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Soldats guyanais. Prisonniers de l'armée allemande, Grande Guerre 1914-1918

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Histoire de France

Histoire mondiale de la Grande Guerre 1914-1918

Ce texte original dessine un panorama complet de l'une des plus grandes catastrophes du siècle dernier grâce aux confrontations des légendes et des faits historiques recensés et analysés par l'auteur.

02/2017

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Documentaires jeunesse

1914-1918

Pour les Européens d'aujourd'hui, la Première Guerre mondiale reste l'un des événements majeurs du siècle et, en même temps, l'un des plus difficiles à comprendre, au point qu'il paraît parfois absurde. Depuis l'assassinat de Sarajevo jusqu'au défilé de la victoire, à Paris, le 14 juillet 1919, Michel Winock a choisi de raconter et d'expliquer cette guerre sous tous les angles possibles. Les grandes phases militaires, de la guerre de mouvement en 1914 à l'affrontement interminable des tranchées, sont présentes. On découvrira aussi les épisodes de la guerre psychologique, l'héroïsme des enfants et des femmes, la mobilisation des énergies qui transforment ce combat européen en une guerre mondiale. On comprendra enfin le caractère particulier de 1914-1918, le courage des soldats, à Verdun ou sur la Somme, leur ténacité dans l'enfer quotidien de la boue des tranchées et des bombardements, leur lassitude parfois et leur acharnement qui ont tenu quatre ans l'Europe en haleine. Grâce à une iconographie riche et souvent rare, ainsi qu'à un ensemble de cartes exceptionnel, Michel Winock, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, spécialiste de l'histoire du XXe siècle, fait découvrir de manière originale l'histoire de ces 52 mois qui ont changé le siècle.

09/1998

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Première guerre mondiale

Les prisonniers de guerre français dans <i>L'Illustration</i>. (1914-1919)

Au cours de la Grande Guerre, le sort des prisonniers français en Allemagne n'a jamais constitué une priorité pour le gouvernement français, les informations les concernant n'ont jamais été mises en avant. C'est donc en temps de guerre un sujet marginal. Tomber aux mains de l'ennemi, surtout en étant indemne est pour beaucoup de responsables politiques et militaires du pays, une marque de lâcheté, d'infamie, voire de trahison. Les déclarations de Joffre à ce sujet reflètent l'avis général. Cependant l'information concernant leur traitement devient, à partir d'octobre 1914, un enjeu dans la guerre médiatique à destination des opinions publiques et des neutres. Comme tous les grands périodiques, L'Illustration, par la publication de dessins, de photographies et d'articles a participé à cette campagne d'information - et de manipulation - quand il s'agissait de donner des nouvelles sur les prisonniers ennemis détenus par la France. Mais quel est le message que ses rédacteurs ont transmis à leurs lecteurs et à l'étranger sur les prisonniers français majoritairement détenus en Allemagne ? A quel rythme ? Sous quelle forme ? Quels étaient le niveau de validité des informations délivrées et l'objectif visé ?

02/2023

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Histoire de France

Mes carnets de guerre et de prisonnier 1914-1919

Encore un carnet de guerre dira-t-on ! Mais quand il s'agit de celui d'un père de famille, de 34 ans, catholique et breton ce document a des chances d'être original. Quand ce soldat de la territoriale, dont la destinée était de rester éloigné du front, se retrouve en 1915 en première ligne au coeur de la bataille autour d'Ypres, l'intérêt devient évident. Lorsque, après avoir vécu ses quatre ans de guerre, il est blessé gravement au Chemin des Dames, est fait prisonnier, est opéré par les Allemands et traverse l'Allemagne pour rejoindre un camp d'officier au sud de Dantzig, le récit devient passionnant. Enfin, quand après le i1 novembre 1918, c'est en vainqueur que pendant plus de deux mois, il va découvrir une Allemagne révolutionnaire et les difficultés de se faire rapatrier, c'est un aspect peu connu de ce qu'ont vécu ces " poilus ordinaires ". Ces neuf carnets d'écoliers ont été retrouvés par sa petite fille Françoise dans les papiers de famille à la mort de sa mère. Paul Cocho les gardait précieusement sur lui et les rapportait à Saint-Brieuc à chacune de ses rares permissions. Ce fut pour elle une découverte: son père ne lui en avait jamais parlé. Les avait-il même lus ? Passionnée, elle entreprit de transcrire la petite écriture régulière. Dès sa première lecture, la décision de les publier, sans en changer un mot, lui parut une évidence.

