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Paul Auster, Sam Messer

Extraits

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Littérature anglo-saxonne

Laurel et Hardy vont au paradis. Black-out. et Cache-cache. [Paris, Théâtre de la Bastille, 21 février 2000

Avant de connaître la consécration, Paul Auster a tiré le diable par la queue. Pour briser le cercle de l'infortune, trois pièces de théâtre où la "manière" Auster est présente.

02/2000

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Histoires et contes de Noël

Le Noël d'Auggie Wren

Je tiens ce récit d'Auggie Wren. Comme il n'y fait pas très bonne figure, en tout cas pas aussi bonne qu'il le souhaiterait, il m'a demandé de ne pas citer son vrai nom. A part cela, toute l'histoire du portefeuille perdu, de la vieille aveugle et du repas de Noël est décrite ici telle qu'il me l'a racontée. Il y a maintenant près de onze ans que nous nous connaissons, Auggie et moi. Il travaille derrière le comptoir d'un marchand de cigares dans Court Street, au coeur de Brooklyn, et comme cette boutique est la seule où l'on peut trouver les petits cigares hollandais que j'aime fumer, j'y vais assez souvent.

10/1998

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Littérature étrangère

Smoke. suivi du Conte de Noël d'Auggie Wren. Brooklyn boogie

Extrait... Ecrire un roman, c'est un processus organique, et pour une grande part, ça se passe de manière inconsciente. C'est long, très lent et très éreintant. Un scénario, c'est plutôt comme un puzzle. La rédaction proprement dite ne demande sans doute pas beaucoup de temps, mais l'assemblage des pièces peut vous rendre fou. Et pourtant, oui, ça m'a plu, j'ai ressenti comme un défi l'obligation d'écrire des dialogues, de penser en termes dramatiques plutôt que narratifs, de faire quelque chose que je n'avais encore jamais fait. (...) 71. Int. Jour. Le restaurant de jack Un bar à sandwichs casher, achalandé et bruyant, avec des photos de sportifs sur les murs, d'anciennes équipes des Dodgers de Brooklin, les Mets en 1969, un portrait de Jackie Robinson. Attablés dans le fond, Paul et Auggie étudient le menu. (...) PAUL (il s'installe) - Bon. On est prêt ? AUGGIE. - Prêts. Quand tu voudras ? PAUL. - Je suis tout oreilles. AUGGIE (Un temps. Il réfléchit). - Tu te souviens que tu m'as un jour demandé comment je m'étais mis à faire des photos ? Eh bien, je vais te raconter comment j'ai eu mon premier appareil. En fait, c'est le seul appareil que j'aie jamais eu. Tu me suis jusqu'ici ?

01/1997

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Littérature anglo-saxonne

L'invention de la solitude ; Le voyage d'Anna Blume ; Moon Palace ...

Au sommaire : L'Invention de la solitude / Le Voyage d'Anna Blume / Moon Palace / La Musique du hasard / Leviathan / Smoke / Le Conte d'Auggie Wren / Brooklyn Boogie.

06/1996

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Littérature anglo-saxonne

Trilogie new-yorkaise Tome 2 : Revenants

Pour ce deuxième livre de sa Trilogie new-Yorkaise, Paul Auster met en scène d'autres personnages que ceux de Cité de verre. Les protagonistes ici se nomment Blanc, Bleu et Noir. Mais deux d'entre eux sont à nouveau des détectives privés et leurs tribulations à New York mettent une fois encore en évidence la précarité de l'identité en même temps que les très pervers effets de miroir du destin. De telle sorte que l'impitoyable filature, à laquelle on demeure suspendu comme dans les meilleurs thrillers, nous ramène aux interrogations du premier livre. Avec, cette fois, une intensité croissante dans le tragique. On comprend après cela que l'ascension de Paul Auster, parmi les écrivains de sa génération, ait été aussi irrésistible que la métaphysique angoisse où il nous plonge.

