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Billom 1941-1943

Extraits

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Correspondance

André Gide, Pierre Herbart & Elisabeth Van Rysselberghe. Correspondance 1929-1951

Cette correspondance inédite nous invite à une traversée du premier XXe siècle, de l'Indochine à l'Afrique, en passant par l'URSS, et nous permet de redécouvrir un écrivain, Pierre Herbart, dont l'ouvrage "La Ligne de force" (1958) fut comparé à "La Condition humaine" d'André Malraux. Pierre Herbart rencontre André Gide chez Jean Cocteau, à Roquebrune, durant l'été 1929. Il a 26 ans, Gide 60. Ce dernier croit en ses talents d'écrivain et l'aide à faire publier ses romans chez Gallimard. Il tente également de le faire sortir de son addiction à l'opium et lui présente Elisabeth Van Rysselberghe, avec laquelle Gide a eu une fille. Deux ans plus tard, Pierre épouse Elisabeth. Dès lors, il ne quittera plus le cercle des intimes de Gide, devenant son ami et conseiller. Dès après son mariage, Pierre Herbart, homme d'actions autant que de mots, accompagne en Indochine la journaliste Andrée Viollis. Puis il s'installe brièvement à Moscou pour s'occuper de la revue "Littérature internationale". Il organise alors le fameux voyage en URSS d'André Gide, qui les mènera tous deux à rompre avec le communisme. En 1938, Gide et Herbart parcourent l'Afrique et dénoncent à leur retour la politique coloniale française. Herbart entre dans la Résistance en 1942 puis devient, à la demande d'Albert Camus, éditorialiste à Combat. Mais c'est aussi un homme fragile, qui perd à la mort de Gide en 1951 un soutien indispensable et retombe dans la drogue et la misère jusqu'à sa mort en 1974, six ans après son divorce d'avec Elisabeth Van Rysselberghe.

03/2023

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Basket, Handball, Volley

NBA 75. L'histoire définitive

Les moments et les histoires les plus emblématiques de la NBA A l'occasion des 75 ans de la NBA, ce beau livre revient sur les plus grands moments et les plus grandes superstars, avec plus de 75 histoires allant des Lakers aux 33 victoires d'affilée de Jerry West, en passant par les Bulls aux 6 titres de Jordan, Steph Curry et les Warriors à 73 victoires et plus encore. Remémorez-vous ou découvrez les controverses que la Ligue a traversées : ses luttes contre le sectarisme racial, le diagnostic de VIH de Magic Johnson, la mort tragique de Len Bias juste après la draft et la fin des années soixante-dix alimentée par la cocaïne avec des Finals diffusés en différé. Chaque histoire est illustrée de photos et accompagnée de statistiques et d'anecdotes inédites. 1946 : Le premier match de basket professionnel entre les New York Knicks et les Toronto Huskies 1969 : Les duels légendaires entre Wilt Chamberlain et Bill Russell 1976 : La fusion de l'ABA et de la NBA 1980 : La rivalité de Larry Bird et Magic Johnson 1993 : Air Jordan et sa dynastie des Bulls 2006 : Kobe Bryant marque 81 points 2010 : LeBron James prend la décision d'aller jouer à Miami 2016 : Steph Curry et les Warriors prennent une avance à 3-1 puis perdent les Finals NBA 75 est le guide définitif de l'histoire de la NBA, par Dave Zarum, rédacteur sportif et consultant auprès de la NBA. Il s'accompagne d'une préface de Xavier Vaution, qui nous fait vivre la NBA au quotidien sur beIN SPORTS.

11/2021

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Littérature française

Embarque à 17 ans sur un dragueur de mines. Souvenirs de mer

"Embarqué à 17 ans sur un Dragueur de mines" est le dernier né des romans écrits par Christian Male. Il nous raconte le long parcours d'un "enfant de la terre", né en 1948 dans le Haut Limousin au sein d'une paysannerie affairée aux tâches de l'agriculture comme elle l'a toujours fait depuis la nuit des temps. A l'annonce du progrès agricole naissant, l'enfant décide de ne pas devenir paysan comme ses parents. Il est tombé amoureux de la mer, depuis ce voyage scolaire de fin d'année effectué en 1961, là-bas sur l'île d'Oléron. Il sera marin. Ainsi en a-t-il décidé ! Mais c'est sans compter sur les habitudes de la paysannerie, les coutumes, les croyances locales, et la peur de l'eau ressentie par son entourage... Ici en Limousin, on ne va pas sur la mer. On est paysan de père en fils... Mais il se battra, il ne lâchera rien et fera comprendre à sa famille que son avenir, son destin est là, sur l'océan, sur les grands bateaux gris de la Marine Nationale... On suivra l'adolescent à travers ses épreuves de recrutement, sa formation maritime, puis enfin son embarquement sur un Dragueur de mines... Il a tout juste 17 ans ! Malgré les craintes de ses parents, les réprimandes "salées" de sa grand-mère, il va enfin pouvoir naviguer, partager la vie d'un équipage en mer et au port, traverser de redoutables tempêtes, participer à des sauvetages en Manche ou en Mer du Nord... Un livre de mer développé avec sensibilité. Une histoire captivante.

04/2014

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Littérature française

Le coureur de papillons

"Quand je vais à Saint-Malo, et que je m'arrête devant cette porte d'entrée, toujours munie de son battant, je ferme les yeux ; alors, je pousse la porte de ma mémoire !" Malouin d'origine, Gérard Périoux, né le 5 février 1942, est déposé les jours suivants chez une famille nourricière, par Raymonde, sa maman. Il y reçoit amour et tendresse, jusqu'à l'âge de 5-6 ans, période à laquelle sa mère revient, et le reprend. Brimades, vexations, humiliations, coups et sévices sont, dès lors, le lot quotidien du gamin. Placé à 6 ans à l'orphelinat, il mène une vie de petit prisonnier. A 14 ans, sa mère le déscolarise, et l'enfant devient chaudronnier. La dureté du métier n'émeut pas Raymonde, qui ne cesse de lui infliger, avec une rare violence, des coups et de pénibles corvées à l'épicerie familiale. Après une jeunesse chaotique et disloquée, l'adolescent s'engage à 17 ans dans la Marine Nationale, et s'en va voguer sur le "Clémenceau". Revenu à la vie civile, ce marin dans l'âme exerce différentes professions, se marie, a trois enfants. En 1971 sa mère, qu'il n'a cessé d'aimer, décède. Un monde s'écroule ! En 1999, à l'âge de 57 ans, Gérard découvre un terrible secret, secret qui le hante toujours mais qu'il a décidé d'élucider. "C'est devenu obsessionnel, presque insupportable, mais vital. Je suis comme un enfant qui se masque le regard de ses mains pour ne pas affronter une vision terrifiante, mais écarte ses doigts pour voir quand même ! Je veux savoir, simplement savoir".

