Recherche

Un certain Paul Darrigrand

Extraits

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Une certaine désinvolture

Dans ces récits et nouvelles, la ronde des nuits a l'élégance d'une "grande bellezza" , entre temps suspendu et flânerie sentimentale. Un écrivain se souvient de ses débuts prometteurs. Une fille pleure dans une Ferrari jaune : "On ne devrait jamais quitter Roquebrune-Cap-Martin". Actrices, mondains et femmes du monde se frôlent, trinquent, se perdent. Pour prolonger le goût de la fête, des fugues s'imposent : palaces, bords du Nil ou Côte d'Azur, belle comme un décor de cinéma. Des ombres connues, prénommées Antoine, Diana, Scott ou Grace s'invitent. Elles se noient dans des piscines de gin, roulent en Mercedes 190 SL, tentent d'échapper aux tragédies de la vie. Une certaine désinvolture a le charme fou d'un film dont la bande-son mêlerait "Ruby Tuesday" , "Tous les garçons et les filles" et "Summertimes blues" repris par les Beach Boys. Un parfum de mélancolie dans un monde qui s'évapore. Directeur adjoint du Figaro dont il dirige les pages "Culture" , Bertrand de Saint Vincent est notamment l'auteur, aux éditions Grasset, de Tout Paris (2011) et Nocturne français (2022).

10/2023

ActuaLitté

Policiers

Une certaine vérité

1994. Jude McManus a 17 ans lorsque son père, flic à Chicago, meurt dans des circonstances mystérieuses alors qu'il vient d'être accusé de corruption avec ses deux collègues, Bill Malvasio et Phil Stroke. Suicide pour échapper au scandale ? Noyade accidentelle ? L'affaire ne sera jamais élucidée. Jude s'engage dans l'armée pour fuir ce drame. 2004. République du Salvador. Dans un pays rongé par la corruption et le crime, Jude retrouve par hasard Bill Malvasio, qui lui demande de retrouver la trace de Phil Stroke. Toujours hanté par la disparition de son père, Jude y voit l'occasion de faire toute la lumière sur son passé.

09/2014

ActuaLitté

Littérature française

Une certaine fatigue

À quarante-huit ans, Patrick Berthet vient de perdre son père. Pour cet architecte en vue dans une grande ville de province, lui-même père de deux adolescents et amoureux comme au premier jour de celle qui partage sa vie depuis près de vingt ans, vient le moment d'une remise en question. Un temps refoulées, la tristesse et la fatigue provoquées par le deuil s'invitent. Pire : Patrick apprend qu'il est frappé d'une maladie ne lui laissant que quelques mois devant lui. Stoïque, il organise le plus froidement possible son départ jusqu'à ce que les médecins lui annoncent une erreur de diagnostic.Au soulagement succède immédiatement une immense lassitude. Comment vivre encore quand la mort programmée et attendue laisse place à une vie supplémentaire ? Patrick choisit de se cloîtrer dans une chambre d'hôtel, loin des siens, de sa famille, de ses amis. Commence alors une retraite cocasse et propice aux désirs les plus inattendus.

08/2012

ActuaLitté

Littérature française

Une certaine joie

Journal d'une déambulation à travers une ville de France peignant la banalité du quotidien, mettant en évidence la signification des détails les plus infimes. Les descriptions tendent à révéler un monde intérieur en évolution.

06/2009

ActuaLitté

Littérature étrangère

Une Certaine parenté

"J'ai vécu toutes les époques, les belles et les laides, les folles et les raisonnables, deux guerres mondiales... quatre chiens, trois épouses, deux châteaux, une bibliothèque fidèle et quelques amis comme vous", dit Branly au narrateur en l'entraînant vers une table de l'Automobile Club qui surplombe le jardin des Tuileries. Tout au long de cet après-midi de novembre, le vieil aristocrate évoquera l'étrange destin des Heredia. De souche française, ils ont essaimé en Amérique latine, mais une attirance obscure renvoie leurs descendants à une demeure proche d'Enghien, où les feuilles meurent au cour même de l'été. Au fil de son récit, Branly se souviendra - ou rêvera - des pans secrets de sa propre vie, renvoi opaque à d'autres vies, d'autres morts peut-être. Faut-il admettre que nous avons un fantôme à nos côtés, qui se confond avec notre être "comme la mer dans la mer" ? D'abord simple auditeur, l'auteur se trouve pris comme dans une nasse. À mesure que le comte de Branly lui livre les pans d'un récit voué au secret, il comprend qu'il en est l'ultime dépositaire, contraint par là même d'en devenir le narrateur. Une certaine parenté est l'un des romans les plus étranges de Carlos Fuentes. Au travers de dialogues apparemment banals, l'écriture glisse imperceptiblement - diaboliquement - vers sa propre subversion, chaque geste acquiert plusieurs "sens", faisant basculer la raison, la logique, les identités, déformant les rapports du temps et de l'espace. L'homme du monde a érigé la courtoisie au rang de maxime philosophique. Pourtant, sous le masque lisse, la mort rôde parmi le grouillement des fantasmes. L'invisible sous-tend chaque épisode et ronge, larvé, les apparences du quotidien. Pour dire ce fantastique, Carlos Fuentes utilise aussi l'arme visuelle, sensitive : celle de la poésie.