05/1988

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Littérature anglo-saxonne

Trilogie new-yorkaise Tome 1 : Cité de verre

Un coup de fil reçu au milieu de la nuit plonge Quinn, un auteur de série noire, dans une aventure plus extravagante que toutes celles qu'il aurait pu imaginer. De cette aventure, alliant un humour Kafkaïen à un sens de suspense digne de Hitchcock, la ville illimitée, insaisissable - New York -, est le théâtre au sens le plus accompli du terme : c'est à la fois le lieu privilégié des rencontres aléatoires et la scène de l'incongruité métaphysique. Cité de verre est le premier volume de la trilogie new-yorkaise qui a valu à Paul Auster d'être désigné aux Etats-Unis et en Europe comme un chef de file de la nouvelle génération.

11/1987

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Littérature anglo-saxonne

Le voyage d'Anna Blume

Une longue lettre depuis le "pays des choses dernières".

01/1993

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Littérature anglo-saxonne

La pipe d'Oppen

Au fil de ces quatorze textes, Paul Auster rend hommage à une constellation de créateurs dont la rencontre, à travers leurs oeuvres et, parfois, dans la vie réelle, a durablement marqué son propre parcours d'écrivain. Si le livre salue des auteurs américains aussi prestigieux que Nathaniel Hawthorne ou Edgar Allan Poe, la créativité d'un Joe Brainard telle que l'exprime son célèbre I remember (qui servit de modèle au Je me souviens de Perec) ou la mémoire d'un George Oppen, figure tutélaire de la poésie américaine, la plupart de ces textes s'attache à payer également tribut aux écrivains français qui ont contribué à faire de Paul Auster (lui-même, un temps, éminent traducteur du français) "le plus européen des écrivains américains" : du grand poète Jacques Dupin auquel le lia une longue et profonde amitié à l'effervescent Georges Perec aussi inventif que sensible, sans oublier André du Bouchet et sa poésie virulente ou Alain Robbe-Grillet, personnalité jubilatoire et écrivain libérateur. Dans un entretien accordé à The Paris Review, Paul Auster évoque également sa propre pratique de l'écriture, insistant sur sa foi inébranlable dans le roman en tant que genre majeur, sans pour autant nier les vertus du septième art tel que l'incarne son ami Jim Jarmusch, dont il qualifie l'un des films, Night on Earth, de véritable poème sur New York. Arts poétiques multiples, infinie variété des tempéraments mais identique engagement vis-à-vis de la création : à travers l'évocation de tant de figures bien-aimées, Paul Auster célèbre avant tout les pouvoirs fédérateurs de l'art s'efforçant d'interpréter et d'éclairer le texte éternellement énigmatique que délivre le monde.

01/2016

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Littérature anglo-saxonne

Trilogie new-yorkaise. Cité de verre ; Revenants ; La chambre dérobée

"Cité de verre" , "Revenants" , "La Chambre dérobée" - ou l'échiquier new-yorkais sur lequel Auster dispose ses pions.

11/2015

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Littérature anglo-saxonne

Au pays des choses dernières. Le voyage d'Anna Blume

De ce "pays des choses dernières" où elle tente de survivre au froid et au désespoir, Anna Blume venue chercher son frère disparu écrit une longue lettre dont on ne sait si elle trouvera jamais son destinataire : ses errances dans une ville aux rues éventrées, sa lutte pour subsister parmi les "chasseurs d'objets" et les "ramasseurs d'ordures", la mort omniprésente, la difficulté de vivre des amours durables revêtent ici une force symbolique d'une actualité étonnante. Et cette lettre, en même temps qu'elle éveille en lui un passé de terreurs et d'apocalypse, interroge insidieusement le lecteur sur son rapport au monde et au langage.

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CD K7 Littérature

Cité de verre. 1 CD audio MP3

Quinn est auteur de série noire. Il mène une existence fragile et instable. Lorsqu'une nuit, il est reveillé par un mystérieux appel téléphonique : on demande un certain Paul Auster, détective... Quinn décide de se prendre au jeu et de devenir ce Paul Auster. Avec Cité de verre, Paul Auster livre une écriture moderne qui entremêle les références à la réalité, la question de la création littéraire, et l'imagination la plus affranchie. Ce roman est le premier volume de la Trilogie new-yorkaise qui a valu à son auteur la renommée qu'on lui connaît aujourd'hui.