05/2012

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Musique, danse

Maurice Ohana

Pianiste au talent salué par André Gide qui lui demande de collaborer à ses Notes sur Chopin (1948), Maurice Ohana (1913-1992) n'aborde la composition qu'à la trentaine, au bout des cinq années de la Seconde Guerre mondiale passées sous uniforme britannique, de Madagascar jusqu'à Rome où il termine sa formation musicale avec Alfredo Casella. Il s'impose d'entrée de jeu avec un oratorio sur un poème de Federico Garcia Lorca, Llanto por Ignacio Sanchez Mejias (1950), considéré par Alejo Carpentier comme une révélation. Ce premier chef-d'œuvre affirme une démarche singulière, en marge des courants dominants et antagonistes de l'époque (néoclassicisme et sérialisme), une volonté d'indépendance qui sera la règle pour toute l'œuvre à venir de son auteur, au risque d'être ignoré ou rejeté par les tenants de ces esthétiques. Cette liberté périlleuse vaut aujourd'hui à Ohana, une douzaine d'années après sa disparition, l'admiration des jeunes générations de musiciens. Ses Préludes et Etudes pour piano sont aujourd'hui estimés à l'égal de ceux de Chopin et Debussy. Mais il fut, de son vivant, un " méconnu célèbre ", pourtant sollicité et servi par les plus grands interprètes du moment: Ataulfo Argenta, Eric Ericson, Kent Nagano, Mstislav Rostropovitch, Bruno Maderna, Maurice Béjart, les Percussions de Strasbourg, Seiji Ozawa, Narciso Yepes... Il se définissait lui-même comme un " moderne archaïque ", cherchant à retrouver les origines les plus lointaines de l'expression musicale, comme il aimait brasser dans un même " haut fourneau " musiques populaires et savantes, arabo-andalouses, afro-américaines et afro-cubaines, pour offrir cette spécificité musicale inimitable et reconnaissable entre mille : le " son Ohana ".

04/2005

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Beaux arts

Considérations sur l'état des Beaux-Arts. Critique de la modernité

Cet ouvrage, paru en 1983, est très vite devenu un classique contemporain, tant après lui nombre se sont engagés dans la brèche de cette première vraie critique de la modernité artistique. Le constat demeure aujourd'hui encore lucide : depuis les années 1950 se sont multipliés aussi bien les musées d'art moderne que les écrits qui lui sont consacrés. Mais jamais on a aussi peu peint, jamais on a aussi mal peint. La pullulation d'objets hétéroclites qui ne ressortissent à l' "art" que par l'artifice du lieu qui les expose et du verbe qui les commente amène à poser la question : vivons-nous le temps d'un moderne tardif, au sens où l'on parle d'un gothique tardif ? Quelles sont les causes de ce déclin ? En transposant dans le domaine des formes le propos millénariste des Révolutions, la théorie de l'avant-garde a peu à peu fait entrer la création dans la terreur de l'Histoire. De ce point de vue, le primat de l'abstraction imposé après 1945 aux pays occidentaux n'est que la figure inverse de l'art d'Etat que le réalisme socialiste a imposé aux pays soviétiques. Elle a entraîné une crise des modèles : inverse de celle du néo-classicisme qui rejetait la perfection de l'art dans le passé, elle a projeté dans le futur une perfection désormais inaccessible dans le temps. Elle a aussi entraîné une perte du métier : le n'importe-quoi, le presque-rien, l'informe et le monstrueux comme variétés de l'hybris moderne redonnent à la querelle de l'art comme savoir-faire ou comme vouloir-faire une singulière actualité.

06/2015

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Cinéma

Ma chère Emi, il est cinq heures du matin... Lettres de tournages

Comment travaillait l’un des plus grands réalisateurs italiens du XXe siècle, cet homme qui, même avec quatre oscars, abordait chacun de ses films avec l’anxiété d’un débutant ? Présenté sous la forme de billets adressés à sa fille Emi, ce récit est un journal de tournages, un fantastique aperçu des coulisses de quatre grands films de Vittorio De Sica : La Ciociara (1960), Hier, aujourd’hui et demain (1963), Mariage à l’italienne (1964) et Les Fleurs du soleil (1970). Film après film, scène après scène, Vittorio De Sica raconte à sa fille les conditions de ses tournages, de la difficulté de faire jouer des enfants aux problèmes d’équipements pour tourner des scènes militaires, des états d’âme des acteurs aux imprévus météorologiques. Nous partageons ses passions, ses angoisses, ses émotions, nous nous invitons dans sa relation avec les acteurs, de la jeune Sophia Loren, au talent et à la volonté sans pareil, jusqu’aux comédiens non professionnels engagés sur place parmi la population locale. Les moments de fatigue, d’insécurité et de doute ne manquent pas mais la question de la création et de l’art sont au centre de la réflexion du cinéaste… Cet ouvrage est une introduction précieuse à l’oeuvre de Vittorio De Sica, cinéaste majeur des années 1940 à 1970. Vivant, précis, rempli d’anecdotes, un journal qui se lit avec cette impression de suivre une équipe dans sa roulotte, composée de stars comme Sophia Loren, Marcello Mastroianni ou Jean-Paul Belmondo. Ce ne sont pas de simples notations, mais de véritables morceaux de prose, parfois poétiques, avec une sensibilité plus photographique que cinématographique, mais toujours magique.