01/1982

ActuaLitté

Acteurs

Une certaine lenteur

Rebelle de naissance, toujours joyeusement subversive par son art, Catherine Deneuve est la figure exquise pour toutes celles et tous ceux qui désirent commencer leur vie sans avoir jamais à courber la nuque. Une leçon de liberté, de fantaisie, de choix souverains, de fidélité à l'anarchisme de l'enfance. (Arnaud Desplechin)

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

Un certain mois d'avril à Adana

Nous sommes en avril 1909 à Adana, au sud de la Turquie. Adana, l'opulente plaine de Cilicie, ses champs de coton et ses vergers, le fleuve Seyhan, la mer Méditerranée. Qui aurait pu prévoir que des massacres ravageraient cette terre ? Que la folie saisirait le parti Union et Progrès ? Aucune union en vérité, aucun progrès. Il y a là des amis, des familles, des bergers, le poète Diran Mélikian, Atom Papazian le joaillier, Vahan le révolutionnaire. Ils assistent à la montée de la haine et de l'intolérance. Certains prient, d'autres prennent les armes et combattent. La mort frappera la plupart, l'exil sera le lot de certains. C'est toute la puissance du roman de Daniel Arsand de réinventer une ville et d'évoquer le destin d'un peuple. De donner un visage à l'Histoire.

08/2011

ActuaLitté

Romans historiques

Le passant de Vienne. Un certain Adolf

Vienne, 1923. Un obscur agitateur vient d'être incarcéré après un putsch raté à Munich. A l'ambassade de France, on demande à un jeune attaché, Philippe de Gondrange, d'enquêter sur la jeunesse de cet Autrichien sorti de nulle part. Qui est donc cet étudiant recalé aux Beaux-Arts, ce vagabond qui vend des vues de Vienne sur cartes postales à des marchands juifs, bourre ses souliers troués de papier journal et dort sur des bancs de square ? Un trublion de brasserie ? Un démon surgi de la marmite des sorcières ? Ou seulement un passant excité, un petit bourgeois qui rêve de devenir quelqu'un dans le fantastique tourbillon artistique et intellectuel de la Belle Epoque viennoise ? "Il s'agit sans nul doute d'un de ces personnages pittoresques dont l'histoire fourmille, dira un colonel du 2e Bureau. Il y a toutes les chances pour qu'on n'en entende plus jamais parler". Cet homme quelconque mettra le feu à l'univers. Il s'appelle Adolf Hitler. Grand reporter, romancier, mémorialiste, chroniqueur à Service littéraire, Christian Millau a vu enfant, en 1937, un Hitler tout sourire sur son balcon de Berchtesgaden et aussi les détenus de Dachau en tenue de bagnard. Ces images ne l'ont jamais quitté. Le passant de Vienne n'est pas un livre d'histoire. C'est un roman où l'essentiel est vrai. Le reste est imaginé.

04/2010

ActuaLitté

Théâtre

Monsieur Siamois. Suivi de Un certain Pâhouh

Monsieur Siamois : un jeune homme fou parle avec ses trippes d'un cauchemar dont son pays vient tout juste de sortir et dit tout ce qu'il a sur le coeur. Le fou poursuit son histoire avec des interlocuteurs invisibles que lui seul voit.

