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Zygmunt Miloszewski

Extraits

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Polonais

Rozmowy z katem. Entretiens avec le bourreau

Cette pièce est une adaptation théâtrale du livre éponyme de Kazimierz Moczarski, ancien résistant déclaré " ennemi du peuple " par les autorités communistes et incarcéré dans la même cellule qu'un criminel de guerre nazi. L'auteur s'interroge sur les mécanismes psychologiques qui transforment un homme en monstre. Zygmunt Hübner (1930-1989), acteur, metteur en scène, directeur du Teatr Stary de Cracovie, écrivain et pédagogue, est une figure importante du théâtre polonais de l'après-guerre. En 1977, Hübner entreprend l'adaptation théâtrale du livre de Kazimierz Moczarski, Entretiens avec le bourreau. Devenu célèbre et traduit en plusieurs langues, le livre de Moczarski donne lieu à de nombreuses adaptations théâtrales et filmiques  : d'Andrzej Wajda et de Maciej Englert en Pologne, de Philp Boehm aux États-Unis, entre autres. La pièce est inspirée des mémoires de Kazimierz Moczarski, ancien résistant déclaré " ennemi du peuple " par les autorités communistes, incarcéré dans la même cellule qu'un criminel de guerre nazi. Le face-à-face bourreau-victime permet la confrontation en direct sur scène de propos opposant deux logiques antagonistes. La pièce montre les atrocités de la guerre à travers le regard du bourreau et dévoile les mécanismes psychologiques qui mènent à la transformation d'un homme ordinaire en criminel. C'est une mise en garde poignante, toujours actuelle, contre le danger de l'endoctrinement et contre les idéologies fondées sur l'obéissance absolue et la discipline autoritaire, susceptibles d'atrophier le sens moral d'un homme.

09/2022

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Sociologie

L'étranger. Altérité, altération, métissage

La question de l'étranger interroge le rapport à soi-même et à l'autre. Qu'elle soit individuelle ou collective, la notion d'identité semble indissociable de la notion d'altérité, l'une définissant l'autre, dans la perception paradoxale d'une perpétuelle et inévitable porosité de leurs caractères. Si la thématique de l'étranger n'est en soi pas bien originale et les questionnements qu'elle suscite ne sont guère nouveaux, ces derniers n'en demeurent pas moins nécessaires et prégnants. D'autant plus dans un contexte de fragmentation, de décomposition de nos sociétés, dans la "modernité liquide" décrite par Zygmunt Bauman, où de nombreuses formes de pouvoir tendent à imposer des modèles dichotomiques structurels qui annihilent la complexité du monde. Au croisement de l'histoire, de la sociologie, de l'anthropologie, de la psychanalyse, de la philosophie, de la littérature, de la linguistique, la question de l'étranger constitue l'un des grands enjeux de la vie en société. Dans cet ouvrage issu des Rencontres universitaires internationales "L'étranger : altérité, altération, métissage", organisées par l'université de Corse – UMR CNRS 6240 LISA (Lieux Identités eSpaces et Activités) – qui ont eu lieu  ; à Corte les 7, 8, 9 octobre 2015, se mêlent des champs disciplinaires, des approches, des perspectives diverses, mais également des espaces et des époques. Car interroger l'étranger, c'est aussi interroger le passé et la mémoire. Il s'agit donc de donner à entendre à travers ces regards croisés de chercheurs une parole en archipel que nous avons souhaitée créatrice de ponts et de passages. Le parcours de lecture qui en découle s'articule autour des intitulés "Regard sur soi, regard sur l'autre", "Langue de l'autre ou autre langue", "Figures et représentations de l'étranger" et enfin "Migrations, (re) construction, Xenia".

