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livres Nazis

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Policiers

Cinq nazes en Brière

" Si t'as pas le pied briéron, t'aventure pas dans ce pays-là ! " conseillait déjà en 1920, Alphonse de Chateaubriant, auteur d'un roman fameux sur la Brière. Là-bas, quand on tire un coup, c'est toujours un coup de fusil : sur le gibier à plumes ou sur les canards de tous poils. C'est la tradition. Sauf que ces temps-ci, ce sont les macchabées qui font l'ouverture de la chasse, par paquet de cinq et rameutent la flicaille. Qui tire les marrons du feu ? Les salauds, les écolos, les blaireaux ? A moins que ce soit le diable lui-même, qui règne en maître sur le marais, depuis la nuit des temps, en imposant ses règles et ses non-dits ? C'est ce que va tenter de découvrir le lieutenant de police Pézeron, l'étranger de la ville, Saint-Naz, à vingt kilomètres de là. Etranger au pays noir, Pézeron ? Pas si sûr...

10/2005

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Littérature française

L'Eté des Nabis

Dans leur maison d'été de Villeneuve-sur-Yonne en Bourgogne, l'animateur de La Revue Blanche, Thadée Natanson et sa femme Misia accueillent leurs amis artistes. Parmi eux, de jeunes peintres rebelles à l'académisme, influencés par Paul Gauguin, et des écrivains symbolistes, admirateurs de Stéphane Mallarmé. Pierre Bonnard, Maurice Denis, Edouard Vuillard, Félix Vallotton y cotaient Henri de Toulouse-Lautrec, Auguste Renoir, Maurice Maeterlinck, Octave Mirbeau, Tristan Bernard... Loin d'être une villégiature tranquille, le séjour de l'été 1898 sera chaud au bord de la rivière, sur tous les plans. Une température caniculaire record, mais aussi des événements exceptionnels qui vont bousculer les consciences, et s'inviter dans les habituels échanges et points de vue des artistes précurseurs.

03/2019

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Ecrits sur l'art

Ecrits sur les Nabis

Maurice Denis, né en 1870, mort en 1943, est l'un des peintres fondateurs du mouvement des Nabis qui, en rupture avec les représentations artistiques de l'époque, vont libérer la voie vers une peinture moderne, symboliste et émancipée de toutes les règles qu'impose leur mimétisme. Ses tableaux sont aujourd'hui exposés dans les musées les plus prestigieux et la ferveur grandit autour de son oeuvre singulière. Ecrits sur les Nabis rassemble ses écrits théoriques sur le mouvement nabi, portraits des amis : Sérusier, Bonnard, Vuillard, Ker-Xavier Roussel, Lacombe et autres camarades s'y rencontrent. Ces textes, à la publication secrète ou oubliée, sont les re ? ets d'une époque emblématique pour l'histoire des arts, celle où la fougue des premiers avant-gardes, leurs nouvelles conceptions du monde, s'apprêtent à se répandre comme une trainée de poudre.

11/2022

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Allemagne

Une petite ville nazie

De 1930 à 1935, tous les événements qui se sont passés dans la petite ville allemande de Thalburg en Basse-Saxe sont analysés dans leurs moindres détails. Pour la première fois, la stupéfiante montée de l'hitlérisme en Allemagne est décrite et expliquée au quotidien. Interrogeant des centaines de témoins, dépouillant les journaux locaux et les archives de la ville, William S. Allen a démonté les rouages du mécanisme implacable qui a conduit à la transformation du Reich, au dépérissement de la démocratie et au triomphe de la dictature. Cette étude, profondément originale, dépeint la facilité avec laquelle quelques hommes sans scrupule peuvent imposer leur loi à une nation entière, et montre comment, lentement, insidieusement mais sûrement, on devient nazi.

03/2021

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Histoire internationale

Les autodafés nazis. Mémoire du 10 mai 1933

Quelques semaines après l'accession d'Hitler au pouvoir, la campagne contre l'esprit non-allemand de l'association allemande des étudiants nationaux-socialistes se déroula avec comme point d'orgue les autodafés du 10 mai 1933. Les ouvrages des plus grandes figures intellectuelles germanophonent furent brûlés place de l'Opéra à Berlin. Ce livre revient sur tous les aspects de la campagne contre l'esprit non allemand dans l'analyse des rapports entre les nazis et le monde universitaire ainsi que le rôle des bibliothécaires et des libraires.

