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Batman Catwoman mariage

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Littérature anglo-saxonne

Une fille comme il faut

" Le monde se réduisait à nous deux, ma mère et moi, jusqu'à ce que je devienne une fille américaine. C'est alors qu'elle a commencé à me parler de la Bonne Fille. Elle vivait en Iran. Elle ne répondait pas, elle ne parlait pas tout court. Elle était un modèle de politesse et de décence. Elle ne sortait pas toute seule dans la rue. Quand un homme la regardait, elle baissait les yeux. " Jasmin n'a que trois ans quand elle arrive aux Etats-Unis. De ses origines iraniennes, elle ne sait rien. Des années plus tard, à la mort de son père, Jasmin tombe sur la photo d'une femme en tenue de mariée. Elle reconnaît distinctement sa mère. A ses côtés, un homme qu'elle n'a jamais vu. Refusant d'abord de lui révéler le mystère de ses origines familiales, Lili envoie finalement à sa fille une série de cassettes : de déchirantes confessions sur l'histoire qui fut la sienne avant son exil. Son mariage à l'âge de treize ans, les abus dont elle a été victime, et la fille qu'elle a été contrainte d'abandonner pour avoir une chance d'échapper à l'enfer. " Une histoire inoubliable. " Bookpage " Un hommage à l'incroyable résilience des femmes iraniennes. " MS Magazine " Avec ce livre, Darznik signe un poignant hommage à la vie et aux combats de sa mère. " Booklist " Un récit édifiant, qui en dit long sur place des femmes dans la société iranienne, sur ce qu'elles endurent, mais aussi sur leur incroyable capacité à résister. " Kirkus

01/2022

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Littérature française

Comptine des Height

Jeune médecin stagiaire à l'hôpital dirigé par le professeur Foster, le narrateur prépare une thèse sur la vieillesse, ce qui l'amène à passer les fêtes de Noël auprès de Lady Height, dans son superbe domaine de Charlen House isolé sous la neige et les brumes. Parmi les hôtes de la tyrannique infirme se trouvent réunis Lord William son second mari, le baronnet John son fils unique, né d'un premier mariage, fiancé à Cordolia sa belle-fille, mais surtout la mystérieuse Gillian, une cousine éloignée dont le jeune médecin tombe éperdument amoureux. Autres invités : les parents divorcés de Gillian, le commandant Mulligan, Anne et son mari le président Salomon, Michaël Height l'architecte, enfin Richard, un musicien contrefait. Entre les murs hautains et fastueux du château, les fêtes tournent soudain au drame sanglant : les hôtes sont tous assassinés en l'espace de cinq terribles journées. Qui donc peut être l'ange exterminateur et pourquoi a-t-il tué ? Après avoir bouclé le domaine, la police mène l'enquête sur le lieu des crimes. Chaque personnage est suspecté à tour de rôle, et le narrateur lui-même n'échappe pas aux soupçons. Et l'auteur de l'histoire, est-il innocent ou coupable ? Car Jean Lahougue entre dans le jeu de sa propre action policière dont les pièces narratives sont aussi minutieusement ajustées que celles d'un roman d'Agatha Christie. Témoignages vraies ou faux, péripéties, suspenses, rebondissements successifs, vieux règlements de comptes, cupidités, amours, fantasmes sont portés par une écriture dépouillée qui, du début à la fin, entraîne le lecteur dans un labyrinthe énigmatique dont il risque de ne pas sortir indemne.

03/1980

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Littérature anglo-saxonne

La Petite boutique aux poisons

Règle 1 : le poison ne doit jamais être utilisé pour blesser ou tuer une autre femme. Règle 2 : le nom de la meurtrière et celui de sa victime doivent être notés dans les registres de l'apothicairesse. Règle 1 : le poison ne doit jamais être utilisé pour blesser ou tuer une autre femme. Règle 2 : le nom de la meurtrière et celui de sa victime doivent être notés dans les registres de l'apothicairesse. Une froide soirée de février 1791, à l'arrière d'une sombre ruelle londonienne. Nella attend sa prochaine cliente. Autrefois guérisseuse respectée, l'apothicairesse utilise maintenant ses connaissances dans un but beaucoup plus sombre : elle vend des poisons parfaitement dissimulés à des femmes désespérées, qui veulent tuer les hommes qui les empêchent de vivre. Mais celle qui frappe à sa porte s'avère être une jeune fille de 12 ans, Eliza Fanning. Une amitié improbable va naître entre elles, et entraîner une cascade d'événements qui risquent d'exposer toutes les femmes dont le nom est inscrit dans le registre de Nella... De nos jours à Londres, Caroline Parcewell passe son dixième anniversaire de mariage seule, encore sous le choc de l'infidélité de son mari. Lorsqu'elle découvre sur les bords de la Tamise une vieille fiole d'apothicaire, elle ne peut s'empêcher de faire des recherches et va découvrir une affaire qui a hanté Londres deux siècles auparavant : l'apothicaire tueuse en série. Alors qu'elle poursuit ses investigations, la vie de Caroline va heurter celles de Nella et d'Eliza. Tout le monde n'y survivra pas...

01/2023

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Sciences historiques

Croître ou périr. Population, reproduction et pouvoir en France au XVIIIe siècle

A la fin du XVIIIe siècle, en plein siècle des Lumières, des débats secouèrent la France autour des questions de population et de la menace d'une dépopulation imminente du royaume, prétexte pour les esprits éclairés, philosophes, écrivains, intellectuels, libres-penseurs, d'une nouvelle offensive contre l'Eglise et le pouvoir royal, considérés comme responsables de cette "décadence". Cet ouvrage retrace cette querelle dont certains protagonistes Montesquieu, Diderot, Rousseau, sont restés célèbres, tandis que d'autres pamphlétaires, opposants à la monarchie, progressistes de tous rangs tombés dans l'oubli, retrouvent ici leur place. Avec ses Lettres persanes et sa partie consacrée à la "dépopulation", Montesquieu inaugure une polémique qui durera plusieurs décennies et qui entraîne dans son sillage tous les grands esprits de l'époque, chacun donnant sa version de ce qu'il considère comme la meilleure façon de "repeupler la France" : abolir le célibat des prêtres, encourager la polygamie ou le divorce, réglementer les relations sexuelles pour encourager la fécondité... L'histoire de cette littérature permet de comprendre les tensions morales et politiques qui secouèrent profondément la société, et qui ont abouti à redéfinir les relations de "genre" à la fin du XVIIIe siècle et à renouveler la législation familiale sous la Révolution. Le mouvement populationniste porte sur la place publique des questions d'ordre privé. Il inaugure aussi de nouvelles réflexions sur le mariage, sur les relations entre hommes et femmes, sur la famille, la place et le statut des femmes, sur la transmission des biens et la descendance, sur la place des enfants, et plus généralement sur la population de la France, annonçant les futurs changements du siècle à venir.

