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Samuel Beckett, Anne-Gaëlle Robineau-Weber

Extraits

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Critique littéraire

Lettres IV. (1966-1989)

Ce quatrième et dernier volume des Lettres de Samuel Beckett accompagne l'auteur au long des vingt-quatre dernières années de ce qui fut, à ses yeux, une vie étonnamment longue. Lui qui avait toujours ressenti de la compassion pour les personnes âgées, le voici à présent contraint d'affronter lui-même le vieillissement avec les privations que cela entraîne et la disparition progressive des anciens amis et collaborateurs. II fait preuve d'un stoïcisme remarquable face au deuil, aux atteintes corporelles et à la maladie, comme de la volonté de continuer à travailler jusqu'au bout. Au cours de ces années, il produit quelques-unes de ses oeuvres les plus raffinées et les plus denses, des pièces pour le théâtre qui incluent Pas moi, Pas, Solo, Berceuse, Impromptu d'Ohio et Catastrophe. Pour la télévision, il écrit Trio du fantôme, ... que nuages..., Quad et Nacht und Träume. Et en prose, à la redoutable densité des oeuvres des années soixante succède l'ampleur lyrique de la seconde " trilogie " formée de Compagnie, Mal vu mal dit et Cap au pire. En 1969, Beckett reçoit le prix Nobel de littérature et ses lettres le montrent aux prises avec les contraintes qui accompagnent sa réputation internationale croissante. Plus tard, elles révèlent un homme soucieux de son héritage, on le voit dans ses rapports avec biographes et archivistes. Puis elles se font de plus en plus brèves, mais Beckett cherche néanmoins toujours, de façon poignante et novatrice, à y montrer à ses correspondants comment les mots peuvent illuminer les ténèbres - une quête qu'il va poursuivre jusqu'à sa mort en 1989, à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Les introductions critiques renseignent sur le contexte historique ; sont également fournis chronologies, notes explicatives et profils des principaux correspondants de Beckett.

04/2018

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Littérature française

Compagnie

Texte écrit en anglais entre 1977 et 1979. La traduction française de l'auteur est parue en 1980. "Le livre est là sur ma table, avec sa couverture blanche et le bleu du titre : Compagnie, et j'ai presque peur de ce qu'il y a dedans. Peur et envie et besoin d'entendre de nouveau la voix connue, jamais vraiment connue, autre chaque fois. "Il ne pourra pas aller plus loin. . , une expérience limite... Au-delà, il n'y a plus que le silence. . ". , etc. On entend dire ça depuis des années, depuis L'Innommable, mais la voix de Beckett est toujours là et les livres se succèdent, empiétant sur le silence ou, mieux, intégrant toutes les qualités, toutes les formes du silence, se raréfiant pour mieux se trouver, avec des airs de tituber, de se perdre, mais soudain lacérant notre espace, et dans un souffle le mot juste est là, avec toutes ses arêtes comme un prisme noir de basalte. Donc, ce nouveau livre de Beckett, là, fermé encore. Histoire de l'apprivoiser, je le laisse un temps se familiariser sur ma table avec mon petit gâchis personnel (un mot cher à Beckett, ça). Compagnie, dit le titre, et déjà on se doute que c'est le livre d'une solitude, de la solitude. Oui, "seul", tel est bien le dernier mot, que je m'en vais cueillir aussitôt après avoir lu la première phrase : "Une voix parvient à quelqu'un dans le noir. Imaginer". Entre les premiers mots et le dernier tout le livre respire. Le clou du monosyllabe final troue la page". (Geneviève Serreau, Le Nouvel Observateur, 1980)

01/1980

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Théâtre

Comédie et actes divers

Le recueil Comédie et actes divers a été publié aux Editions de Minuit en 1966 (édition augmentée, 1972) - Comédie : pièce en un acte pour trois personnages, écrite en anglais (datée " 1963 "). Première publication de la traduction française de l'auteur aux Editions de Minuit en 1964. - Va-et-vient : dramaticule pour trois personnages, écrit en anglais (daté " 1965 "). Traduction française par l'auteur. - Cascando : pièce radiophonique pour musique et voix, musique de Marcel Mihalovici, écrite en français (datée " 1963 "). - Paroles et musique : pièce radiophonique, musique de John Beckett, écrite en anglais (datée " 1962 "). Traduction française par l'auteur. - Dis Joe : pièce pour la télévision, pour un personnage et une voix, écrite en anglais (datée " 1965 "). Traduction française par l'auteur. - Acte sans paroles I : mime en un acte pour un personnage, écrit en français (daté " 1956 "). Première publication aux Editions de Minuit avec Fin de Partie, en 1957. - Acte sans paroles II : mime pour deux personnages et un aiguillon, écrit en français (daté " 1959 "). - Film : scénario du film de 22 minutes en noir et blanc, sans dialogue, réalisé à New York par Alan Schneider, pendant l'été 1964, avec Buster Keaton dans le rôle principal. Projet original écrit en anglais (daté " 1963 "). Traduction française de l'auteur ajoutée au recueil en 1972. - Souffle : intermède écrit en anglais en 1968. Traduction française de l'auteur ajoutée au recueil en 1972.