01/2011

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Littérature anglo-saxonne

Oeuvres romanesques Tome 3 : Mr Vertigo, Tombouctou, Le Livre des illusions, La Nuit de l'oracle, Brooklyn Follies, Dans le scriptorium

Le troisième et très attendu volume des oeuvres romanesques de Paul Auster. Au sommaire : M Vertigo / Tombouctou / Le livre des illusions / La nuit de l'oracle / Brooklyn Follies / Dans le Scriptorium

01/2011

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Scénario, synopsis

La Vie intérieure de Martin Frost

Ecrit et réalisé par Paul Auster, un film intimiste sur l'inspiration et sur la création littéraire dans les rapports de cette dernière avec la vie en tant qu'expérience tout à la fois tragique et comique, absurde et profondément chargée de sens.

10/2007

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Littérature anglo-saxonne

Lulu on the Bridge. Scénario

Lors d'un concert à New York, une fusillade éclate et le saxophoniste Izzy Maurer est touché par une balle perdue. Cet accident va bouleverser sa vie. Convalescent, le musicien, marche dans Manhattan avec difficulté quand, au hasard d'une rue, il tombe sur un cadavre. Epouvanté, il s'enfuit en emportant la mallette de l'inconnu. De retour chez lui, il en inspecte le contenu et trouve une pierre qui, dans l'obscurité, devient bleue et s'élève lentement au- dessus du meuble sur lequel il l'a posée... Dans ce scénario comme dans les entretiens qui l'accompagnent, Paul Auster affirme que la magie existe bel et bien, et qu'elle est porteuse de toutes les émotions de la réalité. En cela, Lulu on the Bridge s'inscrit parfaitement dans l'œuvre de l'écrivain américain.

06/2006

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Littérature anglo-saxonne

Smoke. Suivi de Conte de noël d'auggie Wren ; Brooklyn Boogie

Deux scénarii autour d'Auggie Wren, le marchand e tabac de Brooklyn, qui furent à l'origine de eux films à succès.

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Littérature anglo-saxonne

La pipe d'Oppen. Essais, discours, préfaces

Arts poétiques multiples, infinie variété des tempéraments mais identique engagement vis-à-vis de la création, c'est à ceux dont la rencontre - à travers leurs oeuvres ou dans la vie réelle - a durablement marqué son parcours d'écrivain que Paul Auster rend ici hommage. S'il salue les prestigieux auteurs américains que sont Nathaniel Hawthorne et Edgar Allan Poe, la créativité d'un Joe Brainard (connu pour son fameux I remember), la mémoire du poète George Oppen ou le talent de son ami le cinéaste Jim Jarmusch, Paul Auster s'attache également à payer tribut aux auteurs français qui ont contribué à faire de lui "le plus européen des écrivains américains" : de Jacques Dupin, auquel le lia une longue et profonde amitié, à l'effervescent Georges Perec, sans oublier André du Bouchet ou Alain Robbe-Grillet. En évoquant tant de figures bien-aimées, Paul Auster célèbre les pouvoirs fédérateurs de l'art qui s'efforce d'interpréter et d'éclairer le texte éternellement énigmatique du monde.

09/2017

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Littérature anglo-saxonne

Espaces blancs

Un homme se met en route pour un lieu qu'il ne connaît pas. Un autre revient. Un homme arrive dans un lieu sans nom, sans indication pour lui dire où il est. Un autre décide de revenir. Un homme écrit des lettres de nulle part, depuis l'espace blanc qui s'est ouvert dans son esprit. Les lettres n'arrivent pas à destination. Les lettres ne sont jamais envoyées.