09/2013

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Philosophie

Philosophie et changement. Méditations axiologiques

On attend d'un nouvel éloge de la philosophie qu'il divulgue de nouvelles règles pour la conduite existentielle. Et c'est à bon droit. Car la noble discipline doit continuer d'étaler ses utilités, encore et encore, elle qui est réductible à l'éthique. Aussi les présentes lignes sont-elles tracées contre force dérives comportementales touchant à l'amour, la sexualité, l'homosexualité, l'homophobie, le mariage, le natalisme, le carnivorisme, la sphère musicale, etc. L'auteur veut régénérer l'éthique et reciviliser le monde, non sans dénoncer les imposteurs de la philosophie. Deux questions incontournables : qu'est-ce que la philosophie ? Le philosophe doit-il convoiter le pouvoir politique tel un sophiste ? Au-delà de la satire philosophique, le lecteur trouvera ici de nouvelles analyses des énigmes anciennes, au confluent de la science et de l'eschatologie : la liberté et le déterminisme, la mort et l'Immortalité, l'âme et la réincarnation, le végétarisme, le fléau de l'ignorance, le bonheur, le salut, le temps. L'auteur se prononce sur la rationalité empiriste et technoscientifique, et sur le phénomène du langage ; il esquisse même un portrait du beau livre. Ces méditations, qui rendent hommage à la tradition platonicienne dans ses incarnations bergsonienne, cartésienne et teilhardienne, débouchent sur une philosophie du quotidien, bonne pour tous , y compris la jeunesse, en ces temps où les dérives libertines brillent chez eux par leurs côtés singuliers. Mais, avouons-le, il est un fait qui n'y est pas pour rien : le contenu des précis de philosophie est resté figé depuis plus de vingt ans déjà, alors que les mutations rapides de nos sociétés engendrent sans cesse de nouvelles problématiques à maîtriser.

10/2013

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Littérature française

Les fils du jour

Vents d'ailleurs est une maison fondée en 1999 par Jutta Hepke et Gilles Colleu. Ils éditent des livres venus des cultures d' ailleurs, proches ou lointaines, convaincus que la connaissance des cultures du monde aide à bâtir une société plus solidaire et plus humaine. La littérature est ainsi très présente dans le catalogue, mais également les albums jeunesse, l'art et les sciences humaines. Le plaisir de la découverte, la curiosité permanente, un non-conformisme littéraire revendiqué permettent à Vents d'ailleurs d'éditer des ouvrages qui reflètent les mille plaisirs de la vie, la diversité des idées du monde, les imaginaires les plus singuliers. El Hadj, couvert d'un burnous blanc à la naissance, est bien le fils préféré du cheikh Moussa. Jeune homme fier, il assiste aux échanges entre son père, sage du village, et le lieutenant Rimbaud, arabophile et traducteur du Coran. Intrépide, impatient, il combat les envahisseurs avec rage. En vain. Seule consolation, la belle Agathe, une ravissante Espagnole chrétienne, vivant avec sa mère à Sebdou, dans la province de Tlemcen. Le mariage est controversé, Agathe se convertit à l'islam par amour et devient H'jira, la pierre précieuse. Ensemble ils affrontent les revers de l'histoire, la conquête de l'Algérie par les Français, les attaques et les résistances. Soutenant les luttes de l'émir Abd el-Kader, ils partent, après sa défaite, pour Mecca, Damas et Fès où ils se mêlent aux migrants, construisent leur vie parmi les musulmans, les chrétiens et les juifs et se lient d'amitié avec Réda, Zem, Boros et les autres.

10/2014

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Littérature étrangère

Se coucher pour mourir

Au début des années 1970, à Ankara, la capitale de la Turquie, une femme, Aysel, entre dans une chambre d'hôtel, s'y déshabille et se couche, bien décidée à boire le calice de la vie. Acte radical, c'est aussi le prétexte pour elle, dans ce crépuscule d'une mort ­orchestrée, de mesurer le chemin parcouru, de faire le bilan de son ­existence. Que de chemin en effet ! Fille de petit commerçant d'Anatolie, Aysel devient professeure d'université ! Mais à l'afflux des réminiscences que reste-t-il ? Une liberté durement acquise, une vie construite surtout en réponse aux exhortations modernisatrices de la République ; en butte aux valeurs et références de sa famille. Alors cette existence, l'a-t-elle vraiment voulue ? Dans le sillage d'Aysel, l'auteure nous plonge aussi dans les vies des jeunes de son âge, tout juste immergés dans la Turquie moderne. C'est le journal intime du fils du sous-préfet appartenant à l'élite et a priori promis à un bel avenir qui nous est alors montré, ou, a contrario, les souvenirs du jeune paysan que son instituteur envoie à Ankara afin qu'il essaie, justement, d'en avoir un d'avenir, ou la correspondance épistolaire de jeunes filles promises au mariage... Ce roman choral brosse un portrait vivant, complexe et subtil des trois premières décennies de la république en Turquie après la mort de Mustafa Kemal Atatürk, de 1938 à 1968, et nous confronte également aux conflagrations de la seconde guerre mondiale. Sont alors dévoilés avec brio les espoirs, les illusions et les contradictions de cette époque et de cette modernité imposée d'en haut.

02/2014

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Musique, danse

Sylvie Vartan. Le feu sous la glace

Depuis les années soixante, la plus belle pour aller danser porte un prénom : Sylvie. Sylvie, figure de proue myhtiqie du bon vieux temps de feu les Carpentier. Sylvie, présentée en Amérique comme " le plus beau cadeau de la France depuis la statue de la Liberté ". Sylvie, déifiée au Japon, ce pays " porte-bonheur " où elle rencontra son second mari, un jour de 1981. Sylvie, star internationale aux millions de disques vendus, aux milliers de couvertures de magazines, submergée de prix et de récompenses dont une seule pourtant fit sa fierté et aurait fait pleurer son père une étoile et un petit morceau de ruban rouge piqués sur le revers de son tailleur noir, en 1998, dans un salon de l'Elysée. Sylvie, un prénom rond comme le visage des icônes de Bulgarie, son pays d'origine, un hymne scandé sur tous les airs depuis des générations par les admirateurs de " La Blonde ", comme la surnomment affectueusement ses fans. Mais connaît-on vraiment Sylvie Vartan, l'idole des jeunes au féminin ? Que sait-on réellement de son mariage avec Johnny, de leurs ruptures fracassantes et de leurs retrouvailles savamment orchestrées ? Comment a-t-elle traversé toutes les modes, troquant sa panoplie yé-yé pour des extravagances de paillettes ? Pourquoi la reine du music-hall n'a-t-elle jamais triomphé au cinéma ? Après des mois d'enquête, ponctués de rencontres et d'interviews inédites, Emmanuel Bonini dresse, pour la première fois, le portait de feu et de glace d'un mythe qui, depuis plus de quarante ans, fait résonner un refrain bulgare dans le cœur des Français.