11/2015

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Philosophie

Heidegger, les Juifs, la Shoah. Les Cahiers noirs

Ecrit dans le sillage de la publication récente des Cahiers noirs, ce livre dit l'urgence et la nécessité de relire aujourd'hui la philosophie de Heidegger. Dans sa préface à l'édition française, Donatella Di Cesare écrit :" J'espère que ce livre ne sera jugé qu'après avoir été véritablement lu jusqu'à la fin. Nous sommes dans une période où la complexité est mal supportée [...]. Ce livre prend en considération ce que Heidegger écrit sur les Juifs et sur le judaïsme dans les Cahiers noirs publiés jusqu'à présent, qui couvrent la période de 1931 à 1948. L'antisémitisme est la grande nouveauté de cette oeuvre [...]. Il ne peut en aucune façon être minimisé, pas plus qu'il ne peut être nié [...].Il n'a rien d'un sentiment, d'une haine qui va et vient, et qui peut être circonscrite à une seule période. Il a une provenance théologique et une intention politique. Dans le cas de Heidegger, il revêt également une dimension philosophique. L'adjectif "métaphysique" n'atténue pas l'antisémitisme. Il en indique au contraire la profondeur. Il s'agit d'un antisémitisme plus abstrait et en même temps, pour cette raison, plus dangereux qu'une simple aversion. Mais "métaphysique" renvoie aussi à la tradition de la métaphysique occidentale. Dans son antisémitisme métaphysique, Heidegger n'est pas isolé : il s'inscrit dans le sillage des philosophes, de Kant à Hegel et à Nietzsche. J'ai brièvement reconstruit une sorte d'histoire de l'antisémitisme dans la philosophie allemande qui aide à contextualiser et à comprendre quelques stéréotypes et concepts que Heidegger reprend."

02/2016

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Critique littéraire

Mauriac politique

Reçu à l'Académie en 1933 et couronné par le Nobel en 1952 pour ses romans, François Mauriac n'a cessé sa vie durant de collaborer à la presse. En sorte que la Révolution russe, le national-socialisme, la guerre d'Espagne, l'Occupation, la Résistance, la Libération, l'Epuration ont fait brutalement irruption dans l'oeuvre littéraire du maître de l'introspection romanesque ainsi que cet événement majeur qu'aura constitué dans la vie de François Mauriac le concile Vatican II. Reste que, pour l'essentiel, le Mauriac qui nous est ici livré est celui de la Guerre froide et de la Décolonisation. Editorialiste du Figaro de 1944 à 1952, François Mauriac y apparaît comme l'intrépide combattant de l'antistalinisme avant de devenir, à partir du début de 1954, l'infatigable pourvoyeur de la dernière page de L'Express avec son Bloc-notes. François Mauriac nous rend témoins des soubresauts sanglants qui accompagnent l'accession de la Tunisie et du Maroc à l'indépendance. Surtout il fait de nous les spectateurs consternés de l'interminable tragédie algérienne ainsi que Raymond Aron nomme la guerre d'Algérie dès 1957. Et c'est ainsi que l'Histoire a fini par former la matière d'une épopée dont les épisodes multiples s'offrent à la plume du vigneron de Malagar au fur et à mesure qu'ils surgissent dans l'imprévu de l'actualité. En même temps que le foisonnement des citations rend sa pleine présence à l'écrivain monté de Bordeaux à Paris en 1907, l'ouvrage se veut aussi confrontation raisonnée avec l'oeuvre politique de François Mauriac.

02/2017

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Littérature francophone

Les mots de Russie

Publié en 2006, prix des Bibliothèques de la Ville de Bruxelles, Les mots de Russie était le premier volet d'un triptyque dont les deux autres, Les tulipes du Japon et La Maison du Belge, ont paru aux éditions M. E. O. Il n'était plus disponible en librairie. Bien que chacun de ces ouvrages puisse être lu indépendamment des autres, il était important de rééditer cet éclairage essentiel sur la vie d'Elisabeth, le personnage des trois romans. Née d'une mère polonaise et d'un père russe qui se sont rencontrés à la sortie des camps, tous deux profondément perturbés par ce qu'ils avaient subi, Elisabeth a été une enfant martyre, tiraillée entre la violence de sa mère et les exigences de son père qui, la voyant douée pour l'écriture, exigeait qu'elle raconte sa vie, dont il lui confiait des bribes romancées. Après le suicide de ses deux parents et une période amnésique, elle s'est vouée à la reconstruction de sa propre histoire et à la quête de la vérité sur ses géniteurs. Née en 1947 à Passau d'un père russe et d'une mère polonaise, tous deux rescapés des camps, Isabelle Bielecki reçoit la nationalité belge en 1963, obtient une licence en traduction puis un diplôme de courtière en assurances, et consacre sa carrière au monde nippon des affaires tout en s'adonnant à sa passion de l'écriture. Outre ces trois romans autofictionnels, elle a publié plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, des recueils de poésie et a créé un nouveau genre de poème court, le stichou, qui fait l'objet d'ateliers d'écriture.