02/2017

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Histoire internationale

KL. Une histoire des camps de concentration nazis

Le camp de concentration (KL) est constitutif du nazisme. Il en est le miroir le plus fidèle. Dès les premières heures du régime, il sert d'abord à éliminer les opposants politiques dans des bâtiments réquisitionnés en pleine ville, puis très vite est érigé hors des zones urbaines selon une architecture particulière. De concentration des prisonniers sans droits, il élargit ses fonctions selon les besoins de l'Etat : instrument de la terreur idéologique, il devient la machine de l'épuration sociale (malades mentaux, asociaux, homosexuels), le centre d'une économie du travail par le mortel esclavage de la main-d'oeuvre (les prisonniers russes et les Slaves au premier chef), un univers de convois ferrovaires et de rampes de sélection, d'expérimentations médicales selon les pathologies des différentes catégories de déportés, l'épicentre enfin du génocide des populations juives et tziganes en provenance de tous les pays occupés. D'emblée, le camp fut le règne de la violence absolue, sitôt que la garde en fut confiée à la SS des camps dont les rangs s'ouvrirent aux militants de base sans autre formation idéologique que les sanglantes batailles de rues. Le camp ne répond pas seulement aux évolutions du régime nazi, il est un univers en soi avec ses propres règles, mélange de bureaucratisme tatillon et d'arbitraire déchaîné, sur lequel entend régner Himmler. Un univers dont les Allemands ne pouvaient ignorer l'existence, tant il fit l'objet de reportages écrits, radiophoniques et cinématographiques afin que chacun sache de quel prix se payait la moindre dissidence. Un univers dont nombre de survivants périrent aux dernières heures dans les marches forcées par lesquelles les nazis voulurent effacer les traces de leur crime devant la progression des armées russes et alliées. Nikolaus Wachsmann, professeur d'histoire contemporaine à Birkbeck College (université de Londres), a écrit la première histoire globale du camp nazi de 1933 à 1945, puis de sa survivance dans la mémoire occidentale. Un de ces livres majeurs qui, par le recours à des milliers de pages d'archives administratives ou de témoignages personnels, par le jeu d'échelles du centre du pouvoir hitlérien à la condition du détenu au ras de son châlit, marquent une étape dans la discipline.

11/2017

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Histoire internationale

Ces nazis qui ont échappé à la corde

Avril-mai 1945. Le IIIe Reich est aux abois. Comment échapper à la corde ou au peloton d'exécution ? Le nombre de ceux qui payèrent leurs crimes de leur vie après la chute d'Hitler fut dérisoire : quatre-vingt-une pendaisons de hauts responsables dans les cinq à six années suivant la guerre, à Nuremberg, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Russie ou en Ukraine. Ainsi qu'en France, où ils furent plutôt fusillés. Mais comment identifier les subalternes qui avaient carte blanche pour perpétrer des massacres " sur ordre " ? Plongeant dés 1990 dans les archives de la Stasi et les archives fédérales allemandes, Jean-Paul Picaper est parti sur les traces de ces criminels de guerre, pour exhumer les vestiges de leur déroute, de leur disparition et de leur mort. Ce livre est le récit de cette vaste enquête, nourrie de témoignages et de révélations sur l'attitude machiavélique de Staline et sur l'assistance accordée aux coupables par d'honorables institutions religieuses et politiques. Un livre fourni, détaillé et passionnant.

11/2018

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12 ans et +

Jesse Owens. Le coureur qui défia les nazis

En août 1936, l'homme le plus célèbre du monde – le plus rapide, aussi – s'appelle Jesse Owens. Il a 22 ans, il est noir, américain, petit-fils d'esclave et il vient de remporter quatre médailles d'or aux JO de Berlin. Quatre médailles d'or arrachées à l'Allemagne nazie et brandies au nez des Etats-Unis alors en pleine ségrégation raciale. Mais cette histoire est aussi le récit d'une rencontre, celle de Jesse Owens et du sprinter allemand, Luz Long. Loin de se haïr, ils devinrent amis, envers et contre tous.