06/2012

ActuaLitté

Faits de société

Le "certain âge"

" L'enfer des femmes, c'est la vieillesse... ", a méchamment conclu La Rochefoucauld [...]. En fait vieillir vous précipite dans un monde jusque-là inconnu - j'y suis ! C'est comme une nouvelle naissance qui force à réapprendre l'usage de son corps, de son esprit, la gestion de ses gestes, de ses horaires, jusqu'à ses mœurs. En renonçant à l'amour ? Je crois au contraire que le " certain âge ", c'est l'âge de l'amour. Car si tout passe, l'amour reste et même s'approfondit : qu'il soit actuel ou souvenir, chaste ou pleinement vécu. Mes contemporaines, Claude Sarraute, journaliste, Sonia Rykiel, créatrice de mode, Marguerite Mazurier, agricultrice, Antoinette, ex-mannequin, me confient leurs impressions sur notre voyage parallèle dans le temps, sa douceur et ses cruautés. [...] Comme elles sont lucides et sincères !

10/2007

ActuaLitté

Poésie

Sourd et certain

Je suis sourd et j'écris/ Pour être à l'écoute/ A travers la poésie,/ des histoires, des témoignages/ Des réflexions sur la surdité./ Quand vous aurez lu ce livre, vous pourrez déjouer les dialogues de sourds.

02/2019

ActuaLitté

BD tout public

Sarah Cole. Une histoire d'amour d'un certain type

Par une soirée de désoeuvrement, Paul s'arrête au Osgood's Bar. Il est abordé par une femme d'une quarantaine d'année, Sarah Cole. Cette mère de famille malheureuse est venue avec des collègues de travail boire un verre avant de retourner dans son triste foyer. Ils se revoient la semaine suivante. Tout sépare ces deux personnes, Paul est un beau gosse, avocat aisé. Sarah est manutentionnaire dans une imprimerie, malheureuse en amour, et franchement laide. Paul est pourtant apparemment séduit par cette femme, la détresse de SarahPaul acceptera-t-il de sortir publiquement avec Sarah Cole ? Où tout cela n'est-il pour lui qu'un petit jeu pervers ?

05/2010

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaall

Le bourgmestre de Rotterdam, Mynheer Superbus Von Underduk, reçoit un jour une bien étrange lettre tombée du ciel. Il s'agit d'un message de Hans Pfaall, un escroc qui, pour ne pas payer ses dettes, a posé une bombe chez ses créanciers avant de s'enfuir en montgolfière vers la Lune ! Une histoire burlesque et merveilleuse, admirablement écrite, par l'un des plus grands génies de la littérature américaine.

05/2003

ActuaLitté

Critique littéraire

Colette, une certaine France

Colette incarnait et incarne toujours une certaine France : la célébration de la nature et la passion du théâtre, la règle et l'ordre de la province, la frivolité et le désordre de la vie parisienne. Peu d'auteurs auront travaillé avec autant de persévérance à l'élaboration de leur mythe. Durant toute sa vie, Colette n'aura cessé d'entretenir une véritable vocation an bonheur. En reprenant le cours de la vie et de l'œuvre de Colette, et en rétablissant au passage certaines vérités, égratignant donc la fameuse légende, Michel del Castillo confirme qu'entre les faits et les sentiments il y a toujours l'écart de la littérature. Après une œuvre abondante qu'il qualifie lui-même de sombre, il nous offre un livre lumineux et solaire, comme s'il avait voulu écrire pour la première fois l'amour de son pays d'adoption.

03/2001

ActuaLitté

Littérature étrangère

Certains souvenirs

Peintre des sensations et des sentiments, Judith Hermann renoue, après un premier roman, avec l'art de la nouvelle qui l'a révélée. Elle l'affine et s'impose comme l'une de ses plus grandes voix, dans ce recueil où l'on retrouve toute la finesse et la mélancolie de l'auteur de Maison d'été, plus tard, mais surtout son talent pour capter, en peu de mots, le mystère et la subtilité des choses. Quelle proximité avons-nous avec les gens que nous aimons ? Que se passe-t-il lors d'une rencontre ? Qu'en reste-t-il ? En dix-sept récits, Judith Hermann explore ces moments décisifs, ces instants où toute une vie se transforme : un regard qui fait naître une soudaine intimité ; un être qui croise notre route, nous accompagne, nous rend heureux et pourtant nous échappe. Avec précision et légèreté, Judith Hermann trouve les mots pour exprimer l'insaisissable.

