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Nous avons dû partir

Extraits

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Romans policiers

Nous avons toujours vécu au château

« Je m'appelle Mary Katherine Blackwood. J'ai dix-huit ans, et je vis avec ma sour, Constance. J'ai souvent pensé qu'avec un peu de chance, j'aurais pu naître loup-garou, car à ma main droite comme à la gauche, l'index est aussi long que le majeur, mais j'ai dû me contenter de ce que j'avais. Je n'aime pas me laver, je n'aime pas les chiens, et je n'aime pas le bruit. J'aime bien ma sour Constance, et Richard Plantagenêt, et l'amanite phalloïde, le champignon qu'on appelle le calice de la mort. Tous les autres membres de ma famille sont décédés. »

09/2012

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Sociologie

De quelle CGT avons-nous besoin?

Ce texte a été rédigé par plusieurs camarades de la CGT dans le cadre de discussions consécutives notamment aux Assises de la riposte générale de Martigues d'octobre 2020 et le meeting de Gardanne de mai 2021. Si chacun(-e) de nous ne partage pas nécessairement l'intégralité de ses termes, nous estimons que ce texte constitue une contribution utile dans le cadre de la préparation du 53e congrès confédéral. Nous invitons à le faire circuler, à débattre de son contenu, pour nourrir la construction de nos orientations dans le cadre de nos règles statutaires. Par définition, ce texte ne constitue donc pas un document alternatif. Il s'agit d'une contribution visant, avec d'autres nous l'espérons, à identifier des questions clefs, à formuler des propositions de réponses aux défis actuels et à mener les débats nécessaires pour une CGT rassemblée à la hauteur des enjeux de la période.

01/2023

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Faits de société

Nous avons fait l'amour, vous allez faire la guerre

"Faites l'amour, pas la guerre", "Il est interdit d'interdire", "Peace and love", "Tout, tout de suite"… Nous sommes nombreux qui avons agi, qui avons vieilli, la tête farcie de ces belles illusions, accommodant avec le catéchisme soixante-huitard un zeste de gauchisme et une pincée de dévotion socialiste, libérale ou libertaire. Il en est résulté une génération, la mienne, d'enfants gâtés. Dans cette époque, nous avons été – ô combien ! – des privilégiés, et, au fond, d'allègres décadents. Ce sentiment, coloré d'une pointe de nostalgie, n'a cessé de me traverser quand je me suis replongé dans le Journal que je tiens depuis plusieurs. J'ai eu, tout au long de ces années, la chance de côtoyer beaucoup de dirigeants, beaucoup de figures qui occupaient, qui occupent encore le devant de la scène. Je livre, sans fard, les carnets inédits de ces rencontres où s'entrecroisent Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Simone Veil, Raymond Barre, Nicolas Sarkozy, mais aussi François Pinault, Vincent Bolloré, Antoine Bernheim ou encore Jean-Edern Hallier, Arielle Dombasle, Philippe Sollers ou Bernard-Henri Lévy… Ce témoignage est, je crois, le reflet vivant d'un moment charnière de notre histoire." J. B.

02/2017

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Littérature française

Ce que nous avons eu de meilleur

À quel instant, au juste, franchit-on la ligne de démarcation qui sépare la fin de la jeunesse du reste de la vie ?

08/2008

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Actualité médiatique France

Nous avons tous la même histoire. Les défis de l'identité

Ce livre est un livre sur l'histoire telle que l'écrivent les historiens. C'est un livre sur l'idée de roman national, sur le rôle que joue l'histoire dans la représentation du colonialisme et sur son rejet dans les mouvements critiques qui traversent aujourd'hui la scène mondiale : wokisme, décolonialisme, etc. Jean-Frédéric Schaub analyse ce qui est à l'oeuvre, à l'université comme en politique, dans la contestation du modèle occidental de domination hérité d'une histoire colonialiste. Il prend la critique au sérieux, et interroge en profondeur la valeur des arguments universalistes : il confronte le discours et les valeurs, d'un côté, les actes, de l'autre, pour faire un inventaire sans concession, mais sans myopie sélective, de l'héritage de la domination européenne sur la façon d'écrire l'histoire, sur les idées d'humanité, de race, de civilisation, etc. En analysant la fonction de l'histoire et des modèles de représentation qu'elle véhicule, il atteint les racines de la critique que le décolonialisme adresse à l'occident issu des valeurs européennes. Il ne vise ni à dédouaner l'Europe de ses turpitudes " civilisatrices " , ni à l'accabler d'une autoflagellation systématique. Entre une critique légitime mais non dépourvue de contradictions relativistes et un universalisme dont la fierté triomphante masque les oublis et les mensonges, J-F Schaub explore les voies possibles pour démêler le vrai en historien " scientifique " , à distance de la fiction comme du militantisme politique, et avec ce qu'il faut de prévention lucide concernant la vérité ou l'objectivité. Il donne ainsi des clés pour nous représenter sans faux-semblants les conflits que le passé lègue au présent.

