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Catherine de Médicis

Extraits

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Littérature française

Les règles

Zélie ne jouait pas le jeu dans les règles. On dit d'elle qu'elle a le diable au corps. A quatorze ans et demi la voici à confesse devant un vieux prêtre. Le temps des règles est venu, c'est-à-dire des principes, de la politesse, du savoir-vivre, l'âge adulte. Elle ignore la réflexion. Assassiner, adorer, dire la messe - son occupation favorite -, brûler, violer, ça oui, mais aussi chérir, guetter, souffrir. Sa confession contraint le missionnaire à se poser de monstrueuses questions : la femme a-t-elle une âme, le mal peut-il être innocent et le royaume des Cieux ouvert aux petits enfants ?

09/1974

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Pléiades

Correspondace. Tome 3

"On ne peut contester à Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné (1626-1696), le titre de plus célèbre épistolière de France. Ses lettres écrites d'un ton libre et d'un style inventif nous introduisent dans sa familiarité et dans celle de son siècle. Si les lettres à sa fille, Mme de Grignan, nous la montrent mère passionnément attentive, on ne peut négliger le rôle qu'elle joue de témoin, souvent spirituel et amusé - mais aussi depuis l'affaire Fouquet, parfois inquiet et réprobateur -, des petits et grands événements du règne de Louis XIV". Jacques Prévot.

01/1978

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Littérature française

Ego, ego

Qui suis-je ? J'ai très mauvais réputation, je fais des miracles, je meurs à trente-quatre ans, je ressuscite régulièrement, et je suis célibataire. Qui suis-je, si ne ne suis pas celui que vous croyez ? Après plus de trois mille ans d'absence, l'assassin d'Agamemnon revient sur les lieux de son crime et les lieux du souvenir. On ne reste pas impunément loin des projecteurs sans vouloir rectifier sa légende, dénoncer les complots, ou régler quelques très vieux comptes. Le temps d'une vie, le Palais de Mycènes retrouve ses stucs, ses ors et ses fantômes : Sa Majesté Clytemnestre, son chat persan, ses plumes d'autruche et ses visions étranges, Princesse Electre en pleine crise d'adolescence, le bel Oreste, et Pylade le méchant sont conviés pour un ultime bal masqué. C'est l'histoire d'Egisthe, le Petit Prince de Mycènes aux yeux bleus. C'est l'histoire d'un prince charmant, amoureux d'un autre prince charmant, dans un Palais enchanté. C'est l'histoire éternelle. C'est une histoire de dieux, de destins, avec ce qu'il faut d'amour, de bagarre, de sang, de meurtres et de champagne millésimé. Egisthe le Magnifique est de retour.

09/1998

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Critique littéraire

Critique N° 617, Octobre 1998

L'art est un objet critique de la sociologie : parce qu'il est investi des valeurs mêmes - singularité et universalité - contre lesquelles s'est construite la tradition sociologique, il incite, plus que tout autre domaine, à opérer des déplacements qui affectent non seulement la sociologie de l'art, mais l'exercice de la sociologie en général. Il est donc temps d'observer non plus ce que la sociologie fait à l'art, mais ce que l'art peut faire à la sociologie dès lors qu'on prend au sérieux la façon dont il est perçu par les acteurs. Ainsi se redistribuent les approches méthodologiques et théoriques, permettant de revenir sur des habitudes mentales ancrées dans une tradition sociologiques qui n'est encore le plus souvent qu'une idéologie du social - une socio-idéologie. Même s'ils n'ont pas lu le chef d'oeuvre d'Agatha Christie, Le Meurtre de Roger Ackroyd, de nombreux lecteurs, surtout parmi les amateurs de romans policiers, connaissent le procédé qui l'a rendu célèbre et croient pouvoir affirmer : l'assassin est le narrateur. Mais est-ce si sûr ? Comment se fier à un texte où les contradictions abondent et qui s'organise autour d'un récit unique, celui du prétendu criminel ? Et qui peut dire qu'Hercule Poirot, dans son euphorie interprétative, ne s'est pas lourdement trompé, -laissant le coupable impuni ? Roman policier sur un roman policier, cet essai, tout en reprenant minutieusement l'enquête et en démasquant le véritable assassin, s'inspire de l'oeuvre d'Agatha Christie pour réfléchir, avec l'aide de la psychanalyse, sur ce qui constitue la limite et le risque de toute lecture : le délire d'interprétation.

