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Rue Freta. Varsovie 1920

Extraits

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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Littérature étrangère

Chroniques parisiennes 1924-1928

Journaliste, chansonnier, romancier, poète, Kurt Tucholsky (1890-1935) quitta Berlin en avril 1924 et s'installa dans la capitale française où il travailla jusqu'en 1928 en qualité de correspondant pour la Weltbiihne, une des plus importantes revues de la république de Weimar. De cette collaboration et de cette union avec notre pays vont naître plus d'une centaine de chroniques sur Paris et la France. Pacifiste convaincu, Tucholsky prêche sans relâche le rapprochement franco-allemand et s'efforce de mettre fin aux préjugés de ses compatriotes sur l'" ennemi héréditaire ", la France, et surtout sa capitale, tenue pour l'antre des grisettes et des décadents. tin Allemand qui prend fait et cause pour les Français et par la même occasion critique sa patrie, voilà une perle rare, digne d'un Heine ! L'exercice est délicat, et culmine audacieusement dans " Merci, France ", à la fois cri de grâce et d'adieu.

02/2010

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Beaux arts

Falaise autrefois 1900 1960

Ce livre est l'histoire d'une ville qui a vu naître Guillaume le Conquérant et s'est laissée bercer au vent de l'histoire, à l'abri de son imposant château, puis en 1944, s'est brutalement retrouvée face à des bouleversements qu'elle a dû surmonter pour se reconstruire. La première partie du livre est consacrée à la période d'avant-guerre, la deuxième la plus importante à la guerre elle-même, avec son cortège de malheurs et de destruction et la troisième, à la reconstruction. Avec plus de 100 photographies. L'auteur, Bernard Victor, a été conseiller municipal de la ville de Falaise de 1967 à 1989. Il connaît, mieux que quiconque, l'histoire de sa ville.

05/2014

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Littérature étrangère

Derniers cahiers (1922-1924)

Ces Derniers cahiers rassemblent les textes rédigés par Kafka à la fin de sa vie (entre janvier 1922 et avril 1924), période d'une intense créativité, pendant laquelle surgissent des écrits à la fois essentiels et testamentaires. Ce volume donne à lire pour la première fois en français ces textes dans leur chronologie, dans la continuité de l'acte d'écriture, au plus près de leur matérialité et de leur dimension de work in progress. Il tresse ainsi des amorces énigmatiques, des fragments saisissants et les dernières nouvelles, les plus fascinantes ("Recherches d'un chien", "L'artiste de la faim", "Le terrier", "Josefine la cantatrice"). Cela dans une traduction qui se tient au plus près de la langue de Kafka : sèche, précise, rythmée. L'écriture se refuse à moi. D'où le projet d'investigations autobiographiques. Pas une biographie, mais investigation et mise au jour des plus petits éléments possibles. Ensuite je veux me construire à partir de là comme quelqu'un dont la maison ne serait pas solide, qui voudrait s'en construire une autre à côté, solide elle, si possible avec les matériaux de l'ancienne. Mais c'est grave quand en plein milieu de la construction ses forces le quittent et qu'il a maintenant à la place d'une maison peu solide mais pourtant complète une maison à moitié détruite et une autre à moitié achevée, donc rien. Ce qui s'ensuit c'est la folie, donc à peu près une danse de cosaques entre les deux maisons, au cours de laquelle le cosaque à coups de talons de bottes fouille et excave si longtemps la terre que sous lui se creuse sa tombe.

10/2017

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Littérature française

Varsovie-Les Lilas

L'histoire qu'on traîne derrière soi, il faudrait pouvoir la déposer quand elle ne nous va plus. Francine la trimballe, et voudrait bien s'en délester. Mais à qui raconter ? Aux psys, aux amis d'autrefois, à cette araignée de Dina ? Et si elle parlait plutôt à cette drôle de fille-là, qu'elle a croisée dans le bus où elle bourlingue toute la journée ? Dans Paris qui scintille, la bonne oreille n'est pas toujours celle que l'on croit ! Sur le trajet Varsovie - Les Lilas, une femme est décidée à faire triompher la vie. La vie, contre l'indicible blessure qui hante les rescapés. Guidée par sa plume énergique et tendre, Marianne Maury Kaufmann vous invite à un voyage imprévisible aux sentiers escarpés, où la vie est têtue, et belle

