l'école, il travaillera comme secrétaire au bureau.

06/2012

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Littérature française

Dénouer les mots

Comment se fait-il que Frédérique Montagné, des années après la mort de Gabrielle, sa tante sourde, se sente soudain appelée à écrire un roman sur elle ? Pourquoi consacre-t-elle une année entière à rassembler photos, documents, souvenirs ? Comment expliquer ces signes, coïncidences, rêves, douleurs, qui font irruption dans son quotidien alors qu'elle a commencé à écrire ? C'est qu'elle se met à reconstituer une longue vie qui a duré de 1910 à 1989. Il n'est pas innocent de faire revivre par les mots une personne chère qui est devenue sourde à l'âge de deux ans. Ne va-t-on pas la trahir, la modeler selon nos propres désirs, elle qui avait une parole limitée ? Et ne portons-nous pas tous, en nous, une part de surdité, d'aveuglement et de mal à dire ? Face aux épisodes qui se succèdent : enfance, apprentissages, amours, deuils, guerres, comment imaginer avec justesse le monde intérieur de cette personne et de celles qui l'entourent ? "Un caillou, un jour, est tombé dans l'eau, dit Frédérique, et je ne pourrai jamais le retrouver. Mais je vois les cercles mouvants qu'il a dessinés à la surface. Ils emmènent mon imaginaire vers des espaces inexplorés". Voilà un récit passionnant qui montre en quelque sorte la naissance d'un roman. Il tente de tirer à la lumière ce qui est caché dans l'ombre de nos vies et pourrait nous emmener inconsolés vers la mort, si nous n'y prenions pas garde. Il porte sur la réalité un regard qui la transforme en l'interprétant. Lorsque la parole se dénoue, elle peut témoigner de nos passages et valoir devant les générations futures.

10/2011

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Techniques artistiques

Petits trésors de boutis

Comme tous les trésors qui ont dormi plusieurs siècles avant de retrouver la lumière du jour, la broderie au boutis est enfin sortie, pour notre plus grand bonheur, des armoires et des coffres de mariage de part et d'autre du Rhône, à la fin du deuxième millénaire. L'histoire de la broderie " emboutie ", prestige de Provence et de Languedoc, se perd dans la nuit des temps. L'époque médiévale en revendique la primeur ; plus tard, sous Louis XIV, le monde des Manufactures, avec ses maîtres d'Art et ses Confréries, va l'ennoblir en apportant la perfection aux gestes de " mise en bosses ". Plus près de nous, des générations de grands-mères provençales ont su, dans leur grande sagesse, préserver ce véritable trésor, fleuron de leurs trousseaux, afin de perpétuer cet héritage avec talent et sensibilité. Cet ouvrage vous invite à découvrir, au fil des pages, tous les secrets ainsi qu'une quantité de petites astuces pour renouer sans difficulté avec la tradition du vrai boutis, savoir-faire provençal unique au monde. Vous y découvrirez également des broderies particulières et inédites de la petite Camargue : le véritable point dit " de Vauvert ", les " rosettes étoilées " aériennes et le piqué de Marseille tout en courbes et transparence. Illustré de photos magnifiques, l'ouvrage propose, dans l'esprit de l'époque, une foule de petits présents faciles et rapides à exécuter que vous offrirez, tout comme autrefois pour célébrer amour, naissance, amitié... (tableautins, pochettes et sacs décorés, albums, dessus-de-berceau ou de landau, coussins pour alliances...). Les explications détaillées de chaque fiche ont été conçues pour que vous puissiez à votre tour maîtriser l'art du boutis, tradition populaire qui se doit, pour l'honneur de tous et toutes, de rester bien fait.

10/2004

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Beaux arts

Tout

Inviter des inconnus à dormir dans son lit, suivre un homme dans les rues de Paris jusqu'à Venise, engager un détective pour l'espionner elle-même et lui rendre un compte rendu de sa journée, se faire engager en tant que femme de chambre dans un hôtel pour photographier les objets personnels des clients, demander à des aveugles de lui raconter la dernière image dont ils se souviennent, chasser les fantômes d'oeuvres volées dans les musées... Sophie Calle orchestre de petits moments de vie depuis près de trente ans. Ces sortes de règles du jeu qu'elle se fixe, autant à elle-même qu'aux autres, estompent la frontière entre l'art et la vie. Si elle choisit méthodiquement les expériences à vivre qu'elle met en scène, la "faiseuse d'histoires", selon l'expression d'Hervé Guibert, n'a pas peur de dévoiler l'intime de ses amours déçues ou les douleurs exquises des absences qui peuvent rendre mélancolique. La conservatrice et critique d'art, Christine Macel, résume les contours de son travail ainsi : "L'association d'une image et d'une narration, autour d'un jeu ou d'un rituel autobiographique, qui tente de conjurer l'angoisse de l'absence, tout en créant une relation à l'autre contrôlée par l'artiste." Sophie Calle ne cesse d'explorer cette relation avec les autres et conçoit une façon de voir singulière, autant qu'une quête personnelle poétique et artistique. Ses récits à la première personne sont souvent associés à toutes sortes de supports possibles (livres, photos, vidéos, films, performances). Ce jeu de cartes postales en est une trace de plus, une nouvelle facette. Il devient un portfolio embrassant l'ensemble de ses oeuvres.

