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Périple du Pont-Euxin. Edition bilingue français-grec ancien

Extraits

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 3, Fragments, Edition bilingue français-grec ancien

L'édition complète des Ouvres de Favorinos d'Arles dans la collection Budé, prévue en trois volumes, s'enrichit d'un deuxième volume, qui recueille tous les fragments ou témoignages connus relatifs à cet auteur. Rappelons que Favorinos est né à Arles et qu'il a fait très tôt le choix de s'exprimer en grec plutôt qu'en latin (c'est aussi le cas, très rare, de Marc Aurèle et d'Elien) et qu'il a été en relation avec ceux qui comptaient dans le monde intellectuel de l'époque (Plutarque, Dion Chrysostome, Aulu Gelle ou Lucien). Néanmoins, de son ouvre, il ne nous est virtuellement rien parvenu : deux discours conservés dans la collection de Dion (publiés au vol. I de cette édition), une Consolatio à l'occasion de son exil, retrouvée sur un papyrus au XXe siècle (ce texte, le " Sur son exil " sera publié au vol. II). Dans ce volume, sont rassemblés tous les textes où apparaît le nom de Favorinos, sans faire de distinction entre testimonium ou fragmentum. On aboutit ainsi à un ensemble de 163 fragments. Ils sont classés, à leur tour, en deux ensembles : fragments assignables à un ouvrage déterminé (96 fragments) ; fragments non assignables (67 fragments). On reconstitue ainsi, avec plus ou moins de précision, vingt-et-un ouvrages, où l'on reconnaît sans peine la plupart des sujets abordés par les sophistes de la seconde sophistique. Tous ces fragments sont accompagnés non seulement d'une traduction, mais aussi d'un riche commentaire. Pour tous les titres d'ouvrages, on trouvera une notice générale, qui s'efforce de replacer le texte dans le contexte de la création intellectuelle du IIe siècle, et confirme la place de Favorinos dans ce vaste mouvement littéraire et philosophique.

06/2010

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Critique littéraire

Histoires. Tome VII, Uranie, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre VIII des Histoires d'Hérodote rend compte d'événements cruciaux dans l'affrontement qui eut lieu entre Grecs et Perses. Ces événements eurent lieu en 480 avant J.-C. Après avoir évoqué la bataille navale de l'Artémision à l'issue indécise pour les deux camps, l'historien relate le retrait de la flotte grecque à Salamine. Le roi perse Xerxès arrive ensuite en Attique trois mois après avoir franchi l'Hellespont. C'est alors que les Athéniens prennent la décision douloureuse d'abandonner leur cité à l'ennemi et de se réfugier sur leurs navires pour affronter les Perses sur mer. L'Acropole est prise et incendiée par les barbares. Le récit qu'Hérodote fait de la bataille de Salamine fait la part belle à l'aristeia du général athénien Thémistocle. La victoire finale de la flotte grecque devait rester dans la mémoire athénienne comme la victoire de la liberté face à l'oppresseur, mais aussi comme une victoire du peuple athénien, car les thètes, c'est-à-dire la catégorie sociale la plus pauvre du démos, avaient combattus sur les trières. Cette bataille brisa ainsi l'élan des envahisseurs qui ne firent dès lors plus que reculer. La flotte perse, vaincue, se retira alors vers les côtes d'Asie, pendant que le Grand Roi fuyait à travers la Grèce centrale. Le livre VIII des Histoires d'Hérodote présenté dans la Collection des Universités de France, met à disposition du lecteur le texte grec accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en quatre sections relatant les premiers affrontements entre Grecs et Barbares, la bataille de Salamine, la fuite de la flotte Perse et la libération de la Grèce. Le lecteur trouvera en tête de ces sections des notices introductives résumant leur contenu et présentant leurs enjeux historiques.