04/2010

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Histoire de France

La Grande Guerre des civils (1914-1919)

En août 1914, l'existence de millions d'hommes et de femmes a basculé avec l'ordre de mobilisation générale. Or, jusqu'à aujourd'hui, aucun ouvrage, parmi les milliers consacrés à la Grande Guerre, ne s'est penché sur le quotidien de ces 36 millions de civils - pour environ 6 millions de militaires - qui ont vécu le conflit en dehors des tranchées, à l'arrière ou dans les zones occupées par les Allemands, entre 1914 et 1918. Ces civils sans qui la guerre n'aurait pu être gagnée. Avec cet ouvrage très documenté, Eric Alary comble enfin un vide historiographique de taille. Mêlant histoires intimes et analyses de l'historien, il raconte les séparations, les évacuations, les exodes, les deuils infinis, la place nouvelle de millions de femmes et d'enfants dans une société recomposée, les privations matérielles et alimentaires, les grèves, les bombardements aériens, la lente démobilisation des hommes entre 1918 et 1920, sans oublier le retour difficile des blessés et des mutilés dans leurs foyers et les terribles ravages de la grippe espagnole. Un siècle après le début de la Grande Guerre, il était essentiel de faire partager, enfin, l'histoire et les souffrances de ces Français oubliés.

10/2013

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Histoire de France

Guyane, 1914-1918. Une colonie et ses soldats dans la Grande Guerre

En novembre 2013, le président de la République a annoncé pour 2014 l'ouverture des célébrations nationales consacrées au centenaire de la Première Guerre mondiale, qui auront lieu jusqu'en 2018, et se prolongeront probablement jusqu'en 2019 pour tenir compte du Traité de Versailles. Les historiens, archivistes, chercheurs et enseignants, sont de plus en plus dubitatifs, voire clairement hostiles, face aux commémorations historiques, notamment en réaction aux différents textes mémoriels dont le législateur - c'est, avec les amendements de circonstance ou de blocage, sa grande spécificité de parlementaire français - nous a gratifié ces dernières décennies. Et, depuis que sont également instituées des "célébrations nationales", les journées "historiques", les commémorations "émouvantes" et les paroles de repentance pleuvent comme à Gravelotte... Il en est autrement pour le Centenaire de la Grande Guerre. Pour la France, elle n'a pas concerné une communauté particulière, mais l'ensemble d'une nation, avec tous les peuples qui la constituaient, et tous les groupes sociaux. Elle a été mondiale, tant par l'étendue et la diversité des théâtres d'opération, que par les pays qui y ont pris part. Et puis, il y a le temps, l'ancienneté du "fait" historique. Il n'existe plus d'acteurs de cette période, peu de leurs propres enfants sont encore vivants. La phase mémorielle a eu lieu principalement dans l'Entre-deux-guerres, et s'est en partie éteinte après Vichy. Enfin, les relations entre les états du Vieux continent ont changé, et les anciens pays de l'Axe ne sont plus depuis longtemps ressentis comme hostiles ; ils ont pour la plupart noué des liens d'amitié solides avec les démocraties européennes et, pour certains d'entre eux, sont des régimes exemplaires en matière de démocratie, de libertés individuelles et collectives. La Grande Guerre, ses acteurs, sa mémoire, ne constituent plus un enjeu politique, même mineur, au plan national ou au plan européen. Le temps de l'Histoire est venu, et la commémoration du Centenaire de 1914-1918 est l'occasion pour les chercheurs de tenter, par leurs travaux, de répondre à une demande sociale bien légitime de connaissance sur cette période essentielle de notre histoire.