11/2015

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Critique littéraire

Portraits pour un siècle. Cent écrivains

Vous vous souvenez sans doute de la vigueur avec laquelle Baudelaire, à l'occasion du Salon de 1859, avait condamné la photographie en tant qu'aboutissement industriel du mauvais goût réaliste de la foule. " Un dieu vengeur a exaucé les voeux de cette multitude. Daguerre fut son Messie ". Les écrivains n'ont pas manqué de s'intéresser à cet art flatteur mais aussi dangereux et compromettant. On n'en finirait pas d'évoquer les rapports passionnés entre l'écrit et la photographie. Donc, pendant que certains écrivaient les livres ou même les éditaient, d'autres rassemblaient des photos d'écrivains. La rencontre entre une agence photographique et une maison d'édition donne ainsi naissance à une sorte de jeu mathématique. Cent ans, cent photographies, le choix est arbitraire mais l'échantillon nous permet d'errer à notre guise dans la forêt du Spectacle. Certains sont vivants, d'autres morts. Tous nous parlent. Force est donc de nous intéresser aux détails. Nous les scrutons avec toute l'attention d'un Sherlock Holmes et nous pourrions peut-être en tirer des vies imaginaires : la veste à chevrons de Faulkner, les perles d'Arendt, les cheveux en bandeau de Beauvoir, les guenilles de Céline, le gracieux col blanc de Yourcenar, le regard perçant de Char, la machine à écrire de Duras qui est peut-être aussi celle de Pirandello, le téléphone préhistorique de Paulhan, les mitaines de Tanizaki, les bagues de Joyce, la patte du vieux sphinx Borges posée sur sa canne, Apollinaire, couché bien au chaud, les yeux vagues, livres et papiers à portée de la main. On ne sait s'il va s'endormir ou s'il s'apprête à écrire un poème. Et pourtant, n'est-ce pas l'une des images qui en dit le plus sur l'écriture de l'homme ?

03/2011

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Littérature française

A son ombre

A son ombre a Valérie morte à peine, je dévorais Kathleen et la nuit respirais son sommeil. Valérie morte, je pleurais en cachette et sans pudeur, dans la rue, dans des spasmes et des sanglots. Valérie morte, j'ai regardé Kathleen comme personne avant elle et j'ai cru que sans elle je partirais aussi. Valérie vivante, je la regardais comme jamais personne. J'ai reçu Valérie en ne doutant de rien. J'ai saisi Kathleen après avoir perdu, j'étais nu désormais. " Un homme perd sa femme et en aime très vite une autre, plus jeune que lui de vingt ans. Il brusque son passé, ses grands enfants, sa nouvelle compagne, leurs petits garçons et tous autour de lui. Il se rend fou d'aimer une morte et une vivante, il ne se pardonne pas de vivre et d'avoir tant trahi, mais ne sait pas s'en empêcher. Il se détruit socialement et au travail. Provocateur, sarcastique, éperdu et trahi à son tour. Il espère le châtiment qui le terrifie. Il finit par admettre. Après dix ans, il écrit. Claude Askolovitch, dans ces pages où tout est vrai, tendre, épuisant, inoubliable, parle de la mémoire des draps, d'un nom que l'on murmure et des baisers qu'on envoie à un fantôme, des photos du passé et des premiers pas dans une vieille maison. Il songe à son père dont la présence formidable lui manque, et à sa mère qui raconte aux lycéens son enfance déportée. Il évoque un homme fourbu qui se love pour dormir contre le corps ferme d'une femme qui lui échappe. Il parle des enfants qui chantent qu'ils ont le plus vieux des papas.

10/2020

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Décoration

Cartier. Styles et stylos

Les instruments d'écriture, qui naquirent en Mésopotamie il y a cinq mille ans, connaissent aujourd'hui la plus radicale des révolutions technologiques. De l'antique pointe de roseau au clavier de l'ordinateur, ces outils pour compter, commercer, enseigner, transmettre et aimer, reflètent les civilisations comme aucun autre objet. Il y a mille façons de raconter leur histoire. Invité par Cartier - créateur d'objets d'écriture depuis 1868 - à évoquer cette légende, François Chaille s'est d'abord plongé dans les archives de la maison à Paris, Londres et New York. Dans ces vénérables registres où sont notés les noms de clients illustres et conservés dessins et photos, il a trouvé de quoi retracer toute l'histoire des objets d'écriture, depuis l'origine. Et les archives recèlent bien d'autres trésors, qui permettent d'évoquer aussi bien la nostalgie du porte-plume que la sensualité des matières précieuses de certains stylos ou la noblesse d'un papier à lettres. De ces archives ressurgit l'air du temps des années folles, à des princes tels l'Aga Khan, des hommes d'affaires tels John Pierpont Morgan, des femmes du grand monde telles Mona Bismarck, et surtout des écrivains, tels Guitry ou Kipling. En même temps se révèle l'extraordinaire savoir-faire de Cartier, qui sut répondre aux exigences de ces acheteurs de stylos avec la même créativité que la maison accordait aux somptueux joyaux. Enfin, pour décrire les temps présents, de la naissance des stylos Must au succès des Diabolo de Cartier d'aujourd'hui, François Chaille a quitté les archives pour rencontrer des créateurs bien vivants, dans les ateliers de la maison. C'est la passion de grands professionnels qui se lit ici, pour comprendre comment se conçoivent les plus beaux stylos du siècle nouveau.