03/2004

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Romans historiques

Guerre et femmes Tome 5 : Le ciel écorché (1918)

1918. Paris est bombardé sous un ciel criblé d'avions allemands. Pourtant, c'est l'heure américaine où les Alliés s'engagent dans la bataille de Saint-Mihiel, qui contribuera à la victoire. Mais avant que l'armistice ne sonne en novembre, Louise trouve un jeune déserteur dans la cour de son école. Soupçonnée de l'héberger, elle est dénoncée. A Paris, Alberta épouse Thomassaint, toujours amnésique, en refusant de croire qu'il ait eu un passé amoureux auquel il serait lié. Un autre mariage, à Saint-Aignan, unit Marthe, fille de viticulteur, au soldat américain revenu du front et dont elle est enceinte. A l'ancienne base d'artillerie américaine de Saint-Nazaire, Aurélie assiste à la mort du commandant Bresson, son époux, non pas tombé glorieusement au champ d'honneur, mais tristement atteint de la grippe espagnole qui sévit sur toute l'Europe. Quant aux permanentes recherches du fiancé de Clarence, elles l'entraînent en plein Berlin, bien avant l'armistice, parmi les femmes allemandes que la faim presse à se révolter contre la poursuite de la guerre. Dans sa nouvelle saga " Guerre et femmes ", Jocelyne Godard a choisi de se pencher sur un sujet inédit. Une fois de plus, elle prend le parti de raconter " les femmes " en rendant hommage à toutes celles qui ont parsemé la guerre de 14/18 par leurs exploits et leur courage, en y mêlant, selon son style, ses héroïnes fictives, tout en s'appuyant sur une documentation riche et abondante et sur des sources authentiques qu'elle tient de sa famille. Une saga qui fait honneur à la fois à l'Histoire et au roman populaire.

04/2013

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Critique littéraire

Italo Svevo ou l'Antivie

Protagoniste incontournable de la modernité, lu et traduit dans le monde entier, Ettore Schmitz, en art Italo Svevo (1861-1928), demeure un inconnu. Il est vrai que l'homme pratiquait tous les paradoxes. Cosmopolite, né à Trieste, sujet de l'Empire pendant les trois quarts de son existence, "il préféra écrire mal en italien, ce qu'il aurait pu bien écrire en allemand", selon le mot perfide de son antagoniste, le poète Umberto Saba. Commerçant avisé, industriel prospère dans l'usine de vernis de sa belle-famille, il "entra à la Trappe" et s'éloigna de la littérature pendant un quart de siècle. Juif converti au catholicisme lors de son mariage, il resta agnostique et réclama vainement des obsèques "sans prêtre ni rabbin". Epoux et père irréprochable, il rêvait de couper les femmes en morceaux et de manger leurs bottines. Foncièrement apolitique, il accueillit sans enthousiasme l'embrasement de 1914. Italien de cour et de conviction, il comprit tôt que les troubles de l'après-guerre conduiraient à l'ère des fascismes. Très méfiant à l'égard de la psychanalyse, il a écrit pourtant le premier roman psychanalytique avec La conscience de Zéno (1923). Découvert par les élites européennes, grâce à l'amitié de Joyce et de Larbaud, il eut à peine le temps de savourer cette reconnaissance tardive, et s'éteignit en laissant inachevé son dernier chef-d'ouvre, les Confessions d'un vieillard. Bref, Svevo reste largement une énigme. Un homme qui a fait de son ouvre le siège de sa vie, mais dont "l'anti-vie", qu'il voulait faire oublier, est encore plus révélatrice.

04/2013

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Sociologie

Cinema et crise(s) economique(s). Esquisse d'une cinématographie wallonne

Depuis Misère au Borinage (Henri Storck et Joris Ivens, 1933), le cinéma a régulièrement mis en images les crises économiques et, surtout, leurs répercussions sociales en Wallonie et ailleurs. Déjà s'envole la fleur maigre (Paul Meyer, 1960), Et la vie (Denis Gheerbrant, 1991), Les convoyeurs attendent (Benoît Mariage, 1999), la Raison du plus faible (Lucas Belvaux, 2006), Eldorado (Bouli Lanners, 2008), autant de films qui décrivent la crise à hauteur d'homme. Passant du singulier au collectif, ils en font découvrir les effets de l'intérieur, comme en contre-plongée. Un film peut-il ouvrir le champ de vision des spectateurs sur leur propre monde ? Comment expliquer, dans ces films, la récurrence d'images d'usines, de hauts fourneaux ou d'habitations ouvrières ? Ces représentations peuvent-elles constituer un ferment identitaire ? Cet ouvrage se nourrit des réflexions croisées de spécialistes de diverses disciplines. Des points de vue différents qui contribuent à l'élaboration de nouvelles lectures d'oeuvres cinématographiques riches et complexes. La transcription du débat mené à l'issue de la journée d'études "Cinéma et crise(s) économique(s)" (Namur, 24 mars 2009) complète la publication, en révélant les enjeux d'une éducation à l'image. Anne Roekens. Chargée de cours en histoire contemporaine aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur. Elle a publié Mon bel écran, dis-moi qui est encore belge... La RTB(F) face au débat identitaire wallon (1962-2000). Axel Tixhon. Professeur d'histoire contemporaine aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur. Il est le coéditeur, avec Annabelle Klein, d'un ouvrage sur la Communication audio-visuelle : entre réalité et fiction.