09/1998

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Pléiades

OEUVRES DIVERSES. Tome 1

Les Contes drolatiques, écrivait leur créateur, sont un « livre concentrique » dans une « ouvre concentrique ». À plusieurs reprises, Balzac a souligné que les deux massifs de La Comédie humaine et des Contes drolatiques appartiennent à un domaine commun et relèvent d'une conception unique. Dans une lettre à Mme Hanska du 26 octobre 1834, où il décrivait déjà l'architecture à triple assise du monument romanesque en cours d'élaboration, il ajoutait : « Et, sur les bases de ce palais, moi enfant et rieur, j'aurai tracé l'immense arabesque des Cent Contes drolatiques. » Il proclamait ainsi l'étroite solidarité entre deux projets d'ensemble animés d'un même souffle créateur, et qui lui étaient également chers. La critique de l'époque, cependant, n'a pas répondu à son espoir : les Contes drolatiques furent mal accueillis. Les aspérités d'un langage archaïque, composite, en partie artificiel, les audaces d'une invention souvent gaillarde, parfois obscène, entraînèrent des réactions de refus ou de rejet, tantôt violentes, tantôt dédaigneuses, ou d'une indulgence condescendante à l'égard d'un écrivain qui certes, pensait-on, avait encore en chantier des ouvres sérieuses, mais qui, apparemment, éprouvait le besoin de se délasser et de se divertir. C'est seulement au XXe siècle que, par étapes successives, les Contes drolatiques ont pu être mis à leur rang, au sein de la création balzacienne, dont l'unité est constante à travers la multiplicité de ses visages.

03/1990

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Littérature française

Oeuvres de jeunesse

Tel un prisme réfractant sa pensée et sa production ultérieures, les œuvres de jeunesse de madame de Staël présentent à la fois des essais théoriques et de brefs romans. Parmi les premiers, les lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau révèlent ses opinions philosophiques. Admiratrice du penseur genevois, elle établit avec lui un dialogue critique d'un genre nouveau, soumettant une à une les œuvres du romancier-philosophe, et au premier chef les confessions, à une analyse pénétrante. L'essai sur les fictions résume quant à lui ses conceptions esthétiques en matière littéraire : elle privilégie " la seule peinture des mouvements du cœur ", à l'instar de Rousseau, Fielding et Richardson. Loin de s'en tenir à ses théories, la fille de Necker les applique : elle n'avait pas vingt ans qu'elle avait déjà écrit ses nouvelles. Les principales se déroulent dans le cadre pré-romantique de lointains exotiques. Partout, dans ces récits tragiques d'aventure, de passion et de sacrifice, les héroïnes tombent, innocentes victimes d'un monde d'hommes qu'elles surmontent cependant grâce à leur grandeur d'âme. Dans ces premières œuvres, c'est tout l'art et la pensée de l'inspiratrice de romantisme français qui déjà se révèle.

09/1997

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Pléiades

Théâtre complet. Tome 1

De Marivaux, on ne voit souvent qu'un aspect, une formule dont il reste la victime. On ne le trouve pas sérieux. Il passe de la malice à la tendresse, de l'esprit à l'émotion, des valets aux princes, des cours innocents aux vieilles débauchées. Pourtant, analyste du cour, moraliste, peintre des milieux les plus variés, Marivaux sait nous toucher par une sensibilité qui ose prendre une forme plus rare - qui n'avoue pas son nom ou semble l'ignorer. Son théâtre consiste à faire surgir et à rendre lumineux ce qui se cache sous la routine et les convenances. Marivaux est un inlassable inventeur d'épreuves. On pourrait fort bien voir en lui quelque suprême manipulateur. Marivaux explore les zones indistinctes entre le rêve et la réalité, les instants de théâtre dans le théâtre et ceux où plus personne ne sait très bien si tel personnage fait semblant ou non. Proche de Pirandello, qui a construit son ouvre sur la proclamation du triomphe du théâtre sur la vie et du caractère universel du masque, Marivaux, dramaturge, reste, encore aujourd'hui, à découvrir.