01/2024

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Littérature érotique et sentim

Pourquoi avons-nous fait l'amour ?

"Bien sûr, elle l'aimait sa fille ; elle l'aimait différemment, elle l'aimait normalement. Quand elle surprenait le petit visage implorant tendu vers elle, elle lâchait tout et courait l'embrasser, redressait le noeud dans les cheveux bouclés, lissait son tablier. Quand un enfant, sorti de soi, sur le lit on le pose, il est déjà un autre, vous êtes déjà deux. Pour son fils, les choses allèrent autrement. Par un lien mystérieux, il s'accrochait encore à elle. Quand il n'avait pas faim, elle ne mangeait pas, quand il pleurait, elle avait mal au coeur et quand il s'ennuyait, elle ne pouvait rire. Nino non plus ne riait plus. Il voyait en cet enfant si joli l'instrument de leur malheur". Première moitié du XXe siècle, d'une guerre à l'autre, la destinée émiettée, rongée, bientôt pulvérisée, d'une famille d'immigrés italiens... Le noeud du drame ? L'amour absolu et démesuré, aveugle et terrible, d'une mère pour son fils, qui consumera lentement les uns et les autres. Décrivant une boucle funeste, "Pourquoi avons-nous fait l'amour ?" emploie, pour mieux marquer les désillusions, désarrois et faiblesses de ses personnages, une langue tragiquement blanche, comme déjà résignée par le sort qui guette Domenica et Auguste, Nino et Clémence. En forme de complainte, un roman parfaitement maîtrisé, qui donne à la fatalité des accents impressionnants.

03/2014

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XXe siècle

Un jour nous avons été vivants

La Grande histoire racontée par ceux qui l'ont endurée. 14-19 à visages d'hommes et de femmes dans un roman époustouflant Julien Hervieux aime les récits de l'ombre. Que ce soit en se penchant sur les personnages oubliés de la Grande Histoire ou en créant des héros qui ne marchent pas du côté de la lumière, il aime à aborder les choses sous un angle différent. Un jour nous avons été vivants est une lettre infinie, une succession de récits individuels, où chaque narrateur est, d'une façon ou d'une autre, en lien avec le suivant. Ensemble, ils forment une gigantesque mosaïque, qui dessine ce qu'ont vécu des millions de Français entre 1914 et 1919, sur le front comme à l'arrière. Des chemins se révèlent en filigrane, des personnages prennent une place plus importante, puis se dérobent. De l'émotion cousue main déborde de ces portraits croisés. C'est l'histoire d'Aimable, un lieutenant idéaliste plongé dans la retraite de 1914. C'est celle de Gustave, un journaliste qui ment par patriotisme. Celle d'Emile, un pilleur de tombes qui voit en la guerre l'occasion de faire fortune. Celle de Marguerite, à qui revient de gérer tout ce que son mari a laissé à son départ. Celle de Didier, isolé entre les lignes avec une blessure mortelle. De Lucette, infirmière au chevet de blessés qui refusent de remonter en ligne. De Louise, qui veut ramener le corps de son mari. Ils sont militaires, civils, religieux, criminels, et parfois un peu de tout cela à la fois. Tour à tour, en partageant leurs récits, ils font naître une grande histoire, et la " Grande Histoire ".

