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Paul Moran

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Coran

Le Coran

Pour la première fois sont publiés en même temps et par le même éditeur, trois textes considérés comme sacrés par les musulmans : Le Coran, La Sira - Biographie du Prophète Muhammad et un choix de 50 hadîths du Prophète Muhammad pour méditer. La traduction du Coran que nous publions ici est celle d'Albert Kasimirski (1808-1887), revue et annotée par ses soins, telle qu'elle a été publiée en 1865. Pourquoi ce choix ? Pour trois raisons : Tout d'abord, parce que Kasimirski a traduit le Coran à partir du texte arabe directement, même s'il reconnaît s'être appuyé sur certaines traductions antérieures qu'il jugeait fiables. Kasimirski se trouvait d'autant plus qualifié pour entreprendre un tel travail, qu'il était un philologue arabisant hors pair, comme en atteste son Dictionnaire arabe-français, qui demeure aujourd'hui une référence incontournable. Ensuite, parce qu'ayant réalisé une première traduction, publiée en 1840, Kasimirski ne s'en est pas satisfait. Il a tenu à en corriger les fautes et à en améliorer la qualité. Aussi peut-on s'étonner que toutes les éditions de la traduction du Coran de Kasimirski parues au XX ? siècle aient repris la première version de 1840 plutôt que celle qu'on lira dans ce volume. Enfin parce que cette traduction du Coran par Kasimirski reste une des plus aisées à lire, tout en ayant le mérite de rendre accessible au lecteur la complexité et la richesse du texte original, tant pour son contenu que pour sa langue.

03/2023

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Coran

Le Coran

La traduction du Coran faite par le grand orientaliste Albert Félix Ignace de Biberstein Kasimirski (1808-1887) est une des plus lisibles en français tant sa langue est accessible. Les notes elles-mêmes, sans érudition insurmontable, sont éclairantes et pédagogiques. Alors que les débats sur l'histoire de la rédaction du Coran sont restés cantonnés dans les milieux académiques, M. A. Amir-Moezzi présente au public néophyte les zones d'ombre et énigmes qui la ponctuent, faisant notamment le point sur les découvertes de manuscrits apportant des informations toutes nouvelles. Il met également en perspective le texte coranique dans le paysage religieux des temps premiers de l'islam, théâtre de multiples polémiques que l'orthodoxie postérieure s'est efforcée d'occulter.

04/2024

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Littérature française

Hiver Caraïbe. Et autres voyages

Toute sa vie, Paul Morand (1888-1976) a été un voyageur intrépide, insatiable, infatigable. Son métier de diplomate et son aisance ont certes favorisé ses goûts. Mais n'eût-il pas disposé de ces facilités, il aurait de toute manière satisfait ses envies : il était né globe-trotter. Si ses romans et ses nouvelles (dont certaines furent préfacées par Proust) révèlent un talent de conteur hors pair, ses récits de voyages nous font découvrir un homme avide de sensations neuves, de paysages inédits, de bruits, d'odeurs, de rencontres. Certes, on n'avait pas attendu Morand pour voyager. D'Hérodote à Marco Polo, de Montaigne à Montesquieu, les écrivains ont lié leur exploration de l'espace à celle de l'homme. Or, Morand ne se livre à aucun exercice de relativisme moral ou politique, n'essaie pas de se consoler des étroitesses du monde bourgeois par l'exotisme, fût-il oriental. Il voyage parce qu'il veut se sentir libre et toujours en mouvement. " Nous nous mîmes à dévorer la terre, impatients de la lenteur des paquebots, excités par la soudaine liberté. Nous cherchâmes à vivre au plus vite et à nous immobiliser le moins possible, à nous fondre dans ce qui nous apparut comme l'essence même de toute vie : le mouvement. " Qui n'aurait envie de se laisser entraîner à sa suite, de se laisser emporter par le rythme de sa phrase, de se laisser charmer par la pertinence et l'impertinence de ses notations ? C'est à juste titre qu'on a dit de lui : il a du style !