06/2016

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Littérature anglo-saxonne

Mr Vertigo

" J'avais douze ans la première fois que j'ai marché sur l'eau. L'homme aux habits noirs m'avait appris à le faire ; et je ne prétendrai pas avoir pigé ce truc du jour au lendemain. Quand maître Yehudi m'avait découvert, petit orphelin mendiant dans les rues de Saint Louis, je n'avais que neuf ans et avant de me laisser m'exhiber en public, il avait travaillé avec moi sans relâche pendant trois ans. C'était en 1927, l'année de Babe Ruth et de Charles Lindbergh, l'année même où la nuit a commencé à envahir le monde pour toujours. J'ai continué jusqu'à la veille de la Grande Crise, et ce que j'ai accompli est plus grand que tout ce dont auraient pu rêver ces deux cracks. J'ai fait ce qu'aucun Américain n'avait fait avant moi, ce que personne n'a fait depuis. " Précipité par ce premier paragraphe dans un récit d'une prodigieuse virtuosité narrative - les modèles d'Auster furent Grimm et Andersen - le lecteur découvre, du Ku Klux Klan au gangstérisme, quelques facettes étranges de cette Amérique que l'écrivain n'a pas fini de nous révéler. L'œuvre de Paul Auster, né en 1947, prix Médicis étranger en 1993, est publiée en France par Actes Sud. Comme tous ses précédents ouvrages, Mr Vertigo (1994) est édité en poche Babel.

09/2005

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Littérature anglo-saxonne

LE DIABLE PAR LA QUEUE SUIVI DE POURQUOI ECRIRE ?

Avant de connaître la consécration, Paul Auster a tiré le diable par la queue. De ses tentatives pour rompre la difficulté, et des mésaventures qui y sont liées, il fait ici le récit dans une allègre chronique des années de galère. Une chronique qui va des querelles budgétaires, responsables de la séparation de ses parents, à la parution de son premier livre. Mais, en vérité, c'est son rapport à l'argent, au travail et à la création qu'il met en évidence dans ce récit intitulé en anglais Hand to Mouth. Dans Pourquoi écrire ?, Paul Auster relate quelques anecdotes qui, sans en avoir l'air, ont décidé de sa vocation d'écrivain. Deux textes précieux en ce qu'ils laissent entrevoir quelques bribes de "la petite fabrique de littérature" de Paul Auster.

04/1999

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Littérature anglo-saxonne

Le diable par la queue

Avant de connaître la consécration, Paul Auster a tiré le diable par la queue. De ses tentatives pour rompre la difficulté, et des mésaventures qui y sont liées, il fait ici le récit dans une allègre chronique des années de galère. Une chronique qui va des querelles budgétaires, responsables de la séparation de ses parents, à la parution de son premier livre. Mais, en vérité, dans ce récit, c'est son rapport à l'argent qu'il met en évidence avec l'air de ne pas vouloir trop philosopher là-dessus. Cette chronique est suivie par l'illustration des tentatives qui furent les siennes pour briser le cercle de l'infortune. D'abord trois pièces de théâtre où déjà la "manière" Auster est présente : Laurel et Hardy vont au paradis (on y trouve le thème du mur exploité plus tard dans la Musique du hasard), Black-out et Cache-cache. Vient ensuite le manuel d'Action Baseball, un jeu de cartes qui constitue une initiation au sport le plus populaire des Etats-Unis. Enfin, un roman policier, Fausse Balle, écrit sous le pseudonyme de Paul Benjamin dont Auster allait faire par la suite le personnage de l'écrivain dans Smoke.

11/1996

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Littérature anglo-saxonne

Le carnet rouge

Le carnet rouge existe bel et bien. Depuis des années, Paul Auster y consigne des évènements bizarres, coïncidences, étrangetés et autres invraisemblances dont il fut un jour victime, confident ou témoin. En anecdotes de quelques pages, parfois seulement de quelques paragraphes, on peut y lire treize nouvelles archi brèves où il se révèle un collectionneur passionné (et un rien inquiet) des bons et mauvais tours que lui a réservés la réalité. Ce florilège, Paul Auster le désigne volontiers comme son " art poétique sans théorie ". Et à la vérité, on y entend avec une netteté parfaite la fameuse " musique du hasard ". Voici donc, à tirage limité, réservé aux connaisseurs, un authentique carnet qui est aussi une fascinante miniature de l'univers austérien.