11/2000

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Cinéma

Tambour battant. Mémoires de Volker Schlöndorff

Né allemand, je suis devenu français puis américain ; rêveur, je me suis fait homme d'action ; mélancolique, le marathon m'a converti à la joie... Je n'ai jamais été là où l'on m'attendait. Et pourtant, jamais je n'ai eu l'impression de me perdre. L'identité, au contraire de la virginité, ne se perd pas : elle s'acquiert. Quelles qu'en aient été les formes successives, je n'ai jamais cessé de sentir en moi quelque chose d'inchangé, voire d'incorrigible. Un souffle, un je-ne-sais-quoi qui veut vivre et qui m'anime. Peut-être est-ce l'âme, cette vieille lune... ou le coeur qui va, tambour battant ? Au bout de trente films, je pensais avoir tout dit, mais en exhumant mes journaux, mes carnets et des photos, j'ai découvert ce qui s'était joué entre les scènes. Ma vie et mes films : tel est donc ce livre. Cinquante ans de cinéma - où l'on croisera Ernst Lubitsch, Fritz Lang, Jeanne Moreau, Alain Delon, Quentin Tarantino et bien d'autres - mais aussi flash-back intime sur des amis et des livres, des femmes et des pays, des doutes et des joies. Le goût de mon enfance et l'empreinte des premières lectures, mes années lycée en France, mon entrée en cinéma par la petite porte, à l'école de Louis Malle et de Jean-Pierre Melville, le succès du Tambour après des débuts chaotiques, les galères de tournage, les rencontres inoubliables de Bertrand Tavernier, de Günter Grass, d'Arthur Miller..., les petits béguins et les grands amours - tout cela, comme dans les salles obscures, en un fondu d'ombre et de lumière...

09/2009

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Histoire de France

Avoir 20 ans pendant la Grande Guerre. Carnets intimes 1914-1918 Abbeville-Cayeux/Mer

Magdeleine et Suzanne Tacquet ont respectivement 18 et 21 ans quand la guerre éclate en 1914. Elles sont les deux filles d'un médecin d'Abbeville. Catholiques et patriotes, elles écrivent quotidiennementdans leurs carnets intimes... Très vite, la guerre devient le sujet principal de leurs écrits, et sans s'en rendre compte, elles y laissent un témoignage riche et précieux concernant cette époque douloureuse. Pendant 4 ans, Abbeville est une ville de garnison située à seulement 40 km du front et parfois, sous la menace d'une invasion allemande, la famille Tacquet se réfugie souvent à Cayeux-sur-mer où elle passe traditionnellement l'été. Cet ouvrage est donc, en plus d'un témoignage d'un rare intérêt sur la Grande Guerre, un recueil d'anecdotes et de scènes quotidiennes à Abbeville et Cayeux-sur-mer durant le conflit. Ch'timi par son père, Picard par sa mère, Maurice Dupont est né en 1933 à Croisette. Après des études secondaires à Arras, il entreprend des études de géographie et d'histoire à Lille. Titulaire du CAPES, il enseigne en Algérie puis au lycée d'Etat Mixte d'Amiens. En 1967 il se fait détacher - par atavisme rural - au Ministère de l'Agriculture pour enseigner au lycée Agricole du Paraclet. Il s'y investit dans les échanges internationaux et dans la sauvegarde du patrimoine local, retraçant l'histoire de l'Abbaye cistercienne du Paraclet, s'engageant dans la restauration de la Chapelle de Sainte Ulphe. En 1994, il est fait "chevalier du Mérite Agricole" . En retraite depuis 1993, il s'est retiré à Cayeux-sur-mer où il se consacre, entre autres, aux archives familiales (fils de Magdeleine) dont ces Carnets sont un des plus beaux fleurons. Photos des archives familiales et documents d'époque. - Préface et notes de Jean-Jacques Becker.

06/2010

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Policiers

Alibis N° 59

Le numéro cinquante-neuf de la revue Alibis présente des nouvelles de provenances aussi variées que leur contenu. Le voyage commence au Québec avec « Le Cri des fillettes mortes » de Pierre-Luc Lafrance, texte récipiendaire du Prix Alibis 2016. Comment la chanson Hey Jude des Beatles peut réveiller de sombres souvenirs ? Vous le découvrirez en lisant… et alors, vous aussi entendrez ces terribles cris d'outre-tombe ! La deuxième nouvelle, « Barre bien la porte, mon ange » a voyagé entre plusieurs mains et dans la tête de nombreux auteurs puisqu'il s'agit d'un collectif (Louise Archer, Carmen Belzile, Carole Blanchette, Karine Dupont, Marie Gagné, Jocelyne Pelletier et Marie-Hélène Tremblay) dirigé par Benoît Bouthillette lors des Printemps Meurtriers 2016 de Knowlton. Deux nouvelles nous proviennent du Canada Anglais. La première, « Un seul petit instant » de Rick Mofina, raconte une fin de semaine au chalet d'un homme meurtri par le passé qui tentera tout pour défendre sa famille. Margaret Atwood nous offre la seconde, au titre énigmatique « Matelas de pierre », dans laquelle une croisière tourne au cauchemar. Cette nouvelle a remporté le Prix Arthur-Ellis en 2015. L'invité français du numéro, Yves-Daniel Crouzet, nous invite dans « Ils sont arrivés dans le soleil » pour des vacances à la plage qui ne seront pas de tout repos. Du côté des articles, Morgane Marvier nous fait vivre la cinquième édition des Printemps Meurtriers de Knowlton comme si nous y étions, photos à l'appui. Aussi, Pascale Raud partage avec les lecteurs son entrevue exclusive avec Richard Ste-Marie, auteur de polars maintes fois encensés par la critique. De nombreuses critiques de romans viennent clore ce cinquante-neuvième numéro qui vous fera voyager, sourire aux lèvres et la main sur votre arme de poing, juste au cas où…