05/2019

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Critique littéraire

Journal inutile. Tome 1, 1968-1972

Ce journal couvre les dernières années de la vie de Paul Morand, de juin 1968 à avril 1976 : trente-deux cahiers manuscrits, déposés par lui à la Bibliothèque Nationale, et un dernier cahier inachevé faisant partie du fonds Morand, recueilli après sa mort par la Bibliothèque de l'Institut de France. Suivant les volontés de l'auteur, leur contenu ne devait être ni consulté ni publié avant l'année 2000. Il entendait ainsi les mettre à l'abri des indiscrétions et commentaires de ses contemporains. C'était aux lecteurs de cette époque encore lointaine qu'il destinait ce témoignage d'un homme animé par le plaisir d'écrire en toute liberté. Au Journal d'un attaché d'ambassade, datant des années 1916 et 1917, répond donc un demi-siècle plus tard son Journal inutile, dont le titre est emprunté à la tirade célèbre du Mariage de Figaro. Ces notes rédigées au fil des jours, sans se relire ni se corriger, mêlent rencontres, propos rapportés, réflexions personnelles sur les événements actuels et évocations du passé, lectures et voyages. Ecrit tantôt au feutre, tantôt au Bic, tantôt au stylo ou au crayon, accompagné de feuilles volantes, de pages arrachées à des carnets, de photographies, de coupures de journaux, de lettres épinglées (certaines, d'époques diverses, sont réunies dans les Annexes du tome II où figure également un index général), ce journal se présente comme une œuvre qui n'est pas si éloignée des collages des peintres. Il comporte même quelques petits dessins manuscrits, des dizaines de cartes postales et de papiers d'hôtels à en-tête de tous les pays du monde. Cosmopolite comme son auteur, révélant, comme lui-même l'écrit, son envie jusqu'à la fin d'" être ailleurs ".

02/2001

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Littérature française (poches)

Ferme la nuit

"C'était un très vieil endroit de plaisir, ce qu'avaient dû être Tortoni ou le Grand Seize dans leurs derniers beaux jours. (...) J'admirais les stalactites des lustres, les courtines de soie, les glands, les passementeries sans jeunesse, les écussons brodés aux armes impériales. Au fond de grottes en damas cerise, à grands motifs fruités, refroidissaient les glaces biseautées, les boissons, les diadèmes. Des dames à plumes m'entouraient, très décolletées, avec des ventouses dans le dos, comme de vieux baisers, sollicitant de moi une galanterie. Des domestiques vénérables décantaient de chauds bordeaux, encore avec des gestes rituels, mais bousculés, envahis par un public de mecs et de prostituées ; on voyait dans leurs yeux la fin d'un monde".

06/1993

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Décoration

L'allure de Chanel

Paul Morand faisait partie des proches de Chanel. Son dernier livre, écrit à partir des conversations qu'il eut avec la modiste, restitue, dans la langue étincelante de ce grand conteur, l'insaisissable Coco Chanel. Nous suivons, racontées à la première personne, son enfance chez des tantes qui lui donneront le goût de l'épure et le sens de l'argent, ses rencontres avec les providentiels M. B. et Boy Capel ; puis la création de sa maison, ses luttes contre les excentricités vestimentaires des dames du monde, ses succès, ses amitiés... Revivent, sous la plume exquise et vive de Paul Morand, Radiguet, Satie, Picasso, Churchill... Salué par la presse dès sa parution comme un livre de fête, un joyau raffiné et étincelant, L'allure de Chanel demeure la plus flamboyante des œuvres consacrées à Chanel.

04/2009

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Littérature française

Le voyage

Le voyage moderne est un réflexe de défense de l'individu, un geste antisocial. Le voyageur est un insoumis. Il s'agit d'échapper à l'Etat, à la famille, au mariage, au fisc, aux polyvalents, aux passages à tabac, aux contraventions, aux tabous nationaux. On peut y voir une protestation semblable à celle des huguenots, dont le mot d'ordre fut le Refuge ; refuge, fuite, voyage, liberté, affranchissement, tout se tient. Il s'agit d'être : loin de... Les Anglais, loin des brumes, les Américains, loin de l'ennui du Middle West ; on fuit aussi des mères tyranniques, des épouses acariâtres, des maîtresses jalouses. Aussitôt passé la frontière, vous êtes un étranger, avec ou sans devises, personnage sacré, un milord ; nous répétons, avec le prince de ligne : "J'aime mon état d'étranger partout." On voyage pour exister ; pour survivre ; pour se défixer...