09/2014

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Histoire de France

Quelques vérités sur la guerre de 1914-18. Deux frères, Joseph et Césaire, "Morts pour la France"

A partir du vécu de son grand-oncle Joseph (d'août 1914 au 22 mars 1916) puis de son grand-père Césaire (d'avril 1915 au 20 août 1918) et des lettres de sa grand-mère Honorine, André Payan-Passeron nous fait vivre les terribles réalités humaines et militaires de cette guerre totale avec l'Allemagne qui a bouleversé la vie des individus, des familles, des régions envahies, de la France impériale et des autres pays européens. La bravoure des Méridionaux du 15e Corps et de la 29e Division. Avec Joseph (mort en héros) et son 141e Régiment de Marseille, on va d'abord réhabiliter comme il se doit l'honneur des Méridionaux du 15e Corps diffamé après la défaite de la 2e Armée française en Lorraine allemande le 20 août 1914. Puis avec lui et son régiment, on va faire toute la lumière sur la soi-disant défaillance de la 29e Division et de ses unités d'Antibes et d'Avignon diffamés depuis la victoire allemande du 20 mars 1916 dans le bois de Malancourt durant la bataille de Verdun. L'héroïsme du 6e BCA de Nice et les exploits du 65e BCP d'Epernay. Avec le chasseur alpin Césaire et son 6e BCA de Nice, on va vivre l'héroïsme dont ont fait preuve les "diables bleus" du pays niçois à Dieuze comme à Revigny puis sur le front sud des Vosges d'avril à novembre 1915. Puis avec lui et son 65e BCP d'Epernay, on va vivre les exploits d'un bataillon d'élite de la 56e Division de réserve engagée sur tous les fronts du nord de la France lors des grandes offensives (Verdun mai 1916, Somme octobre 1916, Chemin des Dames avril 1917, Somme août 1918) ou en défense lors des attaques allemandes (bataille de l'Avre mars 1918 où s'est joué le sort de la France avec le général Foch).

06/2017

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Critique littéraire

Guerre et poésie, 1914-1918

On réserve une grande attention au roman et au cinéma de la guerre 1914-1918. La poésie, à l'exception d'Apollinaire, pour la révolution de son écriture, n'est pas à la une. Ce livre rend hommage aux poètes de la Grande Guerre. Un siècle après, ils méritent cette justice, pour la valeur de leur écriture et pour leur douloureux témoignage. En 1914, les poètes se mobilisent. On a calculé un nombre impressionnant de poètes combattants : 2120 ! Où sont-ils ? Les quelques anthologies n'en retiennent qu'un cinquième, au maximum, souvent beaucoup moins. Tous ces poètes sont nos frères jumeaux. Ils sont les témoins d'un horrible massacre, qu'ils présentent dans le feu de leur parole poétique. Aimons-les. Lisons-les.

10/2014

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Histoire de France

La guerre mondiale 1914-1918

A l'heure de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, un événement exceptionnel traverse le monde de la réflexion historique. Un passionné, Jean Jacques Dumur, ancien militaire de carrière et chercheur opiniâtre, dévoile un manuscrit inédit de Philippe Pétain sur la Grande Guerre. Cette histoire-bataille que le maréchal Pétain fait de la guerre de 1914-1918 est l'oeuvre d'un officier supérieur peu enclin à livrer ses états d'âme. Le livre, sobrement intitulé La Guerre mondiale 1914-1918, écrit de la main du Maréchal entre 1920 et 1929, constitue une pierre essentielle pour l'édification de notre mémoire collective.

05/2014

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Histoire de France

Le Plateau picard pendant la Grande Guerre. Maignelay-Montigny, Saint-Just-en-Chaussée

Ce livre raconte le déroulement de la Grande Guerre sur le plateau picard, de 1914 à 1918. Après les premières semaines de guerre durant lesquelles l'armée allemande est apparue dans l'Oise, le front se stabilise et le plateau picard est se retrouve dans l'immédiat arrière-front français. Début 1917, les Allemands se replient dans le cadre de l'opération Alberich, mais avec l'opération Michaël, en mars-avril 1918, ils percent le front et la guerre s'installe sur le plateau picard. Elle atteint son paroxysme avec la bataille du Matz, en juin 1918, qui est l'une des deux dernières grandes offensives allemandes de la guerre. Vient ensuite la période de la reconquête, en août 1918. Cet ouvrage est illustré de très nombreuses photographies d'époque.