01/2018

ActuaLitté

Littérature française

Un amour de Paul

Rome, 1989. Relevant le défi lancé dans les années 70 par Pasolini, un romancier (Paul Saulino) s'attaque à l'écriture d'un film sur la vie de saint Paul. Il a été engagé pour ce travail par un producteur (Hugo L'homme) qui est aussi son ami et son mentor. Au cours d'une visite sur le lieu du martyre de l'apôtre, Paul croise Eden Pym, une jeune actrice aux yeux d'ange, au corps de top model, mais à l'esprit névrosé et tourmenté par les problèmes de foi. Au-delà de l'aventure sexuelle, Paul entrevoit la possibilité d'être heureux avec Eden. Cependant il est contraint de présenter sa nouvelle maîtresse à Hugo qui, aussitôt, voit en elle la star du futur film. A qui Eden se donnera-t-elle ? A Paul comme amante ? A Hugo comme actrice ? Ou choisira-t-elle son chemin de Damas et la foi ?

02/2000

ActuaLitté

Philosophie

Pour un catastrophisme éclairé. Quand l'impossible est certain

Le temps est venu de mener une réflexion sur le destin apocalyptique de l'humanité : avec le siècle qui s'achève, nous avons en effet acquis la certitude que l'humanité était devenue capable de s'anéantir elle-même, soit directement par les armes de destruction massive, soit indirectement par l'altération des conditions nécessaires à sa survie. Le pire n'est plus à venir mais déjà advenu, et ce que nous considérions comme impossible est désormais certain. Face à cette situation inédite, la théorie du risque ne suffit plus : il nous faut apprendre à affronter la catastrophe, à ne plus l'imaginer dans un futur improbable mais à la penser au présent. Et pourtant nous refusons de croire à la réalité du danger, même si nous en constatons tous les jours la présence. C'est au caractère inéluctable de la catastrophe et non à sa simple possibilité que nous devons désormais nous confronter.

04/2004

ActuaLitté

Fantasy

Un certain goût de plomb - Tome 1. Balles perdues

Un certain goût de plomb est une saga de wild fantasy qui joue avec les codes de l'ouest sauvage américain, les tord pour les franciser et leur donner une couleur occitane. Arnaud Cazelles excelle dans l'art d'écrire des personnages uniques, attachants, crédibles. Ayant travailler dans les ressources humaines, l'auteur comprend la nature des gens, s'en sert pour émouvoir son lecteur. Vous ne resterez pas indifférent face aux mésaventures de Charlise, Nad, Jo et tous les autres. Roman choral, les chapitres alternent les points de vue sur la guerre qui déchire Les Baronnies. Dans cette histoire, il n'y a ni bons ni méchants (mais des brutes et des truands, ça, oui), seulement des personnes qui se battent pour survivre, pour fuir, pour tirer leur épingle du jeu. Quatrième de couverture : "Les revolvers pétaradent, les os éclatent, les chairs se déchirent. La Guerre des Jabots empoisse la terre d'un sang noir. La poudre et le plomb sont les armes choisies par le baron de Parcendres pour réunir Les Baronnies sous son joug. Son ambition, obscène et sans gloire, gangrène le continent jusqu'aux petits villages comme La Creusée où vit Charlise. Arrachée à ses parents par la stratégie sans scrupule du colonel Dusneau, la gamine se lie, malgré elle, à deux hors-la-loi en cavale. Aveuglés par leur orgueil, les humains ne voient pas la menace chamanique qui grandit dans l'ombre".

05/2022

ActuaLitté

Littérature française

Aventure sans pareil d'un certain Hans Pfaall. 2019

D'après les nouvelles les plus récentes de Rotterdam, il parait que cette ville, est dans un singulier état d'effervescence philosophique. En réalité, il s'y est produit des phénomènes d'un genre si complètement inattendu, si entièrement nouveau, si absolument en contradiction avec toutes les opinions reçues que je ne doute pas qu'avant peu toute l'Europe ne soit sans dessus dessous, toute la physique en fermentation, et, que la raison et l'astronomie ne se prennent aux cheveux.