12/2022

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Art contemporain

4 à 4. Alain Campos, Araldo Governatori, Nissrine Seffar, Zhang Hong Mei

Depuis 2014, le musée Paul Valéry organise la biennale "4 à 4" , qui propose quatre expositions individuelles réunissant quatre artistes contemporains. Aucun lien stylistique ne sous-tend la réunion de ces artistes dans une même manifestation. Ce sont quatre regards sur la création contemporaine qui sont proposés et quatre interrogations adressées à la réalité du monde dans son actualité immédiate, au geste artistique dans ce qui le lie tout autant au réel qu'à la fiction. Alain Campos, né en 1955, commence à peindre dès l'adolescence, en autodidacte. A partir des années1980, il se consacre pleinement à son art. Aujourd'hui, il déploie un travail personnel riche et varié, où l'humain occupe une place centrale. Aroldo Governatori, né en 1937 à Senigallia (Italie), est diplômé de l'Institut d'Art d'Urbino. De 1967 à 1971, installé à Rome, il commence sa carrière d'artiste-peintre qu'il poursuit dans le sud-ouest de la France. Depuis 2007, il vit et travaille de nouveau à Senigallia. Nissrine Seffar est née au Maroc en 1983 et réside en France depuis 2011. Particulièrement sensible aux événements sociétaux et historiques liés à ces pays, elle a entamé, depuis le "Printemps arabe" , une démarche artistique de prélèvements d'empreintes autour de la Méditerranée. Zhang Hong Mei, née en 1973, est diplômée en dessin textile de l'Académie des beaux-arts du Shandong et de l'Université Qing Hua. Elle commence à développer son activité artistique comme peintre dans les années 2000. Zhang Hong Mei associe ses recherches sur l'abstraction à des traces de la tradition réaliste picturale chinoise. Du 12 février 2022 au 8 mai 2022, musée Paul Valéry, Sète.

08/2022

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Littérature Italienne

Technique du coup d'Etat. Les Cahiers rouges

Comment s'emparer d'un Etat à l'ère de la modernité, et comment le défendre ? Voilà la question à laquelle Malaparte répond dans cet essai publié pour la première fois en 1931. La première édition a été française, chez Grasset, et le livre a été interdit dans toutes les dictatures du moment, pour n'être traduit en Italie qu'en 1948. Selon Malaparte, le temps des révolutions populaires est terminé. Nul besoin désormais de mobiliser un peuple afin de conquérir le pouvoir. Pour renverser un régime, il suffit d'une organisation technique et tactique, d'un nombre restreint d'individus capables de paralyser, pendant quelques heures, les administrations. Il illustre cette thèse en analysant le coup d'Etat bolchevique de 1917, la victoire du Polonais Pilsudski contre les Soviétiques en 1920, le putsch manqué de Kapp la même année à Berlin, et consacre un chapitre au 18 Brumaire de Bonaparte. Loin d'être un traité sec et analytique, ce livre donne l'occasion à Malaparte de déployer son génie du portrait. Et voici un homme politique allemand qui n'exerce pas encore le pouvoir au moment où est publié le livre : hystérique, jaloux, peureux, tous traits de caractère qui ne pourront le mener qu'à une férocité impitoyable et sans limite. Ce politicien, c'est Hitler, et la description est prophétique. Théorie impeccable, art du portrait et pénétration psychologique font de ce livre un classique. Et ce n'est pas parce que les réseaux sociaux sont arriver qu'il s'agit moins, à un moment donné, de prendre d'assaut un bâtiment symbolique du pouvoir... Tous ceux qui se rappellent le 6 janvier 2021 à Washington le savent.

03/2022

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Photographes

La surface et la chair. Madame d'Ora, Vienne-Paris, 1907-1957

Sous le nom de Madame d'Ora, Dora Kallmus (1881-1963) fut une photographe renommée, travaillant comme portraitiste mondaine d'abord à Vienne, alors un centre culturel majeur et laboratoire de la modernité en Europe, puis dans le Paris des Années folles. En 1908, elle est l'une des premières femmes à ouvrir un studio de photographie à Vienne. Les aristocrates, les actrices et les créateurs de mode apprécient son intuition artistique, son talent pour saisir la personnalité de ses modèles, pour agencer les vêtements et les accessoires, et bientôt de nombreux magazines publient régulièrement ses images. En 1925, elle s'installe à Paris, où elle est immédiatement appelée par les maisons de haute couture comme Balenciaga et Chanel pour photographier les tenues élégantes portées par Tamara de Lempicka, Josephine Baker et beaucoup d'autres. Figure majeure de la scène artistique, elle réalise de nombreux portraits d'atelier de personnalités en vogue. Mais la guerre vient bouleverser sa vie et son travail. Juive, elle perd son studio parisien pendant l'Occupation ; elle est contrainte de se cacher en Ardèche durant plusieurs années au cours desquelles sa famille et ses amis en Autriche sont persécutés. Retournant à Paris après 1945, ayant tout perdu, elle porte alors un regard aiguisé mais empathique sur les victimes de la guerre, et beaucoup plus distant sur le glamour et l'argent. Des éblouissements aux temps les plus sombres, des artistes d'avant-garde aux réfugiés démunis, jusqu'à l'étonnant travail métaphorique sur les abattoirs parisiens, cet ouvrage retrace l'évolution d'une oeuvre exceptionnelle qui raconte de manière saisissante les bouleversements de la première moitié du XXe siècle.

03/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Alcide Dusolier (1836-1918) et la République

Sous le Second Empire, Alcide Dusolier se fait un nom comme critique littéraire et s'engage dans l'opposition républicaine. Après la proclamation de la Troisième République en 1870, il combat pour faire triompher les idées républicaines dans une Dordogne bonapartiste et accède au Parlement en 1881 où il représente la Dordogne pendant trois décennies. Son jugement sur Baudelaire, qualifié de "Boileau hystérique" et sa "découverte" d'Eugène Le Roy (l'auteur de "Jacquou le Croquant" l'ont fait entrer dans l'histoire littéraire ; son amitié avec Gambetta et sa lutte constante en faveur de la République l'inscrivent dans l'histoire politique. A l'occasion du cent-cinquantenaire de la République, c'est autour du rôle et de la place d'Alcide Dusolier dans l'histoire de la République que ce livre est construit, en trois parties : un homme de lettres engagé à Paris dans le combat pour la République (1836-1870), avec Gambetta pour installer la République en Dordogne (1870-1881), le parlementaire, un des piliers de la République en Dordogne (1881-1918). Alcide Dusolier, c'est une vie où se mêlent la passion des Lettres et de la République, à Paris et en Dordogne. Bernard Lachaise est agrégé d'histoire, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université Bordeaux Montaigne. Il est l'auteur de nombreuses publications dont : Yvon Delbos. Biographie 1885-1956 (1993), une collaboration à Histoire de Périgueux (2010), à Histoire de Bergerac (2017) et la co-direction de La Dordogne dans la Seconde Guerre mondiale (2020). Spécialiste d'histoire politique, en particulier du gaullisme, il a récemment publié Georges Pompidou : avec de Gaulle 1944-1959 (2020).