11/2018

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Histoire de France

Les Canadiens dans la Grande Guerre. 1914-1918

"De 1914 à 1918, près de 620 000 Canadiens ont servi sous l'uniforme et plus de 60 000 ont péri sur les champs de bataille. Ce sacrifice, auquel s'ajoute l'implication économique du Canada, a permis au dominion de renforcer sa cohésion nationale et de progresser dans la voie de l'indépendance vis-à-vis de la mère-Patrie britannique. Passant par Vimy, la Somme, les Flandres et... les forêts des Landes, ce guide propose un tour d'horizon complet de la participation canadienne à la Grande Guerre, de l'organisation de l'armée en 1914 aux derniers combats de 1918."

02/2018

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Histoire de France

1914-1918 : la Grande Guerre du général Giraud

Henri-Christian Giraud est journaliste et historien. Ancien rédacteur en chef du Figaro Magazine, il a notamment publié De Gaulle et les communistes (Albin Michel) et Réplique à l'Amiral de Gaulle aux Editions du Rocher en 2004.

01/2014

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Critique littéraire

Edmond Rostand dans la Grande Guerre 1914-1918

Bien qu'il fût hostile à la guerre, comme bon nombre d'écrivains, Edmond Rostand (1868-1918) adhéra au message d'union nationale. Avec originalité il se mit à clamer son amour du sol natal, sa foi dans le triomphe des sentiments de lumière. L'auteur de Cyrano de Bergerac, de l'Aiglon, de Chantecler participa à sa façon à la lutte en faisant l'éloge de ceux qui dans la boue, le froid et les privations s'élevaient contre les idées dévastatrices d'un ennemi impitoyable qui tuait, à la seule fin de soumettre les vivants. Edmond Rostand s'éteignit vingt et un jours après l'armistice dont, avec panache, il aurait salué la victoire à travers la paix retrouvée. " Edmond Rostand dans la Grande Guerre " se présente sous une forme chronologique. C'est année après année, mois après mois, semaine après semaine, que l'on suit Edmond Rostand et sa famille à travers les événements militaires, politiques, mondains, artistiques et littéraires, tant à Paris qu'au Pays basque lors de ses séjours à Cambo-les-Bains.

05/2014

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Histoire de France

Journal d'un soldat 1914-1918. Recueil des misères de la Grande Guerre

Joseph a tenu son journal chaque jour jusqu'à son retour du front, témoignage poignant de ces années de malheur. Avec ses camarades d'infortune, il a vécu quatre ans, enterré dans la boue, sous les obus, sous les bombes et les gaz. Tous, ils ont subi la rigueur des hivers et la fournaise des étés ; ils ont mangé du pain moisi et de la nourriture avariée ; ils ont subi des brimades et des marches épuisantes ; ils ont été exposés aux épidémies ; ils ont aussi fraternisé dans la douleur.

12/2010

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Histoire de France

D'une guerre à l'autre (1914-1918 - 1944)

Publié pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de la Libération de la France en 1944, ce volume, avec les expositions qui l'accompagnent, revient sur la façon dont ces périodes ont été vécues dans le département de la Seine-Maritime (alors Seine-Inférieure). Il fait aussi une large place à la mémoire collective de ces conflits, en s'appuyant sur les collectes organisées auprès des habitants de Seine-Maritime, qui ont donné lieu à près de 250 contributions et qui ont permis de rassembler plus de 12 000 pages ou images. Si, lors de la Première Guerre mondiale, le territoire seino-marin échappe à la ligne de front, il joue un rôle essentiel de base arrière dans la mise en oeuvre des opérations des Alliés. Les ports du Havre, de Rouen ou de Dieppe bénéficient d'une position stratégique pour le ravitaillement et l'acheminement des troupes britanniques et américaines. La Seine-Inférieure constitue également un refuge pour les alliés belges qui implantent leur gouvernement en exil à Sainte-Adresse. La situation du territoire au cours de la Seconde Guerre mondiale est évidemment bien différente puisqu'il sort en 1944 de quatre années d'occupation et qu'il se trouve directement concerné par les opérations militaires liées au Débarquement. Cette année 1944 est appréhendée à travers le quotidien des populations. Des actions de résistance à l'occupant sont menées sur le territoire tandis que les bombardements occasionnent d'importantes destructions dans les villes, rendant très rudes les conditions de vie. Une ouverture est faite en conclusion sur le devoir de mémoire et la manière dont a été commémorée la Libération pendant ces 70 dernières années.