10/1996

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Théâtre

Tous ceux qui tombent. Pièce radiophonique, avec 1 CD audio

Tous ceux qui tombent, pièce radiophonique en un acte pour onze personnages, a été composée d'abord en anglais, sous le titre All that Fall, en 1956, puis traduite en français par Robert Pinget en 1957. La pièce diffusée pour la première fois le 13 janvier 1957 à la BBC, puis en février 1959 à la RTF, connaît un très grand succès. La radio est un média qui intéressa beaucoup Samuel Beckett. C'est sans doute cette réflexion sur le son en général, et non sur la seule voix, qui l'amène à imaginer une pièce où les effets sonores vont jouer un rôle capital.

04/2014

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Critique littéraire

Lettres. Tome 3, 1957-1965

Ce troisième volume de Lettres met en évidence les difficultés de Samuel Beckett, dont la célébrité internationale est croissante, à trouver le juste équilibre entre les nombreuses sollicitations dont il fait l'objet et son aspiration à la quiétude et au silence, indispensables à l'écriture. Au cours de cette période, Beckett doit en effet affronter le fait que son travail - en dépit de sa propension à voir l'échec clans tout ce qu'il entreprend - est non seulement acclamé par la critique mais aussi par le public. Un grand nombre d'interlocuteurs originaires de pays de plus en plus variés font dès lors appel à lui : universitaires, écrivains, metteurs en scène, décorateurs, éditeurs et traducteurs... alors que dans le même temps il doit continuer d'entretenir une correspondance suivie avec ses amis les plus chers qui réclament de ses nouvelles. Beckett est très occupé mais cela ne l'empêche pas de multiplier les activités. Il s'immerge davantage dans le monde du théâtre - d'abord avec hésitation, puis avec enthousiasme -, collaborant à la mise en scène de ses propres pièces. Il se lance dans le travail pour la radio avec All That Fall et Embers, tous deux écrits pour la BBC ; pour la télévision avec Eh Joe ; et dans le cinéma avec Film. Il revient également à la fiction avec Comment c'est, dix ans après son précédent roman. Alors qu'il était jusqu'ici réticent à l'idée d'évoquer son activité d'écrivain, Beckett s'attache désormais, lettre après lettre, à décrire ses travaux en cours. Et pour la première fois, le destinataire privilégié est une femme. C'est une intense correspondance qu'il entretient en effet avec Barbara Bray : productrice, traductrice, critique, elle travailla longtemps pour le département théâtre de la BBC et avait rencontré Beckett en février 1958 en produisant All That Fall. Cette rencontre qui se mua en une puissante liaison intellectuelle et amoureuse constitue un des éléments marquants de ce volume. Les introductions critiques des lettres renseignent sur le contexte historique, notamment sur la guerre d'Algérie qui a fortement marqué cette période, des notes explicatives sont également fournies, ainsi que le profil des principaux correspondants de Beckett.

11/2016

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Critique littéraire

Proust

Paris, juin 1930, Samuel Beckett a vingt-quatre ans. Il finit sa seconde année en tant que lecteur d'anglais à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. Avec Whoroscope il vient de remporter un concours – lancé par Richard Adlington et Nancy Cunard qui dirigent les éditions Hours Press à Paris –, pour le meilleur poème de moins de cent vers ayant pour sujet le temps. Adlington et Cunard apprennent alors qu'à Londres les éditions Chatto & Windus envisagent de publier une monographie sur Marcel Proust. Ils proposent cette commande à Samuel Beckett qui accepte. Samuel Beckett reproche aux critiques littéraires de pratiquer volontiers "des hystérectomies à la truelle" et pour son Proust ce n'est certes pas oeuvre de critique littéraire qu'il entend faire. Il ne se livre pas non plus à une analyse académique en bonne et due forme : c'est là un genre qu'il ne goûte guère, il est à mille lieues de tout formalisme et de toutes conventions universitaires. C'est en écrivain accompli que Samuel Beckett s'exprime et s'affirme déjà ici. Cet ouvrage nous ouvre des perspectives nouvelles aussi bien sur l'oeuvre de Marcel Proust que sur celle, alors encore à venir, de Samuel Beckett lui-même. C'est un acte de compréhension où se révèlent tout à la fois l'oeuvre comprise et celui qui la comprend.