10/2023

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Actualité médiatique internati

Pandemia. Ce que nous avons vécu

"... ce qu'on apprend au milieu des fléaux, qu'il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser." Albert Camus, La Peste

10/2021

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Critique littéraire

Clara Malraux. "Nous avons été deux"

" Malraux, ce n'est pas seulement André. C'est aussi Clara : sans elle, sa vie, sa légende auraient sans doute été différentes. Entre eux a existé un lien fait de complicité et de passion. Ils se sont aimés, déchirés, trompés. Ils ont tout connu ensemble, sauf l'ennui. Vivant éperdument et en communion les fêtes des années vingt, à la confluence des débats intellectuels, politiques et artistiques, ils ont trouvé dans les voyages l'exotisme, la révolution chinoise, la drogue qui convenait à leurs tempéraments survoltés. L'initiatrice du voyage en Indochine et du pillage des temples d'Angkor, c'est elle. Mais c'est elle aussi qui sauve Malraux de la prison et se lance avec lui dans toutes ses aventures, y compris la guerre d'Espagne. Amoureuse mais libre, vivant ses amours à sa guise, elle supporte mal que son illustre compagnon lui rende la pareille. Supplantée par d'autres femmes - Josette Clotis, Louise de Vilmorin - , elle souffre de l'abandon mais ne se résigne pas. C'est une battante. Faute de partager les combats de Malraux, elle se dresse contre ses idées. Elle milite de plein coeur du côté des faibles, des opprimés, et rêve de fraternité universelle. Destin magnifique et cruel. Ce livre montre comment une femme moderne, libre, tente d'exister à l'ombre d'un grand homme. Non pas par lui mais avec lui. Et même, sans lui. "

01/2010

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Littérature française (poches)

Nous avons arpenté un chemin caillouteux

"C'est l'histoire de Jean et Melvin McNair, l'histoire d'un temps où détourner un avion était plus facile que braquer une banque. Deux Africains-Américains devenus pirates de l'air, inextricablement inscrits dans leur époque. Jean et Melvin sont passés de l'épique au désespéré, de l'histoire en train de se faire au quotidien du travail social, du mouvement pour les droits civiques à l'engagement dans leur quartier. Ils n'ont pas fait table rase du passé, ils l'ont laissé derrière eux autant que possible et ils ont recommencé." De la piraterie à une existence paisible, de l'Amérique des années soixante-dix à la France d'aujourd'hui, le parcours fulgurant de deux soldats perdus de la lutte contre la ségrégation. Le roman vrai d'une aventure et de la trace qu'elle a laissée dans des vies - cet élan inoubliable, indestructible même quand le réel l'emporte, vers un monde meilleur.

02/2017

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Littérature anglo-saxonne

La tempête que nous avons déchaînée

Couvrant des années de douleur et de triomphe, racontées du point de vue de quatre personnages inoubliables, La Tempête que nous avons déchaînée est une saga éblouissante sur les horreurs de la guerre, la difficulté des relations entre les colonisés et leurs oppresseurs, et l'ambiguïté des notions de bien et de mal lorsque la survie est en jeu. Malaisie, 1945. La famille de Cecily Alcantara court un terrible danger : son fils de quinze ans, Abel, a disparu, et sa fille cadette, Jasmin, doit s'enfermer chaque jour au sous-sol pour échapper au sort des jeunes filles de son âge, contraintes d'offrir du "réconfort" aux hommes de l'armée japonaise. Quant à sa fille aînée, Jujube, qui travaille dans une maison de thé fréquentée par des soldats japonais, elle nourrit une colère de plus en plus difficile à cacher. Cecily sait deux choses : tout est sa faute, et sa famille ne doit jamais apprendre la vérité. Dix ans auparavant, Cecily aspirait à être plus que la femme au foyer d'un bureaucrate modeste dans la Malaisie colonisée par les Britanniques. Une rencontre fortuite avec le charismatique général Fuijwara l'a entraînée dans une vie d'espionnage, à poursuivre ses rêves d'une "Asie pour les Asiatiques" . Une décennie plus tard, alors que la guerre atteint son apogée, ses actions l'ont rattrapée. Sa famille est au bord de la destruction, et elle est prête à tout pour la sauver. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sarah Tardy A propos de l'autrice Vanessa Chan est née et a grandi en Malaisie. Ses nouvelles ont été publiées dans diverses revues, et elle a reçu la bourse Stanley Elkin 2021 à la Conférence des écrivains Sewanee. La Tempête que nous avons déchaînée est son premier roman. Vendu aux enchères dans treize pays en moins d'une semaine, il sera finalement traduit dans une vingtaine de langues.