05/2021

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Littérature française

L'Administration du haut et des bas

A la fin de mes études universitaires, j'ai soutenu un mémoire de troisième cycle de Droit public faisant apparaître le rôle prépondérant du secret dans l'Administration. Cette autorité étant un ensemble de services publics au service du public où la transparence administrative se doit d'être de rigueur, ce sujet était déjà assez paradoxal. Malheureusement, mon parcours professionnel a montré plusieurs fois la justesse de ce diagnostic. L'inaptitude médicale ou administrative relevée à mon égard ne proviendrait-elle pas plutôt de certains fonctionnaires pensant plus à leur carrière ? M'est alors venue l'idée de décrire quelques systèmes de fonctions publiques hors de France. Je vous dévoile ainsi une nouvelle fonction publique, pourtant annoncée noir sur blanc sur un Journal Officiel de la République française depuis plus de 30 ans, qui, selon moi, serait parfaite. Les "chefs à vie" ne devant plus exister, l'idée de roulement n'est-elle pas à la fois intemporelle et au goût du jour ? Chers lecteurs, j'espère que cette volonté de changement deviendra aussi la vôtre après la lecture de cet ouvrage. Dominique Fauquet est né le 7 juin 1949 à Le Mans (Sarthe), bien après Balzac et Courteline. Il a pensé - et il pense - l'époque de ces écrivains révolue. Il est pourtant au service de l'administration de 1973 à 2016 non sans diverses péripéties qui ne viennent pas de décisions de quelques "hautes sphères administratives" , mais d'une proche hiérarchie demeurée d'un autre âge. Ce sont les idées de cet auteur qui rajeuniront la fonction publique, la rendront vivable et devront triompher tôt ou tard : il en est persuadé.

05/2021

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Languedoc-Roussillon

Résurgence

En février de l'année 1913, un chalutier sombre au large de Port-la-Nouvelle. Sébastien, père de Louis, 2 ans, périt dans le naufrage. L'enfant devenu orphelin à l'âge de 5 ans, a grandi. Apprenti boulanger dans un petit village de l'Aude, il fait la connaissance de Fane tte. La jeune femme vit chez sa mère. Ce tte dernière, veuve, a élevé seule ses trois enfants aujoued'hui en âge de se marier. Louis épouse Fane tt e en mai 1940, le mois suivant, il est tué à la guerre. Jo, maçon ariégeois du Pays d'Olmes, retrouve après-guerre, un compagnon de captivité dans le village de la jeune veuve. Un hasard va faire se croiser Fane tte et Jo ; ils se marient. Le couple meurtri par la guerre s'e fforce de reconstruire leur vie d'après. De leur union va naître Jean. Un jour de moisson en Ariège, Jean 20 ans, tombe amoureux d'Anne 18 ans. Elle est la fille de Bertrand, ingénieur audois (futur artisan du projet Concorde) et Ginette ariégeoise du Pays d'Olmes. Commence alors une aventure humaine qui prend racine dans les lointains passés de Fane tte et Bertrand. Une belle résurgence... Hélas, les caprices du destin vont en troubler l'eau claire et en in fléchir le cours. Mai 1988, un planeur survole le Pays d'Olmes et se dirige vers le pic d'Aneto, le plus haut sommet pyrénéen. A son bord, Jean et Bertrand. Ensemble, ils auront fait un long et bouleversant voyage... Le point culminant de celui-ci, les attend

01/2022

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Décoration

Pierre Cruège. Architecte d'intérieur, créature du XXe siècle

Artiste décorateur, architecte d'intérieur, créateur de modèles de série, Pierre Cruège (1913-2003) fait partie de la génération de designers français formée à l'Ecole des Beaux Arts - dont il sort major à Bordeaux - dans les années 30. Initialement formé par René Buthaud (peintre et céramiste), il intègre en 1935 l'atelier de René Prou, à Paris, où il entame une carrière parisienne en collaborant à ses côtés aux stands de l'Exposition universelle de 1937. Imprégné par cette culture décorative, Pierre Cruège adopte les valeurs du Style 1940 consistant à réconcilier la stricte rigueur du Mouvement moderne avec l'individualisme plus léger du décorateur qui "orchestre le tout en ce sens qu'il harmonise l'ensemble, en tenant compte tout à la fois des lignes, des volumes et des couleurs" . Quand il quitte l'atelier Prou en 1938 pour s'installer à son compte, il signe ses premiers décors dans ce goût. Après guerre, parallèlement à l'élitisme de son métier de décorateur, il s'intéresse à des approches plus démocratiques, s'impliquant dans la production industrielle et la reconstruction. Après les Années 1950, Pierre Cruège continue d'exercer sous le statut d'Architecte d'intérieur et remporte de très nombreux concours et appels d'offre pour l'aménagement de chambres dans les résidences d'étudiants et dans les hôtels, domaines privilégiés pour les meubles de série. Il ne va jamais cesser d'être actif. Sa longue carrière est jalonnée d'étapes qui traduisent la transformation de son métier ; il se définit comme un architecte décorateur et revendique les liens intrinsèques qui unissent la dimension artistique à celle artisanale, l'innovation aux savoir-faire traditionnels.