10/1990

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Littérature française

Murphy

Après avoir étudié à Cork, Murphy, être tourmenté natif de Dublin, vit maintenant à Londres avec Célia, une Irlandaise dont le métier s'exerçait sur le trottoir. Célia a abandonné son activité et Murphy, quant à lui, n'exerce aucun métier, la notion même de travail étant radicalement contraire à sa nature. Oisif acharné, il n'aime rien tant que d'être harnaché dans un fauteuil à bascule et s'y bercer longuement. Cela apaise son corps et lui permet alors de vivre dans son esprit : abîme inintelligible et sphère pleine de clarté, de pénombre et de noir. Une exploration qui lui procure un tel plaisir que c'était presque comme une absence de douleur. Cependant leurs maigres économies vont s'amenuisant. Répugnant à regagner le trottoir, mais menaçant de le faire, Célia entreprend de persuader Murphy de trouver un travail. En voulant à tel point changer son homme, elle va le perdre. Aiguillonné par la peur de voir s'éloigner Célia, et grâce à sa rencontre avec un étrange poète de cabaret infirmier à ses heures, Murphy trouve enfin un emploi d'infirmier dans un asile d'aliénés, ce qui lui convient à bien des égards. Les malades lui inspirent de l'envie, échappés qu'ils sont du fiasco colossal ils connaissent, eux, le paradis des cellules matelassées. Murphy a laissé en Irlande une bande de très chers amis à qui il a fait des promesses de retour, voire de mariage en ce qui concerne une demoiselle Counihan parmi eux. Ce groupe hétéroclite et cocasse est bien décidé à retrouver sa trace. Nous serons entraînés dans les péripéties de leur enquête et de leurs rencontres insolites, comme dans le dédale savoureux de leurs sentiments, chacun d'entre eux aimant un être qui en aime un autre. Une comédie des erreurs qui s'harmonise parfaitement avec le récit du destin de Murphy, lui-même héros d'une comédie des erreurs jusqu'après sa mort. Murphy est un roman extravagant, drôle, bouillonnant, à la frontière de la dérision et de l'humour. Le style de Samuel Beckett s'y pare de mille facettes, il est parfois baroque et saugrenu, souvent empreint d'une lumineuse poésie, toujours sensible et captivant.

01/1965

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Littérature étrangère

Cap au pire

Traduit de l'anglais par Edith Fournier. Extraordinaire mise en mots, en littérature, de l’exténuation, l'oeuvre de Samuel Beckett est ainsi, encore, paysage, attente et désir d’horizon. Lue sous cette lumière, elle ne peut plus, en aucune manière, être assimilée à la traduction imagée, ornée, romanesque pour tout dire, d’une pensée du désespoir, d’une morale mélancolique ou cynique élégamment balancée. Cap au pire est la traduction – la recréation faudrait-il écrire, tant la version française d’Edith Fournier est convaincante – d’un texte écrit en 1982 et publié l’année suivante, en anglais, sous le titre Worstward Ho. Encore : premier mot du livre et de tout ce qu’écrit Beckett. Premier et aussi dernier mot, qui reste suspendu à la fin de la phrase, de la page ou du souffle, quand tout semble dit et que le langage, comme le sol, se dérobe, quand l’épuisement gagne, a gagné. À partir de cet encore, la langue cependant se délie, se reconstitue, quitte à nouveau ce port de silence qui n’est jamais le bon, apprend à nouveau, apprend à dire encore à partir de rien, ou de si peu... Un corps peut-être, d’abord, ou bien d’abord le lieu. Non. D’abord les deux. Et le langage reprend, se reprend, apprend à vouloir dire encore et ce corps et ce lieu... Écoutez. Lisant, écoutez cette voix dénudée, ce chant très pur, comptine tout autant qu’épopée, ce chant qui est l’un des plus bouleversants encore de la littérature.