01/1973

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Critique littéraire

Histoires. Tome IX, Calliope, Edition bilingue français-grec ancien

Le dernier livre des Histoires d'Hérodote raconte les ultimes efforts des troupes grecques pour chasser de Grèce continentale l'envahisseur perse. Après la bataille de Salamine relatée dans le livre précédent, le roi Perse Xerxès avait laissé une armée de 300 000 hommes sous le commandement de Mardonios. Hérodote raconte dans la première section du livre IX comment cette armée affronta la coalition grecque à Platées durant douze jours. La victoire finale des Grecs marqua la fin des entreprises barbares contre l'Europe. En même temps que la bataille de Platées eut lieu celle de Mycale sur mer, qu'Hérodote relate dans la section suivante de son récit. La poursuite des barbares par les Grecs aboutit à la prise par les Athéniens de Sestos, lieu où aboutissait le pont de bateaux tendu par les Perses à travers le détroit. Hérodote évoque enfin comment, au signal donné par les Samiens, se soulevèrent contre les Perses les cités grecques d'Ionie. Avec le récit de ces événements se terminent les Histoires d'Hérodote, dont on ignore si elles constituent une oeuvre achevée. Le livre IX des Histoires d'Hérodote, présenté dans la Collection des Universités de France, propose au lecteur le texte grec de l'historien accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est subdivisé en deux sous-parties, relatant la bataille de Platées et la poursuite des barbares jusqu'aux rivages d'Asie. Le lecteur trouvera au début de chacune de ces parties une notice résumant son contenu et présentant les sources de l'historien.

01/1968

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Critique littéraire

Pastorales. Daphnis et Chloé, Edition bilingue français-grec ancien

"A Lesbos, où je chassais dans un bois consacré aux Nymphes, je vis un spectacle, le plus beau que j'aie vu : peinture de tableau, histoire d'amour. (...) Il représentait des femmes accouchant, d'autres emmaillotant, des enfants abandonnés, des bêtes les nourrissant, des bergers les recueillant, des jeunes gens échangeant leurs promesses, une descente de pirates, une invasion d'ennemis. J'y vis beaucoup d'autres choses et toutes d'amour : je les admirai et l'envie me vint de transposer par écrit cette peinture. Je me mis en quête d'une personne pour m'expliquer le tableau, puis je composai quatre livres, offrande à l'Amour, aux Nymphes et à Pan, mais également bien précieux pour tous les hommes : il guérira le malade, il consolera le malheureux, il rappellera des souvenirs à celui qui connut l'amour, il instruira celui qui l'ignore encore. Car absolument personne n'a échappé ou n'échappera à l'amour, tant qu'il y aura de la beauté et des yeux pour la voir". Extrait du Préambule 1-3.

07/1997

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Critique littéraire

Histoires. Tome 4, Mélpomène, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre IV des Histoires est par bien des aspects le livre des extrêmes, aussi bien géographiques que littéraires: à la frontière de l'histoire, Hérodote évoque autant les peuples mythiques telles les Amazones, que les menées de Darius, bien réelles, contre le pays des Scythes. Dans l'économie générale de l'oeuvre, le livre IV est aussi à la limite du sujet: dans le récit des conflits entre Grecs et Barbares, cette description des "Barbares des Barbares" a souvent été considérée comme une parenthèse. Cependant, cette digression est loin d'être superflue tant elle constitue l'un des plus beaux, et des plus surprenants, passages des Histoires. Le lecteur y découvre, sous l'oeil moqueur d'Hérodote, les coutumes étranges et extraordinaires des Callipides, des Alazons ou des habitants de Libye, tandis que sont évoquées, tantôt de manière sarcastique, tantôt avec stupéfaction, ces contrées terribles où l'hiver dure huit mois, où l'on boit dans les crânes de ses défunts les plus proches, et où les femmes ont les mêmes droits que les hommes. Notre édition présente en un volume le tome IV des Histoires. Le livre est divisé en deux mouvements correspondant aux récits libyens et à ceux centrés sur la Scythie. Chacune de ces deux parties est précédée d'une riche notice introductive. Celle-ci replace le passage dans la logique narrative et historique des Histoires et met en relief les passages les plus importants. Une abondante documentation est mise à la disposition du lecteur, tandis que les sources qu'aurait utilisées Hérodote, notamment la Périégèse d'Hécatée, sont analysées en détail. Des notes accompagnent la lecture.