02/2011

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Littérature étrangère

Omenuko ou le repentir d'un marchand d'esclaves

Nwosu Nwana (c. 1881 - 5 sept. 1968), qui prit au baptême le prénom de Pita (Pierre), est né à Arondizuogu dans l'Etat d'lmo, au sud-est du Nigeria, en pays igbo. Son père était fermier. Pita, l'aîné de cinq garçons, aimait le travail manuel et se mit comme apprenti chez un commerçant. II se convertit plus tard au protestantisme et se distingua bientôt par son audace dans la contestation de la religion traditionnelle. Quelque cinq ans après son mariage, il quitta Arondizuogu pour Uzuakoli, où il eut cinq enfants. Là, il servit la mission et le collège méthodistes comme menuisier-charpentier mais aussi comme interprète et prédicateur laïc de 1921 à 1951. A sa retraite, le 30 juin 1951, il revint dans son village pour s'y consacrer à sa ferme, et participer un moment au conseil municipal et au tribunal coutumier. II mourut de fièvre le 5 septembre 1968, pendant la guerre du Biafra. On retrouve dans son unique ouvrage, Ornenuko, plusieurs traits autobiographiques tirés de son expérience de commerçant, de ses démêlés avec l'administration coloniale et de ses audacieuses entreprises en forêt. Si le style de l'ouvrage est proche de la tradition orale, le sujet, lui, est bien de son temps. A une époque où un réseau déjà dense de routes commerciales reliait villes et marchés, le portrait-robot de l'lgbo moyen brossé par l'auteur, est celui d'un commerçant habile et peu scrupuleux, spécialisé dans l'import-export, habitué des voyages et adepte de l'émigration. Ce roman, le premier écrit en langue igbo, se déroule dans un décor profondément marqué par l'esclavage.

12/2010

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Développement durable-Ecologie

Petit bréviaire écolo

Pas facile d’être un écolo ! Dès que vous êtes présenté comme tel, une série de remarques et de questions récurrentes surgissent. Parfois naïves, parfois perfides, mais pas forcément dénuées de pertinence. Le grand classique : « Vous, les écolos, vous êtes contre le progrès. ». Et aussi : « C’est pas un luxe de riches, l’écologie ? » ; « L’écologie, ça ne devrait être ni de droite ni de gauche » ; « Votre programme est impossible, vous êtes des utopistes » ; « Vous ne saurez pas gérer », « Ça ne sert à rien de voter pour vous, vous ne serez jamais au pouvoir. » « Qu’est-ce que ça a à voir avec l’écologie, le mariage homo et les sans-papiers ? » Et enfin l’estocade : « De toute façon, vousn’êtes jamais d’accord entre vous. Les Verts, combien de divisions ? »… Ces remarques et ces questions, deux écolos de longue date y répondent ici avec humour, patience et pédagogie. Non, les écolos ne veulent pas mettre toute la filière automobile au chômage, ils veulent une croissance décarbonée, productrice de multiples emplois. Non, ils ne veulent pas s’éclairer à la bougie (ce qui par ailleurs est très polluant), mais développer la recherche sur les énergies renouvelables. Non, ce n’est pas utopique de manger bio à grande échelle : il y a vingt ans, c’était presque impossible. Et, oui, les écolos ont une pensée économique et sociale, appuyée sur des courants de pensée et de multiples recherches. Avec sérieux mais sans se prendre au sérieux, les auteurs feront vaciller les sceptiques et fourniront une mine précieuse d’arguments aux déjà militants comme aux nouveaux venus de l’écologie.

10/2011

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Histoire de France

Belle Epoque

Le fils d'Alphonse Daudet, la petite-fille de Victor Hugo, le fils du professeur Charcot : Léon, Jeanne et Jean-Baptiste sont tous trois les héritiers des plus grands noms du XIXe siècle, la fleur d'une jeunesse dorée qui a grandi sous les yeux admiratifs, médusés et jaloux de leurs contemporains. Trois vies intimement liées : nés dans les années 1860, ils ont évolué dans le même milieu d'écrivains, de scientifiques et d'admirateurs ; enfants, ils ont joué ensemble, jeunes gens ils se sont aimés. Des trois, Jeanne est la seule qui a vécu avec orgueil, jusqu'au bout, le bonheur de sa condition : être la petite-fille de Victor Hugo, la joie du vieil homme, celle pour qui le poète avait écrit L'Art d'être grand--père. Léon et Jean-Baptiste, eux, se sont inventé un destin propre : Léon vivant mille vies en une, entre littérature, journalisme et politique ; Jean-Baptiste embrassant l'océan, l'exploration des mers et des continents. Parce que leur existence s'est déroulée sous les feux de la rampe, Kate Cambor nous fait entrer, avec ses personnages, dans la chair même de leur époque. Les diners littéraires réunissant Daudet, Haubert, Zola, Tourgueniev et Goncourt, les leçons spectaculaires de Charcot père à la Salpêtrière, le mariage si couru de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, le scandale de Panama, l'affaire Dreyfus, les aventures du Pourquoi-Pas ?, le vaisseau de Jean-Baptiste Charcot, sa mort tragique en mer... Fourmillant de personnages et d'arrêts sur image saisissants, le livre de Kate Cambor se dévore comme un film, comme un roman... le roman de la Belle Époque.

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Psychologie, psychanalyse

Mon analyse avec le professeur Freud

Vienne, 26 avril 1921, dans le cabinet du professeur Freud. Allongée sur le divan, Anna G. lui déclare: "Je vous aime d'une façon si indescriptible, comme jamais auparavant je n'ai aimé quelqu'un." Cette jeune femme de vingt-sept ans est entrée en analyse il y a un mois. Elle a quitté Zurich pour la capitale autrichienne, laissant derrière elle son fiancé, sa famille et le Burghölzli, la clinique où elle exerce le métier de psychiatre. Après sept ans de fiançailles vécues dans l'ambivalence et le doute, son mariage est annoncé pour l'automne. Cependant, Anna G. continue d'hésiter. La découverte posthume de deux cahiers d'écolier, dont Anna G. n'avait jamais parlé et qu'elle ne destinait pas à la publication, jette une lumière inattendue sur Freud : une partie des séances et des propos échangés y sont consignés. À l'écoute des rêves, des associations, des fantasmes sexuels de son analysante, Freud, alors en pleine maturité, explique, interprète, provoque, sonde. Et il évoque ses propres théories: le complexe d'OEdipe, le transfert, le cas Dora, le fantasme de l'enfant battu (que sa fille, prénommée Anna elle aussi, lui a inspiré)... La petite-fille d'Anna G., Anna Koellreuter, docteur en philosophie et analyste à Zurich, a dirigé l'édition de cet ouvrage, paru en 2009 en Allemagne. Elle a convié des historiens et des psychanalystes allemands et anglo-saxons à réagir à ce document exceptionnel, témoignage aussi de la façon dont une jeune femme peut, par l'analyse, sortir d'une souffrance affective et se découvrir un nouveau destin.