09/1991

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Critique littéraire

Lettres. Tome 1, 1929-1940

Figure emblématique de la littérature du XXe siècle, Samuel Beckett est avant tout connu et reconnu pour sa prose et son théâtre. Ce premier volume de lettres qu'il écrivit de 1929 à 1940 nous offre un portrait personnel et vivant de l'écrivain qui fut également un grand épistolier. Après avoir été lecteur d'anglais à Paris à l'Ecole normale supérieure, il revient à Dublin pour enseigner à Trinity College, et démissionne au bout d'un an et demi, retourne ensuite à Paris, avant de gagner Londres, où il suit une psychanalyse à la Tavistock Clinic. Il relate son voyage à travers l'Allemagne entre 1936 et 1937 avant de s'installer de nouveau à Paris jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Au fil des années, la genèse, souvent difficile, de ses premières oeuvres apparaît : son essai sur Finnegans Wake de Joyce, son étude sur Proust, son recueil de nouvelles Bande et sarabande, ses poèmes rassemblés dans Les os d'Echo et autres précipités, son premier roman Murphy. On découvre l'importance de sa relation avec Joyce et l'immense influence de celui-ci sur son oeuvre. Une familiarité frappante se dessine avec la littérature européenne, notamment avec les oeuvres de Dante, Goethe, Racine et Proust. Beckett révèle dans ses lettres un gons prononcé pour la peinture exposée dans les grands musées européens. Ce document remarquable nous présente un auteur naviguant sans effort entre l'anglais, le français, l'italien et l'allemand, jouant sans cesse avec les possibilités des langues, pratiquant un humour parfois féroce, écrivant dans un idiome à la fois polyglotte, encyclopédique et intertextuel. Mais un Beckett plus intime transparaît également : jeune écrivain à la recherche d'un éditeur essuyant de nombreux refus, il confie ici son obsession de la maladie et de la déchéance physique, tout en démontrant sa fidélité en amitié. Ce premier volume sera suivi de trois autres tomes offrant au lecteur une vision unique sur soixante années d'écriture (1929-1989) d'un grand auteur qui obtint le Nobel en 1969. L'ensemble de cette correspondance sera publié aux Editions Gallimard.

05/2014

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Lycée parascolaire

Fin de partie

Une analyse de l'oeuvre, spécialement conçue pour les élèves de Tle L, qui préparent l'épreuve de Littérature. L'ouvrage comprend : - Toutes les clés pour décrypter l'oeuvre : résumé et repères pour la lecture, repères biographiques et historiques - L'étude des problématiques essentielles Existe aussi en DVD Copat. (Lien -> http : //www. editions-hatier. fr/livre/le-meilleur-du-theatre-beckett-fin-de-partie-dvd)

08/2009

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Littérature française

L'image

Écrit en français dans les années 1950. Première publication (en français), dans X, A Quarterly Review, I, novembre 1959. Paru aux Éditions de Minuit en 1988.

11/1999

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Théâtre

Oh les beaux jours. (suivi de) Pas moi. [Paris, Odéon-Théâtre de France, 21 octobre 1963 , [Paris, Théâtre d'Orsay, 8 avril 1975

Oh les beaux jours : pièce en deux actes pour deux personnages, écrite en anglais entre 1960 et 1961. Traduite en français par l'auteur en 1962. La première représentation, avec Madeleine Renaud dans le rôle de Winnie et Jean-Louis Barrault dans celui de Willie, eut lieu en septembre 1963 au Festival du Théâtre de Venise, où elle remporta un immense succès. Fin octobre 1963, la pièce fut reprise par ces mêmes acteurs à Paris au Théâtre de l'Odéon. Elle a figuré ensuite durant de très nombreuses années au répertoire de la Compagnie Renaud-Barrault. La traduction française de l'auteur est parue aux Editions de Minuit en 1963. Pas moi : pièce en un acte pour une bouche, écrite en anglais, traduite en français par l'auteur en 1973.

11/1996

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Littérature française

Soubresauts

Texte écrit en anglais, commencé en 1986 et achevé en 1988. Première publication : Stirrings Still, illustrations par Louis Le Brocquy, New York, Blue Moon Books / Londres, John Calder, 1988. Ce texte a ensuite été repris intégralement dans le Guardian. Traduction française par l'auteur au cours des derniers mois de 1989.

