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Anges Félix N'Dakpri

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Critique littéraire

Poétique N° 171, septembre 2012

Cet ouvrage s'attache à définir le nouveau paradigme de la forme dramatique qui, apparaissant dans les années 1880, se perpétue jusque dans les dramaturgies contemporaines. Un pont est ainsi jeté entre les premières pièces de la modernité du théâtre, celles d'Ibsen, Strindberg, Tchekhov, et les plus récentes, qu'il s'agisse des oeuvres de Heiner Müller, de Bernard-Marie Koltès ou de Jon Fosse. Jean-Pierre Sarrazac met en évidence la dimension rhapsodique du drame moderne: une forme ouverte, profondément hétérogène, où les modes dramatique, épique et lyrique, voire argumentatif de dialogue philosophique contaminant le dialogue dramatiquej'ne cessent de s'ajointer ou de se chevaucher. Loin de souscrire aux idées de "décadence" (Lukacs), d'obsolescence (Lehmann) ou de mort du drame (Adorno), Poétique du drame moderne dessine les contours, toujours en mouvement, d'une forme la plus libre possible, mais qui n'est pas l'absence de forme.

10/2012

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Littérature française

Afin que nul n'ignore

"Papa méchante, battu maman, poussé maman par la fenêtre" Mon père vient de tuer ma mère et à 2 ans et 8 mois, je suis le témoin passif et ingénu du drame. "L'Autre" a précipité ma maman Ginette depuis le neuvième étage. Pour échapper à une atmosphère familiale brutale, à 18 ans, Ginette amoureuse de " l'Autre ", va vivre avec lui, se jetant ainsi, entre les mains d'un prédateur. Comment aurait-elle pu imaginer un instant que sa vie de femme allait la propulser dans le pire des cauchemars ? Dans un climat de violence, la naissance de sa fille Angèle fut pour elle un rayon de soleil qu'elle n'aura pas vu briller longtemps.

10/2012

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Poésie

Poétique N° 165 : Questions génériques

Pourquoi se préoccuper des brouillons, de tous ces manuscrits de travail illisibles qu'ont laissés derrière eux les écrivains ? N'y a-t-il pas assez de livres à lire ? Ne posent-ils pas suffisamment de problèmes en eux-mêmes ? L'idée d'une génétique littéraire, voire d'une critique génétique fondée sur l'étude des brouillons, laisse perplexe. On se demande si une telle bizarrerie peut revendiquer sérieusement le statut d'une véritable discipline. Pour répondre à ces interrogations, ce livre propose une série de modèles, empruntés aux domaines les plus divers, de la recette des oeufs brouillés aux truffes au transfert freudien, de la bathmologie barthésienne à la sémantique des mondes possibles, qui s'efforcent de rendre compte, de manière à la fois rigoureuse et imagée, des enjeux de la genèse et des logiques qui lui sont propres - car, malgré les apparences, l'univers des brouillons n'est pas chaotique, il est régi par des logiques qui ne sont pas les mêmes que celles du texte achevé. Ces modèles sont la trace de l'expérience que représente la plongée dans les manuscrits d'écrivains, à la fois expérience vécue, dont on ressort avec un regard transformé, et pratique expérimentale d'une discipline encore neuve. C'est à partir de là qu'on peut espérer apporter une réponse à la plus difficile des questions : "à quoi bon ?" et montrer ce que la dimension génétique apporte à l'expérience de la littérature et, plus généralement, de l'oeuvre d'art.

02/2011

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Actualité et médias

L'Afrique n'attend pas

L'Afrique est le continent le plus jeune. L'Afrique est un gisement de richesses tant sur le plan économique qu'artistique et intellectuel. L'Afrique interpelle notre avenir. S'appuyant sur son expérience personnelle, sur sa connaissance des hommes et du terrain, et sur ses responsabilités de fondateur d'écoles de journalisme dans plusieurs pays d'Afrique, Hervé Bourges, dans ce livre court, incisif, argumenté, plaide pour un renversement de regard : nous avons besoin de l'Afrique. Cette reconnaissance ne peut se faire qu'à certaines conditions tant économiques - annulation de la dette -, politiques - fin de la Françafrique, établissement d'un nouveau partenariat - qu'intellectuelles - prise en compte de la renaissance africaine et mise en oeuvre de la francophonie. Hervé Bourges, ancien président de Radio France inter-nationale, de TF1, de Canal+ Afrique, de France Télévisions et du Conseil supérieur de l'audiovisuel, actuel président du Comité permanent de la diversité à France Télévisions, signe un livre d'espoir et de combat.