04/2024

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Littérature néerlandaise

Les choses que nous avons vues

Une plongée dans le quotidien des modérateurs de contenu, les nettoyeurs du web. Hanna Bervoets y analyse l'état de confusion entre réalité et virtuel dans lequel nous vivons. Kailegh a appartenu à la cohorte de modérateurs de contenu chargés de veiller sur les images et les textes qui circulent sur le web. Sur un ton froid et désabusé, la jeune femme répond par courrier interposé à l'avocat qui lui a proposé de participer à une action collective contre la plateforme Internet qui l'employait. En dépit de la somme de vidéos barbares et de commentaires haineux qui lui a été infligée le temps de ce travail précaire, elle refuse de se joindre à ses anciens collègues, mais souhaite raconter ce qui l'a personnellement traumatisée sur les lieux de ce travail. Commence alors le récit du quotidien éreintant de ces nettoyeurs du web, de l'indifférence avec laquelle ils se protègent jusqu'aux cauchemars qui les hantent. Le jour où apparaît la séduisante Sigrid, venue travailler avec eux, Kailegh semble perdre ses moyens. Que peut devenir une relation entre deux êtres au sein d'un univers où l'intimité est quotidiennement malmenée ? Telle est la question que pose Hannah Bervoets avec acuité, le temps d'un récit à la tension irrésistible.

03/2022

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Romans policiers

Nous avions un rêve

Dans une Amérique dystopique, la guerre contre le crime et la drogue a conduit le pouvoir à ouvrir des camps de rééducation pour les toxicos et à multiplier les condamnations à mort, qui font l'objet d'un show télévisé. L'instigateur de cette croisade de la vertu est l'Attorney général Melvin Hutchinson, en passe de devenir le premier vice-président noir de l'Histoire américaine. Mais Hutchinson est un homme complexe qui cache un lourd secret...

09/2021

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Littérature étrangère

Tous nos noms

Evénement littéraire aux Etats-Unis, Tous nos noms est sans doute le livre le plus ambitieux de l'auteur des Belles choses que porte le ciel. Roman de la maturité, où l'évocation d'une amitié mise à mal par l'Histoire se confond avec le portrait d'un continent déchiré, il pousse plus loin encore l'exploration de l'exil et du déracinement. Isaac, un jeune Africain, est venu aux Etats-Unis dans le cadre d'un programme d'échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l'a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d'une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher. Du chaos de l'Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l'écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d'Helen et d'Isaac, saisit les paradoxes de l'Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes. " Un roman étincelant, profondément émouvant. " The New York Times

08/2015

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Littérature française

Nous n'avons pas eu le temps

Dans le TGV qui l'emmène à Sète, Nora croit reconnaître une personne qu'elle a fréquentée dans sa jeunesse, mais ne parvient pas à l'identifier. A la sortie de la gare sétoise, cette femme prénommée Lucie se permet d'aborder Nora, confirmant ainsi son intuition. Quand cette dernière s'adresse à Nora, c'est pour évoquer leur lointain passé. Hélas, si les retrouvailles sont belles, elles restent fugaces... Nora et Lucie se reverront-elles à l'issue de ces vacances ? Et qui est Robin que croise Nora à maintes reprises ? Pourquoi Marie, la fille de Lucie, surgit-elle brusquement ? Comment Rebecca parvient-elle à joindre Nora ? Les personnages vont et viennent au gré du temps, certains dansent au rythme de Jagger ou de Joplin, d'aucuns retiennent leur souffle...

05/2020

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Psychologie, psychanalyse

Avons-nous besoin de père et de mère ?

Avons-nous toujours besoin d'un père et d'une mère ? A l'évidence, oui ! Un enfant a bien sûr une mère. L'enfantement l'impose. Quant au père, si le doute subsiste, sauf à recourir à l'ADN, nous ne manquons pas de stratagèmes - fictions ou semblants : mariage, présomption de paternité et dogme du patriarcat - pour consolider sa place, sinon sa fonction, à la mesure de son incertitude. Mais l'évidence aveugle ! Répondre par la positive aussi vite à cette question revient à faire l'impasse sur le fond : de quoi parlons-nous lorsque nous parlons de père ou de mère ? S'agit-il d'un rôle à jouer ou d'une place à occuper selon qu'on est homme ou femme ? Dans moult organisations familiales d'ici ou d'ailleurs, tout se passe bien différemment. Et finalement, l'enfant n'y grandit pas si mal, même en l'absence de père et/ou de mère ! En écho aux évolutions sociétales qui bouleversent nos modalités de "faire famille" et le traitement social qui en découle, les auteurs se livrent à une opération de déconstruction, c'est-à-dire d'analyse (théorique et non pas idéologique) de ces catégories chargées d'histoire, de sens et d'affects - père, mère, papa, maman... - et dont l'évidence des significations qu'elles véhiculent forcent le sens et empêchent la connaissance.