02/1994

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Littérature française

Rien que la terre et autres fictions voyageuses

" Voici un homme qui a tout reçu la gloire littéraire, les biens de fortune, les honneurs et l'amour. Peut-on dire qu'il a été heureux ? Hélène Morand s'explique sur ce sujet : " Ce qu'il y a de plus profond, de plus certain et de incompréhensible chez Paul, c'est son inaptitude au bonheur. D'où cette inquiétude, cette recherche, ce besoin d'être ailleurs. Tour à tour dandy glacé, Bouddha sarcastique, voyageur traqué, homme pressé (Morand-la-vitesse, formule qui a fait florès), mondain désabusé : mais pour cacher quoi? Une faille secrète, une blessure qu'il fallait celer à tout prix, une faiblesse de caractère que personne ne devait savoir ? " Nous croyons que le voyage, cette fuite à travers nous empêchera de sentir la fuite du temps. " Rien que la terre répond à une angoisse. Il ne me reste que la lune, disait Morand en riant. "

04/2006

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Critique littéraire

Journal de guerre. Tome 1, Londres - Paris - Vichy 1939-1943

Le Journal de guerre de Paul Morand était un objet mythique dont l'existence même était sujette à caution. Au vrai, l'écrivain avait bien conservé ses notes prises durant la guerre et avait même commencé à en préparer la publication. Il en avait déposé le manuscrit à la Bibliothèque nationale, parmi un vaste ensemble de papiers personnels. Ce journal paraît pour la première fois, sans retouches ni coupes, et même complété des ajouts et des annexes prévus par Paul Morand lui-même et de quelques textes contemporains de sa rédaction. On se rappelle peut-être que Paul Morand, diplomate, était en mission à Londres le 18 juin 1940 et qu'il fut nommé ambassadeur en Roumanie en 1943. On découvre au fil des pages que, à défaut de s'être rallié en Angleterre au général de Gaulle, il choisit de se présenter à Vichy à l'été 1940, où il est mis d'office en retraite. Il décide alors de s'installer dans Paris occupé avant de rejoindre au printemps 1942 Vichy et le Cabinet de Pierre Laval, chef du gouvernement, en qualité de chargé de mission, poste qu'il occupera seize mois durant. A Londres, à Paris et à Vichy, de la déclaration de guerre de septembre 1939 à août 1943, Paul Morand a tenu son journal sans filtre ni censure, prenant note de ce qu'il voyait, de ce qu'on lui disait et de ce qu'il comprenait. Cest l'oeuvre d'un témoin conscient d'être placé aux premières loges de l'Histoire, observateur privilégié des réalités de la collaboration d'Etat et de la participation française à la mise en oeuvre de la Solution finale. Ce Journal de guerre est un document exceptionnel pour l'Histoire.

11/2020

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Littérature française (poches)

Champions du monde

Voici un des titres mythiques de la maison Grasset, et l'un des grands succès de Paul Morand. Champions du monde est le roman de l'Amérique et du sport. Publié en 1930, et quatrième et dernier volet de la Chronique du XXe  siècle (L'Europe galante - Bouddha vivant - Magie noire - Champions du monde), ce texte donne, en même temps que des portraits inoubliables de sportifs, un tableau des mours américaines où puritanisme et innocence, naïveté et foi nationaliste se mêlent en une synthèse étrange. Et puis, c'est un portrait de New York encore en train de se construire, d'élever des tours pour les plus grands rêves des hommes ."Comme New York a grandi !" Un classique moderne.