01/1986

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Religion

Les Stromates. Stromates III, Edition bilingue français-grec ancien

Le Stromate III, en 18 chapitres et 110 sections, porte sur le mariage, en trois parties principales : exposé des diverses positions adverses (chap. 1-4), synthétisées et réfutées en deux groupes, les licencieux et les encratites (chap. 5-11), réfutées à nouveau par les Ecritures et les arguments de Clément (chap. 12-18). Ce livre est, par son ampleur et sa diversité, une source capitale pour la connaissance des doctrines multiples sur le mariage qui se sont affrontées au IIe siècle chez les chrétiens et de l'émergence d'une orthopraxie. Aux interprétations contrastées de l'enseignement de Paul et des évangiles, viennent s'associer des pratiques et des théories portées par des paroles et des textes, auxquels Clément donne accès, qui relèvent de traditions qu'on appelle aujourd'hui apocryphes. Un tel document n'a pas manqué, dans les décennies récentes, de susciter l'intérêt non seulement des historiens du christianisme et des théologiens, mais aussi des anthropologues et des philosophes, en particulier Michel Foucault dans le récent volume posthume, Les Aveux de la chair. Tout en étant en accord avec les philosophes grecs, platoniciens, aristotéliciens et surtout stoïciens, Clément s'efforce de tout faire remonter aux prescriptions du Logos, qu'elles s'énoncent dans la nature, la raison humaine ou la parole de Dieu, et donne à l'enseignement sur le mariage une portée théologique : la procréation humaine, pour autant qu'elle aura été accomplie selon la loi, est " à la ressemblance " de la Création divine. Rejetant les deux excès (licence ou rejet pur et simple) et soucieux de définir une voie moyenne en promouvant une continence vraiment chrétienne, l'Alexandrin apporte ici la première réflexion approfondie sur les développements du Nouveau Testament et une nouveauté par rapport aux précédents philosophiques : les considérations sur les plaisirs de l'amour et les réflexions sur le mariage, séparées jusque-là, sont réunies dans l'examen des relations entre époux, lequel devient un objet " relativement autonome ".

08/2020

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Critique littéraire

Histoires. Tome III, Thalie, Edition bilingue français-grec ancien

Après avoir décrit les moeurs et les coutumes des Egyptiens, Hérodote entreprend dans le livre III de ses Histoires le récit de l'expédition du roi Perse Cambyse en Egypte. Si, dans cette partie du récit, l'idée d'un conflit entre les Grecs et les barbares d'Asie est quelque peu effacée, la narration de l'historien demeure structurée autour du rêve d'un empire universel qui hante les Achéménides. L'histoire de Cambyse est entrecoupée par le récit d'événements qui se déroulent entre Grecs, tels que l'histoire de Polycrate, tyran de Samos ou celle de Périandre, tyran de Corinthe. L'histoire telle que la dépeint Hérodote emprunte tantôt à la tragédie tantôt au conte. Ainsi, Cambyse apparaît comme un personnage de tragédie victime de son démon, alors que la digression consacrée aux Ethiopiens relève du merveilleux et de la fantaisie. Avec l'avènement au pouvoir de Darius racontée dans la deuxième partie du livre III, Hérodote esquisse l'idée du conflit entre Perses et Grecs d'Europe. La mission de prospection et d'espionnage envoyée par le roi perse en Grèce constitue la première étape de la marche des Achéménides contre l'hellénisme. Hérodote insère dans son propos une digression intéressante qui témoigne de la réflexion politique menée en Grèce à son époque : il s'agit de la délibération entre trois perses sur la meilleure forme de gouvernement. La Collection des Universités de France propose au lecteur le texte grec d'Hérodote accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en deux grandes parties, l'une étant consacrée à l'expédition de Cambyse en Egypte et l'autre à l'avènement de Darius. Chacune de ces sections est précédée d'une notice qui aidera le lecteur à en comprendre les enjeux historiques.

01/1967

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Sources chrétiennes

Les Stromate. Stromate I, Edition bilingue français-grec ancien

Stromate I Vers l'an 200, Clément d'Alexandrie entreprend l'écriture de Stromates (ou Tapisseries), où il voit dans le christianisme l'accomplissement de la sagesse grecque et de ses efforts de raison et de vertu. Dans ce premier Stromate, il montre que la philosophie ne s'oppose pas à la foi chrétienne mais vient la nourrir et la consolider. Il n'ignore pas cependant les rapports conflictuels que connaissent païens et chrétiens, et souligne que la culture grecque si fière d'elle-même doit plus qu'elle ne le pense à la sagesse biblique. Il se lance dans de vastes études chronologiques pour prouver l'antériorité de la Bible sur les auteurs grecs. Il cite au passage nombre d'auteurs païens, souvent perdus, pour montrer combien convergent rationalité grecque et révélation biblique : cette documentation hors du commun fait de son oeuvre une source essentielle pour l'histoire de la philosophie et de la littérature grecque païennes. Cette nouvelle édition du Stromate I, pourvue d'une annotation précise et d'index riches, indispensables pour entrer dans un texte aussi foisonnant, remplace celle de C. Mondésert et M. Caster, parue en 1951 (SC 30).

