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Beaujolais

Almanach du Beaujolais 2023. Préface de Périco Légasse 2023

L'almanach du Beaujolais millésime 2023 est arrivé, et nous vous avons concocté cette année un bel opus avec, comme toujours, le meilleur de notre région ! Au gré de nos rubriques Jardin (en partenariat avec les Serres Caladoises), Calendrier, Beauté, Patrimoine et Randonnées, Portraits, Recettes, Caves et caveaux du Beaujolais et de nos Cartes blanches, la balade au milieu de nos plus beaux paysages promet d'être riche. Nouveauté cette année, l'Almanach vous fait découvrir 4 destinations à moins d'une heure du Beaujolais (Roche de Solutré, cités de Trévoux, Châtillon-sur-Chalaronne et Charlieu), mais ce dernier n'est évidemment pas en reste : Val-de-Saône, Beaujolais viticole, Haut-Beaujolais, Beaujolais Vert et Pierres Dorées regorgent de secrets et de beautés qui sauront une fois de plus vous surprendre. Nouveau également, et outre nos recettes de cuisine, découvrez nos recettes de pains et de cocktails, grâce à nos amis du fournil d'Ouroux et du restaurant Le Morgon. En exclusivité aussi dans cette édition, nous vous dévoilons les origines beaujolaises de la famille Aulas et vous offrons les portraits de Michel, Françoise et Jean-Michel Aulas, ainsi que du chanteur Louis Delort, finaliste il y a peu de The Voice All stars, comme de bien d'autres. Plongez-vous enfin dans notre histoire avec, notamment, un extrait des Affaires criminelles en Beaujolais de David Bessenay, récemment diffusé sur Europe 1 par Christophe Hondelatte, ou encore un article nous rappelant la venue du Général de Gaulle à Villefranche par monsieur le député Alexandre Portier. Cela entre tout autre chose ! Car le Beaujolais n'a pas fini de vous étonner. Préface exceptionnelle de Périco Légasse Sortie officielle le 12 octobre 2022, disponible à la commande dès le 06 octobre 2022 pour une livraison le jour de sa sortie.

10/2022

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Sculpture

Henri Désiré Gauquié. Catalogue raisonné de l’oeuvre sculpté

Henri Désiré Gauquié. Catalogue raisonné de l'oeuvre sculpté. Henri Gauquié naît à Flers-lez-Lille en 1858. Très jeune, alors qu'il habite Valenciennes , il est remarqué pour ses dons de modelage et de sculpteur sur bois, et rentre aux Académies de la ville où il suit l'enseignement du sculpteur René Fache de 1872 à 1878. De 1878 à 1888, il étudie à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Jules Cavelier. L'exposition universelle de 1900 est une aubaine pour le jeune sculpteur, qui se voit sollicité pour plusieurs oeuvres : ses rondes de petits Amours, sur les candélabres historiés du pont Alexandre III à Paris, sont connues de tous les touristes qui visitent la capitale, et de tous les amoureux qui, ignorant la valeur de ces bronze anciens, n'hésitent pas à y accrocher des cadenas... Henri Gauquié, dont les figures en marbre ou en bronze sont inspirées des sculptures italiennes ou françaises des 16e, 17e et 18e siècles, se revendique "sculpteur décorateur" , et offre un oeuvre sculpté riche et varié, prisé, qui plus est, des collectionneurs. Ce catalogue présente 159 oeuvres sans compter les études préparatoires ou différentes versions reprises par le sculpteur lui-même ou rééditées après sa mort. Henri Gauquié est un modeleur de talent. On lui connaît peu de dessins, mais il interprète avec bonheur les dessins proposés par les architectes avec lesquels il travaille tout au long de sa carrière et en particulier l'architecte Henri Guillaume (Paris, 1868-Paris, 1929). Ses oeuvres monumentales étudiées dans le catalogue sont situées dans de nombreuses régions de France. La région des Hauts-de-France en conserve le plus grand nombre avec dix-neuf monuments réalisés, tels L'Abreuvoir, Monument à la 58e division britannique à Chipilly, dans la Somme, et son Monument au maréchal de Villars à Denain.

07/2023

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Généralités

Conduire la guerre. Entretiens sur l'art opératif

Une réflexion à deux voix sur la guerre et la stratégie comme la France n'en a pas connue depuis longtemps. Pourquoi, tout au long des siècles, les généraux ont-ils remporté tant de victoires qui n'amenaient pas la fin du conflit ? Pourquoi le sang versé servait-il si peu les objectifs assignés par le pouvoir à ses armées ? Pourquoi, pour prendre un exemple entre mille, les meilleures armées du monde ont-elles été réduites, entre 1914 et 1918, à un face-à-face aussi désespérant que stérile dans la boue des tranchées ? Conduire la guerre livre les clés de cette impasse et montre qu'un grand penseur soviétique oublié, Alexandre Svetchine, a montré la voie pour en sortir. Jean Lopez amène Benoist Bihan à exposer sa pensée sur ce digne héritier de Clausewitz, sa vie, sa pensée et son oeuvre, réflexion mûrie depuis quinze ans et nourrie d'une formidable érudition. Chemin faisant, les deux complices nous offrent une promenade à travers vingt-cinq siècles de conflits. Ils revisitent les batailles dites décisives et l'action de ceux qu'on a présentés comme de grands capitaines. L'ouvrage ne se contente pas d'être historique et critique. En décortiquant l'oeuvre de Svetchine, il expose la solution - l'art opératif - pour que les combats deviennent pleinement utiles à la stratégie et s'harmonisent avec la tactique. Original dans son approche, puissant par ses arguments, plaisant à lire de par sa forme dialoguée, cet ouvrage est totalement original et devrait marquer la pensée militaire d'une pierre blanche. L'objectif ? Rien moins que le renouvellement de la pensée stratégique, un domaine apprécié du grand public mais qu'il fallait dépoussiérer et mettre à la portée de tous en trouvant le bon équilibre entre théorie et Histoire.

01/2023

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Compositeurs

Que la musique commence !

Grand compositeur, mélodiste inspiré et chef d'orchestre devenu "culte", Vladimir Cosma est l'auteur des musiques des plus grands succès du cinéma français. Reconnu et recompensé dans le monde entier, il se livre pour la première fois sur son incroyable et unique carrière. Grand compositeur, mélodiste inspiré et chef d'orchestre devenu " culte ", Vladimir Cosma évoque sa vie à travers les anecdotes inédites des plus grands succès du cinéma français : Le Grand Blond avec une chaussure noire, La Boum, Les Aventures de Rabbi Jacob, Diva, L'As des as, La Chèvre, Le Père Noël est une ordure, La Gloire de mon père, L'Aile ou la Cuisse, le Dîner de cons, Un éléphant ça trompe énormément... Des " partitions en images " selon son expression, qui continuent leur vie grâce aux concerts symphoniques qu'il dirige dans le monde entier. Après avoir passé son enfance et son adolescence en Roumanie, Vladimir Cosma arrive en France à 22 ans, au début des années 1960, avec pour seules " armes " son violon et de gros cahiers de partitions remplis de notes, de rythmes et de mélodies. Par un heureux concours de circonstances, le jeune compositeur fait la connaissance d'Yves Robert, qui lui confie sa première musique de film pour Alexandre le Bienheureux. Cette rencontre marque, non seulement le début d'une amitié indéfectible, mais aussi celui d'une carrière exceptionnelle. Soixante ans plus tard, le nom de Vladimir Cosma est associé aux plus grands réalisateurs : Gérard Oury, Francis Veber, Claude Zidi, Claude Pinoteau, Jean-Jacques Beineix, Jean-Pierre Mocky, Ettore Scola, Yves Boisset, Edouard Molinaro... D'une plume directe et passionnée, Vladimir Cosma se livre pour la première fois sur son incroyable destin de créateur dont le credo est simple : " La bonne musique de films, c'est la bonne musique tout court. Elle se doit d'être à la fois populaire et savante. "