01/2019

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Littérature yiddish

Gens de Varsovie

Berl Kuczer fait revivre la vitalité inouïe qui traversa la Varsovie juive de l'entre-deux-guerres : dans les ruelles du quartier juif se croisent cochers, crieurs de journaux, vitriers, marchandes des quatre saisons, musiciens, rabbins, poètes et activistes politiques. Entre les coulisses de théâtre, les cafés, les parcs ou le siège de l'Union des écrivains, Berl Kuczer met en scène des dizaines de figures célèbres ou anonymes. Il nous les présente avec tant de finesse et d'empathie qu'il nous semble les avoir bien connuesâ- autrefoisâ- à Varsovie. Son humour, profondément yiddish, mêle ironie, truculence et autodérision. Gens de Varsovie ne fait pas l'impasse sur la dureté de l'époque pour les juifs de Pologne. Il montre combien ce monde juif pluriel, paradoxal et plein de vie s'est heurté à l'hostilité accrue d'une fraction grandissante de la société polonaise, combien se sont multipliés, à la fin des années 1930, les signes annonciateurs du khurbn, de la destruction à venir.

02/2024

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Littérature française (poches)

Un âge d'or. Tahiti 1920-1923

My Tahiti, écrit dans les années 1930, se présente comme le livre des souvenirs d'un "âge d'or", celui du premier séjour dans les lies de Robert Dean Frisbie, dit Ropati, au début des années 1920. Il nous donne à voir une population courageuse et accueillante, gaie, souriante et généreuse, encore très attachée a des racines paysannes, des traditions d'autarcie économique, de vie communautaire et d'entraide. Sa description de la vie "au district" à cette époque est minutieuse et drôle, pleine de fraîcheur et d'humanité, mais aussi d'une certaine mélancolie, car il s'agit pour lui d'une façon de vivre déjà disparue, sinon vouée à disparaître.

09/2017

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Littérature étrangère

Berlin-Moscou-Berlin. La vie de Rudolf Herrnstadt

Rudolf Herrnstadt est considéré comme l'un des pères fondateurs de la RDA. Il fut aussi un homme de presse incontournable dans l'Allemagne des années 1930-1940, participant notamment à la création du Berliner Zeitung. Il commença sa carrière de journaliste dès 1924, fut envoyé comme correspondant à Prague. Varsovie puis Moscou. et revint à Berlin où il entra en contact avec l'Armée rouge. Il adhéra au parti communiste allemand en 1950 avant d'en être exclu en 1954. Irina Liebmann retrace le parcours de cet homme, son père. qui, partout, s'efforça de défendre la démocratie malmenée en Europe. Plus qu'une biographie, Berlin-Moscou-Berlin est une véritable enquête qui offre un portrait détaillé de tout un pan de l'histoire du XXe siècle.

05/2009

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Humour

Vous me croirez si vous voulez. Mémoires de guerre et d'humour

D'une authenticité sans fard, les mémoires tragi-comiques de Georges Bernier (1929-2005), alias le Professeur Chorou, livrent une étonnante contre-histoire de la France des années 1930 aux années 1990. Va-nu-pieds issu d'une famille modeste, ouvrier itinérant puis voyou, arnaqueur, proxénète ou gigolo, Bernier raconte sa jeunesse misérable et la sale guerre d'Indochine, où il s'engage de 1950 à 1952. Réformé pour tuberculose, il croise sur le pavé de Paris la route de Cavanna avec qui il créera Hara-Kiri (1960-1985) puis Charlie hebdo (1970-1982). De Fred, Reiser et Wolinski à son pote Coluche et à sa fille Michèle Bernier, de l'Olympia à Canal +, ce Diogène moderne, d'une totale intransigeance, qui révolutionna la presse et l'humour français, retrace dans cette virulente et hilarante autobiographie un destin d'homme, d'éditeur, d'artiste et de libre penseur exceptionnel.

09/2018

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Beaux arts

Paris des arts 1930-1950

Durant les deux décennies qui s'étendent des années 1930 à 1950, Paris a été le théâtre d'une vie artistique intense. De Montparnasse à Montmartre, de Pigalle à Saint-Germain-des-Prés, écrivains, artistes et photographes se rencontrent, multiplient les échanges, nouent des amitiés. L'Exposition coloniale de 1931, l'Exposition internationale de 1937, les années d'Occupation, les exils forcés ou la Libération : tous ces événements nourrissent et rythment leurs créations. Dans cet ouvrage, paroles d'artistes, portraits de photographes et regard d'historien se croisent pour offrir au lecteur un panorama unique et particulièrement vivant de la ville lumière, alors phare de la création artistique.