02/1993

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Pléiades

Oeuvres poétiques

"Lamartine (1790-1869) a été député sous Louis-Philippe et à la tête du gouvernement provisoire en 1848. Mais ce sont ses Méditations (1820) qui ont été une révolution. Loin des images criardes et des cassures cabotines, son langage invente la transparence musicale. Ses recueils lyriques, ses épopées (Jocelyn) et jusqu'à ses proses restent en pleine nature en même temps qu'à l'intérieur de l'âme. Personne ne sait mieux nous faire prendre conscience de cette fuite du temps dont nous sommes tissus. "Mes jours déclinent comme l'ombre". " Jean Grosjean.

04/1997

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Littérature française (poches)

La Maison Nucingen. Précédé de Melmoth réconcilié

Le conte fantastique Melmoth réconcilié est une oeuvre charnière dans la création de Balzac, par ses liens avec La Peau de chagrin et Le Père Goriot. La Maison Nucingen est l'histoire d'une faillite truquée qui procure à son auteur une des premières fortunes de Paris. Qu'est-ce qui rapproche ces deux textes, a priori si dissemblables ? L'argent, ou plus exactement l'action en Bourse. On spécule, on se ruine, on s'enrichit, grâce à la Bourse. Le lecteur se croit transporté dans un temps beaucoup plus proche, car les règles du jeu ne sont pas très différentes. C'est tout l'art de Balzac, historien et romancier des moeurs, qui se retrouve dans ces deux récits, où l'amour de l'argent règne en maître.

11/1989

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Policiers

La valse des ombres

Francesca Pena a dix-neuf ans et tout pour elle : elle est parvenue à entrer à la New York University sur dossier malgré des origines modestes et a obtenu une bourse d'honneur. Elle est belle, exubérante, et même si elle fréquente désormais les jeunes filles de la haute société, elle n'a pas oublié d'où elle vient. Elle se consacre d'ailleurs activement au bénévolat en s'occupant d'enfants défavorisés. Seulement, au lendemain d'une soirée arrosée entre copines, la jeune femme disparaît. On retrouve son corps lardé de coups de couteau huit jours plus tard. Mauvaise rencontre ? Crime passionnel ? Qui a pu vouloir supprimer un être aussi délicieux ? L' inspectrice Darlene O'Hara a décidé qu'elle en ferait son affaire, même si sa hiérarchie voit tes choses d'un autre oeil. Mais elle va rapidement s'apercevoir que derrière cette façade très - trop - lisse se cachent de bien sombres secrets...

06/2009

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Esotérisme

Le mythe d'Hiram et l'initiation de maitre maçon. L'histoire de la Reine du matin et de Soliman, prince des génies

Gérard de Nerval, l'un des plus grands écrivains français, s'est passionné pour l'initiation et la Franc-Maçonnerie. Au coeur de son monumental "Voyage en Orient" se trouve développée la légende de maître Hiram, de Salomon et de la reine de Saba qu'il prétend avoir recueillie auprès d'un conteur du Caire. En réalité, Nerval a rassemblé les éléments fondamentaux du mythe maçonnique révélés au grade de Maître et donne ainsi la version la plus complète de ce grade tel qu'il est encore vécu aujourd'hui. Il nous a donc semblé opportun de mettre en lumière cet aspect original de la démarche nervalienne afin de pouvoir aborder ce texte somptueux sous l'angle initiatique.

01/2018

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Ethnologie

Mythes et rites bantous Tome 2 : Rois nés d'un coeur de vache

"Cette étude du mythe de la royauté sacrée au Rwanda et chez les Swazi prend ses sources dans les récits fondateurs que l'auteur nous invite à décrypter. Chaque roi apporte une "nouvelle pierre" à l'édifice symbolique. La royauté sacrée, d'origine céleste ou terrestre, participe à la lutte et à l'unité des contraires, essence du réel. Une structure temporelle est fixée par l'action magique du rituel. Toute atteinte à l'intégrité du roi menace l'équilibre de la nature. Admirable analyse d'un monde peu connu, ce livre offre une ample matière à réflexion pour cette histoire des symboles et des signes qu'un Claude Lévi-Strauss appelle de ses voeux." Bulletin Gallimard n° 309, oct. 1981.