10/2022

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Géographie

Cosmographie universelle selon les navigateurs tant anciens que modernes

Véritable joyau de la cartographie de la Renaissance, la Cosmographie universelle de Guillaume Le Testu a été dessinée et peinte en 1556 pour l'amiral de France Gaspard de Coligny. Son auteur, pilote royal au Havre, prit part à l'expédition de Villegagnon au Brésil et fut le compagnon d'aventures du fameux corsaire Francis Drake. Riche de cinquante-six cartes enluminées, la Cosmographie universelle décrit la totalité du monde connu, en ajoutant aux terres nouvellement découvertes, comme les Amériques ou l'Extrême-Orient, des territoires représentés "par imagination". Telle l'hypothétique Terre Australe, déployée en douze cartes, et reliant Java à la Terre de Feu. En ces lointains parages résident bêtes fabuleuses et peuples monstrueux, licornes et griffons faisant bon ménage avec les pygmées. les géants, les amazones et les cyclopes. Cette oeuvre totale et foisonnante, jusqu'à présent inédite, conjugue à la cosmographie mathématique héritée de Ptolémée l'héritage des merveilles venues du Moyen Age et la cartographie nautique des cartes-portulans. Les conquêtes d'Alexandre le Grand en Asie s'y prolongent dans les voyages de Marco Polo et les plus récentes navigations des Portugais. Les voyages de Jacques Cartier y inscrivent leur trace dans une Amérique tout juste sortie des limbes. Un ample essai introductif replace l'atlas de Le Testu dans le contexte historique des grandes découvertes et de la lutte pour l'empire des mers. C'est l'occasion pour Frank Lestringant, professeur à la Sorbonne et le meilleur spécialiste aujourd'hui de la littérature géographique du XVIe siècle, d'éclairer les enjeux tout à la fois scientifiques, politiques et esthétiques d'une oeuvre entre toutes fascinante par son alliance intime d'archaïsme et de nouveauté, de rusticité apparente et de raffinement, représentative, dans sa magnificence et sa complexité. de la culture de la Renaissance à son apogée.

10/2012

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Récits de montagne

Mont-Blanc, la première ascension

Mais que s'est-il passé au mont Blanc le 8 août 1786 ? Mais que s'est-il passé au mont Blanc le 8 août 1786 ? La première ascension, pardi ! Des témoins ont bien vu le docteur Paccard et son compagnon Jacques Balmat au sommet à 18h23 exactement. Le chantre genevois Marc-Théodore Bourrit, " historiographe " des Alpes, s'est empressé d'écrire aux gazettes pour annoncer la nouvelle d'autant plus sensationnelle qu'elle mettait un terme à des décennies de doutes, de tentatives, de renoncements... Le savant Horace-Bénédict de Saussure qui répétera l'ascension l'année suivante en a également témoigné dans son ouvrage " Voyage dans les Alpes ", et bien d'autres jusqu'au célèbre romancier Alexandre Dumas qui a eu la bonne fortune de rencontrer le vieux guide Balmat quelques mois avant sa mort et de lui faire raconter son odyssée : sa découverte d'un itinéraire possible, sa proposition d'emmener avec lui le docteur Paccard, sa conduite héroïque tout au long de l'ascension, sa fierté lorsque, le premier il a posé le pied sur le sommet, réalisant que ses " sujets de la vallée " l'applaudissaient, avant de redescendre chercher le pauvre docteur Paccard épuisé, de le traîner au sommet et d'entamer la descente avec son malheureux compagnon. Cette histoire-là est celle qui nous a été enseignée : une histoire où Jacques Balmat tient le premier rôle. Il a fallu plus d'un siècle pour que des historiens revisitent cette épopée qui semblait gravée dans le marbre. Progressivement, la véritable histoire s'est dessinée. Moins héroïque, moins évidente, moins simple... Mais tellement plus humaine. Que s'est-il réellement passé avant, pendant et après la première ascension du mont Blanc ?

11/2023

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Histoire internationale

Azerbaïdjan, au carrefour de l'Eurasie. Le destin tumultueux d'une nation face aux rivalités des grandes puissances

L'Azerbaïdjan moderne est né en 1991, au terme d'une lutte nationale en faveur du rétablissement de son indépendance initiée bien avant l'effondrement de l'Union soviétique. Il est le successeur de la République démocratique d'Azerbaïdjan, un Etat-nation traduisant l'expression du sentiment national et la volonté du peuple de prendre en main son propre destin. Cependant, cette première indépendance nationale, acquise en 1918, dans un contexte international marqué par une lutte entre les grandes puissances, a duré jusqu'à l'intervention de l'armée rouge en 1920. L'Azerbaïdjan a une situation géographique particulière, au carrefour de l'Eurasie et sur la célèbre route de la soie reliant l'Europe à l'Asie. Il représentait un intérêt tant commercial que stratégique, suscitant la convoitise des grands Etats impériaux. Pendant plus de 2 000 ans, il a souvent été envahi et occupé par les conquérants, d'Alexandre le Grand à la Russie, sans jamais perdre pour autant ses valeurs culturelles et identitaires. Son histoire est particulièrement riche en événements et témoigne à la fois de sa tradition étatique ancienne, de la richesse de ses villes, de la violence des invasions impériales, des guerres internes et de l'importance de ses réserves de gaz et de pétrole. Aujourd'hui, ce pays laïc, confronté à une guerre avec l'Arménie, est au coeur des enjeux de la région qui concernent aussi bien la stratégie internationale des grandes puissances que les considérations géoéconomiques de l'exportation du pétrole et du gaz vers l'Europe. Il a su mettre en place une politique étrangère multivectorielle, améliorer la stabilité politique et relancer la croissance économique nationale. L'Azerbaïdjan est fermement engagé sur la voie de l'intégration européenne.