05/2011

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Poésie

Donnant Donnant. Poèmes 1960-1980

Ce livre regroupe tous les recueils de Michel Deguy publiés de 1960 à 1980 et remplace les deux volumes précédemment parus en Poésie/Gallimard sous les titres Ouï dire et Poèmes II. Une préface inédite, en forme de manifeste, offre une analyse saisissante du fait poétique tel que l'auteur le perçoit désormais. C'est que le parcours en poésie de Michel Deguy s'est développé d'abord comme un passage du simple au complexe pour aboutir à une forme de maîtrise de la complexité. Aux paysages de la terre qu'il faut arpenter et repérer s'adjoignent les sites, les strates, les agencements du langage qu'il faut d'un même mouvement explorer et comprendre afin de signifier autrement. Ce défi ne vise nullement à la fin de la langue, qui s'apparenterait à la fin d'un monde, il cherche au contraire la résurgence, le retour de l'urgence initiale, le rythme capable de susciter avec les premiers mots un seuil de reconnaissance et de résistance au non-dire du bavardage ambiant. C'est un périple obstiné qui s'apparente à une opération de survie : exploration érudite qui place tout son élan dans un questionnement sans repos, dans un vertige en quête d'espace et de sens. A quoi concourent les mots d'un vocable donné ? Pour qui vont-ils sonner ou chanter ? Et qu'en est-il des bruits de la tribu ? S'interrogeant sur les destinations possibles du poème, Michel Deguy ouvre le champ à l'infini plutôt que de le baliser. Le destin de la poésie lui apparaît errance inéluctable, course sans illusion, passage de l'ère des prophéties, des envoûtements, aux temps de dépossession. La responsabilité des poètes est néanmois engagée, et quasi absolue : proies de l'éphémère, ils ont pouvoir, ni plus ni moins, d'éveiller en l'homme jusqu'aux forces contraires qui fabriquèrent les dieux.

09/2006

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Sciences politiques

Contre le fascisme (1922-1940)

L’historiographie traditionnelle s’est souvent concentrée sur l’aboutissement de l’arrivée au pouvoir du fascisme : la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, une compréhension entière du phénomène oblige à reprendre par le début, le fil historique de cette tragédie historique. C’est ce processus que déroulent les écrits de Léon Trotsky rassemblés dans cet ouvrage, dont certains ont bénéficié de nouvelles traductions à partir du texte russe. Doté d’une connaissance fine des sociétés concernées, l’auteur suit, mois après mois, l’enchaînement des événements et les dynamiques politiques et sociales qui travaillent les sociétés européennes. Bien sûr, l’Allemagne constitue l’épicentre de ses analyses, mais il n’ignore pas non plus la prise du pouvoir de Mussolini, la guerre d’Espagne, la destruction des Juifs d’Europe, la montée du fascisme français et l’instauration de l’Etat vichyste, sans oublier le développement du militarisme japonais. Léon Trotsky pressent la catastrophe. Au fil des pages où il analyse les relations internationales, il sonne l’alarme sur la course contre la montre engagée contre le fascisme et la guerre qui vient. L’ancien dirigeant bolchevique dresse les portraits de ses acteurs (des individus, des partis et des syndicats, qu’ils soient de droite comme de gauche) et décortique leurs orientations et leurs postures. Il scrute notamment celles des partis communistes stalinisés qui aboutiront à la défaite. Il nous dévoile également les affrontements sociaux d’ampleur qui se dissimulent derrière le combat titanesque entre le fascisme et la démocratie. Le lecteur sera certainement surpris par la force et la justesse de ses intuitions et de ses conclusions. Acteur engagé sur la scène politique, le dirigeant révolutionnaire ne se veut pas un simple commentateur de la vie politique mondiale, il préconise une autre politique pour le mouvement ouvrier et social assailli de toutes parts. Il appelle ainsi à l’unité et dénonce la folie sectaire des partis staliniens qui dénoncent les socialistes comme des « social-fascistes » pour ensuite tomber dans une politique d’unité sans principe. Dans un style acéré, Léon Trotsky, audelà de l’analyse, cherche, élabore et propose une autre politique à celle des vieux appareils politiques. Il approfondit et rénove, par rapport aux conceptions bolcheviques traditionnelles, ses conceptions sur la démocratie et le socialisme. Il se fait même iconoclaste et aboutit, par exemple, à la conclusion que fascisme et stalinisme sont des «étoiles jumelles». Les écrits rassemblés dans cet ouvrage nous permettent d’appréhender la matrice de ce moment historique. Curieusement, Sur le fascisme, qui nous propose un retour sur les années 1930, convoque, entre les lignes, notre début de 21e siècle. Il apparaît alors, au lecteur, pleinement inscrit dans notre présent.