05/2013

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Littérature française (poches)

New York

"Donc : New York. A part le passage fameux de Voyage au bout de la nuit, on ne peut pas dire que la littérature française se soit illustrée dans cette dimension redoutable. Vous êtes à New York ou vous n'y êtes pas. Un Français, en général, n'y est pas.[...] Morand a vite vu, compris, dessiné la situation. Le livre est publié en 1930, moment du grand tournant : économique, technique, géopolitique. Il est un des seuls Européens à saisir l'événement. D'où sa tentation de le maîtriser, dans un livre qui est à la fois un essai de mythologie, une prophétie nerveuse, un guide touristique, un reportage, un traité d'ethnologie, une longue nouvelle.[...] On sent bien l'ambition de Morand, dès les premières lignes. Reprendre le récit là où Chateaubriand l'a laissé... "Silence. Les dernières vagues atlantiques se jettent sur une pointe de rochers bruns pourpres et s'y déchirent"... Philippe SOLLERS

11/1994

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Littérature française

Nouvelles d'une vie Tome 1 : Nouvelles du coeur

De Marcel Proust qui préfaça Tendres Stocks (1921) à Céline : "C'est un satané authentique orfèvre de la langue. Je le reconnais comme mon maître", l'unanimité s'est faite autour de Paul Morand pour saluer en lui l'un des rares et tout premiers nouvellistes de ce siècle. L'anthologie composée par Paul Morand lui-même embrasse cinquante années d'une vie électivement dédiée à la plus concise des formes littéraires et où s'expriment à la perfection l'humeur et le tempérament de l'auteur. Depuis les jeux brillants d'Ouvert la Nuit jusqu'aux pages hallucinantes d'Hécate et ses chiens, il nous est ainsi donné de parcourir toutes les étapes d'un art qui, s'il a le premier "jazzé la langue française" (Céline), n'a cependant cessé de tendre vers la rigueur, la brièveté et la fermeté classiques. Dans le premier recueil, c'est le coeur qui parle et dans un désordre savant, voulu par l'auteur. Le second volume (Nouvelles des yeux) est placé sous le signe du regard, de cette vision lucide et colorée qui percevait déjà ce monde qui allait devenir le nôtre.

06/1965

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Littérature française (poches)

Bouddha vivant. Chronique du XXe siècle

C'est pour découvrir l'Occident que Jâli, prince héritier de Karastra, a fui la cour de son père. Guidé par Renaud d'Ecouen qui lui sert de chauffeur et de chambellan, il explorera tour à tour les bas-fonds de Marseille et de Londres, les petits cénacles d'Oxford, le dancing de l'hôtel Claridge et les nuits interlopes du Paris des années 1920. Mais la révélation de ce monde brillant et cruel n'est, pour le prince Jâli, que l'instrument d'une autre révélation plus capitale, celle de soi-même. Avec Bouddha vivant, étincelante chronique de l'Occident tel qu'il s'offre à un regard asiatique, Paul Morand a donné une suite aux Lettres persanes de Monesquieu, une suite remise au goût du jour, animée par le rythme trépidant des années folles.

12/1988

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Récits de voyage

Bains de mer, bains de rêve et autres voyages

Nouvelliste de génie et romancier fulgurant, emblème de la modernité littéraire des années vingt, Paul Morand fut aussi l'un des plus grands voyageurs de son temps. A la fois protagoniste nostalgique d'un monde en train de disparaître et témoin désabusé de l'émergence du tourisme de masse. Traversant l'espace et le temps, ses récits de voyages possèdent le parfum inimitable de l'évasion, du désir et du rêve. Conçu par Olivier Aubertin, ce volume invite à un véritable tour de la planète en compagnie de l'auteur de L'Homme pressé. Se trouvent ici réunis des oeuvres célèbres, qui ont forgé l'image cosmopolite de Morand (Rien que la terre, Air indien...), et des textes plus brefs - reportages, chroniques ou préfaces - devenus introuvables et pour une partie d'entre eux restés inédits. Une fois dispensés quelques "Conseils pour voyager sans argent" et formulée une "Méditation sur la vitesse", l'odyssée morandienne peut démarrer. Elle entraîne le lecteur de la route des Indes au Siam, de l'île de Pâques aux rivages de l'Angleterre et de l'Amérique. Ce périple passe, bien sûr, par la Suisse et Venise, escales qui sont pour l'écrivain autant de points d'ancrage dans un parcours marqué par le goût de l'urgence, la griserie de la route, l'enchantement des Bains de mer et le feu des soleils du Sud. Toute la terre est là ; tout Morand aussi, sa curiosité jamais rassasiée, nourrie par un regard vif et percutant, un style aussi serré qu'éblouissant. "Morand est un tireur d'élite, souligne Nicolas d'Estienne d'Orves dans sa préface. Jamais de mitraille, mais un seul trait juste, précis, implacable. Il saisit au sens premier du terme : il attrape une image, une scène, la ligote pour mieux la libérer en mots, et le voyage se fait livre".