11/2023

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Littérature française

Crime de guerre

Le 30 janvier 1945, en pleine nuit, un sous-marin soviétique coule le paquebot Wilhelm Gustloff en Mer Baltique, provoquant la mort de plus de 9000 réfugiés allemands qui fuyaient l'avancée de l'Armée Rouge. C'est la catastrophe la plus meurtrière de l'Histoire de la Marine. Pourtant personne, ni du côté soviétique ni du côté allemand, ne semble vouloir en parler. Parmi les quelques rescapés, nous suivons la destinée de Mitzi Vogelsang, dans l'Allemagne de l'Est des années 1950-1960. Belle, brillante étudiante, athlète surdouée, la fille adoptive du capitaine Dietz, à la personnalité trop vite forgée par le malheur, veut à toute force partir à la recherche des traces de sa famille décimée par la guerre, et retrouver le souvenir de la Prusse, sa Prusse, sa patrie anéantie et effacée de la carte du monde par les accords entre Soviétiques et Alliés, au moment de l'Armistice. Son vrai miroir est un fidèle ami d'enfance, avec lequel elle suit, animée par ses passions, la route souvent surprenante de sa jeune vie. Ses objectifs : revoir la maison de ses parents, à Koenigsberg, l'ancienne capitale prussienne disparue, devenue Kaliningrad en 1945, sous la domination soviétique. Elle veut aussi retrouver la trace du commandant du sous-marin qui a coulé le Wilhelm Gustloff. Ce roman fait revivre une époque dont il ne nous reste plus guère que l'épisode de la chute du Mur de Berlin. Mitzi, personnage si attachant au charme déroutant, veut absolument découvrir qui est le responsable des abominables malheurs qu'elle a victorieusement, mais si douloureusement traversés depuis les derniers mois de la guerre. Sa quête de la vérité commence...

02/2020

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Histoire internationale

Les Allemands des Sudètes. Un drame ignoré : leur expulsion après la IIe Guerre mondiale

Au lendemain de la IIe Guerre mondiale entre 12,5 et 15 millions d'Allemands d'Europe centrale et orientale furent expulsés, souvent avec une grande brutalité. Parmi eux, plus de trois millions de Sudètes vivant en Tchécoslovaquie. Cette minorité, présente en Bohême-Moravie depuis le XIIe siècle au moins, fut l'objet à partir du printemps 1945 de persécutions d'une violence inouïe, avant d'être transférée, souvent dans des conditions abominables, vers une Allemagne en ruines. Des dizaines de milliers de victimes, principalement des femmes, des enfants et des vieillards, périrent au cours de cet épisode. Tout en décrivant et en analysant ce processus, le livre s'intéresse aussi au contexte diplomatique, et montre combien la position des Alliés, y compris celle de l'Union soviétique, fut fluctuante. L'évènement est aussi restitué dans une chronologie longue. La dégradation des relations entre Tchèques et germanophones durant le XIXe siècle ainsi que la « question allemande » sous la ire République tchécoslovaque (1918-1938) font l'objet de chapitres succincts qui permettent de replacer les expulsions dans un contexte plus large. L'ouvrage, après avoir évoqué l'intégration difficile des Sudètes en RFA et en RDA, s'achève par une présentation des enjeux mémoriels actuels. L'auteur s'appuie largement sur les sources tchèques accessibles depuis l'ouverture des archive après la fin du régime communiste pour répondre à des questions longtemps débattues comme le rôle du président tchécoslovaque Edvard Beneš dans la préparation et la mise en œuvre des expulsions ou le caractère spontané des violences antiallemandes du printemps et de l'été 1945.

04/2017

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Histoire de France

Espérer pour la France

C'est l'un des derniers compagnons de la Libération qui témoigne dans cet ouvrage. "Je vais avoir besoin de vous", dit simplement le général de Gaulle au jeune Hubert Germain lorsque celui-ci arrive en Angleterre en juin 1940, parmi les premiers Français libres. Hubert Germain a 19 ans, sera chevalier de la Légion d'Honneur à 21, Compagnon de la Libération deux ans plus tard : "Quand vous êtes reçu comme Compagnon, c'est comme si la foudre vous tombait dessus" résume-t-il. Légionnaire de la mythique 13e DBLE, Hubert Germain combat à Bir Hakeim, El Alamein, en Italie où il est blessé, puis durant toute la campagne de libération de la France. Il sera aussi maire, député puis ministre de Georges Pompidou. "Vous m'emmerdez avec Germain !", rétorque le général de Gaulle alors qu'on le presse, vingt ans plus tard, d'écouter celui qu'on a envoyé rencontrer les émissaires des généraux putschistes d'Alger. Hubert Germain pardonne tout à celui qu'il considère comme son deuxième père. A cent ans, Hubert Germain n'a jamais cessé de résister. "Quand le dernier d'entre nous sera mort, la flamme s'éteindra. Mais il restera toujours des braises. Et il faut aujourd'hui en France des braises ardentes !". C'est le message que veut laisser Hubert Germain dans ce témoignage inédit, recueilli par Marc Leroy. Le siècle y défile, de l'inacceptable défaite de 1940 pour ce fils d'officier supérieur, à la mort du général de Gaulle - "l'enterrement d'un grand prince médiéval d'occident" - jusqu'aux épreuves vécues par la France aujourd'hui.

10/2020

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Histoire internationale

Edvard Benes, de la gloire à l'abîme. Un drame entre Hitler et Staline

Edvard Beneš (1884-1948) est une des figures majeures de l'histoire tchèque du xxe siècle. Ministre des Affaires étrangères pendant dix-sept ans puis deuxième président de la République tchécoslovaque, il a joué un rôle capital pour avoir été confronté à trois grandes expériences historiques : la fin des empires européens en 1918, la confrontation avec le monde hitlérien et la division de l'Europe en deux avec le passage de sa moitié orientale sous la tutelle soviétique. Si Beneš a été l'objet de très nombreux travaux en Pays tchèques, c'est qu'il est au cœur d'interrogations et de polémiques centrales pour les identités nationale et étatique. Au niveau européen, son nom est lié à la fin de l'empire austro-hongrois, à la Conférence de la Paix de la région parisienne, à la politique de l'entre-deux-guerres. Il est aussi en relation avec le système international de l'époque, qu'il s'agisse des relations bilatérales avec la France, de la sécurité collective ou des grands événements qui ont marqué cette période. Ce sont surtout les accords de Munich des 29-30 septembre 1938 qui sont associés à son nom, comme victime de l'abandon des puissances occidentales, et le basculement de son pays lors du « coup de Prague » de février 1948. Figure décisive de l'Europe centrale et de l'Europe pendant trente ans, Beneš n'a fait l'objet d'aucune biographie en français. C'est dire l'intérêt d'une biographie attachée à croiser les archives françaises, tchèques et slovaques et à utiliser les centaines d'ouvrages parus sur cette personnalité.