02/2010

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Musique, danse

Jazz et complexité. Une compossible histoire du jazz

Pourquoi le Jazz est-il si singulier tout en étant, au bout du compte, aujourd'hui, si pluriel ? Le Jazz serait-il si différent des autres musiques ? Par la structure, par les mélodies, par les rythmes, par l'improvisation ? Sans aucun doute, mais pas seulement. En effet, si le Jazz est différent c'est parce qu'il est avant tout un produit protéiforme, un artefact issu du mariage, a priori " génétiquement " impossible, de la mémoire africaine avec la musique occidentale ; enfant réussi, il devient l'émergence d'une organisation africaine-américaine, là où, à un moment donné, existait un vide culturel, développant par la suite une diaspora planétaire. Le Jazz est une organisation vivante, c'est-à-dire, comme l'entendait H. von Foerster, l'irréversibilité d'un flux énergétique et la possibilité d'organisation par régulation et surtout par récursion, par auto-production de soi. Le Jazz est en permanence une structure dissipative, s'auto-organisant loin de l'équilibre. C'est pourquoi depuis sa naissance à la fin du 19e siècle jusqu'à " demain " et " après-demain ", le Jazz ne cessera d'évoluer ; musique de l'incertitude, elle impose aux musiciens et aux mélomanes avertis de posséder, consciemment ou inconsciemment, l'intelligence de la complexité. Le musicien de Jazz improvise toujours sur les possibles qu'il a en mémoire, tant il est vrai que le possible est, à coup sûr, plus riche que le réel. Le Jazz, à l'image de la Poésie, et comme le suggère Derrida pour la Démocratie, reste une musique " à venir ", véritable utopie, uniquement réservée aux dieux.

02/2010

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Religion

Un homme une femme au Paradis. Sept méditations sur le deuxième chapitre de la Genèse

Contemplons notre origine, en ce paradis illuminé par la grâce de l'union de nos premiers parents. Après le péché, ce mystère d'amour ne sera plus qu'un secret presque oublié au fond du cœur humain. Et pourtant, ce secret d'avant la grande rupture de l'histoire humaine, l'Église nous invite à le retrouver, plus encore à le revivre et à en vivre dans le mariage. Secret de grâce et d'amour, le seul don qu'Ève et Adan n'aient pas perdu, la seule puissance de sanctification que le Christ a, non pas fondée, mais confirmée et promue à la dignité sacramentelle. Tel est l'enseignement que proclame l'Église dans la grande bénédiction nuptiale : " Ô Dieu, par qui la femme est unie à l'homme, et par qui la société, ainsi ordonnée dans son principe, est dotée d'une bénédiction qui est la seule à ne point avoir été enlevée, ni par le châtiment du péché, ni par la sentence du déluge. " Quelque chose de la grâce du paradis est parvenu jusqu'à nous : l'union d'Ève et d'Adam s'accomplit en chaque couple de baptisés, et dans leur être conjugal chaque homme et chaque femme sont encore au premier Jour du monde. L'acte premier de l'herméneute est un acte d'humilité devant le texte biblique Sans doute n'avons-nous jamais eu autant besoin des leçons qu'il nous délivre sur l'homme, la femme et leurs rapports. Ce sont quelques-unes de ces leçons que, à la lumière de la foi catholique et à l'aide de la méthode philosophique, nous avons tenté de dégager.

06/2008

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Sciences historiques

Histoire d'un pionnier de l'informatique. 40 ans de recherche à l'Inria

Si on racontait aujourd'hui à un jeune de vingt ans que l'informatique, il y a quarante ans à peine, était un mot inconnu de presque tous, il aurait de la peine à le croire... Et pourtant ! Quand l'État français décida de prendre cette science naissante à bras le corps, combien d'interrogations, de difficultés et de questionnements cette volonté fit naître... Créer l'Inria fut une aventure inoubliable et exaltante. Depuis le général de Gaulle, soucieux de préserver l'indépendance nationale jusqu'à nos instances actuelles, à chaque fois la place de la recherche française en informatique souleva des questions épiques et passionnantes. Plan calcul, mariage de la recherche publique et de l'entreprise privée, compétition internationale, mécanos industriels, malentendus entre recherche et développement, prise de risque, communication des enjeux et de l'inconnu : l'informatique et particulièrement l'histoire de l'Inria concentrent ces aventures et ces concepts en perpétuelle évolution. Histoire d'un pionnier de l'informatique raconte la vie de ces hommes portés par une passion, celle d'écrire chaque jour le monde de demain, désireux d'être à la fois dans l'instant et dans la durée. À la lecture de ce livre si contemporain, qui nous interpelle à la fois sur les modèles d'organisation humaine et sur la dynamique de la science, le lecteur découvrira également la place des grandes personnalités qui ont façonné l'institut, lui conférant son ouverture et lui donnant des impulsions qui durent encore aujourd'hui. La contribution de l'Inria à l'aventure informatique est essentielle : il était important de s'arrêter quelque peu sur ces quarante années pour apprécier le chemin parcouru.

03/2007

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Droit

L'adoption dans le droit savant du XIIe au XVIe siècle

Aux yeux des juristes romains, l'adoption était avant tout un mode d'acquisition de la puissance paternelle : un moyen parmi d'autres mis entre les mains du tout-puissant paterfamilias pour régler le sort de son patrimoine ou des cultes familiaux. De l'antique modèle, la législation française contemporaine garde toujours trace à travers une adoption simple utilisée surtout, il y a peu encore, pour assurer la transmission d'un nom et d'un patrimoine. A côté de l'épave, récupérée depuis à d'autres fins, c'est cependant imposée une institution nouvelle, l'adoption plénière, dont les finalités font aujourd'hui ébranlées à leur tour par divers moyens de procréation assistée tendant à redonner une certaine primauté aux liens du sang. A plus d'un titre, le discours des juristes médiévaux relatif à l'adoption éclaire ces mouvements de balancier du droit contemporain. S'appuyant sur l'héritage romain, mais tributaires aussi d'autres traditions -germanique et chrétienne -, les romanistes et les canonistes ne sont en effet attachés à reconstruire entièrement le droit de l'adoption en prenant pour modèle la procréation dans le mariage. Procédant d'un droit considéré comme divin, cette dernière incarnait en effet à leurs yeux une " nature " qu'était censée limiter l'adoption. Les contraintes posées à l'exercice de ce qu'ils considéraient comme une fiction juridique paralysaient partiellement l'utilisation des anciennes règles romaines mais ouvraient aussi la voie à l'élaboration de l'institution qui a finit aujourd'hui par s'imposer : une adoption dont le but premier n'est pas l'intérêt de l'adoptant mais celui de l'adopté.