05/2019

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Pléiades

Nouvelles complètes. Tome 2

Morand installe deux tréteaux. Sur le premier, il remet en scène l'histoire, théâtre des multiples masques de l'homme, car l'Histoire permet à Morand de se confronter à la diversité des temps, des lieux et sans doute d'éprouver ce que donne le déplacement d'une figure. Sur la seconde scène, il cherche au moi une identité, car le Je aussi que ravagent les passions est un théâtre. Univers poreux où s'écrit un texte étrange et étranger sur les corps, où reviennent les morts, les vrais, mais aussi ceux que nous fûmes, où la victime de l'Inquisiteur réclame son bourreau, où l'amour conduit à la folie l'amoureuse et le demi solde épris de sa jeune jument à la mort, où l'être émigre vers un pays d'origine qu'il ne retrouvera jamais. Car c'est un monde sur lequel règne Hécate et ses chiens qui, "plutôt que de nous tuer, nous entraîne à ses côtés. Alors nous suivons ces ombres qui finissent par être plus vraies, plus attirante, plus réelles que les enfants du jour". Puis vient la Noire affaire, la Mort qui emporte Charles Quint, et ce moi éphémère qui s'est prêté un temps au Temps sur la scène du monde.

05/2005

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Littérature française

MEDITERRANEE MER DES SURPRISES

Marseille "la Chicago méditerranéenne", Barcelone et sa "vitalité vulgaire", San Remo et ses impératrices déchues, Tanger la Blanche, Chio, l'île aride aux montagnes cassées... Telles sont quelques-unes des étapes de l'inoubliable voyage que vous propose Paul Morand autour de la Méditerranée. Là, au carrefour de l'Europe, de l'Afrique et de l'Orient, les temples grecs voisinent avec les mosaïques byzantines, les mosquées arabes avec les églises baroques. Ecrit en 1938, avant que la Riviera ne vende son âme aux spéculateurs, ce récit ressuscite pour nous une époque révolue. Une époque pleine de charme où aucune "autostrada" ne longeait les champs d'oliviers, où les ports du Midi ressemblaient encore à des salons, où sur la promenade des Anglais flânaient de grandes coquettes à boas et des club-men en pantalons à damiers... --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

07/1996

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Correspondance

Lettres à Pierre Benoit

Dès les années 1920, Paul Morand a compté pour ami Pierre Benoit, l'illustre auteur de L'Atlantide. De nombreux points communs les rapprochent : le goût du voyage, la passion de l'aventure, une conception de l'art littéraire romanesque où domine la figure féminine. A partir des années 1930, le rapprochement se marque davantage : Paul Morand songe à entrer à l'Académie française, où l'influence de Pierre Benoit est grande. Puis, après la longue interruption de la guerre et de l'après-guerre, les lettres reprennent et s'intensifient dans les années 1950, quand Paul Morand est pris par une idée fixe : être admis dans l'illustre compagnie pour retrouver son prestige perdu après ses années passées à travailler pour le régime de Vichy. On le voit manoeuvrer pour atteindre son but qui se solde par un échec retentissant en 1958 avec le retour au pouvoir de son plus ferme ennemi, Charles de Gaulle. Contre toute attente, la fin du livre découvre un autre Paul Morand, sensible à la maladie de l'épouse de son ami et prenant part à son deuil ... Comme l'écrit Gabriel Jardin, cet ensemble inédit, fresque tragi-comique de la vie littéraire de l'après-guerre, est l'occasion, au gré des lettres de Paul Morand, de découvrir la "preuve d'une amitié qui dévoile un peu plus la part sensible d'un homme qui, il est vrai, n'aimait pas se livrer sinon indirectement par ses livres".