05/2016

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Religion

Car tous nous avons part à ce pain unique. La violence assumée

Partager le pain et la coupe de la cène : un acte de communion fort. Cependant les textes bibliques et les liturgies utilisent des mots ou des expressions ambigus : manger sa chair, communier au sang, sacrifice... des mots qui disent aussi la violence et l'exclusion... Si l'on souligne que Jésus assume le péché et les fautes des hommes par la croix, se pose aussi la gestion de la violence. Et peut-être est-ce elle qui est encore plus au centre de la cène que la culpabilité ? Ne s'agit-il pas d'abord de montrer que la réconciliation entre Dieu et l'humanité passe par la possibilité de donner une issue de vie à la violence que nous portons tous en nous ? Par sa relecture, l'auteur interroge notre compréhension des textes et questionne chacune de nos pratiques et de nos motivations lorsque nous cherchons à entrer en communion avec Jésus, et par lui, avec Dieu. Ces enseignements ont été donnés lors de retraites à la Fille-Dieu et à la communauté des sœurs diaconesses de Grandchamp. Collection Veillez et priez.

04/2014

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Littérature française

Le meilleur que nous ayons couronné. Le meilleur que nous ayons couronné

Qui était John-Antoine Nau, lauréat en 1903 du premier prix Goncourt ? Un aventurier comme il n'en existe plus, autant chez lui à San Francisco qu'en Martinique. Un poète féru de liberté et ivre d'indépendance. Un romancier-horticulteur qui ne daigne pas aller chercher sa récompense pour Force ennemie, le manuscrit primé publié à compte d'auteur. Anti-Goncourt par excellence, il abhorre les cénacles de littérateurs qui, sans cesse, complotent dans les antichambres. Alors qu'on le sacre, il préfère rester avec ses amis à Saint-Tropez dans le cabanon du peintre Paul Signac, au coeur de la baie des Canoubiers. Personnage absolument romanesque, John-Antoine Nau méritait bien un roman. En écho à l'aveu de Huysmans, président de l'académie : "C'est encore le meilleur que nous ayons couronné ! " Cédric Meletta est l'auteur de Jean Luchaire. L'enfant perdu des années sombres (Perrin), Tombeau pour Rubirosa, un roman (Séguier), Diaboliques (Robert Laffont) et des Bukoliques, récit littéraire autour de Charles Bukowski (éditions du Rocher).

08/2022

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Religion

Ce que nous avons reçu à Lourdes

Préface de Père André Cabes. Un recueil passionnant d'histoires où Lourdes est au coeur de l'homme. Chaque entretien mené par Henri Berger nous donne des informations précieuses, parfois inédites et nous révèle comment la Sainte Vierge Marie écoute, décide et agit à travers le pèlerinage des clochards, souvent malades alcooliques avec leur recherche de la guérison du c ur et de l'alcool ; le pèlerinage des personnes prostituées, né de la nécessité de guérison intérieure, du pardon ; le pèlerinage " Foi et Lumière ", né du rejet d'enfant handicapés mentaux ; le PMI Pèlerinage Militaire International né de la nécessité du pardon antre nations autrefois ennemies, pour vivre la réconciliation et la Paix et tous les autres encore, désirant la perle rare de l'Amour de Dieu. Mgr François-Xavier Nguyên Van Thuân : " Mes geôliers sont mes frères et je dois les aimer " ; Gaby Pic : Le pardon, l'offrande et l'Espérance ; Le Père Jean-Luc Cabes : " Le grain qui meurt porte du fruit " ; Père André Cabes : Une Messe sur le monde ; Pour toi, maman ! ; " J'ai perdu un enfant " ; Père André Cabes : Le C ur de toute prière ; Marie-Hélène Mathieu : " Vous ne serez plus jamais seuls " ; Père Denis Ledogar : L'aide aux malades en hôpital ; Sida et accompagnement en communauté, rencontre avec Evelyne Madre ; Rencontre nationale des diacres ; Claire Amitié : L'aide aux jeunes femmes les plus défavorisées ; Métiérama : Rencontre avec Adolphe Palidoni ; Aider et évangéliser : Père Louis ; Le PMI (Pèlerinage Militaire International) ; Témoignage du Colonel Paul Hourvitz ; Père Wamaï dit Pothin Michel ; Père Marcel Thiriot : Rencontre avec un aumônier militaire ; Commandant Danièle Emeras ; Fra Andrew Bertie : L'Ordre de Malte ; Les OHFOM : Arnold de Waresquiel...