01/2015

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Histoire internationale

Journal de Russie. 1928-1929

"Comment l'officier courageux, deux fois blessé au front, détaché dès 1916 à la Mission militaire en Russie, comment l'ancien major de l'Ecole normale supérieure, agrégé de lettres, l'intellectuel catholique qui rêvait d'unir les Eglises, a-t-il pu adhérer au bolchevisme et, bien pis, le servir ?" C'est là tout le mystère de Pierre Pascal (1890-1983), que Jacques Catteau soulève dans sa préface. En 1918, l'"entrée en communisme" de Pascal provoque un scandale en France ; puis on l'oublie, jusqu'à son retour à Paris en 1933. Homme discret, rebelle à toute discipline politique, Pascal devient traducteur et professeur à la Sorbonne. Il refuse de partager publiquement son expérience de l'URSS, et ce n'est qu'en 1975 que paraît le premier des cinq volumes de son journal de Russie, qui a pris la dimension d'un ouvrage culte pour tous les passionnés d'histoire russe. Le journal de Russie 1928-1929 est la transcription des cinq carnets noirs inédits qui constituent le dernier témoignage de Pierre Pascal. Beau-frère de Victor Serge, ami de Boris Souvarine, l'auteur appartient à la génération de révolutionnaires trahie par le stalinisme. Au fil des pages, il révèle les rouages de l'Internationale communiste, la persécution de l'Eglise orthodoxe, des paysans, des opposants au régime, la vie quotidienne à Moscou, à Leningrad ou dans les campagnes de "l'Outre-Volga". Sa plume est précise, vivante, souvent ironique. Réquisitoire intransigeant contre les dérives totalitaires staliniennes au moment même où elles apparaissent, cette "chronique d'une Révolution dénaturée" est aussi l'expression d'un amour profond, inconditionnel, pour le peuple russe, dont Pierre Pascal s'est appliqué sa vie durant à transmettre l'histoire, la culture et l'esprit.

10/2014

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Littérature française

Cahiers de jeunesse. 1926-1930

Comment devient-on soi ? TeIle est la question que posent les Cahiers de jeunesse de Simone de Beauvoir. Quand ils commencent, en 1926, leur rédactrice a dix-huit ans et " Simone de Beauvoir ", telle qu'elle deviendra célèbre, n'existe pas. Nous allons assister, de page en page, à sa naissance, en vertu de la métamorphose de mademoiselle de Beauvoir, jeune bourgeoise catholique du début du XXe siècle, en celle que ses amis appelleront le Castor, une femme libre. Il est rare d'assister sur le vif à une pareille "invention de soi". "J'accepte la grande aventure d'être moi ", écrit-elle, et cette phrase symbolise la difficile entreprise où elle se jette, courant tous les risques sans aide, avec sa prodigieuse vitalité et son ardent amour de la vie. En effet, ce n'est pas seulement comme femme qu'elle se cherche, c'est comme individu, et cela bien avant de faire la connaissance de Jean-Paul Sartre, en 1929. Quand nous tournons la dernière page, en 1930, un être nouveau existe, dont l'assurance et l'autonomie nous frappent : " Conscience de toute ma force... Etrange certitude que cette richesse sera reçue, que cette vie sera source où beaucoup puiseront. Certitude d'une vocation. " Sylvie Le Bon de Beauvoir

03/2008

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Entre deux guerres

1922-1929, les années folles ?

Les années folles ? Des années tristes. Les années vingt, des années folles ? La postérité évoque des parties dansantes endiablées, le son élégant du jazz et la fièvre de music-hall. En réalité, rien n'est plus faux. A l'inverse d'une expression qui ne s'est formée qu'a posteriori, une fois projetée l'ombre de la crise de 1929, cette décennie ne renferme pas une fête perpétuelle mais plutôt des années désolantes et désolées. Celles d'une nation éprouvée par la guerre qui voudrait tourner la page, mais qui souffre de trop se souvenir et s'inquiète de son avenir comme de sa sécurité. Saignée démographiquement, en partie ruinée, endettée jusqu'au cou auprès des Américains, traumatisée par l'inflation, Paris se découvre isolée diplomatiquement par les nouveaux jeux d'alliances européens. Dès lors, la France n'a que deux alternatives : s'imposer face à une Allemagne protégée par l'Angleterre et cherchant à échapper à ses dettes, ou bien rengainer ses revendications et parier sur un ordre collectif incertain. Mais en choisissant la conciliation, ne risque-t-elle pas de perdre à la fois les remboursements attendus et sa propre sécurité ? Une douloureuse ambiguïté plane donc sur les années vingt. Après avoir gagné la guerre, les Français vont-ils perdre la paix ? Faisant suite à sa série remarquée sur la Grande Guerre, Jean-Yves Le Naour continue sa grande fresque du XXe siècle, bousculant les clichés et révisant sans concession les mythes les plus ancrés sur une décennie moins fantasque et bien plus tragique qu'il n'y paraît.