06/1993

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Littérature anglo-saxonne

Chronique d'hiver

Trente ans après L'Invention de la solitude, Paul Auster pose sur son existence le regard du sexagénaire qu'il est devenu. Bien loin, cependant, du journal intime ou du classique récit autobiographique, cette Chronique d'hiver aborde la méditation sur la fuite du temps sous l'angle du compagnonnage que tout individu entretient avec son propre corps. C'est en effet de respiration, de sensation, de jouissance ou de souffrance, d'épiphanies charnelles ou de confrontations plus ou moins traumatiques avec la matière du monde qu'il est question à travers l'évocation, à la deuxième personne, d'un simple petit Américain du nom de Paul Auster, né dans l'immédiat après-guerre, et requis d'apprivoiser les espaces et le temps qui lui ont été impartis. Dans ces pages aussi sincères que retenues, Paul Auster se décrit moins en littérateur qu'en acteur convoqué sur la scène troublée de l'existence pour y incarner, à son tour, toute l'ardeur des passions humaines. De cet homme-cicatrice dont le corps exulte ou somatise, de ce fils hanté par la mort prématurée de son père et tourmenté par le destin chaotique de sa mère, de l'heureux citoyen de Brooklyn, époux et père aujourd'hui comblé, de cet héritier d'une lointaine Europe, amateur de base-ball, fumeur invétéré et romancier fécond, de cet homme, enfin, qui souffre de ne pouvoir ou de ne savoir pleurer, le lecteur entendra ici le "grain de la voix" surgissant du savant puzzle où se déconstruit toute représentation univoque du moi afin que se produise, sous le signe d'une humanité partagée, la plus loyale des rencontres.

03/2013

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Littérature anglo-saxonne

Dans le scriptorium

Un homme se réveille, désorienté, dans une chambre inconnue. Sur un bureau sont soigneusement disposés une série de photographies en noir et blanc, deux manuscrits et un stylo. Qui est-il ? Pourquoi se retrouve-t-il assigné à résidence ? Que lui veut cette dénommée Anna qui lui parle d'un traitement en cours, mais aussi d'amour et de promesses ? Et qui sont ces visiteurs qui viennent lui reprocher de les avoir jadis envoyés accomplir de mystérieuses missions dont certains sont revenus détruits ? Revisitant les territoires de l'inquiétante étrangeté où son oeuvre s'enracine, Paul Auster livre ici une étonnante variation sur la relation du romancier à ses personnages.

11/2022

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Littérature anglo-saxonne

Constat d'accident et autres textes

Cette suite de courts récits, articles, préfaces, réunis par Paul Auster semble d'abord un reflet de son univers romanesque. Mais peu à peu, après l'évocation de l'enfance, du hasard, de l'amitié, de la littérature et de la poésie, la fiction et la mémoire s'éloignent et ce livre prend l'aspect d'une chronique d'inquiétude : les mots d'un romancier que les terribles événements du 11 Septembre auraient ramené vers les angoisses du passé.

11/2022

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Littérature anglo-saxonne

Burning Boy. Vie et oeuvre de Stephen Crane

Fasciné par la trajectoire de Stephen Crane (1871-1900), comète rimbaldienne de la littérature américaine, mort de la tuberculose à 28 ans, Paul Auster remet en lumière sa vie et son oeuvre, lui rendant ainsi un hommage éclatant, celui d'un "vieil écrivain empli d'admiration pour le génie d'un jeune écrivain". D'abord journaliste à New York, Crane commence à écrire en 1893 et, après de nombreux revers, connaît le succès avec "L'Insigne rouge du courage". Se débattant toute sa vie avec le manque d'argent et les dettes, Crane travaille sans relâche, couvre divers conflits, écrit articles, poèmes, nouvelles et romans. Il s'installe finalement avec sa compagne en Angleterre, où il devient l'ami de Henry James et de Joseph Conrad, qui dira de l'une de ses oeuvres : C'est la vérité même de l'art.

10/2021

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Littérature anglo-saxonne

TOMBOUCTOU

Dès le premier chapitre de ce roman, on sait qu'est imminente la mort de Willy, le maître de Mr Bones, un chien des rues. Willy erre dans Baltimore à la recherche d'une de ses anciennes institutrices à laquelle, avant de mourir, il voudrait confier son chien et l'oeuvre de sa vie. Mais il mourra sans avoir pu assurer l'avenir de ses écrits ni celui de Mr Bones qui se retrouve donc livré à lui-mime, privé de celui qui représentait à ses yeux la raison d'être de l'univers et qu'il imagine parti pour Tombouctou, l'au-delà des bienheureux. Les harangues que Willy mourant adresse à son camarade chien, ses monologues, de même que les souvenirs que Mr Bones garde des méditations et fantaisies poétiques de son maître donnent à cette fable romanesque une teinte d'humour et de mélancolie.