08/2023

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Poésie

Métope. Edition bilingue français-grec

Reprenant l'idée des figures qui ornaient les métopes des temples grecs, le poète et psychanalyste Thanassis Hatzopoulos nous propose une nouvelle lecture des grandes figures (féminines surtout), de l'antiquité jusqu'à nos jours. Etrangères, marâtres, mendiantes, meurtrières, mères ou nourrices du temps passé ou de notre temps, autant de généalogies de femmes qui traversent la vie. Un poème ouvre le livre Nekuia ou la voûte et un autre A la lumière le clôt, comme un ciel de constellations que la parole met en lumière. "L'art lui-même est un réservoir sans fin de l'expression humaine. Il a inclus, et continue à contenir, toute version éventuelle de la condition humaine" dit-il dans une interview. Et il s'agit bien de cela : bien plus que de simples portraits, une exploration de la condition humaine, dans sa diversité, sa beauté et ses horreurs. Un livre puissant.

09/2021

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Critique littéraire

Lysis. Edition bilingue grec-français

De jeunes adolescents interpellent Socrate : qu'est-ce au juste que l'amour, comment doit-on conquérir celui qu'on aime et obtenir de lui qu'il nous aime en retour ? A cette question amoureuse, érotique, Socrate donne une réponse quelque peu détournée : il faut, dit-il, s'enquérir préalablement de la définition de l'amitié (la philia). Si le Lysis est bien le premier traité philosophique qui consacre fermement l'importance éthique de l'amitié, il est aussi celui qui paraît priver la relation amicale de son autonomie et de son intimité. Loin d'être seulement une relation d'affection réciproque, libre de tout calcul d'intérêt, l'amitié selon Platon est un désir non réciproque et intéressé. C'est qu'il y a dans l'aimé quelque chose que l'on désire pour soi, quelque chose que l'on souhaite s'approprier et qui nous pousse vers lui : le bien. C'est la leçon équivoque du Lysis : il existe un usage avantageux de l'aimé, et l'amitié est une transformation de soi.

04/1999

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Religion

LETTRES. Edition bilingue français-grec

Les Lettres de Firmus, évêque de Césarée de Cappadoce au Ve siècle, fournissent un témoignage important sur la société de son époque, en livrant parfois des traits pittoresques de la vie quotidienne. Elles montrent la culture, tout imprégnée de rhétorique et de littérature grecque classique, d'un chrétien de l'Antiquité tardive. Elles se font l'écho des luttes théologiques autour du concile d'Ephèse et de la querelle nestorienne. Enfin, elles permettent de voir les activités multiples d'intervention, de recommandation et d'hospitalité d'un évêque qui est aussi un notable à la tête de sa cité.

01/1989

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Critique littéraire

Le Banquet ; Apologie de Socrate. Edition bilingue français-grec ancien

Eclipsés par les oeuvres homonymes de Platon, Le Banquet et l'Apologie de Socrate forment cependant un témoignage de premier ordre sur la vie du célèbre maître de Socrate et de Platon. A Athènes, par un bel été, en 422, les Panathénées battent leur plein. Callias croise dans la rue Socrate et ses "disciples", Critobule, Hermogène, Antisthène et Charmide, et les invite pour le soir-même au banquet qu'il donne pour célébrer la victoire au pancrace d'Autolycos, son amant. Le soir, après les réjouissances, les convives discutent de l'amour. Non seulement le type de récit, mais aussi les thèmes de réflexions sont les mêmes que dans le fameux dialogue de Platon. Il en va de même pour l'Apologie de Socrate, qui relate le procès et les derniers moments du maître. Outre le vif intérêt historique de ces deux textes qui livrent un portrait pittoresque de la "jeunesse dorée" de l'Athènes classique, la comparaison avec les dialogues platoniciens est des plus féconde : le lecteur découvre dans ces lignes un Socrate parfois joyeux, souvent bourru, en tous les cas profondément humain, et peut-être plus véridique que l'impeccable maître spirituel que Platon a voulu laisser dans nos mémoires. Notre édition rassemble en un volume, l'Apologie de Socrate et Le Banquet. Chaque texte est précédé d'une notice qui lui est propre : celle-ci replace le dialogue dans l'oeuvre de Xénophon et offre de judicieux points de comparaison, non seulement avec les autres textes "socratiques" de Xénophon, mais aussi avec le corpus platonicien. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires.