02/2022

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Critique littéraire

Correspondance diplomatique. Tokyo (1921-1927)

"Ce qui frappe d'abord, c'est le profond intérêt d'un Claudel, actuellement connu surtout comme poète, pour un métier auquel, comme il l'a dit souvent, il consacre la majorité de son temps, ne réservant qu'une ou deux petites heures par jour à la littérature. Homme d'action autant que de pensée, il se donne des buts précis : dans cette première ambassade, détacher le Japon des puissances anglo-saxonnes ou allemandes et le rattacher à la France - et il sait s'en donner les moyens. Séduit par ce pays où les relations humaines et l'amour de l'art ont un rôle primordial même chez les hommes politiques, Claudel multiplie rencontres et voyages, promène dans tout l'archipel le pavillon français, prononce allocutions et discours, n'hésite pas à descendre dans une mine ou à visiter les léproseries, flatte les Japonais en manifestant pour leurs artistes une admiration qui se traduit même par des créations inspirées de leur technique et de leur style au point d'être jouées sur la scène du Théâtre Impérial de Tokyo. Si Claudel réussit dans les missions qu'il s'est imposées, c'est parce qu'il a su analyser les situations politiques sur lesquelles il pouvait agir ou du moins renseigner le gouvernement français. Analyse qui, dans un pays comme le Japon, demandait à l'ambassadeur occidental un effort particulier. Claudel se penche sur l'âme japonaise, avec cet intérêt passionné de l'ami, de l'artiste, du penseur, qui seul permet la connaissance intime des ressorts politiques d'un pays si différent". Michel Malicet.

05/1995

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Photographes

Jean-Marie Périer. 1960-1970

Dans cette édition collector, Jean-Marie Périer nous réouvre les portes de la gigantesque galerie que fut le début de sa carrière de photographe dans les années 1960-1970. Il emmène le lecteur à la rencontre des icônes naissantes de cette période aussi bien en France qu'à l'international. Johnny Hallyday, Jacques Dutronc, Françoise Hardy ou encore les Beatles ou Marianne Faithfull se succèdent au fil des pages et s'offrent au lecteur à travers l'objectif du photographe. Le livre alterne photos et de longs textes qui se complètent et plongent le lecteur au coeur des deux décennies. Jean-Marie Périer y évoque sa vision de cette génération qu'il a connue et côtoyée et livre des anecdotes intimes sur des personnalités qui ont marqué une époque et sont entrées dans la légende.

10/2021

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Amérique centrale

La révolution mexicaine. 1910-1940

1910 marqua le début de la Révolution mexicaine. De cette guerre civile qui ensanglanta le Mexique sont restés dans les mémoires les noms de protagonistes légendaires, Emiliano Zapata et Pancho Villa, et la lutte des paysans en armes pour le partage des terres. Jean Meyer démontre que cette révolution fut d'abord politique, sans revendications sociales. Les insurrections qui secouèrent le pays - de la chute de Porfirio Díaz à la mise en oeuvre de la réforme agraire dans les années 1930, en passant par la guerre des Cristeros (1926-1929) - aboutirent au démantèlement de l'ancien régime et à la construction progressive de l'Etat mexicain moderne. Au fil des pages, Jean Meyer raconte l'histoire tumultueuse et passionnante du Mexique de 1910 à 1940.

05/2023

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Beaux arts

Les peintres mexicains (1910-1960)

Après des siècles d'une culture riche et complexe, le Mexique semblait avoir perdu son originalité à partir de la conquête espagnole. Son histoire coloniale tourmentée s'achève en 1910 avec le déclenchement d'une grande révolution au terme de laquelle le pays va retrouver son dynamisme. Pour un accès au plus grand nombre, on développe l'éducation, on récuse l'art élitiste et on privilégie la gravure et la peinture murale. Dans les lieux publics, Rivera, Orozco et Siqueiros créent de vastes fresques flamboyantes qui révolutionnent l'esthétique et surprennent le monde. Plus réservés, le peintre Carlos Mérida, le graveur Leopoldo Méndez ou le sculpteur Germén Cueto n'exaltent pas moins la culture populaire sans renoncer aux acquis de l'avant-gardisme européen ou local (le stridentisme). Ce mouvement général ne gênera pas cependant l'activité de créateurs indépendants parfois proches du surréalisme et dignes héritiers des joyeuses parades de squelettes de Posada ; nommons les méconnus Jean Charlot, Maria Izquierdo et l'inventif Rufino Tamaya, sans oublier la désormais célèbre Frida Kahlo. Enfin, les années 1950 voient de tout jeunes artistes amorcer un tournant qu'on nommera la ruptura, pour se libérer de l'autorité d'aînés qui peinent à se renouveler. José luis Cuevas, Enrique Echeverria, Manuel Felguérez et leurs amis nous entraîneront alors vers le XXIe siècle avec dextérité, couleur et humour. 286 illustrations en couleur témoignent de cette prodigieuse renaissance.