12/2015

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Philosophie

Avons-nous besoin d'un bouc émissaire ?

Raymund Schwager fut le premier à tirer les conséquences théologiques du maître-livre de René Girard, La Violence et le Sacré (1972). La lecture qu'il propose ici de cette anthropologie s'est imposée comme l'une des meilleures introductions à la théorie du bouc émissaire, qui place le mécanisme victimaire à l'origine de toutes les sociétés humaines. Prenant très au sérieux l'idée d'une dénonciation de la violence par le judéo-christianisme, l'auteur décrit la métamorphose du Dieu de la vengeance en Dieu de la paix. Ce que la Bible révèle en effet de façon croissante, c'est un Dieu toujours plus engagé du côté des victimes et de moins en moins lié à la violence. C'est parce qu'il se dit " Fils de Dieu " que le Christ fait apparaître l'aveuglement des hommes comme "volonté secrète de tuer" et comme " rancune cachée contre Dieu ". Achevant la tradition prophétique, ce " dernier sacrifice " débusque un ressentiment fondamental et fondateur. Il défait l'unanimité des lyncheurs et met un terme " à tous les sacrifices injustes et imparfaits ".

01/2011

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Religion

Nous avons cheminé ensemble. Un itinéraire oecuménique

Interrogé par Beatrice Soltner, René Beaupère raconte son enfance lyonnaise, sa formation, sa vocation, et surtout ses rencontres avec l'abbé Couturier, frère Roger de Taizé, celui qui deviendra le patriarche oecuménique de Constantinople SS Bartholomée 1er, les pasteurs Eberhard, Boegner, Visser't Hooft... Elles marqueront sa quête de l'unité de l'Eglise et conduiront aux nombreux engagements pour la construire : les Voyages oecuméniques Cléo, les foyers mixtes, le Groupe des Dombes, sa participation à la commission Foi et Constitution et à de nombreuses Assemblées générales du Conseil oecuménique des Eglises, ses interventions d'expert à Rome comme à Paris ou Genève... Soixante années d'oecuménisme où le lecteur voit les Eglises changer, s'ouvrir, stagner, rebondir. Des périodes d'enthousiasme, d'autres interrogatives. Un magnifique témoignage humain et de foi qui dit, au-delà des frilosités institutionnelles, toute l'espérance pour aujourd'hui.

01/2012

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Sciences politiques

Jack Ralite, nous l'avons tant aimé

Ce livre se présente en deux parties : trois textes de Jack Ralite, suivis d'écrits inédits (extraits ci-dessous) de Jean-Pierre Léonardini, Catherine Robert, Etienne Pinte, Yves Clot, Robin Renucci, Laurent Fleury, Bernard Faivre d'Arcier, Julie Brochen, Jean-Claude Berutti, Charles Silvestre, Serge Regourd, Michel Bataillon, Charles Fiterman, Lucien Marest, Olivier Neveux et Marie-José Sirach. Parmi les centaines de textes rédigés par Jack Ralite entre 1957 et 2017, nous avons choisi trois textes qui retracent les différents centres d'intérêts du militant politique, culturel et de l'éducation populaire qu'il était : 1) Vitez un prince - Un magistrat éthique et un prince démocratique du théâtre et de la vie 2) Installation de Catherine Dan, nouvelle directrice de La Chartreuse à Villeneuve lez Avignon 3) Au-delà de la gauche ? Préface au livre de Bruno Trentin, le travail et la liberté.