03/1982

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Littérature française

Née Rostopchine

Dès les premières années de son enfance marseillaise, Emilie Fayolle a constamment préféré la collection des souvenirs et des images à l'éclat trop vif du réel. A cet univers clos de la contemplation et de l'attente, son amie Laure Sabran oppose la rigueur triste des dénégations et le mouvement vers les êtres, Robert, l'engagement politique loin de toute subjectivité et enfin le psychanalyste Serge Prigogine, la fascination d'un monde vide. Ce Serge, qu'elle aurait pu épouser jadis, qu'elle a laissé se rapprocher de Laure, elle le retrouve en 1966 mais leur liaison est interrompue par la mort accidentelle du médecin. Par cette disparition s'est engouffré en elle tout le néant de l'univers et son système intérieur s'effondre. A quoi bon vivre si Dieu n'existe pas ? Pourquoi parler puisque les mots n'ont jamais fait revenir personne ? Comment en prendre son parti ? "Les malades mentaux accusent", disait naguère Serge. Aurait-il pu guérir Laure qui, un jour de mars 1968, passe de l'autre côté, celui du silence et du refus ? Qu'aurait-il dit en mai 1968 ? Et le 21 août 1968 ? Que reste-t-il de lui à part quelques images dans les rêves ? Si Dieu n'existe pas, la Répétition est impossible. Et c'est sans doute avec Robert qu'Emilie terminera cette décennie mélancolique. Il y a plusieurs façons de mourir à soi-même.

09/1980

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Pédagogie

Organiser des formations. Former, organiser pour enseigner

Le calcul mental, à l'école élémentaire, reste indispensable à la connaissance des nombres. Il nécessite une progression structurée dont les étapes sont définies par des objectifs clairs et se traduisent par des exercices gradués en difficulté. L'auteur propose donc tout d'abord des conseils méthodologiques permettant d'animer les séquences de calcul mental au cycle 3 puis une progression du CE2 et CM2, accompagnée de commentaires pédagogiques visant à préciser les objectifs, les étapes à franchir et le lien entre les diverses notions : - multiplier par 10, 100, 1 000 - ordre de grandeur des nombres - multiplications et divisions mentales - ordre sur les nombres décimaux - addition et soustraction des décimaux - multiplication et division des décimaux (...) Enfin, une série de jeux sur les nombres complète cet ensemble d'exercices.

11/1991

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Littérature française

La cérémonie des adieux. Suivi de Entretiens avec Jean-Paul Sartre

""Alors, c'est la cérémonie des adieux ? " m'a dit Sartre, comme nous nous quittions pour un mois, au début de l'été. J'ai pressenti le sens que devaient prendre un jour ces mots. La cérémonie a duré dix ans : ce sont ces dix années que je raconte dans ce livre". Simone de Beauvoir.

11/1981

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Pléiades

Oeuvres. Tome 2, De la démocratie en Amérique

Dans La démocratie en Amérique de 1835, Tocqueville brosse le tableau de la seule véritable société démocratique de son temps ; il en décrit la réalité et en analyse, avec une lucidité confondante, le devenir. Puis il lit : Pascal, Montesquieu, Rousseau nourrissent les réflexions d'où sort, en 1840, la seconde Démocratie. Le nouveau livre, dont l'Amérique est moins le sujet que la toile de fond, définit le type idéal de la démocratie et les perspectives offertes à cette idée dans les sociétés modernes. Il veut répondre aux interrogations d'une époque. Mais cent cinquante ans plus tard, alors que les circonstances qui avaient suscité ces interrogations ont disparu, questions et réponses conservent leur pertinence. L'enjeu était considérable. Il le demeure. Les survivants de 1793 avaient de la peine à concevoir que la démocratie pût déboucher sur autre chose que la tyrannie du peuple. Tocqueville, "aristocrate vaincu et convaincu que son vainqueur a raison" (Guizot), ne se voile pas la face : il évoque le péril du despotisme administratif, qui fait des individus les esclaves du pouvoir ; il peint les dangers de l'individualisme, d'où naît le désintérêt pour la chose publique ; mais surtout il rompt avec l'idée que les mêmes causes produisent toujours des effets analogues : il délivre un message d'espoir. Son ouvre, qui révèle la nécessité et la fragilité des équilibres démocratiques, est une leçon pour aujourd'hui.