10/1989

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Théâtre

La dernière bande suivi de Cendres

Se voir dans un miroir, voilà une confrontation immédiate avec soi-même relativement banale et, d'ordinaire, assez fugace. Le protagoniste de La Dernière Bande va se livrer à une confrontation avec lui-même autrement troublante. " Viens d'écouter ce pauvre petit crétin pour qui je me prenais il y a trente ans, difficile de croire que j'aie jamais été con à ce point-là. " Chaque année, le jour de son anniversaire, Krapp enregistre un compte rendu détaillé de son état et de ses agissements durant l'année écoulée. Chaque fois, il écoute l'une ou l'autre des bandes enregistrées des dizaines d'années auparavant, et il la commente. C'est dans cet éternel retour à son passé que réside maintenant sa seule lumière. Krapp, qui jadis déclarait ne plus rien vouloir de ce qu'il avait vécu, ne peut aujourd'hui exister que s'il parvient à être de nouveau ce qu'il fut : " Sois de nouveau, sois de nouveau. " Il lui faut surtout être encore celui qui, " quand il y avait encore une chance de bonheur ", a vécu un instant d'amour. - La Dernière Bande : pièce en un acte pour un personnage avec magnétophone, écrite en anglais en 1958. - Cendres : pièce radiophonique en un acte pour cinq personnages, écrite en anglais en 1959. La traduction française de l'auteur (avec le concours de Robert Pinget pour Cendres) est parue en 1959.

03/1997

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Français

Molloy. Fiche de lecture

Décryptez Molloy avec l'analyse de Paideia éducation ! Que faut-il retenir de ce roman de Samuel Beckett ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir de ce chef-d'oeuvre de la littérature mondiale dans une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l'oeuvre. Rédigée de manière claire et accessible par un enseignant, cette fiche de lecture propose notamment un résumé, une étude des thèmes principaux, des clés de lecture et des pistes de réflexion. Une analyse littéraire complète et détaillée pour mieux lire et comprendre le livre ! Paideia éducation en deux mots : Plébiscité aussi bien par les passionnés de littérature que par les lycéens, Paideia éducation est considéré comme une référence en matière d'analyses d'oeuvres littéraires. Celles-ci ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs appartiennent aux milieux universitaire et de l'éducation, gage de sérieux pour vous faire découvrir les plus grandes oeuvres de la littérature mondiale.

03/2022

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Petits classiques

Réussir son Bac de français 2023 : Analyse de la pièce En attendant Godot de Samuel Beckett

Réussissez votre bac de français 2023 grâce à notre fiche de lecture de la pièce En attendant Godot de Samuel Beckett ! Validée par une équipe de professeurs, cette analyse littéraire est une référence pour tous les lycéens. Grâce à notre travail éditorial, les points suivants n'auront plus aucun secret pour vous : la biographie de l'écrivain, le résumé du livre, l'étude de l'oeuvre, l'analyse des thèmes principaux à connaître et le mouvement littéraire auquel est rattaché l'auteur.

10/2022

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Critique littéraire

Lettres. Tome 2, Les années Godot, 1941-1956

Si le deuxième des quatre tonnes des Lettres de Samuel Beckett commence par les années de guerre — à un moment où il était souvent impossible ou trop dangereux d'entretenir une correspondance —, le nombre et la variété des courriers qu'envoie Beckett à partir de 1945 reflètent la profusion et l'intensité de sa créativité à cette période. C'est en effet à ce moment-là qu'il écrit ses premières oeuvres en français : Molloy, Malone meurt, L'innommable, En attendant Godot, etc. Ses lettres dévoilent alors la construction de son esthétique et l'énergie avec laquelle il défend ses oeuvres. Elles racontent aussi la transformation d'un auteur peu connu mais passionné en une figure internationale, et sa réponse à une célébrité nouvelle. Cette édition très complète, remarquablement instruite, propose de multiples notes, une chronologie et de courtes biographies des correspondants.

11/2015

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Littérature française

Le dépeupleur

Comme un thème que propose un compositeur, auquel les interprètes musiciens peuvent apporter toutes sortes de variations personnelles, c’est un thème que Samuel Beckett nous propose dans Le Dépeupleur. Il crée avec une rigueur mathématique et géométrique un microcosme totalement clos, un « cylindre surbaissé » qu’il peuple d’une foule d’êtres captifs. Il y fait régner des castes, des hiérarchies très précises, et des lois extrêmement rigoureuses. Pour autant, l’interprétation du thème reste ouverte et c’est même dans la multiplicité des lectures qu’il suscite que réside son infinie richesse. Le Dépeupleur est paru en 1970.