05/2014

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Histoire internationale

Mémoires de la Grande Guerre (1911-1915)

Lorsque paraissent les deux premiers volumes des Mémoires de la Grande Guerre en 1923, l'écrivain Winston Churchill est bien plus populaire en Grande-Bretagne que le politicien. Le succès est immédiat : la Première Guerre mondiale est encore dans tous les esprits - elle n'est achevée que depuis cinq ans - et ces Mémoires traitent d'une période pendant laquelle Churchill était ministre. Premier Lord de l'Amirauté, il se trouve alors au coeur des affaires internationales, au plus près des leaders politiques et militaires du temps. Et ses écrits livrent donc un aperçu sans précédent des coulisses du conflit. Pendant près de cinq ans, il oeuvre aux préparatifs de la guerre, rencontre les différents responsables, tente d'imposer ses vues, est confronté aux différentes crises gouvernementales, attaqué à la fois par les conservateurs et les membres de son parti. Jamais inactif, il se rend en octobre 1914 à Anvers où l'armée belge est encerclée. Favorable à l'opération dans les Dardanelles, Churchill passe pour l'initiateur du projet ; son échec lui est alors imputé et il démissionne en novembre 1915. S'ensuit alors une douloureuse traversée du désert. Churchill se fait le chroniqueur des événements qui ont bouleversé l'Europe entre 1911 et 1915, et dont il a été le témoin autant que l'acteur. Un document irremplaçable sur l'histoire de la Première Guerre mondiale.

02/2014

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Histoire de France

La violence de guerre. 1914-1918

La Grande Guerre a été beaucoup photographiée, c'est une évidence. Elle l'a été de manière "officielle" par les reporters-photographes de la Section photographique de l'Armée, créée au printemps 1915 ; elle l'a été aussi à des fins de renseignement militaire. Mais la guerre fut bien davantage photographiée "au ras du sol", par ceux qui combattaient, gradés ou simples soldats. Les clichés de trois jeunes sous-officiers, promus officiers au cours du conflit, occupent une place de choix dans cet ouvrage. Henri Pétin. Jean Pochard et Robert Musso ont vécu au quotidien avec leurs hommes et ne se sont pas pensés comme des "reporters" mais comme des soldats, ponctuellement photographes amateurs. Pas d'héroïsme dans leur vision. L'historien Stéphane Audoin-Rouzeau présente et commente 120 photographies inédites, issues des fonds privés du Service historique de la Défense. Un témoignage juste et émouvant sur l'expérience combattante et la violence de guerre.

02/2014

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BD tout public

Putain de guerre ! Intégrale : 1914-1918

Le temps de respirer et de raconter notre guerre aux petits-enfants n'était pas encore venu. D'ailleurs, aurions-nous envie d'en causer de cette immonde tuerie, de ce suicide collectif, totalement à vomir ?