09/2021

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Ouvrages généraux

Nous n'avons jamais été des enfants

"Six jours par semaine, six heures par jour, souvent le matin, Berthe accueille les visiteurs dans le grand hall d'entrée de Yad Vashem. Debout. Elle s'adresse à eux en hébreu, français, anglais et allemand pour guider, proposer des audioguides, des plans du mémorial... ou des mouchoirs en papier pour essuyer les larmes à l'issue de la visite. Toute sa vie, Berthe s'est tenue debout. En Savoie quand il fallait vivre cachée. A Lyon après-guerre quand elle a dû repartir de zéro avec ses parents. Aujourd'hui encore, à peine tassée, toujours vive et lumineuse, Berthe a pris le temps de s'asseoir avec moi pour me raconter cette incroyable vie commencée il y a presque 90 ans. Elle n'a oublié aucune date, aucun nom, aucun lieu. De la Pologne à Israël en passant par Lyon et la Savoie, je chemine dans des mondes qui n'existent plus : l'Israël des pionniers des années cinquante, la Savoie paysanne des années quarante, la Lyon ouvrière et industrieuse des années trente, le shtetl polonais du début du XXe siècle englouti par l'Holocauste. Sa vie est aussi une leçon de vie". Frédéric Métézeau 1941, Berthe Badehi, 9 ans, juive, doit quitter Lyon et ses parents pour aller se cacher dans un village de Savoie. Avec en poche rien d'autre qu'un faux certificat de baptême, rédigé par un curé ami de son père, elle trouve refuge dans une ferme tenue par une femme qui la protégera envers et contre tout. Après cette enfance cachée, Berthe rentre à Lyon retrouver ses parents. C'est l'après-guerre, l'étrange retour à la "normale" , l'attente de ceux qui ne reviendront pas des camps. Puis l'amour, le mariage et le départ en Israël. Une nouvelle vie, un nouveau pays, de nouvelles guerres aussi. Un récit de vie extraordinaire et lumineux, à la première personne coécrit avec Frédéric Métézeau.

10/2021

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Théâtre - Pièces

Théâtre III, Nous avons les mains rouges

Adaptée de son roman paru en 1947, la pièce est créée au théâtre Verlaine en 1950, l'année de la sortie de son premier titre d'une longue production à la "Série Noire" , Y'a pas de bon Dieu ! , signé du pseudonyme de John Amila. Les critiques comparent la pièce à celle de Sartre, Les Mains sales (1948) et à celle de Camus, Les Justes (1949), le titre de l'un des articles consacré à Nous avons les mains rouges s'intitulant même : "Les Justes aux Mains sales" . Mais Meckert ne s'est inspiré ni de l'une ni de l'autre. L'idée est ancienne : dès 1946, il fait paraître une courte nouvelle, "Les Spectres" , dont l'intrigue et les enjeux sont déjà ceux du roman et de la pièce, que Jean Meckert rappelle au public : "Le drame se joue dans un village savoyard, deux ans après la Libération, mais cela pourrait se placer en n'importe quel temps et n'importe quel lieu. C'est avant tout la tragédie des purs qui n'acceptent aucun compromis et ne connaissent qu'un seul mot : la Justice. Dans un chalet montagnard, les circonstances ont réuni autour de M. d'Essartaut et de ses deux filles une bande de gars qui prétendent poursuivre une oeuvre d'épuration publique qu'ils jugent nécessaire. [... ] Leur passion vient des tripes et s'ils deviennent des justiciers c'est qu'une indignation vraie les y amène, et non un simple esprit de système. Mais rien n'est pur, rien n'est absolu. La chaleur humaine pousse à la violence, et la violence tourne rapidement à la dernière perversion". "Oh ! nous savons bien que tout n'a pas été rose dans la résistance et qu'elle n'a pas compté que des anges" , écrit un critique d'alors, qui ajoute : "Mais était-il nécessaire de l'étaler en public, de le montrer sur une scène ? " Oui, répond Jean Meckert, qui porte un regard sans concession sur cette période mais plus profondément sur la terreur du fanatisme politique au nom de la Justice et de la Pureté.

01/2024

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Littérature française

Allier, tel que nous t'avons aimé

L'Allier, cours d'eau sauvage, indomptable, traverse son département homonyme en ravinant les berges hautes qui tentent de le contenir. En hiver son flot impétueux coupe les méandres. L'été ses grèves accueillent les baigneurs. Toute l'année il est fréquenté par les pêcheurs et les promeneurs. Aimée, respectée, parfois cruelle, souvent douce, la rivière est au centre des loisirs de la société de l'après-guerre et des années 50 et 60.

11/2010

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Autisme

Nous avons défié l'autisme en famille

"Ce récit retrace les grandes lignes du parcours suivi pendant une vingtaine d'années par M, enfant diagnostiqué autiste, et nous ses parents. Comme dans la vie, se superposent les bons et les mauvais moments, les bagarres et les rencontres heureuses ou moins heureuses - notamment avec le monde médical, éducatif, administratif -, les coups de colère et les coups de déprime, et quelques réflexions personnelles. Si j'ai voulu écrire ce livre, c'est d'abord pour dire aux parents confrontés aux difficultés sans fin de l'enfance inadaptée qu'il ne faut pas perdre espoir, qu'il faut suivre son instinct, et que l'on peut changer les choses. C'est aussi parce que j'espère apporter une petite pierre à la construction d'une société au regard plus bienveillant envers ceux qui sont différents". S. V. Un message d'espoir pour tous les parents d'enfants "différents" .