02/1992

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Poches Littérature internation

BONIFAS

L'inoubliable portrait d'une femme " pas comme les autres ". Dans une petite ville de province, et dans un autre temps, sa singularité condamne la Bonifas à être solitaire, moquée, haïe, persécutée. Mais voici la guerre de 1914, l'invasion. La Bonifas y trouve l'occasion de sublimer ses qualités viriles. Devenue une héroïne, elle termine dans les honneurs une existence faite d'élans inapaisés, de frustrations, de regrets inavoués.

02/1979

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 1, Chants I et II, Edition bilingue français-grec ancien

Dans la vaste pope nonnienne, qui compte 48 chants, les chants I et II occupent une place particulière : outre leur rôle d'introduction, ils ont une valeur programmatique tant pour la forme du poème que pour son contenu. Le poète y place son oeuvre sous la figure emblématique de Prote, prodigieux, multiforme et clairvoyant, comme le serait le poème, tandis que Zeus présente l'épisode mythologique dont il va être question : le père des dieux envoie son fils pour réconforter l'humanité souffrante. Ce Dionysos bienfaiteur et sauveur des hommes, est en bien des points proche d'un autre sauveur et rappelle que Nonnos fut aussi l'auteur de la Paraphrase de la Vie de Saint Jean. Les chants I et II, consacrés, après le prologue, à l'archéologie du dieu, contiennent l'histoire de Cadmos et notamment la grandiose, et parfois burlesque, typhonie. Notre édition des Dionysiaques propose dans le tome I une riche introduction générale, fruit des recherches érudites de Francis Vian. Elle fait le point des connaissances relatives à Nonnos et discute les différentes hypothèses, tant sur les questions de datation que sur le contexte de rédaction, l'Alexandrie cultive du Ve sicle. Une explication théologique aide à mieux comprendre le cycle des réincarnations des trois Dionysos, Zagreus, Bacchos et Iacchos. Le sommaire général est accompagné dune étude de la composition d'ensemble du poème ainsi que de la métrique. L'histoire de la tradition manuscrite ainsi que la postérité du texte sont relatées en détail. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre et assorti d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le texte. Des notes, développées en fin d'ouvrage par des notes complémentaires, accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index ainsi que d'une Planisphère céleste.

01/1976

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Histoire internationale

Histoire de l'Arménie

Qui saurait retracer l'histoire de temps immémoriaux, à l'époque où la terre, à peine émergée du Déluge, commençait tout juste à se repeupler ? Telle est pourtant la mission impossible que le prince Sahak Bagratouni confie à Moïse de Khorène : écrire l'histoire de l'Arménie, depuis l'Arche de Noé jusqu'à la mort, en 439, de Mesrop Machtot's, inventeur de l'alphabet arménien. Partant à la recherche de ces temps disparus, Moïse retrouve le livre du savant syrien Mar Abas Catina, tiré, dit-on, des archives royales de Ninive, et il décide de le confronter à la Bible, aux historiens grecs et aux traditions non écrites de sa nation. Il en résulte une fresque grandiose, où l'épopée côtoie le coule, les proverbes et les chansons, tandis quo le folklore dialogue avec l'histoire. Des combats de géants, après l'effondrement de la Tour de Babel, on passe à l'affrontement des royaumes et des empires, puis à l'épanouissement de l'Arménie chrétienne, avec la traduction de la Bible et les premiers chroniqueurs. Mais bientôt le pays sombre dans l'anarchie et dans la guerre, semblant retourner au chaos primordial. Témoin capital de la mémoire collective des Arméniens, cette histoire a forgé la conscience nationale de tout un peuple. Connue en Europe à la fin du XVIIème siècle, elle a suscité des débats passionnés sur les sources, la date et l'identité même de son auteur. En même temps, elle n'a cessé de stimuler les recherches archéologiques, historiques et ethnographiques, devançant ou provoquant parfois d'importantes découvertes.