12/2013

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Histoire internationale

Le roman de la Perestroïka. A la cour des tsars rouges

"Il fut l'un des premiers à rompre avec les habitudes de la caste diplomatique pour s'engager dans la démarche de la perestroïka. Depuis 1985, on se souvient de son visage à la télévision associé au vent de changement. Quand Gorbatchev fit marche arrière, Fédorovski n'hésita pas à quitter la "carrière". Je l'ai vu à l'oeuvre, lorsqu'il fut porte-parole du mouvement des réformes démocratiques dans les jours fatidiques de la résistance au putsch communiste de Moscou en aout 1991" . C'est ainsi qu'Alexandre Yakovlev, idéologue de la perestroïka, présentait Vladimir Fédorovski dans Le Figaro en avril 1996. Vladimir Fédorovski a consigné au fil du temps les témoignages uniques des protagonistes de cette époque. Gorbatchev, son épouse Raïssa, Jean-Paul II, Jacques Chirac ou encore Vladimir Poutine se succèdent devant le lecteur qui entre dans leur intimité. L'auteur a non seulement recueilli de nombreuses confidences mais il a mené pendant des années une minutieuse enquête, bousculant les idées reçues, mettant en lumière les années cruciales d'une des plus grandes ruptures de l'Histoire. Ce changement historique aurait pu, comme d'autres révolutions récentes, se terminer bien autrement, dans la guerre civile ou dans une Apocalypse mondiale. Mais la sortie du communisme fut assurée "en douceur" : la perestroïka mettait ainsi tout le monde devant le fait accompli. Et ce faisant, par petites touches, elle put faire jaillir, au coeur du communisme... la liberté ! Diplomate pendant les grands bouleversements à l'Est, Vladimir Fédorovski fut le témoin privilégié de ces événements majeurs du XXe siècle. Auteur de plusieurs best-sellers internationaux, il est aujourd'hui l'écrivain d'origine russe le plus édité en France. Il dirige aux Editions du Rocher la collection emblématique "les romans des lieux et des destins magiques".

08/2013

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Littérature française

J'existe à peine

Alexandre Sénéchal est un forain, admirateur de Fregoli. Jusqu'à un tragique accident au cours d'une représentation, il recréait, avec sa troupe, des faits divers, sanglants et frappants de préférence, pour la plus grande satisfaction du public. Lâché par tous après le drame, il se réfugie dans son Nord natal, où il est attendu par Julius, le curé qui l'a pris sous son aile lorsqu'il était un môme maltraité par ses parents adoptifs – aujourd'hui décédés. De retour sur les lieux de son enfance, il est rattrapé par son passé. Julius lui annonce qu'il lui révélera l'identité de sa mère une fois montés les deux spectacles promis – notamment celui retraçant la visite d'Elizabeth II dans l'usine de Lainière sur le point de fermer. Il rencontre à cette occasion la belle Marion, héritière de la filature. Alex tombe immédiatement sous le charme, mais sait l'union impossible. Il se console avec Léonore, elle aussi, amochée par la vie. Pour l'aider à faire le deuil de son père, Alex décide de mettre en scène l'événement déclencheur du drame - un vol de liquidités dans le tramway. Ils découvrent montant leur production que l'accident était en réalité un complot… Parallèlement, Alex se décide enfin à rendre visite à sa mère, sans se douter des terribles révélations sur son adoption qui vont s'en suivre.   Affranchi des entraves du passé, Alex arrivera-t-il enfin à vivre sa propre vie et ne plus se cacher derrière les nombreux masques qu'il a jusqu'alors arborés ?   Michel Quint avec ses mots drus et drôles joue des niveaux de langues et des patois. Il laisse planer le danger sur son texte et fait surgir des histoires riches des couleurs et des saveurs du nord.

09/2014

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Histoire de France

Les guerres de religion, un conflit franco-français (1559-1598)

Malgré le succès d'oeuvres de fiction comme La Reine Margot d'Alexandre Dumas ou La Princesse de Montpensier de Madame de La Fayette et leur adaptation cinématographique par Patrice Chéreau et Bertrand Tavernier, les guerres de Religion françaises du XVIe siècle restent mal connues du grand public. On n'en retient tout au plus que quelques personnages ou événements emblématiques : une Catherine de Médicis à l'esprit retors associée au massacre de la Saint-Barthélemy, un Henri IV parvenu à la réconciliation des Français grâce à la promulgation de l'édit de Nantes. Ce conflit franco-français, qui a vu les contemporains s'entredéchirer jusqu'au sang parce qu'ils ne partageaient plus la même foi ni la même conception de l'Etat, demeure prisonnier de sa légende noire. Dans le meilleur des cas, il est perçu comme extrêmement complexe voire incompréhensible. Cet ouvrage se propose de combattre ces idées reçues en offrant une synthèse aussi claire et complète que possible des résultats récents de la recherche historique sur cet épisode à la fois dramatique et décisif de notre histoire. Car c'est à cette époque longtemps réputée obscurantiste et barbare que se sont posées des questions d'une grande modernité comme celles du pluralisme religieux, des rapports entre l'Eglise et l'Etat et de l'équilibre des pouvoirs politiques. Il s'agira donc non seulement de retracer les faits mais surtout de mettre au jour le mécanisme spécifique de cette guerre civile, en isolant ses origines, ses différentes étapes, ses enjeux, ses protagonistes avec leurs motivations et leurs moyens d'action et, enfin, en soulignant son impact dans tous les domaines, à court et à long terme.

06/2012

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Religion

Elisabeth de Russie, moniale, martyre et sainte

Le destin de la princesse allemande Elisabeth de Hesse-Darmstadt (1864-1918) est exceptionnel et son mariage en 1884 avec le grand-duc Serge Alexandrovitch Romanov, frère du tsar Alexandre III, en est un des tournants. Eduquée à porter secours aux malades et aux affligés, c'est tout naturellement qu'elle oeuvre à soulager les souffrances du peuple russe et qu'elle s'en fait aimer. En même temps, son cheminement spirituel l'amène à renoncer au protestantisme pour adopter la religion orthodoxe. Elle devient ainsi un peu plus russe de jour en jour. Après l'assassinat de son mari en 1905, elle se retire du monde pour se consacrer à Dieu et aux plus démunis. En 1909, elle fonde à Moscou une communauté d'entraide : la Demeure de miséricorde Marthe-et-Marie. Arrêtée par les bolcheviks, elle est sauvagement exécutée en juillet 1918, en même temps que plusieurs membres de la famille impériale. Reconnue comme " nouvelle martyre russe " par l'Eglise orthodoxe, elle est invoquée sous le nom de sainte Elisabeth de Russie. A la chute du communisme, la Demeure de miséricorde a ouvert à nouveau ses portes aux défavorisés. De nos jours, des fraternités placées sous son patronage naissent au sein des paroisses et pousuivent l'oeuvre de leur fondatrice. Cet ouvrage offre un choix de lettres de la grande-duchesse à son neveu et beau-frère le tsar Nicolas II, divers témoignages de ses contemporains et les statuts de la Demeure de miséricorde. L'introduction résume l'itinéraire de cette femme d'exception peu connue dans la chrétienté occidentale, même si sa statue orne, depuis 1998, avec celles d'autres martyrs chrétiens du XXe siècle, l'une des façades de l'abbaye de Westminster.