01/2017

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Histoire ancienne

Abydos. Le temple de Séti Ier

En 1912, lorsque paraît Abydos. Le Temple de Séti Ier, Jean Capart n'en est encore qu'à l'aube de sa fantastique carrière, mais on devine déjà dans son récit les qualités qu'apprécieront son public et ses collègues égyptologues. Il récoltera les plus grands éloges Au printemps 1909, au cours de son quatrième voyage d'études en Egypte, Jean Capart se rend pour la première fois à Abydos. Ce site majeur, voué au culte d'Osiris, est situé à environ 500 km du Caire. Là, il réalise au total pas moins de 500 plaques photographiques. Capart sélectionne une cinquantaine de photographies qu'il transforme en clichés de projection en vue d'illustrer - chose rare à cette époque - ses cours et ses conférences. Le 5 mars 1911, à la demande de son ami Emile Guimet, il s'en va donner une conférence illustrée au Musée Guimet de Paris. Il y rencontre un succès tel que, de toutes parts, on lui suggère de coucher sa conférence sur le papier. Ce sera chose faite le 27 mai 1912, par un ouvrage comprenant une trentaine de pages de texte et 50 planches d'illustrations qui s'intitule Abydos. Le Temple de Séti Ier. Etude générale. Comme il se doit, il est dédicacé à John Garstang, l'homme qui l'avait accueilli à Abydos trois ans plus tôt. En publiant cet ouvrage, Capart n'a d'autre ambition que de donner une vue d'ensemble d'un monument auquel, depuis Auguste Mariette, extrêmement peu de publications ont été consacrées. Les magnifiques photos mettent en évidence la beauté brute des pierres et les bas-reliefs et les hiéroglyphes prennent alors toute leur signification. Jean Capart est considéré aujourd'hui comme le fondateur de l'égyptologie belge

10/2015

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Littérature française

Memory Lane

Nous sommes devenues amies très vite. Inséparables, chacune était le pendant de l'autre. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle m'a choisie. Nous n'avions besoin de personne. On se moquait des autres sans cesse, on parlait des heures au téléphone on échangeait tout sur tout. Puis, nous avons commencé à porter les mêmes fringues. Nous avions le même physique, même taille, même corpulence. Nous avons poussé le vice jusqu'à la coupe et le couleur de cheveux. chacune voulait être l'autre. ceux qui ne nous connaissaient pas nous prenaient pour deux soeurs. Je passais tout mon temps avec Lucie, elle était devenue ma drogue. L'année du BAC, je prétendais des révisions pour ne plus rentrer à la maison. Je dormais chez Lucie... avec Lucie ! A la fin, nous avions complètement fusionné. J'avais mal, Lucie pleurait, elle était heureuse et je riais. L'absence de nous était ce qui pouvait nous arriver de pire. A force d'y croire, nous étions devenues des jumelles, non, c'était bien plus encore, chacune était devenue le clone de l'autre. Que quelqu'un interpelle Lucie et c'est moi qui me retournais. Le matin, nous jouions à pile ou face l'identité de la journée. Un jour sur deux, j'étais Lucie. Lors de l'examen, je suis allée à sa place à l'épreuve de maths et elle m'a remplacée en philo. Pour l'inscription au baccalauréat, nous avons fait refaire nos cartes d'identité en prenant soin de nous maquiller à l'identique. le résultat était bluffant, alors nous avons décidé de les intervertir. J'ai envoyé mon dossier avec les photos de Lucie et elle a fait la même chose...

12/2013

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Histoire de France

Le journal des moissons sanglantes (août-septembre 1914). La bataille de Proyart-Framerville-Rosières

Août 1914. Les blés ont été coupés mais pas encore rentrés. Adrienne Dumeige, une jeune Amiénoise qui vient d'obtenir son brevet supérieur d'institutrice se repose dans un calme village du Santerre. Comment peut-elle imaginer que les rumeurs de guerre qui se font entendre au loin, du côté de Sarajevo, vont s'amplifier et devenir, en quelques semaines, un roulement de tonnerre dans le nord de la France ? En maniant une gerbe d'avoine, elle constate que ses mains sont tâchées de sang ; étrange présage de cette sanglante moisson de jeunes hommes qui fauchés par dizaines de milliers répandront leur sang sur les récoltes abandonnées. Après la violation de la frontière belge par les armées allemandes, le 5e Régiment de Dragons, parti de Compiègne, marche sur Liège avec le Corps de Cavalerie que commande le général Sordet, pendant que le gros des troupes françaises se bat en Alsace. Mais les Alliés ont gravement sous-estimé l'importance des forces allemandes qui, après avoir pris Liège, se déversent sur la Belgique et, progressant rapidement, envahissent la France. Les voilà à Cambrai puis à Péronne. Dans son village, la jeune institutrice a vécu le départ des hommes pour l'armée, l'angoisse de l'attente, le passage des réfugiés. Le 5e Dragons, menant des actions retardatrices, se bat, recule sans cesse, arrive dans le Santerre. La jeune femme et les dragons vont se rencontrer dans le tumulte de la bataille de Proyart-Framerville, le 29 août, affrontement violent mais oublié, à la veille de la bataille de la Marne. A Rosières en Santerre, Adrienne recueille des blessés, les cache, les soigne. Son courage, naturel et lucide, force l'admiration de tous. Photos, cartes postales anciennes, documents d'époque. Préfaces : Michel Talon, Ministère de la Défense ; et Colonel Hubert Laudier.