11/2002

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Collection Budé

Sur les états de cause. Edition bilingue français-grec ancien

Les deux textes mis à la disposition du public dans cette édition critique, accompagnée d'une traduction et de notes, nous ont été transmis sous le nom de Syrianus. Ils sont contemporains du philosophe et commentateur néoplatonicien Syrianus d'Alexandrie (? 437), et très probablement de lui. Ce Syrianus, maître notamment de Proclus, pratiquait dans son enseignement le commentaire de textes anciens. On connaît de lui des commentaires sur Aristote, Platon, Homère, et donc, peut-on croire, d'Hermogène (sur les état de cause et le style), ce qui met ce rhéteur en très bonne compagnie, et ce qui constitue un témoignage de plus de l'intérêt porté à la rhétorique par les philosophes de ce temps. Sur la question des états de cause, on a de lui les deux ouvrages édités ici, un commentaire et un traité, dans cet ordre. Le commentaire est fait de scolies, qui reprennent et expliquent pas à pas le texte d'Hermogène. Ces scolies continuent et enrichissent la doctrine de nombreux commentateurs devanciers. Plus tard, sur la base de ce travail, Syrianus a choisi d'exposer ce sujet sous la forme d'un traité à part entière, remarquable notamment par ses définitions rigoureuses des quatorze, et non plus treize, états de cause. C'est une synthèse des progrès de la doctrine à cette époque.

06/2021

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Poésie

Longjaunes son périple. Edition bilingue français-anglais

La lune n'est que le premier des morts et je suis assis le visage à l'air libre, jouant avec des cordes et je regarde les collines mordre le ciel, pris dans le souvenir d'une grotte où j'ai vécu.

09/2019

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Religion

Sur la Genèse. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

Ce commentaire des premiers chaptires de la Genèse a été trouvé en 1941 sur des feuillets de papyrus dans la falaise de Toura, au sud de Caire. Comme Didyme avait été condamné après sa mort, la majorité de son oeuvre était perdue. Pour son commentaire de la Genèse, Didyme s'appuie principalement sur son maître Origène et pratique l'exégèse allégorique, comme lui. En même temps, il combat la thèse de Théophile d'Antioche selon laquelle Dieu aurait créé la terre à partir d'une matière préexistante, ce qui expliquerait l'existence du mal.

10/1976

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Critique littéraire

Argonautiques. Tome 3, Chant IV, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "cest celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant J-C, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des ouvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande oeuvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'oeuvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles.

01/1981

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Critique littéraire

Opuscules rhétoriques. Tome 2, Démosthène, Edition bilingue français-grec ancien

Si la postérité a fait de Démosthène (384-322) l'un des plus grands orateurs attiques, celui-ci eut des émules dès l'Antiquité. Parmi eux, Denys d'Halicarnasse (54 avant J-C -8 après J-C) lui consacre une longue partie de ces Opuscules Rhétoriques. D'abord admirateur de Lysias, Denys, qui prône la pureté de l'atticisme contre le style emphatique et excessif de l'asianisme, ne tarde pas à se tourner vers l'auteur des Philippiques. Derrière l'admiration se lit le projet pédagogique de Denys : proposer aux étudiants des modèles rhétoriques. Or, connaître Démosthène et ses procédés stylistiques dispense de toute autre étude puisqu'en lui sont rassemblés, de par sa position moyenne, tous les styles et toutes les harmonies, en une synthèse aussi brillante qu'originale. Autant qu'un hommage le texte est un modèle qui ravira les lecteurs tant de Démosthène que de Denys. Notre édition présente en un volume distinct l'opuscule consacré à Démosthène. La notice introductive fait le point des connaissances sur ce texte à la composition complexe : mutilé en son début, le traité aurait été rédigé à des périodes distantes de la vie de l'auteur. Les trois types de style, élevé, simple et mixte sont éclairés et illustrés, tandis que sont proposées les informations nécessaires à la bonne intelligence du propos. Les comparaisons, dont le texte abonde, entre Démosthène et les grands auteurs, Lysias, Isocrate, Platon et Thucydide, font l'objet d'une étude rigoureuse. L'histoire de la tradition manuscrite est brièvement rappelée. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum ainsi que d'un Index locorum et operum.