10/1993

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Littérature française

Lettres à Nelson Algren. Un amour transatlantique 1947-1964

De 1947 à 1964, Simone de Beauvoir écrivit à Nelson Algren des centaines de lettres d'amour. Au sortir du confinement dû à la guerre, cet amour transatlantique l'entraîne dans une aventure aussi risquée que les vols Paris-New York de ce temps-là. C'est pour elle, à la fois, la découverte enthousiaste de l'Amérique, jusque-là mythique, et l'irruption dans sa vie d'une brûlante passion. Nelson ne sachant pas le français, elle lui écrit en anglais. Elle désire ardemment faire entrer l'homme qu'elle aime, ce Huron de Chicago, dans son univers, dont il ignore tout. Ainsi bénéficions-nous d'un reportage unique sur la vie littéraire, intellectuelle et politique de ces années. Sur Sartre et son petit clan, avec leurs amours, racontées avec humour, un humour parfois féroce. Sur la vie quotidienne en France. Pendant que naissent devant nous Le Deuxième Sexe, Les Mandarins, Mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir nous livre d'elle-même une autre image : celle d'une femme amoureuse.

02/1997

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Poésie

Pandora. Les Amours de Vienne

Treize ans après le réalisme délicat et souriant de ses Amours de Vienne, Nerval fit de Pandora ce mythe de la nuit des temps, l'emblème d'une créature hybride à mi-chemin entre le réel et le rêve. Ce conte griffonné sur des fragments de papier, dont la lecture est difficile, a subi bien des vicissitudes ; cette édition reprend le problème de façon nouvelle, expose son histoire littéraire et le présente dans une confrontation critique des manuscrits avec le texte imprimé en regard, accompagné d'un appareil de notes qui apportent toute la clarté nécessaire et maintes rectification sur de nombreux points de l'oeuvre. Des études substantielles enrichissent ce volume en approfondissant le genèse, les aspects exotérique et ésotérique de Pandora, notamment un essai exhaustif critique et bibliographique sur l'histoire de l'inscription de Bologne (qui hanta Nerval) sur l'influence d'Hoffmann à qui Pandora fut dédiée. Une iconographie choisie présente une image des manuscrits, des aspects de Vienne, ainsi qu'un ensemble de documents réunis pour la première fois sur l'inscription de Bologne, enfin des évocations de Pandora sous son aspect mythique et sous celles de ses inspiratrices présumées.

01/1975

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Beaux arts

L'idée du peintre parfait

En 1699 est publié l'Abrégé de la Vie des Peintres de Roger de Piles, qui marque sa consécration : la querelle des rubénistes et des poussinistes paraît gagnée par les premiers dont de Piles est le chef de file. L'ouvrage est un aide-mémoire, un manuel de poche dont l'objet n'est pas tant "la connoissance des actions des Peintres, que celle du degré de leur mérite" . Des historiens d'art qui l'ont précédé, notamment des Italiens, Roger de Piles reprend le projet d'une "Idée" pour précéder les vies des peintres et les "Réflexions sur leurs ouvrages" , qui sont réparties par écoles. L'Idée du Peintre Parfait comprend une suite de chapitres théoriques, avec des "Remarques et Eclaircissements" , puis trois courts traités, "de la Connoissance des Tableaux, des Desseins, de l'utilité des Estampes, et de leur usage" . L'auteur fonde sa critique sur la comparaison et la déduction, à partir des collections réunies à son époque. Dans son jugement prévaut l'expérience multiple de l'honnête homme, du philosophe, de l'amateur et du peintre.