06/2010

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Littérature française

Consuelo suivi de La comtesse de Rudolstadt

Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt, ces deux romans, qui en réalité n'en font qu'un, forment une fresque unique dans l'œuvre de George Sand (1804-1876). Roman historique, roman noir, roman d'initiation, roman d'amour : jamais l'auteur ne s'est autant abandonnée à sa verve, convoquant, pour servir de décor aux aventures de son héroïne, toute l'Europe des Lumières qui est aussi celle des Illuminés. Consuelo, petite bohémienne douée d'une voix splendide, est engagée à l'Opéra de Venise, en même temps que son fiancé Anzoleto. Mais après des débuts triomphants, trahie dans son amour, elle se retire en Bohême, où elle est accueillie comme répétitrice de chant au château des Géants. Cette vie calme est bientôt troublée par sa rencontre avec Albert de Rudolstadt, qui, atteint d'un mal étrange, revit l'histoire tourmentée de ses ancêtres hussites. Consuelo s'attache à le guérir, mais Albert tombe amoureux d'elle et veut l'épouser. Nouvelle fuite, à Vienne cette fois, en compagnie du jeune Haydn, puis à Berlin, où elle rencontre Voltaire à la cour de Frédéric II. Après les fastes d'une vie brillante, elle connaîtra la prison, puis la séquestration par la secte des Invisibles et l'initiation aux rites maçonniques. Au terme de ces extravagantes péripéties, Consuelo retrouvera Albert et renouera avec sa passion de la musique. Ce roman foisonnant justifie mieux que tout autre le jugement d'Alexandre Dumas sur l'auteur : " Génie hermaphrodite, qui réunit la vigueur de l'homme à la grâce de la femme ; qui, pareille au sphinx antique, vivante et mystérieuse énigme, s'accroupit aux extrêmes limites de l'art avec un visage de femme, des griffes de lion, des ailes d'aigle. " Robert KOPP

03/2004

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Histoire internationale

Histoire de l'Iran et des Iraniens. Des origines à nos jours

Les études iraniennes n'ont pas la place qu'elles méritent et notre connaissance du monde iranien est superficielle. On dirait qu'un grand voile le recouvre qui ne laisse transparaître que quelques phares : Suse, Persépolis, Samarkand, Herat, Ispahan, Chiraz, des miniatures, des poèmes... Il devrait briller de tous ses feux, il devrait être éclatant comme son ciel d'un bleu inégalable, comme ses longs déserts de sable doré, ses montagnes dénudées, comme sa théologie de la lumière, comme ses dômes recouverts de faïences d'azur, comme ses roses d'Ispahan, comme ses poètes " d'inimitable simplicité ". Il se dissimule à nos yeux, dans la nébuleuse de l'islam où il affirme une forte personnalité. Et pourtant l'histoire de l'Iran intéresse de près l'histoire universelle. Sa connaissance est indispensable à tout historien, à tout honnête homme. Qui pourrait lire la Bible en ignorant la déportation à Babylone et l'édit libérateur de Cyrus, " l'oint de Iahvé ", dit le Deutéro-Isaïe ? Comment pourrait-on étudier la Grèce en négligeant les guerres Médiques, Hérodote, né sujet iranien, Alexandre et sa conquête du monde ? Qui resterait indifférent devant la venue des Mages, des prêtres-rois iraniens, au berceau du Christ ? Qui oserait oublier l'importance capitale pour l'Empire romain de sa longue lutte contre les Parthes et les Sassanides ? Avec quel regard visiterait on les Indes si l'on ne savait pas que l'islam indien dépend, en partie au moins, de l'islam iranien ? Et l'amour courtois de notre beau Moyen Âge n'est-il pas né dans ce pays cathare qui transmet un ultime écho des vallées de la Mésopotamie ? On pourrait multiplier à l'infini de semblables questions.

03/2006

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Critique littéraire

Madame de Krudener 1764-1824. Romantisme et Sainte-Alliance

Héritière du siècle des " lumières ", et surtout de Jean-Jacques Rousseau, Julie de Vietinghoff, baronne de Krüdener, aborda le seuil du XIXe siècle avec une sensibilité toute romantique. Sa passion des lettres et son amour pour la France l'incitèrent à écrire en notre langue des " Pensées et Maximes " (1802) et un roman, " Valérie " (1803), qui se situe entre " René " et " Corinne ". Elle fut l'amie de Bernardin de Saint-Pierre, Mme de Staël, Chateaubriand, Benjamin Constant et Ducis. Outre Rhin, elle rencontra Jean-Paul Richter, Achim von Arnim, Schenkendorf et Zacharias Werner. Le contact avec les Frères moraves et le spectacle de la boucherie d'Eylau firent d'elle une militante du " Réveil " religieux dès 1807. Elle eut alors une influence spirituelle sur la reine de Prusse, la reine Hortense, la princesse Stéphanie et l'impératrice de Russie. Au moment des Cent-Jours, elle demanda au tsar Alexandre, son souverain, d'assumer le rôle d'" Elu de Dieu " et, comme tel, de prendre la direction d'une nouvelle Eglise chrétienne régénérée et lavée des atrocités de la Révolution et de l'Empire. Elle le convainquit de la nécessité d'appliquer les préceptes chrétiens à la politique, et l'incita à former une " Sainte-Alliance ", qu'elle baptisa elle-même de ce nom (1815). La partie industrielle de la Suisse était alors victime des méfaits du blocus continental. Mme de Krüdener s'y rendit pour soulager la misère de tant d'affamés. Cette pieuse mission fut dénoncée par Metternich comme dangereuse, et Julie de Krüdener fut reconduite de police en police jusqu'en Russie. Lors du soulèvement de la Grèce, elle prêcha à Saint-Pétersbourg la croisade contre les Turcs, mais le tsar s'opposa à ses vues et l'exila. Elle alla mourir en Crimée dans une petite colonie chrétienne qui venait d'y être fondée.

09/2005

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Critique littéraire

Théâtre de la cruauté et récits sanglants. En France (XVIe-XVIIe siècle)

C'est ainsi : nous prenons parfois plaisir à voir et à lire les horreurs du monde. L'actuel succès des films gore témoigne de ce penchant mais la représentation du sang et de la cruauté n'a rien de nouveau. Au tournant des XVIe et XVIIe siècles, la France est en charpie : le terrible bain de sang des guerres de Religion a marqué les esprits et le calme relatif du règne d'Henri IV n'empêche pas la mémoire des violences passées. De nouveaux auteurs, s'adressant à de nouveaux publics, ont ainsi, en France, la liberté d'inventer d'étonnantes formes littéraires. Alexandre Hardy, le plus prolifique des auteurs dramatiques du XVIIe siècle, et de nombreux dramaturges normands mettent le crime en honneur et la rime à l'horreur sur les échafauds de théâtre : ici, on ne se cache pas hors scène pour tuer. François de Belleforest, François de Rosset, Jean-Pierre Camus publient des recueils d'" histoires tragiques " qui deviennent, et pour longtemps, de véritables best-sellers, catalogues de récits de viols, de meurtres, de nez coupés, d'yeux crevés, de cœurs mangés et de toutes sortes de catastrophes. Cette littérature qui n'a pas froid aux yeux pose aussi des questions essentielles : qu'est-ce que l'acte d'un régicide ? qui est cet Autre qu'on assassine ? Ce volume, Décaméron sanglant de romans à sensations et de pièces à frissons, réunit plus de cent " histoires tragiques " et une dizaine de tragédies particulièrement saisissantes. Elles bouleversent l'idée que l'on peut avoir du XVIIe siècle et font ressurgir une partie de notre histoire littéraire longtemps niée, aussi moderne que le théâtre de Shakespeare ou que les récits sadiens. Leurs héros, s'ils ne sont pas des saints, n'en incarnent pas moins, à leur manière, une légende non plus " dorée " mais " écarlate ".