10/2010

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Poésie

Poétique N° 160, Novembre 2009

Lire la poésie, la réciter, l'étudier, l'interpréter, ce n'est pas seulement savoir en compter les syllabes et s'assurer de la conformité du poème à l'idée que l'on se fait de la justesse métrique. C'est surtout en comprendre les mécanismes de fabrication les plus profonds, saisir les choix individuels et collectifs qui y président, considérer les négociations d'un poète avec les traditions formelles qui encadrent son écriture, savoir comment s'articulent langue et poésie. Ce livre retrace l'histoire du vers français, de la fin du XVe siècle à aujourd'hui. Alliant perspectives d'ensemble et microlectures, il offre un regard renouvelé sur de nombreux poèmes, canoniques ou non. On y trouvera aussi un examen des théories savantes de la versification et des représentations subjectives dont le vers peut être l'objet. Enfin, on y verra comment des usages ont pu devenir des principes, et comment peuvent naître toujours de nouvelles formes.

11/2009

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Poésie

Poétique N° 161, Février 2010

La vocation du roman est de donner à penser. Prodigue en détails qui laissent songeur, il en dit à la fois trop et trop peu : il esquisse et esquive la pensée. Son langage consiste en idées esthétiques, non en concepts : suggestives, impossibles à circonscrire, comme ouvertes sur l'incertain. La fiction se méfie du discours de la vérité. Le XIXe siècle français représente de ce point de vue un tournant dans l'histoire du genre, le moment où se manifeste son essence : le romancier, bon gré mal gré, renonce à la pensée catégorique. Alors que, dans un tourbillon d'idéologies en concurrence, s'édifie le monde nouveau de la société démocratique, le roman explore " le présent qui marche ", comme dit Balzac. Il s'interroge sur la place de l'homme dans cette société mouvante, sur ses désirs et ses angoisses. Pour ce faire, il se renouvelle lui-même : apparaissent le roman intime, le roman historique, le roman réaliste. Face au discours spécialisé du savant, du psychologue, du sociologue, de l'historien (de Maine de Biran, de Tocqueville, de Michelet, par exemple), le romancier se pose en " docteur ès sciences sociales ", cherchant à saisir le réel dans sa complexité - et avouant sa perplexité. Le roman donne à penser, mais ne prétend plus instruire. Tel est le paradoxe de la pensée romanesque : à la fois prolixe et sceptique.

03/2010

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Policiers

Sex, drugs & Rock'n'Dole

Egérie de la scène goth underground, Edie a renié ses origines en cédant aux sirènes de la gloire. C'est du moins ce que pensent ses fans de la première heure qui n'ont pas digéré ses multiples nominations aux Victoires de la Musique. Edie n'est pas loin de le penser, elle aussi, jusqu'au jour où un admirateur lui offre un étrange grimoire dont la lecture va lui ouvrir des perspectives inattendues.
C'est alors qu'à l'issue d'un concert mémorable à Dole, au coeur de la Comté, elle disparaît mystérieusement, abandonnant un public déchaîné qui semble sous l'emprise d'une force surnaturelle et qui, le lendemain aura tout oublié de l'étrange sabbat auquel il a participé...

10/2010

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Poésie

Poétique N° 163, Septembre 2010

La vocation du roman est de donner à penser. Prodigue en détails qui laissent songeur, il en dit à la fois trop et trop peu : il esquisse et esquive la pensée. Son langage consiste en idées esthétiques, non en concepts : suggestives, impossibles à circonscrire, comme ouvertes sur l'incertain. La fiction se méfie du discours de la vérité. Le XIXe siècle français représente de ce point de vue un tournant dans l'histoire du genre, le moment où se manifeste son essence : le romancier, bon gré mal gré, renonce à la pensée catégorique. Alors que, dans un tourbillon d'idéologies en concurrence, s'édifie le monde nouveau de la société démocratique, le roman explore " le présent qui marche ", comme dit Balzac. II s'interroge sur la place de l'homme dans cette société mouvante, sur ses désirs et ses angoisses. Pour ce faire, il se renouvelle lui-même : apparaissent le roman intime, le roman historique, le roman réaliste. Face au discours spécialisé du savant, du psychologue, du sociologue, de l'historien (de Maine de Biran, de Tocqueville, de Michelet, par exemple), le romancier se pose en " docteur ès sciences sociales ", cherchant à saisir le réel dans sa complexité - et avouant sa perplexité. Le roman donne à penser, mais ne prétend plus instruire. Tel est le paradoxe de la pensée romanesque : à la fois prolixe et sceptique.