05/2021

ActuaLitté

Autres éditeurs (P à T)

Paulo des bords de Saône. Une histoire de Paul Bocuse

Fils et petit-fils de cuisiniers, Paul Bocuse naît en 1926 dans l'Auberge du pont de Collonges, près de Lyon. Petit pirate de la rivière, il découvre les secrets de la nature. Entre deux recettes, son père lui apprend à pêcher les goujons et à imiter les cris d'oiseaux. Après la guerre, il part apprendre le métier auprès des meilleurs : la Mère Brasier, Lucas Carton, Fernand Point. Mais il revient vite à Collonges, reprend le restaurant de ses parents et décroche les trois étoiles du guide Michelin. Nommé Cuisinier du siècle, Paul Bocuse a exporté ses recettes dans le monde entier. Voici son histoire... Textes de Marie-Hélène Branciard - illustrations de Morgane Malaperte Préface de Périco Légasse

06/2021

ActuaLitté

Aviation

Une histoire des hélicoptères légers en France

Depuis ma naissance, au 41 boulevard Jean Jaurès à Carcassonne, à côté du clocher de l'église Saint-Vincent, j'ai vu les Stamps virevolter au sommet de leurs trajectoires, à la verticale de la piste de Salvaza. Plus tard, alors que j'avais à peu près dix ans, ma mère présenta à ses trois fils, d'après un livre qu'elle s'était procuré, les études après le Baccalauréat. Sup-Aéro m'enchanta, avec sa soufflerie et ses multiples travaux pratiques. Je m'exclame? : c'est cela que je veux faire, ce qui fit rire toute la famille. En classe prépa à Louis le Grand, à Paris, c'est toujours le concours commun Mines-Pont qui m'attire, car il contient aussi l'école Supaéro. J'y rentre quatrième, en 1966. En deuxième année, nous travaillons sur le projet Concorde ; je m'y investis beaucoup. Mais l'ingénieur de Toulouse, qui corrige mon projet, ne peut m'expliquer pourquoi la solution que je propose, pour améliorer la mauvaise qualité de l'aile mach 2 aux basses vitesses, ne marche pas. N'étant pas compris, je décide de ne pas aller travailler à Toulouse. J'irai, donc, à Marignane, sur les hélicoptères, où j'atterris en octobre 1968, sans aucune connaissance de ces merveilleuses machines. J'y resterai, jusqu'au début 2015. C'est cette histoire que raconte ce livre.

03/2024

ActuaLitté

Littérature française

Une certaine idée de Paris

" Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de Paris, celle qui me conduit à ne pas me résigner à voir se dégrader chaque jour d'avantage la ville où je suis né, où j'ai grandi, étudié, exercé mes activités professionnelles et dont je suis l'élu. Cette certaine idée, c'est celle qui m'amène à refuser d'accepter que la ville-lumière soit sur le point de s'éteindre, que la plus belle ville du monde devienne laide, et que la ville qui faisait rêver tourne au cauchemar... A quelques mois des élections municipales de mars 2020, c'est cette conception d'une bonne politique municipale, n'ayant d'autre objet que le bien commun, cette volonté d'être toujours à l'écoute et au service de mes concitoyens que j'ai fait prévaloir dans l'arrondissement dont je suis le maire, que je souhaite voir appliquer maintenant à Paris. Mon savoir-faire et mon expérience d'élu, j'espère désormais pouvoir les mettre pleinement au service de la ville que j'aime. " Dans cet ouvrage, Jean-Pierre Lecoq apporte sa contribution à la reconquête de la capitale, fruit d'une réflexion ouverte et de propositions pragmatiques au service des Parisiennes et des Parisiens.

09/2019

ActuaLitté

Littérature française

Une certaine concordance des sentiments

Que fait un homme lorsqu'il sait qu'il n'a plus qu'une seule semaine à vivre ? Il pense et il regrette, il pleure sur ce qu'a été sa vie et ce qu'elle aurait pu être. Un mourant est rarement stoïcien. Le temps qui passe ou plutôt qui est passé. Seul, perdu dans le XVe arrondissement de Paris où il vit et mourra en étranger, il a comme unique témoin de sa déchéance, une femme mi-infirmière, mi-gouvernante, Anna. Elle est sa dernière complice. Avec elle, il évoque cette Bretagne dont il continue à rêver et que seuls les mots font vivre. Et il ressasse. Le grand amour de sa jeunesse, Cri, est en permanence dans ses pensées et dans les souvenirs où il aime à macérer encore une fois jusqu'à la mort qu'il sait proche. Saoul de reproches et d'alcool, de vieillesse et de culpabilité, il sait qu'il a perdu toute dignité. Il sait qu'il y a des souffrances bien pires que la sienne mais cette souffrance enfin évidente qu'il découvre si aiguë est précisément la sienne. Et puis la dignité n'est pas, pour lui, le mot que l'on peut associer, avec justesse, à ce passage ou à cette disparition. Tantôt pathétique et tantôt répugnant, il a tout abandonné hormis ce qu'a été sa vie.