05/2006

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Histoire internationale

Impressions de Chine. L'Europe et l'englobement du monde (XVIe-XVIIe siècle)

L'arrivée des missionnaires européens en Chine dans la seconde moitié du XVIe siècle est un jalon essentiel de la "première mondialisation", cet élargissement de l'horizon européen à l'échelle du monde. C'est aussi à ce moment-là que la Chine s'installe dans l'imaginaire et les savoirs occidentaux. Avec Impressions de Chine, Antonella Romano livre une étude passionnante et inédite sur la façon dont les sciences européennes se sont confrontées aux savoirs chinois à l'heure où s'impose un "nouvel ordre du monde". Passionnante, parce que l'auteur suit dans leurs pérégrinations les protagonistes de cette rencontre entre deux mondes au fil de leurs pérégrinations en Asie et en Europe, décryptant attentivement leurs écrits. Inédite, parce qu'elle renouvelle l'analyse dans le cadre d'une histoire globale, qui éclaire l'interdépendance nouvelle entre les quatre parties du monde alors à l'oeuvre sous l'impulsion de projets impériaux concurrents (Espagne, Portugal, papauté). Le livre d'Antonella Romano est donc un tour de force en ceci qu'il revisite entièrement un thème essentiel de l'historiographie, la "rencontre" entre l'Europe et la Chine au début de l'époque moderne, grâce à un travail méticuleux et une connaissance approfondie des sources savantes et religieuses. Directrice d'études à l'EHESS, Antonella Romano dirige le Centre Alexandre Koyré pour l'histoire des sciences et des techniques. Elle est spécialiste d'histoire des mathématiques et des savoirs jésuites. Elle a notamment publié La contre-réforme mathématique. Constitution et diffusion d'une culture mathématique jésuite à la Renaissance (1540-1640) (Rome, Ecole française de Rome, 1999) et Rome et la science moderne entre Renaissance et Lumières (Rome, Ecole française de Rome, 2008).

09/2016

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Histoire de France

Solange s'engage dans la Résistance

Solange Dubuisson est née à Mamers, dans la Sarthe, le 9 septembre 1922. Quand la guerre éclate, elle suit ses études à l'Ecole Normale d'institutrices du Mans. Dès 1941, elle intègre un groupe de la Résistance puis devient agent de liaison de l'Organisation Civile et Militaire pour laquelle elle effectue de nombreuses missions dans le Maine, en Bretagne et en Normandie. Contrainte de se cacher après l'arrestation de son chef, elle échappe par deux fois à la Gestapo. Elle n'en continue pas moins ses missions, tout en cachant des réfractaires au STO qui vont ensuite constituer, à Ruillé-sur-Loir, un maquis mis en place avec l'aide de Guy Déliot et Michel Gadois. En compagnie de ses hommes, elle organise des sabotages, recueille des aviateurs anglais, combat les Allemands les armes à la main. Enfin elle participe à la libération de la région de Tours avec le bataillon IV/4 du 65e régiment d'infanterie qu'elle a intégré. Au retour des opérations sur la Loire, elle est nommée chef départe- mental du service social des FFI, et assure l'accueil des déportés et des prisonniers. En avril 1945, elle se marie au gendarme Guy Déliot, puis en 1951 le suit en Nouvelle Calédonie où, faute de poste d'enseignement disponible, elle devient Secrétaire générale de la Chambre d'Agriculture de Nouméa. En 1960, après la mort de son mari, en servi- ce commandé à la Martinique, elle revient en France avec ses trois enfants pour exercer au Mans son métier d'institutrice, jusqu'à sa re- traite en 1978. En 1981, elle se remarie avec Bernard Alexandre. Toujours active, elle est actuellement membre de l'ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité).

09/2015

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Littérature française

Crâne

Crâne tente de raconter de la manière la plus objective possible, l'opération du cerveau subie par Alexandre Nacht - le double autobiographique de l'auteur - pour retirer l'essentiel d'une tumeur qui le menaçait depuis des années. Chirurgie de plusieurs heures et à hauts risques, pratiquée éveillé, le crâne ouvert. Il est essentiel en effet que le patient, conscient, aide le médecin à cartographier son cerveau afin d'y déterminer la position exacte des espaces neurologiques dédiés au langage et au calcul. Une expérience-limite que Declerck décrit, ici, pas à pas. Derniers entretiens avec les médecins, ultimes examens, nuit furieuse et sans sommeil, préparation du corps pour l'opération, gestes des soignants. Puis l'acte chirurgical proprement dit, le corps immobilisé par de multiples ceintures, ce corps ennemi et qui lui semble maintenant étranger, et sa rage de vouloir survivre malgré tout, à travers tout... Le réveil progressif enfin, la lente reprise de possession de soi-même, la découverte d'un visage défiguré, l'étrange retour à une existence qui ne sera jamais plus ni banale, ni évidente. Dans Crâne, Declerck s'observe et observe le monde avec un détachement plus grand que jamais. L'agression du siège même de sa pensée, tout comme l'aphasie, l'alexie, et l'apraxie postopératoires, montrent l'intrinsèque fragilité de la conscience. Declerck, ou plutôt Nacht son héros, sait que s'il a survécu à cette expérience qui a permis de prolonger sa vie, le prix philosophique autant que psychique à payer est maintenant de ne pouvoir échapper, un seul instant, à l'évidence de n'être jamais plus à lui-même que sa propre illusion. Une étrange " oraison à lui-même " écrite par un radical exilé de toute l'évidence de vivre.

03/2016

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Récits de voyage

Promenade à Xian

Anne Philipe est revenue en Chine. C'était la quatrième fois. Elle y avait vécu un an en 1946, avant la Révolution. En 1948, elle avait traversé en caravane le Sin Kiang, jusqu'à l'Inde. En 1957, au moment des "Cent Fleurs", elle y était retournée avec Gérard Philipe. Elle l'a visitée de nouveau, au mois de mai 1980. Cette fois elle a découvert la Chine d'après la Révolution culturelle, d'après Mao, d'après Chou En-lai. Attentive aux êtres, mais aussi aux paysages, aux oeuvres d'art, attachée au présent et sensible au passé, elle a préféré le journal quotidien à toute autre forme de récit. Elle transmet ainsi de la façon la plus immédiate ce qu'elle a vu et entendu. Souvent, elle s'en rendait compte, ses interlocuteurs lui récitaient une leçon. Mais parfois ils parlaient à coeur ouvert. Et, sans cesse, la voyageuse française passait de l'admiration à l'inquiétude. Parmi les mille petits faits qu'Anne Philipe a rapportés et livre à notre imagination : des gens qui font la queue pour acheter Monte-Cristo, d'Alexandre Dumas ; les chauffeurs de taxi qui, entre deux courses, suivent les leçons d'anglais à la radio ; les fouilles et la forêt des stèles, à Xian ; les mauvais garçons de Shangai qui vendent des montres suisses à la sauvette ; le silence des campagnes où il n'y a plus d'oiseaux ; et pas davantage de chats ou de chiens, sauf celui du prince Sihanouk. Enfin, c'est un témoignage infiniment précieux et terrible que ce que racontent à Anne Philipe des amis d'autrefois, des acteurs et écrivains rescapés de la Révolution culturelle. Modeste mais précise, bienveillante mais lucide, Anne Philipe, en fin de compte, nous apprend beaucoup.