01/1988

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Critique littéraire

Fragments. Tomes 1 et 2, Edition bilingue français-grec ancien

Les peintres anciens ont fixé sur la céramique la douce amitié qui unit les deux grands poètes de Lesbos, Sappho et Alcée. De ce dernier, nous n'avons conservé que des fragments des dix livres établis par les Alexandrins. A la fois poète et homme d'action, Alcée s'est largement inspiré de l'histoire politique de Lesbos en critiquant violemment le tyran Pittacos qui le contraint, semble-t-il, à l'exil. L'oeuvre d'Alcée frappe par sa variété : en plus des poèmes relatifs à la stasis ( guerre civile) et des hymnes (à Apollon, aux Dioscures, à Hermès), Alcée aurait aussi écrit des poèmes d'amour et des chansons de banquets. La présente édition a pour ambition de s'approcher au plus près de ce qu'a pu être l'édition alexandrine, grâce notamment aux dernières découvertes papyrologiques : dans ces deux volumes sont rassemblés les fragments transmis par voie indirecte et les fragments du poète ou relatifs à lui, transmis au cour des siècles. Le tome I propose une riche introduction retraçant la tradition manuscrite et regroupe les témoignages ainsi qu'une partie des fragments. Le tome II contient la suite des fragments, toujours abondamment commentés. L'ouvrage est enrichi d'un index des noms propres et d'une précieuse table de concordances.

01/1999

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Critique littéraire

Les Signes du temps ; Les Vents. Edition bilingue français-grec ancien

La réunion dans ce volume des deux ouvrages de Théophraste, Les Signes du temps et Les Vents se justifie à la fois par la proximité de leur sujet et par leur situation chronologique : le second (vers 310 av. J. C.) renvoie explicitement aux Signes (333-330) en précisant (§ 5) "la question des pluies a été traitée ailleurs plus longuement" . Au préambule modeste qui sied à la jeunesse de l'auteur, succède un développement en quatre parties liées par des formules de transition : les signes de pluie, de vent, de tempête et de beau temps. On y remarque la finesse de l'observation directe non seulement du ciel, mais aussi du comportement des animaux, sauvages ou domestiques. Les Vents s'en distinguent par un élargissement du secteur géographique considéré et surtout par l'analyse, généralement pertinente, des phénomènes météorologiques au sens moderne du terme.

10/2019

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Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 2, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

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Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

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Critique littéraire

Le Roman de Chairéas et Callirhoé. Edition bilingue français-grec ancien

Longtemps présenté comme un auteur tardif, Chariton est aujourd'hui considéré comme le premier auteur de roman dont nous aurions conservé le texte. Homme de lettres, il serait originaire d'Aphrodisias et aurait vécu au IIème siècle. Le Roman de Chairéas et de Callirhoé est la seule ouvre que nous lui connaissons et relate, selon le style sobre, simple et plein d'humour de l'auteur, "une histoire d'amour qui est arrivée à Syracuse". Ce pathos erotikon est le prétexte à un voyage dans tout le monde méditerranéen, de Syracuse jusqu'à Babylone en passant par Milet et l'Euphrate. La présente édition offre une étude approfondie de ce genre protéiforme et complexe qu'est le roman, et plus encore le roman grec. L'introduction fait en outre le point sur les connaissances relatives à Chariton, et notamment ses dates. Une analyse du roman, sous la forme d'un tableau, met en relief les passages qui se répondent, tandis que sont proposées de nombreuses pistes pour le commentaire littéraire. La tradition du texte et les principes de l'édition sont amplement détaillés, et assortis d'un index, en grec, des noms propres et des principaux thèmes, ainsi que d'une carte retraçant les périples de Callirhoé et de Chairéas.