07/1998

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Droit

Le juge face à la désobéissance civile en droits américains et français comparés

Quel lien peut-on faire entre la destruction de plants d'Organismes Génétiquement Modifiés par les militants conduits par José Bové, les actions des militants anti-avortement à l'égard du personnel médical des hôpitaux et de cliniques, et la célébration illégale du mariage de deux homosexuels en 2004 à la mairie de Bègles ? Selon les combats menés, la désobéissance civile acquiert une signification différente. De plus, si la désobéissance civile est extérieure au droit, parce qu'illégale, l'appel à l'intervention du juge en sa faveur est néanmoins constant. Quelle réception juridique espérer alors pour la désobéissance civile, évoquée à des titres si divers ? Cette interrogation entraîne le constat que la désobéissance civile, traditionnellement caractérisée par un plaidoyer de culpabilité et par l'acceptation de la condamnation judiciaire, est, désormais, marquée par la revendication de faits justificatifs, fondés sur l'idéologie des droits de l'homme, en droits américain, européen et français. Ce constat conduit à confronter la conception du juge qui sous-tend les actions des auteurs de désobéissance civile, aux solutions que leur apporte la pratique judiciaire. Dès lors, prenant appui sur une comparaison des traditions juridiques américaines et françaises, cet ouvrage a pour objet l'étude de la notion de désobéissance civile du point de vue juridique, un point de vue peu développé jusqu'à présent. L'analyse, dans la première partie, de l'obligation juridique du juge face à la désobéissance civile, et, dans la seconde partie, du discours judiciaire adopté face à celle-ci, nourrit le débat sur le sens et la portée, en droit, de la désobéissance civile.

05/2007

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Faits de société

Les Petites Annonces de Libé. 1973-1981

Emblème de "l'esprit Libé" des années 1970, les petites annonces ont connu un succès foudroyant auprès des lecteurs du journal et acquis une réputation sulfureuse. Gratuite et totalement libre, cette rubrique a su donner la parole à ceux qui voulaient "changer la vie" et refléter les désirs d'une époque impertinente. Les fantasmes les plus inattendus y côtoient les rêves de vie en communauté, et les appels à la solidarité se mêlent aux anathèmes contre la société. Déclarations de militants, de libertaires, de libertins ou d'amoureux cachés, ces textes revendicatifs et sarcastiques, coquins et comiques, ressuscitent avec légèreté les aspirations profondes de la génération post-soixante-huitarde. - "J. H. camerounais aimerait trouv. J. F. non raciste pour sortir ens. Ecr. à David Yomb 51 r. Panoyaux 75020 Paris" - "Ouv. Homosexuel 26 ans culpabilisé très malheureux ch. Contact av. homosexuels ou bisexuels Claude Guichard 3 rue du Capitaine Ferber 75020 Paris" . (1ere annonce homo parue dans un journal) - "Immigré cherche femme pour simuler mariage. Ecrire Libération (Z. D. 27 rue de Lorraine Paris 19°)" - "Ch. Compagne n'ayant pas peur de merder dans la boue, pour vivre en village communautaire. Frayt Christian 17 Route de 40 sous Poissy 78". - "Rech. Camarades guevaristes, castristes pour éch. Nos idées, correspondre. ELINEAU Roland 251 cité Jean Yole. La Roche S/Yon". - "Ch. Local dans 13° pr centre contracept inf. sexuelle avortements. Ecr. M. Claude Rousse, 19 r. Vergniaud Paris 13°". - "Urg. ch. Local même très petit pour comité de base soutien aux luttes révol. Peuple chilien. Pas trop cher et même gratuit. Marc FORESTIER 11. r. Edouard Manet 75013 Paris. "

05/2007

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Ethnologie

Les femmes dans l'église protestante ma'ohi. Religion, genre et pouvoir en Polynésie française

Les archipels qui forment l'actuelle Polynésie française ont été progressivement découverts depuis le XVIIIe siècle par les navigateurs tels James Cook, de Bougainville... Leurs récits décrivent une société où hommes et femmes jouiraient d'une égale " liberté sexuelle ". A la même époque, la London Missionary Society envoie les premiers missionnaires protestants évangéliser les Polynésiens. Ils n'ont de cesse de réformer ces mœurs jugées dépravées en se fondant sur un projet de " civilisation " par l'occidentalisation des modes de vie. Dans ce cadre, les rôles dévolus aux deux sexes se redéfinissent : aux femmes les soins aux enfants, le ménage, la maison, la sphère privée, aux hommes les travaux des champs, la sphère publique. Le mariage est imposé à tout nouveau converti pour qu'il puisse devenir membre d'église. L'instruction, notamment celle des femmes - et encore plus des femmes de pasteurs - revêt une grande importance. Gwendoline Malogne-Fer s'appuie sur des enquêtes (140 entretiens et 42 questionnaires) et sur son observation de manifestations de l'Eglise évangélique de Polynésie française pour analyser l'institutionnalisation progressive du rôle des femmes dans cette Eglise avant la décision de 1995 de les admettre au pastorat. Puis elle s'intéresse aux parcours des premières femmes pasteures et diacres. Elle aborde enfin les conséquences de la féminisation du pastorat. Cet ouvrage montre comment les femmes polynésiennes se sont approprié le message biblique et ont conquis leur place en prenant la parole dans les assemblées ainsi que dans leur société. Il retiendra l'attention des lecteurs intéressés par les études de genre en général, plus particulièrement celles consacrées aux évolutions de la division sexuelle du travail dans les Eglises chrétiennes.