05/1993

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Littérature française

Le monde et le pantalon. Suivi de Peintres de l'empêchement

Ce texte a été publié aux Editions de Minuit en 1989, puis en 1991 suivi de Peintres de l'empêchement. - Le Monde et le Pantalon : écrit en français au début de 1945, à l'occasion des expositions d'Abraham et de Gerardus van Velde respectivement aux galeries Mai et Maeght. Première publication sous le titre " La peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon ", dans la revue Les Cahiers d'Art, 1945-1946, avec six reproductions noir et blanc d'Abraham van Velde et neuf de Gerardus. Son titre vient d'une plaisanterie reprise en 1957 dans Fin de partie et citée en exergue : " Le client. - Dieu a fait le monde en six jours, et vous, vous n'êtes pas foutu de me faire un pantalon en six mois. Le tailleur. - Mais, Monsieur, regardez le monde, et regardez votre pantalon. " - Peintres de l'empêchement : article en français sur Bram et Geer van Velde. Première publication dans la revue Derrière le Miroir, n°11-12, juin 1948.

12/1990

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Théâtre

En attendant Godot

Pièce en deux actes pour cinq personnages écrite en français entre 1948 et 1949. Première publication aux Editions de Minuit en 1952. " Vous me demandez mes idées sur En attendant Godot, dont vous me faites l'honneur de donner des extraits au Club d'essai, et en même temps mes idées sur le théâtre. Je n'ai pas d'idées sur le théâtre. Je n'y connais rien. Je n'y vais pas. C'est admissible. Ce qui l'est sans doute moins, c'est d'abord, dans ces conditions, d'écrire une pièce, et ensuite, l'ayant fait, de ne pas avoir d'idées sur elle non plus. C'est malheureusement mon cas. Il n'est pas donné à tous de pouvoir passer du monde qui s'ouvre sous la page à celui des profits et pertes, et retour, imperturbable, comme entre le turbin et le Café du Commerce. Je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention. Je ne sais pas dans quel esprit je l'ai écrite. Je ne sais pas plus sur les personnages que ce qu'ils disent, ce qu'ils font et ce qui leur arrive. De leur aspect j'ai dû indiquer le peu que j'ai pu entrevoir. Les chapeaux melon par exemple. Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s'il existe. Et je ne sais pas s'ils y croient ou non, les deux qui l'attendent. Les deux autres qui passent vers la fin de chacun des deux actes, ça doit être pour rompre la monotonie. Tout ce que j'ai pu savoir, je l'ai montré. Ce n'est pas beaucoup. Mais ça me suffit, et largement. Je dirai même que je me serais contenté de moins. Quant à vouloir trouver à tout cela un sens plus large et plus élevé, à emporter après le spectacle, avec le programme et les esquimaux, je suis incapable d'en voir l'intérêt. Mais ce doit être possible. Je n'y suis plus et je n'y serai plus jamais. Estragon, Vladimir, Pozzo, Lucky, leur temps et leur espace, je n'ai pu les connaître un peu que très loin du besoin de comprendre. Ils vous doivent des comptes peut-être. Qu'ils se débrouillent. Sans moi. Eux et moi nous sommes quittes. " (Samuel Beckett, Lettre à Michel Polac, janvier 1952)

07/2007

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Critique

Destruction et métamorphoses du corps dans l'enfermement. Primo Levi, Georges Perec, Samuel Beckett

En mettant en parallèle témoignages des camps et oeuvres de fiction, cet ouvrage interroge les représentations du corps et offre une réflexion sur l'écriture des traumatismes de la Shoah et de l'épreuve de l'enfermement. Confusion identitaire et déshumanisation bousculent et mettent en doute l'individu, doute qui s'inscrit dans le langage même et laisse place à une langue de l'urgence et du désastre. Peut-on trouver les symboles, les images, pour faire comprendre le basculement entre l'humain et l'inhumain et mettre en mots ce qui semble inimaginable, quand les mots, justement, ne semblent plus faire sens ou suffire ? La littérature devient terrain fécond, de contournements et d'engendrement, pour dire le corps – corps anéanti, transformé, corps palimpseste – et, par et au-delà de l'expérience concentrationnaire, dire l'humain et ses métamorphoses.

02/2021

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Littérature française

Les Perroquets de Cook. De la fabrique littéraire d'un lieu commun savant

Les perroquets de Cook sont l'illustration de la manière dont la littérature et l'histoire naturelle se sont définies l'une par rapport à l'autre: ils montrent la manière dont des savants ont cherché à construire une notion poétique pour asseoir leur autorité et défendre leurs propres théories.