09/1980

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Cuisine

Le bouquin de la gastronomie

A travers les textes fondateurs de la gastronomie française, Jean Vitaux nous offre une plongée riche, gourmande et rigoureuse dans notre imaginaire culinaire. On découvrira, au gré de ces pages, comment nos aïeux du XVe siècle dégustaient du bouillon de tétine de truie agrémenté de fromage vieux et de girofle. On se souviendra qu'avant d'être un prophète abscons Nostradamus fut un théoricien du sucré dans son Traité des confitures. On ira saluer Rabelais, dont le nom même a donné un adjectif synonyme de plaisir et d'excès. On appréciera les doux aphorismes d'Alexandre Dumas, pour qui "la truffe embellit tout ce qu'elle touche" et "le vin [est] la partie intellectuelle du repas". On suivra les pas de l'admirable La Reynière, fils de fermier général, neveu de Malesherbes et créateur des premiers guides gastronomiques. On retrouvera bien sûr l'incontournable Brillat-Savarin, qui sut si bien mettre les saveurs en mots dans sa Physiologie du goût. On fera des pas de côté chez Maupassant, Proust, Flaubert, Balzac, Zola, Daudet, qui décrivirent par la fiction les habitudes alimentaires d'un siècle où la cuisine devint bourgeoise et qui vit la naissance de la restauration telle qu'on la pratique encore aujourd'hui. On savourera la prose de Marcel Rouff, de Joseph Delteil ou du merveilleux Jean-François Revel. On verra à quel point les plaisirs de la table n'ont jamais cessé d'être le terrain de querelles opposant anciens et modernes, cellesci culminant au coeur des années 1970 avec ce "Manifeste de la nouvelle cuisine" lancé par Henri Gault et Christian Millau qui mit à bas un siècle de suprématie du gras. Nicolas d'Estienne d'Orves

10/2020

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Histoire ancienne

Dictionnaire de l'Antiquité. Mythologie, littérature, civilisation

Destiné à tous les amateurs de la Grèce et de Rome, ce Dictionnaire fait revivre les aspects les plus variés, les plus insolites aussi, de la civilisation antique. Biographies, souvent hautes en couleurs, des grands personnages historiques, tel Alexandre, Néron, Vespasien ou Zénobie. Carrière de poètes et de philosophes, d'Euripide à Sapho et à Virgile. Evocation des sites où ces hommes et ces femmes ont vécu et que nous ne cessons de visiter : Athènes, Carthage, Delphes, Rhodes ou Thèbes. Institutions politiques, vie sociale, préoccupations quotidiennes : adultère, agora, agriculture, ambroisie. Figures mythologiques et légendaires : Andromaque, Hélène, Ulysse, Uranus. Œuvres littéraires, philosophiques, scientifiques Astronomiques de Manlius, Dialogues de Platon, Discours de Cicéron, Lettres à Lucilius de Sénèque. En quelques 3 000 articles, c'est toute l'histoire de la Grèce et de Rome qui défile, de l'époque archaïque à l'invasion des barbares, d'Asie Mineure aux îles Britanniques, des grands acteurs aux comparses. Une première version de ce Dictionnaire parut en 1937 ; l'ouvrage connut un tel succès qu'il fut réédité et remis à jour douze fois en cinquante ans. En 1989, il fut entièrement refondu afin de tenir compte des progrès de la recherche accomplis en un demi-siècle. C'est cette nouvelle version, qui en est déjà à sa deuxième édition anglaise, que nous publions aujourd'hui. Tous les textes ont été rédigés par les grands historiens, philosophes et archéologues de l'université d'Oxford, haut lieu traditionnel des études classiques. Un livre où le sérieux de l'information n'étouffe pas l'humour, où l'histoire ne méprise pas l'anecdote, où le récit peut déboucher sur le rêve. Un guide à travers le monde antique, indispensable à tous ceux qui voyagent, ne fût-ce qu'autour de leur chambre.

11/2007

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Littérature française

Julien Green. Journal intégral, 1919-1940

Ouvre monumentale qui couvre soixante-dix ans de la vie de l'écrivain, le Journal de Julien Green n'avait pourtant jamais été publié dans sa version intégrale et définitive. L'auteur en avait délibérément écarté les pages les plus intimes, l'évocation de sa vie amoureuse et certains portraits littéraires dans lesquels il livrait une opinion sans fard sur quelques-uns de ses pairs. Jugeant impubliable de son vivant cette "confession qui rétablissait la vérité" et où l'on saurait "tout" de lui, selon sa formule, Julien Green s'est cependant toujours montré favorable à l'idée que cet ensemble soit exhumé le moment venu par ses héritiers, leur laissant le choix d'en décider en fonction des instructions qu'il leur avait laissées. C'est chose faite aujourd'hui, grâce à cette édition conçue à partir des manuscrits originaux par Guillaume Fau, Alexandre de Vitry et Tristan de Lafond. Entre préoccupations métaphysiques et notations relatives à son travail de créateur, le grand romancier catholique, porté par une exaltation incessante de la jeunesse et de la beauté, livre ici, avec une sincérité sans détour et de la façon souvent la plus crue, le récit de ses rencontres et aventures homosexuelles, de ses rapports avec des amants de passage comme avec son compagnon de l'époque, Robert de Saint Jean. Julien Green n'ignorait pas que ces pages restées longtemps confidentielles pourraient surprendre, voire scandaliser, le jour où elles seraient révélées. Mais il tenait les exigences de la chair pour indissociables de celles de l'esprit : une conviction qu'il ne cesse d'illustrer à travers cette magnifique célébration du désir et de la passion. Son "journal complet", comme il le qualifiait, offre ainsi une approche plus authentique de sa vie comme de l'ensemble de son oeuvre.