07/2015

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Plaidoyer pour une certaine anormalité

A ceux, aujourd'hui nombreux, qui ne voient dans la psychanalyse que la forme moderne de l'effort pour «normaliser» toute expression déviante, ce livre apporte une double réponse. D'une part, il existe une «suradaptation» à la réalité dont seule l'expérience analytique révèle la misère psychique sous-jacente. D'autre part, les «déviations» les plus aberrantes témoignent, quand on parvient à en reconstruire le scénario inconscient, d'une créativité remarquable. S'il est rare d'entendre des psychanalystes plaider pour une certaine anormalité, c'est qu'il est rare aussi d'en rencontrer qui consentent à mettre en question, au-delà même de leur savoir et de leur méthode, leur identité d'analyste. Or c'est aux «cas» qui ébranlent celle-ci que s'intéresse plus particulièrement Joyce McDougall : les patients qui, pour être différents du «bon névrosé classique», sont trop rapidement étiquetés comme caractériels, pervers, narcissiques, psychosomatiques. En fait, pour peu qu'on sache aller au-devant de leur souffrance, ils portent l'analyste aux limites de l'analysable, du représentable, du narrable. C'est sur ce terrain, où il faut sans cesse inventer pour comprendre, que nous conduit l'auteur, avec une exceptionnelle liberté de pensée et de style.

11/2001

ActuaLitté

Littérature française

Une certaine idée du bonheur

"Irène Frain sait nous parler comme en confidence. A travers des textes ciselés, humains, d'une vérité frappante, la romancière montre un talent rare pour raconter avec un sens exacerbé du détail juste. Un regard perçant au service d'une écriture farouchement libre. C'est un don et un art que de savoir ainsi capter l'attention. Irène Frain nous fait un cadeau qui n'a pas de prix ? : une émotion sans pareille qui va avec la sincérité quand elle s'unit au talent". Eric Fottorino, Directeur de l'hebdomadaire Le 1 Irène Frain est l'auteure de plusieurs romans, ainsi que de portraits de femmes pour la presse.

08/2021

ActuaLitté

Littérature française

Une certaine raison de vivre

"J'ai toujours envie de te gifler... Continue à écrire et on va continuer à faire l'amour puisqu'il n'y a que ça qui marche entre nous. Tu vas signer la paperasse de mon père... Je vais avoir une autre vie, Jean, mais, dans cette autre vie il y aura un tiroir secret, et dans ce tiroir il y aura toi. Et si un jour tu as quelque chose à me proposer, dis le-moi. Ne regarde pas mes larmes, elles ne veulent pas dire grand chose, écris, mon Jean, surtout n'arrête pas, j'aime que tu écrives... Je m'offrirai certaines de tes phrases, même si elles ne sont pas pour moi. Je suis jalouse de cette guerre qui te garde pour elle, qui te fait marcher seul je ne sais où... sans moi... sans ta femme... Je pense que je suis la seule veuve de guerre dont le mari est vivant et devant ses yeux". Du grand massacre de 14-18, Jean Fournier revient indemne physiquement mais broyé de l'intérieur. Démobilisé, il fait tout ce qu'il peut pour y croire, croire qu'un avenir est encore possible après cinq années à voir et entendre ce que des yeux et des oreilles de vingt ans ne devraient pas avoir à saisir. Il retrouve son emploi discret dans une banque et le destin lui fait grimper les échelons par la grâce d'un amour fol : celui d'Alice. Mais Alice, malgré ses efforts, le voit rêver de hauteurs qu'elle ne connaît pas, celles des cimes où un berger lui a, un jour, offert un autre regard sur les hommes et sur la vie.

08/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

La bonté, une certaine folie ?