01/2014

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Première guerre mondiale

En temps de guerre (1914-1918)

Cet ouvrage s'inscrit dans le renouveau d'intérêt que rencontrent les thématiques de l'historicité et des temporalités dans les sciences humaines et sociales et en histoire des sensibilités. Il porte plus précisément sur le temps vécu en 1914-1918. Il s'agit notamment d'interroger les expériences et perceptions du temps, leurs représentations et mises en récit. Il s'intéresse aux différentes dimensions de l'inscription des acteurs sociaux dans le temps : les temps cycliques (alternance du jour et de la nuit, temps calendaire...), le temps linéaire (articulation entre passé et présent et projections dans l'avenir) et le temps historique (appréhension par les acteurs sociaux de l'époque et de l'événement vécu). Il vise notamment à interroger la manière dont l'expérience de guerre, en tant qu'elle est une expérience du temps, altère le temps social et individuel ordinaire mais aussi, déjà, comment les sciences sociales et de la psyché, dès les années de guerre et d'après-guerre, ont abordé cette question. Plus largement, il propose une relecture des expériences de la Première Guerre mondiale au prisme du temps. ?

10/2023

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Lecture 9-12 ans

Deux brèves de guerre 1914-1918

Deux témoignages d'enfants entrés en résistance lors de la Premiére Guerre mondiale. Deux histoires courtes pour les 9-12 ans. Une approche historique originale.

11/2013

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Histoire de France

Courrier du guerre. La poste aux armées, 1914-1918

Les Français avaient cru que la guerre serait courte ; ils comprennent vite qu'il n'en sera rien. Et, très vite, le moral des soldats dégringole... René Viviani, président du Conseil, prend conscience qu'il faut tout mettre en oeuvre pour que le lien ne soit pas rompu avec les familles, en décrétant par exemple la gratuité de l'affranchissement. Chaque jour, l'homme de troupe et l'officier adressent en moyenne deux ou trois lettres par jour et en reçoivent autant. On écrit à la famille, à la fiancée, y compris aux camarades de la tranchée voisine. Le trafic atteint en quelques semaines 4 millions de lettres, 1, 5 million de colis et 590 000 journaux par jour. Sans compter les télégrammes et cartes postales... Au Conservatoire de Paris, siège du tri postal, les retards s'accumulent. Sous le feu des critiques, Viviani demande au général Alfred Marty de moderniser la poste aux armées, créée pour les besoins de la guerre de 1870. Raphaël Delpard raconte les étapes de cette réorganisation stratégique. A l'aide de documents et de lettres inédits, il rappelle le rôle des vaguemestres et des marraines de guerre, évoque le problème de la censure militaire et s'intéresse aux courriers des prisonniers de guerre et des combattants africains.

10/2014

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Histoire de France

Des moines dans la Grande Guerre. Solesmes, 1914-1918

En août 1914, à la déclaration de guerre, les moines de Solesmes étaient réfugiés dans l'île de Wight, à Quarr Abbey. Leur état était celui d'expulsés d'un pays qui les ignorait depuis près de quatorze ans, mais voilà tout à coup suspendues par le ministère de l'Intérieur les lois qui pesaient jusqu'ici sur eux... Ces religieux devenaient soudain tenus de répondre comme tout un chacun à la mobilisation générale. Devant cet état de fait, les positions furent diverses dans la communauté. La première partie du livre expose les cas de conscience qui surgirent alors au monastère, les démêlés avec le Consulat de Southampton, les protestations des familles de moines au nom du patriotisme. La deuxième partie reproduit la correspondance avec leur abbé de sept moines partis à la guerre. Certaines lettres écrites sur le front, très touchantes, déchirantes parfois, témoignent toujours de l'influence bienfaisante qu'eurent ces frères sur leurs compagnons d'infortune. On y voit également une fidélité exemplaire à leur état monastique ou sacerdotal, ainsi que de la bravoure, et même de l'héroïsme. Deux frères ne revinrent pas à l'abbaye, morts de leurs blessures, l'un tombé lors de la bataille de la Somme et l'autre, près de Verdun. Quant à l'abbaye désertée de Saint-Pierre de Solesmes, en Sarthe, elle fut vite réquisitionnée et transformée en hôpital qui, avec celui de Sainte-Cécile, formèrent la plus grosse ambulance de tout l'Ouest. C'est l'objet de la dernière partie de l'ouvrage.