10/2013

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Critique littéraire

Lettres. Tome 1, 1929-1940

Figure emblématique de la littérature du XXe siècle, Samuel Beckett est avant tout connu et reconnu pour sa prose et son théâtre. Ce premier volume de lettres qu'il écrivit de 1929 à 1940 nous offre un portrait personnel et vivant de l'écrivain qui fut également un grand épistolier. Après avoir été lecteur d'anglais à Paris à l'Ecole normale supérieure, il revient à Dublin pour enseigner à Trinity College, et démissionne au bout d'un an et demi, retourne ensuite à Paris, avant de gagner Londres, où il suit une psychanalyse à la Tavistock Clinic. Il relate son voyage à travers l'Allemagne entre 1936 et 1937 avant de s'installer de nouveau à Paris jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Au fil des années, la genèse, souvent difficile, de ses premières oeuvres apparaît : son essai sur Finnegans Wake de Joyce, son étude sur Proust, son recueil de nouvelles Bande et sarabande, ses poèmes rassemblés dans Les os d'Echo et autres précipités, son premier roman Murphy. On découvre l'importance de sa relation avec Joyce et l'immense influence de celui-ci sur son oeuvre. Une familiarité frappante se dessine avec la littérature européenne, notamment avec les oeuvres de Dante, Goethe, Racine et Proust. Beckett révèle dans ses lettres un gons prononcé pour la peinture exposée dans les grands musées européens. Ce document remarquable nous présente un auteur naviguant sans effort entre l'anglais, le français, l'italien et l'allemand, jouant sans cesse avec les possibilités des langues, pratiquant un humour parfois féroce, écrivant dans un idiome à la fois polyglotte, encyclopédique et intertextuel. Mais un Beckett plus intime transparaît également : jeune écrivain à la recherche d'un éditeur essuyant de nombreux refus, il confie ici son obsession de la maladie et de la déchéance physique, tout en démontrant sa fidélité en amitié. Ce premier volume sera suivi de trois autres tomes offrant au lecteur une vision unique sur soixante années d'écriture (1929-1989) d'un grand auteur qui obtint le Nobel en 1969. L'ensemble de cette correspondance sera publié aux Editions Gallimard.

05/2014

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Littérature française

Romans, Tome 7, 1923-1925

Avec La Grande Peur dans la montagne (1925), La Beauté sur la terre (1928) et Farinet ou la Fausse Monnaie (1932), Ramuz a atteint le sommet de son art ; il a aussi établi solidement sa notoriété parisienne. Roman tragique de la montagne, La Grande Peur s'achève sur une sorte d'apocalypse. Chef-d'oeuvre du roman poétique, La Beauté sur la terre repose sur le mystère de Juliette qui, venue des îles d'Amérique centrale, bouleverse une bourgade des bords du lac, affole les hommes de tout âge et disparaît en ne laissant que ruines derrière elle. Farinet, le faux-monnayeur, défend l'authenticité de son or, comme Ramuz bataille sur le plan esthétique pour imposer sa langue-geste.

03/2013

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Critique littéraire

Correspondance Adorno/Benjamin. 1928-1940

Cette correspondance éclaire les rapports entre deux des plus importantes figures de la vie intellectuelle du XXe siècle. Elle comprend plus de cent lettres, qui vont de quelques lignes sur des questions matérielles à de grands échanges théoriques, auxquels la forme épistolaire donne une liberté et une immédiateté uniques. Avec en toile de fond la montée du nazisme et les difficultés de l'exil, on voit passer dans ces lettres quantité de figures marquantes de l'époque, de Brecht à Scholem, de Bloch à Kracauer. Les travaux d'Adorno sur la musique et sur Kierkegaard, les notions centrales chez Benjamin - l'aura, le messianisme, la relation entre l'ancien et le nouveau -, la lente élaboration de son grand ouvrage sur les Passages, toute cette activité intellectuelle se trouve ici exposée avec le charme qu'apportent les notations sur la vie quotidienne et l'amitié entre les êtres.