09/2010

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Poésie

Poétique N° 166, Avril 2011

Pourquoi se préoccuper des brouillons, de tous ces manuscrits de travail illisibles qu'ont laissés derrière eux les écrivains ? N'y a-t-il pas assez de livres à lire ? Ne posent-ils pas suffisamment de problèmes en eux-mêmes ? L'idée d'une génétique littéraire, voire d'une critique génétique fondée sur l'étude des brouillons, laisse perplexe. On se demande si une telle bizarrerie peut revendiquer sérieusement le statut d'une véritable discipline. Pour répondre à ces interrogations, ce livre propose une série de modèles, empruntés aux domaines les plus divers, de la recette des oeufs brouillés aux truffes au transfert freudien, de la bathmologie barthésienne à la sémantique des mondes possibles, qui s'efforcent de rendre compte, de manière à la fois rigoureuse et imagée, des enjeux de la genèse et des logiques qui lui sont propres - car, malgré les apparences, l'univers des brouillons n'est pas chaotique, il est régi par des logiques qui ne sont pas les mêmes que celles du texte achevé. Ces modèles sont la trace de l'expérience que représente la plongée dans les manuscrits d'écrivains, à la fois expérience vécue, dont on ressort avec un regard transformé, et pratique expérimentale d'une discipline encore neuve. C'est à partir de là qu'on peut espérer apporter une réponse à la plus difficile des questions : "à quoi bon?" et montrer ce que la dimension génétique apporte à l'expérience de la littérature et, plus généralement, de l'oeuvre d'art.

05/2011

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Poésie

Poétique N° 164, Novembre 2010

La vocation du roman est de donner à penser. Prodigue en détails qui laissent songeur, il en dit à la fois trop et trop peu : il esquisse et esquive la pensée. Son langage consiste en idées esthétiques, non en concepts : suggestives, impossibles à circonscrire, comme ouvertes sur l'incertain. La fiction se méfie du discours de la vérité. Le XIXe siècle français représente de ce point de vue un tournant dans l'histoire du genre, le moment où se manifeste son essence : le romancier, bon gré mal gré, renonce à la pensée catégorique. Alors que, dans un tourbillon d'idéologies en concurrence, s'édifie le monde nouveau de la société démocratique, le roman explore " le présent qui marche ", comme dit Balzac. Il s'interroge sur la place de l'homme dans cette société mouvante, sur ses désirs et ses angoisses. Pour ce faire, il se renouvelle lui-même: apparaissent le roman intime, le roman historique, le roman réaliste. Face au discours spécialisé du savant, du psychologue, du sociologue, de l'historien (de Maine de Biran, de Tocqueville, de Michelet, par exemple), le romancier se pose en " docteur ès sciences sociales ", cherchant à saisir le réel dans sa complexité - et avouant sa perplexité. Le roman donne à penser, mais ne prétend plus instruire. Tel est le paradoxe de la pensée romanesque : à la fois prolixe et sceptique.

11/2010

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Poésie

Poétique N° 159, Septembre 2009

Lire la poésie, la réciter, l'étudier, l'interpréter, ce n'est pas seulement savoir en compter les syllabes et s'assurer de la conformité du poème à l'idée que l'on se fait de la justesse métrique. C'est surtout en comprendre les mécanismes de fabrication les plus profonds, saisir les choix individuels et collectifs qui y président, considérer les négociations d'un poète avec les traditions formelles qui encadrent son écriture, savoir comment s'articulent langue et poésie. Ce livre retrace l'histoire du vers français, de la fin du XVe siècle à aujourd'hui. Alliant perspectives d'ensemble et microlectures, il offre un regard renouvelé sur de nombreux poèmes, canoniques ou non. On y trouvera aussi un examen des théories savantes de la versification et des représentations subjectives dont le vers peut être l'objet. Enfin, on y verra comment des usages ont pu devenir des principes, et comment peuvent naître toujours de nouvelles formes.