09/2019

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Littérature étrangère

L'exil éternel. Une traversée du Goulag

Pour le conservateur du musée de l'association Mémorial à Moscou, ce " récit au regard perçant " est l'un des meilleures livres jamais écrits sur le goulag. Pendant plus de trente ans, ces pages saisissantes reposèrent dans un tiroir. Il fallut attendre 1989 pour voir ce récit imprimé par une petite maison d'édition autrichienne, à titre posthume. C'est un chef-d'oeuvre qui sort aujourd'hui de l'oubli. Issue de l'aristocratie autrichienne, Angela Rohr parcourt l'Europe du début du XXe siècle et fréquente les milieux littéraires, scientifiques et politiques : les expressionnistes, les dadaïstes, Freud, Brecht, Rilke... Elle s'essaie à l'écriture, étudie la médecine à Paris, à Berlin et à Vienne, s'initie à la psychanalyse. Avec son mari, elle rejoint l'URSS avec ferveur pour participer à la construction de la "société nouvelle" . Après l'invasion de l'Union soviétique par la Wehrmacht en 1941, ils sont arrêtés parce qu'ils sont autrichiens. Son mari disparaît et Angela est condamnée à cinq ans de Goulag. A l'issue de sa peine, elle est assignée à la relégation définitive, l' "exil éternel" . C'est seulement après la mort de Staline qu'elle peut rentrer à Moscou, en 1957. Elle meurt en 1985, dans la misère, sans savoir que son oeuvre survivra. L'auteure, qui a passé seize années au Goulag, n'explique pas. Elle décrit, dans un style dépouillé, sans artifices ni fioritures, avec une apparente froideur et parfois même quelques pointes d'ironie. C'est d'autant plus bouleversant. Avec son récit au scalpel sur l'humanité broyée par la folie concentrationnaire, Angela Rohr prend place aux côtés des grands témoins du Goulag, Alexandre Soljénitsyne, Evguénia Guinzbourg ou Varlam Chalamov.

02/2019

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Histoire ancienne

Sparte à bonne distance. Réflexions sur le proche et le lointain en Grèce ancienne

Francis Larran étudie le rapport des Lacédémoniens à l'espace, tel qu'il est conçu par les Anciens depuis les débuts de l'époque archaïque jusqu'au IIe siècle après J-C. L'histoire de la représentation de la spatialité est approchée par cinq études de cas qui se nourrissent des réflexions de la microstoria comme du spatial turn. Après avoir relevé, dans les oeuvres d'Homère, Hérodote, Télés, Polybe et Pausanias, des détails singuliers qui ont nourri les débats historiographiques contemporains, Francis Larran les replace dans leur contexte de production, littéraire et historique, et brosse le tableau des périodes charnières scandant l'histoire ancienne de la conception de l'espace. Contre un récit linéaire qui introduit une homogénéité artificielle des sources, bien qu'éparses et variées, cette histoire par bribes vibre au rythme du changement d'échelle. Du proche au lointain, du grand au petit, les ouvertures autant que les fermetures du monde constituent des moments clefs dans l'histoire des recompositions spatiales. Voir le monde s'ouvrir avec les premières "colonisations" archaïques, la conquête d'Alexandre le Grand et l'extension de l'Empire romain invitent à l'aventure dans le lointain autant qu'au frileux repli sur soi. Se sentir cerné par les Barbares au temps des Guerres médiques ou bien imaginer avoir atteint les limites du monde à l'apogée de l'Empire romain incitent à délimiter soigneusement sa place dans le monde et à définir son identité dans la discontinuité spatiale. Au sein des débats qui opposent, à chaque époque, les défenseurs des espaces continus aux partisans des réseaux, Sparte constitue une pierre de touche idéale pour penser les liens à tisser entre le proche et le lointain.

12/2018

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Histoire de France

Napoléon en mer. Un feu roulant de questions

A quinze ans, élève à l'Ecole militaire, Napoléon rêve de devenir officier de marine. ha comme plusieurs de ses camarades, il demande à participer à l'expédition de La Pérouse. Huit ans plus tard, avant même le siège de Toulon, il reçoit le baptême du feu lors d'une tentative de débarquement en Sardaigne. Pourtant, sa destinée n'en fera pas un marin, et la mer emportera plus tard Bonaparte vers la gloire et Napoléon vers l'exil. Alors pourquoi parler de Napoléon en ruer ? Parce que Napoléon a effectué dix-huit traversées. Trois ont même duré plus de six semaines. Pendant ces parenthèses, il se trouve alors sans sa famille, avec peu ou pas de présence féminine, sans la moindre possibilité de communication avec la terre. Il profite de ces accalmies pour interroger des personnes de tout bord : marins, militaires, médecins, scientifiques. Curieux de nature, il discute de tout, sans relâche ; de la manœuvre des navires, de la médecine, de la religion... Il sait écouter, il aime échanger et lancer des débats : sur le mérite comparé des grands hommes comme jésus et Mahomet, Alexandre et Hannibal, Hommère et Ossian, sur la création et la fin du monde, la possibilité de la vie sur d'autres planètes, la signification des rêves, la propriété et le vol... Au terme d'une enquête passionnante à travers lus mémoires de tous les compagnons de voyage en nier de Napoléon, Alain Frerejean a retrouvé le thème et bien souvent, le détail de toues ces discussions. Son récif, émaillé de multiples anecdotes authentiques, savoureuses et peu connues, permet aussi d'appréhender les connaissances scientifiques, littéraires et philosophiques de l'époque. Le lecteur a l'impression de rencontrer Napoléon en "écoutant" des conversations flamboyantes.

09/2015

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Récits de voyage

Journal du voyage fait à la mer du Sud

Comme les écrits de William Dampier et Alexandre-Olivier Exmelin, le journal de Jacques Raveneau de Lussan est un des grands récits de pirate du Grand Siècle. De la vie du marin peu de choses sont connues. Né à Paris vers 1663, fils d'un notaire royal, il serait mort vers 1690 à Saint-Domingue. L'homme n'a pas toujours été dans la flibuste, il a d'abord entamé une carrière conventionnelle dans la guerre de course. Son récit nous embarque dans un périple entrepris à la fin de l'année 1684. Sa destination : la mer du Sud, au large des côtes du Pérou. Ses objectifs : piller autant que possible les vaisseaux de l'Amérique espagnole. Depuis 1680, le secrétaire d'Etat à la Marine de Louis XIV Seignelay, fils de Colbert, cherche pourtant à interdire les campagnes flibustières. Tôt ou tard, sur les mers et océans du globe, la France devra combattre ses puissances rivales, et la Marine du Roi ne saurait tolérer le moindre affront venu des bateaux pirates. Durant des années cependant, l'interdiction tarde à être appliquée, laissant à Raveneau de Lussan et ses compagnons d'armes la liberté de voguer et de combattre dans les Caraïbes et la mer du Sud. Ce témoignage fait ainsi revivre le Grand Siècle de la flibuste. Il nous dévoile les lieux marins que privilégient les pirates pour l'abordage, nous fait contempler les richesses pillées qu'ils partagent, et nous emmène, aussi, pour quelques escales, sur la terre ferme. Comme par exemple au Rendez-vous de l'île d'Or, près de l'archipel de San Blas, où les flibustiers du monde se retrouvent chaque année pour franchir, avec l'aide des Indiens Kunas, l'isthme de Panama, et foncer dans la mer du Sud vers de nouveaux butins en territoire espagnol...