12/1993

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 7, Chants XVIII-XIX, Edition bilingue français-grec ancien

Ces deux chants racontent la réception de Dionysos chez Staphylos (littéralement : La Grappe), roi d'une Assyrie qui correspond à l'actuel Liban. La mort inopinée de l'hôte fournit le prétexte à des Jeux funèbres musicaux qui s'achèvent sur la métamorphose d'un Silène en fleuve. Plusieurs développements notables s'y rencontrent : une version de la Titanomachie et d'abondantes indications sur la pantomime. Le commentaire, souvent détaillé, s'attache à éclairer ces textes.

01/1992

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Critique littéraire

Les Dionysiques. Tome 3, Chants VI-VIII, Edition bilingue français-grec ancien

Les trois chants des Dionysiaques publiés dans ce volume forment un ensemble capital pour la connaissance de l'art de leur auteur, de la civilisation de l'Antiquité tardive et de la mythologie antique. Les thèmes astrologiques et orphiques brassés dans le chant VI, l'explosion sensuelle et mystique des amours de Zeus et de Sémélé aux chants VII et VIII, la puissante vision du destin de l'Univers qui s'exprime dans l'ensemble, font la qualité de ces trois chants et assurent leur originalité au sein du poème lui-même. Ce volume, le sixième publié dans notre collection après les tomes I-II, IV, VII et IX, présente les mêmes qualités que les autres volumes : sûreté de l'établissement du texte, qualité de la traduction française, grande richesse des préfaces et des notes. Cette édition est, à l'heure actuelle, sans équivalent.

01/1992

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Sciences politiques

Oeuvres complètes. Tome 16, Mélanges

Ces Mélanges ont le charme de l'imprévu. Souvenirs de jeunesse, réquisitoires, notes de lecture et travaux académiques, souvent inédits, rédigés entre 1826 et 1858, ouvrent des perspectives que Tocqueville ne laisse qu'entrevoir dans ses grands ouvrages. Le voici économiste méditant sur la question sociale ou le danger des monopoles industriels ; juriste dénonçant les vices de notre constitution administrative ; philosophe, lecteur de Platon, de Pascal, de Machiavel ou de Guizot... Tant de talents étonnent, mais la question posée est toujours la même : comment organiser nos démocraties modernes ? De La Démocratie en Amérique (1835) jusqu'à L'Ancien Régime et la Révolution (1856), Tocqueville n'a cessé de buter sur cette interrogation qui est encore la nôtre. A le suivre ici du tribunal de Versailles où il fit ses débuts de juge jusqu'à l'Académie française qui le consacra grand écrivain national, on découvre ce que sa prescience dut à une attention passionnée pour ses contemporains. C'est le rapport méconnu de Tocqueville au sens commun de son temps qui fait l'objet de ce livre.

10/1989

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Littérature française

Les trimbaldiens

Automne 1915 : après un séjour à l'hôpital, Blaise et Djami, deux anciens soldats, s'embarquent à Marseille sur un rafiot accompagnés du jeune Lulu. Direction : le Sud. De la boue des tranchées à la Corne de l'Afrique, en passant par Naples, Malte et Port-Saïd, les trois hommes vont vivre la grande aventure sur les traces d'Arthur Rimbaud.

07/1997

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Ethnologie

MEMOIRE, MON BEAU NAVIRE. Les vacances d'un ethnologue

"Ce qu'il y a de déprimant dans l'ethnologie, c'est que, chaque fois que l'on aborde une question, il faut faire la recension de toutes les inepties qui ont été écrites à son sujet par autant de Trissotin en toge, alors que dans les sciences vraies une seule expérience concluante abolit tous les errements précédents. C'est pourquoi, de temps en temps, je m'octroie des vacances." L. de H.

07/1998

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 9, Livre XIV, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre recouvre une période d'histoire grecque, sicilienne et romaine qui s'étend des années 404 à 386 avant J-C. Parmi les événements les plus marquants figurent l'établissement des Trente à Athènes et leur chute, l'expédition des Dix Mille en Asie, des épisodes du règne de Denys de Syracuse comme les sièges de Motyé et de Rhégion, et la prise de Rome par les Gaulois.