09/2009

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Littérature française

Vous n'étiez pas là

Ni hagiographie, ni descente en flammes, Vous n'étiez pas là détourne le genre biographique pour passer outre les images d'Epinal associées à Nico (1938-1988) : cover-girl précoce, demi-mondaine dans La Dolce Vita, égérie des films de Warhol, femme fatale du Velvet Underground, maîtresse d'une poignée de célébrités et increvable junkie bien au-delà des années 70. Apostrophant son héroïne sur un ton tendre et grinçant, Alban Lefranc s'approprie les tendances à l'affabulation de Nico, tord ici et là le bâton des faits et finit par la mentir vraie. Partant de ce rapport décalé, elliptique et dissonant, il l'exhume des ruines du IIIe Reich, la confronte à l'absence d'un père, autopsie les zones d'ombre de son ascension fulgurante, remet en perspective ses frères de chaos, ôtant un à un les masques d'une intériorité mouvante pour réinventer quelques-unes de ses vies possibles.

01/2009

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Poésie

Poétique N° 134 / 2003-4

Comme dans la nouvelle éponyme d'Henry James, un jeune peintre s'efforce en vain de rivaliser avec une célèbre Madone de Raphaël. Après plusieurs mois de tentatives avortées, un conservateur de musée le trouve, tel le héros de la nouvelle, hagard et désespéré, devant une toile complètement vierge, craquelée et décolorée par le temps. Mais plus d'un siècle a passé depuis l'époque de James, et l'avisé conservateur réconforte notre peintre, et le félicite : sa toile intacte et pourtant fatiguée constitue d'ores et déjà un chef d'œuvre de l'art contemporain. On l'intitulera, comme il se doit, La Madone du Futur. Cette variation imaginaire illustre bien, cum grano salis, le propos que poursuit Arthur Danto à travers une éblouissante série d'essais consacrés, pour l'essentiel, à l'art de notre temps : le même objet, monochrome plus ou moins blanc, qu'on aurait autrefois tenu pour la trace d'un échec, peut aujourd'hui valoir pour un superbe accomplissement artistique. Entre James et nous, les critères d'évaluation - et même de définition - de l'art ont plus changé qu'ils n'avaient fait entre Raphaël et James : ils doivent désormais moins à l'appréciation esthétique qu'à l'interprétation historique et philosophique.

05/2003

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Littérature française

Tu n'es plus là

Tu n'es plus là. Un critique qui découvre un concerto inconnu de Mozart, un interprète qui assiste (peut-être) à la mort de son ancien rival, un comédien qui décide de s'enfermer dans sa loge, un écrivain pris au piège de l'écriture, un voyageur de commerce qui disparaît, un fils de gardien de phare hanté par la mort de son père - les narrateurs de ces nouvelles sont tous à la recherche d'une certitude qui leur échappe. La remarque vaut aussi pour Au commencement, le récit autobiographique qui suit. Simplement, quand on invente, on est moins exigeant sur la netteté de l'image; il est bon au contraire, qu'elle tremble un peu pour laisser la place au songe. Quand on s'explique sur soi, quand on s'analyse, ces écarts ne sont plus de mise ; Le narrateur, au lieu d'être un témoin plus ou moins fiable, devient son propre juge. B.P.

07/1998

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Poésie

Poétique N° 150, Avril 2007

Suspendus aux lèvres d'un conteur, incapables d'interrompre la lecture d'un roman, captivés par un film haletant, nous faisons tous l'expérience quotidienne de ce plaisir apparemment paradoxal que nous tirons de notre insatisfaction provisoire face à un récit inachevé. Bien qu'une mode esthétique et théorique ait tenté de nous convaincre que ce plaisir était honteux, on peut néanmoins avoir l'intuition que le cœur vivant de la narrativité réside précisément dans ce nœud coulant, toujours plus serré à mesure que nous progressons dans l'histoire, qui nous attache à l'intrigue et creuse la temporalité par l'attente impatiente d'un dénouement. Si le récit a quelque chose à voir avec la manière dont nous éprouvons le temps, cette expérience n'apparaît jamais avec autant d'éclat que dans le suspense, la curiosité ou la surprise qui font la force des intrigues fictionnelles. La compréhension des fonctions narratives engage donc non seulement l'analyse littéraire, linguistique et sémiotique, mais aussi l'analyse cognitive et la psychologie des émotions.