12/2007

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Religion

Histoire des associations familiales catholiques. Un siècle d'action civique et sociale depuis les Associations catholiques de chefs de famille

Au début du XXe siècle, la législation anticléricale en vigueur, particulièrement sur le plan scolaire, conduit à la fondation d'Associations catholiques de chefs de famille (A.C.C.F.). Elles se trouvent confrontées aux turbulences du siècle mais demeurent fidèles à leur idée de promouvoir une véritable politique familiale : programme fiscal, reconnaissance du rôle des familles dans la société et aides concrètes à ces dernières... En 1945, elles participent activement à la fondation de l'Union nationale des associations familiales (U.N.A.E) et contribuent ainsi à la représentation des familles auprès des pouvoirs publics. En 1955, les Associations familiales catholiques (A.F.C.) prennent le relais des A.C.C.F. Les mutations qui surgissent au coeur de la société constituent autant d'enjeux et de défis qui mobilisent l'action des A.F.C. A partir de 1967-1975, de profondes réformes législatives frappent la famille dans ses fondements essentiels : atteintes au respect de la vie de sa conception à la mort naturelle, institution du mariage fragilisée, lois dites de bioéthique... Les A.F.C. se mobilisent sur ces questions sans abandonner la politique familiale nationale et locale. Avec la création de la Fédération des Associations familiales catholiques en Europe (F.A.F.C.E.), elles s'engagent depuis les années 1990 au plan européen. A la lumière de l'enseignement de l'Eglise catholique, les Associations familiales catholiques veillent à être, dans la cité, au service des familles. Par leur ancienneté et leur rayonnement, les A.F.C. constituent sur le plan familial l'une des composantes incontournables du paysage associatif français.

05/2005

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Religion

Assemblée plénière 2002 (Lourdes, 3-9 novembre). Textes et documents

Pour situer les documents présentés dans ce livre, il est bon de rappeler les propos de Mgr Ricard lors de l'ouverture de la dernière Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France à Lourdes (novembre 2002) : " Le 11 octobre dernier, était célébré le quarantième anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II. [...] Mais qu'est-ce que faire mémoire d'un tel événement ? En faire mémoire, ce n'est pas seulement l'évoquer ni en raconter par le détail le déroulement, c'est entrer dans la dynamique de foi qui l'a inspiré et l'a habité. Le pape Jean-Paul Il ne nous disait-il pas dans sa lettre apostolique Au début du nouveau millénaire, le 6 janvier 2001 : Alors que le Jubilé est achevé, je sens plus que jamais le devoir d'indiquer le Concile comme la grande grâce dont l'Église a bénéficié au XXe siècle : il nous offre une boussole fiable pour nous orienter sur le chemin du siècle qui commence ? [...] Notre Lettre aux catholiques de France. Proposer la foi dans la société actuelle, qui guide aujourd'hui notre réflexion pastorale, peut être lue, à juste titre, comme une application actualisée et située (dans notre contexte social et culturel français) de cette dynamique conciliaire. C'est d'ailleurs sur cet horizon d'une évangélisation renouvelée que nous avons inscrit les différents travaux de notre Assemblée, tout particulièrement ceux qui concernent la catéchèse, la pastorale du mariage et les relations de l'Église avec notre société. " (JEAN-PIERRE RICARD, archevêque de Bordeaux, président de la Conférence des évêques de France.)

02/2003

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Ethnologie

Tout passe : instantanés populaires et traces du passés à Lubumbashi

Tout Passe. Et nous ne pouvons nous y résigner. Nous négocions le passage du temps pour en retenir, en instantanés et vignettes, ce qui continue à éclairer le présent. Les aspects de la vie populaire évoqués ici participent des "Manières de vivre" dans une "économie de la débrouille" dont témoignait une précédente publication (Cahiers africains, n° 49-50). Les identités partielles et mouvantes se nouent dans les espaces différemment marqués de la ville et dans la circulation des gens. L'économie étriquée et le génie de la survie se conjuguent dans les cultures locales, lieux et manières de sociabilités qui gèrent, de façon propre à des groupes, les dynamiques de changement. Une dizaine de chercheurs congolais nous livrent ces scènes de vie, tableaux littéraires qui, autant que les peintures populaires désormais assez codifiés, constituent une capture de l'éphémère et une réflexion populaire sur le quotidien, quelquefois à l'ombre du passé. Eglises indépendantes, rituels de deuil et de mariage, rituels de la convivialité dans les bars et les fêtes, témoignent de dynamiques culturelles élaborant les bouleversements profonds de la société et ses contacts avec le monde. Les corps se meuvent dans les dancings et sur le ring où les fétiches s'allient aux catcheurs, entre fiction et réalité. Et s'il ne restait qu'à en rire ? Le théâtre de Mufwankolo nous serait ce dernier recours. Cette évocation vivante de réalités communes complète et nourrit l'approche académique. Et le Musée de Lubumbashi, l'un des lieux visités dans cet ouvrage, semblerait figé si, lui aussi, ne prenait son sens de ce retour du passé dans l'appréhension du contemporain.

08/2005

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Sociologie

Récits de la province égyptienne. Une ethnographie Sud/Sud

Les gens qui parlent dans ces pages ne sont pas des individualités de premier plan, de celles qui écrivent chaque jour dans la presse, ou font la dernière page des hebdomadaires cairotes : ce sont des médecins souvent sans fortune, de petits avocats de village, des imams de localités retirées. Ce sont aussi des tenanciers de pubs fous de littérature, des metteurs en scène de théâtre amateur, des dialectologues autodidactes amoureux de langues locales, des mères de famille venues là par le hasard d'un mariage d'amour, des moines chrétiens en recherche de Dieu, des islamistes reconvertis dans l'agriculture désertique, des hommes de télévision qui croient à la décentralisation de la communication, des femmes passionnées de méthodes modernes d'enseignement, des mystiques qui pensent que 1e soufisme vaut aussi pour la vie dans le siècle... II n'est pas question ici de révolutions, pas même de résistances spectaculaires, en tout cas frontales, au scandale avéré de la vie quotidienne dans ces régions rarement décrites. Avec beaucoup de nuances, de réalisme et de sens des limites, on y parle de formations chèrement payées, de rêves de jeunesse, non pas oubliés mais réajustés, d'amour du patrimoine, ou des patrimoines locaux qu'il faut ne pas laisser perdre, mais au contraire revitaliser. II s'agit d'une autre manière de pratiquer la sociologie traiter des témoignages comme des textes, et non comme des matériaux, faire sentir les protagonistes comme des auteurs. Un profond amour des gens, une patience, un sens du présent comme seul temps qui compte traversent ces récits qu'un long travail d'écriture s'est efforcé d'affranchir du caractère périssable de l'oralité.