07/2010

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Enseignement primaire

Pour comprendre les mathématiques CE2. Programmes 2008

- Favoriser la recherche, la participation active et l’autonomie des élèves, dans le respect des programmes 2008. - Faciliter la mise en œuvre d’une pédagogie différenciée.• Des activités de recherche pour introduire chaque notion.• Des situations-problèmes développant un comportement de recherche.• Des situations complexes portant sur des sujets d’actualité nécessitant la mobilisation d’acquis antérieurs pour les résoudre.• Un manuel richement illustré par des photos et des documents pour favoriser la participation active des élèves.• Des ateliers informatiques permettant aux élèves d’approfondir leurs connaissances (B2i).Cet ouvrage intègre les dernières directives : priorité au calcul mental et au calcul réfléchi, à la résolution de problèmes et à la géométrie. Il s’organise en cinq périodes correspondant au découpage de l’année scolaire.Les leçons débutent par une activité de recherche suivie d'un mémo et d’exercices et problèmes d’application.Les pages « Calcul réfléchi », « Problèmes », ou « Des problèmes pour découvrir le monde » permettent de travailler certains aspects en particulier.Chaque période est divisée en deux demi-périodes, qui se concluent par une page d’évaluation.Toutes les demi-périodes, une double page « Socle commun » permet aux élèves de dégager ce qu'il est important de retenir ("j'ai appris à...") et de disposer d'exercices préparatoires à l'évaluation ("je fais le point").Enfin, dans les pages « Mobilise tes connaissances », les élèves réinvestissent les notions mathématiques en découvrant d’autres domaines (avec une liste de sites Internet sécurisés).Au fil des pages, une mascotte guide les élèves avec des conseils judicieux et des questions pertinentes.Ce manuel est également disponible en version numérique. Pour le commander, rendez-vous sur le site du KNE, Kiosque Numérique de l’Education, à l’adresse : www.kiosque-edu.comLe guide pédagogique est téléchargeable gratuitement sur notre site Internet. Accès limité aux enseignants.

06/2010

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Littérature étrangère

Scènes de la vie de M.

Dans Scènes de la vie de M., nous retrouvons Marisia, le personnage de Voleurs et témoins qui, confrontée à la maladie de sa mère, cumule les trajets entre Vienne et Bratislava. La question du retour en Slovaquie se profile déjà à l'horizon d'un journal intime, où les étapes de la perte et du deuil se voient progressivement recouvertes par celles de la reconstruction de soi : " J'ai décidé de tenir un journal. Il faut décrire ce qui nous arrive. Chaque événement doit être documenté et photographié pour ne pas se perdre. J'ai été surprise par le choix des blocs-notes à la papeterie. Il y en avait de différentes tailles, avec ou sans lignes. Certains étaient simples comme des cahiers pour élèves de cours préparatoires, d'autres avaient une jolie couverture rigide, et certains avaient aussi une fermeture aimantée. Il y avait aussi des cahiers à thème, le journal du lecteur où je pourrais noter mes idées sur le livre que je serai en train de lire ou le journal du jardinier avec des pages spéciales pour coller des photos de végétaux. Finalement, j'ai choisi un cahier ordinaire sans ligne pour pouvoir mettre le maximum de choses sur une page. Je n'y ai encore rien noté, car le soir je suis si fatiguée que je remets l'écriture au lendemain matin, mais comme le matin, je dois me dépêcher pour partir au travail, à chaque fois, j'oublie complètement le journal. Cette étape de ma vie, je veux qu'elle soit bien documentée. Je vais pouvoir me rendre compte a posteriori que cet événement était un vrai tournant. Parfois les tournants ne sont visibles qu'avec du recul. Les cercles mystérieux dans les champs de blé ne sont, eux aussi, visibles que du ciel ".