11/2022

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Royaume-Uni

Historia Hors Série : Cromwell. La République anglaise

CROMWELL, LA REPUBLIQUE ANGLAISE En 1653, quand la France était une monarchie absolutiste incarnée par le tout-puissant Louis XIV, l'Angleterre devient une République ! Une République parlementaire issue de l'" Assemblée des saints " qui décapite son souverain et qui promeut à la tête de l'Etat un soldat issu de la gentry : Oliver Cromwell. Son titre : lord-protecteur du Commonwealth, c'est-à-dire du " bien commun " de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Irlande. Cromwell naît de la guerre civile, de l'effervescence puritaine et protestante, et de débats philosophiques et théologiques d'une rare qualité. Des " niveleurs " et autres " bêcheurs " radicaux militent pour le suffrage universel et la liberté religieuse. On écrit un projet de Constitution. La future monarchie constitutionnelle britannique doit pour une part son ADN à ce grand déballage d'idées. Mais la révolution plurielle sombre vite dans la dictature et la terreur. La mémoire anglaise de Cromwell est à la fois tétanisée par les souvenirs de violence, les massacres d'Irlande, et fascinée par la subversion des arbitraires monarchiques. Cromwell meurt en 1658 et est enterré en grande pompe à Westminster. Revenus au pouvoir, les royalistes exhumeront son corps. Le jugeront. Puis le décapiteront. Et planteront son crâne devant la cathédrale. Reste que la Révolution française doit beaucoup aux idées qui émergent alors. Hasard du calendrier : le Grand Angle d'Historia consacré à Cromwell et à la République anglaise paraîtra la première semaine de mai 2023, quand Charles III sera couronné. Successeur d'un autre Charles, le premier, qui il y a 374 ans exactement, en 1649, était décapité à Londres sur ordre de Cromwell. Un événement qui inspira à Alexandre Dumas une scène d'anthologie dans Vingt Ans après, avec le mousquetaire Athos dissimulé sous l'échafaud. Guillaume Malaurie

03/2023

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Monographies

Vincent Bebert. La peinture toujours recommencée

Vincent Bebert suit son mouvement intérieur qui le pousse vers la peinture et la nature. Il a posé tout son " barda " dehors et a travaillé avec jubilation en Bavière, dans les Alpes, au bord de l'Atlantique ou en Ardèche... Cette résidence d'été à la Fabrique du Pont d'Aleyrac permet de découvrir ses dernières toiles. Alain Madeleine-Perdrillat, historien de l'art, analyse et décrit avec attention le travail de ce peintre de plein air dans une tradition de " la peinture toujours recommencée ". Vincent Bebert, né en 1980, suit son mouvement intérieur qui le pousse vers la peinture et la nature. Le monde du dehors, la nature, lui apparaissent comme des défis à relever. Il a posé tout son " barda " dehors et a travaillé avec jubilation en Bavière, dans les Alpes, au bord de l'Atlantique ou en Ardèche, au pont d'Aleyrac... En lutte avec les éléments, avec la pluie, le vent, l'espace et aussi avec lui-même. Les échanges entretenus avec des " aînés " durant son cheminement l'ont nourri, notamment avec Alexandre Hollan depuis 2005 et avec Sam Szafran de 2013 à 2019. Plusieurs galeries parisiennes lui ont consacré des expositions personnelles. Cette résidence d'été à la Fabrique du Pont d'Aleyrac permet de découvrir ses dernières toiles. Alain Madeleine-Perdrillat, historien de l'art, analyse et décrit avec attention le travail de ce peintre de plein air dans une tradition de " la peinture toujours recommencée ". " Partout se perçoit une véhémence, sinon même une sorte d'acharnement de l'artiste, non à l'égard du motif, qui paraît n'importer que secondairement, mais avec la peinture elle-même, comme si celle-ci l'emportait irrésistiblement, sans qu'il cherche à lui opposer beaucoup de résistance... " Alain Madeleine-Perdrillat

03/2022

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Généralités médicales

Médecine, science, histoire. Le legs de Mirko Grmek

L'oeuvre du médecin et historien d'origine croate Mirko Grmek (1924-2000) représente un moment incontournable de l'histoire des sciences et de la médecine de la seconde moitié du XXe?siècle. S'installant à Paris au début des années 1960, Grmek travaille aux côtés de Fernand Braudel, Pierre Huard, René Taton, Georges Canguilhem et Alexandre Koyré, puis devient professeur-chercheur aux Etats-Unis et directeur d'études à la Sorbonne. Personnage imposant par son savoir scientifique et sa connaissance des principales langues européennes, il participe à l'essor de l'histoire de la médecine et des sciences grâce à ses nombreux travaux sur la nature du vieillissement, le rôle de la quantification dans les sciences biologiques, l'histoire des maladies, l'oeuvre de Claude Bernard, dont il reste l'un des plus grands spécialistes. Annonçant le " tournant pratique " en philosophie des sciences, Grmek renouvelle l'épistémologie de la découverte scientifique et les méthodes d'investigation en histoire des sciences. Editeur fondateur de la revue History and Philosophy of the Life Sciences, son héritage se prolonge dans le cadre de l'école internationale en histoire de la biologie à Ischia, en Italie. Que retenir aujourd'hui de cette oeuvre couvrant l'histoire des concepts scientifiques de l'Antiquité à la période contemporaine ? Comment décrire cette méthode historique qu'il a préconisée ? A quel courant de pensée la rattacher ? Quelles voies nouvelles Grmek a-t-il tracées dans l'histoire des sciences biologiques ? Quelle est la singularité de son regard sur la science, la médecine, les techniques et leur historiographie ? Rassemblant des études récentes en français sur Mirko Grmek, cet ouvrage collectif se propose de dessiner les contours de son legs d'historien et de philosophe de la médecine et des sciences.

04/2019

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Littérature française

Futur antérieur

Pour parler de son travail d'écrivain et interroger notamment la nature si particulière du temps de l'écriture, Olivia Rosenthal convoque une trentaine de photogrammes de films et vidéos, images où le mouvement est arrêté en plein vol. Avec Futur antérieur, Olivia Rosenthal tente de saisir non pas l'" être ", mais le " passage " (" Je ne peins pas l'être, je peins le passage ", disait Montaigne). C'est pourquoi elle a choisi d'écrire à partir d'images de quelques films qui, figées artificiellement sur la page, disent quelque chose de cette entreprise paradoxale : arrêter l'instant tout en racontant la manière dont il nous entraîne. Ouvrant du temps dans le surplace de l'écriture, ces images figurent le mouvement à la fois permanent et invisible par lequel, tout en allant droit au but, l'écrivain ne cesse de retrouver ses anciennes traces, comme si tout élan vers l'avant se retournait et exigeait de revenir en arrière, comme s'il n'y avait de futur qu'antérieur. Olivia Rosenthal a publié douze récits aux Editions Verticales. Parmi eux, On n'est pas là pour disparaître (2007, prix Wepler), Que font les rennes après Noël ? (2010, prix Alexandre Vialatte et prix du Livre Inter 2011), Mécanismes de survie en milieu hostile (2014), Eloge des bâtards (2019, prix Transfuge du meilleur roman de la rentrée), et deux recueils de textes interrogeant l'impact du cinéma sur nos vies, Ils ne sont pour rien dans mes larmes (2012) et Toutes les femmes sont des aliens (2016). Elle est en outre l'auteure de plusieurs textes pour le théâtre. Initiatrice de nombreuses performances avec des cinéastes, plasticiens ou compositeurs, elle a également fondé en 2013 le master de Création littéraire à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Futur antérieur est le cinquième titre de la collection " Diaporama ". Prochains titres : Olivier Cadiot, Stéphane Bouquet.

02/2022