04/2007

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Poésie

Poétique N° 132 / 2002-11

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des oeuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

11/2002

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Poésie

Poétique N° 146, Avril 2006

Qu'entend-on par journal personnel en ce début de XXIe siècle, à un moment où le genre connaît un développement sans précédent ? Quels sont, du journal de Stendhal au Mausolée des amants d'Hervé Guibert, les caractères de ces textes, qu'on les appelle journaux intimes, journaux littéraires, journaux de voyage, journaux de guerre... ? Tenter de répondre à cette question, c'est d'abord rencontrer la figure du diariste, source et objet du discours personnel, en retrait du monde et penché sur ses propres profondeurs, développant le discours qu'il ne tient pas devant autrui. C'est ensuite lire les notes quotidiennes comme autant de saisies de l'instant et de jalons du passage du temps, qui font du journal une " espèce d'histoire ", un récit apparemment sans structure, disparate et bigarré. C'est encore poser la question de la destination, ou plus précisément de la figure de lecteur que le texte pose ou présuppose : comment le diariste, qui affirme souvent n'écrire que pour lui-même, prévoit-il, voire met-il en place une lecture extérieure ? C'est enfin s'interroger sur le statut du genre : quelle littérarité le journal peut-il se voir reconnaître, par renversement des valeurs littéraires ? Car, finalement, décrire le journal, c'est se demander ce que peut être une littérature intime. Et c'est se demander ce qu'est la littérature.

05/2006

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Poésie

Poétique N° 114 : Flaubert / Proust

La vie est une longue série d'essayages et de retouches : on " bâti " peu à peu son identité, en suivant la mode, en cherchant son style. Un des apprentissages essentiels de la petite enfance est celui de l'identité narrative : savoir dire " je ", se construire une histoire, avoir ses mythes fondateurs et son système de valeur. Au lieu d'observer cette construction de l'identité dans l'enfance, on peut la saisir dans l'écart entre les brouillons dune autobiographie : influence des textes déjà lus, les doutes sur les souvenirs d'enfance, les rêveries sur les possibles inaccomplis et les tournants décisifs... Puis il examine en détail, brouillons à l'appui, la genèse de trois " classiques " du récit d'enfance ou d'adolescence : Les mots de Sartre, Enfance de Nathalie Sarraute et le Journal d'Anne Franck.

05/1998

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Poésie

Poétique N° 147, Septembre 2006

Qu'entend-on par journal personnel en ce début de me siècle, à un moment où le genre connaît un développement sans précédent? Quels sont, du journal de Stendhal au Mausolée des amants d'Hervé Guibert, les caractères de ces textes, qu'on les appelle journaux intimes, journaux littéraires, journaux de voyage, journaux de guerre... ? Tenter de répondre à cette question, c'est d'abord rencontrer la figure du diariste, source et objet du discours personnel, en retrait du monde et penché sur ses propres profondeurs, développant le discours qu'il ne tient pas devant autrui. C'est ensuite lire les notes quotidiennes comme autant de saisies de l'instant et de jalons du passage du temps, qui font du journal une "espèce d'histoire, un récit apparemment sans structure, disparate et bigarré. C'est encore poser la question de la destination, ou plus précisément de la figure de lecteur que le texte pose ou présuppose: comment le diariste, qui affirme souvent n'écrire que pour lui-même, prévoit-il, voire met-il en place une lecture extérieure? C'est enfin s'interroger sur le statut du genre: quelle littérarité le journal peut-il se voir reconnaître, par renversement des voleurs littéraires? Car, finalement, décrire le journal, c'est se demander ce que peut être une littérature intime. Et c'est se demander ce qu'est la littérature.