10/2006

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Poésie

L'homme approximatif. 1925-1930

"On a dit que Dada débouchait sur le "néant". C'est mal voir et comprendre Dada en même temps que Tzara : le mouvement et les ouvres établissent le "chaos". Devant un monde dont l'ordre était inacceptable, il fallait dresser les leçons de l'extrême désordre. Cela se fit, par Tzara, de Zurich à Saint-Julien-le-Pauvre. Ce que Tristan Tzara, venu de Roumanie, avait dans le cour lors des premières manifestations du cabaret Voltaire, et qu'il conservera jusqu'à la fin sous la tente à oxygène, c'est la volonté d'une écriture capable de ne plus mentir : nous avons déplacé les notions et confondu leurs vêtements avec leurs noms aveugles sont les mots qui ne savent retrouver que leur place dès leur naissance leur rang grammatical dans l'universelle sécurité bien maigre est le feu que nous crûmes voir couver en eux dans nos poumons et terne est la lueur prédestinée de ce qu'ils disent... ces vers qui sont dans L'Homme approximatif soulignent à merveille ce long effort, cette ascèse, ce renfermement de deux années, bref, la vocation, la destination et la signification de ce poème ininterrompu. Il est juste de marquer que ce chef-d'ouvre - si l'on veut à toute force mettre des étiquettes périssables sur des événements qui ne le sont pas - est chef-d'ouvre, manifestement, du surréalisme. Cette affirmation juste est cependant une constatation fort banale. Je m'explique : dans ce tournant qui va de Dada au surréalisme, il n'y a pas, chez Tristan Tzara, rupture ou déchirement. Les mille anecdotes de la petite histoire littéraire (et qui ont leur importance) auraient tendance à nous cacher l'essentiel, qui est que Tzara, obéissant à cette logique supérieure qui n'est plus la logique commune, à cette raison autre qui n'est plus captive des infortunes du rationalisme étroit, poursuit - beaucoup plus solitaire que les documents ne le donnent à penser -, sa propre route. Il vient, hier, de tordre le cou à l'écriture, de la briser comme une canne en cent éclats sur son genou. Il a démontré les impostures du langage, les ridicules du poème, les vanités de l'apparat critique. Voilà qui est fait. La page est enfin blanche, et tellement qu'elle n'est plus une feuille de papier, mais une feuille d'arbre, un arbre, une main, une femme, un oiseau, la nuit. On écrit avec tout sur tout, voici la leçon. C'est alors, et dans ce temps, que Tzara se met à L'Homme approximatif, inventant l'écriture dans une autre langue que celle dont nous sommes couverts..." Hubert Juin.

03/2007

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Pléiades

JOURNAL. Tome 2, 1926-1950

Le Journal que Gide donna à la Pléiade en 1939 était une oeuvre, composée par lui et qui laissait dans l'ombre près d'un tiers du Journal intégral. La présente édition reproduit cette oeuvre et y ajoute, à leur date, les passages écartés. Ces inédits, aisément repérables, puisqu'imprimés sous une forme distincte, ne sont pas seulement "l'Enfer" du Journal ; certes, ils contiennent de nombreuses pages impudiques ou scabreuses, mais ils abordent tous les sujets, de la littérature à la famille en passant par la morale et la politique. Quant aux textes déjà connus, ils ont été révisés sur les manuscrits. Le second tome propose un texte enrichi de nombreux passages qui avaient déjà paru dans des volumes ou des revues, mais qui étaient absents de l'ancienne édition de la Pléiade. Il contient aussi des inédits, publiés ici dans une disposition permettant de les identifier comme tels.

05/1997

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Littérature française

La maison bosquier. (1923-1924)

1923. Bien installée à Troyes depuis deux ans, la famille Chaumette doit faire face à de nouvelles difficultés avec le décès de M. Castel-Roussin et l'héritage de l'hôtel. Si Maggie s'évade grâce au dessin et côtoie les classes privilégiées de la ville, Jean se noie dans le travail et se prépare une vie de dettes. Mais l'amour n'est pas loin qui va tout bouleverser. Entre les convenances et la bonne éducation, les stratégies amoureuses vont se mêler aux affaires pour une intrigue digne des meilleures comédies de Molière. A lire sans modération, un livre feel-good !

10/2022

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Dessin

Marthe Solange. Pastels 1921-1926

Si de nombreux peintres ont entouré et inspiré Bonnard, son épouse, restée dans l'ombre, a été également une artiste. D'abord son modèle et sa muse – de 1893 à 1942, année de sa disparition au Cannet – elle révèle son don à partir de 1921 et signe ses oeuvres sous le nom de "Marthe Solange". A travers le dessin et plus particulièrement la technique du pastel, Marthe Solange nous invite à la contemplation d'une nature domestique : corbeilles de fruits, bouquets de fleurs, paysages vus par les fenêtres. On n'est jamais loin de la maison où d'ailleurs Marthe, devenue "sauvage" à la fin de sa vie, finira par s'enfermer. Méconnue, elle a pourtant rencontré un certain succès lors de sa seule exposition personnelle, qui eut lieu en 1924 à Paris. Des oeuvres sensibles et délicates que ce volume présente pour la toute première fois.