01/2018

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Philosophie

Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies

L'impossible d'hier est-il devenu le possible d'aujourd'hui ? Produire des cellules artificielles, recomposer l'ADN, transformer nos cerveaux en machines artificielles, voir directement nos pensées sur un écran, réparer notre corps à l'infini grâce aux nanotechnologies jusqu'à repousser la maladie, la vieillesse, puis la mort... s'agit-il de science ou de fiction ? Comment penser ces mutations scientifiques associées à la révolution numérique, à la mondialisation, à l'écologie triomphante, à notre responsabilité planétaire ? Sommes-nous face à une prospective caricaturale ou à une étape nouvelle dans l'histoire de l'humanité ? Pour répondre à ces questions, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont entrepris un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. Du MIT au Collège de France, de Stanford à Saclay, de Harvard à l'École normale supérieure, à New York, Londres ou Hambourg, leur enquête sans équivalent fournit une boussole irremplaçable et accessible à tous pour identifier les carrefours de pensée et les choix qui nous attendent. Dans ce grand chantier du XXIe siècle, ils font dialoguer les disciplines et confrontent les points de vue pour renouveler cette question philosophique centrale : qu'est-ce que l'humain ? Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont interrogé, aux quatre coins du monde, les personnalités suivantes : Jean Claude Ameisen, Henri Atlan, Marc Augé, Zygmunt Bauman, Jean-Michel Besnier, Gérard Berry, Rémi Brague, Michael Braungart, Monique Canto-Sperber, Manuel Castells, Moran Cerf, David Chalmers, Georges Church, Daniel Cohen, Antonio Damasio, Stanislas Dehaene, Philippe Descola, Freeman Dyson, Jean-Pierre Dupuy, Bernard Edelman, Alain Ehrenberg, René Frydman, Francis Fukuyama, Marcel Gauchet, André Green, Jürgen Habermas, Georges Hansel, François Hartog, Françoise Héritier, Jean-Claude Heudin, Christian Jambet, Sudhir Kakar, Étienne Klein, Julia Kristeva, Ray Kurzweil, Pierre-Marie Lledo, Douglas Melton, Jean-Claude Milner, Marvin Minsky, Nicholas Negroponte, Erik Orsenna, Corine Pelluchon, Isabelle Quéval, Joël de Rosnay, Amartya Sen, Richard Sennett, Peter Sloterdijk, Jean-Didier Vincent, Elie Wiesel et Francis Wolff.

01/2012

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Indépendants

Dans le palais des miroirs

En 2003, la philosophe Susan Bordo affirmait que nous vivons dans un "empire des images" et, ces dernières années, cette expression est devenue de plus en plus vraie. Un appareil photo ou un iPhone à la main, nous alimentons sans cesse les réseaux sociaux et nous nous noyons dans un flot d'images. Nous communiquons par l'image, nous datons les événements par le biais d'images, nous racontons notre vie et nous connaissons celle des autres par des images et nous avons même des réunions Zoom avec une autre image. Aujourd'hui, peaufiner la façon dont chacun se présente dans une photo occupe une partie considérable de notre quotidien. La beauté de cette image en est devenue un élément central ; cela est vrai en particulier pour les femmes qui doivent maintenant l'entretenir tout au long de leur vie, bien plus longtemps qu'auparavant. En affichant toutes les photos publiques d'elle-même chaque femme est devenue, d'une certaine manière, une célébrité et chaque jour nous sommes accablés par des milliards de photographies et de selfies de femmes magnifiques, dont la beauté est à la fois célébrée, idéalisée et appropriée par le capitalisme qui en a fait une marchandise. Dans les pages de Dans lepalais des miroirs, Liv Strömquist analyse l'idéal contemporain de beauté féminine développant sa réflexion en cinq différents volets qui explorent tour à tour ce sujet sous un angle différent. Liv Strömquist y décortique les raisons du succès de l'influenceuse Kylie Jenner, évoque le mythe biblique de Jacob, Rachel et Léa ou les déboires de l'impératrice Sissi, s'attarde sur fameuse dernière séance de photos de Marilyn Monroe ou analyse le personnage de la belle-mère de Blanche-Neige. Autant de thèmes choisis pour nous parler du désir mimétique qui nous pousse à nous imiter les uns les autres, du lien étroit entre apparence et amour, de la façon de photographier aujourd'hui les femmes, du changement du rapport entre âge et beauté et de comment l'image de soi peut devenir un encombrant fardeau. Fidèle à son style, toujours tranchante, ironique et drôle, Liv Strömquist appuie ses propos sur les faits et gestes d'une foule de personnages historiques, acteurs et stars de la télé tout autant que sur la pensée de philosophes, historiens et sociologues tels Simone Weil, Zygmunt Baumann, Byung Chul Han, Eva Illouz, René Girard, Susan Sontag ou Richard Seymour.

10/2021