09/2006

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Poésie

Poétique N° 148, Novembre 2006

Qu'entend-on par journal personnel en ce début de XXIe siècle, à un moment où le genre connaît un développement sans précédent ? Quels sont, du Journal de Stendhal au Mausolée des amants d'Hervé Guibert, les caractères de ces textes, qu'on les appelle journaux intimes, journaux littéraires, journaux de voyage, journaux de guerre... ? Tenter de répondre à cette question, c'est d'abord rencontrer la figure du diariste, source et objet du discours personnel, en retrait du monde et penché sur ses propres profondeurs, développant le discours qu'il ne tient pas devant autrui. C'est ensuite lire les notes quotidiennes comme autant de saisies de l'instant et de jalons du passage du temps, qui font du journal une " espèce d'histoire ", un récit apparemment sans structure, disparate et bigarré. C'est encore poser la question de la destination, ou plus précisément de la figure de lecteur que le texte pose ou présuppose : comment le diariste, qui affirme souvent n'écrire que pour lui-même, prévoit-il, voire met-il en place une lecture extérieure ? C'est enfin s'interroger sur le statut du genre : quelle littérarité le journal peut-il se voir reconnaître, par renversement des valeurs littéraires ? Car, finalement, décrire le journal, c'est se demander ce que peut être une littérature intime. Et c'est se demander ce qu'est la littérature.

11/2006

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Poésie

Poétique N° 99 : La description

Pierre Hartmann La leçon herméneutique Judith Schlanger L'érudition et ses ennemis Jean-Pierre Martin Raymond Queneau : le roman à voix basse Christophe Bident Le secret Blanchot La description Perrine Galand-Hallyn Descriptions décadentes Eric Le Calvez La description modalisée Cyrille Aslanoff L'adjectif dans la description claudélienne

08/1994

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Poésie

Poétique N° 151, Septembre 2007

Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - Document Cleanth Brooks L'ironie comme principe de structure Poétique 151 septembre 2007 Sommaire Raphaël Baroni Histoires vécues, fictions, récits factuels - Normand Doiron Terreur et supplication Emmanuelle Hénin Plaisir des larmes et plaisir de la représentation - Jean-Yves Tilliette Ovide métamorphosé Pierre Dufour Une dédicace secrète des " Fleurs du Mal " Philippe Geinoz Pierre Reverdy et la statique du poème - 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09/2007

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Cinéma

Le grand n'importe quoi

Après cinquante ans à promener sa haute silhouette devant les caméras ou sur les planches, Jean-Pierre Marielle se confie pour la première fois. Dans cette balade au coeur de son intimité, on croise les copains de toujours. Belmondo, Rochefort. Salvador et les autres. les auteurs vénérés, Beckett, Camus. Echenoz, Galet, ou encore les jazzmen adorés. S'il demeure pour beaucoup le personnage culte des Galettes de Pont-Aven. il est tout autant l'austère M. de Sainte-Colombe de Tous les matins du monde. Comédien d'exception, il préfère les paradoxes aux évidences. Aussi à l'aise dans la truculence. le burlesque, la fantaisie que dans la sobriété, la retenue et la profondeur. A l'image de l'homme Jean-Pierre Marielle. solaire, jouisseur. fort en gueule, mais également solitaire, discret et cultivé. Dans un joyeux bazar haut en couleur, bons mots loufoques, traits d'esprit et anecdotes savoureuses composent l'autoportrait sensible de l'un des Grands Ducs du cinéma français.

09/2010

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Policiers

L'année criminelle N° 1

Notre vie quotidienne est peuplée de faits divers dont les journaux, la radio et la télévision nous donnent le récit. Histoires vraies, histoires de sexe ou d'argent, de désespoir ou de haine, où des êtres apparemment "ordinaires" deviennent, par fureur ou de sang-froid, des meurtriers... Pour la première fois, Pierre Bellemare et son équipe font le tour du monde pour nous raconter les faits divers d'une année, ceux qui firent la une Simone Weber, les infirmières de Lainz mais aussi bien d'autres, moins connus mais pas moins effrayants. Après Les Dossiers d'Interpol et Les Grands Crimes de l'histoire, une plongée hallucinante, au rythme des meilleures histoires de Pierre Bellemare, dans les drames qui chaque jour se jouent tout près de nous.