03/2019

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Régionalisme

Guide officiel des bouchons lyonnais (non-labellisés). Tome 4

Pourquoi non-labellisés ? Un peu d'histoire… En décembre 2012, Christophe Marguin et Joseph Viola tentaient d'imposer aux bouchons lyonnais, une charte aux obligations intolérables. Il était notamment question : d'élire Christophe Marguin, président des bouchons lyonnais, du paiement d'une cotisation, de l'achat d'une plaque, de l'acceptation de nouvelles règles de fonctionnement, et surtout : de refuser aux non signataires leur présence sur la liste des bouchons lyonnais offerte à tous les touristes. 22 bouchons acceptèrent de signer la charte, définie par la Chambre de Commerce (dont Christophe Marguin est l'un des vice-présidents) et Mr Gaillard de l'Office de Tourisme de Lyon. Ils obtinrent ainsi leur labellisation. En face, la résistance s'organisa autour des enseignes les plus réputées : Chez Hugon, le Mercière, les Fédérations, le Bouchon des Filles, le Morgon, le Musée… etc. Plus d'une vingtaine au total. Alain Vollerin, par ce guide, tente de rétablir un équilibre qui n'aurait jamais dû être rompu. Car, il ne s'agit pas d'une simple querelle de bouchons, comme il y eut la célèbre guerre des boutons, mais bien d'un réel préjudice commercial, d'une discrimination négative, en n'inscrivant pas, dans le document remis aux touristes, la liste des bouchons dissidents. La même liste irrespectueuse est d'ailleurs publiée sur Internet. La Chambre de Commerce et l'Office de Tourisme commettent ainsi un grave acte de concurrence déloyale. Voici donc, le tome 4 du Guide officiel des bouchons lyonnais non labellisés : 14 bouchons sélectionnés. Entre 4 et 5 pages chacun avec de multiples photos. Et bien sûr un édito toujours croustillant avec pour titre cette année : Pourquoi tant de sel ? Et, particularité des guides gastronomiques de Mémoire des Arts : des articles sur des livres gastronomiques (histoire, recettes et bandes dessinées).

05/2018

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Animaux, nature

Ecosse. La quête du sauvage

Ce livre exceptionnel est une invitation. Une invitation à suivre le travail en profondeur d'un photographe passionné. Une invitation à vous émerveiller à travers les saisons devant les beautés naturelles d'un pays pas comme les autres. Tout au long de l'année, l'Ecosse représente une terre d'asile pour la vie sauvage et offre une palette de couleurs qui ne laisse personne indifférent. Avec ce livre, vivez les jeux des grands dauphins, l'ambiance dantesque des colonies d'oiseaux de mer, le brame du cerf dans les landes infinies, plongez au plus près des phoques et des requins pèlerins, rentrez dans l'intimité de la loutre d'Europe... L'auteur, Laurent Cocherel, est sans doute le plus écossais des Français ! Photographe et naturaliste passionné, il parcourt depuis vingt-cinq ans les grands espaces écossais et ses innombrables îles. Depuis son premier voyage en Ecosse en 1994, Laurent Cocherel n'a jamais cessé de s'y rendre chaque année pour y explorer les moindres recoins ou les îles les plus éloignées. A pied, en kayak, en voilier, sur terre ou sous l'eau, il a toujours consacré de longues semaines ou de longs mois pour assouvir sa quête insatiable d'images. Grand spécialiste de cette destination, il est l'auteur à ce jour de quatre livres consacrés aux richesses du pays et d'un film documentaire de cinquante-deux minutes sur l'Ecosse sauvage. "Ecosse, la quête du sauvage" incarne toutes ces longues années d'exploration et de patience. Les photos de vie sauvage rarement captées, dont celles du monde sous-marin, sont accompagnées d'un texte vivant empreint d'anecdotes. "Ecosse, la quête du sauvage" vous plonge dans les paysages mythiques de l'Ecosse et au coeur d'une vie sauvage insoupçonnée. Ce livre vous invite à vibrer avec l'auteur dans sa quête d'images.

04/2018

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Informatique

Survivre à une cyberattaque. Anticiper, prévenir, réagir

La nouvelle guerre est numérique ! Les pirates visent particulièrement les entreprises mais pour l'une d'elle visée, combien de particuliers seront des victimes collatérales ? Une personne qui perd les photos de ses enfants du fait d'un ransomware ; une entreprise dont les données clients sont détruites parce qu'un script kiddy a voulu tester une technique vue sur un forum ; un hôpital incapable de fournir les médicaments nécessaires ou de planifier une opération car un ancien employé a décidé de se venger d'un licenciement... Les menaces évoluent, elles sont de plus en plus pernicieuses et parfois, un réseau d'ordinateur est compromis depuis plusieurs mois avant que quelqu'un ne s'en aperçoive et cela, malgré des antivirus ou l'application de règles de sécurité. Des outils gratuits, à disposition de tous ceux qui les téléchargent, regroupent tous les logiciels permettant de craquer des mots de passe, de pénétrer des réseaux ou de masquer une activité illicite. Cet ouvrage vous les dévoile et vous permet de vous en prémunir. La responsabilité pénale des dirigeants, ou des particuliers, est engagée dès lors que leur réseau a été utilisé à des fins crapuleuses. Cet ouvrage permettra de maîtriser la sécurité de son système informatique face à internet. Pour arriver à cela, il faut être capable de se mettre à la place du pirate, c'est à dire être capable d'effectuer l'ensemble de ses attaques pour pouvoir les contrer efficacement et surtout, les prévenir. Cet ouvrage aborde de façon exhaustive tous les risques : Risques humains dont le social engineering, risques logiques et risques physiques. Il expose en détails les normes permettant de mettre en place la politique de sécurité des systèmes d'information et les lois applicables.