09/2021

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Littérature française (poches)

Fin de siècle

Un festival en quatre longues nouvelles. Fleur-du-Ciel commence à Vienne et finit à Pékin : trois officiers se disputent Ida Maria von Karisch, qui a vécu légèrement mais finit comme une sainte, lazariste, torturée à mort par les Boxers. La Présidente nous transporte dans une famille américaine. Le Bazar de la Charité est une histoire d'adultère qui se déroule comme un vaudeville, en marge d'un atroce fait divers. Dans Feu monsieur le duc, celui dont on lorgne l'héritage va berner après sa mort toute sa famille. Quatre nouvelles au style à la fois élégant et très alerte, qui sont comme des instantanés d'un monde en train de disparaître. Paul Morand était hanté par le sentiment de l'agonie de l'Europe, il tenait à son rôle de témoin, lui qui avait connu la fin de la Belle Époque. Jean Giraudoux le qualifiait de " pessimiste gai ", et c'est bien le ton de ce recueil

02/2008

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Littérature française

Magie noire

Magie noire paraît en 1928 au moment où l'art nègre fait fureur. Morand est l'un des premiers à l'annexer à la littérature, à la nouvelle. Il sonde l' "âme noire" . Tous ses personnages, Occide, Congo, etc. , sont possédés par la magie noire, à moins qu'ils ne la possèdent.

07/1983

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Littérature française

Lewis et Irène

Jeune financier que les cours de la Bourse préoccupent plus que les femmes, Lewis tombe amoureux d'Irène - de la famille Apostolatos, riches banquiers de Trieste. Que deviendra l'amour entre ces deux requins qui, tout en se caressant, se disputent les mines de San Lucido, en Sicile ?Au meilleur de sa forme, Paul Morand nous le dit dans ce récit superbe et cruel où le cœur et l'argent échangent leurs vocabulaires.

02/2011

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Littérature française (poches)

L'Europe galante. Chronique du XXe siècle

Paul Morand se fait le géographe ironique de l'Europe qui se relève de la Première Guerre mondiale. Se relève ou se recouche ? Une comtesse hanovrienne entreprend d'initier une Américaine au culte de Sapho. Un diplomate détourne un instant Mata-Hari de ses devoirs d'espionne. Un homme politique portugais finit dans les bras de celui qui voulait l'assassiner...

10/2013

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Littérature française

Les Extravagants (Sciences de la vie de bohème cosmopolite)

Voici le tout premier roman de Paul Morand, écrit en 1910-1911, et inédit jusqu'en 1986. On pensait que le manuscrit de cette oeuvre de jeunesse avait été détruit par l'auteur. Il a été retrouvé en 1978 chez un libraire de Los Angeles, et acquis par la bibliothèque de l'Université Yale. A vingt-deux ans, l'auteur n'a pas encore trouvé son style, bref, ironique, détaché. C'est du Morand d'avant Morand. Mais l'intrigue ne manque pas de charme. Les extravagants est un roman d'éducation esthétique et morale où l'écrivain a mis beaucoup de sa jeune expérience : Paris, Londres, Oxford, Caen (où il fait son service militaire), Venise. Le héros, Simon de Biéville, s'attachera à deux héroïnes : Mrs Hyde, l'Anglo-Indienne en qui s'affrontent deux races mêlées, et la princesse Lemska, fière Polonaise vaincue par l'amour. Ce qui donne aux Extravagants toute leur valeur aux yeux du lecteur familier de l'oeuvre de Morand, c'est d'y trouver exposé pour la première fois le thème auquel son nom est demeuré attaché : le cosmopolitisme.