07/2013

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Religion

La Bible . Samuel 1 Samuel 2

" Comment au combat sont tombés les héros? Jonathan gît sur tes hauteurs que de peine j'ai pour toi Jonathan mon frère tu étais merveilleux pour moi exquise amitié plus forte que l'amour des femmes. Comment sont tombés les héros, comment se sont perdues nos armes? " (Samuel 11, l, 25-27)

12/2003

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Turquie

Samuel Efendi

SAMUEL IZISEL né ISRAEL était mon grand-père, mais c'était surtout le chef de la police des Jeunes Turcs, destin extraordinaire pour un Juif. Evidemment la révolution des Jeunes Turcs a mangé ses enfants comme le font généralement les révolutions et s'est soldée par un génocide et par la fin de l'empire Ottoman, mais tout avait commencé avec les meilleures intentions : la Liberté, l'Egalité et la Fraternité des peuples de l'Empire destinés à tous devenir des Ottomans. Je raconte ici, à travers le destin d'un homme méconnu malgré son poste, parce que l'Histoire préfère l'oublier, le moment où tout dérape : l'entrée en guerre de l'empire Ottoman en 1914 qui allait entraîner sa chute et sa fin. En fin d'ouvrage, le lecteur trouvera un glossaire des noms des personnages extraordinaires protagonistes de cette histoire.

07/2021

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Photographes

Samuel Fosso

Depuis les années 1970, Samuel Fosso s'est affirmé comme un maître de l'autoportrait. Grave lorsqu'il incarne des héroïnes et héros panafricains dans sa série "African Spirits" ; flamboyant lorsqu'il détourne les codes de la mode occidentale pour rendre hommage à Tati ; sensible lorsqu'il se met à nu pour "Mémoire d'un ami" ; satirique lorsqu'il se transforme en Mao Zedong dans "Emperor of Africa" ... Samuel Fosso se raconte à travers une myriade de personnages. Son oeuvre versatile bouscule les assignations identitaires dans une quête d'auto-représentation sans cesse renouvelée.

06/2022

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Littérature française

Gobineau et le gobinisme

A la rencontre de Gobineau : Robert Dreyfus, "Gobineau, qui est-ce ?. " . Bernard Faÿ, Les légendes du comte de Gobineau Abel Bonnard, Gobineau Daniel Halévy, Jacques de Boisjoslin Le romancier : Jean Cocteau, Eloge des Pléiades Alain, Gobineau romanesque Jean Prévost, Le comte de Gobineau et l'amour Le politique et le philosophe : Albert Thibaudet, Tocqueville et Gobineau Ernest-Antoine Seillière, La philosophie religieuse de Gobineau Paul Masson-Oursel, La logique de l'Asie et l'harmonie inter-humaine selon Gobineau Jean Louverné, Gobineau sinologue Gobineau et le gobinisme : Hermann Keyserling, Réflexions sur Gobineau Elie Faure, Destin de Gobineau Clément Serpeille de Gobineau, Le gobinisme et la politique moderne Warren C. Kincaid, L'influence de l'oeuvre scientifique du comte de Gobineau en Amérique et en Scandinavie Textes : Arthur de Gobineau, Notes inédites - Le Village de Saint-Georges - Lettres à Marie Dragoumis - Lettre à dom Pedro II, empereur du Brésil Clément Serpeille de Gobineau, Gobineau et le mouvement gobiniste (Bibliographie) Léon Trotsky, Qu'est-ce que le national-socialisme ? Jean Giraudoux, Combat avec l'Ange (II) L'air du mois : Pierre Drieu la Rochelle, Une semaine à Berlin Jean Guérin, Stavisky Pierre Abraham, Dures extrémités Denis Saurat, Le monstre du Loch Ness et Hitler Georges Rotvand, Fait divers espagnol Jean Vaudal, Lectures René Daumal, Les Ballets Joos Boris de Schloezer, Prodiges musicaux Georgette Camille, Marianne Oswald Denis Marion, Une femme qu'a le coeur trop petit Antonin Artaud, Métro au Studio des Champs-Elysées Eugène Dabit, La loi de lynch aux Agriculteurs - Madame Bovary au Ciné-Opéra Denis Marion, Les Aventures du Roi Pausole, de Granowsky André Lhote, Amédée de La Patelière au Salon d'Automne Roger Brielle, Dessins de Pascin à la Galerie Krogh Pierre Abraham, J'efface tout et je recommence Charles-Albert Cingria, Navigation fluviale L. Rivier, Dictature Henri Pourrat, Janvier