01/2018

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Histoire de France

Bloqués dans l'enfer Meuse-Argonne. Septembre-octobre 2018 : les Américains arrêtés au nord-ouest de Verdun

Les amateurs de conflits contemporains connaissent bien les difficultés rencontrées par l'armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale dans " I'enfer vert " du bocage normand à l'issue du débarquement du 6 juin 1944. Malgré leur écrasante supériorité en moyens matériels, les GI's avaient peiné à progresser lors de la bataille des haies au mois de juin et de juillet 1944 avant de rompre le front allemand avec l'opération Cobra. Mais combien de passionnés d'histoire se rappellent que lors de la guerre précédente, les Sammies ou Doughboys, " aînés " des GI's, avaient eux aussi connu d'immenses difficultés, durant l'automne 1918 pour percer les lignes d'une armée allemande qui pourtant n'était plus alors que l'ombre d'elle-même ? Si les noms La Haye-du-Puits ou Saint-Lô résonnent encore dans les esprits, qui se souvient des combats acharnés pour la hauteur boisée du Montrebeau, du village de Cierges, du bois des Ogons, pour ne citer qu'eux, menés en septembre et octobre 1918 ? Qui peut deviner, sur le terrain, que les environs immédiats du cimetière militaire de Romagne-sous-Montfaucon, la plus grande nécropole américaine d'Europe avec plus de 14 000 corps, ont été l'enjeu de furieux combats pour la possession de la Kriemhild-Stellung, baptisée ligne Hindenburg par les Alliés ? Dans cet ouvrage, Yves Buffetaut et Nicolas Czubak reviennent à hauteur d'hommes sur la plus importante et difficile bataille menée par l'armée américaine durant la Première Guerre mondiale avec le souci d'y apporter un regard germano-américain. Le récit des événements, appuyé par plus de 150 photos d'époque, est complété par des textes de Quentin Gérard présentant les uniformes des combattants des différentes armées en présence.

10/2018

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Petits classiques parascolaire

L'Epreuve. Suivi du Jour de l'Italienne

En lien avec les thèmes " Dire l'amour " et " Individu et société, confrontation de valeurs " du programme de français en 4e, la comédie de Marivaux, suivie d'extraits du Jour de l'italienne, une création de la compagnie Eulalie qui nous fait entrer dans les coulisses de la création théâtrale. L'Epreuve, suivi du Jour de l'italienne - L'Epreuve : Lucidor aime Angélique. Comme il est riche et qu'elle est pauvre, il veut savoir s'il est aimé pour lui ou pour son argent. Il la met alors à l'épreuve en lui proposant d'épouser un de ses amis, plus riche que lui, qui n'est autre que son valet Frontin déguisé... - Avec Le Jour de l'italienne, nous assistons aux différentes étapes de la mise en scène de la pièce : du premier jour des répétitions où le metteur en scène définit son projet jusqu'à la générale ; dans l'intervalle, les acteurs ajustent leur personnage, le mettent en mouvement, s'approprient le langage de Marivaux... Une édition " Spécial théâtre " L'édition de la pièce comprend : - des pistes d'ateliers théâtre, au fil des deux textes, pour une lecture active ; - un entretien avec Sophie Lecarpentier, metteuse en scène ; - des photos en couleurs de son spectacle, créé en 2007, avec la compagnie Eulalie. Et, en accès libre sur la chaîne You tube Théâtre Hatier, des extraits vidéo. Les autres compléments pédagogiques - Des repères sur la comédie et le théâtre du XVIIIe siècle. - Un parcours de lecture analytique en 8 étapes. - Un groupement de documents : " Ecouter son coeur ou obéir aux valeurs du groupe " . - Une enquête documentaire sur les métiers du théâtre Pour l'enseignant Sur www. classiquesetcie. com, en accès gratuit réservé, un guide pédagogique, avec un descriptif complet de la séquence et les corrigés des questionnaires.

08/2018

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Sports

Du FW 190 au NC 900. Usines souterraines et blindées en France

De la mise en oeuvre précipitée du programme français d'usines souterraines et blindées en 1939 jusqu'à la remise en service des avions allemands abandonnés à la fin de la guerre, en passant par les centres de réparations des chasseurs Focke-Wulf 190 en France occupée, ce livre aux multiples facettes vous fait découvrir une histoire aéronautique insolite en partie liée au village de Cravant et à ses carrières situées au sud d'Auxerre. Une histoire technique des centaines de Fw190 révisés sous l'occupation dans les centres de Villacoublay, Tours et Cravant avant d'être reconditionnés en NC900 après la libération. Mais aussi une histoire humaine, agrémentée de nombreux témoignages, d'hommes et de femmes français, allemands. espagnols ou russes qui furent embarques de gré ou de force dans cette aventure. Vous y découvrirez la production des NC900 dans l'usine souterraine de Cravant et leur utilisation opérationnelle sur fond de luttes politiques et idéologiques, ainsi que l'histoire des unités qui les employèrent dans les années confuses de l'après-guerre. Comme le célèbre régiment Normandie-Niémen où ces "chasseurs Focke" à cocardes côtoyèrent les Yak-3 durant une période de déconvenues, entre le retour triomphant d'URSS et le transfert en Afrique du nord à la fin des années quarante. Ce livre est basé sur les rapports d'époques et les documents d'archives, ainsi que sur les nombreux témoignages recueillis et recoupés durant vingt années de recherches et de rencontres parfois surprenantes. 480 pages illustrées de plus de 870 photos (dont un photoscope complet du dernier NC900 survivant pour les maquettistes ! ), une vingtaine de cartes et une quarantaine de plans sans oublier les 26 profils couleurs et 5 profils de détails de Vincent Dhorne.