06/2020

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Histoire internationale

Eclats. Prises de vue clandestines des camps nazis

A partir d'un corpus pour partie inédit, Christophe Cognet enquête sur les photographies clandestines des camps nazis, comme autant d'actes de résistance. Depuis plus de quinze ans, Christophe Cognet mène une méditation, filmique, sur les images réalisées par les déportés eux-mêmes, en secret, et au risque de leur vie, dans les camps nazis. Après Parce que j'étais peintre, sorti en salles en 2014, consacré aux dessins et aquarelles, il travaille désormais à un autre film, A pas aveugles, à la rencontre de telles photographies : à Auschwitz-Birkenau et à Buchenwald, Dachau, Mittelbau-Dora et Ravensbrück, des détenus ont réussi à prendre des clichés clandestins. Ce second volet compose une archéologie des images en tant qu'actes, insistant sur leurs dimensions physiques - c'est ce que peut le cinéma. Le livre Eclats - au sens d'esquilles, de brisures - est issu autant de ce projet de film que de cette longue fréquentation des images clandestines : il compose l'aventure d'un regard en proposant des analyses sensibles de ces photographies, toutes scrutées longuement, puis remises dans leurs contextes. Il s'agit de reprendre l'enquête - et parfois de l'initier - avec le savoir disponible aujourd'hui, sans théorie, mais sans ignorer toute théorie, sans préjuger de ce que ces images ont à nous montrer et à nous dire. Il s'agit tout autant d'une exploration historique que de faire l'éloge de leurs auteurs, les remettre au centre et à l'origine de leurs images. Ce livre veut ainsi composer le récit très précis de leurs actes et des scènes prises, mais aussi former les portraits, lorsque c'est possible, tant des femmes et des hommes photographes que de ceux représentés.

09/2019

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Histoire internationale

Les nazis en fuite. Croix Rouge, Vatican, CIA

A partir de 1945, plusieurs dizaines de criminels de guerre nazis sont parvenus à fuir l'Allemagne par le Tyrol, pour rejoindre ensuite les ports italiens et échapper à la justice afin de vivre, dans un anonymat relatif, en Amérique du Sud. Quelles filières ont-ils suivies ? De quelles complicités ont-ils joui ? C'est ce que révèle Gerald Steinacher dans cet ouvrage novateur, rigoureux et enlevé, où se croisent agents de la Croix-Rouge, du Vatican et des services secrets des grandes puissances. L'auteur retrace le parcours de certains de ces hommes, dont au premier chef Adolf Eichmann et Josef Mengele, ouvrant une réflexion plus générale sur la difficulté d'appréhender les criminels de guerre.

04/2018

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Sciences politiques

Le Vengeur. A la poursuite des criminels nazis

Ce livre est un testament surgi des entrailles du XXe siècle. LE testament d'un Juif hongrois, un homme qui vit partir la plupart de ses proches pour les camps de la mort. Et qui fit alors un pari fou : entrer dans la Waffen SS pour tenter de stopper la " solution finale ". A vingt ans, Imré Kovacs se retrouve prisonnier en Union soviétique. Il continue malgré le froid et la faim à traquer les bourreaux de son peuple. Revenu de cet enfer, il se lance dans une nouvelle aventure et participe, armes à la main, à la naissance de l'Etat d'Israël. Mais son combat n'est pas terminé. Avec l'appui d'une organisation secrète juive, Imré Kovacs s'engage dans la légion étrangère où de nombreux criminels nazis ont trouvé refuge. Il les piste jusqu'en Indochine, puis dans le djebel algérien, affrontant encore une fois mille dangers. A trente ans, le guerrier pose sa valise à Paris. Il devient serveur dans une brasserie de Saint-Germain-des-Prés et cherche à retrouver une vie normale. Ce manuscrit, rédigé en 1981, n'a été découvert qu'après la mort de son auteur, en 2003. Témoignage rare et bouleversant, ce récit est riche de révélations. Les mémoires d'un Juif qui ne se prenait pas pour un héros, mais voulait simplement venger les siens.

03/2006

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Beaux arts

Mauvais sang. Les nazis et l'art "dégénéré"

L'exposition "d'art dégénéré" de Munich, juillet 1937, est bien connue. Elle a fait l'objet de multiples publications et commentaires, et même de reconstitutions. Elle figure dans les programmes scolaires. Et cependant, il lui est donné une lecture qui, sans être fausse, occulte le sens profond que les nazis lui donnaient et qu'il est toujours dangereux de ne pas voir. Car il ne s'agit pas seulement d'une machine de guerre contre l'art contemporain et ses acteurs. Il s'agit, par l'exemple de peintures, de sculptures, de dessins ou de textes, de faire la preuve de l'effet sur le Volk, sur la communauté du peuple assemblée derrière son Führer, de ce que donne en actes artistiques la perversion par le sang, autrement dit le métissage du non-aryen. Heureusement pour nous, ce que les nazis ont cru être un art corrompu, bon pour le bûcher, s'avère n'être rien de moins que l'art vivant du XXe siècle, un art foisonnant, inventif, novateur, l'un des plus riches de toute l'histoire de l'art.