01/2015

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Littérature arabe

Les enfants du ghetto. Je m'appelle Adam

A New York où il enseigne la littérature arabe, l'auteur dit avoir rencontré un certain Adam Dannoun, mystérieux marchand de falafel israélien ; il aurait réussi à acquérir des cahiers en partie calcinés trouvés dans l'appartement après la mort de ce dernier. Il s'agit de deux romans inachevés. Le premier raconte l'histoire d'un poète arabe de l'époque omeyyade, Waddâh al-Yaman, amant de la femme du calife. Celle-ci le cachait dans un coffre du palais ; l'ayant appris, le calife ordonna de déposer le coffre au fond d'un puits, où le poète mourut noyé sans avoir pu ou voulu prononcer un mot. Le second manuscrit, bien plus ample, se présente comme un récit autobiographique. Il rapporte en détail, en retraçant la destinée d'une foule de personnages, les événements tragiques survenus à Lod en 1948, quand presque tous les habitants de la ville furent expulsés ; ceux qui y étaient restés, dont Adam, encore nourrisson, furent regroupés dans un camp sordide auquel les vainqueurs donnèrent cruellement le nom de ghetto... Dans cette nouvelle approche, après La Porte du soleil, de la Nakba palestinienne de 1948, Elias Khoury aborde des thèmes majeurs comme l'identité, la mémoire, le rapport du roman à l'histoire, mais il se pose surtout, en les croisant, cette question : comment restituer en littérature des crimes dont les victimes se sont murées dans le silence ? Il emprunte pour y répondre plusieurs masques, le dernier étant celui d'un témoin oculaire auquel Adam Dannoun, incapable de raconter lui-même l'épisode le plus monstrueux, demande de le relayer.

02/2018

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Policiers

San-Antonio Tome 10

" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : Un os dans la noce - Les Prédictions de Nostrabérus - Mets ton doigt où j'ai mon doigt - Si, signore - Maman, les petits bateaux... - La Vie privée de Water Klozett - Dis bonjour à la dame.

04/2012

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Viticulture, œnologie

Etudes scientifiques et autres communications

Jules Chauvet, enfant du Beaujolais, a été le premier oenologue à introduire la recherche fondamentale associée à l'expérimentation. De formation scientifique (Laboratoire de chimie biologie de l'université de Lyon), il dut interrompre ses études en 1942 à la mort de son père pour reprendre l'affaire familiale de négoce de vins. De 1942 jusqu'à sa mort en juin 1989, Jules Chauvet mena de front ses deux activités, son exploitation et la recherche oenologique. Très vite ses études s'orientent sur les mécanismes et les lois qui régissent la dégustation des vins. Il devint le meilleur spécialiste au monde et ses travaux furent repris par de grands chercheurs, Chauvet entreprit ensuite une étude sur les levures aromatiques il montra la spécificité de la vinification en beaujolais. Il expérimenta ensuite la vinification en rouge par macération carbonique. La rencontre avec Monsieur Bréchot, du Laboratoire des fermentations à l'Institut Pasteur, qui participa à ses travaux depuis 1960, orienta une partie des recherches sur les fermentations. "Cet homme, d'une grande modestie, d'une rigueur scientifique exemplaire, passionné du vin, a consacré toute sa vie à la recherche oenologique. Il a aussi formé à sa discipline les jeunes stagiaires qui ont participé à ses travaux ainsi que de nombreuses personnalités du monde du vin : scientifiques, oenologues, techniciens, restaurateurs. Pour les oenologues, il fut toujours un conseiller disponible, éclairé et sa compétence n'avait d'égale que son affabilité." Roland IRRMANN. Congrès national des oenologues, Macon, 16 juin 1990. Cet ouvrage a été complété par une préface de Pacalet Philippe et une note de Mathilde Magne.

10/2021

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Policiers

San-Antonio Tome 11

« Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio », Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la « Série noire » (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio », saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par « Bouquins » dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série « Spécial-Police » du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 11 contient : Certaines l’aiment chauve Concerto pour porte-jarretelles • Sucette Boulevard • Remets ton slip, gondolier ! Chérie, passe-moi des microbes • Une banane dans l’oreille • Hue, Dada !

03/2013

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Policiers

San-Antonio Tome 7

« Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio », Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio », saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par « Bouquins » dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série « Spécial-Police »  du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : Tango chinetoque ; Salut, mon pope ! ; Mange, et tais-toi ! ; Faut être logique ; Y a de l'action ! ; Béru contre San-Antonio ; L'Archipel des malotrus ; Zéro pour la question.

01/2011

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Sciences politiques

Les prophètes du mensonge. Etude sur l'agitation fasciste aux Etats-Unis

Outil de décryptage des discours fascistes aussi bien que manuel de résistance, ce livre semble forgé à la flamme des luttes les plus récentes. Longue enquête sur les agitateurs fascistes, menée dans les Etats-Unis des années 1940, il s'inscrit dans le cadre des recherches sur la personnalité autoritaire imaginées par les membres exilés de l'Ecole de Francfort. " Ces étrangers, ennemis de l'Amérique, sont à l'image de ces parasites qui déposent leurs oeufs dans le cocon d'un papillon et en dévorent les larves. " C'est ce genre de propos d'une rare violence, disséminés dans des journaux, pamphlets ou discours, qu'examine Les Prophètes du mensonge, en décryptant les techniques de persuasion et les motifs psychologiques de l'agitation fasciste des années 1940 aux Etats-Unis. Au-delà du contexte américain de cette époque, par une méthode novatrice empreinte de psychanalyse, les auteurs dégagent les thèmes récurrents, schèmes argumentatifs et procédés rhétoriques de cette démagogie pour en révéler le sens implicite et, surtout, la signification politique. L'ouvrage montre comment le malaise social engendré par les sociétés capitalistes modernes est ainsi exploité pour enflammer les esprits, détourner les émotions vers des " ennemis " - l'Autre, le Juif, les Rouges -, cibles faciles d'un discours de haine. L'agitation politique tranche ainsi avec l'activisme progressiste qui, lui, vise à changer effectivement les structures sociales et politiques à l'origine du malaise. Diagnostic cru sur le devenir de la démocratie, Les Prophètes du mensonge démonte les procédés qui étouffent les capacités de jugement et la pensée réflexive. Un manuel de résistance intellectuelle et politique contre la séduction des discours fascistes, d'une brûlante actualité.