09/2019

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Littérature anglo-saxonne

Mr Vertigo

"J'avais douze ans la première fois que j'ai marché sur l'eau. L'homme aux habits noirs m'avait appris à le faire, et je ne prétendrai pas avoir pigé ce truc du jour au lendemain. Quand maître Yehudi m'avait découvert, petit orphelin mendiant dans les rues de Saint Louis, je n'avais que neuf ans, et avant de me laisser m'exhiber en public, il avait travaillé avec moi sans relâche pendant trois ans. C'était en 1927, l'année de Babe Ruth et de Charles Lindbergh, l'année même où la nuit a commencé à envahir le monde pour toujours. J'ai continué jusqu'à la veille de la Grande Crise, et ce que j'ai accompli est plus grand que tout ce dont auraient pu rêver ces deux cracks. J'ai fait ce qu'aucun Américain n'avait fait avant moi, ce que personne n'a fait depuis". Précipité par ce premier paragraphe dans un récit d'une prodigieuse virtuosité narrative - les modèles d'Auster furent Grimm et Andersen -, le lecteur découvre, du Ku Klux Klan au gangstérisme, quelques facettes étranges de cette Amérique que l'écrivain n'a pas fini de nous révéler.

05/2019

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Littérature anglo-saxonne

Le carnet rouge. suivi de L'art de la faim

On connaissait Paul Auster romancier et poète. On découvrira l'essayiste avec l'Art de la faim, un recueil qui nous donne, au fil de réflexions et d'essais sur l'oeuvre des autres, les clefs pour mieux entrer dans son oeuvre à lui. Car, quand il parle de Hamsun, de Kafka ou de Beckett, de Jabès ou de Perec, de Celan ou d'Ungaretti, de Dupin ou du Bouchet, Paul Auster ne nous fait pas seulement revisiter des domaines qui nous sont plus ou moins familiers, il nous fait d'abord entrevoir comment aller vers les choses par l'écriture, et du même coup nous éclaire sur sa sensibilité de créateur.

05/2008

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Littérature anglo-saxonne

Baumgartner

Pour Sy Baumgartner, auteur et professeur de philosophie à l'université de Princeton, la vie n'a plus la même saveur depuis la mort de son épouse Anna, emportée par une vague à Cape Cod neuf ans plus tôt. Tandis que Baumgartner, désormais âgé de soixante-et-onze ans, continue de lutter pour vivre en son absence, le roman se déploie sinueusement en spirales de souvenirs et de réminiscences, de leur rencontre, étudiants, à New York aux quarante années de leur passion amoureuse. En explorant le grand palais de la mémoire, le nouveau roman de Paul Auster dissèque la relation d'un homme au fantôme de sa femme, et pose cette question : pourquoi se souvient-on de certains moments et pas d'autres ? Une étude sensible, profonde et fouillée sur l'attachement et les méandres du deuil de l'être aimé.

03/2024

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Littérature anglo-saxonne

Trilogie new-yorkaise Tome 3 : La Chambre dérobée

Fanshawe a disparu, laissant derrière lui, à New York, une femme (Sophie), un fils (Ben) et une série de manuscrits dont il veut que le destin soit confié à la discrétion d'un ancien condisciple (le narrateur). Une immense aventure commence sitôt que les pions sont ainsi disposés sur l'échiquier : le narrateur va conduire l'oeuvre de Fanshawe au succès, épouser Sophie, adopter Ben, et... Mais il ne faut pas en dire davantage, la part du mystère n'est pas la moindre chez Paul Auster. Vers la fin de la Chambre dérobée, parlant de Cité de verre, de Revenants et de la Trilogie new-yorkaise qui ainsi s'achève, Paul Auster écrit que les trois récits sont une seule et même histoire considérée à des stades différents de la conscience qu'il a pu en avoir. Et d'ajouter : "il y a longtemps que je me démène pour dire adieu à quelque chose..." Or il est vrai que la Chambre dérobée est un somptueux roman de la dépossession, où l'amour seul oppose sa résistance à la déchirure.

09/1988