11/2018

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Photographie

Tina Modotti

La jeune Tina nait en 1896 près de Venise, dans une famille très pauvre, qui se trouve contrainte d'émigrer aux Etats-Unis pour survivre. Tina fascine tôt par sa beauté et sa forte personnalité : engagée à son arrivée comme ouvrière dans le textile, elle devient mannequin puis actrice, mais préfère la vie de bohème de San Francisco où elle rencontre le célèbre photographe Edward Weston. Le couple part s'installer au Mexique : ils parcourent le pays, photographiant les paysans et la vie quotidienne, fréquentent le milieu artistique de Mexico - Diego Rivera, Frida Kahlo. Profondément touchée par la misère du peuple mexicain, Tina s'engage auprès des communistes et fait ainsi la connaissance de Julio Antonio Mella, le fondateur du parti communiste cubain, dont elle tombe follement amoureuse. Mais, seulement quelques mois après, il est assassiné en pleine rue. Trainée dans la boue pour sa vie "dissolue", Tina est bientôt emprisonnée, puis expulsée du pays. Une vie d'errance commence alors, Berlin, puis Moscou. Tina se radicalise. En adhérant à la pensée soviétique, elle entre littéralement en religion : plus d'amis, plus de photos, plus d'art, une vie de clandestinité. A la fin de la guerre, lorsqu'elle souhaite rentrer, les Etats-Unis la refoulent vers le Mexique où elle passera les deux dernières années de sa vie, fuyant tous ses anciens amis. L'ancienne égérie des artistes à l'allure de vieille dame n'a que 48 ans lorsqu'elle meurt d'une crise cardiaque à l'arrière d'un taxi... à moins qu'elle n'ait été assassinée ? Avec l'exactitude de la biographe et le souffle de la romancière, Bernadette Costa-Prades nous entraîne dans le bouillonnant Mexique post révolutionnaire et l'Europe tourmentée des années 30, pour nous faire découvrir une femme libre et fascinante.

10/2015

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Littérature étrangère

Les chemins de retour

"Les histoires de fiction surgissent toujours d'un lieu donné. Inventer, c'est fouiller dans ce qui existe, l'exhumer et construire d'une autre manière ce que l'on a trouvé. Le croisement de la réalité et de la fiction. Elles sont presque toujours une seule et même chose. Elles sont soeurs jumelles dans les pages d'un roman. [...] Mes romans naissent à partir d'un territoire moral qui est le lieu où je suis né, la maison où je continue de vivre tant d'années après, les personnages qui, avant d'être des êtres de fiction, ont été et sont mes amis de toute la vie." Les lieux comme un leitmotiv, au fil de chacun des romans d'Alfons Cervera Comme l'évoque le titre, Les Chemins de retour, Alfons Cervera revient sur les lieux qui sont à la fois contexte, inspiration et personnages de son oeuvre. On les retrouve régulièrement au fil de son travail. Rapprochant réalité (les vrais lieux, les lieux référentiels) et fiction (tels qu'ils apparaissent dans l'univers romanesque), comparant le passé (les lieux tels qu'ils étaient) et le présent (ce qu'il en reste), confrontant "vérité" et souvenirs, c'est à nouveau une exploration de la mémoire, ses distorsions, ses pièges que mène Alfons Cervera. Une réflexion à voix haute sur l'envers du décor dans la littérature Les photos prises par l'auteur lui-même attestent de cet univers réel ; cadrées par son oeil, elles sont déjà une reconstruction de la réalité. Elles ont en elles cette imprécision qui fait reconnaître sans vraiment reconnaître. Ce livre sur les lieux si importants pour l'écrivain est comme une mise en abîme. Ce n'est pourtant pas un ouvrage technique, mais plutôt une réflexion philosophique.

06/2015

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Régionalisme

Guide officiel des Bouchons lyonnais (non labellisés). Les vrais bouchons lyonnais parlent à vos papilles

Un peu d'histoire... En décembre 2012, Christophe Marguin et Joseph Viola tentaient d'imposer aux bouchons lyonnais, une charte aux obligations intolérables. Il était notamment question : d'élire Christophe Marguin, président des bouchons lyonnais, du paiement d'une cotisation, de l'achat d'une plaque, de l'acceptation de nouvelles règles de fonctionnement, et surtout : de refuser aux non-signataires leur présence sur la liste des bouchons lyonnais offerte à tous les touristes. 22 bouchons acceptèrent de signer la charte, définie par la Chambre de Commerce (dont Christophe Marguin est l'un des vice-présidents) et Mr Gaillard de l'Office de Tourisme de Lyon. Ils obtinrent ainsi leur labellisation. En face, la résistance s'organisa autour des enseignes les plus réputées : Chez Hugon, le Mercière, les Fédérations, le Bouchon des Filles, le Morgon, le Musée etc. Plus d'une vingtaine au total. Alain Vollerin, par ce guide, tente de rétablir un équilibre qui n'aurait jamais dû être rompu. Car, il ne s'agit pas d'une simple querelle de bouchons, comme il y eut la célèbre guerre des boutons, mais bien d'un réel préjudice commercial. En effet, la Chambre de Commerce de Lyon et Christophe Marguin, liés à Mr Gaillard de l'Office de Tourisme, font de la discrimination négative, en n'inscrivant pas, dans le document remis aux touristes, la liste des bouchons dissidents. La même liste irrespectueuse est d'ailleurs publiée sur Internet. La Chambre de Commerce et l'Office de Tourisme commettent ainsi un grave acte de concurrence déloyale. Voici donc, le Guide officiel des bouchons lyonnais non labellisés : 20 intra muros et 3 extra muros. Chacun bénéficie de deux pages avec photos couleur.

04/2015