05/2018

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camps, déportation

Femmes bourreaux. Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

"Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? " Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg. Elles se nommaient Irma Grese alias "La hyène d'Auschwitz" , Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d'extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l'appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d'environ 4000 recrues. Rouage essentiel dans l'administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes - ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C'est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu'elles sont formées à partir de 1939. Dans l'univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la "solution finale" est décidée en secret, elles sont envoyées à l'Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n'a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l'opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu'aux Etats-Unis. Femmes bourreaux retrace l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n'avait encore jamais été écrite.

10/2022

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Religion

Les livres historiques. Du livre de Josué aux livre des Rois

Yahvé est d'abord le Dieu de l'histoire et la Bible raconte aussi la chronique de son peuple. Que signifient cependant pour la foi ces récits de dynasties, de batailles et d'amours ? Cet ABC initie superbement au sens le plus spirituel de textes en apparence les plus prosaïques. Une lecture révélante. C'est Philippe Abadie, prêtre, docteur en théologie et en histoire des religions, et professeur d'exégèse biblique à l'université catholique de Lyon, qui se fait ici votre guide à la découverte des livres historiques de l'Ancien Testament - de Josué à Samuel, en passant par les livres des Juges et des Rois. Identification de l'auteur ou des auteurs, contexte scripturaire, historique, culturel et rédactionnel, analyse littéraire, structure et résumé, examen détaillé des grands thèmes, étude de la réception, de l'influence et de l'actualité, lexiques des lieux et des personnes, chronologie, cartes géographiques, bibliographie : les plus grands spécialistes de l'Ecriture se font votre tuteur. "Mon ABC de la Bible" ou la boîte à outils d'une lecture informée et vivante du Livre des Livres.

08/2020

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Allemagne

Heinrich Müller. L'implacable chef de la Gestapo

Qui est donc Heinrich Müller, ce discret homme de l'ombre, qui a fait peser sur l'Allemagne puis sur toute l'Europe occupée une véritable terreur policière et a disparu mystérieusement ? Si le futur chef de la Gestapo, la police secrète, a commencé sa carrière sous la république de Weimar en donnant la chasse aux communistes et... aux nazis durant treize ans, sa redoutable efficacité n'a pas échappé aux nouveaux maîtres du pouvoir, qui le recrutent en 1933. Il participe dès lors activement aux coups de force nazis qui permettent à Hitler d'implanter un régime de fer. A la tête de l'Amt IV, il contrôle la population allemande, fait régner l'ordre nazi dans tous les pays occupés par Berlin en détruisant les résistances, participe activement (Eichmann est l'un de ses plus proches collaborateurs) à la mise en oeuvre de la Solution finale, assure la surveillance des camps de concentration et d'extermination nazis... Indispensable au régime, indéboulonnable, "Gestapo-Müller" traverse toutes les périodes agitées de l'histoire nazie. En avril 1945, il est présent, aux côtés de Hitler, jusqu'à la fin, dans le bunker... Pourtant, Müller n'est pas persuadé de la justesse des théories nationales-socialistes. C'est tout le paradoxe d'un homme dont la seule évocation provoque l'effroi, que d'avoir soutenu jusqu'à sa mort un régime dont il était probablement peu convaincu des bienfaits. Ce livre permet de saisir les contradictions d'un homme puissant, mais vivant presque caché, et de mieux comprendre l'ampleur de la machine répressive nazie. Philippe Valode a dirigé plusieurs maisons d'édition et a également travaillé dans la presse. Il est l'auteur de très nombreux livres d'histoire, parmi lesquels L'histoire de France en 2 000 dates (Acropole, 2011), De Gaulle (L'Archipel, 2020) et Les 12 procès oubliés de Nuremberg (1946-1949) (Le Rocher, 2023).