11/1986

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Critique

Journal de guerre. Roumanie, France, Suisse (1943-1945)

Après avoir commencé la guerre à Londres, après avoir appartenu plus d'un an au cabinet de Pierre Laval à Vichy, voici Paul Morand nommé ministre plénipotentiaire à Bucarest, alors que l'Armée rouge est aux portes de la Roumanie, alliée de l'Allemagne nazie. Le diplomate se met au travail dans des conditions difficiles qui le poussent à des allers-retours vers Paris et Vichy. Il assiste ainsi aux derniers mois de l'Etat français en déliquescence, avant d'être nommé in extremis ambassadeur à Berne. Il touche au but... pour cinq semaines. Révoqué, il choisit l'exil en Suisse pour échapper aux sanctions, au sein de cette communauté de "réfugiés" qui suit à distance la guerre, l'avènement d'un nouveau régime en France et les procès qui frappent le précédent. Tout au long de ces deux années, Paul Morand tient son Journal de guerre, sans jamais rien renier de ses convictions. Il y fait une place de plus en plus grande à l'écrivain, après avoir rêvé d'en faire le journal d'un ambassadeur. Rien n'a été retouché ni omis du manuscrit d'origine. C'est dans le respect de son désir initial de publication que paraît le second tome du Journal de guerre de Paul Morand, à la fois document historique passionnant - parfois aussi choquant - et apport inédit aux pages de sa biographie qui avaient semblé, jusque-là, étrangement vides.

11/2023

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Récits de voyage

Londres suivi de Le nouveau Londres

Londres fut la plus durable passion de Paul Morand. Des conquérants normands à la diplomatie insulaire en passant par les pubs, les clubs, les courses de lévriers et les maisons hantées, il compose une encyclopédie à la gloire de la capitale britannique et des Anglais : "À leur amour de l'excentricité seul on peut juger déjà que les Anglais furent un grand peuple". Une oeuvre majeure pour mieux comprendre "cette ville qui fait de la lumière avec rien, avec des gris".

04/2012

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Critique littéraire

Anthologie de la littérature équestre

Un des écrivains majeurs du XXe siècle, Paul Morand, auteur de quelques chefs d'oeuvre, en tête desquels il faut placer Milady, bouleversante histoire d'amour d'un écuyer pour sa jument, a composé en 1966, pour un éditeur aujourd'hui disparu, une Anthologie de la littérature équestre réunissant les plus beaux textes, ou les textes à ses yeux les plus importants, consacrés au cheval et à son utilisation. Traités d'équitation, précis vétérinaires, manuels d'hippologie : de l'Antiquité à nos jours, Paul Morand n'oublie aucun des grands maîtres de l'oeuvre équestre. Depuis longtemps introuvable, cette anthologie méritait une réédition. La voici, enrichie d'une présentation de l'écrivain Jérôme Garcin, qui partage avec Paul Morand l'amour de la (bonne) littérature et la passion de la (belle) équitation.

04/2010

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Littérature française (poches)

L'homme pressé

Pierre gâche tout, l'amitié, l'amour, la paternité, par sa hâte fébrile à précipiter le temps. A cette allure vertigineuse, il ne goûte plus ce qui fait le prix de la vie, ni les moments d'intimité que sa femme Hedwige lui ménage, ni la poésie des choses. Il se consume et consume les siens en fonçant vers un but qu'il renouvelle, chaque fois qu'il l'atteint. " A quoi reconnaître qu'on est arrivé si l'on ne s'arrête jamais ? demande la sage Hedwige. Pierre saura trop tôt qu'il ne se hâtait ainsi que pour arriver plus vite au rendez-vous de la mort.

06/2006

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Littérature française (poches)

Rococo

Rococo rassemble six récits écrits entre 1916 et 1933. La mort du cygne cabriole sur fond de rivalité entre une danseuse de l'Opéra de Paris et une étoile bolchevique. La semaine de Bath consigne l'exil doré de la cour anglaise et des corps diplomatiques dans la station balnéaire alors que les Allemands menacent Londres en 1916. Nœuds coulants d'Asie s'enroule autour d'histoires de poisons orientaux et féminins. Mort du roi de la chance raconte l'histoire d'un joueur extraordinaire tombant à cause d'un caprice de sa fiancée. L'enfant de cent ans confronte une neurasthénique atrocement belle au " vertige mortel de son inexistence ". Feu ! est une farce incendiaire mondaine sur le suicide. Mr. U arrange une rencontre à trois heures du matin entre un quidam new-yorkais et un revenant chinois vieux de mille ans... Ce cocktail " baroque " offre un condensé de l'art morandien : virtuosité, culture et confiance infinie dans le pouvoirs de l'imagination.