09/2014

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Histoire de France

Mémoires du chef des services secrets de la Grande Guerre

Polytechnicien, artilleur, Charles Dupont est affecté au Service de renseignements après l'affaire Dreyfus. Il accomplit plusieurs missions secrètes en Allemagne avant de prendre la tête du 2e bureau (renseignements) de l'état-major général de l'armée en 1913. Nommé à la tête du 2e bureau du Grand quartier général en août 1914, il sera maintenu dans ses fonctions jusqu'en 1917, traversant les grands chocs militaires du front ouest : la Marne (1914), Verdun (1916), le Chemin des Dames (1917)... Fin 1918, Foch le désigne pour organiser le rapatriement des prisonniers de guerre détenus en Allemagne. C'est dans un Berlin en plein chaos qu'il va remplir sa mission, avant de prendre la tête d'une mission militaire à Varsovie (1922). Il est alors confronté à une période tourmentée de l'histoire polonaise et ne rentrera en France qu'en 1926, année où il termine la rédaction de ses Mémoires. Visionnaire, Dupont y dénonce la montée des périls en Allemagne, prévoyant l'Anschluss et même la crise de Dantzig qui débouchera sur la Seconde Guerre mondiale. Ce document, inédit à ce jour, constitue un témoignage exceptionnel sur le renseignement français avant et pendant la Grande Guerre, mais aussi sur la personnalité des grands chefs militaires, Joffre, Nivelle ou Pétain, et leurs relations avec les milieux politiques de l'époque.

09/2014

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Sciences historiques

Armée - Guerre - Société. Soldats languedociens (1889-1919)

On tient ici un livre unique. Armée - Guerre - Société est le seul ouvrage d'histoire sociale consacré aux combattants de la Grande Guerre. Publié pour la première fois en 1982, il est avant tout fondé sur un impressionnant travail d'archives, permettant d'établir la biographie collective de milliers de " soldats languedociens ", dans la lignée des grands travaux d'histoire quantitative ayant abouti dans les décennies précédentes. Mais, pour décrire ces soldats de 1914-1918 et analyser finement leur rapport à la guerre, l'auteur a aussi interrogé des anciens combattants, enrichissant son enquête sociologique par leurs témoignages oraux. Le résultat est un travail d'une rare ampleur, pourtant injustement oublié et marginalisé, presque trente ans durant, par la vogue de l'histoire culturelle.

10/2013

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Histoire de France

Images de l'Oise. 1918 & aujourd'hui

Les Allemands pénètrent dans l'Oise le 31 août 1914. Après la bataille de la Marne et à partir de fin septembre, ils s'installent au nord-est du département. De Crapeaumesnil près de Lassigny à Autrêches proches des limites territoriales de l'Aisne, les troupes allemandes vont s'accrocher jusqu'à la mi-mars 1917. Puis elles se replient sur un front entre Saint-Quentin et Laon, qu'elles ont fortifiés. L'armée française poursuit l'ennemi, mais s'arrête début octobre devant les défenses de son adversaire. Hormis les combats du bois Saint-Mard près de Tracy-le-Val fin décembre 1914, ou l'offensive de Quennevières en juin 1915, il n'y a pas de batailles majeures dans l'Oise. Pourtant des rencontres de patrouilles et des duels d'artillerie causent bien des pertes de part et d'autre. A l'arrière du front, le département est en zone dite d'armée, ce qui signifie que l'on ne peut pas vaquer à ses occupations courantes sans en référer à l'autorité militaire. Pourtant nos aieux s'accommodent d'une vie bien précaire par moments. Cet ouvrage est la suite d'Images de l'Oise 1918, paru en octobre 2012. Il reprend le même principe, c'est-à-dire mettre en concordance une photo ancienne et une photo actuelle. La plupart des clichés sont inédits et datent tous de 1915, 1916 ou 1917. Cet ouvrage est un témoignage sur la vie dans l'Oise pendant la Grande Guerre. Le 21 mars 1918, l'opération Michael se déclenche. De Saint-Quentin dans l'Aisne, l'armée allemande s'ébranle et bouscule les troupes anglaises basées devant elle. Vers la fin du mois, l'Oise se voit de nouveau attaquée. Noyon et Lassigny tombent. De violents combats ont lieu au mont Renaud, au Plémont, dans le parc du Plessier-de-Roye et à Orvillers-Sorel. Puis une nouvelle fois le front se stabilise. Les réfugiés qui ont fui les zones attaquées se dirigent vers le sud. On consolide les anciennes tranchées, celles de 1914 à 1917. On en refait d'autres devant les nouvelles lignes allemandes. Toute une infrastructure se met en place pour une contre-attaque qui n'aura jamais lieu car des bruits alarmistes arrivent fin mai. En juin 1918, les Allemands attaquent en direction de Compiègne : la bataille du Matz commence. Elle est arrêtée en trois jours par les Français, au prix de pertes terribles dans les deux camps. Cet ouvrage ne retrace pas dans le détail les péripéties des combats, mais présente des photographies de nombreux villages et de villes de l'Oise en 1918 et aujourd'hui. L'auteur a retrouvé les lieux qui se trouvent sur les photographies de 1918 et présente des vues actuelles de comparaison. Ceci apporte une dimension nouvelle à des paysages que les habitants de l'Oise, ou les touristes, croyaient bien connaître. Les photographies de 1918 sont inédites à 90 %.