06/2024

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12 ans et +

Mon enfance en Allemagne nazie

Ilse Koehn a six ans en 1935, quand Hitler promulgue les lois raciales qui mettent les juifs au ban de la nation allemande. Le père d’Ilse a une mère juive et un père allemand. D’après ces nouvelles lois, il est classé «Mischling (sang-mêlé) premier degré» et Ilse, «Mischling deuxième degré». Afin de protéger l’avenir d’Ilse, ses parents divorcent. Ilse reste un premier temps avec son père et sa grand-mère juive, mais la pression des nazis contre les juifs devient de plus en plus lourde. L’Allemagne entre en guerre. La propagande nazie s’introduit dans les écoles et la jeunesse hitlérienne enrôle... Puis les premières bombes tombent sur Berlin. Les enfants sont évacués à la campagne. De 1930 à 1945, d’année en année, la vie devient plus difficile. La guerre - d’abord peu perçue par les enfants allemands - se fait davantage ressentir. Ilse Koehn raconte simplement ce qu’elle a vécu jusqu’à la débâcle finale où, dans un Berlin en ruine et en flammes, les enfants se quittaient le soir en se disant : «Reste en vie».

03/2016

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Thèmes picturaux

Les Nabis chez Maurice Denis

Au fil des tableaux, portraits, paysages, lignes et couleurs, prennent forme les chefs-d'oeuvredes Nabis et leurs influences que conservait Maurice Denis dans son intérieur. Les oeuvres, savamment sélectionnées, sont reproduites sur des pages qui se détachent pour venir décorer vos murs et recréer ainsi, chez vous, un petit musée nabi. Au dos de chaque page, Camille Viéville a livré les clés de lecture de l'oeuvre et des éléments biographiques du peintre. La préface est signée par Fabienne Stahl du Musée départemental Maurice-Denis, qui prépare parallèlement le Catalogue raisonné de Maurice Denis.

09/2021

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Littérature sud-américaine

La Littérature nazie en Amérique

" On ne finit jamais de comprendre Roberto Bolano. " Le Monde Dans ce " roman " constitué d'une trentaine de biographies fictives d'écrivains et d'artistes américains, la plupart latino-américains, le lecteur est mené à travers le xxe siècle, de la Patagonie aux prisons du Sud des Etats-Unis, de la bourgeoise mexicaine conservatrice aux supporters de l'équipe de football d'Argentine. Loin d'être un simple exercice littéraire, cette parodie grinçante s'en prend à certaines réalités sud-américaines. Né en 1953 au Chili, Roberto Bolano s'installe en Espagne après le coup d'Etat de 1973. Il est l'auteur des romans cultes Les Détectives Sauvages et 2066 et est considéré comme un écrivain majeur de la littérature chilienne. Il meurt en 2003. Traduit de l'espagnol (Chili) par Robert Amutio

11/2021

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Histoire de France

Figurer l'autre. Essai sur la figure du "musulman" dans les camps de concentration nazis

La figure du "musulman", telle qu'elle a été décrite par les témoins survivants des camps nazis et étudiée par les universitaires, reste problématique. L'origine du terme demeure obscure, et son analyse compliquée par les multiples enjeux que soulève le phénomène concentrationnaire et génocidaire nazi. Figurer l'autre entreprend d'approfondir l'analyse et de clarifier les contours de cette figure. Il en interroge l'exemplarité dans le cadre de la connaissance du fait nazi. Un réexamen des témoignages publiés, ainsi que des dessins des camps, permet d'y déceler les indices d'un univers de représentations qui a pu présider à la formation du "musulman". A la source de ces processus d'évocation se tient un fonds de visions coloniales et orientalistes auquel puise l'idéologie nazie. Pour qu'une telle imagerie ait pu passé jusqu'aux camps, le mythe nazi doit être lui-même envisagé comme un processus de figuration au terme duquel le réel se conforme à ses représentations jusqu'à produire des figures aberrantes telles que celle du "musulman".

10/2013

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Critique littéraire

Où sont les bibliothèques françaises spoliées par les nazis ?