04/2006

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Pléiades

Romans

L'itinéraire romanesque de Paul Morand est original autant qu'imprévisible. Ses neuf romans sont des plus divers. Comme tous ses comtemporains, Morand fut marqué par la Grande Guerre, qu'il n'a pas faite. Ses personnages, eux, en reviennent et ne l'oublient pas (Lewis et Irène, 1924). Paru peu après le 6 février 1934, France-la-Doulce est le seul roman français consacré à l'industrie du cinéma, mais aussi un roman xénophobe et antisémite. En dix ans et quatre livres, le visage de l'entre-deux guerres se dessine, sourit, se creuse, grimace. L'Homme pressé relève d'une inspiration plus personnelle. Pierre Niox, cet agité accablé par la lenteur des autres, entrevoit les dangers et la vanité de sa course. Il est saisi par la hantise de la mort. Ce livre majeur paraît en 1941. Niox et Morand ont la cinquantaine. À la Libération, qui le surprend à Berne, Morand se tourne vers l'Histoire, un « merveilleux alibi » : en 1947 paraît Montociel, version morandienne de L'Homme qui voulut être roi. Puis vient Le Flagellant de Séville (1951), qui a la profondeur des ouvres de Goya. Nouveau sommet dans l'ouvre de Morand ; silence de la critique. Tais-toi (1965), portrait en creux d'un homme incapable de s'ouvrir aux autres, sera le dernier essai romanesque de Morand. Ses romans, on l'a dit, auront été divers. Ils trouvent pourtant une unité dans la force synthétique du style.

05/2005

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Histoire de France

Fouquet ou Le Soleil offusqué

Fouquet a dû croire que tout s'achète, même le destin. Fouquet est l'homme le plus vif, le plus naturel, le plus tolérant, le plus brillant, le mieux doué pour l'art de vivre, le plus français. Il va être pris dans un étau, entre deux orgueilleux, secs, prudents, dissimulés, épurateurs impitoyables, Louis XIV et Colbert. Il succombera, étant resté un homme du temps de la Fronde, vivant dans un magnifique désordre, avec quinze ans de retard sur l'époque absolue qui s'annonce. Fouquet le prodigue, confiant et aveugle, n'ayant su ni percer à jour la Reine Mère, ni retenir Mazarin, ni juger Colbert, ni prévoir Louis le Grand, qui l'exécutèrent, puis le dépouillèrent de son faste.

01/1985

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Littérature française (poches)

Les Extravagants. Scènes de la vie de bohème cosmopolite

Voici le tout premier roman de Paul Morand, écrit en 1910-1911, et inédit jusqu'en 1986. On pensait que le manuscrit de cette œuvre de jeunesse avait été détruit par l'auteur. Il a été retrouvé en 1978 chez un libraire de Los Angeles, et acquis par la bibliothèque Beinecke de l'Université Yale. A vingt-deux ans, l'auteur n'a pas encore trouvé son style, bref, ironique, détaché. C'est du Morand d'avant Morand. Mais l'intrigue ne manque pas de charme. Les Extravagants est un roman d'éducation esthétique et morale où l'écrivain a mis beaucoup de sa jeune expérience : Paris, Londres, Oxford, Caen (où il fait son service militaire), Venise. Le héros, Simon de Biéville, s'attachera à deux héroïnes : Mrs Hyde, l'Anglo-Indienne en qui s'affrontent deux races mêlées, et la princesse Lemska, fière Polonaise vaincue par l'amour. Ce qui donne aux Extravagants toute leur valeur aux yeux du lecteur familier de l'œuvre de Morand, c'est d'y trouver exposé pour la première fois le thème auquel son nom est demeuré attaché le cosmopolitisme.

01/2007