12/2003

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Philosophie

Tommaso Campanella. Le livre et le corps de la nature

Tommaso Campanella (1568-1639) est, à beaucoup d'égards, un frère de Giordano Bruno : méridional, de basse extraction, il entre dans l'ordre dominicain à Naples (1583) et connaît bien vite des difficultés " avec l'Inquisition (1591, 1593, 1596) et doit même participer à une séance d'Auto-da-fé à Rome. Pris par les Espagnols à l'occasion d'un soulèvement, il est horriblement torturé par l'Inquisition de Naples, mais s'en tire en feignant la folie (1600). Commence alors un emprisonnement qui durera vingt-sept ans, dans des conditions souvent épouvantables. Au cours de ces années, Campanella réussit à garder le contact avec le monde extérieur, il lit,-donne des cours, reçoit des visites et surtout écrit sans cesse en puisant dans les ressources d'une mémoire prodigieuse. Sa libération des prisons de l'Inquisition en 1627 marque le début d'une phase inattendue dans sa vie : il devient le théologien du pape, avant de devoir quitter Rôme, à la suite d'un nouveau scandale. Sa vie s'achève à-Paris, non sans qu'il se soit créé, par son activité ininterrompue, un nouveau milieu d'amis et d'ennemis. Depuis toujours, Campanella cherche à promouvoir un " aggiornamento " de la philosophie catholique, un mariage entre la théologie catholique et la philosophie platonicienne et la science contemporaine. D'où son projet d'une sorte d'encyclopédie philosophique où toutes les sciences définitivement réconciliées avec la théologie viendraient trouver leur place. Le livre de Germana Ernst retrace cette existence extraordinaire, tout en mettant en relief les aspects les plus importants de cette pensée jamais en repos.

01/2007

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Sociologie

Etats flous et trajectoires complexes. Observation, modélisation, interprétation

L'individu au cours de sa vie connaît différents événements de diverses natures (naissance, mariage, changement d'emploi, obtention d'un diplôme, etc) qui s'enchaînent parfois très vite ou qui semblent aussi bien confus dans leur ordonnancement que dans leur statut. Du fait de la meilleure observation des parcours individuels à travers les questionnaires d'enquête, les changements d'état ne peuvent être réduits à de simples événements. Ils sont en effet marqués par une transition plus ou moins étalée dans le temps, et l'observation, la modélisation, l'interprétation de ces seuils flous entre deux situations constitue un champ de recherche foisonnant en sciences sociales. Les auteurs ont mis en commun leurs expériences dans le domaine du recueil biographique pour s'interroger à la fois sur la question de " mise au point ", c'est-à-dire trouver la distance pour appréhender la complexité des histoires de vie, et sur celle du temps, c'est-à-dire selon quelle horloge recueillir le détail de l'information. Ils apportent des solutions d'un point de vue conceptuel et méthodologique, après avoir analysé les liens entre données quantitatives et qualitatives, la gestion des faits et des perceptions, ainsi que déconstruit les catégories des collectes d'analyses. Cette étude dépasse le simple cas particulier. Elle offre un bagage empirique important, peu développé jusqu'à présent. Cet ouvrage s'adresse à un public bien plus large que la communauté des démographes : il concerne tous ceux en sciences sociales qui, à un moment ou un autre, ont à conduire une collecte sur le terrain, que ce soit en tant que chercheur ou en tant que praticien du social.

01/2007

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Littérature française

Prends la lune, Baya !

1869-1881 - " Prends la lune, baya ! " est l'un des énigmatiques cris que poussaient jadis les gabariers en accostant sur les ports de la Garonne. Jeanne l'entend pour la première fois le soir de ses noces avec Emile Contou alors que le jeune couple a traversé le fleuve. Cette fille de paysans pauvres qui vient d'épouser le plus riche viticulteur du village voit dans cet appel le signe du destin exceptionnel qui l'attend. Plus tard, chaque fois que le désespoir la menacera, la jeune femme se redira ces mots incantatoires, comme une formule magique. Quelques mois après leur mariage, Emile se tue tragiquement. Avec courage, Jeanne, belle et volontaire, assume seule la conduite de l'exploitation à travers les épreuves : la guerre de 1870, la crue de la Garonne en 1875, et surtout le phylloxéra. Atteintes par la maladie, toutes les vignes de France meurent inexorablement malgré le combat acharné des vignerons. Comment faire pour éviter de retourner à ses origines modestes ? Jeanne lutte avec âpreté pour que vive sa propriété de Calèze. Au fil des années, épreuve après épreuve, elle se forge une personnalité flamboyante de grande héroïne. Après Les Ombres du Canal dont l'action se déroule pendant la construction du canal latéral à la Garonne, voici enfin le deuxième roman historique d'Alain Paraillous. Il relate les expulsions religieuses en 1879, les débats autour de la loi sur le divorce et évoque surtout, de manière magistrale et poignante, à travers l'histoire de Jeanne, la terrible crise qui frappa les campagnes viticoles françaises à la fin du XIXe siècle.

09/2005

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Droit

Le crime était presque sexuel. Et autres essais de casuistique juridique

Le droit, discipline aux charmes méconnus, s'avère ici un exercice extravagant et quasi fantastique, mais aussi une pratique de vérité et de critique politique. Extravagant et fantastique parce qu'il traite de figures insolites telles que le mariage des impuissants, la prohibition des rapports sexuels entre personnes handicapées mentales et valides, le fait de porter plainte pour ne pas avoir été avorté, ou encore de ces vivants que l'on déclare cérébralement morts pour mieux les tuer. Ces cas limites mettent Marcela Iacub sur la voie de ce que l'on pourrait appeler les raisons du droit. Ces histoires extraordinaires sur la sexualité, la vie, les genres et la famille, nous apprennent que le droit fait plus que de légiférer sur une réalité préétablie. L'exception arrache à la règle les dehors sous lesquels elle se rend acceptable. Les cas limites démasquent les idéologies qui font accepter le droit existant et empêchent de le transformer. Dans le contexte actuel de forte juridicisation des questions politiques, on a pu entendre que le droit devait, entre autres choses, empêcher que nous ne devenions fous, nous donner " des repères " - comme si nos Etats étaient devenus de grandes crèches pastoralement gardées. Cet ouvrage conteste ces discours liberticides, non pour prôner que le droit peut tout, qu'on serait en mesure de tout recommencer, comme si l'on vivait la fête d'une aube perpétuelle, il tente au contraire, à l'aide de l'outil juridique, d'ouvrir pleinement au vertige d'une liberté finie. Ou, pour reprendre le mot de Foucault, de " saisir les points où le changement est possible et souhaitable pour déterminer la forme précise à donner à ce changement ".

02/2002