Durant la Seconde Guerre mondiale, les forces nazies se livrent à des pillages d'oeuvres d'art et de bibliothèques dans tous les pays occupés. Quelque 5 millions de livres sont saisis en France. Mûrement préparées, ces saisies s'abattent sur les bibliothèques des exilés d'Europe centrale, des intellectuels allemands réfugiés ou des bibliophiles juifs, puis, à partir de la mi-1942, sur celles des milliers de familles juives arrêtées et déportées, dont les livres sont abandonnés dans des lieux de stockage ou emportés en Allemagne après un incessant travail de triage. A la Libération, des opérations de localisation et de restitution sont mises en place en Europe occidentale, mais les vainqueurs soviétiques considèrent ces biens comme des "prises de guerre" légitimes. Dès 1950, ces opérations sont interrompues alors que des centaines des milliers de livres n'ont pas retrouvé leurs propriétaires. Après un oubli de plus de cinquante ans, chercheurs et bibliothécaires s'efforcent aujourd'hui d'identifier ces documents, qui se trouvent souvent dans des bibliothèques publiques d'Europe de l'Est, d'Allemagne et d'Autriche, mais parfois aussi dans des bibliothèques françaises. En mars 2017, un colloque international, organisé par le Centre Gabriel Naudé de l'Enssib avec le soutien de plusieurs institutions, posait cette question : "Où sont les bibliothèques spoliées par les nazis ? ". Les contributions rassemblées dans cet ouvrage s'attachent plus particulièrement à connaitre le destin des documents spoliés en France.

05/2019

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Histoire de France

Un combattant de l'ombre dans les bagnes nazis

Né le 4 octobre 1921 à Saint-Vincent-sur-Oust dans le Morbihan (56), Pierre Régent n'a que 19 ans lorsque les troupes allemandes envahissent la Bretagne. Entré dans la résistance en 1942, il est arrêté le 9 juin 1944. Incarcéré à la prison Jacques Cartier de Rennes puis, au camp de Compiègne-Royallieu, il est déporté au camp de concentration de Neuengamme le 31 juillet 1944. Après les kommandos de Braunschweig, de Watenstedt et le camp de Ravensbrück, il est libéré le 2 mai 1945 par les Russes et revient à Saint-Vincent-sur-Oust le 26 mai. Très conscient de l'importance du devoir mémoire, il va pendant des années donner son témoignage dans les collèges et les lycées qui le lui demandent. Il se dévoue à sa paroisse et à sa commune tant que sa santé le lui permet. Il s'éteint le 4 mars 1996. Inclus également, le récit de Jean Thébault, rescapé du camp de Neuengamme et de la tragédie de la baie de Lübeck.

05/2012

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XXe siècle

Flossenbürg 40301. A vingt ans dans les camps nazis

Sergio Rusich de' Moscati est né à Pola, en Istrie, en 1920. Pendant la Seconde Guerre mondiale il combat pour l'armée italienne, jusqu'à l'armistice de 1943. Face au dilemme des militaires italiens, il choisit son camp sans hésiter et entre dans les rangs de la résistance antifasciste armée. Arrêté en octobre 1944 par les troupes allemandes, il est d'abord emprisonné à Trieste, puis déporté comme triangle rouge dans le camp de Flossenbürg, en Bavière occidentale, dont il sera l'un des rares survivants. Le numéro qu'il a reçu lors du processus d'immatriculation, 40301, donne le titre à ses mémoires de déportation. Ecrites pour ses enfants, elles ont paru en italien dans les années 80 et ont été traduites ici, pour la première fois, en français. Rusich est un déporté politique plein de bon sens et de tolérance pour l'humanité meurtrie. Sans aucune ombre de rancune ou de haine, il nous raconte l'histoire de ces mois de souffrances vécues dans la lutte contre le froid, l'épuisement, la violence et la mort, mais en gardant toujours de l'espoir et de l'amour pour la vie. Son caractère vif et sociable à l'égard des camarades contraste violemment avec l'essence même du système d'extermination aberrant conçu par les Nazis. Rusich nous a quittés en 2006, mais son message de solidarité humaine résonne dans sa force et sa beauté encore aujourd'hui.

10/2023

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Histoire de la musique

Musique interdite. Les compositeurs juifs persécutés par les nazis

En 1933, quand Hitler arrive au pouvoir en Allemagne, le monde musical, davantage que tout autre, compte d'innombrables Juifs qui deviennent aussitôt une cible pour le régime national-socialiste. Michael Haas commence par dresser un panorama politico-historique de la situation paradoxale des Juifs dans les Etats germanophones depuis le XIXe siècle, replaçant la progression de l'antisémitisme austro-allemand dans un contexte musical où l'assimilation juive se trouve rapidement confrontée à des attaques virulentes, notamment de la part de Richard Wagner. Après une période de créativité intense jusqu'aux années 1930, les compositeurs juifs, mais aussi les interprètes, les chefs d'orchestre, les critiques ou les éditeurs de musique, sont impitoyablement persécutés par les nazis, et ceux qui ne trouvent pas refuge dans l'exil connaîtront un sort tragique. Dans cet ouvrage foisonnant, l'auteur s'efforce de réhabiliter des musiciens et des oeuvres trop longtemps abandonnés à l'oubli.