01/1997

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Religion

Problèmes chrétiens sur la liberté religieuse

Deux questions, en particulier, nous ont semblé mériter une étude un peu approfondie : 1. Dans quelle mesure l'exposé conciliaire devra-t-il s'appuyer sur l'Ecriture sainte et les données fondamentales de la foi, ou, au contraire, sur des arguments de raison, empruntés à des considérations de droit naturel ? et, 2. Quelle attitude la Déclaration devra-t-elle adopter à l'égard des positions antérieures de l'Eglise, qui, comme on sait, furent pendant quinze siècles peu favorables à la thèse qu'il s'agit maintenant de proclamer ? C'est à ces deux questions que voudraient répondre, au moins en quelque mesure, les deux études qui constituent l'essentiel du présent ouvrage et auxquelles nous avons donné pour titres : Liberté religieuse et Révélation évangélique, Liberté religieuse et Fluctuations théologiques. La première des deux questions mentionnées est plus complexe qu'il ne semble, parce qu'on a trop souvent ignoré ou méconnu l'équivoque qui se cache sous la notion de "droit à la liberté religieuse". Il faut, en effet, (et c'est à certains égards la clef de tout), distinguer en matière religieuse deux "droits à la liberté", profondément différents. Il y a d'abord celui qui nous est directement et indubitablement enseigné dans l'Evangile, du fait même que Dieu nous y enseigne la vraie religion ; puisqu'en nous révélant comment Il entend être servi par les hommes, le Créateur nous révèle en même temps et le devoir et le droit que nous avons de Le servir en cette manière, réprouvant et excluant par là même tout prétendu "droit" qui 'voudrait s'y opposer. Mais, en dehors même de ce droit sacré à la liberté, qui nous est révélé dans l'Evangile comme un privilège absolu et inviolable de la vraie religion, on peut parler aussi d'un droit général "à la liberté en matière de religion", c'est-à-dire d'un droit dont bénéficient pareillement tous les tenants d'une opinion quelconque en matière religieuse, que cette opinion soit vraie ou fausse, qu'elle soit positive ou négative (comme chez les agnostiques et les athées), qu'elle naisse d'un désir sincère d'adhérer ainsi à la vérité ou, au contraire, d'un mépris coupable pour toute question de ce genre... Il s'agit alors d'un droit fondé, non plus sur l'excellence de la vérité religieuse et sur les intentions salvifiques de Dieu, mais simplement sur la nature et la dignité de la personne humaine, qui, en certaines matières, et spécialement en ce qui touche ses rapports directs avec le Créateur, échappe de plein droit au contrôle des autres humains, même à celui du pouvoir humain le plus haut, c'est-à-dire de l'autorité publique.

04/1997

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Histoire de France

Correspondance (829-886). Tome II, 847-862

Loup appartient à la génération qui se forma dans les écoles nées du grand mouvement de la renaissance carolingienne. Avide d'acquérir sans cesse de nouvelles connaissances, de posséder des manuscrits qui pourraient lui livrer des textes meilleurs ou des ouvrages inconnus de lui, sollicitant des uns et accordant aux autres des consultations érudites, il nous fait assister à l'immense effort de son siècle pour sauver la civilisation latine. Théologien remarquable, il nous entraîne à sa suite dans les milieux ecclésiastiques qu'agitaient les querelles dogmatiques. Abbé d'une communauté de soixante-douze membres, toujours sur la brèche pour la défense des droits de l'Eglise, il nous livre des documents de première main sur les rapports de l'Eglise et de l'Etat, comme aussi sur les menus faits de la vie conventuelle dans un monastère important. Fidèle d'un prince qu'il sert de son mieux, il nous conserve dans toute leur fraîcheur les impressions d'un contemporain sur les événements publics, comme sur les intrigues du palais ou sur la misère des temps ; et le jugement qu'il porte sur les faits ou sur les hommes, même entaché de parti pris, n'est jamais indifférent à l'histoire. Souvent encore une brève mention, quelquefois une simple allusion enrichissent notre connaissance de faits qui, sans lui, seraient restés dans l'oubli, ou d'aperçus qui éclairent des événements connus.

01/1964