04/2019

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Royaume-Uni

Le soldat britannique. Le vainqueur oublié de la Seconde Guerre mondiale

La bataille d'Angleterre, la guerre du désert et le D-Day sont passés à la postérité, élevant sur le pavois les qualités de courage et d'abnégation des populations comme des soldats de l'Empire. Pourtant, au regard de l'Histoire, l'armée britannique dans son ensemble fait figure d'oubliée. Benoit. Rondeau répare cette injustice et dresse de manière exhaustive les spécificités du soldat de l'Empire britannique, les conditions dans lesquelles il a combattu, comment il était formé, commandé, équipé, soigné... Partant, il appréhende dans sa totalité le quotidien des hommes et des femmes qui ont servi l'armée entre 1939 et 1945, de l'arrivée à la caserne à la démobilisation, sur le front comme à l'arrière, au combat comme au repos, sur les différents théâtres d'opérations, de la jungle au désert en passant par le ciel allemand, les eaux de l'Atlantique ou le bocage normand. Un quotidien qui suppose d'aborder notamment la question délicate des relations avec les civils, que ceux-ci soient des alliés, des ennemis ou encore des ressortissants des nombreux pays de l'Empire où ont été déployées les forces combattantes. Au fil des pages apparaissent aussi de nombreuses personnalités méconnues, injustement demeurées dans l'ombre écrasante du maréchal Montgomery. Enfin, l'auteur démontre avec brio que la mémoire de ces forces armées (soldats, marins et aviateurs du Royaume-Uni, des dominions et des colonies) après 1945, au cinéma comme dans la littérature ou dans les programmes scolaires, est inversement proportionnelle à la contribution des forces de l'Empire britannique à la victoire finale. Une somme qui fera date.

04/2021

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Littérature étrangère

Le nègre violet. Souvenirs

Les Mémoires d'Alexandre Vertinski retracent la vie mouvementée d'un artiste unique et complet. Figure majeure et inimitable de l'art russe, poète, compositeur, chanteur, acteur, il a connu un succès retentissant en Russie comme à l'étranger et est devenu, après sa disparition, une référence pour les bardes et chansonniers russes et soviétiques. Né à Kiev en 1889, Vertinski débute sa carrière en 1916 dans le costume de " Pierrot noir ", une version expressionniste du personnage de la Comedia del Arte exprimant la mélancolie de l'âme russe. Il est devenu célèbre pendant la période de la Russie tsariste en chantant des chansons d'amour qui transportaient le public dans un monde de rêve exotique à l'eau de rose. Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté, suivie de peu par la révolution d'Octobre, la clientèle de Vertinski, essentiellement les élites tsaristes, a émigré dans d'autres pays européen, suivie par le chanteur en 1918. Commence alors une vie d'errance, bohème, un exil de vingt ans dans des " villes étrangères " : Constantinople, Bucarest, Varsovie, Berlin, Paris, New York, San Francisco, Beyrouth, Jérusalem, Harbin, Shanghai. Il s'installe finalement à Paris en 1923, où il chante dans les nombreux cabarets de Montmartre, pour le plus grand bonheur des émigrés russes nombreux dans le Paris des années 1920. La scène artistique française subit alors l'influence des peintres tels que Soutine, Kandinsky ou Chagall et des compositeurs tels que Chaliapine. Rien de surprenant donc, à ce que Vertinski reste neuf ans dans la capitale française, assuré d'une audience dans le groupe des Russes nostalgiques de leur pays. En 1926, il réalise l'un des premiers enregistrements. En 1932, il décide de partir à New York, où il fréquente Marlène Dietrich et Rachmaninoff. Cependant, la grande dépression des années 1930 coupe court à son rêve et à sa carrière américaine. Il part en 1935 pour Shanghai où il rejoint l'importante communauté russe venue de Vladivostok après la victoire des bolcheviks. Pendant le Seconde Guerre mondiale, Vertinski a le mal du pays (peut-être sous l'influence de ses propres chansons) et il finit par écrire une lettre à Staline lui-même pour lui demander la permission de rentrer, en échange de sa contribution à la Russie soviétique. De manière surprenante, sa demande est acceptée et Vertinski est pris au mot. Quand il revient en Russie en 1943, il devra se produire dans tout le pays sans relâche, chantant dans les kolkhozes et les usines de Kaliningrad jusqu'à Sakhaline. Vertinski donnera un total de deux mille représentations dans ces années-là, n'épargnant aucun effort pour racheter son ancien comportement " bourgeois ". Le personnage de Vertinski sera même utilisé dans les films de propagande soviétique pour incarner les méchants, pour lequels il recevra le prix Staline en 1951. Il meurt six ans plus tard à l'hotel Astor de Leningrad.

10/2017

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Critique littéraire

L'Infini N° 141, automne 2017 : Tourbillon

Philippe Sollers, TourbillonJacques-Alain Miller, Lacan cesse d'être discretJean-Jacques Schuhl, Marge et le CardinalMarc Pautrel, L'invitéValentin Retz, Les Neuf Portes (extraits)Jean-Luc Outers, Hôtel Baron-AlepJean-Marie Apostolidès, L'Origine du MondeAugustin de Butler, Renoir, Venise et les VénitiensPierre Guglielmina, "Je ne me suis jamais beaucoup intéressé au nombril". - Key West, pour mémoire

12/2017