11/2002

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Critique littéraire

Les Grenouilles. Edition bilingue français-grec

Que peut faire d'autre le dieu du théâtre, Dionysos, quand la mort d'Euripide l'a privé de tout plaisir, sinon se déguiser en Héraclès et aller chercher son auteur favori aux Enfers ? Commence une quête qui va confronter le dieu fantasque aux dures réalités du monde des ombres : des grenouilles qui le célèbrent dans un grotesque chant moderniste, un monstre puant, des coups. L'art ne sert alors à rien. Chez les morts, Dionysos doit arbitrer un conflit entre Eschyle et Euripide. Aristophane offre aux spectateurs un concours tragique qui n'a jamais eu lieu, puisque Euripide a commencé sa carrière juste après la mort d'Eschyle. Le combat analyse des poétiques opposées et montre leurs ridicules : l'art sublime d'Eschyle, qui produit de la réalité grandiose, mais abrutit les spectateurs; ou au contraire l'art d'Euripide, qui prétend enseigner le langage et la dialectique aux Athéniens, mais qui, trop subtil, les rend inefficaces et fourbes. Dionysos choisit Eschyle : Athènes, tout près d'être défaite dans sa guerre avec Sparte (hiver 405), a besoin d'un auteur qui rappelle un âge ancien et meilleur. Le vieil Eschyle remonté sur terre servira à dénoncer le présent. C'est la comédie qui décide, souverainement, de ce que vaut la tragédie et des besoins politiques de la cité.

06/2012

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Religion

LE BANQUET. Edition bilingue français-grec

Ecrit durant la petite paix de l'Eglise (vers 260-290), l'ouvrage de Méthode est une imitation du " Banquet " de Platon. Par sa technique littéraire, il s'agit de " mélanges " sur la chasteté. Pourtant, ce n'est pas purement un ouvrage pédagogique, une exhortation à la chasteté, mais un manuel de doctrine chrétienne, une instruction dans la tradition catéchétique, et même un manuel pratique de psychologie et d'anatomie (certains passages expliquent la physiologie de l'accouchement). La présente édition reprend un choix des notes de l'édition de Musurillo dans " Ancient Christian Writers " avec une introduction en grande partie nouvelle. Le texte critique et la traduction sont nouveaux.

10/1962

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Littérature étrangère

Destins brisés. Edition bilingue français-grec

Avec le temps, ils étaient devenus plus qu'amis. Nikos s'était laissé pousser une petite moustache qui lui seyait bien. L'après-midi, à son retour de tournée, il remettait à M. Garyfallos les recettes de la journée et tous deux emplissaient les registres. Puis, quand il faisait sombre, ils descendaient sur la plage, prenaient une glace à l'Astoria, en haut dans la véranda, ou se rendaient au club de l'Association des amis des sports et de la musique, et jouaient au trictrac, aux échecs. Ils échouaient souvent pour finir dans une petite taverne un peu à l'écart, fréquentée par quelques copains, surtout des jeunes, et là Nikos, au premier petit verre, devenait gai, se levait et dansait le zeïbékiko ou racontait des histoires tirées de sa vie...

03/1997

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Philosophie

Esquisses pyrrhoniennes. Edition bilingue français-grec

Diogène Laërce rapporte l'opinion selon laquelle le premier des sceptiques était Homère ; il dit ainsi, avec ses mots de doxographe, que le scepticisme suit la philosophie " comme l'ombre suit le corps ". Or le seul exposé complet de cet envers du rationalisme grec à nous être parvenu est celui de Sextus Empiricus, et les " Esquisses pyrrhoniennes ", petite somme de philosophie sceptique du IIe siècle de notre ère, sont l'une des clefs du penser antique. Lorsque les " Esquisses " furent traduites par Henri Estienne en 1562, on y reconnut immédiatement l'un des références de la pensée nouvelle. De cette œuvre, trop dédaignée des spécialistes jusqu'à une date récente (il n'en existait même plus en librairie de traduction française), on donne ici le texte intégral accompagné d'un glossaire philosophique.

10/1997

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Religion

CONTRE HIEROCLES. Edition bilingue français-grec

On sait que, dans l'Antiquité, la persécution de Dioclétien fut une des plus violentes qu'aient eu à subir les chrétiens, mais aussi qu'elle se termina par la reconnaissance officielle de leur religion. La " grande persécution " était en quelque sorte l'ultime combat du paganisme dans un monde pour une large part christianisé. Ces circonstances expliquent sans doute la tournure singulière que prend alors la polémique antichrétienne. Les persécuteurs eux-mêmes se joignent aux polémiste : ainsi Sossianus Hiéroclès, gouverneur de Bithynie et préfet d'Egypte pendant la persécution, se dit l'" Ami de la Vérité " pour démontrer aux chrétiens leurs erreurs. Bien plus, apologiste du paganisme, il exalte, en face du Christ et des récits évangéliques, l'" homme divin " dont Philostrate avait écrit la vie et auquel certaines villes d'Asie rendent un culte : Apollonius de Tyane. C'est contre cet aspect persuasif de la polémique antichrétienne que réagit vigoureusement Eusèbe de Césarée, et il met, au service d'une cause qui prend une importance particulière en Orient, un style incisif auquel nous avait peu habitués l'auteur de l'Histoire ecclésiastique ou de la Préparation évangélique. Au moment où l'Eglise sort victorieuse du combat qu'elle soutenait depuis ses origines - mais où il lui reste beaucoup à faire pour extirper des esprits la croyance dans les pouvoirs des divinités païennes - le Contre Hiéroclès reflète le conflit, toujours actuel, entre les séductions du monde et la Révélation divine.