Don Quichotte, Jean Valjean, Monsieur Pickwick et l'Idiot sont des hommes au destin peu commun, des originaux ou des parias qui sont très souvent seuls tout en étant en contact avec la société. Ils ont un comportement inhabituel qui les fait passer pour fous aux yeux des autres. Comment se manifeste leur folie ? Ils se montrent bienveillants envers leurs semblables et tentent de faire triompher les valeurs du Christ : l'amour, le pardon et la paix. Mais c'est le contraire qui se produit car il y a une inadéquation fondamentale entre ces antihéros et la société dans laquelle ils vivent. À la lecture de l'Évangile selon Saint Jean on constate que certains passages semblent s'entretenir de nos quatre personnages : « Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres. Si le monde vous hait, sachez que moi, il m'a pris en haine avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n'êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tirés du monde, pour cette raison, le monde vous hait. » (Jn 15, 17-19) Youssef Ferdjani plaide donc ici pour la folie. Faire preuve de bonté s'apparente à une forme de suicide puisque les valeurs du Christ sont bafouées dans la société humaine. Cette idée a été développée par plusieurs philosophes : Érasme, Kierkegaard et Nietzsche. Mais ce sont les grands écrivains Cervantès, Hugo, Dickens et Dostoïevski qui ont le mieux donné vie à cette tension entre bonté et folie. Un ouvrage destiné à ceux qui ont pris le parti de la « douce » folie !

10/2015

ActuaLitté

Sciences politiques

Une certaine vision du Liban

Figure emblématique de la résistance contre l'occupation syrienne du Liban, Michel Aoun s'est imposé au fil des années comme le personnage incontournable du paysage politique libanais. Ce "fougueux" militaire, élevé à la dure école de l'armée durant la guerre du Liban, entre en politique en 1988 lorsque Amine Gemayel, président de la République, le nomme Premier ministre. Michel Aoun n'aura de cesse, durant ses deux années de mandat, de rétablir l'autorité de l'État et de libérer le territoire de l'occupant syrien - en vain. Le 13 octobre 1990, une offensive syro-libanaise sur ce que l'on appelle le "réduit chrétien" sonne le glas de ces deux ans d'espoir. Le général est contraint à l'exil. Il passe quinze ans en France avant de rentrer au pays en mai 2005. Les Syriens sont partis et il ressent ce départ comme une victoire personnelle en affichant l'ambition de rassembler. La conclusion, au début de l'année 2006, d'une "entente" entre le Courant patriotique libre du général Aoun et le Hezbollah a suscité de nombreuses interrogations, tant au Liban que dans les rangs occidentaux. Michel Aoun propose, à travers cette entente "audacieuse" et "avant-gardiste ", un "projet de société" qui transcende les clivages sociaux et communautaires traditionnels afin d'apporter, à l'heure du "choc des civilisations", une réponse aux crises identitaires et à la question du "comment vivre en paix dans une société pluraliste?"

05/2007

ActuaLitté

Photographie

Andy Summers. Une certaine étrangeté

Pour le grand public, Andy Summers est le génial guitariste et compositeur du groupe mythique The Police, l'un des plus connus au monde. Parallèlement à son activité musicale, Summers a cependant construit une oeuvre photographique unique, contrepartie mentale et visuelle de sa musique, marquée par une recherche mélodique complexe, des harmonies aux couleurs plutôt mélancoliques, voire convulsives. Les sujets photographiques qu'il privilégie — activités des métropoles américaines ou japonaises, rues fascinantes des cités sud-américaines... — appartiennent principalement à cette frange du surréalisme urbain, si chère aux écrivains français André Breton et Louis Aragon, qui en ont exploré l'étrangeté fructueuse. Le style photographique d'Andy Summers touche à cette "inquiétante étrangeté" dont parle Sigmund Freud, sentiment d'anxiété face à un domaine familier semblant soudain masquer un secret générateur d'angoisse. Summers apparaît comme un guetteur nostalgique, désireux de soustraire les derniers éclats poétiques ou les secrets insolites d'un monde encore diversifié, enregistré avant sa liquidation finale engagée par la globalisation.

02/2019

ActuaLitté

Littérature française

une-certaine-absence@gmel.ei

Une lettre inquiétante, un accident de circulation qui laisse son associé plongé dans le coma, et pour autant Mel, l'insomniaque détective au patronyme imprononçable, ne parvient pas à secouer l'apathie dans laquelle il s'enlise jour après jour. Seule la beauté flamboyante d'Aileen O'Shaughnessy, sa jeune enquêtrice irlandaise qu'il aime d'un amour impuissant et dont comme en rêve il va sauver la vie, irradie jusqu'au coeur de ses nuits blanches et lui permet de garder le cap. Mais où va le mener la recherche hallucinatoire de cette personne disparue qu'il est devenu pour lui-même, parasitant ses autres enquêtes et les frappant d'inanité ? Sur un banc de Galway, la ville natale d'Aileen, deux écrivains de bronze en grande conversation semblent aborder le mystère, sans toutefois trop l'approfondir...

02/2015