04/1991

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Critique

Dante et Beckett

Samuel Beckett n'a cessé de lire Dante depuis ses années d'études à Dublin jusqu'à sa mort, en 1989. Sa lecture n'est pas critique : elle est une source, une énergie qui apparaît, disséminée dans ses livres, avec une régularité exemplaire. Elle opère un déplacement de La Divine Comédie. Les coups et les cris que Dante entend derrière la porte de son Enfer ne finissent pas. Ni le Purgatoire ni le Paradis ne peuvent les apaiser. " Ô frère, aller là-haut, qu'importe ? " Une question qui traverse ce livre, comme les deux pôles d'un méridien, et qui renouvelle notre lecture de Beckett. Bien que de nombreuses études aient déjà traité du rapport entre Dante et Beckett, aucune encore n'avait proposé un inventaire exhaustif des emprunts de l'un à l'autre ni abordé dans son ensemble cette seconde grande influence, la première étant celle de James Joyce. Ce livre en représente la tentative.

01/2022

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Musique, danse

Carl Maria von Weber

Issud d'une famille de musiciens allemands, Carl Maria von Weber (1786-1826) compose dès ses onze ans Six Fughetten et un an plus tard un opéra, Die Macht der Liebe und des Weins. En 1800 naissent l'opéra-comique Das Waldmädchen puis l'opéra Schmoll und seine Nachbarn. Chef d'orchestre de l'Opéra de Breslau entre 1804 et 1806, il démissionne pour se consacrer uniquement à la composition. Il se rend à Manheim en 1810, année de création de son opéra Silvana, puis voyage en Allemagne de 1811 à 1813 comme pianiste-concertiste avant d'être nommé directeur de l'Opéra de Prague en 1813 et directeur de l'Opéra allemand de Dresde en 1816. La composition de son chef-d'oeuvre Der Freischütz dure trois ans avant d'être créé en 1821 et de connaitre un succès considérable. Victime de la tuberculose, l'état physique de Weber ne cesse de s'aggraver. Il continue cependant de composer, malgré la douleur, Euryanthe en 1823 puis Obéron en 1824 avant de s'éteindre en 1826 au cours d'un concert londonien. Il est inhumé dans la capitale anglaise.

11/2019

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Sociologie

Etudes sur Max Weber

L'ouvrage traite essentiellement des grands thèmes de la méthodologie et de l'épistémologie wébériennes, tels que la neutralité axiologique, les processus de rationalisation et la bureaucratie. Il fait également des incursions dans un de ses domaines de prédilection : la sociologie des religions. Il s'interroge plus particulièrement sur la signification de l'économie dans les religions mondiales et sur sa théorie du polythéisme des valeurs. Pour bien comprendre Weber, il faut saisir que, malgré sa dureté à l'égard de la métaphysique, à cause de sa conception instrumentaliste des choses, il existe une contradiction dans son oeuvre qui consiste en son adhésion critique à la théorie de la connaissance de Kant et son opposition à la Philosophie des Lumières. Il est l'adversaire d'une philosophie de la raison universelle et du progrès généralisé. Au contraire il met en évidence les antagonismes irréductibles des actions humaines dans un sens proche des contraires métaphysiquement irréconciliables de certains philosophes présocratiques et de la théorie d'Aristote de l'impossibilité d'intégrer métaphysiquement l'individu.

06/1990

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Romans de terroir

La dynastie des Weber

Juillet 1870 en Alsace. Louise Heim, fille d'un industriel du textile, a épousé Lazare Weber, fils de pasteur et brillant polytechnicien, resté follement épris de sa soeur Lucile qui l'a éconduit pour s'enfuir avec un négociant en coton américain. Animé par la volonté de surpasser les grandes familles alsaciennes ayant fait fortune dans le fil et le tissage, Lazare fonde une filature moderne. Il fait appel à Arthur Ziegler, un ouvrier catholique étrangement lié à sa famille... Louise, comprenant qu'elle a été sacrifiée à l'ambition de son père, négligée par son mari, décide de prendre sa revanche. Et arrivent de Louisiane les lettres de Lucile... Ainsi commence la saga des Weber, vieille famille protestante taraudée par les secrets et les non-dits, emportée dans un tourbillon de rivalités, d'amours contrariées et d'ambitions démesurées. De Mulhouse à Berlin, avec un saut dans cette mystérieuse Louisiane où tant d'Alsaciens ont émigré, voici un siècle de péripéties amoureuses, de conquêtes industrielles et de combats syndicaux, de gloire et de défaites, d'illusions perdues et de rêves réalisés...

05/2015