05/2023

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Ecologie

Greta Thunberg

En seulement quelques années, la jeune Greta Thunberg est devenue une figure incontournable de la lutte contre le réchauffement climatique. Et son combat, qu'elle commence en Suède lorsqu'elle est encore une petite fille, inspire bientôt des milliers de personnes à travers le monde. Maintenant, c'est à ton tour de découvrir l'incroyable histoire de la militante !

02/2023

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Sciences historiques

L'Hôpital Varsovie. Exil, médecine et résistance (1944-1950), avec 1 DVD

Le livre aborde un épisode surprenant et mal connu de l'aide humanitaire internationale aux réfugiés de la guerre civile espagnole au Sud de la France : la création d'un hôpital militaire à Toulouse par les guérilleros en vue de l'opération Reconquista de Espana (octobre 1944), un centre de soins situé à l'arrière du front : l'Hospital Varsovia. Avec la perspective de la victoire des Alliés et la Libération de la France, l'espoir du retour dans une Espagne démocratique semblait une réalité imminente. Malheureusement, l'opération Reconquista fut un échec et, en 1945, l'hôpital militaire se transforma en hôpital civil destiné à soigner l'ensemble des réfugiés espagnols. Les conditions de vie de cette population, après dix années de guerre, étaient précaires (malnutrition, maladies, invalidité, dispersion familiale, etc.). Dans ce contexte, l'aide humanitaire internationale, notamment des associations bénévoles nord-américaines et des exilés de la diaspora espagnole, fut décisive pour venir en aide aux réfugiés en France. Le livre montre comment cet hôpital développa, au-delà des activités de soins proprement dites, une politique qui l'inscrivit dans une voie résolument moderne. Il fut un centre de formation du personnel soignant, de recherche clinique et de campagnes sanitaires. Cette modernité venait en droite ligne de l'héritage de la République espagnole, interrompu par la victoire des troupes franquistes. "Les Anales del Hospital Varsovia" en sont le témoignage. Le livre interroge les archives policières concernant l'opération Boléro-Paprika qui aboutit à l'arrestation des médecins espagnols de l'hôpital, en 1950, dans le contexte de la guerre froide. Il aborde aussi les vicissitudes des bénévoles nord-américains, victimes du maccarthysme, pour leur participation à l'aide humanitaire envers les républicains espagnols. Cet hôpital, - Hospital Varsovia / Walter B. Cannon Memorial -, devenu en 1971 Hôpital Joseph-Ducuing, au-delà de sa mission soignante et sociale, représente une institution emblématique et un lieu de mémoire de l'exil espagnol en France. Le livre contient un DVD présentant le film "Spain in Exile", sous-titré en catalan, espagnol et français, et une copie de la revue "Anales del Hospital Varsovia", des années 1948 à 1950.

04/2013

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Historique

L'Insurgée de Varsovie

1944, alors que l'Armée rouge approche de Varsovie, la résistance polonaise déclenche l'insurrection. Les Allemands réagissent avec férocité. Durant trois mois, les résistants vont se battre contre les SS. A 21 ans, Maria Sabina Devrim fait partie de la résistance, elle se bat jusqu'au bout et échappe à la mort. Plus tard, expatriée en France, elle racontera son histoire...

08/2021

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XXe siècle

Les orphelins de Varsovie

Pologne, printemps 1942. Emilia, 13 ans, vit avec ses parents adoptifs à Varsovie. Forcée de changer d'identité après avoir vu son père mourir sous les balles allemandes, elle doit rester cachée et passe ses journées à espionner les habitants de l'immeuble. C'est ainsi qu'elle devine que leur voisine Sara, infirmière, évacue des enfants juifs du ghetto en secret. Malgré le danger, Emilia insiste pour l'accompagner et découvre derrière les murs du ghetto un tout nouveau visage de la guerre. C'est là qu'elle se lie d'amitié avec Roman, un adolescent qui lutte pour aider sa famille à survivre. Mais un jour, les parents de Roman sont confrontés à un choix terrible : confier leur dernière-née, âgée de quelques mois à peine, aux soins d'inconnus pour la sauver du ghetto, ou la voir mourir. Un choix qui fera basculer leur destin à tous... Tiré de la véritable histoire de l'infirmière polonaise qui sauva des milliers d'enfants juifs de la déportation, un roman sur la force et l'amour qui permettent de survivre aux tragédies de l'histoire.

06/2023