05/2023

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Poches Littérature internation

L'ombre de ce que nous avons été

Un jour de pluie à Santiago, trois vieux nostalgiques rêvent de propager la révolution. En attendant leur chef, " le Spécialiste ", Arancibia, Garmendia et Salinas boivent, fulminent et se disputent pour le plaisir. Mais " le Spécialiste " ne viendra pas : il est mort, assommé par un tourne-disque jeté d'un balcon lors d'une dispute conjugale. Aux vieux communistes de prendre leur destin en main...

Dossier : Le bestiaire merveilleux de Luis Sepúlveda, changé en audiolivres

03/2011

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Critique littéraire

Avons-nous lu ? Precis incendiaire de littérature contemporaine

Tout écrivain est un lecteur et tout lecteur est un critique. Avons-nous lu est le résultat de plusieurs années d'étude du roman contemporain, principalement français. Il y a trois parties : Le Figaro littéraire, Marianne et Nice-Matin, les journaux où ces textes on paru entre 2001 et 2009. J'ai essayé de ne pas être trop gentil quand j'étais gentil et de ne pas être trop méchant quand j'étais méchant, mais j'ai échoué. La littérature n'est pas un jouet, c'est un jeu. On ne la possède pas, c'est elle qui nous a. Avons-nous lu est le récit d'une décennie dans les livres des autres, un moment de l'histoire des lettres qui n'aura pas de fin. L'art est le monde de l'injustice : un artiste sur mille a du talent. Bien divin qui dira qui.

02/2013

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Vie chrétienne

Pourquoi avons-nous si peur de la mort ?

La pire épidémie est celle de la peur. A cause d'elle, nous fuyons la vie sans éviter la mort. La foi devrait pourtant nous en prémunir. Est-ce aussi simple ? Comment démêler, dans nos complexités, le psychologique du spirituel ? Saurons-nous, dans le brouillard de l'époque, retrouver un chemin de liberté ? Comme pour les Apôtres, claquemurés dans le Cénacle et l'armure qu'ils se sont forgée en leur âme, seul l'Esprit peut nous guider pour réorienter nos vies. De quelle manière le vivre aujourd'hui ? Avec une grande clarté et de façon très concrète, le père Joël Pralong nous permet de prendre conscience de tous les mécanismes qui nous empêchent d'avancer. Il nous propose ici les moyens de nourrir la paix de l'esprit et du coeur.

02/2021

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Vie chrétienne

Hélas. Qu'avons-nous fait de son Amour ?

L'Eglise catholique est en voie de disparition rapide tant en France que dans les pays développés. Ce n'est pas, comme on le dit souvent, une question d'adaptation à un monde qui change trop vite. Le problème est beaucoup plus profond et plus grave. L'Eglise est incapable de transmettre le message d'Amour du Christ. Elle n'a pas compris à quel point Dieu nous aimait, ni la valeur de l'amour humain comme chemin vers Dieu. Elle n'a jamais compris jusqu'où allait le mystère de l'Incarnation. Elle n'a jamais admis une véritable union de Dieu et de l'homme jusqu'à la divinisation de ce dernier, malgré le témoignage de tous les mystiques et de ceux qui ont frôlé la mort. Elle a inventé, pour régenter la vie des hommes jusque dans leurs relations les plus intimes, des règles qui n'ont rien à voir avec les exigences des Evangiles. Elle a bloqué le sacerdoce avec l'idéal monastique du célibat, contre la volonté évidente du Christ qui avait choisi pour chef de son église un homme marié et père de famille. Cette insuffisance radicale ne pourra être corrigée dans sa pratique que si elle est corrigée aussi dans sa théologie. Heureusement, une autre tradition théologique, beaucoup plus mystique, existe dès les origines du christianisme. C'est à cette tradition qu'il faut revenir. A travers ce livre, comme à travers ses autres ouvrages, c'est cette démonstration que poursuit le père François Brune depuis maintenant cinquante ans.

07/2021