05/2022

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ouvrages généraux

High Trip. Les nazis, le LSD et la CIA

Comment la découverte fortuite du LSD par un chimiste suisse du laboratoire Sandoz, Albert Hofmann, en avril 1943, suscita dans les années 1943-1970 une exploitation en masse de cet hallucinogène prometteur, utilisé d'abord comme médicament capable de soigner les maladies mentales, puis comme "sérum de vérité" par la CIA avec l'aide des nazis pour faire parler les prétendus ennemis des Etats- Unis et imposer à toute une génération d'Américains une manipulation mentale d'ampleur. Une enquête menée comme un thriller d'espionnage par l'auteur de Les Infiltrés et de L'Extase totale.

09/2023

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Critique littéraire

Les camps nazis. Réflexions sur la réception littéraire française

Le présent ouvrage explore le choc suscité par la découverte des camps nazis et du génocide des Juifs et étudie les échanges entre paroles intérieures et extérieures à l'événement pour saisir son devenir historique et mémoriel dans le champ littéraire et culturel français. En examinant le chevauchement des actes de représentation, d'interprétation et de transmission, il met à jour un ordre du discours né de l'événement et s'interroge sur sa disponibilité littéraire, culturelle et intellectuelle.

09/2012

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Histoire de France

Survivre et mourir en musique dans les camps nazis

Des premiers camps punitifs du IIIe Reich jusqu’aux usines de mort de Treblinka ou Birkenau en passant par les camps de prisonniers de guerre, ce livre tente un état des lieux des activités musicales dans l’univers concentrationnaire. Dès le début, les principales utilisations et détournements de la musique sont présents : elle rythme la répression, la propagande et accompagne les travaux forcés. Dans les camps d’extermination, ceux de l’Aktion Reinhard (Belsec, Sobibór et Treblinka) et celui d’Auschwitz-Birkenau, les notes de musique s’élevaient dans les airs en même temps que la fumée des fours crématoires, quand elles n’étaient là pour cacher le bruit des exécutions sommaires. C’est dans cette partie que l’auteur a choisi de parler de Theresienstadt, le « camp des musiciens », camp de transit et antichambre de Birkenau dont la création figure en bonne place dans le protocole de la conférence de Wansee qui organisa l’extermination des populations juives d’Europe. En parallèle aux camps de concentration pour civils, l'auteur se penche également sur les musiques composées dans les camps de prisonniers de guerre. Si Olivier Messiaen est sans nul doute le musicien le plus célèbre de tous les camps de prisonniers (il a composé son Quatuor pour la fin du temps au Stalag de Görlitz), nombre de compositeurs, chefs d’orchestres ou instrumentistes furent également captifs dans les Stalag et Oflag allemands. Pour mener à bien ce travail et le confronter à la mémoire encore alerte des survivants, l’auteur a rencontré d’anciens déportés, notamment Robert Fertil, (Neuengamme), Anise Postel-Vinay (Ravensbrück) ainsi que deux musiciens, tous deux violonistes : Haïm Lipsky (Auschwitz I) et Violette Jacquet-Silberstein (orchestre des femmes de Birkenau). Parfois clandestine mais le plus souvent « officielle », la musique fit partie intégrante du système concentrationnaire.