10/2012

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Régionalisme

Lyon. 1914-1918

Lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914, l'ouverture des hostilités surprend Lyon en pleine Exposition internationale urbaine. Lyon, qui a une réputation hospitalière établie, se transforme rapidement en un vaste hôpital soignant les blessés rapatriés du front. Sa situation géographique proche de la Suisse en fait une plaque tournante stratégique. De nombreux réfugiés affluent pendant que la ville devient également un centre d'échange de prisonniers. Tout en cherchant à aider au maximum les combattants et les victimes de la guerre, la municipalité doit veiller aux besoins des Lyonnais. Edouard Herriot, son maire, cherche pendant le conflit à maintenir le plus possible la vie, le travail et l'activité dans la cité, alors en plein essor industriel. Ainsi, les femmes participent à l'effort de guerre et Lyon se change en un centre de fabrication au service de l'industrie militaire. Grâce à cette magnifique sélection de cartes postales et de photographies anciennes, Roland Racine nous décrit la vie lyonnaise durant la Grande Guerre et nous rappelle que cette ville de l'arrière a été touchée de plein fouet par le premier conflit mondial.

10/2015

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Sciences historiques

Rouen 1914-1918

Ce livre, publié à l'occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, concerne Rouen, principale base durant quatre ans des armées du Commonwealth en France. Devenue, l'espace du conflit, premier port de France, Rouen, capitale de la Normandie, n'a jamais été aussi cosmopolite. Nous avons rassemblé, pour cet ouvrage, une iconographie importante, en partie inédite, pour illustrer deux textes écrits à la fin de la guerre sous les plumes de Georges Dubosc et de Colette Yver.

07/2014

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Histoire de France

Marseille 1914-1918

26 juillet 1914 : Le Petit Provencal s'inquiète de "la plus grave menace pour la paix de l'Europe qu'on ait enregistrée depuis longtemps". Les crieurs de journaux sont dès lors assaillis, les kiosques assiégés, et le spectre de la guerre se met à hanter les conversations des Marseillais... Les hommes partent au front, la cité phocéenne plonge dans le silence et dans une attente anxieuse. 14 août 1914 : l'arrivée de premiers convois blessés, les premiers tués... Et c'est au moment où les Marseillais commencent à saisir concrètement l'ampleur du drame et comptent leurs premiers morts que la calomnie s'abat sur la Provence et sur Marseille en particulier... Dès les premières défaites, on cherche des coupables : ce seront les soldats du Midi, ces Méridionaux abrutis de soleil, aussi paresseux que forts en gueule... Les journaux parisiens se déchaînent, les quotidiens marseillais ripostent pour soutenir leurs soldats... Jean-Yves Le Naour, d'une écriture vive et efficace, nous raconte la rumeur, le rôle des journaux de l'époque, la mauvaise réputation des gens du midi, l'arrivée des troupes coloniales, la générosité des populations marseillaises et le soulagement de la fin de la guerre.

09/2014