12/1986

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 6, 1re partie : Du régime, Edition bilingue français-grec ancien

La diététique avait, dans la médecine grecque, un rôle de première importance. En effet, en l'absence de certaines connaissances, comme celle des microbes, les aliments étaient, avec l'air, et les climats, la principale cause des maladies. De là toute une série de régimes, adaptés aux divers maux, que l'on trouve tant dans les traités cnidiens que dans les autres traités de la Collection hippocratique, et même chez Platon : l'auteur de nos traités, dont l'on ignore s'ils sont d'Hippocrate même ou d'un de ses élèves, s'élève contre les croyances et les remèdes obscurantistes et propose une théorie du régime fondé sur l'équilibre et la reconnaissance des facteurs extérieurs, tels que l'âge, le sexe, le lieu, les vents et les saisons. La présente édition regroupe en deux volumes Du Régime, Du Régime des Maladies aiguës, l'Appendice, De l'Aliment ainsi que De L'Usage des liquides. La notice introductive fournit un panorama de la diététique dans la médecine grecque classique depuis les Pythagoriciens, adeptes du végétarianisme, jusqu'à Platon qui fait de Hérodicos de Sélymbrie le fondateur de la diététique. Vient ensuite un plan détaillé du traité le plus important, Du Régime, assorti d'un bref commentaire. L'Histoire de la tradition manuscrite et des différentes éditions est relatée en détail. Chaque traité est précédé d'une notice explicative et possède son propre Index Verborum. Des notes accompagnent la lecture et sont complétées par des notes additionnelles destinées au lecteur soucieux d'approfondir. Texte établi et traduit par Robert Joly.

01/1967

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Poésie

Poésies. Edition bilingue français-ancien français

La poésie de François Villon est double : à côté d'une philosophie optimiste et d'un rire tout rabelaisien se déploie la satire grinçante d'un homme que le désespoir menace. Oscillant entre sa vision carnavalesque de l'existence et son obsession de la mort, cet excellent artisan du vers use d'un mélange de bouffonnerie et de gravité, d'ironie et de pathétique, de grossièreté et de délicatesse. Il rit, il pleure. Cette ambiguïté rend compte de l'incertitude du monde : à ses yeux, il est quasiment impossible d'appréhender la réalité, les êtres humains et le langage, qui gardent leur opacité. Face à ces apparences trompeuses, le texte littéraire devient le lieu de la métamorphose du réel : masques, changements de rôles et animalisation des hommes bouleversent les normes et triomphent des angoisses. Pour autant, Villon n'est pas dupe : le rire libère, mais il ne dure pas ; la fête est là, mais la fête finira.

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Critique littéraire

Cligès. Edition bilingue français-ancien français

Rédigé vers 1176, après Erec et Enide, avant Yvain, Lancelot et Perceval, Cligès n'est pas, contrairement à ces quatre récits, un roman arthurien : les deux héros, Alexandre et son fils Cligès, sont Grecs et vivent à Constantinople. Chrétien les fait évoluer entre Constantinople, leur patrie, et la Bretagne du roi Arthur, en un va-et-vient perpétuel entre l'Est et l'Ouest, entre l'Occident et l'Orient, réunis en la personne de Cligès, petit-fils de l'empereur de Constantinople et petit-neveu du roi Arthur. Dans ce cadre oriental, Chrétien entrelace une histoire d'amour calquée sur la légende de Tristan et Iseut et le conte de la fausse morte qui abuse son mari pour fuir avec son amant, en exploitant très ostensiblement toutes les ressources de la rhétorique. Les meneurs du jeu ne sont pas les amants, Cligès et Fénice, mais leurs serviteurs, Thessala la magicienne et jean l'architecte, deux maîtres dans l'art de l'artifice et de l'illusion, dont les talents peu communs sont à l'image des pouvoirs quasi magiques de la création littéraire.

04/2006