05/2011

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Littérature française

La Révolte d'un paysan Poitevin contre les nazis

La vie de François Migeon, ancien combattant 1914-1918, bascule un jour de juin 1944 dans sa ferme à Allonne dans les Deux-Sèvres. Dénoncé, livré à l'occupant, il est emprisonné à la caserne Duguesclin à Niort, au motif de détention d'armes. Il est transporté à la Prison de la Pierre Levée à Poitiers et transféré au camp de concentration de répression Natzweiler-Struthof en Alsace, au titre de déporté politique NN, puis à Dachau en Allemagne et par la suite à Ohrdruf, kommando de Buchenwald en Thuringe, d'où il ne reviendra pas. 73 ans après les faits, sa petite-fille lève les secrets de famille. Emue dès son plus jeune âge par cette absence, elle s'imagine le pire. En 2008, le nom de son grand-père paternel est porté sur le mémorial de Lageon dédié aux résistants-déportés du Nord-Deux­Sèvres morts pour la France. Suite à cette reconnaissance, elle mène une enquête minutieuse et participe aux voyages mémoriels proposés par les associations de déportés afin d'appréhender les lieux et de rencontrer les déportés survivants et leur famille. Par cet ouvrage, elle rend hommage certes à son grand-père, mais aussi aux héros discrets de la Résistance française. De pure souche gâtinaise depuis plusieurs générations, elle décrit également la vie d'un paysan dans les années 1940 en plein Poitou.

03/2019

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ouvrages généraux

Fugitifs. Histoire des mercenaires nazis pendant la guerre froide

De l'Espagne à la Syrie, voici l'histoire incroyable et inédite des fugitifs nazis devenus agents de l'Amérique, des Soviétiques, du tiers-monde, ou "roulant" tout simplement pour eux-mêmes. Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont juré de traquer les criminels de guerre nazis "jusqu'au bout du monde" . Pourtant, nombre d'entre eux se sont échappés - ou ont été protégés par l'Ouest, en échange d'une coopération dans le cadre de la lutte contre le communisme. Reinhard Gehlen, fondateur des services de renseignements extérieurs ouest-allemands, a accueilli des agents SS dans ses rangs. Cette décision a failli entraîner la chute de ce service qu'il chérissait, car le KGB a trouvé ses agents nazis faciles à retourner ou à dénoncer. Cependant, Gehlen n'était pas le seul à adopter cette stratégie cynique : les services secrets américain, soviétique, français et israélien, ainsi que les organisations nationalistes et les mouvements indépendantistes ont tous utilisé d'anciens agents nazis au début de la guerre froide. Les fugitifs nazis sont devenus des trafiquants d'armes, des espions et des assassins indépendants, jouant un rôle crucial dans la lutte clandestine entre les superpuissances. Dans des restaurants allemands huppés, des ports yougoslaves infestés de contrebandiers, des bastions fascistes dans l'Espagne de Franco, des planques damascènes ou des country-clubs égyptiens, ces espions ont créé un réseau d'influence et d'information très actif, un ingrédient explosif dans les luttes secrètes d'après-guerre. Riche en révélations provenant du Mossad et d'autres archives, le récit de Danny Orbach dévoile un pan oublié de la guerre froide, et des personnages hauts en couleur. Nimbée de secret défense, obscurcie par le mythe et la propagande, l'histoire extraordinaire de ces agents nazis n'avait jamais été correctement racontée - jusqu'à présent. Danny Orbach est professeur associé aux départements d'histoire et d'études asiatiques de l'université hébraïque de Jérusalem. Il a obtenu son doctorat à l'université de Harvard. Parmi ses précédents ouvrages : Curse on This Country : The Rebellious Army of Imperial et The Plots Against Hitler.

01/2023

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Enseignement primaire

Livre de lecture CE1. Ratus découvre les livres

32 aventures de Ratus et 25 extraits de littérature jeunesse Avec de nombreuses questions de compréhension et de révision des graphies du CP Des exercices systématiques 4 concours de lecture pour évaluer la classe.

05/2007

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12 ans et +

Livre du savoir Tome 2 : Les premiers livres

Dans la continuité du tome I, La dernière plume, ce récit baigne dans un pur climat fantastique qui emprunte tout autant à l'antiquité, au Moyen Age, à la mythologie, mais surtout à la mystique pour créer son propre univers magique. Si la raison accepte la part invraisemblable, c'est parce que le frisson des émotions et l'excitation des aventures prennent le dessus. Nous voilà hapés par ces vieillards à barbe blanche, hypnotisés par ces anges aux longues ailes, fascinés par les pouvoirs que confèrent le dédoublement, et quand la porte de la Grande Bibliothèque se referme, un effroi nous emplit car nous avons entendu le grincement de sa lourde porte et que nous savons qu'elle ne s'ouvrira plus. Nous appartenons à ce monde en suivant ces adolescents dans ce voyage initiatique, comme eux, nous allons au bout de nous-mêmes, ravis et effrayés tout à la fois, ayant le bonheur de voyager dans ce monde imaginaire, ce monde des rêves, infiniment plus grand que celui perçu par nos yeux.

01/2015