02/1994

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Science-fiction

Bifrost N° 35 : Aventures spatiales

Un bruit d'explosion à ma droite, de métal outragé se répandant dans l'air gelé, y perdant sa chaleur, déchiqueté, vermicelles et banderoles, étincelles et flammes étendards annonçant trois mort ! Je ne vois pas ce que mon esprit imagine. J'entends le cri de Dylan - amour et terreur mêlés - mon prénom hurlé, deux ou trois fois... mon cerveau refuse de compter les mots en de telles circonstances... j'entends l'homme que j'aime à travers l'instant tendu qui m'emprisonne, la chute si courte et pourtant si longue, car s y reflète une vie en accéléré. J'imagine Dylan sanglé dans son fauteuil anti-g, forçant sur les commandes, trop près de la bulle de vitracier du cockpit, le visage déformé par l'effort et la peur. J'entrouvre les yeux une seconde, minuscule victoire sur la terreur qui m'étrangle. Dans le lointain, Dylan crie, assis dans son siège-baquet, insecte vociférant découpé à contre-jour sur la toile ronde du cockpit. Mes mains, protègent mon ventre, si précieux. L'urine piquante m'éclabousse les jambes et le bas de la combinaison boudinée auteur de mes mollets. Nous touchons le sol.

07/2004

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Religion

N'éteignez pas l'esprit

Au sein même du monde, une vaste perspective de renaissance par l'Esprit pourrait actuellement saisir l'humanité et l'orienter vers le point culminant de sa civilisation en l'ouvrant à l'intelligence et à la dimension de son véritable destin.

05/2004

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Religion

Nul n'est une île

En plus du langage articulé qui nous sert à dialoguer, il existe une forme de communication subtile qui relie, par un fil ténu d'amour et d'attention, tous les êtres de la création. Ce lien relie les humains entre eux, bien sûr, mais aussi les animaux, les plantes et même certaines formes de vie qualifiées de primitives. Ce n'est pas là une simple vue philosophique ni la divagation d'un esprit naïf : c'est la conclusion que Jean Martin tire de nombreuses expériences, parfois fort complexes, menées par des chercheurs d'horizons totalement différents. C'est aussi un formidable message d'espoir qui montre que nous ne sommes pas isolés au sein d'un monde barbare mais des êtres participant à une vaste vie collective dont nous sommes un rouage, modeste, mais essentiel. La fraternité humaine n'est pas un mythe, mais elle ne peut se concrétiser que par la prise de conscience qu'elle est avant tout cosmique, universelle. La pensée ne se limite pas à notre boîte crânienne et la vie ne se termine pas avec la désagrégation du corps physique. Nous sommes des êtres en évolution, en interaction, dans un monde qui évolue. Il y a, en tout être humain, aussi avili soit-il, une part intacte, une part sacrée en quelque sorte, et c'est celle-là que Jean Martin essaie d'atteindre dans ce livre d'espoir et de raison.

04/2005

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Critique littéraire

Langages N° 206 2/2017

Cette revue illustre les axes fondamentaux de la réflexion contemporaine et chaque numéro est soumis à l'expertise de deux relecteurs anonymes spécialistes de la thématique, l'un en France, l'autre à l'étranger. Les différentes langues, mais aussi tout système signifiant, dans son organisation interne comme dans ses actualisations, sont étudiés.

07/2017

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Critique littéraire

Papier Machine N° 3 : Manche

Au sommaire de ce numéro trois, sur lequel, une fois n'est pas coutume, le mot Manche dicte sa loi, il y aura la visite intérieure d'un bodybuildé en voie de pourrissement, une enquête exclusive sur le rituel du "gromanche", une invasion de poignées, un entretien entre la langue et la salive, les notes pour plus tard d'un cinéaste qui ne savait pas finir, les sculptures explicatives de l'amour à la plage au temps du débarquement, le récit de la stagnation migratoire, des questions sans réponse, la preuve par a+b que les bateaux ont des pieds, un conciliabule de mariachi comanche et un dictionnaire au compas trop profondément enfoncé dans l'oeil.

02/2015

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Critique littéraire

Littératures N° 186 2/2017

Réflexions critiques sur l'invention des formes littéraires anciennes et contemporaines, cette revue est un pôle de réflexion sur le rôle inventif de la littérature dans l'évolution des sociétés et des cultures. Au croisement des sciences humaines et des arts, les collaborateurs venus de nombreux pays entretiennent le dialogue avec un lectorat international et abordent parfois le champ de l'histoire des sciences et des idées.

07/2017